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Transports : des améliorations nécessaires

Les entreprises franciliennes demeurent le principal contributeur au financement du fonctionnement des transports collectifs en IDF. En 2011, les taxes se sont multipliées malgré une conjoncture économique extrêmement difficile. Au total et au titre de la seule année 2011, elles ont vu leur fiscalité augmenter de plus 500 M€.

Pourtant, le temps de transport s’est allongé avec un temps moyen de 85 minutes (contre 60 en moyenne nationale). Celui-ci est désormais plus de deux fois supérieurs à celui de 1980 (38 minutes en 1980).
Pire, les conditions se sont fortement dégradées : accessibilité difficile, inconfort, saturation, irrégularité à répétition, insécurité…

Lors de son audition par la Commission d’enquête parlementaire relative au projet de rénovation du Réseau Express Régional d’Ile-de-France, le Medef d’Ile-de-France a rappelé que les transports étaient une priorité absolue.

Même si certaines mesures ont été actées (Renouvellement du matériel roulant sur le RER A, réaménagement des infrastructures et le remplacement des rames du RER B, accélération des schémas directeurs de remise à niveau des RER C et D, désaturation de la ligne 13 par le prolongement de la ligne 14.), le MEDEF IDF a insisté sur la nécessité d’transports, la fréquence, l’information des voyageurs et la sécurité du transport.
Surtout quand on sait que, le protocole d’accord Etat/Région du 26 janvier 2011 prévoit que la contribution des entreprises franciliennes au titre du Versement Transport va pratiquement doubler en passant d’environ 3000 M€ aujourd’hui à 5500 M€…

Bilan Oséo : 2011 a progressé, 2012 progressera

L’année dernière, Oséo a soutenu 84 000 entreprises soit une progression de 5 % par rapport à 2010. Avec près de 31 milliards d’euros de financements soit 7 % d’augmentation par rapport à 2010, l’entreprise a continué sa progression.

Ces investissements ont été répartis de la manière suivante :

  • 11,7 milliards d’euros de financements en partenariat avec les banques et les organismes de fonds propres
  • 9,1 milliards d’euros de prêts garantis
  • 8,2 milliards d’euros de créances financées sur le court terme.
  • 1,9 milliard d’euros de financements pour les projets innovants, dont le Fonds unique interministériel (FUI)

François Drouin, PDG d’Oséo, qui tenait sa conférence de presse annuelle ce 7 février 2012 a également fait part de ses engagements pour 2012.

Plusieurs axes ont été évoqués pour continuer cette progression :

  • Création d’Oséo Industrie : dotée d’un milliard d’euros de fonds propres
  • Les équipes de FSI Régions rejoindront les directions régionales d’Oséo
  • l’entreprise délivre depuis peu le rescrit pour assurer une juste éligibilité au CIR des dépenses de R&D qui demeure opposable à l’administration fiscale.

Comment se faire une place parmi les géants ?

La crise qui nous traverse oblige à une véritable mutation. Il faut que les nouvelles entreprises qui se lancent sur des marchés saturés modifient leur stratégie et optent pour le juste ton. Comment se faire une place parmi les géants ?

Aujourd’hui, face à la crise, les facteurs de succès changent et le consommateur évolue avec son environnement. S’en sortiront alors sur les marchés saturés ceux qui auront su en percevoir les signes : l’importance de la considération, les arguments de réassurance, le choix de nouveaux outils, de standards ou de repères.

De nouveaux enjeux à prendre en compte

L’exercice n’est pas facile tant l’année 2012 semble présenter une triangulaire complexe : d’un côté les actifs immatériels des marques et entreprises qui forgent leur valeur et leur capitalisation, de l’autre, un choix de fournisseurs refuges, et enfin le besoin vital pour développer une nouvelle clientèle. A cela s’ajoutent les enjeux majeurs d’image issus de mélanges complexes de communications remarquables (relations presse, RSE, e-réputation, évènementiel, campagnes cross média…) et de la nouvelle notion de « marque utile » qui a besoin d’idées neuves. Autant de nouveaux paramètres à prendre en compte et de défis à intégrer pour pouvoir se démarquer de sa concurrence, même sur un marché saturé.

Faire preuve d’une audace raisonnée

Pour les prestataires de services, telles que les agences de communication, la taille de l’entreprise peut être compensée par la capacité de certains à tirer leur épingle du jeu. Elle deviendra surtout un enjeu de croissance et restera corrélée au développement. L’essor dans un marché saturé ne pourra passer que par une audace raisonnée, une lecture claire des enjeux et la connivence des partenaires et clients.

Se différencier des géants

Dans un contexte de crise, les clients ont tendance à se raccrocher par peur aux géants du marché. La clé est alors de choisir de se démarquer des concurrents en développant des concepts nouveaux et particuliers, est de se placer comme l’alternative hyper spécialisée, réactive et moins chère face aux géants. Il faut montrer au marché que son entreprise est mieux à même de répondre aux nouveaux enjeux que ses concurrents historiques.

Lutter pour se faire une place sur les marchés

La cartographie des marchés actuels prend des allures de « champ de bataille » où les challengers doivent lutter pour se faire une place parmi les géants du marché ! De nouveaux profils d’entreprises émergent et les compteurs des différents secteurs se remettent à zéro. Une chance réelle pour les guerriers. Des guerriers vigilants qui savent que les géants sont les mieux armés. Mais des guerriers audacieux dans leur approche de leur secteur tout de même. à nous de jouer !

Article par Nils Audoin, fondateur de l’agence New York

Recruteurs : plongez dans les réseaux sociaux !

L’avènement des réseaux sociaux bouleverse les codes du recrutement pour la petite entreprise. Un mode de recrutement dont il faut maîtriser les codes…

22,6 millions d’utilisateurs français sur Facebook, 2,6 millions sur LinkedIn, 2,4 millions sur Twitter et 22 600 sur Google+. Ces chiffres parlent d’eux-mêmes et marquent surtout le nouvel engouement des français pour les médias sociaux. Après avoir bouleversé le rapport entre les marques et les individus, les médias sociaux « attaquent » le monde du recrutement.

Les réseaux sociaux pour recruter : oui, mais pourquoi ?

Loin des annonces publiées dans la presse, de manière unilatérale, ce passage par les réseaux sociaux a permis d’engager un vrai dialogue entre recrutés et recruteurs et ainsi, de réduire la distance entre des candidats nombreux et qualifiés et les entreprises. Selon la dernière étude RégionJobs, un recruteur sur quatre a déjà embauché un candidat contacté à partir d’un réseau social.

Les bénéfices du recrutement via les réseaux sociaux

Sans tomber dans une analyse économique détaillée, le recrutement via les réseaux sociaux offre des bénéfices tangibles. D’abord, en démultipliant l’effet viral de l’annonce, on peut ainsi toucher des candidats que l’on ne toucherait pas aisément par un média traditionnel. Un double avantage donc : tant sur la diversité des profils que sur le volume de profils. Ensuite, en utilisant les médias sociaux, l’entreprise peut réduire ses coûts de recrutement de manière significative. En effet, par l’usage privilégié des contacts directs, par la cooptation sociale et les relais des outils 2.0, une bonne partie des coûts d’annonce et de « chasse » peut être économisée.

Enfin, par ces usages, la performance de recrutement pourra être démultipliée (nombre de contacts qualifiés, choix accru des profils, impact sur la diversité…) ainsi qu’une réduction du temps de pourvoi des postes, qui pourra descendre de plusieurs mois à quelques jours. N’est-ce pas le rêve de toutes PME confrontées à des problématiques récurrentes de personnel ?

3 conseils afin de ne pas être noyé dans le grand bain

Voici les trois premiers principes à suivre pour ne pas se perdre dans les médias sociaux.

  1. Définissez vos objectifs. La meilleure stratégie a adopté avant de commencer à recruter via les médias sociaux est de penser au préalable à vos objectifs de recrutement ainsi qu’à vos indicateurs de mesure de résultats : Pourquoi et Comment ? En regard de ces objectifs, des indicateurs de mesure doivent être également pensés.
  2. Pensez à développer de manière pertinente votre présence numérique. En effet, selon le choix de cibles de recrutement, il est primordial de connaître où se trouvent ses cibles afin de savoir comment interagir avec eux (stratégie de communication, localisation…). Il est aussi important de retenir que l’élément de base de cette présence digitale est le site de l’entreprise, mettant en avant les possibles offres et carrières proposées.
  3. Impliquez les collaborateurs. Ce point plus général est tout aussi important que le précédent : il est essentiel d’impliquer la plupart des employés de l’entreprise. N’oubliez pas que ce sont eux les meilleurs vendeurs de l’entreprise.

En suscitant l’intérêt aux potentiels candidats, en partageant les offres avec leurs propres réseaux (sociaux et présentiels), ils participent à qualifier les candidats et ainsi conduire à une performance accrue de recrutement.

Et vous, êtes-vous prêt à plonger ?

Article par Jean-Noël Chaintreuil – Conseil Stratégies RH

Audit’moi comment économiser !

Réaliser un audit sur les frais divers de l’entreprise permet de récupérer jusqu’à 35 % de ces frais.

La perte du triple A a ranimé la volonté de rigueur du gouvernement. Mais pour économiser, il existe d’autres moyens que celui qui consiste à se serrer la ceinture. Pour réduire les frais de l’entreprise, il suffit souvent de dépenser plus intelligemment. Pour aider l’entreprise dans cet objectif, les sociétés d’audit mettent le doigt sur toutes les réductions de coûts possibles. Jusqu’à 35 % d’économies peuvent être réalisées ainsi.

Coûts sociaux, fiscaux, télécoms, automobiles, d’énergies, des assurances, des fournitures… Pour réaliser un audit, Les sociétés d’audit en réduction des coûts partent à la chasse aux euros dépensés pour rien par l’entreprise et qui plombent son résultat net. Ce sont surtout les coûts fiscaux et sociaux sur lesquels il va être possible de jouer. Les experts en réduction de coûts peuvent par exemple estimer les situations dans lesquelles l’imposition peut faire l’objet d’une contestation (une imposition sur trois peut aboutir à une diminution de la charge d’environ 25 %).

Créer sa boite en 2012 en apéro !

Chaque mois, Dynamique Mag réunit désormais trois entrepreneurs d’horizons différents autour d’un apéro pour débattre sur le thème dossier du mois : Créer sa boite en 2012 !

  • Richard Levy, co-fondateur de skill2invest et du Cercle des Jeunes Entrepreneurs
  • Isabelle Rabier, fondatrice de Dermance soins cosmétiques dédiés aux peaux matures
  • Nicolas Rohr, co-fondateur de Faguo, marque de CHAUSSURES RESPONSABLE

Economie en crise : une chance à saisir !

RL : Le climat de crise pousse d’une part les entreprises à réduire leurs coûts et à innover dans des secteurs traditionnellement peu liés à l’innovation. Ces deux facteurs ouvrent de grandes possibilités. D’autre part, je pense créer une entreprise en période de crise, le salariat n’est plus autant sécurisant qu’avant. Beaucoup de jeunes diplômés se sont retrouvés au chômage, ce qui peut finir par éveiller l’envie d’entreprendre.

IR : J’ai toujours pensé que la crise était une opportunité pour les créateurs d’entreprise. On conçoit souvent l’entrepreneuriat comme une prise de risque. Et je pense que la crise réduit justement cette prise de risque. à titre d’exemple, quand je suis sortie d’HEC en 2009, le marché du travail était tellement peu actif qu’entreprendre représentait presque la seule opportunité pour moi !

NR : J’ai moi aussi créé mon entreprise en 2009. à cette époque, on parlait beaucoup de la crise et tout le monde disait : « Attention ! Vous n’arriverez pas à vous faire une place sur le marché, il est saturé ! ». En France on baigne dans un univers désenchanté où l’on a peur pour son emploi.

RL : J’ai remarqué que c’est très franco français cette peur de l’échec ! Dans les autres pays, le climat entrepreneurial est plus libéré.

NR : Tout à fait, et je pense que le contexte économique dans lequel on vit actuellement crée de vraies opportunités : beaucoup sont découragés avant même de se lancer et cela laisse la place à ceux qui ont une forte motivation d’entreprendre.

IR : En effet, la crise risque de détruire les entreprises les plus fragiles au profit des plus performantes.

RL : La crise pousse les entrepreneurs à être plus imaginatifs. En termes de financement, ils sont obligés d’être plus malins pour trouver de nouveaux types de business models et de jouer sur les services associés. Se lancer dans l’industrie risque d’être compliqué en ce moment, quoi qu’en fédérant les bons partenaires tout reste possible !

IR : Grâce à la crise, de nombreux séniors aux profils très expérimentés se retrouvent sur le marché de l’emploi. C’est un vivier de compétences inespéré ! C’est comme cela que j’ai trouvé mon responsable de réseau, un directeur commercial expérimenté, au chômage. La crise peut vraiment générer de belles opportunités !

RL : Pour tirer son épingle du jeu en ces temps difficiles, il faut être constamment capable de s’adapter, de se reconvertir. Prenons l’exemple de Stéphanie Pelaprat, la fondatrice de Restopolitan. Alors qu’elle allait mettre la clé sous la porte, elle a décidé de tout changer dans sa boite. En 24h elle a totalement repositionné sa société qui marche désormais très bien !

IR : Savoir s’adapter doit être le premier réflexe de l’entrepreneur. Se remettre en question, ne pas hésiter à changer de business model, être malin et s’adapter, voilà la clé du succès !

Entreprendre en étant étudiant

RL : Lever des fonds en temps de crise est plus difficile. Mais une solution de financement facile d’accès reste le prêt étudiant. J’ai créé mon entreprise alors que j’étais en dernière année ; mon banquier a bien compris comment j’allais utiliser cet emprunt…

NR : Avec les exemples de réussites comme celle de Marc Zuckerberg, qui n’a pas fait 40 ans de carrière avant de créer Facebook, on voit que l’entrepreneuriat n’est plus réservé à une élite. J’ai moi aussi créé mon entreprise pendant mes études. Pour trouver les fonds nécessaires pour démarrer, 50 000 €, avec mon associé nous avons demandé à 13 copains d’investir.

IR : C’est vrai aussi que lorsqu’on est jeune, on bénéficie d’un vrai capital sympathie qui aide parfois bien ! Il ne faut pas hésiter à solliciter l’aide des hommes et des femmes d’expérience dans son environnement business.

Penser son business à l’international

NR : En Chine, j’ai été frappé de voir que tout le monde entreprenait avec n’importe quel moyen autant financier qu’intellectuel. Il y avait une vraie effervescence entrepreneuriale ! J’ai participé l’an dernier au G20 des entrepreneurs et beaucoup de représentants, comme les coréens, les chinois ou les brésiliens par exemple, ne parlaient absolument pas de contexte de crise.

IR : Je pense que le regain du « Made in France » aujourd’hui dans le monde représente une vraie opportunité pour les entrepreneurs de vendre à l’étranger. Mais attention,  s’exporter n’est pas si simple que cela et il faut que cela s’intègre à une vraie stratégie bien réfléchie, avec un solide plan de financement.

NR : J’ai eu un prof qui disait toujours qu’il fallait être le meilleur en France avant d’essayer de s’attaquer à l’étranger. Je n’ai jamais été d’accord avec cette idée mais en un sens il n’avait pas tort. Car en voulant s’imposer sur 10 marchés différents en même temps, on risque de diviser sa force d’autant. Il vaut mieux alors être très solide au départ !

Surfer sur les secteurs porteurs

NR : L’économie est peut-être en crise, mais il y a certains secteurs qui se portent très bien ! Je pense notamment à tout ce qui est « on line » et aux services à la personne. Tout ce qui touche à la proximité fonctionne aussi très bien car on revient à une dynamique forte de l’économie de proximité après l’ère du tout global.

IR : Je partage complètement ton point de vue. Je pense également à la distribution, à la santé et aux services pour les séniors. La population des séniors représente des millions de personnes et elle ne cesse de s’accroître.

RL : On peut également citer le marché de la dématérialisation des échanges qui a particulièrement le vent en poupe ces derniers temps. Mais je pense aussi que parallèlement à cela, nous vivons un retour du concret dans le business. Tout ce qui est loisir fonctionne très bien par exemple. Et puis il y a bien sûr le développement durable, un marché crucial à développer si on veut pouvoir vivre encore un peu de temps sur la Terre.

IR : D’ailleurs il est conseillé d’intégrer l’axe « développement durable » dans son entreprise, car on sera souvent privilégié pour obtenir des subventions ou pour gagner des appels d’offres.

Des mesures d’urgence pour sauver l’emploi

Lors du Sommet Social du 18 janvier, la CGPME a proposé au Président de la République 10 mesures d’urgence visant à sauver l’emploi. Jean-François Roubaud, président de la CGPME, nous commente ces mesures.

Pourquoi avoir présenté des mesures d’urgence pour l’emploi ?

Il y a quelques mois, le gouvernement annonçait que le taux de croissance prévu pour 2012 devait être revu à la baisse. Il est estimé aujourd’hui que la croissance en 2012 sera d’environ 1 %, mais je pense personnellement qu’on peut s’attendre à un chiffre bien inférieur. En effet, si elle atteint les 0,5 % cette année ce sera déjà extraordinaire !

Pensez-vous que le chômage risque donc d’augmenter en 2012 ?

Oui, il est avéré qu’il faut un taux de croissance de 1,5 % minimum pour maintenir l’emploi. En dessous de ce seuil, l’emploi baisse automatiquement. Avec un taux de croissance qui atteindra très difficilement les 1 % en 2012, il est urgent de prendre des mesures d’urgence pour sauver l’emploi. Car le chômage n’est pas qu’un problème économique.

Sur quels aspects portent vos propositions ?

Nous avons imaginé des mesures qui ne sont pas des révolutions culturelles mais qui permettraient tout de même d’améliorer quelques peu la situation de milliers de français. Nous voulons surtout essayer de limiter la casse, éviter les licenciements. Dans ce cadre là, nous avons fait des propositions sur trois plans : pour tenter de pourvoir les postes qui restent vacants, pour favoriser le maintien des salariés dans l’emploi, pour accompagner l’accès à l’emploi et enfin pour inciter à la création d’emploi.

Quelles sont les préconisations de la CGPME pour maintenir l’emploi ?

Aujourd’hui les chefs d’entreprise sont inquiets pour leurs carnets de commande à moyen et long terme. De ce fait, même si aujourd’hui leur activité fonctionne bien, ils émettent quelques réticences à transformer des contrats CDD en CDI. C’est donc sur les modalités d’application du contrat à durée déterminée qu’il faut intégrer plus de souplesse. Aujourd’hui les CDD ne sont reconductibles qu’une seule fois, ce qui limite les choses. Nous préconisons de pouvoir cette année renouveler les CDD conclus pour une courte période.

Nous pensons qu’il serait efficace également de porter temporairement la durée maximale des CDD de 18 à 30 mois. Autre mesure exceptionnelle : faciliter le recours au chômage partiel dans les PME. Nous souhaitons que le mécanisme de sa mise en place soit simplifié, notamment en limitant le contrôle de l’administration à la seule validité du motif invoqué par l’employeur. La CGPME propose également que l’état paye directement au salarié l’allocation spécifique de chômage partiel, libérant ainsi l’entreprise de l’obligation d’avancer cette somme.

Concernant l’assouplissement des CDD, n’est-ce pas une mesure juste temporaire ?

Certes, mais c’est une mesure qui permettrait certainement de sauver des milliers d’emplois dans les mois à venir. Comme je l’ai dit, nos préconisations ne sont pas révolutionnaires ! Sachant que le taux de croissance en 2012 ne dépassera pas les 1 %, il est sûr qu’on va perdre des emplois. Alors que peut-on faire pour retarder l’échéance et pour diminuer l’impact ? Bien sûr les emplois créés en CDD ne seront pas pérennes. Mais moi je ne sais pas créer d’emplois pérennes avec une croissance d’environ 0,5 % !

Et pour améliorer la création d’emploi, quelles sont vos idées ?

Tout d’abord le gel exceptionnel des obligations liées au franchissement du « plafond de verre » des 50 salariés. Savez-vous que, selon l’Insee, il y a 2,4 fois plus d’entreprises de 49 salariés que de 50 ? Essayons en 2012 de lisser ce seuil et voyons si le ratio évolue, si le nombre d’entreprise de plus de 50 salariés a augmenté. La CGPME a proposé également que soit établie une exonération de charges pour tout nouvel emploi créé dans les entreprises de moins de 11 salariés. Cette mesure, instaurée une première fois en 2008, avait donnée d’excellents résultats. Nous proposons que, cette année, cette mesure soit applicable pour toute embauche d’un jeune de moins de 30 ans ou d’un sénior de plus de 50 ans.

Vous parliez également des postes non pourvus ?

Oui, nous menons campagne avec la CGPME pour que les 250 000 à 500 000 postes vacants depuis plus d’un an soient comblés par quelques uns des 2 millions de chômeurs actuels. Un numéro vert pour améliorer cette situation vient d’ailleurs d’être mis en place par la CGPME. Nous proposons aujourd’hui aux OPCA ayant des offres d’emplois non pourvues de pouvoir prescrire une Préparation Opérationnelle à l’Emploi au sein de Pôle Emploi avant que les salariés intègrent l’entreprise.

Enfin vos préconisations pour accompagner l’accès à l’emploi ?

Nous voulons déjà inciter les entreprises à embaucher ce que nous appelons les « primo accédants à l’emploi », ces jeunes diplômés qui ont du mal à décrocher leur premier poste. La CGPME demande que le quota d’obligation d’embauche d’alternants dans les entreprises de plus de 250 salariés soit élargi aux personnes en recherche d’un premier emploi. Nos propositions pour l’accompagnement de l’emploi touchent également à la mobilité professionnelle, qui pose souvent un vrai problème aux salariés. Nous souhaitons que le gouvernement instaure un prêt à taux zéro pour le crédit relais nécessaire entre l’achat et la vente de leurs biens immobiliers.

Quelle est votre vision de l’année 2012 pour les PME ?

Même si la croissance n’est pas bonne, je suis plutôt plus optimiste aujourd’hui que je ne l’étais en septembre. Les chefs d’entreprises, angoissés par les évènements à la Bourse, craignaient beaucoup pour leur carnet de commande. Aujourd’hui le moral est revenu car la situation est moins pire que ce que l’on pouvait présager. Au niveau du financement, les choses s’améliorent aussi. Les banques ont fait des gros efforts, même si elles restent frileuses lorsqu’il s’agit du financement de la très petite entreprise. Pour cela, la CGPME essaie de mettre en place avec les Experts Comptables des moyens de garantir ces financements, afin convaincre les banques qu’elles ne prennent pas trop de risques.

2012 : fin du monde ou renouveau de l’entrepreneuriat ?

Face à un monde en pleine mutation, l’entrepreneuriat peut-il représenter l’espoir du changement ?

Les perspectives ne sont pas glorieuses : un monde en crise, avec des taux de croissance revus à la baisse en Europe, de la pauvreté accrue pour les classes moyennes qui protestent, des citoyens de pays sous dictature qui sont tués alors qu’ils crient leur droit à la liberté. Un monde en mutation, un monde qui souhaite le changement sans savoir très bien sous quel nom l’appeler. Un nouveau monde vert ? Solidaire ? Un nouveau monde plus équitable ? Un nouveau monde plus innovant ? Les paris du futur sont ouverts et à la roulette des projets en présence on veut tous jouer. Pour aller où… ?

Entrepreneuriat et changement

Parmi les vecteurs du nouveau monde, l’entrepreneuriat reste une valeur sûre. Pourtant, l’observation du réel nous apprend bien que le changement peut parfois être source d’immobilisme, comme celui-ci peut conduire au changement. Toute action entrepreneuriale ne saurait donc pas être source de changement, comme tout changement ne saurait pas être bénéfique pour tous les acteurs en présence…

Comment alors jouer l’entrepreneuriat contre la fin du monde ? Et d’ailleurs, est-ce sa mission première ? Peut-être pas, si l’on revient aux origines de la démarche entrepreneuriale qui se veut avant tout d’ordre économique : son rôle serait de créer de la valeur marchande, afin de répondre aux besoins du marché tout en assurant un retour financier pour l’entrepreneur. Toutefois, l’entrepreneuriat social a tenté d’inverser ce rapport premier de l’économique par rapport au social, à travers une démarche critique visant à montrer que les deux peuvent se penser ensemble, dans une dynamique productrice et protectrice de valeurs sociales autant que financières.

Argent et emploi

Aujourd’hui, les critères mêmes selon lesquels les nouvelles entreprises sont évaluées en situation d’incubation sont doubles : dans quelle mesure la nouvelle structure saura-t-elle produire de l’argent et renforcer l’emploi ? Argent et emploi comme les deux facettes complémentaires de l’entrepreneuriat actuel. Et voilà que de nouvelles aspirations font jour, notamment chez les jeunes souhaitant se diriger vers la création ou la reprise : pour eux, le rêve serait de « transformer le monde », une ambition accueillie avec des sourires condescendants ou blasés par le monde déjà là, fatigué par ses routines et ses échecs, mélancolique par conviction, paresseux par défaut.

Les entrepreneurs : bâtisseurs d’un monde nouveau

Alors, l’entrepreneuriat saura-t-il participer à la transformation de notre monde ? Saura-t-il convertir la fin d’un monde en un monde renouvelé ? Et quel sera ce monde futur ? Quelles seront les valeurs pour lesquelles il faudra se battre et travailler ensemble ? Parions que les jeunes entrepreneurs d’aujourd’hui sont déjà en train, subtilement, discrètement, d’y œuvrer en silence.

Peut-on encore réussir dans le e-commerce ?

Vous rêvez de lancer une petite boutique en ligne ou encore vous êtes en train de concocter une solution innovante qui va révolutionner le e-commerce ? Bonne nouvelle : le secteur est en pleine expansion et les portes de ce marché vous sont grandes ouvertes !

Le commerce sur le net, un marché saturé ? Pas si sûr… à ceux à qui l’affluence d’acteurs sur la toile fait peur, bonne nouvelle : les perspectives de développement du e-commerce en France affichent des voyants au vert pour les prochaines années !

Un marché en plein essor : les chiffres parlent

Qu’on se le dise : le secteur du e-commerce ne s’est jamais aussi bien porté ! Aujourd’hui on compte 28 millions d’acheteurs en ligne en France, c’est-à-dire les trois-quarts des internautes. Le chiffre d’affaires du e-commerce s’élève à 31 milliards d’euros, avec une croissance annuelle à faire pâlir n’importe quel autre marché : 24 % et de plus de 160 % en 4 ans. C’est considérable ! Et la croissance potentielle de ce secteur l’est tout autant !

Un besoin d’innovations

Aujourd’hui, la part du commerce de détail à avoir basculé sur le net se situe aux alentours de 7 %, un chiffre qui est voué à progresser. D’après une étude réalisée par le CREDOC, il est estimé en effet qu’en 2020 ce seront 24 %, soit près du quart, des acteurs du commerce de détail qui auront basculé sur le net. Tous ces nouveaux venus sur la toile, issus du commerce traditionnel, devront être accompagnés et aidés pour réussir leur passage vers le e-commerce. Pour cela, il y a plus que jamais besoin de solutions innovantes pour optimiser les sites de vente en ligne.

Les innovations ont toutes pour objectif d’améliorer l’expérience d’achat de l’internaute : de l’acquisition de nouveaux visiteurs, à la fidélisation des internautes devenus clients, en passant par l’optimisation de toutes les étapes du processus d’achat : aide au choix, paiement, logistique, livraison… autant d’étapes clés pour un site e-commerce.

Les tendances qui font bouger le e-commerce

Les entrepreneurs cherchent comment la recommandation sociale des individus pourra influencer l’acte d’achat des internautes. Les e-marchands pensent de plus en plus à insérer des boutons Twitter et Facebook sur leurs pages produits. Reste à trouver des solutions pour donner envie à l’internaute de cliquer sur ce fameux bouton !
Toutes les solutions qui permettent d’accélérer l’affichage des pages de leur site Internet ont aussi le vent en poupe. Pour comprendre l’intérêt de ces innovations, il faut savoir qu’une seconde d’attente en plus sur un site e-commerce diminue de 7 % la conversion d’un visiteur en client. Cette seule petite seconde diminue également le taux de satisfaction des utilisateurs de 16 %.

Il faut savoir aussi qu’une des plus grandes difficultés ressentie pour les e-marchands et leurs clients est la sécurisation des paiements en ligne. Le marché est donc ouvert à toutes les innovations dans ce domaine.

Les grandes tendances du business

Petit tour d’horizon de ce que les consommateurs attendent aujourd’hui des grandes tendances du business.

La simplification des produits et services

L’ère du « toujours plus de fonctionnalités » est aujourd’hui révolue. Les consommateurs ne recherchent plus forcément « l’ordinateur qui fait aussi frigo et machine à laver et aussi un peu appareil photo ! » Une gamme restreinte avec des offres simples, faciles à utiliser et d’une qualité irréprochable : voilà ce qui plaît maintenant. Cette quête de simplicité se révèle dans le succès de l’IPhone, téléphone au design épuré et à l’utilisation intuitive.

Le low cost

La « rigueur », les hommes politiques n’ont que ce mot à la bouche ces temps-ci… Au niveau du porte monnaie cela se traduit par une baisse du pouvoir d’achat et un attrait logique pour les bas prix, faisant ainsi les beaux jours du hard discount et du low cost. Bonne nouvelle : toute activité peut être traduite en version low cost. Il suffit pour cela de rogner un peu sur les marges et de proposer une offre basique et spécialisée, délestée des services annexes.

La mobilité

18 millions de mobinautes en février 2011 : un chiffre en croissance constante et qui révèle une tendance forte du business pour les prochaines années. Aujourd’hui les entreprises ne peuvent plus composer sans le facteur mobilité. Et les offres de services dédiées au passage des entreprises à la mobilité sont promises à une belle croissance.

L’hyper-ciblage

Stratégie de niche ou offre très spécialisée, en 2012 le business sera hyper-ciblé ou ne sera pas ! Pour vous imposer aujourd’hui sur le marché, choisissez une cible bien précise et proposez-lui une offre qui correspond parfaitement à ses besoins : séniors, urbains, gays, célibataires, enfants, famille monoparentale, handicapé…

Le développement durable

La grande tendance de ce début de siècle… Les entreprises ont tout intérêt à se spécialiser dans ce domaine ou du moins à en intégrer les principes dans leur offre. Pourquoi ? Parce qu’il est urgent que les entreprises fassent bouger les habitudes de consommation vers une protection accrue de la Planète. Plus prosaïquement, les financeurs sont aujourd’hui sensibles au fait qu’une entreprise intègre cet aspect dans son développement. Et les consommateurs réclament massivement des offres plus écologiques.

La fuite de l’hyperconsommation

Une tendance qui s’illustre par le rejet des consommateurs du modèle des hyper-marchés. On assiste à un retour vers des structures plus petites, proposant des offres restreintes et ciblées. Les boutiques de quartier retrouvent un nouveau souffle. Les chaînes de grande distribution l’ont bien compris et imposent dans les centres-villes des versions réduites de leurs hyper-marchés.

Le boom de la location

Les Autolib’ commencent à envahir Paris. Pas étonnant quand on sait que les français sont de plus en plus attirés par le modèle de la location en tout genre. En cause : la baisse du pouvoir d’achat (encore elle !). Le marché de la location reste encore à développer, en prenant exemple sur nos voisins européens où il est déjà très implanté.

La double activité

Prenez deux idées d’entreprise qui fonctionnent bien, couplez-les et vous obtiendrez une idée de business précisément dans l’air du temps. On voit ainsi se multiplier dans les grandes villes des concepts de Lavomatic-salon de thé ou de beauty-bar.

Le participatif

Du consommateur au consomm’acteur… Les clients sont de plus en plus attirés vers des entreprises qui les font participer dans la vie ou la conception même du produit. Cette tendance est marquée par exemple par l’émergence de site de production participative de films ou de chanteurs.

Le sur-mesure

Marre d’avoir les même chaussures que son voisin, son collègue, son… ? C’est le constat que font les consommateurs d’aujourd’hui qui réclament des produits sur-mesure et dont ils auront piloté la conception. Les sites de customisation de vêtements ou de réalisation de meuble au design défini par le client pullulent sur la toile.

L’achat groupé

A plusieurs on est plus fort… et surtout on développe son pouvoir d’achat ! Les sites proposant des achats groupés se multiplient et, même si la fiabilité de leurs offres est parfois remise en question, les consommateurs se ruent sur cette nouvelle forme d’achat.

L’offre packagée

A quoi reconnaît-on le consommateur d’aujourd’hui ? Réponse : c’est quelqu’un qui n’aime pas se « prendre la tête » ! Plus l’offre est tout-en-un /packagée /clé en main, plus il sera heureux ! Une tendance qui s’exprime à travers le succès des « box » en tout genre.

La solidarité

Une tendance pas encore complètement installée en France mais qui s’est déjà imposée aux états-Unis. Les business portant sur la solidarité ou « Care » ont vu leur succès s’accroître avec la crise financière et l’avènement du développement durable. Les mentalités changent et les consommateurs attendent des entreprises qu’elles leur permettent d’exprimer leur besoin de solidarité.

Le besoin de lien

A l’ère de l’avènement de l’individualisme, les personnes recherchent une chose simple : du lien humain. Et les entreprises qui le leur proposent rencontrent souvent un franc succès comme en témoigne le parcours du mythique Facebook. C’est l’essor des réseaux sociaux en tout genre.

Le troc

La tendance du troc prend de l’ampleur ces derniers temps et on peut désormais troquer à peu près tout sur des portails web dédiés. Troc physique ou troc via le net, la tendance n’est pas prête à s’essouffler.

Le gratuit

Une tendance qui se confirme et s’impose. On va même bientôt être étonné de devoir payer pour consommer ! Les entrepreneurs qui souhaitent se lancer dans le gratuit doivent ruser et inventer de nouveaux types de business models qui vont leur permettre de faire vivre l’entreprise.

La quête de sens

Un monde en pertes de repères et de valeurs : voilà ce qui pousse les consommateurs à rechercher bien plus qu’un simple produit ou service dans leur acte d’achat. Les clients sont en quête de sens et ils attendent que les entreprises leur proposent des valeurs fortes auxquelles ils pourront s’identifier à travers leur acte d’achat. l