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Téléprocédure fiscale : les obligations

Les entreprises peuvent être soumises à l’obligation de télédéclarer et/ou télépayer leurs impôts. Les obligations varient pour chaque impôt en fonction du chiffre d’affaires de l’entreprise. Les obligations de la Téléprocédure fiscale varient pour chaque impôt en fonction du chiffre d’affaires de l’entreprise

L’obligation de télédéclarer et télépayer la TVA

Le seuil de l’obligation de télédéclarer et de télérégler la TVA est fixé à 230 000 € HT depuis le1er octobre 2011, c’est-à-dire pour les exercices de référence clos au titre d’une période postérieure à août 2010). Si le chiffre d’affaires de l’avant dernier exercice clos dépasse le seuil, vous entrez dans l’obligation. Ainsi, dès le deuxième mois suivant la clôture de votre exercice, vous devez télédéclarer et télépayer la TVA due en ligne sur impots.gouv.fr (Professionnels > Espace abonné) ou par l’intermédiaire d’un prestataire EDI (expert-comptable, etc.).

L’obligation de télépayer l’impôt sur les sociétés (IS) et la taxe sur les salaires (TS)

Le seuil de l’obligation de télépayer l’impôt sur les sociétés (IS) et la taxe sur les salaires (TS) est fixé à 230 000 € HT depuis le 1er octobre. Il faut tenir compte du chiffre d’affaires de l’exercice clos précédent celui au titre duquel les échéances sont dues. Le télépaiement s’effectue en ligne sur impots.gouv.fr (Professionnels > Espace abonné). Il pourra également s’effectuer par l’intermédiaire d’un comptable pour déclarer la TVA ou d’un prestataire (partenaire EDI) à compter de la fin de l’année 2011. Remarque : l’obligation de télérèglement de la TS est liée à l’obligation de télérèglement de l’IS. En conséquence, une entreprise sera astreinte au télépaiement de la TS uniquement si elle est soumise au télérèglement de l’IS.

Les obligations de paiement en matière de cotisation foncière des entreprises (CFE)

Depuis le 1er octobre 2011, les entreprises dont le chiffre d’affaires hors taxes de l’exercice précédent dépasse 230 000 € ont le choix entre le télérèglement et le prélèvement mensuel ou à l’échéance pour payer la cotisation foncière des entreprises. La possibilité de payer la CFE par virement n’est plus autorisée à compter de cette date. Le télépaiement s’effectue en ligne sur impots.gouv.fr (Professionnels > Espace abonné). Les entreprises qui ne dépassent pas ce seuil peuvent utiliser le télépaiement ainsi que les moyens traditionnels (chèque, prélèvement mensuel, prélèvement à l’échéance, TIP ou numéraire).

L’obligation de déposer les déclarations de résultats et de CVAE avec la procédure TDFC

Si le chiffre d’affaires de votre entreprise dépasse 15 000 000 € HT (le projet de loi de finances pour 2012 abaisserait le seuil de l’obligation de télédéclaration et de télérèglement, notamment en supprimant le seuil de 15 M€ à partir du 1er janvier 2013), et si les résultats sont soumis à l’impôt sur les sociétés, vous devez transmettre la déclaration de résultats par l’intermédiaire d’un partenaire EDI (procédure EDI-TDFC). Si le chiffre d’affaires de votre entreprise dépasse 500 000 € HT, vous devez télédéclarer et télérégler la CVAE. La CVAE (formulaire 1330) est télédéclarée selon la procédure EDI-TDFC.

L’obligation de télépayer la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE)

Toutes les entreprises redevables de la CVAE ont l’obligation de télépayer les acomptes et le solde de la cotisation. Le télépaiement s’effectue en ligne sur impots.gouv.fr (Professionnels > Espace abonné). Il peut, depuis le 15 juin 2011, s’effectuer par l’intermédiaire d’un comptable ou d’un prestataire (partenaire EDI). Les relevés d’acomptes (1329-AC) du 15 juin et du 15 septembre 2011 ont été télédéclarés et télépayés. Cette souscription peut s’effectuer soit par la procédure EDI, soit par la procédure EFI via le portail www.impots.gouv.fr (Professionnels > Espace abonné).

Mobilité électrique : anticiper les besoins

La jeune entreprise Advansolar a fait le pari d’être prête pour l’arrivée des véhicules électriques et de produire l’énergie solaire dont ils auront besoin sur le lieu même de consommation.

Après avoir travaillé plusieurs années dans le secteur des énergies fossiles, Raphael Brière, ingénieur, en était sûr : le secteur énergétique serait le cœur de l’activité de sa future entreprise. Mais pas n’importe quelle énergie : une énergie propre et prometteuse… l’énergie solaire. Il met alors au point un concept de production d’énergie solaire consommée sur le lieu de sa captation. Cette énergie n’est pas donc vendue en tant que telle. C’est ainsi qu’est née l’entreprise Advansolar, qui compte aujourd’hui 6 personnes.
L’entrepreneur n’a pas souhaité bâtir un modèle économique sur la base de subventions. Il a préféré faire le choix de la liberté, sans dépendre de l’état et des régulations de législation.

Un produit livré clé en main

Avant la création de la société en 2010, Raphael Brière a traversé une longue période d’étude de marché, d’analyse, d’évaluation, de rencontres des divers acteurs pour parfaitement appréhender les besoins et les attentes. Sa volonté était alors surtout d’anticiper ces besoins pour être le premier intervenant sur le marché.Une première levée de fonds de 200 000 € permet de faire la preuve du concept et de construire le premier Sun Pod : un abri de recharge solaire pour tous types de véhicules électriques. Cet abri pour vélo, moto, voiture, voiturette de golf ou fauteuil pour personne à mobilité réduite ne fonctionne qu’à l’énergie solaire et sans raccord au réseau. La société assure le produit complet : conception, fabrication et installation. L’abri énergétique est livré clé en main prêt à recevoir les véhicules.

Les marchés publics : être patient

Aujourd’hui la société est prête à installer tout abri solaire pour les parcs de véhicules électriques qui doivent être rechargés… mais le marché est encore modeste, même si le volume des vélos électriques vendu a progressé de 33 % en 2010. Dans la mesure où les plus gros clients potentiels sont les collectivités, les communes, les communautés urbaines et les grandes entreprises, il convient de savoir être patient, car le cycle de décision est long. En 2011, la société a tout de même réussi à facturer des prestations et construit un abri cycles électriques pour la communauté urbaine de Nice-Côte d’Azur.

Patienter en s’attaquant au marché privé

Décider de se lancer sur un futur secteur à succès par anticipation nécessite de pourvoir attendre. Pour cela, Advansolar s’est attaqué au marché des particuliers en créant le Sun Pod Home. Cet appareil permet d’abriter une voiture et de produire de l’énergie solaire à usage domestique. Ce marché est davantage mûr que les marchés publics et le circuit de décision est beaucoup plus rapide. Un secteur qui permet à Advansolar de patienter avant l’éclosion du marché public pour son offre.

Advansolar prévoit de réaliser un chiffre d’affaires de 1,2 million d’euros en 2012 et d’être à l’équilibre fin 2013. La société souhaite se structurer industriellement afin de pouvoir répondre à la perspective d’une grosse production et également de se développer à l’export. C’est pourquoi elle procèdera à une deuxième levée de fonds au premier semestre 2012, probablement auprès de partenaires industriels.

Pour Raphael Brière, l’aventure de chef d’entreprise innovante est passionnante, d’autant plus que son concept unique a fait ses preuves sur le terrain. Reste à patienter quelques mois avant d’exploiter la venue à maturité du marché public, tout en veillant à toujours garder son avance.

Les 3 conseils de Raphael Brière

  1. Lancez-vous ! C’est toujours le premier pas qui est le plus dur à faire. Après, tout est plus facile.
  2. Parlez de votre projet et écoutez les avis des autres. Pour faire avancer son projet, il faut prendre des conseils autour de soi en échangeant avec d’autres chefs d’entreprise. Le piège est de rester seul.
  3. Osez ! C’est sûrement le principal conseil que je donnerai à une personne qui souhaite se lancer !

Interview de Boris Saragaglia, Fondateur de Spartoo

Retrouvez notre interview exclusive de Boris Saragaglia, Fondateur de Spartoo

Pourquoi avoir choisi la voie de l’entrepreneuriat ?

J’ai eu naturellement envie d’entreprendre et de créer une entreprise car j’aime construire des choses à partir de rien et en faire un succès. J’aime construire un projet, lui donner du sens et des valeurs qui me correspondent. Je suis aussi très attaché à ma liberté. Tout ça fait que j’ai décidé de me lancer dans le projet Spartoo pendant mon cursus à HEC entrepreneurs.

Comment avez-vous trouvé l’idée de votre entreprise ?

Je savais que les business qui se développent très fortement sur les autres continents finissent toujours par arriver en Europe. J’ai donc analysé les portfolios des sociétés de capital risque aux états-Unis et en Asie. J’ai remarqué qu’en 2004, Sequoia Capital avait investi 40 millions de dollars dans Zappos, un site américain de vente de chaussures en ligne. J’ai donc décidé de reproduire le modèle en Europe.

Spartoo n’est donc pas né par passion mais plutôt par raison ?

Complètement, c’est une idée qui a émergé à partir de l’analyse de données très simples. Je pense que pour entreprendre il faut être passionné, mais passionné par le travail, par la résolution de problématiques, pas forcément du produit qu’on vend.

Vous êtes vous associé pour créer Spartoo ?

Oui, comme j’aime les belles histoires humaines, j’ai emmené deux copains avec moi dans l’aventure ! Ils sont d’ailleurs toujours présents à mes côtés dans l’aventure cinq ans après. J’aime les belles histoires et surtout j’aime les construire avec des gens.

A l’époque le business de la chaussure sur le net n’existait pas en France. Ne vous a-t-on pas pris pour un fou ?

J’avais alors 23 ans et je proposais de vendre des chaussures sur Internet, ce qui n’était absolument pas dans les habitudes de consommation… alors oui, j’ai été très peu pris au sérieux ! Mais ce n’est pas grave, j’ai fait preuve de ténacité et nous avons construit l’entreprise pas à pas.

Comment avez-vous financé le démarrage ?

J’ai levé un premier million en 2006. J’ai par la suite fait deux autres levées de fonds, en 2007 4,3 millions auprès d’un fonds français, puis 12,3 millions auprès notamment de fonds américains prestigieux, il y a deux ans. Nous avons levé le premier million en présentant des maquettes du site qui n’était pas encore lancé et en parlant des partenariats avec les marques que nous étions en train de conclure.

N’était-ce pas difficile d’être crédible face aux investisseurs à seulement 23 ans ?

J’ai pallié cette difficulté en leur donnant un maximum de lisibilité sur ce que je voulais faire. J’expliquais exactement comment je souhaitais procéder pour le développement de Spartoo. Puis j’ai fait en sorte de réaliser toutes les promesses que j’avais vendues aux investisseurs, et petit à petit ma crédibilité envers eux s’est renforcée.

Quand vous avez lancé Spartoo vous aviez en tête une ambition pour cette entreprise ?

Ce qui m’importe depuis le départ c’est de construire une société solide sur le long terme. Je me suis donc assuré que chaque élément soit basé sur des fondamentaux solides. J’avais également envie de créer un vrai leader européen dans son secteur.

Comment gérez-vous la concurrence avec les autres sites positionnés sur le même secteur ?

Déjà je pense que ce n’est pas grave d’avoir la même idée de business que d’autres personnes. L’important est de la réaliser mieux qu’eux. Alors nous travaillons dur afin d’être toujours plus proches de nos clients et d’être meilleurs sur l’offre aussi.

Comment vous expliquez-vous le succès de Spartoo ?

Nous nous basons sur trois grandes orientations : d’abord nous sommes toujours axés vers nos clients, puis nous définissons toute notre stratégie à partir de données chiffrées et enfin nous avons une plateforme technologique puissante qui nous permet de nous développer facilement.

Vous avez une vision très rationnelle du business ?

Je travaille comme un architecte. Nous devons construire une belle tour, solide, qui résiste aux intempéries  et pour cela, nous devons nous fonder sur des données tangibles, pas sur des spéculations.

Selon vous quel est le rôle du patron ?

Je me vois surtout comme un coéquipier ayant pour objectif de résoudre les problématiques avec ses équipes et de challenger ses collaborateurs sur leurs objectifs. Nous avons une approche de la hiérarchie très plate au sein de Spartoo : on discute avec moi comme avec les autres.

Est-ce facile de gérer un tel succès professionnel si jeune ?

Déjà moi je ne vois pas cela comme un succès, mais plutôt comme un bon démarrage ! Pour moi, l’aventure Spartoo est avant tout une aventure humaine sympa à vivre ! Après, je ne prends pas le temps de me retourner pour voir si c’est un succès ou pas. Je préfère regarder devant et penser à la suite.

Quel est votre rêve pour les 40 prochaines années de votre vie professionnelle ?

Je ne suis pas quelqu’un qui rêve. Je fais simplement des choses que j’aime : construire et jouir de ma liberté. Je préfère vivre et trouver mon bonheur dans le présent, plutôt que de m’imaginer un monde meilleur pour le futur. Je n’ai pas l’habitude de me projeter dans le futur ou de regarder le passé. Je savoure simplement l’instant présent.

Vous sentez-vous en décalage avec vos amis par rapport à votre réalité quotidienne de chef d’entreprise ?

Complètement. Mais j’essaie d’avoir le recul nécessaire et la maturité suffisante pour gérer cette problématique. l

5 conseils

  1. Se concentrer sur ses clients. C’est la chose la plus importante dans le business.
  2. Toujours appuyer ses stratégies sur des données chiffrées. Il ne faut pas opposer cette manière de fonctionner à la créativité. Ce n’est pas parce que vous êtes rationnel que vous n’êtes pas créatif.
  3. Résoudre les problèmes à court terme avec une vision du long terme. Il faut toujours penser à construire solide.
  4. S’entourer de personnes experts qui sont belles humainement et avec qui vous prenez plaisir à travailler, mais s’assurer aussi qu’ils sont bons dans leur travail.
  5. Ne pas avoir une vision mono-pays de son business. L’économie a besoin d’entrepreneurs forts sur l’Europe. Pensez votre entreprise de manière globale mais agissez sur le local, en essayant de bien comprendre chaque pays.

Interview de Jean-Claude Bourrelier, Fondateur du groupe Bricorama

Retrouvez notre interview de Jean-Claude Bourrelier, Fondateur du groupe Bricorama

Comment en êtes-vous venu à l’entrepreneuriat ?

J’ai commencé à travailler un peu avant mes 14 ans. Issu d’une famille modeste, avec un père atteint d’une maladie professionnelle, je n’ai pas eu d’autres choix que d’arrêter l’école, même si j’étais bon élève. J’ai commencé comme apprenti boulanger, avant de devoir passer apprenti charcutier à cause de problèmes d’oreilles. Mon CAP charcutier en poche, je suis monté à Paris pour trouver du travail. Là j’ai enchaîné les petits boulots… avant de m’installer à mon compte. C’est à 29 ans que j’ai monté mon premier magasin de bricolage.

Pourquoi avoir choisi la voie de la création d’entreprise ?

Le patron pour lequel je travaillais ne voulait pas me faire progresser dans l’entreprise malgré mes bons résultats, simplement parce que je n’avais pas les diplômes nécessaires. Comme j’avais envie d’évoluer, la seule solution restait la création d’entreprise.

Pourquoi avoir choisi de monter un magasin de bricolage ?

Je travaillais alors chez Black et Decker et visitais régulièrement des magasins de bricolage. J’ai donc trouvé que c’était une bonne opportunité pour moi. Aujourd’hui l’entreprise Black et Decker fait partie de mes fournisseurs. Quand elle voit l’énergie que je mets pour développer mon groupe, elle ne comprend pas pourquoi les dirigeants de l’époque n’ont pas voulu me donner une promotion !

Comment avez-vous financé votre premier magasin ?

Sans argent. J’avais demandé de l’argent aux banquiers qui m’ont répondu que je devais d’abord faire un business plan. Une fois ce document réalisé, je suis retourné les voir. Ils m’ont dit cette fois-ci que je devais d’abord signer le bail. Après l’avoir fait, je suis retourné les voir. Ils m’ont fait patienter encore trois mois pour me signifier leur accord. Le comité de crédit, ayant vu que mes recettes étaient largement au-dessus des prévisions du business plan, a accepté de me financer. Mais ce n’était plus la peine ! Je n’avais jamais été aussi riche ! J’ai réussi à financer le développement grâce aux avantages apportés par le crédit fournisseur, le fait de payer le stock après avoir touché l’argent des clients.

Qu’est-ce qui a fait la différence entre un magasin de bricolage de quartier et le vôtre ?

Quand je retourne dans mon premier magasin, qui est toujours ouvert, j’y rencontre mes premiers clients qui me disent qu’ils étaient sûrs que j’allais réussir. Selon eux, je mettais beaucoup d’énergie, de sérieux et de passion dans le développement de mon magasin. Et je pense que j’ai toujours été très à l’écoute du client.

Et comment avez-vous développé cette qualité d’écoute du client ?

Sans doute cette capacité à bien écouter les clients est-elle liée à mon expérience. J’ai été quasiment sourd jusqu’à l’âge de 20 ans, ce qui fait que j’étais constamment obligé de bien tendre l’oreille pour essayer d’entendre, et d’observer le visage des gens pour lire sur leurs lèvres. J’ai donc appris à être très à l’écoute des gens grâce à ce handicap. Puis, à 20 ans j’ai subi une opération pour me guérir de ma surdité. Ça a été formidable, une seconde naissance ! J’ai pu quitter mon métier de charcutier et espérer connaître un développement au niveau professionnel. Quand on surmonte un handicap, il devient une vraie force. Ça ne sert à rien de se plaindre de ses difficultés car on peut s’en servir comme un tremplin et que de toutes façons les gens n’aiment pas les pleureurs !

Comment votre entreprise se situe-t-elle aujourd’hui sur le marché du bricolage ?

Ce marché est structuré en duopole avec deux enseignes filiales d’hypermarchés : Leroy Merlin, filiale d’Auchan et Castorama, ancienne filiale de Carrefour, revendue depuis à un groupe anglais. Grâce à la puissance financière des hypermarchés, ces deux leaders représentent 70 % du secteur. Bricorama se place comme le challenger sur ce marché.

Comment avez-vous développé le groupe Bricorama ?

Par la croissance interne et externe à la fois. Nous ouvrons chaque année de nombreux magasin et rachetons des enseignes dès qu’une occasion se présente. J’ai racheté ainsi Bricostore, la Bricaillerie, Outirama… des entreprises en difficultés car elles n’avaient pas été gérées de manière rigoureuse. C’est la loi du capitalisme : les plus faibles disparaissent et seuls les forts persistent.

Comment vous êtes-vous développé à l’international ?

J’ai racheté des enseignes à l’étranger et j’ai ouvert de nouveaux magasins. Mais pour moi l’international reste une chose très complexe. Cela représente un vrai risque pour une entreprise de s’attaquer à l’étranger. Chaque pays a ses habitudes de consommation différentes, les gens pensent différemment, leurs styles de vie varient beaucoup. L’international, c’est une remise en cause permanente.

Pourquoi avoir fait le choix d’entrer en Bourse en 1996 ?

A l’époque je voulais racheter une très grosse enseigne leader sur le marché. Pour cela, il me fallait augmenter mon capital et j’ai donc fait le choix d’entrer en Bourse. Ce rachat allait nous faire plus que doubler et j’avais donc besoin d’associés pour faire cette acquisition. Malheureusement, Leroy Merlin m’en a empêché car ils étaient plus riches. J’ai alors essayé de sortir de la Bourse mais des « fonds vautours » m’ont bloqué.

Vous regrettez cette introduction en Bourse ?

Aujourd’hui c’est pour moi un handicap d’être en Bourse. Cela donne énormément de contraintes, c’est une vraie lourdeur au quotidien ! Nous avons en plus été obligés de passer d’Euronext à Alternext, ce qui nous a coûté très cher.

Quand vous vous êtes lancé, aviez-vous l’ambition de développer un tel groupe ?

Non pas du tout ! J’ai été pris un peu malgré moi dans cet engrenage. Après avoir un ouvert un premier magasin, je me suis dit qu’avec un second ce serait mieux. Puis j’ai pensé qu’avec 5 magasins la gestion serait plus facile… Et puis après ce fut l’engrenage d’une entreprise qui doit toujours se développer sans jamais stagner.

De quoi êtes-vous le plus fier ?

D’avoir duré. Ce qui est le plus difficile, c’est de faire perdurer une entreprise. Je ne sais pas encore de quelle manière ça se fera, mais mon souhait est que le groupe continue à se développer quand je ne serai plus là.

Le travail est une valeur qui vous est chère ?

Oui, mon père m’a toujours conseillé de ne rien attendre des autres et de ne compter que sur mon propre travail pour m’en sortir. Depuis 51 ans, je travaille toujours 7/7 jours ! Cela me permets de ne jamais être fatigué, car je pense que c’est lorsqu’on s’arrête qu’on perd son énergie. Les vacances, ça me fatigue, alors que le travail, non !

Que vous a apporté cette origine modeste ?

La niaque. Lorsqu’on n’a pas la chance d’avoir eu des diplômes, on n’est sans cesse obligé de faire ses preuves, de prouver sa valeur. Aujourd’hui je recrute d’ailleurs davantage les personnes au feeling, en fonction de leur niaque, plus qu’au regard de leurs diplômes. Cette niaque est née en moi car j’étais « traumatisé » par le futur. Lorsqu’on nait dans un milieu ouvrier et qu’on réfléchit un peu, on se dit que toute sa vie on restera dans la même condition sociale que ses parents. C’est très angoissant. Donc j’ai choisi de ne pas me plaindre de mon sort et de me battre pour y arriver, grâce au travail.

Vous avez désormais totalement changé votre condition sociale…

Oui, mais je ne suis pas du tout matérialiste. Dans mon bureau, tout est de la récup’ ! Et je roule en Peugeot 407, pas dans une grosse berline ! Quand vous vous enrichissez, vous vous rendez compte que ce n’est pas l’argent qui fait le bonheur.

Regrettez-vous toujours le fait de ne pas avoir pu avoir de diplômes ?

Oui, car si j’avais eu des diplômes, ma vie serait totalement différente. Quand vous êtes issu de grandes écoles, on vous voit comme l’élite de la nation et toutes les portes vous sont ouvertes. Si j’avais été énarque, je sais qu’aujourd’hui je serai patron d’une entreprise du Cac 40. Je ne me plains pas de ma situation mais je suis lucide. l

5 conseils

  1. Beaucoup travailler. Lorsqu’on fait des erreurs, si l’on travaille beaucoup, on peut les corriger rapidement. Diriger une entreprise, c’est comme piloter un bateau. Celui qui n’est pas tout le temps à la barre aura du mal à redresser le navire qui a pris une mauvaise direction. Alors que si le capitaine reste à la barre, il pourra vite s’apercevoir que le bateau dérive pour le redresser.
  2. Plus l’entreprise est grande, plus il faut être vigilant. Plus le navire est grand, plus il sera difficile à redresser. Quand on a une petite entreprise on rêve du moment où elle aura grandi. Mais quand on atteint une taille importante, on comprend que cela demande encore plus de vigilance, car chaque erreur de pilotage peut être très longue à corriger.
  3. Être à l’écoute du client. C’est l’empathie envers le client, cette envie de répondre précisément à ses besoins qui fera la différence.
  4. Faire preuve d’exemplarité. Ce n’est qu’en montrant l’exemple qu’on peut manager ses équipes efficacement. J’essaie d’appliquer moi-même toutes les choses que je demande à mes équipes.
  5. Tenir ses engagements ! Auprès de ses clients comme avec ses collaborateurs.

Entreprendre autrement avec Flandre Ateliers

Une entreprise en avance sur son secteur avec une équipe composée à 80 % de personnes handicapées… Flandre Ateliers, une exception ou une entreprise d’avenir ? 

Entre un père chef d’entreprise et une mère médecin du travail, on pourrait dire qu’Hervé Knecht, le président du directoire de Flandre Ateliers, a réussi une synthèse parfaite : celle de devenir chef d’entreprise sociale et solidaire.

Aujourd’hui Flandre Ateliers compte 300 collaborateurs, réalise 11 Millions d’euros de chiffre d’affaires et s’est spécialisé dans le service tertiaire : centre d’appels, numérisation et scanérisation.

En 1991, lorsqu’il crée son entreprise située dans le nord, Hervé Knecht s’adresse naturellement aux 2 gros donneurs d’ordre de la région : La Redoute et les 3 Suisses. Financé d’abord par des investisseurs du milieu solidaire, tels que La Nef ou Cigales, il crée un centre d’appels et un atelier de conditionnement de tri et de contrôle textile. Il obtient très vite son agrément d’entreprise adaptée.

Faire évoluer l’entreprise pour maintenir les emplois

Mais quelques années plus tard, la délocalisation des centres d’appels et la baisse de l’activité manutention et contrôle au profit de nouveaux intervenants logisticiens pose le problème de la survie de Flandre Atelier : « Mon objet est d’employer durablement, il ne pouvait donc pas y avoir d’ajustement par les salaires » déclare fermement le dirigeant. Finalement, il ne licencie pas et recherche quels seront les marchés de demain, vers lesquels reconvertir l’entreprise.

Il perfectionne son centre d’appels et investit en 2008 1,5 Million d’euros pour créer un service de scanerisation et numérisation. Il met alors en place un énorme plan de formation pour aménager l’employabilité de tous ses collaborateurs « qui ont abandonné leur bleu de travail au profit d’écrans et de chemise blanche. Une belle aventure humaine ! » raconte le chef d’entreprise.

Ses clients aujourd’hui sont notamment Bouygues Telecom pour la numérisation de tous les contrats, SNCF pour le traitement des courriers de réclamations, ou Orange pour la gestion du courrier des boutiques.

Une entreprise solidaire avant tout

« Je gère des compétences avant de gérer des handicaps. Toute décision au sein de l’entreprise prend en compte deux paramètres : l’aspect économique et le besoin social » explique Hervé Knecht. « Une entreprise adaptée rend un vrai service de prestation sociale pour lequel elle reçoit un financement de l’état, une subvention. Mais c’est comparable à de nombreuses entreprises conventionnelles qui reçoivent aussi des subventions pour s’installer dans des zones d’aménagement prioritaire. »
Autre particularité de l’entreprise adaptée : celle-ci doit savoir gérer un absentéisme important. Car un de ses collaborateurs peut traverser des périodes de faiblesse morale ou physique. Il convient alors de mettre en place une organisation du poste pendant son absence puis de lui faciliter son retour le mieux possible.

Le comportement éthique dans l’entreprise est présente à tous les niveaux et également au niveau des salaires qui ne vont pas au dessus de 7 fois le SMIC. Atelier Flandre n’a pas d’actionnaire qui exigerait chaque année des performances au-delà de la rentabilité actuelle.

Cela n’empêche pas de voir plus loin. Le dirigeant a déjà créé deux autres entreprises sociales : Ettique, pour le travail temporaire, et Insertel, pour l’insertion par les métiers du travail à distance. Ce sont au total 500 collaborateurs qui sont déjà rejoints par les 40 collaborateurs d’une nouvelle entreprise de reconversion : passer de la manutention à la numérisation.

Article par ELISABETH LECUYER

De l’aménagement du territoire à l’innovation

La zone d’implantation ou le secteur d’activité peuvent faire bénéficier l’entreprise d’exonération d’impôts sur leurs bénéfices.

Les entreprises peuvent bénéficier de régimes d’allègements d’impôts sur les bénéfices qui pour la plupart sont liés au lieu d’implantation de l’entreprise, d’où l’importance pour les créateurs de connaître les zones éligibles. Par ailleurs, l’activité de la société, et notamment dans le domaine de l’innovation peut donner lieu à des exonérations temporaires d’impôts sur les bénéfices.

Des entreprises nouvelles…

Les entreprises nouvelles qui se créent dans certaines zones du territoire peuvent bénéficier d’une exonération d’impôts sur les bénéfices et/ou d’impôts locaux. Ces entreprises doivent être réellement nouvelles (pas de reprise ou d’extension d’entreprise préexistante, ni de concentration ou de restructuration). Elles doivent être créées dans les zones d’aide à finalité régionale (la liste des communes éligibles est fixée par décreti). L’exonération est réservée aux entreprises, dont les moyens humains et matériels sont implantés en zone, qui relèvent d’un régime réel d’imposition et qui exercent une activité éligible. L’exonération totale d’impôts sur les bénéfices (IR ou IS et IFA) est totale pendant 24 mois et suivie d’un abattement de 75 %, 50 % et 25 % sur les bénéfices réalisés au cours des 3 périodes de 12 mois suivants. Elles bénéficient également d’une exonération d’impôts locaux (contribution économique territoriale et/ou de taxe foncière) pendant 5 ans. Par ailleurs, la création ou la reprise d’une entreprise (de moins de 10 salariés) dans les zones de revitalisation rurale dont la liste des commune est arrêtée par décrets ou arrêtésii ouvre également droit à une exonération totale d’impôts sur les bénéfices (IR ou IS) pendant 5 ans suivie d’abattement de 75 % la 6e année, 50 % la 7e année et 25 % la 8e année et d’impôts locaux pendant 5 ans.

…aux zones franches urbaines

Les entreprises qui se créent ou s’implantent dans les zones franches urbainesiii (activités existantes, nouvelles ou transférées dans les zones) bénéficient également d’une exonération d’impôts sur les bénéfices (IR ou IS et IFA) totale pendant 60 mois suivie d’un abattement de 60 % de la 6ème à la 10e année, 40 % pour la 11e à la 12e année et 20 % pour la 13e et 14e année. Le bénéfice exonéré ne peut excéder 100 000 € par période de 12 mois1. Elle s’accompagne d’une exonération temporaire d’impôts locaux de 5 ans. L’entreprise doit être une PME de moins de 50 salariés réalisant un CA ou un total du bilan < à 10 M € et doit disposer d’une implantation matérielle, de moyens humains et exercer son activité en ZFU. Les contribuables non sédentaires exerçant une partie de leur activité hors zone sont exonérés s’ils emploient au moins un salarié à temps plein dans les locaux affectés à l’activité ou s’ils réalisent au moins 25 % de leur CA avec des clients situés en zones.

…en passant par les bassins d’emplois à redynamiser

Des régimes d’exonération très ciblés ont vu le jour afin de pallier les déséquilibres économiques de certaines régions. à ce titre, les entreprises qui créent des activités dans les bassins d’emploi à redynamiser sont exonérées d’impôts (IR, IS et IFA) à raison des bénéfices provenant des activités implantées dans ces zones pendant 84 mois. Il en est de même de celles qui exercent certaines activités dans les zones de restructuration de la défense (ZRD) délimitées par l’arrêté du 1er septembre 2009. L’entreprise bénéficie d’une exonération d’impôts sur les bénéfices (IR ou IS) totale pendant 5 ans suivie d’un abattement dégressif de 2/3 la 6e année et d’1/3 la 7e année, d’une exonération d’impôts locaux pendant 5 ans et enfin d’un crédit d’impôt de cotisation foncière des entreprises de 750 € par salarié employé depuis au moins 1 an, réservé aux entreprises de moins de 10 salariés.

Des régimes d’allègements d’impôts sur les bénéfices liés à l’innovation

Les Jeunes Entreprises Innovantes

Les entreprises qui réalisent des projets de recherche et de développement peuvent prétendre au statut de jeunes entreprises innovantes (JEI) auquel est attaché un dispositif de faveur. Sont visées les PME (moins de 250 salariés, CA < 50 M € ou total du bilan < 43 M €,) créées depuis moins de 8 ans dont le capital doit être détenu à hauteur de 50 % par des personnes physiques. Elles doivent engager des dépenses de recherche représentant au moins 15 % des charges fiscalement déductibles.

Les Jeunes Entreprises Universitaires

La Jeune Entreprise Universitaire (variante de la JEI) permet d’obtenir les mêmes avantages. Elle répond aux mêmes conditions que la JEI (sauf celle relative aux dépenses de recherche). Par ailleurs, son capital doit être détenu à hauteur de 10 % par des étudiants, des titulaires d’un doctorat depuis moins de 5 ans, d’un master ou qui exercent une activité d’enseignement ou de recherche. Enfin son activité doit consister en la valorisation des opérations de recherche de ces mêmes personnes. L’exonération d’impôts sur les bénéfices (IR ou IS) est alors totale pendant 36 mois suivie d’une exonération dégressive de 50 % pendant les 24 mois suivants au titre des exercices bénéficiaires consécutifs ou non pendant la période de 8 ans. Les impôts locaux sont, quant à eux, exonérés pour 7 ans.

Les pôles de compétitivité

N’oublions pas les entreprises qui participent à un projet agréé implantées dans une des zones de recherche d’un pôle de compétitivité qui bénéficient également d’une exonération d’impôts locaux pendant 5 ans et, d’impôts sur les bénéfices, mais seulement pour celles dont le projet a été agréé avant le 16 novembre 2009.

Décret n° 2011-391 du 13 avril 2011 qui modifie le décret n° 2007-732 du 7 mai 2007
ii Décret 2005-1435 du 21 novembre 2005 révisée par un arrêté du 9 avril 2009 et un arrêté du 30 décembre 2010
iii 1re génération : décrets 96-1154 et 96-1155 du 26.12. 1996, décrets 97-1323 et 97-1322 du 31.12.1997 et décret 2007-894 du 15.5.2007. 2e génération : décret 2004-219 du 12.3.2004 modifié par décret 2005-557 du 27.5.2005, décrets 2007-894 et 2007-895 du 15.5. 2007. 3e génération : décret 2006-930 du 28.7.2006
1 Le projet de loi de finances pour 2012 subordonnerait le régime à l’obligation d’emploi d’au moins 50% de salariés résidant en ZFU.

Le courrier publicitaire : le média de la relation client

L’envoi d’un courrier publicitaire ou promotionnel s’inscrit aujourd’hui comme l’un des moyens les plus efficaces pour développer une relation de proximité entre la marque et le consommateur. Pour en savoir plus, interview de Claire Normand-Loya, Directrice du Marché Communication Commerciale Courrier, à La Poste.

Qu’est-ce qu’un courrier de fidélisation ?

C’est un courrier qui est envoyé par une entreprise à ses clients, dans un but de créer avec son client une relation forte. Il peut y avoir une dimension transactionnelle : l’entreprise récompense le client par des bons d’achats, des promotions… Le courrier de fidélisation permet à l’entreprise de se différencier des autres marques de son secteur en créant un lien spécifique avec le client et l’encourager ainsi à rester fidèle à la marque.

A qui envoie-t-on ces courriers ?

Cela peut être aux clients qui possèdent la carte de fidélité de l’entreprise, mais pas seulement. à partir du moment où la société dispose d’une base de données de personnes identifiées comme clients et où sur laquelle l’adresse est renseignée, elle peut effectuer des envois. Mais d’abord il faut commencer par mettre en place une stratégie de fidélisation pour savoir quels clients cibler et comment… Il convient de commencer par définir le message à véhiculer et le rythme ou la saisonnalité de la communication.

Que doit contenir un courrier de fidélisation ?

Tout dépend de son objectif. Le but visé par un courrier de fidélisation peut être de faire venir le client dans le point de vente ou sur le site Internet. Des offres promotionnelles, telles que des bons de réduction ou des cadeaux, sont alors mises en avant. L’entreprise peut également chercher à entretenir la relation avec sa clientèle. Je pense ici à des marques qui envoient des cartes à leurs clients à l’occasion de leur anniversaire ou pour les fêtes de fin d’année. Le courrier publicitaire entretient une forte dimension affective entre la marque et l’entreprise. Dans une politique de développement commercial ou de rétention du client, la marque utilise en général plusieurs types de courriers de fidélisation afin d’avoir un impact plus fort.

Que peut apporter l’utilisation du courrier publicitaire pour fidéliser ses clients ?

Le courrier est un média extrêmement puissant. On a beau être dans une société marquée par la numérisation des échanges, les personnes restent attachées au média Courrier. 97 % des Français regardent leur courrier et lisent les lettres publicitaires qui leur sont adressées. Les études montrent également que la plupart des gens se souviennent des lettres qui leur ont été directement adressées (Les Français et le Courrier publicitaire – TNS Sofres 2011). Le Courrier a cet impact car c’est un média qui n’est pas saturé.

Plusieurs études ont d’ailleurs démontré que le courrier reste le moyen de communication préféré en France. Il y a un attachement fort à ce média qui garde une connotation très positive : les personnes ont majoritairement l’impression qu’ils vont y trouver des « bons plans » et des prix sur les marques qu’ils aiment. Le courrier publicitaire pour les Français est le média de l’économie et celui de l’achat malin.

Et quel est l’impact sur l‘image de l’annonceur ?

En général, les courriers sont très appréciés parce qu’ils correspondent à des offres sur des marques appréciées par le client. Cela répond aux attentes des personnes qui les reçoivent. Et la marque gagne une bonne image, celle d’être au rendez-vous des attentes de ses clients. Par ailleurs, elle inscrit son engagement environnemental, en optant pour un média responsable. Grâce à l’utilisation de papier recyclé ou issu de forêts gérées durablement, d’encres végétales et d’un imprimeur imprim’vert, son courrier est éco-conçu. De plus, l’annonceur optimise la quantité de courriers envoyés à travers un travail de ciblage approfondi grâce à nos techniques de géomarketing.

Quelles solutions propose La Poste pour accompagner les entreprises dans leurs stratégies de fidélisation ?

La poste propose des offres sur mesure, en fonction des besoins de l’entreprise. Nous pouvons les accompagner tout au long de la chaîne de leurs courriers si elles le souhaitent. Nous pouvons simplement prendre en charge l’envoi de courriers ou proposer d’autres services complémentaires.

Par exemple, nous proposons de mettre à jour les bases de données clients en rectifiant les adresses. Il faut savoir que chaque année, 12 % des personnes déménagent et donc 12 % des courriers ne peuvent pas aboutir si les bases de données ne sont pas traitées. Nous pouvons également prendre en charge la réalisation même du courrier publicitaire. Enfin, nous avons également des offres d’analyse des retours clients pour aider l’entreprise à mieux comprendre l’impact de sa communication courrier dans le but d’améliorer ses campagnes futures. Plus d’infos sur www.laposte.fr/marketing-direct

Fidélisez vos clients avec des mailings ciblés

Avec Laurent Richardeau
Directeur Marketing & Communication
DOCAPOST DPS

La Poste propose aux entreprises, Maileva, une solution simple d’envoi de courriers, fax, e-mails et SMS grâce à un simple accès Internet.

Maileva répond aux besoins de communication multicanal, sans engagement de volumétrie et avec une réactivité unique sur le marché : tous les documents déposés sur le site www.maileva.com avant 14h* sont produits et remis à La Poste le jour même.

Une solution de fidélisation

Maileva permet aux entreprises qui possèdent une base clients d’envoyer des mailings, des informations promotionnelles, des courriers de fidélisation… en quelques clics seulement. Une TPE qui dispose d’un fichier de 100 clients par exemple pourra tous les mois réaliser des micro-mailings avec un discours complètement personnalisé selon chaque segment de sa base. La solution allie facilité d’envoi, extrême réactivité et qualité d’impression. Un outil de fidélisation client déjà choisi par 10 000 entreprises en France.

Une logique multicanal

Maileva est aussi une solution de diffusion multicanal : courrier, courrier recommandé, fax, e-mail et SMS. Grâce à un simple abonnement, l’entreprise accède à l’ensemble des solutions multimédias d’optimisation de la relation client, sans investissement initial et sans minimum de volume. Il existe différentes formules d’abonnement, adaptées aux consommations de l’entreprise, qui sont ensuite facturées au nombre de messages envoyés.

Des tarifs à la demande et des coûts mutualisés

Pour les TPE&PME, cette solution présente trois avantages. D’abord la flexibilité, car toute structure peut diffuser de l’information à l’ensemble de ses clients ou partenaires 24h/24, 7j/7. Ensuite, cela évite à l’entreprise de perdre du temps dans la gestion de l’envoi des courriers en externalisant ce service. Enfin Maileva permet de réaliser des économies en accédant à des solutions d’impression mutualisées aux coûts largement inférieurs à ceux d’une réalisation en interne.
Plus d’infos sur www.maileva.com

* heure métropole, hors Destineo

Fidéliser grâce aux cadeaux d’affaires

Interview d’Anthony Ledanseur, créateur du salon Omyagué, spécialisé dans les cadeaux d’affaires hauts de gamme.

Comment fidéliser ses clients grâce au cadeau d’affaires ?

Il existe de multiples solutions pour fidéliser les clients, parmi celles-ci : offrir un cadeau. La possibilité est ouverte dans de très nombreuses situations, à chaque fois que l’on souhaite marquer le coup ou prouver sa reconnaissance : quand un client vient visiter votre entreprise, pour lancer un nouveau produit ou récompenser un coup de pouce business.

On fait également des cadeaux tout simplement parce que c’est dans notre culture de le faire, pour entretenir les bonnes relations avec les clients et pérenniser les affaires. Ou encore, à Noël afin de remercier le client de nous avoir fait confiance, ou en janvier pour signifier que l’entreprise souhaite continuer à collaborer avec le client. Ils s’offrent également pour célébrer des occasions privées, si vous apprenez que votre client vient d’avoir un bébé par exemple, ou encore pour réparer une erreur.

Prendre l’habitude d’en offrir quand vos concurrents, eux, ne font rien permet de vous démarquer et de créer une relation d’autant plus forte avec le client.

Les cadeaux d’affaires sont-ils destinés aux bons clients ?

Bien entendu on remercie davantage les clients qui gonflent son chiffre d’affaires. Mais on peut également penser à offrir un cadeau à la secrétaire ou à l’assistant qui auront mis votre dossier en haut de la pile, ou encore au comptable qui aura fait passer votre facture plus vite que les autres.

Quel cadeau offre-t-on en général ?

Le type de cadeau est très varié selon le chiffre d’affaires de l’entreprise. Ça va du stylo au voyage, en passant par les voitures… on voit de tout ! Il ne faut pas qu’il y ait d’excès non plus mais c’est sûr que, pour une entreprise qui représente 10 % de votre chiffre d’affaires, une boite de chocolat sera un peu léger comme cadeau !

Comment définir le bon cadeau ?

L’important pour cela est d’essayer de connaître au mieux ses clients. Dans la mesure du possible il faut donc sympathiser avec ses clients et apprendre à connaître les centres d’intérêts afin de pouvoir cibler au mieux le cadeau à offrir. L’objectif est de faire un cadeau à un client qui puisse réellement faire plaisir au client et qui ne sera pas redonné à un autre client après, comme c’est souvent le cas. Le choix des marques est lui aussi primordial, car en offrant un cadeau on associe son entreprise à l’image que véhicule la marque.

Comment offrir ce cadeau pour qu’il prenne le plus de valeur possible aux yeux du client ?

La remise en main propre reste la meilleure solution. Lorsque c’est impossible, il existe des services de groom pour remettre ces cadeaux. Dans ce cas, il ne faut pas oublier de passer ensuite un coup de fil et de joindre au cadeau un petit mot et une carte de visite. Vous pouvez également confier le cadeau à un de vos commerciaux qui se déplace en province et qui peut par la même occasion passer chez votre client.

Est-ce que le fait de recevoir un cadeau d’affaires peut être mal pris par le client ?

Chez nous c’est rare. Mais il faut savoir que chez les anglo-saxons ça ne se fait pas trop car ça peut être perçu comme un pot de vin. Mais en France le cadeau d’affaires est dans notre culture et si sa valeur n’est pas exagérée ça passe toujours très bien.

Comment budgétiser le poste cadeaux d’affaires ?

On conseille en général de dédier 1 % des résultats de l’entreprise à l’achat de cadeaux d’affaires. Et ce budget défini doit être séparé en trois parties : 50 % pour les clients très importants, 30 % pour les clients importants et 20 % pour les petits clients.

Quelles sont les tendances aujourd’hui dans le cadeau d’affaires ?

Auparavant les entreprises privilégiaient les cadeaux conventionnels, mais aujourd’hui elles misent à la fois sur les coffrets cadeaux et sur les produits high-tech. Offrir un coffret cadeau est très pratique lorsqu’on ne connaît pas bien son client car cela lui permet de faire son choix lui-même. Et offrir des cadeaux high-tech donne l’image d’une entreprise à la pointe. Après c’est vrai que nous sommes en France, dans le pays de la gastronomie. Le Champagne reste le cadeau numéro 1 en affaires, juste devant les coffrets gastronomiques.

Les secrets d’Ethnicia pour fidéliser ses clients

Interview exclusive d’Hapsatou Sy, fondatrice du concept Ethnicia, espaces de beauté global et sur-mesure.

Arrivez-vous à fidéliser vos clients ?

Oui, et on le voit surtout grâce à notre taux de recrutement client par le bouche à oreille. Car un client fidèle c’est un client qui nous recommande à un autre client. Avoir une clientèle fidèle est particulièrement important dans un métier comme le nôtre où 20 % de nos clients font 80 % de notre chiffre d’affaires. D’où l’importance de se concentrer tout particulièrement sur la fidélisation des clients en mettant en place des techniques de fidélisation.

Quelles sont ces techniques que vous mettez en place ?

Lorsqu’un client entre dans un de nos espaces de beauté, nous recueillons un maximum d’informations sur lui afin de pouvoir lui apporter un vrai suivi. Par exemple, une cliente qui se fait défriser les cheveux chez nous recevra 15 jours plus tard un e-mail de rappel pour lui indiquer qu’il est temps qu’elle fasse son soin. à travers de petites actions comme celles-ci, nous essayons de faire comprendre à notre cliente qu’on est soucieux d’elle et qu’elle n’est pas une cliente lambda. Je pense que c’est en gardant une relation avec la cliente dans le temps, et pas uniquement lorsqu’elle se rend dans un de nos espaces de beauté, qu’on réussit à la fidéliser. Nous fidélisons également nos clientes en créant de nouveaux besoins. Pour une cliente qui a bénéficié d’une prestation en esthétique, nous lui enverrons un petit mot lui proposant de bénéficier de nouvelles prestations coiffure.

Avez-vous créé des cartes de fidélité pour la clientèle ?

Nous avons des cartes de fidélité qui offrent des bons d’achat à consommer dans les 30 jours ainsi que des cartes V.I.B (Very important beauty) qui permettent aux clientes d’avoir accès au club et de bénéficier de réductions.

Votre clientèle est-elle homogène ou y a-t-il des différences ?

Au départ nous avions défini notre cœur de cible comme une femme de 35 ans, urbaine et active. Or nous nous apercevons que nos clientes sont des femmes de 18 à 70 ans, actives ou non. Nous avons même de plus en plus d’hommes qui viennent chez nous ! Nos clients sont très différents les uns des autres mais le seul critère qui les rejoint est qu’ils sont tous soucieux de leur apparence. Notre clientèle est très variée, mais la diversité fait partie de l’ADN du concept d’Ethnicia.

Vos techniques de fidélisation de vos clients sont-ils adaptées aux différences de chacun ?

Nous nous adressons aux clients suivant leurs habitudes de consommation et leurs besoins particuliers. Nous faisons du sur-mesure. Grâce à une analyse de chaque type de clients nous arrivons à recouper des paramètres et à faire des envois groupés à des clients qui pourraient avoir le même type de besoins ou les mêmes envies.

Les clients qui n’ont pas été satisfaits, comment les traitez-vous ?

Si un client fait une réclamation par exemple, nous faisons bien attention à y faire systématiquement suite. Nous ne pouvons pas satisfaire tout le monde, mais nous essayons.

Et comment faites-vous revenir vos bons clients ?

Nous traitons tous nos clients de la meilleure manière possible car le service client est fondamental pour nous. Je reçois mes clients comme si je les recevais chez moi, dans une ambiance chaleureuse, avec un bon café. Le client vient chez nous pour se relaxer et pour être écouté. Notre valeur fondamentale c’est le respect du client. Cela consiste à ne pas classer les clients dans des catégories prédéfinies mais à respecter ce que le client a envie d’être. Finalement notre envie c’est que la cliente se sente chez nous comme un membre de notre « famille », qu’elle ne soit pas considérée comme un simple chiffre d’affaires, mais comme un humain qui partage nos valeurs.

Avez-vous déjà fait des erreurs dans vos techniques de fidélisation de clients ?

Oui énormément. Surtout au départ puisque j’avais une méconnaissance totale des techniques qui permettent de fidéliser mes clients. Mais au fur et à mesure, j’ai observé ce à quoi mes clients étaient sensibles. Il y a également des questionnaires de satisfaction que je remets à chaque fin de prestation. Les clients nous font des suggestions qui nous permettent ensuite de construire une meilleure stratégie de fidélisation.

Comment réussissez-vous à créer un lien régulier avec vos clients ?

Nous avons pour cela créé un blog où l’on répond à nos clients et grâce auquel nous pouvons être en permanence en contact avec eux. Nous animons également une WebTV où sont diffusés des conseils de beauté. Aussi, nous sommes très actifs pour ce qui est du community management. Chaque responsable d’espace de beauté a sa propre page une page Facebook et anime sa communauté.

A travers ces outils, nous souhaitons montrer à nos clients que nous sommes soucieux de leurs attentes et que nous tâchons de leur faciliter la vie. Nos collaborateurs sont des acteurs primordiaux de la fidélisation de nos clients. Ce sont eux qui sont sur le terrain, à l’écoute de nos clients. Ils nous font régulièrement des retours pour que nous ne restions à l’affût de ce qui se passe dans la réalité de nos salons. C’est important d’être vraiment à l’écoute du terrain, et pas seulement dans une approche philosophique.

Organisez-vous des évènements pour vos clients ?

Nous organisons de plus en plus de soirées privées avec nos bonnes clientes ou avec des filles actives sur notre page Facebook. Ces soirées sont pour nos clientes fidèles l’occasion de tester nos nouveaux produits ou prestations.

Les 5 conseils d’Hapsatou Sy pour les entrepreneurs

  • Être à l’écoute. Le client est le cœur de l’entreprise. Il faut écouter ses habitudes, ses goûts, ses envies mais aussi de ses mécontentements.
  • Être présent sur internet. C’est un lieu à ciel ouvert où on peut faire ce que l’on veut et dire ce que l’on veut. Il faut y apporter des réponses car les gens se fient beaucoup à l’avis des autres consommateurs sur Internet.
  • Ne pas rester dans son bureau. En tant que dirigeant, il faut aller sur le terrain, voir comment les clients sont considérés. à vous, ils vous diront d’autres choses que ce qu’ils disent à vos collaborateurs.
  • Toujours proposer des nouveautés. Les gens aiment les innovations.
  • Être au top au niveau service. Mais ne pas confondre service et servilité.

Interview de Anne-Laure Constanza, Fondatrice de Envie de Fraises

Interview de Anne-Laure Constanza, Fondatrice de Envie de Fraises

Quel a été votre parcours jusqu’à la création d’Envie de fraises ?

Depuis toute petite j’étais passionnée par la Chine. Après mon bac, ma famille s’est cotisée pour m’offrir un billet pour Pékin. Cela a été le début de dix années de vie partagée entre la France et la Chine. J’étudiais le chinois et, en parallèle, j’effectuais des missions pour développer des entreprises sur le sol chinois. Cette vie partagée entre deux pays convenait totalement à la soif de liberté et d’aventures que j’ai toujours eu.

Qu’est-ce qui a déclenché alors cette envie de vous stabiliser en France et de créer une entreprise ?

Enceinte à 29 ans, il a fallu que je fasse alors un choix et que je me pose dans un pays. Mais j’avais tout de même envie d’aventures !

Et comment avez-vous trouvé l’idée de l’entreprise ?

L’idée est partie d’un manque. Enceinte, j’avais de folles difficultés pour m’habiller. L’offre existante était soit peu valorisante, soit hors de prix et quasi-inexistante sur le web. J’ai eu alors l’idée de créer un site qui pouvait satisfaire toutes les envies des futurs mamans et de créer une marque pour les femmes enceintes qui démocratiserait la mode future maman avec des vêtements de qualité, tendance et très accessibles en termes de prix.

Comment avez-vous lancé l’entreprise ?

Petit à petit j’ai mis en place un atelier de confection de modèles à Pékin, en démarrant ma première collection avec mes anciens partenaires chinois. Le site a été lancé en 2006. Le concept a pris très vite et, l’année de notre lancement, nous avons déjà expédié quelques dizaines de milliers de pièces.

Et comment avez-vous trouvé le nom Envie de Fraises ?

Au départ j’avais appelé la société Nuwa, du nom de la déesse de la maternité en Chine. Mais personne ne comprenait le nom, il fallait tout le temps l’épeler… Et puis un soir, en travaillant devant mon ordinateur, mon œil est tombé sur un petit bracelet que je m’étais confectionné et où j’avais inscrits « Envie de fraises ». J’ai eu un flash ! Je me suis dit que ce serait tellement audacieux et décalé à la fois d’appeler l’entreprise comme ça ! Le soir même le nom était déposé.

La production des vêtements se fait encore en Chine ?

Non, plus aucun produit n’est fabriqué en Chine aujourd’hui. Début 2008 nous avons quasiment tout relocalisé en Europe. La production en Chine n’est pas adaptée au modèle du e-commerce où il faut une grande réactivité. Aujourd’hui 80 % des vêtements sont produits en Europe, dont 80 % en France.

Comment avez-vous financé le démarrage de l’entreprise ?

Au départ j’ai financé l’entreprise avec 30 000 € obtenus en love money. Puis, en 2008, nous avons fait une première augmentation de capital de 500 000 € avec des business angels qui ont fait de belles réussites sur le web. Cette levée de fonds nous a permis de faire connaître la marque, d’améliorer notre offre et de passer un cap important.

Qu’est-ce qui a motivé ces stars du web à croire en votre entreprise ?

Ils croyaient dans le modèle économique novateur que nous avions développé avec Envie de Fraises. Cette marque est la première web brand française, c’est-à-dire que nous maîtrisons notre offre, avec des produits propres, brandés Envie de Fraises, ce qui nous assure une exclusivité et une prime à la visibilité sur Internet.

Face à votre succès, de nombreux sites sont venus vous imiter. Comment abordez-vous cette concurrence ?

Ce qui nous différencie, c’est avant tout notre offre et maintenant, notre marque. Envie de Fraises a acquis une notoriété forte sur notre cible aujourd’hui puisqu’une récente étude a montré que 70 % des futures mamans primipares connaissent Envie de Fraises. Enfin, je préfère être obsédée par mes clientes que par mes concurrents !

Justement, en tant que marque 100 % e-commerce, vous n’êtes jamais en contact direct avec vos clientes. Comment faites-vous pour connaître leurs besoins ?

Nous créons pour cela les évènements « Mum in the city » qui nous permettent d’entrer en contact avec elles. Chaque mois nous rassemblons des futures mères sur une péniche à Paris et nous sommes à leur écoute aussi bien au sujet des vêtements que nous créons que sur tout autre thème.

Il y a quelques mois vous avez tapé fort avec une publicité qui a fait beaucoup de bruit. Racontez nous.

Vous parlez de notre publicité où il était écrit « Carla, envie de fraises ou pas ? », au moment où la rumeur gonflait en France ? Tout est parti d’un statut Facebook avec ce slogan marqué sur la page de l’entreprise. Ce statut a déchaîné les réactions… à tel point que nous avons eu l’idée d’en faire une publicité. Tout s’est passé en quelques heures. Ça a été un buzz incroyable ! Même El Mundo en Espagne en a parlé !

Votre engagement pour le bien-être des mamans dépasse le cadre des vêtements que vous créez pour elles je crois.

Au-delà de la marque, nous essayons d’intervenir sur tous les sujets qui concernent les femmes enceintes et les mamans. C’est pour cela que j’ai créé il y a quelques années l’association Mom’preneurs qui soutient les mamans créatrices d’entreprises. Aujourd’hui je ne suis plus présidente de l’association car je suis impliquée dans beaucoup d’autres réseaux. Et puis j’ai eu des jumeaux l’année dernière… Je ne peux pas être partout ! Mais je continue comme je peux à aider des jeunes mamans créatrices. Aujourd’hui je me bats également pour que la parentalité soit mieux prise en compte dans l’entreprise.

Vous travaillez beaucoup. Comment faites-vous pour décompresser ?

Mes soupapes sont mes enfants, le sport intensif et le chant ! Je cours une centaine de kilomètres par mois, ce qui me permet de décompresser. Quand on crée son entreprise c’est important d’équilibrer sa vie.

C’est quoi votre moteur ?

C’est l’envie de profiter de la vie à fond et de partager le plaisir qu’on a à travailler.

Les 5 conseils d’Anne-Laure Constanza pour les entrepreneurs

  • Aimez vos clients. Soyez customer-obsessed ! Evangélisez sans relâche vos équipes pour que la satisfaction client au sens le plus large soit au cœur de la stratégie de l’entreprise.
  • De l’audace, toujours de l’audace, encore de l’audace. Cultivez la culture de l’audace au sein de l’entreprise car elle véhicule l’optimisme, la confiance réciproque et la persévérance.
  • Décidez aujourd’hui. Car vous ne serez pas forcément dans de meilleures dispositions demain.
  • Ne laissez jamais l’orgueil dominer les décisions de l’entreprise.
  • Faîtes-vous plaisir et ayez une autre passion que celle de développer votre entreprise. Cela vous aidera dans les moments difficiles.