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Le coaching centré sur la solution : une approche originale et efficace !

Le coaching dans les incubateurs notamment s’impose dans l’aide aux porteurs de projets. Pourtant le coach se doit d’éviter toute projection de sa propre expérience sur celui-ci et le soumettre à une emprise qui au lieu de mener à son terme le projet risque de le freiner. Pour éclairer le lecteur, en voici les principaux postulats afin d’en comprendre la philosophie, le fonctionnement et la pertinence dans une démarche de coaching.

Quelques fondamentaux

Tandis que la psychanalyse fait son apparition dans l’accompagnement au sein de l’entreprise dans le prolongement d’une démarche analytique classique centrée sur le(s) problème(s) rencontré(s) dont on cherchera à comprendre la genèse et les causes, se développe corrélativement une approche qui propose d’adopter un angle de vue radicalement différent. Issue de l’école de Palo Alto en Californie, berceau de la PNL (programmation neurolinguistique) et d’une nouvelle théorisation de la communication, elle se veut systémique et tournée vers les solutions directement actionnables par le sujet ou le groupe.

Une démarche systémique

Voici une première différence avec la démarche analytique. Elle vise à considérer l’individu dans l’environnement au sein duquel il évolue et à travers ses interactions avec les autres. C’est ce que l’on nomme en PNL et en coaching « l’écologie du système ». Telle l’homéostasie en langage scientifique, le coach devra veiller en permanence à ce que le changement souhaité respecte bien « l’écologie » de la personne.

Le passage du pourquoi au comment

S’il demeure bien évidemment fondamental d’accueillir le problème soulevé, la difficulté rencontrée afin de clarifier la demande réelle et ainsi formuler avec pertinence le ou les objectifs à atteindre (étape préalable à tout coaching réussi) il s’agira ici de passer rapidement du « pourquoi cela ne marche pas pour moi ? » au « comment faire pour que cela aille mieux ? Que puis-je mettre en œuvre que je n’aie pas déjà tenté jusqu’à présent ? »

La déconstruction du problème

« L’ineptie, c’est de refaire la même chose et d’espérer un résultat différent » .

Benjamin Franklin

Bien qu’empreinte de jugement dans sa formulation, cette citation sert ici à illustrer le phénomène humain suivant : confronté à un problème identifié, l’individu aura naturellement tendance à y apporter les mêmes réponses et à les reproduire à l’infini même si celles-ci s’avèrent au final inopérantes soit « encore un peu plus de la même chose s’il vous plaît ! »

Par le biais d’un questionnement méthodologique, le coaché va évoquer les moments ou situations ou le problème ne se pose pas. Car lorsqu’une personne parle de son problème, elle parle également de son « non-problème » !

La prise de conscience de ces moments d’exception va permettre de fractionner le problème tel un amas rocheux qui se fissurerait et libérer ainsi ce que l’on nomme des « espaces ressources » directement actionnables par le sujet lui-même.

C’est donc ce changement de regard, de position de perception du problème comme l’on dit en PNL qui va le rendre enfin soluble !

Le comportement et non la personne

L’ombre du zèbre n’a pas de rayures » René Char.

Cet aphorisme rappelle, s’il en était besoin, qu’une bonne compréhension du monde qui nous entoure et des autres nécessite d’aller au-delà des apparences. Cette méthode nous invite à bien faire la distinction entre ce que la personne manifeste (son comportement) de ce qu’elle est (son individualité). C’est ce que l’on appelle « l’externalisation » du problème.

Le coach dans sa démarche de « co-production » avec le coaché cherchera donc à mettre à jour l’intention positive manifestée par la personne (pour elle mais aussi pour les autres). C’est à dire considérer que derrière chaque comportement aussi dysfonctionnel puisse-t-il paraître en apparence se cache toujours une intention positive pour le sujet.

La notion d’état limitant et non négatif

Conséquemment, dans cette approche, il s’agira de redéfinir le problème en tant que différence entre « ce qui est » et « ce que l’on souhaite » en termes de changement. On parlera dès lors d’état limitant car Il convient de toujours garder à l’esprit que ce que l’on juge aujourd’hui comme inadéquat, négatif, voire dysfonctionnel a eu une fonction utile à un moment donné de notre vie. Le travail consistera à faire émerger l’état désiré correspondant à la situation dans l’ici et maintenant.

Qu’il s’agisse de thérapie, coaching ou consulting, l’objet n’est pas ici de remettre en cause la pertinence de la démarche analytique (il est bon de rappeler à ce titre que coaching et thérapie peuvent être menés de concert ; le coaching n’étant pas une thérapie !) mais de proposer une autre voie tournée vers le présent et le futur plutôt que le passé, centrée sur la description des faits plutôt que sur les explications et enfin concentrée sur les ressources plutôt que ses limites. Tout le travail consistera donc à les faire émerger…puisqu’elles sont là, présentes en chacun de nous.

Le crowdfunding : révolution des mœurs ou transposition de valeurs ancestrales ?

Le crowdfunding est devenu un allié pour les entrepreneurs. Ils peuvent quand les banques leur font défaut, pour mettre en œuvre leur projet, y faire appel. En effet, les banques ont souvent des processus qui sont un véritable carcan même si elles sont toujours à l’affût de nouveaux clients, porteurs de projets emplis de promesses. Les entrepreneurs trouvent des personnes prêtes à investir et à prendre des risques hors des sentiers battus. Le « Crowdfunding » connaît une véritable explosion sur le Web depuis 4-5 ans.

Une révolution ?

La notion de « financement collaboratif/participatif » n’est absolument pas une innovation liée aux bouleversements numériques de ces dernières années. La réalité selon laquelle l’acheminement de la Statue de La Liberté de Bartholdi depuis Paris jusqu’à la baie de Manhattan a été rendue possible grâce aux dons de nombreuses personnalités de l’époque reste révélatrice.

Depuis longtemps, le crowdfunding s’ancre profondément dans certaines cultures. Cependant, l’émanation récente via Internet ne représente que le prolongement numérique de mœurs existantes. Aux Etats-Unis, où aucun système d’aide publique n’existe à proprement parler, le réflexe de « dons » reste parfaitement naturel. A ce titre, le premier réflexe d’un nouveau milliardaire aux USA sera de verser un million de dollars à l’université où il aura étudié.

Kézako en réalité?

Dans l’offre actuelle du crowdfunding, née au début 2006, on distingue trois grands principes véhiculés par des plateformes différentes : le prêt entre particuliers, le « don contre don » dans l’univers créatif ou artistique, et l’investissement entrepreneurial proprement.

Face à l’envergure sans précédent du phénomène, quelle garantie possède le donateur afin de s’assurer de l’utilisation à bon escient de son argent dans le projet auquel il souhaite participer ? Quelle garantie a-t-il de recevoir ce qui lui est promis ?

Après sept années d’existence, le marché du crowdfunding a de lui-même trouvé la réponse dans l’expérience acquise : si ces questions sont effectivement logiques et naturelles, il n’en demeure pas moins que l’ensemble des plateformes à travers le monde enregistrent moins de 1% de réclamation à cet égard.

En effet :
– Le donateur agit le plus souvent par générosité, il se trouve donc moins demandeur d’un service en retour, quelle qu’en soit sa nature.
– Réciproquement, le « demandeur » sollicitera d’abord son premier cercle relationnel, qui transmettra la demande à ses « voisins » : la confiance, clef de voûte du système, se trouve alors elle aussi mutualisée. On parlera alors de confiance « virale », au même titre que le marketing numérique.

La réaffirmation de nos « relations » ?

Le succès croissant du Crowdfunding actuel se construit et se poursuit encore, grâce à l’avènement et l’explosion des réseaux sociaux sur le Web. Tout individu peut se connecter en effet aujourd’hui via les réseaux à 7 autres personnes au minimum.

Ainsi, nous vivons quotidiennement toutes et tous au centre de cercles concentriques ou « cercles relationnels » de congénères. A ce titre, la réussite du crowdfunding repose sur la persuasion que l’on peut témoigner soi-même à son premier cercle personnel sur le projet proprement dit.

Gage de générosité ?

Ces nouveaux courants collaboratifs régénèrent intrinsèquement des volontés sociétales existantes. Grâce à eux, « monsieur tout le monde » génère une impulsion beaucoup plus forte qui, à travers ces dons, peut choisir et encourager librement l’émanation de nouveaux courants culturels ou de secteurs économiques atypiques par ses investissements financiers.

Pour autant, l’Europe continentale ne connaît encore que les prémices d’un phénomène en pleine expansion mondialement.

Pour la 4ème année consécutive (2023), Mazars et l’association Financement Participatif France (FPF) publient le baromètre de référence du crowdfunding en France. Ce baromètre fait état du fait que le crowdfunding poursuit sa progression malgré les intempéries macro-économiques, géopolitiques, sanitaires, etc.

En 2022, 2,355 milliards d’euros ont été collectés sur les plateformes de financement participatif, soit une croissance de 25% par rapport à l’année 2021. Depuis 2015, les chiffres ont été multipliés par 14x. On atteint les 7 milliards de financement depuis l’émergence du crowdfunding en France, tout modèle transactionnel confondu (don, prêt, investissement).

Ce principe général, qui fait échos aux tendances naturelles chez l’individu, trouve des débouchés toujours plus variés : systèmes de coworking, de time-shares d’appartements, de voitures ou de parkings.

La croissance exponentielle de ce nouveau mode collaboratif devrait effectivement contribuer à changer en profondeur les mœurs, voire même les économies lassées des errances de la finance internationale.

La réaffirmation de soi par l’Autre !

Au plan géopolitique, à travers ces phénomènes faussement nouveaux mais pour autant révolutionnaires, nous assistons à la volonté des peuples de reprendre la main sur leur société en court-circuitant les intermédiaires, le tout sous l’égide louable du partage mutuel de valeur.

Au sein des fameuses « communautés » numériques (terme consacré désormais) qui se ramifient de plus en plus dans le réel, nous assistons au cœur d’une économie de marché internationale à la genèse d’une forme renouvelée de communisme général moderne, au sens noble du terme.

Comment se protéger du piratage ou de la contrefaçon ?

Le piratage des produits physiques ou virtuels est une catastrophe pour bon nombre d’entreprises. Une entreprise sur deux serait touchée en France. Aucun secteur de l’économie n’est épargné par ce fléau. Il existe pourtant des procédés qui permettent, non pas de stopper, mais de limiter ce piratage. Quels sont ces moyens de protection contre le piratage ou de la contrefaçon ?

Protéger une création par l’INPI

L’Institut National de Protection Industrielle (INPI) est l’organisme en France qui permet de protéger les entreprises d’un point de vue légal. L’INPI reçoit et centralise le dépôt du nom de marque, mais également les inventions techniques et les œuvres littéraires ou artistiques. Le dépôt de brevet a un coût non-négligeable de l’ordre de 3 000 à 5 000 €, mais il reste essentiel pour éviter les imitations. Les PME peuvent obtenir des réductions de prix. Le dépôt d’une marque est nettement moins onéreux, il faut compter 200 à 300 €. Il est souhaitable que les entreprises déposent plusieurs noms de domaine similaires à leur marque afin de s’assurer que des contrefacteurs ne puissent pas les utiliser à des fins frauduleuses.

Protection des ordinateurs contre piratage ou de la contrefaçon

La sécurisation des données informatiques est essentielle pour éviter le piratage. En effet, les hackers peuvent voler des informations très sensibles comme par exemple de nouveaux procédés en cours de test ou les données des clients d’une entreprise. Les sociétés peuvent se prémunir de ce piratage en installant des logiciels de protection performants. Il faut s’assurer régulièrement de la mise à jour des logiciels. La formation des salariés est également nécessaire afin de les sensibiliser au problème du piratage. Ainsi, le changement régulier des mots de passe est également primordial pour la sécurité informatique.

La clause de non-concurrence

Afin d’éviter que les salariés qui quittent une société dévoilent des données sensibles à un concurrent, l’entreprise a la possibilité de faire souscrire à l’employé lors de la signature du contrat de travail une clause de non-concurrence. Cependant, cette clause doit se limiter dans le temps, à une zone géographique et à un type d’activité. Néanmoins, la clause de non-concurrence a un coût pour l’entreprise. En effet, elle est assujettie à une compensation financière.

Marquage des produits

Plusieurs sociétés ont développé de nouveaux procédés afin de marquer les produits pour assurer le suivi d’objets sensibles (courriers importants, prototypes…) et ainsi lutter contre les contrefaçons. Récemment, la start-up WID a imaginé un système pour tracer les grands crus à l’aide d’une puce afin d’assurer aux consommateurs l’authenticité de leur bouteille.

Surveillance des frontières et du réseau internet

La contrefaçon se situe le plus souvent de pays n’appartenant pas à l’Union européenne. Les douaniers sont des acteurs très importants pour limiter la propagation la contrefaçon en France. L’entreprise peut déposer un dossier indiquant les spécificités de ses produits afin d’aider les douaniers dans l’identification des contrefaçons. De manière générale, il est souhaitable que régulièrement un salarié soit en charge de vérifier si des contrefaçons de l’entreprise ne circulent pas sur des sites de vente en ligne.

Selon le site des Douanes,la contrefaçon est un phénomène massif qui représente à lui seul 2,5% du commerce mondial et jusqu’à 5,8% des importations de marchandises dans l’Union européenne (Études OCDE, EUIPO 2021).

Tous les secteurs d’activité et tous les types de marchandises sont touchés. Le développement exponentiel du « commerce en ligne » et des flux physiques (fret express et postal), contribue à amplifier le phénomène qui se structure en réseaux actifs.

Les chiffres clés de la contrefaçon 

  • 11,53 millions d’articles retirés du marché en 2022 (9,1 millions en 2021 et plus du double en 2 ans), dont 2,6 millions dans le fret express et postal
  • 10 988 constatations en 2022 (12 174 en 2021) dont 5 994 constatations dans le fret express et postal.
  • 640 constatations concernant des médicaments avec 279 349 médicaments interceptés (87 056 en 2021)

En France, les biens contrefaits représenteraient un somme colossale. La protection des produits est nécessaire afin de ne pas fragiliser les entreprises qui voient leur chiffre d’affaires diminuer à cause de la contrefaçon. Les entrepreneurs doivent garder à l’esprit que la prévention est un élément clé pour combattre le piratage ou de la contrefaçon.

À quoi ressemblent les nouveaux entrepreneurs ?

Les nouveaux entrepreneurs peuvent avoir créé leur entreprise pour faire face à la situation économique mondiale plutôt instable ou encore simplement pour se faire une place au soleil. La plupart d’entre eux fondent leur start-up dans l’espoir de voir un jour l’envergure de cette dernière démultipliée. Mais à quoi ressemblent ces nouveaux entrepreneurs ?

Les nouveaux entrepreneurs, ceux qui sont issus de la période 2019 à aujourd’hui ont une conscience aigue du fait qu’il faut avoir le sens des opportunités. Ils ont bien compris que le monde du business était celui des incertitudes et que les programmations à long terme n’ont d’intérêt que si elles sont capables de s’adapter aux différentes fluctuations. Une nouvelle technologie s’impose et ils n’ont plus qu’à changer leur business model, un conflit éclate et leur visée internationale n’est plus possible, les changements climatiques et voila un secteur les pieds dans l’eau ou un secteur à la recherche de la neige ou de l’eau…Les nouveaux entrepreneurs ? Alors ?

Du flair pour le nouvel entrepreneur

La plupart des nouveaux entrepreneurs s’intéressent aux nouveaux marchés. Peu importe le secteur d’activité visé, tant qu’un marché est récent et qu’il n’effraie point les plus audacieux. Mais ceux-ci, osent s’aventurer en terre inconnue afin de créer une affaire qui roule. Prenons l’exemple de ces nouvelles start-ups spécialisées dans la cuisine française et lancées en Australie durant ces dix dernières années. Nul ne peut ignorer également le numérique sur lequel se sont fondées une grande partie des nouvelles entreprises d’aujourd’hui. Ce dernier est d’ailleurs vu comme le premier moyen pour les entrepreneurs de débuter une expansion internationale.

Les nouveaux entrepreneurs accros au numérique

Les nouveaux entrepreneurs s’intéressent particulièrement au numérique. Internet évolue jour après jour et le numérique suit son pas. Du simple blogging axé sur les actualités jusqu’aux sites vitrines et boutiques en ligne qui génèrent un réel chiffre d’affaire pour les start-ups, les méthodes sont variées pour aborder son marché. Cet engouement du nouvel entrepreneur pour le numérique est basé sur ses faibles coûts mais aussi lié au long terme car certains visent dès le début une expansion à l’international. Le numérique offre aux entrepreneurs une facilité d’accès aux nouveautés, à la communication et aux meilleures méthodes de gestion et en devient son meilleur allié ou son terrain d’investissement potentiel.

Ils veillent en permanence

Aujourd’hui comme hier, les entrepreneurs font une veille permanente sur leur projet, car pour une entreprise, le moindre changement peut s’avérer fatal ou bénéfique. Deux scénarios s’offrent aux entrepreneurs selon l’efficacité de la veille mais gare aux mauvaises projections. Comme l’a dit Bill Gates, « Nous surestimons toujours le changement qui aura lieu dans les deux prochaines années et sous-estimons les changements qui se produiront dans les dix prochaines années. Ne vous laissez pas bercer par l’inaction. ». Les nouveaux entrepreneurs veillent également en permanence sur l’efficacité de leurs employés et analysent les résultats. Ils observent la concurrence et l’évolution des autres start-ups, et comparent les meilleures stratégies en termes de gestion financière. 

Des rêveurs qui concrétisent

Si ces nouveaux entrepreneurs arrivent à se faire leur place petit à petit dans cette période d’insécurité économique internationale, nous pouvons dire que leurs parcours sont similaires à ceux des rêveurs qui concrétisent leurs idées. La French Tech révolutionne aujourd’hui les affaires des jeunes talents de la nouvelle technologie et de l’informatique aux USA notamment en Californie à la Silicon Valley. Ceci nous démontre l’évolution du rêve des nouveaux entrepreneurs. En nous penchant sur les récits, on peut se dire que le nouvel entrepreneur n’hésite pas à investir son temps. Il construit son entreprise en étant armé de ses ambitions et se doit de vivre avec son temps en y mettant tout son temps.

Organiser le télétravail dans sa boîte

Organiser le télétravail est loin d’être une sinécure. Travailler de chez soi demande une certaine organisation, administrative et personnelle. Tout entrepreneur a sans doute un jour été confronté à cette problématique, que ce soit pour lui ou pour ses équipes. Comment mettre en place une stratégie de télétravail dans sa boîte ? Conseils. 

Organiser le télétravail dans sa boite est d’abord de se connaître soi-même mais aussi de bien connaître ses équipes. En effet, vos collaborateurs ne sont vos clones et vous devez en premier lieu en tenir compte. Il faudra donc bien connaître le profil de chaque personne et cerner leurs qualités et leurs faiblesses. Vous devrez donc leur adresser des encouragements adaptés à chaque personnalité. Mais vous devrez aussi choisir des processus d’organisation qui les impliquent dans leurs tâches et qui les motivent à s’investir.

Identifiez les collaborateurs concernés par le télétravail.

Tous vos salariés ne sont pas forcément habilités à travailler de chez eux. Il faut que leur fonction et leurs tâches le permettent. C’est pourquoi vous devez au préalable vous assurer que vos employés répondent aux critères requis par un poste en télétravail. Certains corps de métiers comme les ressources humaines ne peuvent s’exercer en dehors de la société. A contrario, certains secteurs sont tout à fait adaptés pour recourir à ce procédé, comme le commerce de détail, les services liés aux technologies de l’information et de la communication, le secteur financier, immobilier, les métiers de l’hôtellerie ou de la construction.

Renseignez-vous sur les obligations légales.

Juridiquement, le télétravail peut être considéré comme un temps partiel. Sa mise en place implique la rédaction d’un avenant au contrat de travail avec une période d’essai. Il est essentiel de consulter votre employé afin de définir ses horaires de travail et les moments où vous pouvez le contacter. Vous ne pouvez exiger de lui plus de 10 h de travail par jour et 48 h par semaine. Par contre, vous pouvez demander à titre exceptionnel à votre salarié d’effectuer un travail de nuit, le samedi et le dimanche ainsi que les jours fériés. Vous êtes également dans l’obligation d’informer votre employé en cas de poste libre sans télétravail qui répond à ses compétences. N’oubliez pas d’organiser chaque année un entretien pour faire le point sur la charge et les conditions de travail du télétravailleur.

Définissez les heures de travail.

Le télétravail nécessite une certaine organisation de la part de l’employeur, notamment sur les horaires de travail. S’il œuvre au sein de l’entreprise, l’employé doit être présent pour des rendez-vous professionnels, des réunions avec l’équipe, des départs en séminaires ou autres événements. En revanche, dans le cadre du télétravail, ces obligations n’ont plus lieu d’être. L’entrepreneur peut même établir des horaires décalés pour le télétravailleur, si les deux parties se mettent d’accord au préalable. En tant que dirigeant, pensez cependant que vous devrez réserver quelques plages horaires en commun avec votre télétravailleur. Afin, ne serait-ce que pour établir un point régulier sur l’avancement de ses projets.

Fixez des objectifs précis.

L’encadrement doit être précis et les consignes de travail claires pour optimiser le travail d’un collaborateur à distance. Il faut donc définir précisément vos attentes avec votre employé avant qu’il ne se mette en situation de télétravail. La première chose à faire est de répartir correctement la charge de travail. Les délais de livraison attendus doivent être fixés avec rigueur et précision. N’hésitez pas, si le besoin s’en fait sentir, à rappeler à votre salarié qu’il ne s’agit pas de vacances, mais bien de travail.

Utilisez les bons outils de travail à distance.

Si les e-mails et le téléphone restent les bons élèves du télétravailleur, de nombreux outils technologiques sont à votre disposition pour gérer au mieux un collaborateur en télétravail. Il est essentiel de mettre à disposition du télétravailleur les documents nécessaires à ses missions 24h/24. Donnez-lui accès au réseau local de l’entreprise ainsi qu’aux informations essentielles à ses missions pour qu’il puisse gagner rapidement en autonomie.

Les logiciels type webmail, workflow, agenda partagé restent incontournables. Google Drive figure également parmi les outils les plus usités, car il permet la gestion des documents à distance. Il est désormais possible d’apporter des corrections à un fichier word ou excel, partagé sur cette plateforme avec votre salarié, qui peut le rectifier à son tour. L’outil OmniJoin vous offre quant à lui un système de visioconférences de qualité. Celui-ci permet de réunir à distance une cinquantaine de personnes. Dans une version simplifiée, la solution Google Hangouts, interface de Chat qui intègre également la vidéo, vous offre la possibilité de rester en contact permanent avec vos équipes. Enfin, Azendoo permet à chaque membre de l’équipe d’accéder à un projet puis à ses missions.

Si besoin, participez aux frais impliqués par le télétravail.

Si vous n’engagez aucun frais supplémentaire en termes de matériel (ordinateur, ligne téléphonique fixe, etc.) dans vos locaux en cas de télétravail d’un collaborateur à domicile, il est cependant recommandé de participer aux frais impliqués par ce nouveau mode de fonctionnement. Idéalement, vous pouvez indemniser le télétravailleur d’un montant mensuel de 50 à 60 euros pour ses charges. Pour vous protéger des risques, il semble également intéressant de souscrire à une assurance complémentaire en ce qui concerne le lieu de télétravail du salarié. Enfin, le télétravailleur pourra éventuellement vous demander de lui fournir le matériel de travail.

Le plan de communication, un guide essentiel

Le plan de communication est un guide pour le dirigeant et pour les équipes. Il permet de ne pas se laisser happer par les circonstances ou les événements qui auraient tendance à conduire à agir sans discernement. Prendre le temps de réfléchir un amont et mettre en place le plan de communication donnent de la valeur ajoutée aux actions entreprises.

Certains diront dans le contexte actuel que les plans de communication sont devenus obsolètes puisqu’ils sont sans cesse remis en question. Pourtant un plan de communication devrait toujours intégrer les crises susceptibles de survenir pour pouvoir s’adapter sans difficulté. Le communicant doit donc envisager tous les aspects et donc les meilleurs scénarios et les scénarios catastrophes. Il devra aussi partager avec ses équipes et leur demander leurs suggestions pour avoir l’appui de toutes et tous.

Les questions clefs

Le plan de communication se résume à l’aide des questions clefs et bien sûr dans la création d’un mapping ou tableau qui vous permet à vous et vos équipes de réaliser avec compétences toutes les actions à mener comme par exemple :

  • Quel est mon objectif ?
  • Quelle est ma cible
  • Quel est mon support pour communiquer ?
  • Quel média ?
  • Qui fait quoi – en interne ? Quels services ?
  • Qui fait quoi – en externe ? Quels sont les prestataires ?
  • Quel budget ?

Comment réaliser un plan de communication efficace ?

Réfléchir en amont à l’ensemble des actions à réaliser sur une année ou sur un semestre.  Il est donc indispensable de lister les grands axes de votre plan de communication :

  • relations presse,
  • marketing de fidélisation,
  • marketing digital (site internet, référencement, newsletter, e-mailing…etc.),
  • événementiel, salons
  • communication interne, convention, intranet…etc.

Et donc poser les actions à mener pour vous mais aussi pour vos équipes :

– Anticiper chaque action, comme la préparation d’un salon professionnel, et d’éviter ainsi de préparer dans l’urgence messages, flyers et relances de vos prospects pour perdre le contrôle de votre budget et devoir sacrifier d’autres actions indispensables : dans l’urgence, les prestataires coûtent plus cher.

– relier les actions des équipes pour éviter les conflits inutiles. Pour obtenir les bonnes retombées d’un communiqué de presse, votre dossier de presse comme votre site, il faudra avoir désigné quels sont les acteurs, le temps qu’il faut pour les réaliser, et en vérifier le résultat. Il vous permettra de rappeler les échéances à tenir au fur et à mesure des projets.

Une communication tout azimut

Il vous faudra mettre en parallèle :

–  les événements de votre secteur et ses concurrents par exemple

– les événements de votre entreprise.

En effet, c’est en reliant votre communication sur l’actualité de votre secteur que vous profiterez de la dynamique créée par les médias. Même si vous ne participez pas à un événement, vous n’hésiterez pas à communiquer sur votre expertise, votre savoir-faire, vos produits…

Quant à l’actualité de votre entreprise : lancement d’une nouvelle offre, séminaire interne, lancement d’un nouveau site…etc., il vous faudra en amont préparer les communiqués aussi bien en interne qu’en externe afin que la dynamique profite de tous les relais. L’élaboration du plan de communication vous incitera à créer une stratégie de communication efficace et à déceler les faiblesses dues par exemple aux redondances ou aux oublis.

Le plan va vous permettre de communiquer au meilleur moment, celui où vos cibles seront les plus réceptives à vos messages.

De même, vous devrez ne jamais omettre toutes les habitudes : vacances, ponts, fêtes qui entraînent un ralentissement dans les échanges avec les partenaires, fournisseurs mais aussi de cerner la disponibilité de vos équipes.

Le plan de communication : le soutien de votre stratégie d’entreprise

Le plan de communication peut constituer plus qu’un outil d’anticipation et d’économies budgétaires. Il peut servir de guide à votre stratégie. Il suffit pour cela, de lister en ligne, les objectifs que vous visez : développement notoriété, fidélisation clientèle, motivation interne…etc.

Anticiper, gérer les imprévus, concentrer les messages, dépenser utilement, remplir vos objectifs, le plan de communication est le guide de votre réussite.

Se remettre en question : l’action essentielle du dirigeant et du manager

Se remettre en cause n’est guère chose facile car le plus souvent l’être humain est attaché aux habitudes et modes de pensée qui le sécurisent. Se remettre en question, c’est accepter, face aux équipes, de s’adapter et remettre en cause des choix pour lesquels on leur avait demandé de s’impliquer car l’entrepreneur face aux bouleversements continuels n’a qu’une solution pour développer ont entreprise et la rendre pérenne se remettre en question et remettre en question les stratégies qu’il avait eu tant de mal à élaborer.

Si nous devons tirer une leçon de ces quatre dernières années est celle que tout peut être bouleversé du jour au lendemain et là où on ne l’avait jamais imaginé. Une entreprise dépend de ses collaborateurs mais aussi des facteurs extérieurs qui peuvent la conduire par manque de vigilance et d’anticipation à mettre la clef sous la porte. Inutile d’égrener les conflits qui ont mis les exportations et les importations en difficulté, les changements climatiques qui s’imposent, les épidémies… et l’intelligence artificielle qui peut remettre en question toutes vos habitudes. Pourtant à chaque fois qu’un bouleversement apparaît, il faut absolument penser et si cela m’arrivait, qu’est-ce que je ferai ? Pour pouvoir prévoir en amont des solutions inédites à l’entreprise et qu’elle reste pérenne.

Diriger une entreprise c’est avoir la faculté de prendre des avis et la capacité de faire des synthèses avant de prendre des décisions qu’il faudra imposer. Le dirigeant est un chef d’orchestre. Il ne joue pas à la place de ses musiciens, mais maîtrise l’ensemble de la partition, et donne le tempo. Il se doit d’anticiper et de prendre des décisions stratégiques mais aussi remettre en question des choix qu’il avait imposé à un instant T.

Le remise en question, la qualité essentielle du dirigeant pour s’adapter aux réalités

Lorsque l’on crée son entreprise ou que l’on prend la direction d’un service, d’une équipe, on a une idée précise de ce que l’on souhaite faire et de comment le réaliser. Au stade de débutant s’associe le souci de s‘informer et donc d’écouter et de puiser les idées et d’ajuster sa vision aux réalités de l’environnement mais aussi de s’adapter à un monde en constante évolution.

En l’espace d’une décennie, les changements, les évolutions ne permettent plus de s’attarder aux idées que l‘on avait eu tant de mal à mettre en place. C’est une question de survie ! Pour franchir chaque remous et tourbillon de ce parcours mouvementé, l’entrepreneur doit ajouter à son inébranlable persévérance une grande ouverture d’esprit et un forte capacité d’évolution. Et donc de remise en question.

Il s’agit non seulement de savoir remettre en cause des choix et des directions initiales devenus inopportuns que d’être capable d’adapter avec justesse son attitude et sa posture envers ses différents collaborateurs mais aussi ses partenaires. La capacité à se remettre en cause découle de la capacité à hisser sa voile selon le vent qui souffle. : le vent du marché, de la législation, de la mondialisation, de l’environnement, de l’innovation… Une liste non exhaustive qui révèle simplement que l’entrepreneur ne peut réussir qu’en étant constamment en phase avec les réalités du monde qui l’entoure et que ses équipes doivent être dans la même disposition d’esprit de remise en question.

L’entrepreneur, un créateur

L’entrepreneur est avant tout un créateur dans l’âme. Il cherche à concrétiser ses idées quel qu’en soit le prix ! Il y met toute sa passion et toute son énergie. Confrontés aux entraves, aux contraintes administratives, à l’immobilisme de la plupart de ceux qui l’entourent, il se caractérise par sa capacité à contourner les obstacles et à s’adapter aux évolutions et aux innovations.
Ce créateur dans l’âme a l’art de la remise en question permanente. Il anticipe souvent le monde de demain ! Il se remet en cause en permanence pour adapter son chemin et son offre aux réalités. Oser s’affranchir d’un référentiel connu, des stratégies habituelles pour aller dans l’inconnu est un défi car la prise de décision devra être créatrice de valeur, ce qui peut être en soi une vraie question pour un dirigeant et ses équipes après des années de résultats construits sur une culture d’entreprise liée à différents paramètres comme ceux de réduire les coûts, de répondre aux clients, de développer sa notoriété …

Alors se remettre en question, est en fait la clef de la réussite car elle encouragera les équipes devant cette remise en question à se remettre elle-même en question et donnera in dynamisme à l’entreprise qui dépassera les espérances du dirigeant.

Connaître ses clients pour mieux les fidéliser !

Si connaître ses clients était facile, si leurs réactions étaient simples, si leurs comportements étaient constants, alors les fidéliser serait un jeu d’enfants. Mais la réalité est toute autre. Alors comment faire ?

L’usage du produit ou du service est parfois différent de celui auquel vous avez réfléchi en amont. En effet, , il arrive plus d’une fois que le client l’utilise pour des besoins qui lui sont propres  et donc les  adapte à son usage.

Vous aviez effectivement pensé qu’il allait servir à une cible bien précise et vous découvrez dans les commandes une autre cible. Vous devez donc bien observer cette clientèle potentielle pour modifier votre argumentation et sa place dans les moteurs de recherches.

Plusieurs étapes sont nécessaires afin d’établir une analyse pertinente de sa clientèle :

  • segmenter la clientèle, c’est-à-dire connaître pour chaque client, le chiffre d’affaires et la marge qu’il dégage. Ainsi,
  1. les clients les plus importants de la société qui réalisent 80 % de la facturation, la plupart d’entre eux appartiennent à des grands comptes. Ces clients font l’objet d’un traitement privilégié (visites, appels, points réguliers, attentions…) afin de les fidéliser.
  2. les clients dits « middle market » qui peuvent être des client importants en termes de chiffre d’affaires mais dont le potentiel de développement ne nécessite pas d’efforts particuliers mais une relation constante (visites, appels,…).
  3. les clients TPE/PME qui commandent sans faire appel à un commercial. Ils étudient la concurrence et comparent les prix. Ils doivent faire l’objet d’une démarche commerciale pour les fidéliser.
  • tenir compte du secteur d’activité. Ainsi, dégager la part du chiffre d’affaires par grands secteurs d’activité afin de pouvoir mieux orienter, tant la prospection commerciale, que les actions marketing futures.
  • connaître les utilisateurs

Afin de mieux adapter vos argumentaires commerciaux,

Il est primordial de bien connaître l’utilisation que font vos clients en  B2B de vos produits et services. Que ce soit pour une utilisation marketing destinée aux clients, à la force de vente ou aux employés.

  • étudier les comportements de vos clients : Il est important de suivre les comportements des internautes sur votre site web. Alors que des outils comme Google Analytics permettent de comprendre le comportement de vos visiteurs, les outils de tracking d’OroCRM proposentune analyse très pointue des comportements. Il sera ainsi possible d’observer sur quel(s) produit(s), quelle(s) catégorie(s) votre visiteur navigue, quels articles sont ajoutés au panier. Vous pourrez ainsi définir des typologies de comportements qui pourront constituer des critères de segmentation.

Quels sont les outils pour déterminer la typologie de ses clients ?

Sur Internet, l’entreprise peut mettre en ligne des formulaires de demande d’information avec des champs obligatoires détaillés afin de mieux segmenter sa typologie de clients. Un logiciel de gestion de la relation client de type CRM est considéré comme étant une version moderne du « fichier client ». Il permet le stockage et la mise à jour des listes des contacts ou prospects ainsi que les entreprises cibles ou clientes associées. L’outil CRM permet aux forces de vente et équipes marketing de renseigner au maximum les informations sur les clients/prospects afin de mieux cibler les futures actions commerciales et marketing. Des sociétés sont spécialisées dans la segmentation de bases de données clients par rapport au code SIRET, au nombre d’employés, au code NAF, …

Impliquer tous les services pour fidéliser

Impliquer l’ensemble des services et des salariés dans la relation clients est crucial.

– Le commercial : bien connaître le client, évaluer ses besoins présents et futurs afin de mieux y répondre, remplir le CRM avec des données pertinentes sur le client, lui permettra de le fidéliser. La fidélisation passe par une bonne compréhension des enjeux/attentes du client, afin éventuellement de mieux briefer les services internes amenés à travailler / fournir une prestation à ce client : supply chain, marketing, Informatique, service client.

– les services internes : On fidélise par la qualité de service et par la pertinence des réponses que l’on apporte au client (une commande bien livrée, une bonne gestion du service réclamations…) Idéalement, avoir un excellent outil CRM accessible et qui puisse être renseigné par tous les interlocuteurs internes de l’entreprise est un procédé efficient pour fidéliser un client : de la saisie de la commande, aux données commerciales et marketing en passant par la finance (bon / mauvais payeur par exemple), le service client ou la logistique (incidents de livraison).

Transformer un nouveau client en client fidèle

Outre le point précédent, on peut également le fidéliser en lui envoyant un mail de confirmation de prise en charge de sa commande, de délai de livraison, en l’appelant (ou via mail) afin de savoir comment s’est déroulée sa première commande, envoyer un questionnaire à tous les nouveaux clients afin de connaître leur opinion. Vous pouvez lui adresser les newsletters afin de l’informer des nouveautés produits ou même lui donner, de façon proactive des informations métiers sur son secteur d’activité (ex : changement de législation).

Un logiciel CRM peut :

  • enregistrer les coordonnées des clients (adresses e-mail, numéros de téléphone, profils de réseaux sociaux….) ;
  • extraire automatiquement des informations comme les actualités de l’entreprise ;
  • stocker des données telles que les préférences des clients en matière de communication.
  • le système CRM organise ces informations afin de :
  • vous proposer un enregistrement exhaustif des individus et des entreprises ;
  • vous permettre ainsi de mieux comprendre vos relations au fil du temps.
  • les logiciels de CRM modernes proposent de nombreuses fonctionnalités :
  • gestion intégrée des prospects issus du site web ;
  • gestion des réclamations clients ;
  • prise en compte du retour client ;
  • analyse de l’activité ;
  • affectation des prospects et des comptes aux différentes équipes de vente ;
  • systématisation et automatisation du processus de vente, marketing direct dont campagnes publicitaires et e-mailing ;
  • archivage et gestion des contacts avec les clients.

Les bonnes raisons d’adhérer à un club d’entrepreneurs

Adhérer à un club d’entrepreneurs … Oui mais pourquoi faire ? Le temps limité dont disposent les entrepreneurs peut faire douter de son utilité. Pourtant les avantages qu’il procure peuvent être considérables tant du point de vue personnel que professionnel.

Générer du business et des contacts

La première raison d’adhésion à un club d’entrepreneurs réside souvent dans la possibilité de générer du contact pour son business et pouvoir développer son entreprise rapidement. Si ceci est vrai n’oubliez pas que pour recevoir, il est souvent préférable de donner. Autre indispensable, personne ne vous recommandera s’il ne vous fait pas confiance. Il vous faudra donc gagner cette confiance pour vous permettre d’atteindre vos objectifs.

Profiter d’un point de vue différent du vôtre

Les membres des clubs ont souvent des profils différents du vôtre et évolue souvent dans des activités totalement étrangères à la vôtre. L’intérêt d’échanger peut, dans un premier temps, sembler restreint. Mais, obtenir un point de vue sur votre entreprise avec un regard étranger à votre profession et transposer des idées d’autres secteurs d’activité peut s’avérer être l’une des clés de la réussite.

Apprendre de l’expérience des autres

De nombreuses problématiques sont communes et ce, quel que soit le secteur d’activité dans lequel vous évoluez. Problème en termes de management, de gestion comptable, d’évolution de certaines législations, de solutions de financements… Les problèmes communs aux entrepreneurs, qu’ils soient du même secteur ou non, sont très nombreux. N’hésitez donc pas à échanger avec eux sur vos problématiques et à écouter les solutions et astuces qu’ils ont mises en place. N’oubliez pas également que les échecs ou difficultés sont peut-être les meilleures expériences.

Pouvoir partager ses difficultés avec ses pairs

Être entrepreneur, c’est avant la plupart du temps pouvoir échanger sur les difficultés que vous rencontrez, que ce soit à titre personnel ou professionnel : gestion du stress, gestion vie privée – vie professionnelle, difficultés à trouver du temps… Autant de sujet étranger au business mais que rien ne vous empêche d’échanger avec vos pairs afin de profiter de leurs solutions.

Apprendre à bien communiquer sur son business

L’un des premiers exercices que l’on se doit de faire à répétition en entrant dans un club d’entrepreneur consiste à savoir s’exprimer efficacement sur son business. Avec moins d’une minute pour capter l’attention et l’intérêt de votre interlocuteur, l’appartenance à un club vous permet de rôder efficacement votre discours.

Rester connecté avec les nouveautés et la passion

Les différents types de profils présents dans les clubs d’entrepreneurs et les nouvelles solutions apportées par certains peuvent s’avérer utile pour votre propre business. De la même manière l’énergie de ceux qui débutent (ou non) peut parfois vous permettre de vous encourager dans votre propre rôle et vous permettre d’en dégager également.

D’autres raisons peuvent vous pousser à rejoindre un club d’entrepreneur tel que le fait de vous reconnaître dans ses valeurs et de les soutenir, à la présence de bons plans ou d’évènements uniques, à son accessibilité en termes de prix… À vous de choisir le club qui vous correspondra le mieux.

Zoom sur la technique des six chapeaux de Bono 

Les entrepreneurs et les dirigeants sont constamment confrontés à des choix déterminants pour l’avenir de leurs entreprises. C’est dans ce contexte que la « technique des six chapeaux » de Bono se révèle être un outil puissant pour guider la réflexion stratégique. 

Le cerveau aux six chapeaux

Développée par le penseur créatif Edward de Bono, la technique des six chapeaux est une approche novatrice qui encourage une pensée systématique et holistique. Chaque « chapeau » représente un mode de pensée différent, offrant ainsi une perspective complète sur un problème ou une décision.

  1. Chapeau blanc – les faits : le porteur de ce chapeau se concentre sur les faits et les informations disponibles. C’est le chapeau de la neutralité, où l’objectif est d’obtenir une compréhension impartiale de la situation.
  2. Chapeau rouge – les émotions : ici, l’accent est mis sur les sentiments et les intuitions. Les porteurs de ce chapeau expriment librement leurs émotions et leurs réactions viscérales sans avoir besoin de justifications rationnelles.
  3. Chapeau noir – la critique : le chapeau noir représente le jugement critique. Les porteurs examinent de manière critique les risques et les points faibles d’une décision ou d’une idée, contribuant ainsi à une évaluation réaliste.
  4. Chapeau jaune – l’optimisme : à l’inverse du chapeau noir, le chapeau jaune met l’accent sur les aspects positifs. Les porteurs explorent les bénéfices potentiels et les opportunités liées à une décision.
  5. Chapeau vert – la créativité : le chapeau vert encourage la pensée créative. Les porteurs génèrent des idées nouvelles et originales, sans jugement initial. C’est le chapeau de l’innovation.
  6. Chapeau bleu – la gestion du processus : enfin, le chapeau bleu est le chapeau du contrôle du processus. Les porteurs gèrent la manière dont la réflexion est menée, veillant à ce que chaque chapeau soit utilisé de manière équilibrée et productive.

Application dans le monde des affaires

L’application de la technique des six chapeaux peut apporter une valeur significative à divers aspects de la gestion et de la prise de décision. Tout d’abord, lorsqu’il s’agit de prendre des décisions stratégiques cruciales, cette approche méthodique offre un cadre permettant aux dirigeants d’examiner chaque facette d’une situation complexe. En intégrant à la fois la logique et l’intuition, les décideurs peuvent ainsi élargir leur perspective et évaluer de manière exhaustive les implications de chaque option. Cela contribue à une prise de décision plus éclairée et équilibrée. Vous évitez les écueils d’une vision unidimensionnelle et favorisant une approche holistique des défis stratégiques.

De même, la technique des six chapeaux se révèle particulièrement efficace dans la résolution de problèmes complexes. Face à des défis qui demandent une analyse approfondie, les équipes peuvent adopter cette approche pour aborder les problèmes sous différents angles. Chaque « chapeau » représente une perspective spécifique, stimulant ainsi la créativité et la diversité des idées. Ce processus permet de maintenir un équilibre délicat entre la critique constructive et l’optimisme, encourageant une réflexion approfondie tout en évitant les pièges de la pensée de groupe.

Enfin, la technique des six chapeaux peut transformer les réunions d’équipe en des moments plus productifs et structurés. Plutôt que de tourner en rond sans résultat concret, les participants peuvent utiliser les six chapeaux pour se concentrer sur des aspects spécifiques du problème à des moments précis. Cela aide à éviter les débats sans fin et à diriger la discussion vers des objectifs clairs. Vous  favorisez ainsi une réunion plus efficiente et orientée vers des solutions concrètes. 

Exemple pratique : six chapeaux dans le lancement d’un nouveau produit

Prenons l’exemple d’une entreprise envisageant le lancement d’un nouveau produit sur le marché.

  • Chapeau blanc : analyse des données de marché et des coûts de production.
  • Chapeau rouge : exprimer les sentiments et les intuitions quant à la réception potentielle du produit.
  • Chapeau noir : critique des risques potentiels tels que la concurrence accrue ou les retours clients négatifs.
  • Chapeau jaune : énumération des avantages possibles tels que l’expansion du marché et l’augmentation des revenus.
  • Chapeau vert : génération d’idées créatives pour la commercialisation et la conception du produit.
  • Chapeau bleu : planification du processus de lancement, en définissant les étapes clés et les responsabilités.

Quelques outils et astuces pour la mettre en place 

1/ Plateformes de collaboration en ligne : utilisez des outils de collaboration en ligne tels que Miro, Trello, ou Microsoft Teams pour faciliter la participation à distance. Ces plateformes permettent aux équipes dispersées géographiquement de contribuer simultanément à l’aide des différents « chapeaux ».

2/ Sessions structurées : planifiez des sessions spécifiques pour chaque chapeau afin de maintenir la concentration sur un aspect particulier du problème ou de la décision. Cela évite la confusion et garantit une exploration approfondie de chaque perspective.

3/ Enregistrement visuel : utilisez des tableaux blancs interactifs ou des logiciels de dessin en ligne pour enregistrer visuellement les idées générées à chaque étape. Cela offre une référence visuelle claire pour la discussion et la prise de décision ultérieure.

4/ Intégration avec d’autres méthodes de résolution de problèmes : combinez la Technique des Six Chapeaux avec d’autres méthodes de résolution de problèmes, telles que le diagramme Ishikawa (diagramme en arête de poisson) ou les 5 Pourquoi, pour une approche plus holistique.

5/ Utilisation de scénarios : encouragez l’équipe à explorer différents scénarios sous chaque chapeau. Cela peut aider à anticiper les résultats potentiels et à prendre des décisions éclairées basées sur des informations solides.