Accueil Blog Page 1013

Comment trouver de la publicité ?

La publicité sur Internet a généré en 2011 2,5 milliards d’euros en France et affiche une croissance à deux chiffres. Chaque jour, de nombreux entrepreneurs se lancent dans la monétisation de leur site internet pour tenter de prendre leur part à cet immense gâteau.

La publicité sur son site à manier avec précaution

Quand on a un site internet, on peut être amené à se demander si l’on doit ou non ajouter de la publicité.

La première chose à faire est assez simple : peser le pour et le contre.

Pour voir si ajouter des encarts publicitaires est une bonne idée, il faut en effet analyser les retours que l’on peut en escompter et les comparer au préjudice que l’on va faire subir ainsi à son site. Il est ici question de préjudice car, dans l’immense majorité des cas, une publicité va casser une partie de l’image d’un site internet. Puisqu’il s’agit d’un élément extérieur qui vient se rajouter et qui n’est parfois pas totalement contrôlé, le site internet qui accueille des publicités peut être quelque peu dénaturé.

Il y a donc une question que vous devez vous poser dans l’analyse des pours et contres : mon site est-il une vitrine de mon entreprise ou de mon activité ? Si la réponse est oui, il est fortement déconseillé d’ajouter de la publicité pour éviter de casser l’image non seulement de votre site, mais également de votre entreprise. En revanche, si votre site n’est pas un site vitrine, l’idée d’insérer des publicités n’est peut-être pas mauvaise. C’est par exemple le cas si vous avez un site e-commerce. Il est parfois plus facile que l’on ne le croit de trouver des annonceurs qui proposent des services associés aux vôtres. La publicité pourra alors être utile à vos visiteurs et leur apportera une plus-value. Dans tous les cas, il est toujours bon d’aller voir ce que vos concurrents font en matière de publicité sur leur site. Si tous vos sites concurrents ont des espaces publicitaires, vous n’aurez pas besoin de vous poser trop de questions concernant votre site. Si, à l’inverse, aucun de vos concurrents n’a de publicité, réfléchissez à deux fois avant d’en ajouter. 

Trouver les bonnes solutions pour son site

Il existe des dizaines voire des centaines de solutions pour ajouter de la publicité sur son site : blocs contextuels Adsense, annonces illustrées Adsense, pop-up, pop-under, marque blanche, affiliation, liens sponsorisés… Le problème est que beaucoup ne seront que très peu rémunératrices. Il faut en effet réunir un nombre de visiteurs conséquent pour arriver à gagner des sommes décentes grâce à la publicité sur Internet. Pour donner un ordre d’idée, un site ayant une thématique généraliste – comme par exemple un site d’actualité – peut espérer gagner environ 1 euro pour mille pages vues. Concrètement, à chaque fois que 1 000 pages de son site sont affichées sur les écrans de ses visiteurs, ce site gagne 1 euro. Quand on sait qu’un visiteur visionne en moyenne 4 pages par visites sur un site internet, on a donc besoin de 1000/4=250 visiteurs pour gagner un euro. Le but est alors de trouver la solution qui va permettre de maximiser le rapport visiteur/revenus. Pour ce faire, il est très important de s’informer. Il existe une multitude d’informations disponibles gratuitement sur le net. Vous trouverez toutes les informations concernant la diffusion de publicités sur votre site notamment sur les blogs liés à la monétisation. Si vous avez besoin d’informations et de conseils plus personnalisés, il existe des forums de webmasters et de web entrepreneurs dans lesquels une communauté parfois très active apporte gracieusement des ressources utiles à ceux qui débutent. De manière générale, le meilleur moyen de trouver ce qui va être le plus rémunérateur pour son site est le test : testez, testez et re-testez. Chaque site étant différent, il est très important de voir par soi-même ce qui fonctionne le mieux pour son propre site en essayant différentes méthodes qui auront pu être découvertes sur des blogs ou des forums. 

Trouver des annonceurs pour son site

Une fois que vous savez quelle sera la meilleure manière de gagner de l’argent grâce à la publicité sur votre site internet, reste à trouver des annonceurs. Avant d’aller les chercher, il est important de clairement afficher vos intentions sur votre site. Si vous voulez vendre de la publicité, vous devez donc créer une page « Annonceurs » ou « Publicité », accessible facilement et qui indiquera à vos visiteurs que vous êtes ouverts à la vente de publicité et sous quelles conditions vous êtes prêts à le faire. Cette page est en effet une vitrine de votre offre publicitaire et doit être particulièrement soignée. Doivent donc y figurer : vos statistiques importantes (nombre de visiteurs, de pages vues, etc…), le profil de vos visiteurs (le but est ici de donner des informations pertinentes qui vont accrocher l’annonceur), votre offre publicitaire (offrez-vous la possibilité d’ajouter des bannières, de quelles tailles, pour quelles durée, etc…). 

Contacter les annonceurs

Lorsque votre page « publicité » est prête, vous pouvez contacter des annonceurs. Il existe de nombreuses méthodes pour trouver des annonceurs. De nouveau, allez voir chez vos concurrents ! C’est de loin le moyen le plus simple de trouver des annonceurs car il n’y a pas de raison que ceux qui achètent de la publicité sur les sites de vos concurrents ne passent pas aussi par vous. Une autre méthode consiste à utiliser les publicités Adwords de Google. Lorsque vous effectuez une recherche sur Google, vous avez en général une liste de sites internet dans la partie haute et la partie droite de la page. Ces sites apparaissent car ils ont acheté les mots clés que vous avez tapés. Vous pouvez donc taper des mots clés en lien avec votre thématique et voir les sites internet qui les ont achetés. Cela vous donnera une bonne base de prospection. Pensez aussi à entrer en contact avec les agences médias (MPG, Carat, OMG, Mediatrack, Groupe M, Zenith Optimedia, etc…). Ces agences gèrent les portefeuilles de plusieurs annonceurs web et vous aideront à trouver des publicités pour votre site. 

Prouver l’audience de son site internet

4 questions à Estelle Duval, directeur de Mediametrie//Netratings.

Quel est le rôle de Médiamétrie ?

Médiamétrie observe, mesure et analyse les comportements du public et les tendances du marché. L’institut développe ses activités en France et à l’international sur la Télévision, la Radio, l’Internet, le Cinéma, le Téléphone Mobile et le Cross-Médias.

Peut-on certifier son audience ?

La certification n’a pas lieu d’être pour des résultats d’audience puisqu’ils sont partagés par tous. Les résultats d’audience Internet du panel Mediametrie//NetRatings sont donc très facilement vérifiables. Par contre, les mesures de la fréquentation Internet, appelées mesures site-centric, vont de pair avec la certification. En effet les clients de ces mesures étant propriétaires de leurs résultats, ceux-ci ne sont pas partagés, d’où l’intérêt d’un organisme qui certifie les résultats d’un site Internet, l’OJD en France.

Médiamétrie peut-il déterminer le profil type du public d’un site Internet ?

Oui, grâce au panel d’audience. Dans le cas d’Internet, 25 000 panelistes formant un échantillon représentatif de la population internaute française constituent ce panel. Leurs ordinateurs sont équipés d’un logiciel remontant tous les sites qu’ils ont consultés, consultation associée à leur profil. L’audience des sites et le profil des internautes les ayant consultés sont ensuite rapportés à l’ensemble de la population internaute en France.

Les annonceurs ne sont-ils sensibles qu’au nombre de visiteurs d’un site ? Il y a-t-il d’autres facteurs ?

Le nombre de visiteurs uniques est l’indicateur de référence, c’est l’audience du site. D’autres indicateurs comme le nombre de pages vues et le temps passé sont également pertinents pour évaluer la consommation d’un site. Le profil est également très important pour optimiser ses campagnes publicitaires sur Internet. En complément du panel Mediametrie//NetRatings, les résultats de fréquentation des sites issus d’outils site-centric comme Médiamétrie-eStat servent également à valoriser son site Internet. l

Monétiser son blog ou site web

Les conseils d’Aurélien Amacker, créateur du blog Read me I’m famous. Ce jeune entrepreneur vit de son blog et a réalisé en octobre 2011 le plus gros lancement orchestré sur blog de toute l’histoire du web francophone avec 500 000 euros de ventes en deux semaines.

Google Adsense : pas le plus rentable

Les pubs Google Adsense sont le premier type de publicités auxquelles on pense pour rentabiliser son blog. Malheureusement c’est la solution la moins rémunératrice ! Vous n’êtes rémunérés que lorsque l’internaute clique sur une de ces pubs.

Admettons que le montant par clic d’une pub Google Adsense sur votre blog soit de 10 centimes. Admettons également que votre blog réalise 30 000 pages vues par mois et que vous placez une publicité sur chacune de vos pages. Si 3 % de vos visiteurs par page cliquent sur une de vos publicités, cela vous rapporte donc en un mois 90 euros de publicité, soit 3 euros pour 1 000 pages vues.

Maintenant, au lieu de mettre une publicité par page vous pouvez en mettre deux. Votre deuxième publicité est un peu moins bien placée (certains endroits rapportent plus que d’autres sur votre blog) et seulement 2 % des visiteurs cliquent dessus. Ces pubs vous rapportent 60 euros, toujours pour 30 000 visites, ce qui vous fait 150 euros. Vous gagnez maintenant 5 euros pour 1 000 pages vues. C’est en moyenne ce que gagne un blogueur lambda qui ne connaît que les techniques de base pour gagner de l’argent avec un blog. Avouez que ce n’est pas avec cela que vous pourrez faire fortune ! 

Alors, comment faire ?

Il existe une autre technique pour se faire bien plus d’argent grâce à la pub sur son site. Il suffit de publier un article sponsorisé sur votre blog pour faire la promotion d’un produit ou d’un service. Vous pouvez être rémunéré facilement 100 euros pour la publication d’un article sponsorisé. En comptant 150 euros de pubs, votre blog vous rapporte déjà 250 euros en un mois, soit plus de 8 euros pour 1 000 pages vues. C’est déjà mieux. Mais vous voudriez gagner tout de même un peu plus ? Vous pouvez publier un second article sponsorisé, sans toutefois abuser de la technique car vous risquez de lasser vos lecteurs.

Vous pouvez compléter vos revenus grâce à une technique de monétisation totalement inconnue du grand public : les liens sponsorisés. De quoi s’agit-il ? Une société vous paye pour placer un lien dans un article de votre blog ou sur votre page d’accueil. Un seul de ces liens peut vous rapporter une dizaine d’euros par mois. Vous pouvez en placer en moyenne une quinzaine. En tout, vous en êtes déjà à 400 euros par mois grâce à votre blog, soit plus de 13 euros pour 1 000 pages vues.

Créez un fichier de visiteurs

Mettez en place une liste diffusion permettant aux gens de s’inscrire en laissant leur adresse email sur votre blog. Tous les jours, des visiteurs vont s’abonner (2 % en moyenne), ce qui, sur un total de 10 000 visites fait donc 200 nouveaux abonnés par mois.

Même si votre trafic n’augmente pas, tous les mois votre liste d’abonnés va grossir. Avec votre liste de diffusion, vous allez pouvoir recontacter vos abonnés : c’est cela qui va vous permettre de gagner beaucoup plus avec votre blog.

Recherchez les programmes d’affiliation

Admettons que vous connaissiez un autre blogueur qui vient de publier un livre électronique au prix de 27 euros ayant mis en place un programme d’affiliation. à chaque fois que vous lui envoyez l’un de vos visiteurs qui finit par acheter son livre, le blogueur vous verse 50 % du prix de son ouvrage. Vous réalisez une chronique de ce livre sur votre blog et envoyez ensuite un email à vos abonnés pour leur parler de cet ouvrage. Vous avez alors 1 000 abonnés à votre liste de diffusion, dont 300 qui vont ouvrir l’email et cliquer sur le lien qui mène à la page de vente. Sur cette page 3 % des visiteurs achètent le produit (c’est ce qu’on appelle le taux de conversion), ce qui fait donc 9 ventes à 13,5 euros de commissions, soit 121,5 euros.

Vous pouvez réaliser une autre opération de ce type dans le mois, ce qui vous fait 121,5 x 2 = 243 euros avec l’affiliation. Avec la publicité, les articles sponsorisés, la vente de liens sponsorisés et l’affiliation vous vous faites maintenant 643 euros par mois soit 21,43 euros pour 1 000 pages vues. 

Proposez le bon produit

Il va falloir passer maintenant à la vitesse supérieure ! Vous décidez de lancer votre propre produit. Pour trouver le produit qui se vendra à coup sûr vous faites un sondage auprès de vos abonnés en leur demandant quelle est la plus grosse difficulté qu’ils rencontrent au quotidien (en rapport avec la thématique de votre blog bien sur). Vous pouvez ensuite créer un produit d’information comme un livre électronique ou une formation en vidéo. Vous décidez de partir sur un livre électronique.

Contrairement à la plupart des blogueurs, vous ne gardez pas votre projet secret mais au contraire, vous annoncez haut et fort que vous êtes en train de réfléchir à comment aider vos lecteurs à résoudre le problème qu’ils vous ont indiqué dans le sondage. Ceci vous permet de tester l’intérêt de votre audience pour votre projet, de l’impliquer, mais aussi d’affiner le contenu de votre livre en fonction de leurs retours.

Au bout de quelques mois votre chef d’œuvre est prêt ! Vous avez maintenant 3 000 abonnés à votre liste de diffusion hautement intéressés par le sujet que vous développez. Au final environ 10 % de vos abonnés achèteront votre livre, ce qui fait donc 8 100 euros.

Créez un tunnel de ventes

Beaucoup de blogueurs arrêtent après leur premier produit. Mais il ne faut surtout pas s’arrêter là, car il est beaucoup plus facile de vendre à quelqu’un qui vous a déjà acheté quelque chose. Vous programmez donc des emails pour que les nouveaux inscrits à votre newsletter reçoivent les emails de promotion de votre livre, ce qui vous permet de faire régulièrement des ventes en automatique.

Mais surtout, vous vous attaquez à la création et le lancement de votre deuxième produit. Vous programmez ensuite des emails pour en faire la promotion automatiquement, et ainsi petit à petit vous construisez tout une gamme de produits que vous allez vendre de manière automatique, c’est ce que les américains appellent « le tunnel de vente ».

Le lancement orchestré

Vous pouvez réaliser un lancement orchestré à l’aide de partenaires qui vont relayer votre campagne en échange de commissions d’affiliation. Ce type d’opération permet de créer le « buzz » sur Internet et de réaliser très vite un gros chiffre d’affaires.

Comment gagner de l’argent grâce au web ?

Interview d’Yseulys Costes, co-fondatrice du groupe 1000mercis, pionnier dans la publicité et le marketing interactif.

Quelles sont les solutions pour gagner de l’argent grâce à un site ?

Les deux plus gros moyens de rentabiliser un site web sont d’un côté la vente directe sur le site, sur le modèle du e-commerce, et de l’autre la création de bases de données. Le site peut générer des contacts auprès de qui il pourra promouvoir efficacement des produits par email ou par téléphone. Cela permet ensuite d’augmenter les ventes dans des boutiques physiques ou sur le site en lui-même. En général, on remarque que le chiffre d’affaires d’un site est directement corrélé à la taille et à la qualification de sa base de données ainsi qu’au nombre de visiteurs uniques qu’il réalise.

Comment se constituer une base de données ?

Il faut réussir à trouver un moyen attractif pour optimiser le nombre de visiteurs qui vont s’inscrire dans votre base pour recevoir des informations sur votre site. Lorsque les visiteurs acceptent de s’inscrire, il faut au minimum leur demander leur adresse email, leur numéro de téléphone mobile et leurs identifiants Facebook et Twitter. On parle de « permission marketing » car ce sont les clients potentiels eux-mêmes qui donnent leur consentement pour être recontactés par le site Internet.

Comment gagner de l’argent avec ces bases de données ?

La monétisation des bases de données représente un des axes pour dégager du chiffre d’affaires, mais ce n’est pas le seul. Elles peuvent servir à générer du business en recommandant aux contacts des produits pertinents par rapport à leur profil. Par exemple, si vous êtes un bijoutier et que vous avez vendu une bague à quelqu’un qui fêtait ses un an de mariage, vous pouvez lui proposer à la même date un an après un produit pertinent par rapport à son besoin.

Vous pouvez augmenter la pertinence de la recommandation en proposant par exemple une bague à la bonne taille ou des produits en argent si le contact a déjà acheté des bijoux en argent. La deuxième façon de rentabiliser sa base de données est de parler d’autres annonceurs à ses propres contacts, en monétisant ainsi sa base à un tiers. Par exemple, ce même bijoutier pourra recommander un fleuriste à ses contacts.

Mais, sans un solide business model derrière, les bases de données ne servent pas à grand chose ?

Oui, tout à fait. Il faut créer avant tout un business model qui soit rentable. Pour cela, je pense qu’il vaut mieux se concentrer sur la mise en place d’un modèle qui apporte le plus de services possibles aux internautes. Une des façons de rendre service à son contact est de lui proposer le produit qui lui correspond parfaitement, au moment le plus approprié.

Quels types de business models fonctionnent bien aujourd’hui ?

Il y a bien sûr les modèles marchands, les sites e-commerce. Ensuite, il y a le modèle du freemium qui se développe bien : un peu comme sur LinkedIn, une partie de l’offre est gratuite et il faut payer pour avoir accès à d’autres types de services et options plus évolués. Les modèles mixtes, proposant à la fois du e-commerce, de l’info et autres sortent leur épingle du jeu en ce moment. Enfin le modèle de l’intermédiation, comme PriceMinister par exemple, qui tire ses revenus des commissions sur les ventes, continue à fonctionner très bien.

Rentabiliser son site grâce au placement de pubs : ça fonctionne encore ?

Oui, mais il est vrai que le marché de la bannière de trafic a pas mal bougé ces dernières années en allant de plus en plus vers du ciblage, dans la lignée d’un Facebook ou d’un Criteo. La pub fonctionne sur le modèle du targeting, vers des publics ultra ciblés. Donc, pour qu’un site espère générer du chiffre d’affaires grâce à la pub, il doit avoir une audience très qualifiante. Par exemple, un site qui parle de mariage n’aura pas de mal à trouver de la pub auprès des bijoutiers. Même s’il faut que le site ait beaucoup de puissance pour arriver à quoi que ce soit.

Comment rentabiliser son site web grâce aux usages des réseaux sociaux ?

Les réseaux sociaux sont, je pense, un formidable outil de bouche à oreille entre les consommateurs, donc ils permettent de développer l’audience du site naturellement. Maintenant, en termes de volume, on ne peut pas considérer les réseaux sociaux comme un véritable levier de vente.

Et concernant l’augmentation de l’audience via des terminaux mobiles, comment en tirer profit ?

Le nombre d’internautes qui arrive sur un site à partir d’un terminal mobile devient non négligeable car il représente aujourd’hui entre 10 et 20 % du trafic. Je pense qu’il faut envisager les réseaux sociaux, sites mobiles et autres applications comme autant de points de contacts avec le consommateur. Ces différents points de contact vont permettre au site d’établir une stratégie efficace multi-canal autour d’une relation avec ses contacts. En fonction des points de contacts, le discours évolue, s’adapte, mais il doit être toujours cohérent.

4 Conseils

  1. Travaillez et faites usage de votre base de données pour en faire un levier de vente. Sinon cette collecte d’informations de votre base de données restera une espèce de tonneau des Danaïdes !
  2. Mettez-vous toujours à la place du visiteur. Et veillez à être cohérent sur tous les canaux relationnels que vous entretenez avec eux.
  3. Faites en sorte que votre marketing soit le plus serviciel possible. Le site doit rendre service aux consommateurs car il est là pour ça. On fait du chiffre d’affaires si on apporte du service.
  4. Soyez un peu patient. Sur le web, il faut attendre que les choses se construisent. Il faut avoir une vision à moyen terme et ne pas faire des « one shot » dans tous les sens.

Mickey made in France

Le parc à thème vient de fêter ses 20 ans. Après avoir été l’objet de nombreuses critiques médiatiques, le parc a aujourd’hui réussi à se construire une bonne image. Un changement qui s’est opéré grâce au renouveau de la stratégie adoptée par le parc et qui porte ses fruits.

Il est loin le temps où le Parc Disneyland Paris était décrit partout comme une offensive américaine envahissant la France ! Si en 1992, à l’ouverture du parc, les déclarations anti-Disneyland fusaient -le metteur en scène Ariane Mnouchkine étant même allée jusqu’à le qualifier de « Tchernobyl culturel »– aujourd’hui, les médias semblent réconciliés avec Mickey et ses amis ! Et le public suit : c’est plus de 15,6 millions de visiteurs que le parc a accueilli en 2011, un record ! Focus sur la stratégie de séduction de Disneyland Paris pour conquérir son public européen…

Sortir des débuts difficiles

Critiques, incompréhension du modèle et dénonciation des lourds problèmes financiers auxquels le parc faisait face : la pression médiatique était telle qu’en 1992 le public ne se ruait pas autant que prévu pour rendre visite à Mickey ! Le « monde magique de Disney » peinait à se détacher de son image de grosse machine commerciale à l’américaine. L’actuel président de Disneyland Paris, Philippe Gas, l’avoue ouvertement : selon lui, des erreurs ont été commises dans la communication dès l’inauguration.

La mauvaise image du parc était due en partie au fait que les français ne connaissaient pas le concept de « parc à thème », qu’ils imaginaient plutôt comme une fête foraine. Au manque d’évangélisation du marché sur le concept est venu s’ajouter une défaillance dans la communication pendant presque une quinzaine d’années. Les messages publicitaires non segmentés selon les différentes cibles manquaient d’efficacité et freinaient le développement du parc à thème. La copie était à revoir rapidement pour changer la donne…

Ecouter les besoins du public

Il a fallu attendre 2005 pour que l’urgence d’un renouvellement se fasse sentir. L’arrivée à la vice-présidence de la communication d’un publicitaire, François Banon, a boosté l’évolution du parc. Très vite, il commande une grande enquête au niveau européen sur la perception de Disneyland par le public. Les résultats sont édifiants ! Les tarifs sont perçus comme beaucoup trop élevés et le parc est vu comme difficile d’accès.

Enfin, le frein principal qui semble émerger chez les familles franciliennes est le fameux syndrome de la Tour Eiffel : comme dans le cas de la Tour Eiffel, les franciliens ne s’y rendent pas car ils savent que le parc sera là encore dans les années à venir et ils ne ressentent donc pas l’urgence de la visite. Dès la publication des résultats, l’équipe communication du parc s’affaire à rétablir la situation. Les tarifs sont allégés et des billets dédiés aux franciliens avec des prix très préférentiels sont même créés. à côté de cela, les moyens d’accès au parc se développent. Après la création d’une gare RER dès l’inauguration, c’est désormais le TGV et l’Eurostar qui desservent la destination.

Créer l’urgence de la visite

C’est ensuite au syndrome de la Tour Eiffel que les communicants se sont attaqués de front. Finies les publicités vantant uniquement les innovations des nouvelles attractions telles que Space Moutain ou la Tour de la terreur… C’est désormais sur l’expérience de la visite que les messages sont axés. La direction de Disneyland Paris organise de plus en plus de parades et de spectacles dans les allées du parc pour augmenter la qualité de l’expérience dans le monde magique de Disney. Des célébrations annuelles telles qu’Halloween sont également mises en place pour créer l’urgence de la visite et lancer des campagnes de communications fortes autour du thème ombrelle. Cet affinement de la stratégie marketing a vite fait ses preuves et le parc a réussi à dépasser le seuil des 15,6 millions de visiteurs en 2011.

Européaniser le parc

Si l’offre commerciale et le positionnement marketing ont été améliorés ces dernières années, des efforts ont été également faits pour sortir de l’image de machine américaine et intégrer le parc à la culture européenne. Pour cela, le fonctionnement, imprégné de la culture de la maison-mère aux états-Unis, a dû être remis en cause à plusieurs niveaux. Premier constat : alors que dans les autres parc Disney aux états-Unis et au Japon, il était admis de ne jamais servir d’alcool dans les restaurants, les dirigeants d’Euro Disney ont vite été obligés de changer la règle pour s’adapter à l’Europe ! Impossible de refuser aux clients français leur petit verre de rouge !

Autre modification : s’étant aperçu que le marché européen était moins homogène que celui des états-Unis, il a fallu s’adapter en proposant des attractions et des spectacles traduits dans une vingtaine de langues. Pour réussir cette européanisation progressive du parc, il a fallu que le premier PDG de Disneyland Paris, Philippe Bourguignon, demande à la Walt Disney Company de changer de stratégie. Plutôt que d’envoyer en France des experts américains dans le but de transmettre la culture de la maison-mère Disney, Philippe Bourguignon a préconisé d’envoyer des cadres européens en formation aux états-Unis. Un petit détail qui a tout changé…

Séduire le milieu culturel français

Mais, pour intégrer le parc aux mentalités européennes, l’enjeu était également de réussir à créer des liens avec l’environnement culturel et médiatique local. Dès 2007, La direction multiplie les partenariats avec les grands noms de la culture française. Il est proposé notamment à 25 créateurs tels que Baccarat ou Chantal Thomass de s’associer en faveur de l’Unicef pour créer des robes et accessoires s’inspirant des Princesses Disney.

En 2009, c’est du côté de la gastronomie, grand thème de la culture française, que les partenariats se sont multipliés. En avril, Ladurée a créé le premier macaron à l’effigie de Mickey ! Une expérience répétée par le chef étoilé Thierry Marx qui s’est lancé le défi pour Disney de revisiter le pop corn, la pomme d’amour ou le cookie. C’est enfin le Chef pâtissier Christophe Michalak qui a apporté sa contribution en créant un éclair en hommage au personnage de Toy Story, le Buzz l’éclair ! Le parc a également affirmé son soutien au milieu sportif français en invitant Gaël Monfils à participer à un match de tennis en l’honneur de l’association de Yannick Noah.

Se défaire de l’image de « Tchernobyl culturel »

Le public a rapidement été conquis par le changement de stratégie du parc. Ne restait plus qu’à convaincre l’élite et le milieu médiatique. La stratégie de séduction des dirigeants du parc s’est d’abord orientée vers les journalistes, qui, les premiers, avaient relayé l’image péjorative du parc. Invitation des journalistes aux inaugurations des nouvelles attractions et campagne d’évangélisation auprès des leaders d’opinion ont été les deux piliers du changement de ton dans le discours médiatique.

L’étape suivante a été centrée sur la création de liens avec le milieu artistique français, très influent en tant que relais d’opinion. En s’associant avec le centre Georges Pompidou, Disneyland Paris a organisé un atelier permettant aux enfants d’allier leurs rêves à l’architecture. L’exposition Dreamlands qui le complétait retraçait l’épopée de la construction des parcs à thème.

Autre initiative : les dirigeants du Disneyland ont entrepris de montrer que le parc pouvait devenir un lieu d’expression artistique. Ceux-ci ont proposé au photographe Martin Parr de réaliser dans le parc une série d’images qui ont été exposée chez Colette, lieu tendance par excellence. L’actrice Lou Doillon a également accepté de poser son regard sur l’univers Disney en réalisant une expo photo sur le parc. Enfin, preuve que Disney est à l’écoute des nouveaux artistes, le plasticien David Bersanetti a réalisé en 2010 sur les Champs élysées une fresque géante uniquement à base de bonbons. Le parc est résolument devenu « in » !

Affirmer ses racines européennes

Organisée au Grand Palais en 2007, l’exposition « Il était une fois Walt Disney –Aux sources de l’art des studios Disney » est tombée à pic et est venue nourrir la stratégie d’européanisation du parc. L’exposition rapprochait les dessins originaux des studios Disney et les œuvres et créations de l’art occidental qui les ont inspirés. C’est ainsi que les visiteurs ont pu découvrir que Le château de la Belle au Bois Dormant était directement inspiré du Mont Saint-Michel, que les œuvres des français Daumier ou Doré ont nourri l’imaginaire de Walt Disney ou que le jeune sorcier du film Fantasia était une interprétation du Faust de l’allemand Murnau. Une aubaine pour chasser l’image de « machine américaine » ! Désormais, vingt ans après son inauguration, Disneyland Paris fait parti du patrimoine français et a réussi à s’imposer comme la première attraction touristique en Europe. Mickey et ses amis peuvent se réjouir des résultats du parc ! 

Une pub inattendue !

Souvenez-vous : une photo de Disneyland Paris a fait la une de tous les journaux en décembre 2007. C’est dans le parc d’attraction que Nicolas Sarkozy et sa future épouse Carla Bruni ont décidé d’afficher pour la première fois publiquement leur amour. Un président fraîchement divorcé et une mannequin-chanteuse vedette : il n’en fallait pas plus pour déchaîner les journalistes… et offrir au parc une publicité gigantesque !

Un parc en pleine expansion

Après l’inauguration de nouvelles attractions et l’ouverture d’un second parc, Walt Disney Studios, Disneyland Paris n’a pas fini son développement. Une nouvelle attraction devrait ouvrir en 2014, une nouvelle destination devrait également faire son apparition dans les prochaines années, les Villages Natures, centrés sur le thème du développement durable. Enfin, petit secret : Disneyland Paris a obtenu en 2010 l’accord pour construire un troisième parc ! La décision de construire ou non ce parc ne sera néanmoins pas prise avant 2020. Walt Disney disait : « Tant qu’il y aura de l’imagination dans le monde, Disneyland ne sera jamais achevé. » Les dirigeants de Disneyland Paris semblent avoir fait leur cette citation.

L’Indiana Jones de l’entrepreneuriat !

Serial entrepreneur et serial aventurier, Charles Hedrich est aussi à l’aise pour développer une entreprise que pour réaliser des expéditions aux quatre coins du monde ! Portrait d’un entrepreneur hors normes…

Quand Charles Hedrich a annoncé à ses amis que le cabinet de recrutement qu’il était en train de monter, il allait réussir à l’introduire en bourse, ceux-ci ont bien rigolé. Il faut dire qu’il n’avait qu’un an d’ancienneté dans le domaine du recrutement. Quelques années plus tard, l’homme a de nouveau déclenché l’hilarité en déclarant à 45 ans vouloir entamer une carrière d’aventurier dans le but de devenir une référence au niveau mondial dans le domaine. Et pourtant…

De la marine à la bourse

Rien ne prédestinait Charles Hedrich à se lancer dans l’entrepreneuriat. Officier de la marine marchande pendant 7 ans, il décide finalement de monter un cabinet de chasseurs de tête qu’il développe en Europe, aux états-Unis et même au Japon, avant de le faire entrer en bourse. On pourrait penser que Charles Hedrich se serait satisfait de cette situation, mais son rêve était ailleurs, sur le Mont Everest plus que dans la bourse !

L’aventure sous toutes ses formes

L’entrepreneur revend donc son entreprise et crée une association, Respectons la terre, qui met en contact des aventuriers sportifs avec des entreprises. Charles Hedrich lui-même s’appuie sur cette association pour financer ses aventures.

Parmi ses exploits : l’ascension du Mont Everest, le Dakar Moto ou une expédition au Pôle Nord.

Prochain défi : la traversée aller-retour de l’Atlantique à la rame en solitaire. Et ce n’est que le début, car Il annonce avoir encore 46 projets d’expédition à réaliser. Comme ses amis, on veut en rire ! Mais cet aventurier n’a pas fini de nous étonner !

Les outils des PME pour accéder aux marchés publics

Plus réactives, plus proches des réalités locales… les PME ont toutes les qualités pour accéder aux marchés publics. Pourtant, elles restent encore minoritaires, n’obtenant en moyenne qu’un tiers des appels d’offre. Comment combler ce fossé ? La CGPME Paris Ile-de-France propose de renforcer les PME, là où jusqu’alors elles étaient moins bien outillées que les grandes entreprises. Elle est une organisation patronale qui assure la représentation et la défense de l’ensemble des petites et moyennes entreprises, tous secteurs confondus.

La CGPME au niveau national défend plusieurs propositions pour ouvrir davantage pour accéder aux marchés publics : création d’un portail national d’annonces légales, publication d’un « Code de la commande publique » réunissant, en un seul document tous les textes utiles pour répondre à un appel d’offre public, accès privilégié avec des démarches allégées pour les PME ayant satisfait aux exigences d’une démarche de certification environnementale…

C’est là tout le sens des actions de la CGPME : faire en sorte que les changements législatifs soient intégrés dans les PME sans surcoût ni surcharge de travail.

Accéder à un gisement de croissance

Entre 700 000 et 1 million d’appels d’offres sont lancés annuellement par le secteur public, ce qui représente près de 144 milliards d’euros, soit 12 % du PIB de la France. Les deux tiers de ces marchés sont portés par des collectivités territoriales. Naturellement proches de leur tissu économique local, elles sont plus réceptives aux candidatures des PME que l’état. Des avancées significatives ont été obtenues, notamment en termes de dématérialisation et d’allotissement. Encore faut-il que les PME soient bien outillées pour faire face à cette opportunité.

Profiter du levier de la dématérialisation

Dans une entreprise dont les effectifs sont réduits, il n’est pas toujours possible de mobiliser une compétence dédiée à la recherche et la réponse aux appels d’offre. La dématérialisation des appels d’offre, quasi-obligatoire actuellement, permet toutefois des gains de temps considérables. Où trouver les appels d’offre qui correspondent à son activité ? Sur quelle plate-forme Internet chercher ? Comment répondre via Internet, en sécurisant son envoi ?

Faire dialoguer PME et donneurs d’ordre

Pour une entreprise, il peut être très frustrant de voir refuser son dossier de candidature à un appel d’offre. Il est possible de savoir qui a été retenu, à quel prix, mais les motifs du choix entre deux propositions ne sont pas toujours très clairs. Parfois la PME n’a pas su tout simplement se conformer aux habitudes et aux attentes du donneur d’ordre et a manqué sa cible en ne valorisant pas suffisamment son entreprise. Le dossier technique par exemple, qui présente les compétences dont dispose l’entreprise, a pu être négligé, car ne répondant pas directement au marché.

C’est pourtant un élément essentiel qui guide les donneurs d’ordre, qui ont besoin d’évaluer les capacités de l’entreprise à réaliser son marché. Ce besoin d’être rassuré est d’autant plus grand que les PME n’ont pas la notoriété de grands groupes. Faire dialoguer PME et donneurs d’ordre apparaît donc comme des moments d’échanges particulièrement bénéfiques des rencontres entre donneurs d’ordre et dirigeants pour sensibiliser les deux parties à leurs attentes respectives. Il s’agira également de convaincre les donneurs d’ordre de mieux utiliser l’allotissement : en découpant un marché en lots, ils ouvrent davantage de portes pour les PME.

Favoriser les regroupements d’entreprise

Mais pour être mieux entendues, les PME ont aussi la possibilité de se regrouper. Cette solution est mal connue, les PME se contentant souvent d’être les sous-traitants de grands groupes qui ont été retenus dans un marché. être sous-traitant à ses avantages, notamment en termes de responsabilité et de pénalité si la réalisation d’une prestation prend du retard. Pour autant, la PME reste dépendante du grand groupe. Or les donneurs publics apprécient de plus en plus le groupement d’entreprise, ensemble de PME qui répondent ensemble pour réaliser un marché. Encore une fois, cela permet pour le donneur d’ordre de réduire une part d’incertitude. Pour réussir, ces groupements ont besoin d’être bien préparés en amont, pour comprendre la part de responsabilité financière de chacun.

Valoriser la responsabilité sociale des PME

Les PME ont parfois des avantages sur les grands groupes qu’elles ne savent pas valoriser. Par exemple, les appels d’offre peuvent aujourd’hui comporter des clauses d’insertion sociale. Nombre de grands groupes publient aujourd’hui des bilans RSE qui s’appuient en réalité sur la performance de leurs sous-traitants en matière de développement durable. Pourquoi les PME ne pourraient-elles pas à leur tour transformer leurs efforts en avantages concurrentiels ? Les PME qui s’engagent à embaucher des personnes en insertion, loin de l’emploi, apprennent ainsi à valoriser leur engagement, en le notifiant dans leur réponse aux appels d’offre. Cette notification représentera un plus qui permettra à la PME de se démarquer lors des appels d’offres.

Comment bénéficier de ces actions ?

La CGPME Paris Ile-de-France propose de professionnaliser le dirigeant et ses collaborateurs à cet enjeu grâce à ses formations mises en œuvre par l’ensemble des CGPME franciliennes. Au total près de 150 entreprises devraient pouvoir en bénéficier.
Les dirigeants peuvent aussi assister à des réunions pour à la fois se former, mieux se connaître entre eux, échanger leur expérience et rencontrer les donneurs d’ordre.
L’ensemble de ces actions seront déclinées tout au long de l’année 2012. Elles sont accessibles à l’ensemble des PME franciliennes, qui trouveront les informations nécessaires sur www.cgpme-paris-idf.fr.

Le point de vue d’une agence média

Interview de Pierre Kanengieser, directeur du pôle digital de l’agence média Carat.

Comment un site peut-il « séduire » les annonceurs web ?

Il y a plusieurs composantes qui peuvent attirer les annonceurs vers votre site web.

Déjà l’audience du site : plus le site est puissant et que son audience est qualifiée, plus les annonceurs seront intéressés pour communiquer sur ce site.

Ensuite, le contenu : il est clair que sans un bon contenu et une bonne richesse éditoriale, on ne peut pas attirer d’annonceurs. L’éventail des formats publicitaires disponibles sur le site est également très important : les publicités peuvent être vendues au CPM, Coût Pour Mille impressions sur le site, c’est la façon la plus classique de vendre ses espaces publicitaires, au CPC (Coût Par Clic), en mettant ainsi l’accent sur la performance des publicités ou encore au CPA (Coût Par Acquisition), lorsque l’annonceur ne paye le site que lorsqu’il bénéficie d’une transformation générée grâce à lui. Les annonceurs sont aussi sensibles à la possibilité de partenariat et d’intégration éditoriale ou à la location de bases de données qualifiées pour ses campagnes d’emailing.

Autre composante importante : la possibilité de communiquer via les comptes sur réseaux sociaux du site ainsi que sur les autres supports digitaux du site si il en dispose. (Application Smartphone, Tablettes…). Les sites proposent de plus en plus aujourd’hui des offres packagées pour une diffusion de la publicité en multi-canal.

Quels sont différents types de publicités qui peuvent être placées sur un site ?

Il existe une multiplicité de formats ! Il y a déjà les formats classiques : pavés, bannières, méga-bannières, sky-scraper (bannière verticale) et méga sky-scraper. Ensuite, il y a les formats plus évènementiels qui sont plus impactants : habillage de page, flash transparent en surimpression pendant quelques secondes et format interstitiel avec des visuels ou vidéos publicitaires qui s’affichent quelques secondes avant de laisser place au site. Les agences médias proposent des formules de caping permettant de limiter et donc maîtriser le nombre d’exposition d’un même visiteur à la même publicité. Il y a ensuite les formats in stream, lorsque les publicités sont intégrées au flux vidéo (présence vidéo situé avant un programme, largement utilisée sur les sites de télévision de rattrapage comme MyTF1 ou M6 replay). Enfin, on peut parler de l’intégration éditoriale qui fonctionne très bien si le produit est en bonne affinité avec le site et son audience.

Sister act

C’est en famille que les sœurs Margot et Scarlette Joubert ont décidé d’entreprendre. Une association qui paye car leur entreprise ne cesse de se développer… presque malgré elles !

Margot et Scarlette Joubert alias les sœurs Marlette ont-elles réussi a trouver la recette du succès ? à voir le parcours de leur entreprise, il y a de quoi se poser la question ! En tout cas, ce qui est sûr c’est qu’elles ont trouvé de bonnes recettes de préparations bios… qui font recette !

Le succès avant même la création

Il y a deux ans, Scarlette Joubert découvre que sa sœur a un drôle de projet en tête. Elle se passionne pour la création de préparation pour pains et gâteaux qu’elle rêve de commercialiser. Ni une, ni deux, Scarlette enfile aussi son tablier et la rejoint dans ce projet.

Le concept de l’entreprise Marlette convainc les représentants de leur région qui décident de les soutenir : les sœurs font leur entrée dans un incubateur et sont bien aidées grâce à des prêts qui se transforment en subventions. Pour tester la viabilité de leur produit, et alors même que l’entreprise n’est pas encore créée, les deux sœurs participent au salon Saveur.

Résultat : leur stand est vite pris d’assaut ! Un premier distributeur, la Ferme de Gally, est sous le charme, à tel point qu’il leur commande de suite tout leur stock !

Moins de difficultés que prévu

« Nous qui avions prévu de connaître la galère à faire le tour des petits distributeurs pour les démarcher… nous n’avons jusque là jamais eu à nous déplacer pour contacter un nouveau point de vente ! » En effet, très vite les deux entrepreneures sont contactées par La Grande Epicerie de Paris, les Galeries Lafayette et leurs équivalents Suisse et Belge pour commercialiser leurs produits. Coup de chance ? « Nos produits correspondent aux attentes des citadins qui n’ont pas le temps de vraiment cuisiner mais qui ne veulent plus manger n’importe quoi » répond Scarlette.

La chance a tout de même été au rendez-vous pour les deux sœurs lorsque des amis, gagnants du concours du Moovjee en 2011, ont eu l’idée de leur proposer de s’inscrire elles aussi cette année. Sans y croire du tout, et sans même connaître le concours, elles se sont inscrites… avant de finir grandes gagnantes de l’édition 2012 du concours !

Interview de Charles Lahmi, Fondateur de LuluCastagnette

Interview de Charles Lahmi, le fondateur de la marque à l’ours en peluche LuluCastagnette. Avec un logo et un nom atypiques, il a réussi à imposer une marque toujours performante plus de 15 ans après sa création.

Quel a été votre parcours jusqu’à la création de LuluCastagnette ?

J’ai été fabricant de prêt-à-porter pendant 16 ans. Je vendais des vêtements sans marques qui étaient logotisés ensuite par les enseignes qui me les achetaient. Puis, en 1996, j’ai décidé de se différencier par rapport au marché en créant ma propre marque.

Et comment est née cette marque ?

J’ai lancé une collection dans laquelle se trouvait un modèle de tee-shirt avec un ourson en peluche sérigraphié dessus. Ce produit a rencontré un succès immédiat, à tel point que j’ai décidé de faire de cet ourson le logo de ma marque. Ce tee-shirt, j’en vendais 10 fois plus que les autres. On a senti qu’il se passait quelque chose avec cet ourson, alors on a décidé d’en faire le cœur de la marque. L’association de l’image de l’ours en peluche qui donne un caractère très affectif avec le nom ludique « LuluCastagnette » a fait démarrer tout de suite la marque. L’alchimie a très bien fonctionné. Bien sûr, c’est aussi la qualité des produits qui nous a fait rapidement connaître.

Justement, d’où vient ce nom très atypique pour une marque ?

Je suis depuis toujours un aficionado de Gainsbourg. Et, quand je l’ai vu faire monter son tout jeune fils Lulu sur la scène du Casino de Paris, j’ai trouvé ça vraiment très touchant ! Mais le nom Lulu tout seul ne fonctionnait pas. J’ai décidé d’apposer le mot Castagnette pour « réveiller » le nom de la marque ! Ce qui est drôle, et qui n’était pas voulu au départ, c’est que LuluCastagnette est devenu le nom du petit ourson du logo.

La marque a donc connu un succès très rapide ?

Oui, l’année du lancement de LuluCastagnette nous avons réussi à faire 1 million d’euros de chiffre d’affaires et l’année d’après nous en faisions déjà 5 ! Nous avons rapidement ouvert des boutiques et des corners en France comme à l’étranger. Puis nous avons signé quelques accords de licence pour l’utilisation de la marque sur d’autres types de produits que des vêtements. La croissance a été constante pendant 10 ans et en 1996 nous avons atteint les 40 millions de chiffre d’affaires.

A partir de là, la croissance de la marque a connu un ralentissement ?

Oui, nous avons connu une érosion de notre chiffre d’affaires. J’ai alors pris la décision de changer complètement le modèle économique de l’entreprise. Nous avons stoppé la fabrication en direct pour nous tourner exclusivement vers la licence. Nous avons augmenté les gammes de produits pour que LuluCastagnette soit plus qu’une marque de vêtements. Désormais elle est présente sur beaucoup d’autres segments comme la bagagerie ou la parfumerie. C’est devenu une marque univers et style de vie. Un choix risqué mais qui a payé ! La force de la marque m’a permis d’élargir ce portefeuille de licence assez facilement et de basculer vers un modèle économique qui nous faisait renouer avec la croissance. Autre avantage, ce changement de modèle nous permettait de lisser les risques de l’entreprises : nous n’étions désormais plus uniquement liés à l’industrie textile et à ses fluctuations.

LuluCastagnette a beaucoup marqué l’époque des années 90/2000. N’avez-vous pas peur que la marque se démode ?

Non, car aujourd’hui les chiffres nous montrent le contraire ! Nous faisons plus de chiffre d’affaires aujourd’hui que quand la marque était le « must have » de toutes les jeunes filles. Je pense que la marque a réussi à devenir transgénérationnelle car elle n’est pas liée aux tendances de la mode.

Vous possédez encore aujourd’hui 100 % du capital. Comment avez-vous fait ?

Si j’ai pu garder 100 % du capital c’est grâce à notre nouveau modèle économique qui n’est pas consommateur de capitaux. Et puis l’entreprise avait des fonds propres assez élevés qui permettaient une restructuration sans besoins de capitaux extérieurs. Donc nous n’avons jamais eu besoin de faire de levées de fonds, alors même qu’au départ nous avons lancé la marque avec aucuns capitaux !

15 ans après sa création, vous gardez le même enthousiasme pour développer la marque ?

Oui, toujours ! Le moteur qui me fait avancer est de prendre du plaisir au travail. C’est vrai qu’en 2006, j’étais arrivé à un point où je ne prenais plus vraiment de plaisir à développer Lulu : ma vie était uniquement rythmée par des soucis à gérer dans l’entreprise. Le changement de modèle économique m’a permis de prendre de nouveau beaucoup de plaisir dans mon travail et d’être plus performant. Ce changement a eu un impact dans ma manière d’être et dans ma vie.

Il y a-t-il une entreprise qui vous inspire pour développer LuluCastagnette ?

Ce serait une association de Ralph Lauren et de Petit Bateau ! Ralph Lauren pour son dynamisme exemplaire, son modèle de distribution et pour la justesse des produits. Petit Bateau pour cette marque très ancienne qui a su garder ses fondamentaux tout en évoluant constamment. C’est remarquable !

Un conseil pour les entrepreneurs ?

Il faut prendre des risques ! Et, lorsqu’une porte s’entrouvre, il faut foncer ! C’est très rare qu’une porte s’entrouvre, alors quand cela arrive, il faut l’ouvrir à fond ! Même si l’on se plante, on n’aura aucun regret, il n’y aura pas de « j’aurais dû ». Le « J’aurais dû » est un sentiment terrible !