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Les caisses enregistreuses : vers une modernisation 

Les caisses enregistreuses jouent un rôle non négligeable dans la gestion des transactions financières et la conformité fiscale des entreprises. Choisir la mauvaise peut vite ralentir l’activité de l’entreprise notamment en cas d’affluence. Ces outils sont au cœur des opérations commerciales et sont soumis à des réglementations strictes pour garantir la transparence et l’intégrité des transactions. En cette période de transition vers une économie numérique, de nouvelles obligations sont imposées aux caisses enregistreuses. Elles visent à renforcer la traçabilité des transactions, à lutter contre la fraude fiscale et à promouvoir une concurrence équitable entre les entreprises.

Les nouvelles obligations en question

Les nouvelles obligations imposées aux caisses enregistreuses concernent principalement la mise en place de fonctionnalités et de dispositifs visant à sécuriser et à tracer les transactions commerciales. Parmi les principales mesures à mettre en œuvre, on peut citer :

  • La Certification NF525 : Les caisses enregistreuses doivent être conformes à la norme NF525, garantissant l’intégrité et la sécurisation des données enregistrées. Cette certification atteste que les caisses enregistreuses respectent les exigences techniques et réglementaires en matière de fiscalité.
  • La gestion des tickets de caisse : Les commerçants sont tenus de délivrer des tickets de caisse pour chaque transaction effectuée. Ces tickets doivent comporter des informations détaillées sur les produits achetés, les montants facturés et les taxes applicables. Ils assurent ainsi une traçabilité complète des opérations.
  • L’archivage des données : Les données enregistrées par la caisse enregistreuse doivent être conservées de manière sécurisée et accessible pour une période définie par la réglementation fiscale. Cette mesure vise à faciliter les contrôles fiscaux et à garantir l’intégrité des informations comptables.
  • La lutte contre la fraude : Les nouvelles obligations visent également à renforcer les dispositifs de lutte contre la fraude fiscale et la dissimulation de recettes. Les caisses enregistreuses doivent être dotées de dispositifs de contrôle et de sécurisation permettant de détecter et de prévenir les pratiques frauduleuses.

Zoom sur les tickets de caisse

Parmi les nouvelles obligations imposées aux caisses enregistreuses se trouve la gestion des tickets de caisse. Ces petits morceaux de papier, souvent négligés, revêtent une importance capitale dans la traçabilité et la transparence des transactions commerciales. La délivrance systématique et détaillée des tickets de caisse permet non seulement de fournir une preuve d’achat aux clients, mais aussi de documenter de manière exhaustive les opérations financières de l’entreprise.

Ils sont scrutés notamment pour la lutte contre la fraude fiscale et la dissimulation de recettes. En fournissant une trace écrite de chaque transaction, ils permettent aux autorités fiscales de vérifier la conformité des déclarations fiscales de l’entreprise et de détecter d’éventuelles irrégularités. De plus, ils offrent aux clients la garantie que leurs achats ont été enregistrés de manière précise et transparente.

La gestion électronique des tickets de caisse représente une évolution majeure dans le secteur commercial. Les entreprises peuvent désormais opter pour des systèmes de caisses enregistreuses informatisées qui génèrent automatiquement des tickets électroniques. Elles réduisent ainsi la consommation de papier et simplifient la gestion des transactions. A noter que ces systèmes permettent également de stocker de manière sécurisée les données des tickets de caisse.

Les impacts sur les entreprises et les commerçants

La mise en œuvre de ces nouvelles obligations peut représenter un défi pour de nombreuses entreprises et commerçants, en particulier pour les petites structures qui peuvent rencontrer des difficultés techniques et financières pour se conformer aux exigences réglementaires. Cependant, ces obligations sont essentielles pour assurer la transparence et la conformité fiscale. 

Pour les entreprises qui investissent dans la modernisation de leurs systèmes de caisses enregistreuses, les avantages sont nombreux. En plus de se conformer aux obligations légales, elles peuvent bénéficier d’une meilleure gestion des transactions, d’une réduction des risques de fraude et d’une amélioration de l’efficacité opérationnelle.

Perspectives et évolutions futures

Les nouvelles obligations imposées aux caisses enregistreuses reflètent cette évolution et témoignent de la nécessité pour les entreprises de s’adapter aux exigences d’un environnement commercial en constante mutation. Dans les années à venir, on peut s’attendre à une poursuite de la modernisation des systèmes de caisses enregistreuses, avec l’intégration de nouvelles technologies telles que le cloud computing, l’intelligence artificielle et la mobilité. Ces évolutions permettront aux entreprises de bénéficier d’outils plus performants et plus flexibles, adaptés aux besoins d’un marché en perpétuelle évolution.

Les mauvaises habitudes du manager

En tant que dirigeant, il y a de nombreuses erreurs à ne pas commettre et qui peuvent entacher la conduite de vos équipes. Tout ce qui touche au management a une importance particulière. Or, il n’est pas rare de commettre des erreurs, même sans le savoir. Zoom sur quelques attitudes et mauvaises habitudes du manager à ne pas avoir pour éviter que l’on ne vous écoute plus ou perdre votre crédibilité. 

S’excuser pour n’importe quoi 

Il est courant par politesse de s’excuser de prendre la parole par exemple. Cependant, cette attitude vous place dans une position peu confortable ou vous met également en position d’infériorité. Ceci est d’autant plus sensible lorsque vous vous retrouvez face à des experts ou lorsque votre réunion s’oriente sur un sujet qui demande une expertise spécifique. Rien ne vous empêche de révéler des faits ou des chiffres que vous seul avez en votre possession ou de connaître des aspects ignorés par les autres. Si la politesse n’est pas de trop, il ne s’agit pas de vous excuser à tout bout de champ avec des formules telles que « Si vous le permettez, je vais vous annoncer les données exactes ou plus fiables ou les dernières données. ».

La tendance à vouloir être jeune

Quand les équipes sont jeunes, quelques chefs d’entreprises ou manager ont tendance à vouloir « faire jeune » et adopter le langage de la nouvelle génération. Si vous désirez être bien intégré à votre équipe, il existe tout de même une distance à conserver. A défaut, vous pourriez vite vous retrouver dans une situation compliquée où votre autorité pourrait être remise en cause. Notamment, par les nouvelles générations qui ne connaissent pas bien les codes de l’entreprise. Ceci est d’autant plus vrai si vous utilisez des expressions que vous pensez à la mode qui viennent mal à propos. 

Se montrer occupé tout le temps

Certains chefs d’entreprise semblent ne jamais être disponibles. Ils n’ont qu’un seul mot à la bouche : « je suis débordé » ou encore « je n’ai pas le temps ». En tant que chef d’entreprise, vos équipes se doutent déjà que votre emploi du temps est serré, il est donc inutile de le rappeler. Ensuite, vous devez savoir gérer votre temps, notamment si vous demandez aux autres de faire de même.

Bien entendu, il peut arriver que des périodes soient véritablement tendues et que vous n’ayez que peu de temps disponible. Cependant, ceci doit rester une exception. A défaut, vous pourriez vite apparaître comme dépassé par les évènements et incompétent à diriger. Pourtant, vous devez savoir également laisser votre porte ouverte pour écouter chacun. 

Évitez de paraître désorganisé

Un bureau où les documents s’entassent et se cumulent n’est jamais bon signe. Le fameux « bazar organisé » reste tout simplement un bazar. Si vous pouvez vous y retrouver et que vous n’êtes pas forcément un fan de nettoyage, sachez que vous devez quand même montrer que vous savez hiérarchiser vos informations et vos documents. Vous devez le faire afin de pouvoir transmettre rapidement un document sans avoir à le rechercher dans votre pile « organisée ». N’hésitez pas à créer des dossiers et sous-dossiers. Ceci vaut autant pour votre bureau physique que celui virtuel de votre ordinateur 

Vouloir suivre les tendances

Les bonnes pratiques comme le management à la cool sont à la mode ces dernières années. Si l’initiative est bonne, la manière avec laquelle vous la mettez en application demeure primordiale. Inutile de mettre un babyfoot si chacun craint d’y avoir accès pendant ses heures de repos ou encore de faire des jeux où chacun ressent une pression hors du commun et pendant lesquels vos collaborateurs craignent votre réaction. Il ne s’agit pas de faire comme tout le monde mais bien d’adapter ce que vous organisez avec votre personnalité. Il ne s’agit pas également de vous former à des techniques dans l’ère du temps, si d’autres les maîtrisent parmi vos équipes. S’il est toujours essentiel de comprendre comment quelque chose fonctionne, il s’agit également avant tout de vérifier les besoins de l’entreprise.

Savoir dire non 

Il est courant de vouloir aider tout le monde un peu tout le temps quand on est chef d’entreprise. Oui mais voilà, vous avez vos propres tâches à réaliser. Vous ne pouvez donc pas vous substituer à chacun tout le temps et pour la moindre raison. Si vous pouvez accorder des congés exceptionnels ou encore faire plaisir en étant parfois permissif, il ne s’agit pas non plus de céder à toutes les exigences ou encore de faire en sorte d’accepter tout ce qu’on vous demande.

Il faut parfois prendre en compte vos propres contraintes et celles supplémentaires que vous entraîne celles de dire « oui ». A défaut, vous pourriez rapidement inverser le rapport et entrer dans une attitude de soumission. Vous devez donc parfois savoir faire preuve d’autorité et donc dire non. Surtout quand la demande entraîne des conséquences négatives sur votre travail ou une surcharge de travail pour vous ou les autres collaborateurs. 

Apprendre à contrôler vos émotions

Il reste courant de réagir comme on le ressent et pourtant vous devez être maître de vos émotions. Décharger votre colère sur vos collaborateurs même quand ils ont fait une erreur, reste une des pires choses que vous puissiez faire. Vous pouvez bien sûr blesser un égo et rendre mal à l’aise ou encore braquer une personne contre vous mais surtout vous ne créez rien de positif en vous énervant. Si parfois, certains aiment marquer le coup afin d’éviter qu’une erreur se reproduise par exemple, il s’agit souvent d’une attitude à éviter et qui risque de braquer contre vous un certain nombre de personnes. Il s’agit avant tout de prendre du recul et de savoir analyser chaque situation au calme. Si vous sentez que la colère monte, n’hésitez pas à reporter votre entretien avec la personne afin de prendre du recul. 

Pourquoi parle-t-on d’isolement du chef d’entreprise ?

De nombreux dirgents subissent un phénomène que l’on appelle l’isolement du chef d’entreprise. Si l’isolement est souvent compris lorsqu’on parle des personnes âgées, il lest moins quand on évoque la fonction du dirigeant qui reste plus que difficile à cerner pour tout le monde. Zoom sur cet isolement délétère que la majorité des personnes ne comprennent pas.

« Traitez un individu comme il est, il restera de qu’il est. Traitez-le comme il doit et peut devenir, il deviendra ce qu’il doit et peut être ».

Goethe

L’isolement du dirigeant n’est pas une fatalité. Mais celui doit porter attention au fait que l’isolement n’est jamais bon signe. Alors pourquoi ne pas développer l’optimisme au contact des autres au lieu de se plaindre.

Les zones de stress mal comprises

Si le métier de dirigeant est souvent dans le top 5 des métiers à stress, ce n’est pas pour rien. Il est d’ailleurs souvent considéré au même niveau que les reporters de guerre. Il faut dire que le dirigeant doit absorber la pression de tous les côtés. En effet, il est l’ultime rempart de l’entreprise contre quasiment toutes les difficultés ainsi que le décisionnaire pour tout ce qui se passe mal. C’est à lui qu’on s’adresse pour tous les couacs qui peuvent arriver. Il doit de plus gérer toutes les situations compliquées, surtout dans les petites entreprises.

Si les collaborateurs font ainsi des erreurs, c’est dans l’immense majorité des cas à lui de les résoudre. Il doit en assumer les conséquences notamment vis-à-vis des clients ou de manière globale. Il n’est pas rare qu’il rencontre 4 ou 5 difficultés majeures dans une journée qu’il doit se charger de résoudre ou d’en trouver la solution pour le bon fonctionnement de l’entreprise.

Une surcharge de travail hors du commun

Qui dit gérer les difficultés dit aussi pallier les manques. Il est ainsi en première ligne pour les heures supplémentaires. Dans les petites entreprises et notamment lors du lancement, il demeure celui qui enchaîne du matin jusqu’au soir et dépasse parfois la centaine d’heures par semaine. Par ailleurs, Il faut bien dire que les restrictions horaires du code du travail ne s’appliquent pas à lui. Il en fait bien souvent le double jusqu’à que l’entreprise tourne. Il standardise d’ailleurs sa semaine aux alentours de 60h par semaine selon les sondages réalisés. Sa puissance de travail est souvent là pour combler l’absence de recrutement . Conséquence : fatigue et stress sont en permanence à absorber.

Heureusement, il apprend vite en général à relativiser les situations et à décupler sa productivité s’il ne veut pas crouler sous la masse de travail ainsi qu’à gérer une tension qui ne s’arrête jamais. Malheureusement ce n’est pas toujours le cas et il n’est pas rare qu’il cède à un burn-out car il s’agit bien du métier qui a quasiment inventé l’expression même si elle s’est popularisée dans le domaine du salariat pour désigner parfois tout et n’importe quoi. 

L’incompréhension en plus

Le pire dans l’histoire, c’est qu’il demeure souvent un incompris. Non content de faire plus que les autres ou encore d’absorber plus de stress et de fatigue que les autres, sa fonction n’est absolument pas comprise. Certains considèrent les chefs d’entreprise comme à leur service et n’hésitent pas à les déranger pour tout et pour rien. Il faut dire qu’il existe une confusion entre le dirigeant « manager » qui a du temps dédié au management avec celle du dirigeant « opérationnel » qui lui n’en dispose absolument pas et assume en permanence les charges de travail dans la précipitation. 

Certains collaborateurs considèrent ainsi que le fait que le dirigeant fasse le double de leurs heures, se lève tôt, se couche tard ou encore produise bien plus qu’eux est normal et qu’ils peuvent leur rajouter parfois du travail avec des questions inutiles et qu’ils peuvent résoudre par eux-mêmes. Pourtant la plupart d’entre eux seraient bien incapable de monter leur rythme horaire à ce niveau et de tenir ne serait-ce que quelques jours à cette cadence. Oui mais vous comprenez, c’est le patron…  Heureusement pour le dirigeant, c’est loin d’être le cas de tout le monde. 

Une expression qui énerve

S’il y a bien un isolement du chef d’entreprise c’est bien celui qui consiste à généraliser la fonction dans le mot « patron ». Comme si ce mot recouvrait toutes les réalités de la fonction alors que la différence de charge de travail ou encore de stress n’est pas du tout la même d’une entreprise à une autre. Considéré qu’être patron d’un TPE et celui d’une plus grande structure c’est la même chose revient à comparer deux métiers totalement différents où les moyens et les rôles sont totalement différents. Rythmes horaires, capacité à se reposer sur une structure établie ou à déléguer, responsabilité, stress, … Rien de commun entre deux dirigeants de deux entreprises différentes. 

Cette confusion s’exprime souvent par une phrase souvent entendue : « oui mais c’est toi qui as décidé d’être patron », ce à quoi on pourrait se demander s’il y aurait un sens à dire à un salarié : « oui mais c’est toi qui as choisi d’être salarié » quand il rencontre une difficulté.  Comme si le fait d’être dirigeant ne générait pas quelques motifs de se plaindre ou de mal vivre certaines situations difficiles. Une aberration qui heureusement commence à disparaître depuis quelques années, beaucoup ayant tenté de lancer leur entreprise et affronté la difficulté de l’exercice, souvent sans succès. 

Un regroupement parfois nécessaire

Reste que le chef d’entreprise soumis à ce stress doit trouver des zones pour évacuer celui-ci. L’incapacité de la famille ou encore avec des amis à comprendre a entraîné que de nombreux chefs d’entreprise se regroupent dans des clubs ou se rencontrent régulièrement. S’ils y vont en partie parfois pour développer leur business ou partager des bonnes pratiques, ils sont nombreux à y trouver un espace de détente

La « compréhension » n’est pas la seule raison qui pousse les chefs à se regrouper, il faut également considérer le prisme par lequel une situation est vue. Si les salariés la perçoivent d’une manière, les patrons la perçoivent dans le sens inverse avec enjeux et contraintes qui sont différents, ce qui rend le dialogue souvent impossible autrement qu’avec ses pairs. 

Pour prendre un exemple, un salarié qui ne reçoit pas ses tickets restaurants en temps et en heure pourra s’en plaindre légitimement car il s’agit d’un devoir pour le chef d’entreprise. Cependant, à regarder de l’autre côté du miroir, on peut s’apercevoir que la situation peut être bien plus complexe à gérer avec un dirigeant qui pourra s’être déjà coupé son salaire depuis longtemps, qui doit trouver comment payer des charges et s’assurer de la continuité de l’activité. Une réalité qui ne supporte aucune comparaison selon que l’on regarde d’un côté ou de l’autre. 

Évitez la jalousie !

Il faut le dire clairement : la jalousie existe. Si vous ne souhaitez pas en être victime, mieux vaut commencer par rectifier votre comportement afin de ne pas la susciter. Si certains se font un malin plaisir de montrer leur réussite afin d’inciter à les suivre, elle suscite en général l’effet inverse de celui escompté que ce soit sur les collaborateurs ou globalement sur toutes les parties prenantes. 

« La jalousie est le miroir de la laideur ».

Tahar Ben Jelloun

Les conséquences de la jalousie

Au niveau des collaborateurs, la jalousie peut rapidement être source de démotivation. Si vous montrez ostensiblement que vous gagnez beaucoup d’argent par exemple, ils peuvent rapidement considérer que vous les exploitez et que finalement vous ne le méritez pas. Venir avec la voiture dernier cri n’est donc pas forcément un facteur qui va encourager votre salarié à faire comme vous pour lui aussi réussir mais, à l’inverse, qui peut bien rapidement le démotiver à poursuivre ses efforts pour vous enrichir davantage et que vous ne disiez chaque jour oh combien vous avez travaillé pour en arriver là. Ils peuvent également penser que vous ne le méritez pas forcément si vous n’êtes notamment pas très présent dans votre entreprise et que finalement la redistribution des richesses n’est pas la norme chez vous. 

Au niveau des clients, si vous pouvez vous dire qu’il s’agit d’un signe que votre entreprise fonctionne bien, ils peuvent également avoir l’impression que vous en profitez pour les arnaquer et que finalement ils paient leur prestation un peu trop chère ou, pour vos fournisseurs, que vous n’êtes pas si mal loti et que vous n’en avez pas besoin. Vous l’aurez compris, la jalousie peut vite vous faire perdre des clients ou encore rendre vos négociations fournisseurs plus difficiles donc autant éviter les comportements qui peuvent la susciter.

Évitez les signes trop ostensibles de richesse

Vous pouvez avoir réussi et rien ne vous empêche de vous permettre de belles choses et c’est tant mieux pour vous. Mais si vous ne souhaitez pas attirer la jalousie, mieux vaut commencer par éviter les signes qui montrent trop votre richesse. Arriver avec la dernière voiture ou encore avec votre rolex bling bling n’est peut-être pas ce qui donnera envie de travailler à vos collaborateurs.

Privilégiez les belles choses qui ne servent pas qu’à montrer que vous avez réussi. Cela peut paraître évident mais la plupart des gens qui ont réussi ne le montrent pas. Plus vous avez tendance à le montrer de façon ostentatoire, plus cela montre en général un manque d’éducation et le fait que vous ne vous valorisez que par l’argent. Vous avez bien d’autres qualités alors autant ne pas vous baser là-dessus pour combler un manque de confiance en vous ? Certains traversent peut-être également des difficultés notamment financières et trop montrer votre richesse pourrait tout simplement les accabler un peu plus sur leur manque de réussite. 

Restez le plus humble possible

En dehors de la richesse matérielle, on peut vous envier bon nombre de choses alors autant être prudent et prêter attention à en montrer le moins possible. Vous pouvez bien sûr en parler avec des gens bien intentionnés mais vous ne pouvez pas agir ainsi avec tout le monde. Certains pensent que lorsque vous avez quelque chose vous les privez de leur côté alors qu’il n’en est rien. Ils chercheront à détruire votre bonheur et vous devez donc être le plus humble possible. L’expression « pour vivre bien, vivons cachés » n’a pas la vie rude pour rien. 

Rien ne vous empêche de partager vos propres difficultés (même s’il ne faut pas tout raconter non plus) afin de montrer que tout n’est pas rose de votre côté également, sans toutefois en rajouter trop, car certains peuvent les trouver secondaires par rapport aux leurs. Cacher vos imperfections peut rendre quelques-uns jaloux car ils peuvent vous imaginer comme vous n’êtes pas donc autant ne pas alimenter leur imaginaire et montrer que vous aussi vous vous confrontez à des défis et rencontrez des difficultés.

Le comportement contre les « haters »

« Haters », anglicisme, désigne les personnes qui, en raison d’un conflit d’opinions ou parce qu’ils détestent quelqu’un ou quelque chose, passent leur temps à dénigrer en commentant des articles sur les réseaux sociaux entre autres.

Parfois rien n’y fait : bien que vous essayiez par votre comportement de ne pas attirer la jalousie ou de montrer ce que vous avez, quelques personnes vous envient et vous n’y pourrez rien. Pour éviter qu’ils continuent leurs paroles négatives ou encore vous mettent une une réputation auprès des autres, vous pouvez commencer par ignorer les « haters » notamment s’ils vous critiquent ostensiblement. Ils attendent que vous que vous répondiez et si vous n’en faites rien, ils risquent vite de se lasser de ce petit jeu surtout si vous gardez votre calme. Ils cherchent en général à vous toucher et il existe une forme de sadisme chez certaines personnes alors autant ne pas leur indiquer ce à quoi vous êtes sensible.

De la même manière, vous justifier n’a aucun intérêt et vous y accordez une importance qui ne le mérite pas et il vaut mieux utiliser l’humour si vous souhaitez vraiment répondre et notamment l’ironie. Evitez au maximum possible la confrontation car vous leur donnez de l’importance et vous vous rabaissez à son niveau donc autant éviter de réagir. Dans tous les cas, restez humble car vous pourriez rapidement devenir aux yeux de tous quelqu’un de prétentieux. 

Ces mauvais comportements d’entreprise qui font le bad buzz

Régulièrement, certaines entreprises font l’objet de bad buzz sur la toile. Parfois, la toile s’enflamme. Pourtant, dans de nombreux cas, il faut l’avouer que ce sont les comportements des entreprises qui sont  limites. Elles font de temps en temps l’objet de sanctions judiciaires mais également de boycott. Zoom sur ces mauvais comportements d’entreprise qui font le bad buzz réguliers.

Le gaspillage en règle générale

Le gaspillage alimentaire avec des produits jetés qui ne sont pas encore périmés est loin d’un comportement responsable. Il faut dire qu’ils  représentent 10 millions de tonnes de produits par an soit 3 % de l’ensemble des émissions nationales. Ces « déchets », qui pourraient pourtant être utiles entraînent des coûts de gestion, ont fait l’objet notamment de la loi anti-gaspillage pour une économie circulaire. Celle-ci impose aux grossistes par exemple des obligations de non-destruction des invendus et de don alimentaire avec une amende pouvant atteindre jusqu’à 0,1 % du chiffre d’affaires du dernier exercice clos. Mais si l’alimentaire a fait l’objet de scandale, le domaine de l’habillement a également connu ces bad buzz. En effet, certaines enseignes qui n’hésitaient pas à détruire leurs produits plutôt que de les donner…

Les communications racistes, sexistes ou homophobes

Il est clair que les enseignes ont un véritable problème avec leur contrôle en termes de communication. Certaines se sont même fait une spécialité des publicités racistes, sexistes voire homophobes. Il n’est pourtant pas compliqué de regarder une publicité et de vérifier si les slogans sur des tee-shirts ne sont pas racistes ou d’éviter d’accoler des images sexistes. Créer une cellule de vérification quand on dépense des millions pour communiquer afin de vérifier les campagnes et mettre une charte de conduite devraient être une base pour l’ensemble des grandes entreprises. Pourtant certaines font encore l’objet de bad buzz. Les boycotts sont réguliers en la matière… Les consommateurs se demandent si ces publicités racistes ne sont pas là pour véhiculer des idées racistes et imprégner leur inconscient afin qu’ils fassent des amalgames à mauvais escient.

Une production plus que douteuse

Si on en n’entend plus parler ces derniers mois, les conditions de production restent un élément à vérifier si vous êtes entrepreneur. Que l’on parle d’exploitation d’enfants ou encore de fortes nuisances pour la santé de ceux qui produisent, vérifier que les conditions ne sont pas plus que douteuses devraient être un réflexe notamment si vous travaillez à l’étranger. Le secteur de l’habillement utilise souvent ces mauvaises pratiques. Une pratique d’autant plus scandaleuse que les marges se révèlent souvent impressionnantes entre le prix de ventes et le prix de production. La pénurie des masques a mis en exergue que le profit de quelques-uns pouvaient mettre en difficulté un pays entier. En effet, les entreprises de fabrication de masques ont été délocalisées à l’autre bout du monde. Les consommateurs vont être attentifs désormais à toutes délocalisations.

La maltraitance animale

On ne compte plus le nombre de scandales liées à la maltraitance animale. Certains ne mangent plus de viande tellement la manière de traiter les animaux est devenue scandaleuse dans certains cas. Les laboratoires et l’alimentaire sont devenues les figures de proue de ces pratiques. L214 éthique & animaux se donne la mission de contrôle sur « les conditions de vie, de transport et d’abattage des animaux ». Notamment par le biais d’enquêtes filmées et sourcées. L’association propose aussi des solutions à mettre en œuvre aux niveaux politique et individuel pour éviter la maltraitance animale par les entreprises.

Les problèmes liés à l’écologie

A la une des médias lors des marées noires, il y a quelques années. Si beaucoup d’entreprises se sont rachetées une conduite, les nuisances à la planète devraient être observées plus attentivement. La pollution et le réchauffement climatique, dont chacun a pu s’apercevoir qu’ils n’étaient pas inéluctables, devraient être profondément scrutés. Les entreprises vont subir des pressions énormes pour changer leur comportement. En l’espace de  deux mois, la diminution du taux de pollution permet d’envisager  de protéger la planète bleu de manière durable, lors du confinement. Autant le faire donc dès maintenant.

Les obligations du franchisé

Si le franchiseur possède bon nombre d’obligations vis-à-vis du franchisé, le franchisé, même s’il est indépendant, est soumis à des obligations obligations contractuelles. Mais quelles sont les obligations du franchisé ou ses restrictions qui font penser qu’il ne le serait pas ?

Le franchisé ne peut se contenter de penser que la franchise est une bonne aubaine. Il doit avant de se lancer dans la franchise être conscient des avantages et inconvénients mais surtout de ses responsabilités.

Selon l’observatoire de la franchise, en 2023, « on dénombre 2 035 franchiseurs : autant d’entrepreneurs qui ont pu bénéficier de la notoriété de leur enseigne, du savoir-faire transféré par le franchiseur ainsi que des services apportés tout au long du contrat de franchise – formation, accompagnement, assistance, communication – pour mener à bien leur activité et développer leur chiffre d’affaires. »

Les derniers chiffres publiés par la Fédération Française de la Franchise, confirment les performances « solides et pérennes » de cette forme de commerce, à la veille du salon Franchise Expo Paris (du 16 au 18 mars 2024).

En 2023, le nombre de points de vente franchisés a progressé de 9 %. Celle-ci recense 92 132 points de vente franchisés contre 84 497 en 2022 (un chiffre déjà en croissance de +6,8 % par rapport à 2021).

Trouver son emplacement avec le franchiseur.

Qu’on parle de zone géographique délimitée ou de contrainte en termes de locaux, le franchisé n’est pas libre d’évoluer partout ou librement de manière générale. Il doit s’installer dans un périmètre donné ou obtenir d’abord l’accord du franchiseur pour l’emplacement du point de vente. Celui-ci correspond souvent à la surface déterminée par le franchiseur qui peut être maximum ou minimum suivant les concepts.

Créer sa société et s’occuper des démarches administratives.

En général et c’est assez logique, le franchisé assume les démarches administratives initiales pour obtenir les différents agréments afin d’ouvrir son enseigne. Il ne se contente pas de simplement arriver et d’avoir juste signé son contrat de franchise pour débuter . Il doit bien accomplir toutes les formalités indispensables au départ d’une activité.

Suivre la stratégie et les process du franchiseur.

Il s’agit ici du point clé qui freine beaucoup de franchisés. Il lui faudra en effet bien mettre en application le savoir-faire du franchiseur. S’il possède une marge de manœuvre, celle-ci est souvent relative . En effet, il devra appliquer scrupuleusement les méthodes qui ont fait leurs preuves. Il ne pourra pas ainsi faire sa propre communication ou décider de changer de méthodes sans en avertir son franchiseur. De la même manière, pour toute nouvelle offre, il devra vérifier qu’elle se réalise bien en conformité avec son contrat ou qu’il a la liberté de la lancer. Sa liberté est donc limitée à ce niveau. Il est loin de pouvoir faire tout ce qu’il veut. Le franchisé se doit d’être dans la même ligne de conduite et de respecter les normes du concept et les standards de qualité exigés par le franchiseur.

Aller aux formations ainsi que son personnel.

Le franchisé doit appliquer le savoir-faire du franchiseur et suivre ses évolutions. Il est ainsi dans l’obligation de participer aux formations qui lui permettent de les appliquer ainsi que ses salariés qui doivent également respecter les normes du franchiseur. Il ne peut ainsi pas refuser d’acquérir de nouvelles méthodes mises en place par le franchiseur qui lui souhaite de toute évidence garder son concept entier. Même si les méthodes actuelles fonctionnent parfaitement, il devra donc se former pour suivre les évolutions.

Le paiement des royalties et droits d’entrée.

Cela peut paraître évident mais le franchisé doit s’acquitter du droit d’entrée et des royalties. Une partie de son chiffre d’affaires est donc grevée par le fonctionnement de la Franchise et il y a forcément une marge. Sauf dans le cas où la Franchise souhaite rapidement se développer en ne faisant pas de marge afin de développer sa notoriété à l’échelle du territoire, elle gagne généralement de l’argent sur chaque franchise et donc rogne la marge du franchisé. A noter cependant que les gains faits par les centrales d’achats peuvent compenser celle-ci et que, tout seul, le franchisé ne pourrait peut-être pas obtenir des prix aussi concurrentiels.

La nécessité de s’approvisionner auprès du franchiseur.

C’est peut-être une des obligations qui se révèle être parfois source de conflit entre l’un et l’autre. Il arrive que le franchisé trouve qu’un fournisseur auquel il doit faire appel n’est pas performant et qu’il préfèrerait faire appel à un autre qui par exemple est plus cher mais fournit des produits de meilleure qualité. Le contrat de franchise impose souvent de faire appel aux fournisseurs du franchiseur afin notamment de garantir que le service ou produit ne diffère d’un magasin ou d’une zone géographique à une autre. On imagine mal ainsi une enseigne de restauration sous franchise fournir des produits totalement différents d’une région à une autre, même si tout est possible !

Attention aux dérives ! Réduire les coûts sans supprimer les investissements

Réduire les coûts d’une entreprise est une bonne idée pour dépenser moins… à condition de ne pas couper les dépenses indispensables pour le développement de l’entreprise. Un vrai travail d’équilibriste ! S’il est une leçon à tirer de la pandémie, c’est que réduire les coûts est certes une bonne stratégie mais elle ne doit jamais nous faire oublier de mettre l’humain au centre de nos préoccupations. Se cantonner à ne regarder que le chiffre d’affaires est une attitude qui ne peut que conduire une entreprise à une impasse car la première richesse d’une entreprise ce sont bien les femmes et les hommes qui la composent et qui lui permettent d’obtenir la croissance.

Une entreprise ne peut pas seulement vivre au jour le jour sans penser à l’avenir et donc investir pour que son entreprise reste pérenne. Elle doit donc mettre en place certes uns stratégie du court terme mais aussi du moyen terme et du long terme. Elle doit donc faire une étude approfondie de l’entreprise, de ses concurrents et des évolutions.

En période de crise économique, où les contrats se font plus rares, le premier réflexe de l’entrepreneur est de chercher à réduire les dépenses de son entreprise. Idée judicieuse semble-t-il… Pour économiser, il suffirait de moins dépenser. Oui mais voilà, ce qui fonctionne très bien avec notre porte-monnaie de particulier connaît de nombreuses subtilités quand il s’agit des comptes d’une entreprise.

Bien identifier les coûts à optimiser

L’entrepreneur qui souhaite économiser doit, avant de se lancer dans une politique de réduction des coûts tout azimut, commencer par analyser ses différents postes de dépenses. L’objectif ? Définir les frais qui peuvent être réduits sans nuire, ni à la qualité du produit ou du service, ni au bien-être des collaborateurs. En bref : optimiser l’utilisation des imprimantes et limiter la consommation de papier ou changer pour un prestataire de fournitures de bureau moins onéreux, oui, opter pour des matériaux de production meilleur marché mais de qualité moindre ou réduire ses budgets communication, non. L’entrepreneur qui s’essaie à couper les dépenses sur des postes cruciaux pour l’entreprise goûte vite les conséquences néfastes de son choix en constatant le mécontentement des utilisateurs.

Externaliser pour réduire les coûts

Confier des tâches récurrentes et chronophages à une entreprise extérieure permet de réduire vos frais de gestion, et vos charges liées au personnel. Un prestataire dont l’enjeu est de vous garder pour client s’adapte à vos besoins mais aussi met tout en œuvre pour respecter votre timing vous évitant des stress inutiles. Il devient un partenaire privilégié et vous permet de réduire par exemple dans le cas d’une jeune entreprise la taille de vos locaux car vous avez besoin de moins de postes de travail.

Réduire ses coûts sans supprimer les investissements

Malheureusement, l’idéal d’une entreprise qui ferait zéro dépense est loin d’être réalisable. Et pour cause : sans dépenses, impossible d’investir dans son développement. Réduire ses coûts est donc une politique à manier avec prudence dans son entreprise. La réduction des dépenses passe ainsi parfois par des achats ou des investissements ! Se doter d’une machine plus évoluée ou investir dans la R&D peut dans un premier temps coûter à l’entreprise mais, à la longue, lui permettre d’économiser beaucoup. La réduction des coûts, quand elle est bien menée, passe avant tout par une négociation et une comparaison systématique des prix. L’ère des cost-killers aux méthodes de rouleaux compresseurs est révolue ! L’enjeu de l’optimisation des coûts passe désormais par la meilleure adéquation entre le prix et le niveau de qualité attendu afin de mieux faire face à la crise sans freiner le développement des entreprises !

L’entreprise familiale : avantages et inconvénients

Aujourd’hui dans cette période exceptionnelle, on se rend compte que les entreprises familiales ont été particulièrement impactées parce qu’elles touchent tous les membres de la famille qui sont liés à l’entreprise familiale et rendent donc la situation plus complexe lorsque les membres d’une même famille travaillent dans des sociétés différentes. Cependant, elles les soudent davantage  pour faire face à l’adversité qui était loin d’être prévisible.

Le concept d’une entreprise familiale peut s’avérer très attractif. Travailler avec ses proches représente une idée business bien différente de celle qu’on peut avoir habituellement. Si en France, la pratique est relativement fréquente, reste à savoir quels sont ses avantages et inconvénients. Les détails.

Selon l’enquête de Bpifrance le lab auprès de 2 233 chefs d’entreprises familiales en septembre 2023, 70 % sont à la tête de l’entreprise familiale depuis plus de 10 ans, dont 39 % plus de 20 ans et 17 % moins de 5 ans, bien plus que dans les entreprises non familiales (respectivement 49 % plus de 10 ans dont 19 % plus de 20 ans et 32 % moins de 5 ans). La dure a donc un impact considérable sur la vie de l’entreprise.

14 % des entreprises familiales sont dirigées par des femmes, contre 8 % des entreprises non familiales. Sur l’ensemble des dirigeants d’entreprise, près d’une dirigeante sur trois est successeur familial, contre un dirigeant sur 10.

Une vision sur le long terme partagée

Si vous vous lancez dans un projet collectif, de nature familiale, cela signifie, bien souvent, que vous possédez les mêmes envies. Vos ambitions ainsi que vos visions sur le long terme pour l’entreprise sont similaires. Si cette affirmation n’est pas toujours vraie, vous partagez, au moins, un élément en commun : l’engagement. Il reflète l’image et la réputation de votre famille, si bien que ses membres auront tendance à davantage s’engager et s’impliquer.

Pouvoir se faire confiance

Vos associés sont issus de votre propre famille. Vous pouvez donc, en principe, leur faire confiance, ce qui reste plus difficile lorsqu’il ne s’agit pas de ses proches. En plus de pouvoir vous confier à eux, vous aurez le sentiment d’être rassuré et aurez moins de difficultés à déléguer certaines de vos tâches. Un avantage de taille quand on connaît les conflits d’intérêts entre associés d’une même entreprise !

Une bonne connaissance de ses membres

Au-delà de leur faire confiance, l’un des plus grands avantages d’entreprendre en famille reste la parfaite connaissance de chacun de ses membres. De fait, les risques de conflits auront tendance à diminuer puisque vous connaissez vos associés et savez ce qui leur plaît ou déplaît.
Vous pouvez ainsi anticiper, agir en conséquence ou choisir la bonne manière d’aborder un sujet délicat. De même, en situation de crise, bien connaître ses alliés permet de la résoudre plus facilement en s’entraidant. Faites de votre famille une véritable force pour votre entreprise.

Laisser les sentiments prendre le dessus

L’un des plus grands risques d’une entreprise familiale demeure la présence de sentiments dans la gestion. En dehors du fait que vous serez plus indulgent avec les membres de votre famille, vous gardez une tendance à nommer ces derniers à des postes importants, parfois sans qu’ils en possèdent les qualités nécessaires. Cette pratique peut nuire fortement au bon fonctionnement de l’entreprise. Ne laissez pas vos sentiments prendre le dessus ! Sachez faire la différence entre le pro et le perso ! Pour
éviter les situations délicates, définissez, clairement, les rôles de chacun avant de vous lancer dans l’aventure. De la sorte, vous réduirez, considérablement, les risques de tensions entre vous et les membres de votre famille, qui sont, pour rappel, également vos collaborateurs.

Le manque d’intérêt et d’ambition

Malgré le fait que vous travaillez avec votre famille, leurs intérêts ne sont pas toujours identiques aux vôtres. Le risque de ramener au bureau les malentendus et les conflits de la maison subsiste également. Encore une fois, imposez des limites et ce, avant de démarrer l’activité. Une autre problématique peut se faire ressentir au niveau de l’ambition et de la performance. Certains membres, un peu trop à l’aise de par le caractère familial de l’entreprise, risquent de se laisser aller et de nuire à la performance de celle-ci. Rappelez ainsi, régulièrement, les rôles et missions de chacun afin d’éviter tout malentendu !

Le risque de rivalité

Un risque demeure davantage présent dans les entreprises familiales : celui de la rivalité. Au bout d’un certain temps, les membres pourraient bien se faire la guerre, en particulier les enfants lorsqu’il s’agit de succession. Chacun veut le rôle du dirigeant. Bien entendu, cette situation ne se présente pas toujours et tout peut très bien se dérouler, avec une famille plus soudée que jamais ! Chaque famille renferme son lot de secrets et ses traits de caractère ! 

Passer du management traditionnel au management à la cool

Le management à la cool ! Souvent sollicité mais derrière son apparence se cache une responsabilisation et une implication de chaque acteur de l’entreprise. Il s’est en quelque sorte imposé avec les nouveaux moyens de communication qui ont généré pour certains projets et dans certains services une nouvelle manière de travailler.  Né aux États-Unis, le management dit « à la cool » s’inscrit donc dans les tendances de ces dernières années. Bien éloigné de celui du management traditionnel, cette méthode de management suscite de nombreuses interrogations. Retour sur deux façons de manager aux antipodes l’une de l’autre.

La crise sanitaire a contraint les entreprises a changé de leur organisation et leur manière de manager. On ne manage pas de la même façon un collaborateur en télétravail et un collaborateur en présentiel, qu’on le veuille ou non. Le télétravail, éloignant les collaborateurs de l’entreprise, génère de toute évidence un fonctionnement différent. De plus, les relations entre les collaborateurs se modifient puisqu’ils n’ont plus les mêmes occasions pour se rencontrer. Les enquêtes sont nombreuses sur les attentes des salariés en matière de management. L’humain est toujours au centre de la réussite d’une entreprise.

Le management traditionnel : efficace ? 

Il s’avère être, aujourd’hui encore, la méthode la plus utilisée dans les grandes entreprises. Il se caractérise par une structure hiérarchique claire et souvent pyramidale avec des décisions prises par des tops managers, des conditions de travail figées (horaires, temps de présence…), une séparation stricte de la vie professionnelle et de la vie privée, des locaux et une ambiance « professionnels » plutôt austère, des objectifs ne prenant que peu en compte l’humain ainsi qu’une rémunération classique sous forme de salaire et de primes. Dans le cadre du management traditionnel, la place de chacun reste souvent définie par les diplômes et expériences antérieures ainsi que des bons résultats obtenus. Ce type de management a fait ses preuves et continue à faire ses preuves. Il présente le réel intérêt d’être clair au niveau organisationnel et se trouve être une option intéressante pour ceux qui désirent évoluer dans un cadre défini. 

Un management qui possède des limites

Depuis sa mise en place, le monde a changé et la conception même du travail se transforme. De nombreuses grandes entreprises ont dû revoir leur manière de fonctionner pour s’adapter aux évolutions. La connectivité permanente liée à la téléphonie mobile et à l’informatisation, la réactivité demandée par un client toujours plus exigeant et la concurrence mondiale ont eu d’abord tendance à effacer les lignes de séparation entre vie privée et vie professionnelle qui se sont retrouvées confondues. Il n’est plus rare de voir des salariés faire des recherches personnelles pendant leur travail et de répondre à des demandes, de plus en plus, urgentes pendant leurs heures de repos.

De nouveaux types de conflits relatifs à cette séparation sont apparus et la justice a eu, dans de nombreux cas, à trancher. Ce fonctionnement (trop ?) rapide a entraîné une augmentation du stress lié à une forme de précipitation et d’urgence et de nombreux nouveaux problèmes. Les cycles de vie des produits se sont également accélérés remettant en cause les fonctionnements lents et hiérarchiques, les décisions devant être de plus en plus promptes. Par son côté « strict » le management traditionnel s’est avéré inadapté. Le manque de liberté décisionnelle, qui contraint les salariés à se cantonner aux tâches confiées et à ne pas se montrer force de proposition, a montré les limites du système dans un monde évoluant à vive allure. 

Un nouveau rôle du manager

Dans ce monde changeant, le manager possède un rôle clé et sa personnalité, au-delà de ses résultats, demeure essentielle. Trop souvent, ceux qui étaient désignés uniquement par leurs résultats ne détenaient pas les compétences pour diriger des équipes dans un monde qui fluctue et où tout évolue. Guider, motiver, stimuler, former, coacher, définir les objectifs et les priorités ou encore résoudre des conflits font partie des compétences que tout manager doit détenir. Si tel n’est pas le cas et qu’aucune formation n’est prévue, des tensions peuvent apparaître qui nuiront, bien évidemment, à la compétitivité de l’entreprise. D’un côté, on observe un manager trop autoritaire qui a passé plus de temps à contrôler et vérifier qu’à se consacrer à des tâches plus lucratives. De l’autre, des salariés ne voient pas en lui leur leader, remettent en cause sa légitimité et perdent l’enthousiasme nécessaire à la bonne marche de l’entreprise.

Des pratiques plus « cools » pour manager et attirer

Si le management à la cool apparaît, à bien des égards, comme un modèle rêvé par de nombreuses jeunes entreprises, et particulièrement par leurs salariés, il demeure source de questions. Ce management peut induire un effet bénéfique en termes de productivité lorsque celui-ci est bien appréhendé mais peut se révéler très néfaste dans le cas inverse. Dans le cadre d’une mise en place réussie, les salariés se sentant bien au sein de leur entreprise auront tendance à exprimer leur reconnaissance à travers une meilleure implication dans leur travail.

Mais si les entreprises font le choix de le mettre en place c’est avant tout parce qu’une entreprise dont la notoriété s’inscrit dans le bien-être des salariés facilite le processus de recrutement pour attirer les meilleurs talents et s’avère sans conteste un avantage compétitif indéniable. Si votre entreprise est considérée comme une entreprise modèle, cela peut, certes, vous donner une certaine fierté. Cependant, il ne faut pas oublier avant tout de déceler les points négatifs mais aussi de mettre en exergue ceux positifs et de corriger les problèmes rencontrés par les salariés afin que l’entreprise performe.

En témoignent les nombreux labels apparus ces dernières années comme le « Great Place to Work » (palmarès des entreprises où il fait bon vivre, ndlr). Bien que le management à la cool soit de plus en plus populaire, il faut garder en tête que trop libres, les salariés peuvent se sentir délaissés et se détourner de leurs objectifs. Attention donc à ne pas confondre management à la cool avec absence d’autorité. Autrement, la situation pourrait vite déraper… 

TOP 10 des entreprises web basées sur le modèle gratuit

Aujourd’hui, on voit jaillir de toutes parts des entreprises qui proposent le modèle gratuit comme pour profiter de l’aubaine de cette période exceptionnelle pour se créer une nouvelle clientèle et émerger. Dans la jungle d’internet il est difficile de se distinguer car certains ont pris la place dès le départ mais pourquoi ne pas essayer de tisser des liens qui deviendront pérennes.

Pour attirer la clientèle, c’est comme pour attirer les oiseaux, proposons lui des graines et elle reviendra pour voir s’il est possible d’en avoir encore !

Nombreuses sont les entreprises du web à utiliser le modèle freemium, publicitaire ou hybride pour se rémunérer. La rédaction en a sélectionné dix.

Google  

Incontournable lorsqu’on parle d’entreprises basées sur le modèle gratuit, le moteur de recherche et navigateur Google – désormais entité de la maison-mère Alphabet – se rémunère en majeure partie via la publicité en ligne. Précurseur en la matière, le géant du web lance dans les années 2000 Google Adwords, un système d’annonces web ciblées en fonction des mots-clés rentrés par les internautes sur internet. Enfin, Google peut compter sur les dividendes qu’il récupère via ses actions boursières et ses différentes sociétés spécialisées dans les nouvelles technologies.

WhatsApp

Fin 2009, quelques mois après son lancement par deux anciens ingénieurs de Yahoo!, l’application gratuite de chat a adopté le modèle freemium. Au bout d’un an d’utilisation, les consommateurs, s’ils le souhaitaient, pouvaient payer 0,89 dollars pour avoir accès à des fonctionnalités enrichies. Mais en janvier dernier, l’application, entre temps rachetée par Facebook en février 2014, a annoncé qu’elle rendait entièrement gratuit l’accès à l’ensemble de ses fonctionnalités, sans pour autant se rémunérer via la publicité. Elle facturera désormais aux entreprises l’intégration de leurs services au sein de l’application. Un utilisateur pourra par exemple réserver un billet de train via WhatsApp.

Skype  

Pionnier dans la communication téléphonique et vidéo par internet, le logiciel Skype a été lancé en Estonie par deux entrepreneurs suédois, Niklas Zennström et Janus Friis, en 2003. Freemium depuis ses débuts, l’offre de Skype est partagée entre un service gratuit, qui permet de communiquer via l’application PC, Mac ou smartphone et un service payant permettant d’appeler des téléphones fixes ou des mobiles non équipés de l’application et enfin organiser des visioconférences pour les entreprises. Depuis son rachat en 2012 par le géant Microsoft, Skype s’est aussi mis à la publicité ciblée via les informations échangées au cours des conversations de ses utilisateurs. Aujourd’hui, l’application, qui compte désormais 300 millions d’utilisateurs, utilise donc un business model dit « hybride ». 

LinkedIn  

Lancé en mai 2003 par Reid Hoffman, Allen Blue et trois autres entrepreneurs, LinkedIn est un réseau social professionnel qui compte près de 400 millions de membres à travers le monde. Une bonne partie de son service est gratuite, comme la création d’un profil ou encore l’ajout de contacts. Les fonctionnalités avancées permettant notamment d’envoyer des messages privés à des personnes ne figurant pas dans les contacts directs des utilisateurs, sont payantes. Aujourd’hui, les revenus de LinkedIn sont de 30 % par la publicité, 21 % par les abonnements premium et 49 % par les services de recrutement qui ont un accès l’ensemble du réseau afin d’optimiser leurs recherches de profils.

Prestashop

Créée en 2005 par cinq étudiants en informatique de l’école parisienne Epitech, Prestashop est une société française qui offre la possibilité de créer gratuitement des boutiques en ligne. Basé sur une interface open-source (c’est-à-dire que tous les développeurs peuvent proposer des améliorations), l’outil propose un ensemble de fonctionnalités accessibles librement. Prestashop se rémunère en vendant des modules complémentaires pour le développement de ses e-boutiques. La société propose également des formations payantes pour développer l’utilisation de son interface. Enfin, celle-ci a établi de nombreux partenariats commerciaux avec des agences spécialisées dans le design ou encore le référencement web.

Gameloft  

Les jeux gratuits sur smartphones et tablettes connaissent une croissance fulgurante depuis dix ans. Parmi les leaders freemium du secteur, on trouve la société française Gameloft, fondée en 1999 par Michel Guillemot. À côté d’un accès gratuit à l’ensemble des jeux de la plateforme, les utilisateurs ont la possibilité d’acheter des « items » leur permettant de progresser plus vite dans les jeux. 

Snapchat  

Leader mondial dans les applications de partage de photos et vidéos éphémères, Snapchat a été lancé en 2011 par Evan Spiegel et Bobby Murphy de l’université Stanford en Californie. Gratuite pour tous, l’application a mis du temps pour trouver un business model adéquat. Aujourd’hui, la société se rémunère via plusieurs sources de financement : la publicité en ligne, l’achat de « bonus » permettant de visualiser une seconde fois une photo reçue, l’achat de Geofilters « On-Demand », c’est-à-dire des filtres-photos créés par les utilisateurs en fonction de leur position géographique pour des événements personnels, et enfin la sponsorisation de certains Geofilters par des marques.

Leboncoin.fr  

Déclinaison française de Blocket.se, le lancement du site suédois de petites annonces, Leboncoin.fr a lieu en 2006 grâce à un partenariat entre Spir Communication (émanation du groupe de presse Ouest-France) et l’éditeur norvégien Schibsted. Il propose aux utilisateurs de poster gratuitement des annonces pour vendre toutes sortes de biens de consommation non alimentaires, le plus souvent d’occasion ou reconditionnés. Le site se rémunère grâce à un modèle hybride combinant la publicité, la possibilité pour un particulier de rendre plus visible une annonce, le paiement d’un accès spécifique pour les commerçants professionnels souhaitant vendre certains de leurs biens sur le site.

Deezer  

Le site français d’écoute de musique en ligne a été fondé en août 2007 par les entrepreneurs Daniel Marhely et Jonathan Benassaya. Il est un archétype du business model gratuit hybride mêlant freemium, partenariats commerciaux et merchandising. La plateforme propose au grand public un accès gratuit à sa librairie musicale mais la publicité coupe l’écoute et l’interface parsemée d’annonces. Les abonnés payants peuvent écouter leur musique sans pub audio ou visuelle et avec un son de meilleure qualité. Deezer se rémunère aussi via une interface de vente de produits dérivés autour du monde de la musique. La société possède aussi un partenariat commercial avec l’opérateur téléphonique Orange qui lui assure d’autres rentrées pécuniaires.

Facebook

Premier réseau social gratuit au monde avec ses 1,59 milliard d’inscrits, Facebook a été créé en 2004 par Mark Zuckerberg, alors étudiant à l’université de Harvard. Son business model se base essentiellement sur la publicité ciblée et le paiement par les entreprises d’un accès pour intégrer leurs services au réseau. Par exemple, un internaute peut commander un billet d’avion depuis son interface de chat. En 2015, la société a lancé un réseau social professionnel baptisé Facebook at work sous le modèle freemium. Enfin, le géant du web se rémunère via ses actions boursières, parmi les mieux cotées du monde.