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Si le résultat de la période d’essai est mitigé

Légalement, la période d’essai, en tenant compte du renouvellement, peut durer quatre mois pour les ouvriers et employés, six mois pour les agents de maîtrise et huit mois pour les cadres.

La période d’essai est mitigé

Comment devrait réagir un employeur qui n’est pas sûr de l’adéquation du salarié au poste proposé. Doit-il préférer la prudence ou la patience, c’est-à-dire conserver le salarié à son poste en se réservant la possibilité de le licencier quelque temps plus tard pour insuffisance professionnelle si, décidément, il ne correspond pas à ce qui était attendu ?

Un arrêt de la cour d’appel de Versailles du 15 septembre 2011 apporte la réponse.

Il s’agissait d’une commerciale dont la période d’essai n’avait manifestement pas donné toute satisfaction. L’employeur l’avait néanmoins gardée tout en réduisant ses fonctions, sans conclure un avenant au contrat de travail. Trois mois plus tard, l’employeur décide de licencier la salariée pour insuffisance professionnelle ; décision que celle-ci conteste devant les prud’hommes. Elle obtient gain de cause. L’employeur fait appel et perd à nouveau. Reprenant le raisonnement d’un arrêt ancien de la Cour de cassation (Cass. soc., 18 avr. 1985), les juges d’appel considèrent que les reproches faits à la salariée étaient connus au moment de la fin de la période d’essai.

Article par Jean-Luc Scemama – Président d’Expertise & Conseil

On a testé pour vous : Envoi moins cher

Pas facile d’accéder à des prix compétitifs pour l’envoi moins cher de ses produits quand on est une petite entreprise. Les solutions bon marché sont souvent réservées aux grandes entreprises qui expédient leurs produits en masse.

Un budget trop lourd dans la caisse des TPE

Il n’est pas toujours simple de gérer au mieux les frais de fonctionnement, d’autant plus pour les très petites entreprises. Même si leurs budgets transport et expédition sont souvent importants, elles n’ont ni le temps ni le volume suffisant pour négocier des tarifs compétitifs auprès des grands transporteurs. Le poste de dépenses liées aux envois est indispensable, mais peut atteindre plus de 20 % du chiffre d’affaires pour ces entreprises.

Peu de solutions compétitives

Du fait de la croissance forte du e-commerce en France, les transporteurs se sont intéressés ces dernières années davantage à trouver des solutions complexes adaptées aux gros sites marchands, plutôt que des solutions simples de vente de prestations de livraison en ligne. La plupart des transporteurs connus ont ou sont ainsi en train de développer des systèmes de prise de commande en ligne (e-shipping) mais refusent de les ouvrir sans inscription en compte préalable.

Ainsi, paradoxalement, alors qu’internet est devenu un outil au quotidien indispensable pour les entreprises, les TPE, auto-entrepreneurs, commerçants et artisans restent en marge du e-shipping dans la mesure où deux éléments structurent le marché : l’entreprise cliente doit ouvrir un compte chez le transporteur pour profiter de prix remisés et le volume et la régularité des flux confiés aux transporteurs ont une incidence directe sur le niveau de remise accordé.

Des tarifs négociés

Fort de ce constat, EnvoiMoinsCher.com négocie les tarifs auprès de 20 transporteurs sur la base du volume de tous ses clients. Service de courrier externalisé pour les TPE, totalement indépendant des transporteurs, le site permet de comparer gratuitement les offres en ligne de ses partenaires en un clic. Bénéficier de tarifs négociés dès le premier envoi n’est plus l’apanage des grands. Grâce à des fonctionnalités dédiées aux pros, le site simplifie et accélère la démarche souvent pénible de l’envoi d’un colis et assure à ses clients un service client unique, de qualité, quel que soit le transporteur choisi.

Le sexe au bureau

Interview de Brigitte Lahaie, animatrice de l’émission l’amour et vous

Dans votre émission, vous arrive-t-il de recueillir les confidences d’auditeurs vivant une relation avec un salarié de leur entreprise ?

Il m’arrive, de temps en temps, de faire une émission sur ce thème : sexe et relations professionnelles. à chaque fois je suis étonnée du nombre d’appels relatant ces histoires ! Et tous les cas de figure se présentent, même si bien sûr les hommes restent encore souvent en position de dominant dans ces relations. Néanmoins, lorsque c’est une femme qui a le pouvoir et qui compte bien en profiter, elle peut s’avérer encore plus redoutable ! Le marché est clair, sans sous-entendu aucun : « Si tu veux une promotion, deviens mon amant. » Cela dit, les hommes semblent moins s’en plaindre, même s’ils n’en sont pas particulièrement fiers.

Est-ce que les relations sont faciles, de courtes durées ou y a-t-il de véritables liaisons qui se créent au bureau ?

Les relations affectives au travail sont de tout genre. Il y a bien sûr des personnes qui se sont rencontrées sur leur lieu de travail, qui se sont mariées et vivent le parfait amour. Mais la majeure partie du temps, ce sont plutôt des aventures éphémères. D’ailleurs souvent entre deux personnes qui de toute façon ne sont pas libres ! J’ai remarqué que, en général, la relation démarre plutôt sur le mode de l’amitié. On prend un café, on se confie, tout heureux de trouver quelqu’un à qui raconter ses difficultés conjugales. Et bien sûr le ou la confident(e) a aussi ses petits soucis. Petit à petit se crée une relation plus intime jusqu’à ce qu’il y ait une aventure.

Malheureusement, toutes ces histoires d’amour se terminent mal et en général, l’un des deux partenaires voudrait maintenir la relation tandis que l’autre n’est plus du tout intéressé. Cela peut mal se finir, avec par exemple des plaintes pour de prétendus harcèlements sexuels. Je ne vais bien sûr pas conseiller d’éviter toute relation sexuelle avec un collègue, mais mieux vaut éviter de se faire des promesses ou de grandes déclarations d’amour. Il est préférable de partir sur des bases claires. On couche ensemble mais cela n’engage à rien. être clair dès le départ évitera bien des problèmes par la suite !

Est-ce que le bureau est un lieu de fantasme ?

Bien sûr, tous les lieux qui ne sont a priori pas destinés aux relations sexuelles sont des lieux de fantasmes. Tout simplement parce qu’ils sont non autorisés. J’ai eu dernièrement une auditrice qui me racontait qu’elle était terriblement excitée lorsqu’elle faisait l’amour dans la salle de réunion avec l’un de ses collègues. Et elle ajoutait : « Lorsque nous étions ensemble en réunion, nous nous lancions des regards complices. » On voit bien comment cette transgression d’un interdit lui laisse des souvenirs d’une forte charge érotique. D’ailleurs, elle m’a même avoué qu’ils avaient envisagé de faire ça dans le bureau du patron. Mais ils n’ont tout de même pas osé !

Les femmes semblent-elles avoir plus facilement une relation avec quelqu’un de hiérarchiquement supérieur ou inférieur ?

C’est complexe car les femmes ont tendance à rechercher des relations sexuelles plutôt avec un supérieur hiérarchique, comme si cela leur donnait plus de puissance, ou en tout cas les revalorisait. Les hommes ne fonctionnent pas du tout comme cela. Alors bien sûr, on reproche aux hommes d’en profiter, mais ils sont parfois vraiment sollicités.

Où en sommes-nous de la fameuse relation patron-secrétaire ?

Cela reste bien sûr un grand classique. Mais, au risque de vous choquer, c’est généralement plutôt la secrétaire qui tombe amoureuse de son supérieur. Une secrétaire éprouve souvent de l’admiration pour son patron et c’est d’ailleurs pour cela qu’elle est excellente, voire difficilement remplaçable pour lui. Elle devine ses moindres désirs, pas toujours professionnels, elle est aux petits soins pour lui. Bref, elle s’en occupe parfois mieux que l’épouse légitime !

Est-ce que « ne pas coucher » peut ralentir une promotion ?

Non, je ne crois pas. Si un supérieur refuse une promotion à quelqu’un parce qu’il n’est pas arrivé à ses fins, on peut imaginer la conduite qu’il pourrait avoir si il y avait eu un rapport sexuel. Le licenciement n’est pas loin en cas de rupture. Je me rappelle avoir conseillé une amie comédienne qui hésitait à accepter les avances d’un grand metteur en scène. J’avais réussi à la convaincre de ne pas se laisser tenter en lui rappelant cette réplique : « S’il suffisait de coucher pour réussir, toutes les putes seraient des stars ! »

Que dit la loi ?

La vie privée des salariés est protégée depuis la Loi Auroux de 1982. Libre aux salariés d’entretenir une relation avec un collègue… si cette relation ne déborde pas sur le cadre du travail. à comprendre : pas de problèmes pour échanger des bisous à la pause, mais hors de questions de se faire des papouilles pendant les heures de travail. Dans tous les cas, discrétion et respect du cadre professionnel resteront les meilleurs alliés des collègues/amants. Sans ces règles tacites, il ne faut pas s’étonner de devenir le sujet favori des chuchotements à la machine à café !

Sondage Opinion Way pour Tissot publié par le Nouvel Obs – juin 2011

  • 31 % des français avouent avoir eu une relation amoureuse au travail
  • 55 % considèrent que cela a eu un impact positif sur leur activité.
  • 50  % des français estiment que l’environnement de travail est propice au flirt, à la drague ou à la rencontre amoureuse.

Oasis, des fruits, de l’eau de source et du marketing !

Après avoir connu un petit passage à vide, la marque Oasis a su se relancer et conquérir en à peine dix ans la deuxième place du podium des soft drinks. Un résultat obtenu à coup d’opérations marketing innovantes et ciblées, intégrant le digital avec finesse.

Vous ne pouvez plus regarder une barquette de Gariguettes sans penser à Ramon Tafraise ? C’est officiel, comme les plus de 2 millions de fan de la « Fun Page » d’Oasis sur Facebook, vous êtes atteint d’Oasis Mania ! Une épidémie massive provoquée par une communication hors paire mêlant adroitement stratégie digitale, campagnes médias et actions hors médias.

Deuxième sur le podium des softdrinks

Une renaissance synonyme d’éclosion pour la boisson au jus de fruits… Car aujourd’hui Oasis n’a pas fait que retrouver sa vitalité des années 80, elle a également su s’imposer comme LA boisson aussi bien des adolescents que de leurs mamans. Des prouesses commerciales (augmentation de 5 à 7 % des ventes chaque année entre 2008 et 2011) accompagnées de la création d’une relation très forte entre les consommateurs et la marque.

Désormais Oasis est devenue la boisson de tous les records : le plus importants nombre de fans sur une page Facebook en France, des centaines de milliers de vues pour chaque vidéo postée sur Youtube… pour une boisson qui s’est hissée au deuxième rang du très disputé podium des soft drinks en France. Ces bons chiffres ne sont pas le fruit du hasard… ils sont le résultat d’une stratégie marketing innovante et originale déclinée autour de la saga des Petits Fruits. Le ton est décalé, l’humeur, joyeuse et les personnages, attachants. Il se dégage une vraie spontanéité qui plaît beaucoup au public et crée un véritable engouement transgénérationnel autour de cette communication toujours ludique. Et pourtant, le pari n’était pas gagné d’avance…

Une marque qui dépasse son cœur de métier

Vous connaissez Oasis la boisson, mais avez-vous déjà goûté Oasis, la glace ou Oasis, la compote ? Oasis a créé des partenariats avec des glaciers et avec le fabriquant de compotes St Mamet. Un seul impératif pour les partenaires : créer des produits répondant au cahier des charges de naturalité d’Oasis. Les résultats ont été au rendez-vous : la glace Oasis s’est propulsée au rang de leader des glaces pour enfants. Un exemple fort d’affinité avec la marque qui s’étend bien au-delà de son cœur de métier.

Une histoire de conviction

« Oasis oasis, c’est bon, c’est bon ! » : la fameuse chanson de Carlos a bercé les années 80 et a lancé la boisson en plein cœur des habitudes d’achats des familles. Années 90, années noires pour Oasis. La marque pâtit alors d’un manque d’investissements publicitaires et son image est ringarde. Oasis patauge dans un univers ultra-concurrentiel dominé par le géant Coca-Cola. En 2006, un fonds d’investissement décide de racheter la boisson. Croyant fortement dans le potentiel de la marque, le fonds s’adresse à l’agence de pub Publicis pour la relancer. Le renouveau est amorcé ! L’ère Carlos est dépassée, c’est désormais le DJ Bob Sinclar qui officie aux platines de la marque. Un vrai phœnix renaît de ses cendres !

Lorsque la marque a été reprise en main, le constat était clair : il fallait créer une rupture visuelle dans la communication. C’est ainsi qu’est née l’idée de s’orienter vers des personnages en dessin animé et que les Petits fruits ont fait leur apparition. Rupture visuelle oui, mais tout en créant une continuité avec l’ADN de la marque. Si aujourd’hui les Petits Fruits ont conquis le cœur des jeunes consommateurs, il n’en n’a pas été toujours autant.

Lors de ses débuts, en 2004, les Petits fruits peinent à s’imposer dans les esprits. à l’époque les Petits Fruits peinent à s’imposer dans les esprits. Il a finalement fallu attendre 2009 pour qu’un vrai engouement se crée autour des Petits Fruits. « Toute la difficulté a été de garder le cap. Nous savions que le concept de cette communication était bon. Il fallait tenir bon face à des études qui nous donnaient tort et à des résultats standards » explique Stanislas de Parcevaux, directeur marketing d’Oasis. La sauce a fini par prendre !

La stratégie de l’humour

En décembre 2011, les Petits fruits revenaient dans une chorale de Noël entonnant leur tube « Petit pépins Noël », une chanson truffée de jeux de mots. On retiendra notamment celui-ci : « La neige tombe du ciel, Et on se pèle le jus ! » L’humour est désormais devenu la marque de fabrique de la boisson aux fruits. Et ça marche plutôt bien ! La stratégie de l’humour de la marque fonctionne à merveille sur la cible des adolescents… à condition de savoir le manier !

La source : l’acte fondateur

Chez Oasis on parle d’un avant et d’un après La Source. Souvenez-vous, la Source était ce spot publicitaire dans lequel on voyait pour la première fois les Petits Fruits en image de synthèse. Une pub digne d’un dessin animé Pixar ! La pub a si bien fonctionné que l’image de synthèse est devenue la marque de fabrique de la boisson. Grande qualité d’image et finesse des dialogues, les spots publicitaires comme La Source demandent à Oasis de gros investissements, mais ils atteignent vite la rentabilité.

D’ailleurs les chiffres parlent : en 2 ans, depuis la diffusion de ce spot, le business d’Oasis a augmenté de presque 25 % ! Un vrai gap franchi grâce à une analyse fine de son cœur de cible, les jeunes de 15 à 20 ans. Depuis La Source, Oasis est entré dans une nouvelle dimension, celle du digital. Une stratégie payante car c’est ce qui lui a permis aujourd’hui de transformer ses consommateurs en véritables « fans » qui attendent avec impatience tout nouveau support de communication. Un vrai cas d’école pour les apprentis marketeurs !

Oasis ou comment optimiser sa page facebook

On s’en doute bien, ce n’est pas en diffusant une fois de temps en temps sur sa page Facebook une information sur l’entreprise qu’Oasis est devenu numéro un des pages fan en France ! Stanislas de Parcevaux explique le succès de la Fun Page ainsi : « Nous diffusons deux fois par semaine du contenu exclusif. Nous postons des vidéos ou commentons l’actu à la manière des Petits Fruits. Nous ne sommes pas dans la diffusion d’infos mais plutôt dans une démarche d’expérience de marque  ». Le « contenu exclusif » diffusé par Oasis, ce sont notamment toutes ces vidéos drôles, tels que des bêtisiers, diffusées uniquement, ou en avant-première sur le réseau. On se souvient notamment des films mettant en scène les Petits Fruits et détournant des vidéos virales ayant fait le tour de la toile (Leave her alone, Agrumo Ninja…). La force d’Oasis ? Savoir flairer l’air du temps…

L’élection du Fruit of the Year

L’optimisation de Facebook par Oasis a certainement atteint son apogée lors de l’opération « Fruit of the year » menée en 2010. Une vraie réussite intégrant à la fois l’aspect digital et le pluri-média et qui a permis à Oasis de gagner 1 million de fans sur Facebook ! Jouant à fond la carte de l’interaction entre la marque et ses fans, Oasis a organisé une élection du fruit de l’année, calquée sur les concours télé style Star Academy. Les fans d’Orange Presslé, Mangue Debol ou Alan Anas pouvaient voter pour voir leur fruit préféré gagner l’élection. Rien à gagner, juste du fun à partager… Un des tours de force d’Oasis a été de créer un jeu pour iPhone, La Chuuute, téléchargeable gratuitement. Ce jeu, associé à l’élection, permettait de donner des points à son candidat favori. Résultat : 180 millions de parties jouées et une application téléchargée par un iPhone sur cinq !

L’avènement du pluri média

L’opération Fruit of the year, au-delà de ses très bons résultats, a marqué par sa capacité à faire jouer entre eux les différents médias, et ce, toujours avec une grande réactivité. Prenons l’exemple de Ramon Tafraise, le grand gagnant de l’élection. Lors de sa vidéo de campagne, il promettait aux fans, s’il était élu, de se déguiser en muchacha ! Les équipes de l’agence de pub ont donc respecté leur engagement et publié très vite une vidéo de Ramon doté d’une perruque blonde et d’un soutien-gorge en noix de coco ! Deux semaines plus tard un spot pub mettait en scène Ramon en muchacha à la télévision et des affiches étaient placardées. Pour finir, quelques jours après Ramon Tafraise descendait les Champs élysées dans une Cadillac pour fêter sa victoire !

Une communication qui ne s’arrête pas au digital

Si la volonté de proximité d’Oasis avec ses consommateurs s’exprime sur le web, elle se concrétise aussi au travers d’opérations auprès des clients. En 2011, par exemple, elle a fait une tournée dans 8 villes en France avec un parc d’attraction éphémère. L’idée était d’interagir avec des clients en leur permettant d’aller à la rencontre des Petits Fruits. Une carte de plus dans la stratégie multi-canal d’Oasis ! Une stratégie de communication qui devrait continuer encore longtemps à porter ses fruits…

Sur Twitter aussi

Si Oasis exploite à fond la carte Facebook, elle n’en oublie pas moins le réseau Twitter. En 2011, suite au scandale des publicités Benetton « Unhate » mettant en scène des personnalités s’embrassant, Oasis a répliqué avec une pub « Funhate » sur laquelle Ramon Tafraise embrassait goulument Frambourgeoise ! Une image diffusée sur Twitter car l’agence de pub savait pertinemment que ses followers étaient pour beaucoup des communicants qui seraient sensibles à cette parodie. En quelques minutes le web s’était emparé de cette image choc !

Oasis soutient l’entrepreneuriat

L’entrepreneuriat fait partie des quatre valeurs mises en valeur dans la société : esprit d’équipe, esprit entrepreneurial, passion et engagement. Les collaborateurs sont encouragés à prendre l’entière responsabilité de leur périmètre de compétence, comme un entrepreneur. Exemple à suivre…

Création en chaîne, Interview de Francis Lelong

Le fondateur de l’Edito n’en n’est pas à sa première expérience entrepreneuriale… à son palmarès, on compte notamment la création de Sarenza.com.

Seul dans un bureau à la Défense face à un PC, voilà le synonyme de l’enfer pour bien des entrepreneurs ! Et c’est en vivant cette situation que Francis Lelong décide de se lancer en 1999. Il monte Blackorange, une société de vente de logiciels sur Internet. L’entreprise se fait repérer 2 mois plus tard par France Télécom qui fait une très alléchante proposition de rachat. Trop gourmands, les fondateurs déclinent cette offre et manquent une chance de devenir riches et millionnaires ! Les investisseurs rachèteront finalement l’entreprise à un montant bien moindre que celui proposé.

Sarenza : le succès commercial

Pas démotivé, l’entrepreneur se lance dans la création d’une société de services informatiques, puis monte Vecteur d’image, une agence de communication. Mais sa passion pour le e-commerce le titille et Francis Lelong décide de monter un site de vente en ligne. Inspiré par le succès de Zappos, un site américain de vente de chaussures, il crée Sarenza. Il interroge une trentaine d’amies pour savoir ce qu’elles en pensent. « Jamais je n’achèterai de chaussures sur Internet » lui répondent-elles toutes ! Mais, n’écoutant que son flair d’entrepreneur, il se lance tout de même… et connaît un gros succès ! Son aventure inspire même un étudiant d’HEC qui créera Spartoo, principal concurrent actuel de Sarenza !

L’Edito : un business modèle innovant

Mais l’aventure Sarenza se termine brusquement… Au « chômage entrepreneurial », ce touche-à-tout reprend en 2009 l’Edito.com, un éditeur en ligne de meubles contemporains en bois fondé par un ami. À la reprise, il stoppe l’activité pendant 6 mois et donne une nouvelle ambition à ce business : il lance la co-édition de mobilier en s’inspirant du modèle du business participatif de My Major Company. La fabrication des meubles est cofinancée par les internautes qui décident de miser sur une création.

Aujourd’hui, l’entreprise emploie 25 personnes et atteint le million de chiffre d’affaires.

Show business ! Interview de Christian Kamayou

C’est au cours d’une émission de télé que Christian Kamayou, issu de l’ incubateur d’ HEC, a présenté son projet aux business angels.

Pas facile d’être détendu lorsque vient le moment de présenter un projet à des business angels. Surtout quand ceux-ci s’appellent Jacques-Antoine Granjon, Xavier Niel ou Marc Simoncini… et que les caméras de l’émission Capital sur M6 sont braquées sur vous ! C’est pourtant le défi qu’a relevé Christian Kamayou avec l’un d’entre eux pour exposer son projet et lever les fonds nécessaires pour développer son site de courtage en prêts étudiants. Banquier, spécialiste de stratégie tarifaire et veille concurrentielle, il finit par opérer un premier virage professionnel important. Il se retrouve à conseiller des institutions de microcrédit dans des pays en développement. C’est cette dernière expérience au contact de micro-entrepreneurs qui lui inspire son désir d’entreprendre.

Un concept qui semble promis à un bel avenir

Car le service Financetesetudes.com répond à un vrai besoin qui n’avait jusque-là pas encore été exploité. Il permet aux étudiants d’accéder aux meilleures offres de prêts bancaires destinés à payer leurs études. Une place restait à prendre sur le marché.

L’entrepreneur s’est donc attelé à la création de partenariats avec les banques. Une étape stratégique pour ce marché actif de la conquête des clients, où les jeunes sont une cible très convoitée par les banques. Une situation qui a permis à l’entrepreneur de créer un modèle économique gratuit pour les utilisateurs étudiants et payant pour les banques.

Des business angels attentifs à l’utilité du service

C’est pour leurs expériences du business internet que l’entrepreneur s’est adressé aux fondateurs de Vente Privée, Free et Meetic pour lever des fonds. Ayant créé l’an dernier la première école des métiers du web, ces trois entrepreneurs étaient également à même de bien cerner l’enjeu que représente le financement des études pour les générations futures.

Plan de financement à 3 ans

Le plan de financement à 3 ans est un tableau qui synthétise d’une part l’ensemble des ressources financières et d’autre part, l’ensemble des besoins prévus.

Ce tableau intéresse tout particulièrement le banquier car il permet de définir avec précision le montant des ressources nécessaires à l’entreprise pour se financer.

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Le contrat pro, pour une embauche à la mesure de vos innovations

Pourquoi choisir le contrat pro ? Il n’est pas toujours simple de trouver sur le marché du travail des personnes maîtrisant les nouvelles fonctions nécessaires. Le contrat de professionnalisation peut s’avérer alors très utile pour concilier innovation, formation et recrutement. Témoignage de Frank Nataf, dirigeant de la société ADVITAM

Pourquoi votre société cherchait-elle à recruter ?

ADVITAM est une structure d’aide à domicile pour les publics dépendants, soit âgés, soit handicapés. Nous sommes situés à Paris, Toulouse et Cherbourg et comptons en tout 130 salariés. Depuis trois ans, nous avons créé un certain nombre d’offres spécialisées par rapport à des besoins de nos clients. Nous avons décidé notamment de monter un service pour personnes sourdes, maîtrisant la langue des signes française (LSF). L’idée était que le meilleur accompagnement serait fait par des personnes elles-mêmes sourdes, signant LSF.

Mais recruter de nouveaux salariés n’était pas facile…

En effet, nous avions un problème car nous ne parvenions pas à trouver des personnes sourdes formées à ce métier. Par ailleurs, il n’existait pas vraiment de formation adaptée. Nous avons donc décidé de créer une formation, en nous inspirant du contenu du titre professionnel déjà existant Assistant de vie aux familles. Cela s’est fait avec CAP Emploi et le GRETA. Les cours ont été adaptés, dispensés en LSF, avec des focus sur des points spécifiques comme la gestion simultanée de la surdité et de l’autisme ou de la perte de vue.

Pourquoi réaliser ces nouvelles embauches en contrat de professionnalisation ?

Nous avons choisi le contrat de professionnalisation car ce contrat offre l’avantage de coupler une formation avec une mise en situation. Au total, une dizaine de personnes ont été recrutées. Au départ, elles ont travaillé en doublon avec des auxiliaires de vie et au fur et à mesure, elles ont gagné en autonomie, avec une supervision assez resserrée par notre psychologue.

Avez-vous trouvé des aides dans votre démarche ?

Cap Emploi nous a accompagné dans notre première étape de recrutement, pour monter ce dispositif et identifier des candidats. Nous avons aménagé une structure passerelle de formation, en amont des recrutements, qui a concerné 13 ou 14 personnes. à la suite de cela, les contrats de professionnalisation ont été signés, en CDD d’un an, l’objectif étant à terme de signer avec tout le monde un CDI. Nous avons reçu les aides de l’AGEFIPH, mais nous attendons encore la réponse concernant les exonérations de charge via Pôle Emploi. Cela permet de compenser un surcoût, car, au démarrage du contrat, ces salariés sourds ont eu besoin d’un encadrement assez important, ce qui peut être coûteux, notamment en termes d’interprétariat. Nous aurions de toute façon choisi cette formule sans les aides, car elle correspond à notre projet.

Au final, comment jugez-vous cette expérience ?

Les retours que nous avons montrent que cette formule semble convenir aux personnes ayant été embauchées. La difficulté a surtout été, au tout début, d’expliquer aux personnes sourdes ayant du mal avec le français, tous les enjeux du contrat de professionnalisation. Il nous fallait être le plus clair possible dès le départ, sur les notions d’alternance, de professionnalisation, de partage du temps entre travail et formation… Même avec un interprète, cela reste difficile.

Pour nous, ce contrat reste une très bonne solution, surtout sur des métiers où la meilleure acquisition de connaissance se fait sur le terrain, plutôt qu’en cours. Il y a besoin de beaucoup de pratique, en complément des aspects théoriques. Au final, je pense que c’est une expérience très positive. Cela nous a d’ailleurs convaincu de renouveler l’expérience, en formant une deuxième promotion à partir de janvier 2012, en réponse à une demande importante parmi le public sourd.

Aides financières par l’Agefiph

L’AGEFIPH propose un ensemble d’aides financières et de services pour faciliter l’insertion des travailleurs handicapés par les entreprises. Dans le cadre du contrat de professionnalisation en particulier, ces aides s’adressent aux personnes handicapées afin de les soutenir dans leur démarche de professionnalisation ainsi qu’aux entreprises pour les inciter à recruter des personnes handicapées. Chacun pourra être destinataire de subvention(s) spécifique(s).
CAP EMPLOI est l’organisme qui facilite le recrutement et l’intégration dans l’entreprise de collaborateurs handicapés. Les conseillers Cap Emploi apportent aides et conseils pour le recrutement et l’intégration de collaborateurs handicapés :

  • Analyse des postes à pourvoir et des profils recherchés.
  •  Information sur le handicap en situation de travail et, en fonction des besoins, les moyens de le compenser.
  •  Recherche et présentation de candidats.
  • Mobilisation des aides financières existantes : contrats aidés par l’Etat, prime à l’embauche Agefiph, …
  •  Suivi de la personne nouvellement embauchée.
  •  Appui au montage de dossiers Agefiph, le cas échéant : aménagement de poste, formation, tutorat, …
  •  Information sur les aides et dispositifs existants pour préserver l’emploi du salarié en cas d’aggravation du handicap ou d’évolution du poste de travail. www.agefiph.fr

Les bons plans de Canel Frichet, DG de Winamax

La directrice générale du site de poker en ligne Winamax nous parle de ses trucs et astuces pour mieux gérer son temps, son argent, son entreprise ou encore sa vie personnelle.

Quels sont vos trucs pour perdre le moins de temps possible, pour optimiser votre agenda ?

Nous avons opté pour une équipe à taille humaine (70 personnes) relayée par des agences (créative, évènementielle, média…) lorsqu’il faut déployer des opérations d’envergure et chronophages. Cela permet d’avoir une communication interne permanente sans être obligé de passer des heures en réunion sur chaque sujet. Avec les partenaires, agences ou avec les différents prestataires, je ne réserve du temps que pour les rendez-vous où je suis indispensable.

Il m’arrive aussi de démarrer des réunions pour donner l’impulsion et les grandes lignes, et de laisser les équipes continuer pour passer en revue l’ensemble des points opérationnels. En d’autres termes, il faut apprendre à déléguer correctement petit à petit, de manière à pouvoir élargir son champ d’action. Côté pratique, mes rendez-vous Outlook remontent dans l’agenda de mon IPhone, je ne prends que des taxis dans Paris (appli G7) pour éviter les galères de parking. Et puis, j’évite d’accepter systématiquement un déjeuner, pour ce qui peut être un rendez-vous d’une demi-heure à mon bureau !

Quelles tâches déléguez-vous ? À qui ?

Au-delà du principe de délégation, chaque spécialiste dans son domaine est autonome. Nous échangeons en amont sur le plan stratégique, sur le plan des ressources (financières, humaines), nous établissons un calendrier approximatif, et le reste est à la responsabilité du responsable de pôle. La suite des interactions prend deux formes : la remontée d’informations sur l’avancement du projet (2 à 3 fois selon la taille du projet) qui est l’occasion de validations éventuelles ; et les problèmes ou interrogations qui peuvent nous amener à modifier les plans de départ.

Quelle a été votre stratégie pour acquérir rapidement des clients ?

Dans l’industrie du poker en ligne, atteindre une masse critique de clients est clé. Pour résumer, plus vous avez de clients, meilleure est l’offre de poker (nombre de tournois à toute heure, montant des gains affichés…). Notre premier objectif était donc de réunir sur notre plateforme de jeu le plus grand nombre de joueurs de poker. Lors de l’ouverture des jeux en ligne à la concurrence, en juin 2010, dans un encombrement médiatique fort, nous avons mené une grande campagne de communication pour recruter de nouveaux clients.

Notre problématique était double : créer une marque forte sur le long terme et, à court terme, émerger dans un contexte hyper concurrentiel. Nous avons donc concentré nos efforts sur deux médias : la télévision, pour livrer un message de marque et développer une notoriété ; et le web, en mode « test & learn » pour aller chercher les joueurs de poker avec un circuit d’acquisition court et traçable. Enfin, nous avons pris le risque de déployer une grande partie de notre budget dans les premiers mois d’été (période habituellement creuse pour le poker en ligne), ce qui a permis à la fois de prendre nos concurrents de court, et de générer un chiffre d’affaires permettant de continuer à investir les médias sur le moyen terme.

Comment faisiez-vous au départ pour économiser de l’argent ?

Il faut parfois mieux se demander ce que peut rapporter le budget investi ! Dans un contexte d’ouverture de marché et de création de marque, notre pari a été celui de l’investissement. Plus un marché est investi par la concurrence, plus il devient coûteux de recruter des clients. Le budget est donc relatif au contexte… En revanche, une vigilance permanente est apportée au contrôle des coûts fixes. Pour pouvoir absorber les mouvements du marché et les changements législatifs éventuels, garder une structure souple est à mon sens crucial.

Avez-vous été accompagnée ?

J’ai fait appel à un certain nombre de spécialistes des médias, de la pub, du référencement, du SEM. à l’issue des appels d’offre, les choix d’agences ont été faits selon deux critères principaux : l’aptitude des équipes agence et interne à se comprendre et à travailler ensemble, et le niveau de spécialisation de l’agence. En définitive, les agences dites « 360° » non spécialistes, proposant des réunions de travail à 10 personnes et plus ont été écartées. Attention également à la taille de l’agence. Plus cette dernière est importante, plus elle aura tendance à travailler avec des prestataires de renom… faisant vite grimper vos factures de production.

Quels conseils pourriez-vous donner aux entrepreneurs pour leur permettre d’améliorer leurs vies personnelles ?

L’équilibre vie professionnelle / vie privée des entrepreneurs est souvent difficile à trouver, puisqu’ils sont animés par une grande motivation ou aspiration pour leur travail. Je me suis néanmoins parfois rendu compte que de prendre un peu plus de temps pour soi permettait de revenir dans l’entreprise avec plus de recul, et plus de punch. In fine, du temps et de l’efficacité gagnée ! Beaucoup de managers de la Silicon valley disent à leurs cadres que s’ils n’arrivent pas à terminer leur journée à 18h, c’est qu’ils sont mal organisés…. à méditer.

Quelles sont vos astuces pour réseauter efficacement ?

L’intérêt que vous portez aux entreprises qui vous entourent (secteur, réseau personnel) vous permettra de trouver une écoute auprès de leur dirigeant. La curiosité est à mon sens la base de l’échange. Quant au réseau en lui-même, il se déploie au fur et à mesure que l’on parle de son projet, ou de son entreprise, quand on a souvent tendance à cultiver la discrétion ou le secret.