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Interview de Yannick Pons, Fondateur de Vivastreet

Interview du fondateur des sites Vivastreet, Appartager et Oudormir. Ce pionnier du business web nous raconte son parcours tortueux et fait de rebondissements, jusqu’au succès international.

Vous développez Vivastreet depuis les états-Unis, comment a commencé le « rêve américain » pour vous ?

En sortant de mon école de commerce, un ami m’a proposé de le suivre en stage 6 mois en Californie. Pour moi c’était le rêve ! Je me suis retrouvé à vivre dans une énorme maison de millionnaire surplombant Los Angeles et qu’on me prêtait. Je me suis dit que je voulais vivre toute ma vie comme ça ! Alors j’ai commencé à chercher quels produits français fonctionneraient bien aux états-Unis et je suis tombé sur l’idée des croissants. J’ai contacté toutes les entreprises françaises de viennoiserie pour leur proposer de développer un business aux états-Unis. Finalement le PDG de La Croissanterie m’a convoqué pour me donner ma chance. Sauf qu’il me proposait de faire livreur en étant payé au SMIC ! Mais j’ai dit banco !

Comment votre situation a-t-elle alors évoluée ?

J’ai passé 6 mois à livrer des crackers dans des supermarchés du fin fond de la banlieue new-yorkaise ou à travailler dans des usines décrépies. Comme le directeur qui dirigeait la boite me détestait, il me faisait faire les pires jobs ! Au bout de 6 mois, j’étais sur le point de tout lâcher, quand le PDG m’a appelé. Il m’a annoncé qu’il me nommait directeur à la place de l’américain car le business ne décollait pas.

Là, l’entreprise a fini par décoller. Comment avez-vous fait ?

J’ai eu l’idée de ne pas placer nos crackers dans le rayon dédié et où il n’y avait pas de place pour nous. J’ai accepté de céder une marge plus importante pour pouvoir vendre nos crackers sur les stands traiteur qui faisaient leur apparition dans les supermarchés. être là où personne ne nous attendait a été l’idée qui nous a permis de faire décoller les ventes. à partir de là, la boite a explosé et nous avons pu ouvrir 12 croissanterie dans le pays.

Mais vous n’êtes pas resté très longtemps dans l’entreprise ?

Je considérais que, pour avoir eu toutes ces idées géniales, du haut de mes 25 ans je devais être le plus intelligent du monde ! Le problème c’est que le PDG français se disait de son côté que toutes ces idées magnifiques n’étaient dues qu’à son talent ! Finalement je suis parti de l’entreprise.

C’est là que vous avez monté votre première entreprise ?

Oui, j’ai essayé de partir sur le même concept qui avait fait mon succès : vendre un produit là où on ne l’attend pas. J’ai commercialisé des cosmétiques pour femmes portant des lentilles chez les opticiens. Et là, je me suis planté : première grande leçon d’humilité !

Que vous a appris cet échec ?

Outre le fait d’apprendre que je n’étais pas plus intelligent que ça, j’ai compris que, dans une création d’entreprise, la chance joue un grand rôle. Si l’on pense qu’on est le plus intelligent et que donc tout va marcher, c’est le début de l’échec !

Vous avez vite rebondi après cet échec ?

J’avais 40 ans et plus un sou ! Mais j’ai vite retenté ma chance. C’était en 1998 et il y avait un buzz énorme autour du phénomène Internet. J’ai donc lancé mon premier site, Easyroommate, et sa version française Appartager. Toutes les startups web réussissaient à lever de l’argent, sauf moi ! Je pense que je ne passais pas bien vis-à-vis des américains car je n’avais pas assez d’ambition. Ça a donc été plus long et difficile pour nous de réussir que pour les autres car nous n’avions pas d’argent.

Vous avez lancé le site sur le marché américain ?

Nous nous nous sommes vite aperçus que nous n’arrivions pas à percer sur le difficile et gigantesque marché américain. Alors nous avons décidé de lancer Appartager dans les pays d’Europe, puis en Amérique Latine. Ensuite, lorsque nous avons vu le succès du site Craig’s List aux états-Unis, nous avons développé un site similaire, Vivastreet, toujours sur plusieurs pays en même temps. Enfin nous avons développé le site Oudormir qui fonctionne très bien aussi. Aujourd’hui nous sommes numéro 5 du marché des petites annonces au niveau mondial et numéro 2 dans beaucoup de pays.

Comment managez-vous vos équipes ?

Je fais confiance à mes équipes qui gèrent de manière autonome le business dans le pays dont ils sont responsables. Comme j’ai appris que je n’ai pas la science infuse, la prise de décision est assez collégiale dans le groupe. Les salariés ont énormément de liberté, je ne suis pas sur leur dos. C’est peut-être un état d’esprit qui vient de la culture anglo-saxonne, mais en tout cas c’est un élément fort de l’ADN de l’entreprise. Je regarde seulement les résultats obtenus et n’interviens pas plus que ça. Moi je suis là pour régler les problèmes, c’est tout !

Vous encouragez la création d’entreprise par vos salariés je crois, expliquez.

Oui, à titre personnel, j’aide financièrement mes salariés qui veulent se lancer. Je trouve ça complètement normal qu’un jour mes collaborateurs aient envie de monter leur propre boite. Alors j’investis dans leur projet et je ne leur fais pas subir les mêmes conditions que les fonds d’investissement ! Cet engagement permet de complètement casser la friction qu’il peut y avoir entre le patron et les salariés. S’ils souhaitent devenir patron eux aussi, je les soutiens dans ce projet. L’entreprise devient une sorte d’incubateur à projets. Ce qui est sûr c’est que tous les projets d’investissement, à côté du développement de ma propre entreprise, me permettent de garder un intérêt intellectuel.

Les 5 conseils

  1. Innovez ! Ne cherchez pas à copier ce que font les autres.
  2. Ne vous découragez pas. Même quand tout est perdu, on peut toujours trouver une solution. Il ne faut jamais abandonner et essayer de trouver des issues au problème. Cet état d’esprit doit être permanent chez l’entrepreneur.
  3. Sachez changer d’idée rapidement. Parfois on croit tellement fort dans son projet qu’on ne voit pas que c’est une mauvaise idée ! Il faut donc être ouvert à la remise en question et au changement.
  4. Comprenez qu’il n’y a pas de projet où c’est vous qui avez toutes les bonnes idées. La meilleure façon d’avancer c’est de travailler sur un mode collaboratif, en équipe. Si chacun tire dans son coin, personne n’y arrive.
  5. Faites en sorte que tout ce que vous faites ou créez ait un sens pour les gens à qui vous vous adressez. Il faut écouter le marché que vous visez et ne pas suivre simplement son idée ou son produit.

Comment travaillent les Français ?

L’étude menée par Sciforma et Zebaz démontrent que les Français ne maîtrisent plus l’agenda de leur journée de travail. Comment travaillent les Français ?

Selon une étude en ligne réalisée par Sciforma et Zebaz sur 8260 salariés, le travail des Français est de plus en plus dominé par l’urgence. Sciforma, éditeur de solutions de gestion de projets, était déjà à l’origine de l’étude qui avait permis de découvrir qu’il était impossible pour un Français de rester concentré plus de 12 minutes sur son lieu de travail en 2010. Voici les principaux résultats de cette enquête :

Travailler dans l’urgence

D’après cette étude, 89% des Français disent travailler dans l’urgence ! Ce chiffre est d’autant plus étonnant qu’uniquement 26% des tâches qu’ils réalisent sont jugées comme vraiment urgentes. Notons que seulement 16% des tâches risquent de poser problème si elles ne sont pas réalisées dans l’immédiat. On peut donc affirmer qu’il existe de « vraies » et de « fausses » urgences.

Un impact sur la vie personnelle

95% d’entre eux voient leur vie personnelle affectée par leurs urgences professionnelles. Les Français travaillent et vivent dans l’urgence. Si les deux tiers (67%) disent travailler souvent dans l’urgence, c’est une situation permanente pour plus de 22% ! Le constat est clair, 60% des Français se disent plus stressés aujourd’hui qu’il y a cinq ans et 70% sont plus stressés qu’il y a 10 ans.

Un planning peu respecté

81% des personnes interrogées estiment ne plus maîtriser l’agenda de leur journée de travail. Pour faire face aux urgences et imprévus, les Français tentent de s’organiser. Ils sont 78% à tenir une liste de tâches à réaliser. Plus de 30% disent s’organiser pour le jour-même ou pour le lendemain. 42% planifient leurs tâches à la semaine.

Mais au final, les Français disent n’avoir réalisé en moyenne que 43% des tâches qu’ils avaient prévues pour la journée. Seulement 19% des Français disent « maîtriser leur organisation ». 39% font « comme ils peuvent » et 18% reconnaissent vivre un enfer et être « esclaves des urgences ». 24% parviennent malgré tout à résister en ne se laissant pas « trop se laisser déborder par les urgences ».

Perturbés par les nouvelles technologies

Selon cette étude, 84% des Français pensent que les nouvelles technologies perturbent leur concentration et pour 89%, ils renforcent le sentiment d’urgence. Un constat qui va à l’encontre de leur objectif d’origine.

La réunion comme perte de temps

Autres questions auxquelles répond cette étude : qu’est-ce qui vous fait perdre le plus de temps au travail et qui renforce votre sentiment d’urgence ? Les réunions sont citées, sans surprise, par plus de 3 Français sur 4, comme la source de perte de temps principale sur leur lieu de travail, les mettant en retard dans la réalisation de leurs missions et renforçant ainsi le sentiment d’urgence général.

Cadre dirigeant ou cadre normal ?

Pour qu’un cadre soit nommé avec un statut de cadre dirigeant, il doit occuper des fonctions de direction au sein de l’entreprise dans laquelle il travaille.

Si vous voulez que votre statut de cadre apparaisse en tant que cadre dirigeant il faut absolument participer à la direction de la société dans laquelle vous travaillez.

En effet, selon la législation actuelle pour être cadre, il faut remplir certaines conditions pour être considéré en tant que tel et qui sont : tout d’abord, avoir des missions avec des grandes responsabilités qui nécessitent une grande autonomie et une libre gestion du travail.
Ensuite, le cadre dirigeant doit participer au processus décisionnel avec une large autonomie. Enfin que sa rémunération doit faire partie des rémunérations les plus élevées de l’entreprise ou de la société.

Selon la cour de cassation ces trois conditions doivent être remplies pour que l’on considère qu’un cadre ait le statut d’un cadre dirigeant et il demeure impératif qu’il participe au processus directionnel de l’entreprise.

En l’occurrence : une salariée s’occupait de la collection homme de son entreprise, n’a pu se voir attribuer le statut de cadre dirigeant car selon les magistrats même si elle avait une large autonomie dans la gestion de son travail, elle ne participait pas au processus directionnel de son entreprise. Cette salariée a assigné son employeur en justice et a obtenu des dommages et intérêts d’une somme de 50 000 euros.

Dans ce cas là, s’il y a requalification du statut de cadre dirigeant à cadre normal , alors le salarié concerné pourra assigner son employeur en justice en demandant le paiement des heures supplémentaires des cinq dernières années d’activité qu’il a effectuée.

Prime conventionnelle : modalités à respecter

L’employeur ne peut ajouter à la convention collective des conditions pour l’attribution d’une prime conventionnelle, si cela implique pour le salarié la perception d’une prime moins favorable.

Prime conventionnelle c’est quoi ?

Lors de son arrêt du 21 mars 2012, la Cour de cassation a été formelle : un employeur ne peut en aucun cas décider de modalités d’attribution d’une prime conventionnelle moins favorables que celles prévues par la convention collective. Cette décision a été prise suite à un conflit opposant un salarié et son employeur. Ce dernier avait en décidé la mise en place de nouvelles modalités pour l’attribution de la prime du treizième mois.

Dans cette affaire, l’article 3-16 de la convention collective stipulait : « Une prime, dite de 13e mois, est versée aux personnels ayant au moins 6 mois consécutifs d’ancienneté dans l’entreprise et étant présents à l’effectif de l’entreprise au 31 décembre de l’année de référence ». Or, l’employeur avait décidé de rajouter certaines conditions par le biais d’une note d’information interne à l’entreprise.

Cette dernière disait que l’attribution de la prime de treizième mois serait basée sur le temps de présence effectif, avec déduction des absences pour maladie.

Se basant sur cette note d’information interne, l’employeur a refusé d’attribuer la prime de treizième mois à un salarié qui avait été absent pour maladie tout le long de l’année.

La Cour de cassation donna raison au salarié

Par l’article 3-16 d la convention collective, il est déterminé le montant de la prime de treizième mois perçue par les employés sans condition de durée effective de leur présence dans l’entreprise. L’employeur ne peut donc pas choisir de modalités d’attribution moins favorables aux salariés en joignant une condition non prévue par la convention collective.

Le motif du refus d’embauche

A la suite d’un entretien d’embauche, l’employeur qui ne souhaite pas recruter un  candidat parce que celui-ci ne lui convenait pas n’est pas obligé d’expliquer son choix.  Mais, même si l’employeur n’a aucune obligation de se justifier du recrutement d’un candidat plutôt qu’un autre, cela n’empêche pas que son choix puisse être considéré comme une discrimination directe ou indirecte.

Tout cela fait référence à une affaire traitée par la Cour de justice européenne (CJUE). Dans cette affaire, une travailleuse allemande ayant postulé pour deux offres d’emplois a vu ses deux candidatures rejetées sans qu’elle ait pu obtenir un entretien avec l’employeur ou encore une justification du recruteur. La travailleuse s’est alors considérée comme victime de discrimination faisant référence à son origine, son âge et son sexe. Elle a assigné l’employeur concerné en justice.

La CJUE  a alors posé deux questions aux juges de fonds : dans les conditions où un candidat remplit les critères du recrutement, mais qu’il n’a pas été retenu, peut-il alors demander une justification à l’employeur pour un refus d’embauche ? Ensuite, le refus de l’employeur de transmettre les explications de son refus de recevoir ou d’embaucher le candidat en question constitue-t-il un élément qui justifie une discrimination ?  Pour répondre à la première question, la CJUE a affirmé que l’employeur n’est pas obligé de justifier au candidat non retenu son refus d’embauche.  En revanche, et pour répondre à la seconde question, la CJUE a rappelé que tout refus d’un employeur peut être constitutif d’une discrimination, c’est alors au juge de vérifier si tel est le cas.

Déficit, cadeau fiscal ?

La taxation des bénéfices réalisés par une société de personnes se fait selon des associés comparativement à leurs droits dans l’entreprise selon le droit commun. Le déficit ou le bénéfice se verse chez l’associé physique ou moral…

Une société de personnes ayant un arrêté de compte déficitaires, n’engendre pas pour la société concernée, une dette auprès des associés.

Toutefois, les associés de cette société doivent concevoir une dépréciation dès que de leurs titres à l’inventaire atteint une valeur inférieure à leur valeur d’acquisition. Ils se voient alors imposer la composition d’une provision pour risque complémentaire lorsqu’ils ont l’obligation de prendre en charge les pertes de la société supérieurs à leurs apports.

L’administration fiscale n’accepte cependant pas la déductibilité d’une dépréciation (CE 27 nov. 1974, n°91410) ou d’une provision pour risque (CE 6 nov. 1986, n° 47537). En effet, les associés auront pu attribuer la responsabilité aux pertes réalisées sur leur propre imposition (CGI. art. 218 bis) ou leur accorder le décompte des provisions observées. Le cas contraire serait de leur donner un cadeau fiscal.

Il serait donc judicieux de rétablir les possibles provisions constituées. Parallèlement, la reprise des provisions constituées ne sera pas soumise à l’impôt. A la suite d’une surélévation de l’actif net, les provisions constatées sont déductible fiscalement (comparé au montant probable du boni de liquidation ou de la disparition de plus values latentes comptées lors de la fixation du prix d’achat des parts).

Les télécoms et les dépenses de l’entreprise

Les factures de télécommunications (internet, téléphone mobile et fixe) constituent pour l’entreprise des frais important. Les chefs d’entreprises réfléchissent de plus en plus à la façon de diminuer leurs dépenses en télécommunication.

Plus d’un tiers des chefs d’entreprise jugent que les frais des factures de télécoms de l’entreprise sont très onéreux. Ils passent, selon eux, devant les coûts informatiques (25%) ou de fournitures (24%). En revanche, la plupart d’entre eux estiment qu’ils passent après les coûts liés à l’énergie (56%).

Pour les entreprises de 50 à 199 salariés, les frais liés aux télécoms représentent les dépenses les plus conséquentes. En effet, pour l’entreprise, la téléphonie représente (38%) des dépenses, internet (11%) et la téléphonie mobile (42%). Les mobiles représentent la dépense la plus onéreuse au niveau des télécoms.

Face à ces frais coûteux que représentent les dépenses en télécommunication, les entreprises auront tendance à changer d’opérateurs fixe ou mobile (dont les coûts annuels s’élèvent à 3500 euros par an selon l’étude d’Opinionway). Pour les entreprises avec un effectif de 200 salariés ou plus, (45%) des dirigeants pensent à un éventuel changement d’opérateur. En plus de souhaiter accéder à des frais moins importants en télécoms, les chefs d’entreprise souhaitent d’avantage de services, plus de stabilité et plus de sûreté.

Licenciement pour inaptitude non professionnelle

Inaptitude non professionnelle : la rupture du contrat prend désormais effet à la date de notification du licenciement, et non suite au préavis.

Inaptitude non professionnelle ?

Un salarié a été victime d’une maladie non professionnelle ou qui a été victime d’un accident, est considéré comme ayant une inaptitude non professionnelle par un médecin de travail. Suite à cela, l’employeur est tenu de chercher à reclasser son salarié au sein de l’entreprise ou alors dans le groupe de sociétés à laquelle appartient son entreprise. Mais si aucun poste de reclassement adapté n’existe ou que le salarié refuse tout simplement le poste proposé, le contrat peut alors être rompu par l’employeur.

Licenciement pour inaptitude non professionnelle : Quoi de neuf ?

Avant la parution de l’article 47 au Journal Officiel du 22 mars 2012, la rupture du contrat prenait effet au terme du préavis. Mais des inconvénients ont été révélés lors de l’application de la loi. Pendant le préavis, le salarié n’était pas en mesure de travailler et ne percevait donc aucune rémunération. S’ajoutait à cela le fait que le salarié ne pouvait pas non plus percevoir l’assurance chômage du fait que son contrat n’était pas encore rompu.

Maintenant, le contrat prend fin à la date de notification du licenciement pour impossibilité de reclassement, ce qui permet au salarié de s’inscrire au Pôle Emploi et de percevoir des allocations chômage plus rapidement. D’après cette nouvelle loi, le salarié n’a pas le droit à une indemnité compensatrice de préavis, sauf stipulations conventionnelles plus favorables.

Evaluation des parts pour les sociétés d’exercices libérales

En effet, il est maintenant possible de ne plus prendre en compte une valeur majoritaire de la clientèle afin d’évaluer le prix des parts cédés d’une société d’exercice libérale. Aujourd’hui  si il y a rachat ou cession d’actions sociale d’une  société d’exercice libérale. Et lorsqu’on ne partage pas le même avis sur la valeur des actions sociale, les parties prenantes ou le tribunal d’instance en référé peuvent saisir un expert qui va fixer le montant des ses actions sociales selon des références qu’il détermine comme il le veut. Mais  en générale celui-ci va se baser sur le droit de présentation de la clientèle de l’associé.

S’il est toutefois possible de se baser sur la valeur majoritaire de la clientèle pour fixer le prix des parts sociales. Il est aussi possible d’éviter cette règle soit par une clause ou les statuts sont adoptés à l’unanimité par les associés. Ou par un décret en référence à chaque profession.

Cette règle est le premier motif empêchant des jeunes spécialistes d’intégrer une société d’exercice libérale à défaut de pouvoir payer la somme lié au droit de présentation de la clientèle mais aussi en cas de retrait de l’un des actionnaires par exemple la  majorité de la clientèle ira avec l’associé en question plutôt que de demeurer au sein de la (sel).

Salariés gare à l’annulation d’un Plan de sauvegarde…

A l’heure actuelle, quand l’employeur décide la mise en place d’un Plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) et que celui-ci est annulé, les salariés ont droit de réintégrer l’entreprise et de se voir verser des dommages et intérêts. Néanmoins, les salariés sont tenus de rembourser l’intégralité des sommes perçues dans le cadre de ce PSE.

Cette obligation s’est illustrée dans une affaire de fermeture d’une entreprise, où 33 salariés ont saisi une action en justice pour demander l’annulation du  PSE, estimant que celui-ci était insuffisant, ainsi que l’annulation de leur licenciement.  Suite à cette affaire les juges de fonds ont estimé que le plan de sauvegarde de l’emploi était en effet bien insuffisant  au niveau du reclassement des salariés dans d’autres postes. Selon les juges, la direction de l’entreprise n’avait donné aucune précision concernant la nature et l’effectif des postes disponibles à l’étranger. De même il n’y avait aucune certitude pour que les postes vacants soient attribués aux salariés de l’entreprise concernée. L’annulation de la procédure de licenciement et du PSE a donc été jugée.

La Cour d’appel et la Cour de cassation ont ensuite été sollicitées pour donner leurs avis sur le remboursement des sommes perçues par les salariés en cas d’annulation du licenciement. La Cour d’appel s’est prononcée en faveur d’une annulation de la soustraction des montants des dommages et intérêts perçus  par les salariés des sommes reçues en contrepartie du PSE.

Mais la Cour de cassation n’a pas partagé le même avis que la Cour d’appel. En effet, elle a souligné et fait savoir aux juges de fonds que, s’il y a annulation du plan de sauvegarde de l’emploi (PSE), toutes les sommes perçu par le salarié dans le cadre de ce PSE devront être remboursées et alors soustraites aux dommages et intérêts reçus.