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Un travailleur de nuit ?

Suite à un manque d’informations, la Cour de cassation a tenté de préciser la qualification du travailleur de nuit. De ce fait, elle a définit que les heures de nuit qui sont affectées dans l’horaire de travail ordinaire doivent être calculées pour savoir si le salarié est considéré comme travailleur de nuit ou non.

Selon la Cour de cassation, un salarié ayant le statut de travailleur de nuit est considéré comme tel lorsqu’il effectue fréquemment des heures de travail entre 21 heures et 6 heures du matin. Ce travail est licite dans la mesure où le salarié l’effectue sur une période préalablement fixée avec son employeur, qu’il s’agisse d’heures minimales, et que le changement est notifié par convention ou par un accord collectif.

Quand un salarié détient le statut de travailleur de nuit, il doit avoir des jours de repos de compensation, ainsi qu’une surveillance médicale plus importante qu’un salarié « lambda ». Il faut savoir que certaines personnes ne peuvent prétendre à ce statut, tels que les cadres dirigeants et les personnes âgées de moins de 18 ans (sauf en cas de dérogation). Dans le cas où des salariés bénéficient de cette protection et de ces avantages, les heures comptées ne représentent que les heures travaillées pendant la tranche des horaires de nuit.

Autrefois, on pouvait penser que si un salarié est absent durant la tranche de nuit pour des raisons diverses liées à son travail de jour, suivi de formation, ou représentation syndicale il ne peut être considéré comme travailleur de nuit car il n’a pas été suffisamment présent. La Cour de cassation a sanctionné ce principe en proclament que les heures de nuit effectuées durant l’horaire de travail habituel de la part d’un salarié doivent être calculées pour décider de l’application du statut de travailleur de nuit.

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Création d’un nouveau programme d’échange

Laval Mayenne Technopole est engagée dans un nouveau programme européen d’échanges transfrontaliers « Erasmus pour jeunes entrepreneurs » permettant aux jeunes entrepreneurs d’être formés par des dirigeants d’entreprise expérimentés, issus d’autres pays européens.

Laval Mayenne Technopole intervient, dans le cadre de ce programme, pour coordonner sur le terrain, le recrutement de jeunes créateurs au départ de France et leur mise en relation avec les entreprises d’accueil dans d’autres pays européens. Chargée de la mise en œuvre opérationnelle dans le Grand Ouest, la technopole collabore avec l’université de Londres (University College of London – UCL) et la Chambre de Commerce de Gand en Belgique (VOKA) afin de maximiser les opportunités d’échanges. 

Le consortium établi par ces trois acteurs s’intègre dans un grand ensemble comprenant plus de 150 coordinateurs répartis sur toute l’Europe. Cette mobilisation collective a pour objectif d’améliorer la compétitivité des entreprises européennes et favoriser l’internationalisation des start-up, jeunes entreprises et porteurs de projet.

Déroulement du programme « Erasmus pour jeunes entrepreneurs »

« Erasmus pour jeunes entrepreneurs » a été lancé à l’occasion du rassemblement des partenaires du projet, qui a eu lieu du 31 mai au 1er juin à Bruxelles. Ce programme s’adresse aux futurs et aux jeunes entrepreneurs qui souhaitent s’enrichir de l’expérience de dirigeants chevronnés. Cet échange croisé associant des cultures, des connaissances et des approches différentes est aussi l’occasion de développer un véritable réseau de partenaires européens qui pourront faciliter la pénétration de ces marchés étrangers. 

Les entrepreneurs intéressés par cette démarche pourront déposer une candidature auprès de Laval Mayenne Technopole qui deviendra le référent de l’entrepreneur durant toute la durée de l’échange, soit entre 1 à 6 mois.

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La location gérance : le bon filon ?

La location gérance est une étape intermédiaire avant la franchise totale, en effet, elle permet de tester le métier de commerçant avec un apport réduit.

Qu’est ce que la location-gérance ? Cette dernière, aussi appelée « gérance libre », permet d’accéder à la franchise à moindre coût : le locataire-gérant est propriétaire du stock qu’il commercialise, mais pas du fonds de commerce.

D’après l’article L 144-1 du Code du commerce, la location-gérance c’est lorsque « le propriétaire ou l’exploitant d’un fonds de commerce ou d’un établissement artisanal en concède totalement ou partiellement la location à un gérant qui l’exploite à ses risques et périls. » Le locataire-gérant n’est donc pas propriétaire du fonds de commerce (il le loue), mais il détient quand même le statut de commerçant à son compte.

Souvent utilisée dans les secteurs qui nécessitent un apport conséquent comme la distribution ou la restauration, elle exige un investissement de départ jusqu’à 3 fois moindre par rapport à la franchise ! Le locataire-gérant peut tester le concept et l’activité avant de s’en porter éventuellement acquéreur, après quelques années d’exploitation. Le contrat de franchise traditionnel coexiste de cette façon avec le contrat de location-gérance. De la sorte, le franchisé recevra grâce à la franchise le droit d’utiliser la marque, le savoir-faire de l’enseigne, une collection de produits et services ainsi qu’une assistance. Mais ce dernier obtiendra aussi ce contrat qui fixera le montant de la redevance qu’il devra verser au franchiseur ou à un tiers pour exploiter le fonds de commerce. Par contre, le renouvellement du contrat de location gérance n’est pas automatique et le propriétaire peut décider de reprendre l’exploitation de son fonds de commerce.

Opérations impayées : comment récupérer la TVA ?

La TVA due par un client placé en liquidation judiciaire peut être récupérée à condition de rectifier la facture initiale.

Lors d’une vente ou d’une prestation de service, une entreprise collecte en principe la taxe sur la valeur ajoutée (TVA). Par contre, la plupart du temps, cette TVA est exigible pour l’entreprise avant qu’elle n’ait reçu son règlement de la part du client. Mais que se passe t-il lorsque ce dernier ne paye pas sa facture ?

Lorsqu’un client n’honore pas un paiement, l’entreprise peut récupérer la TVA qu’elle a déjà versée au service des impôts. Mais cette solution n’est possible que si l’entreprise donne la preuve qu’elle n’a pas été payée.

Cette preuve était apportée automatiquement lorsque le client concerné était placé en liquidation judicaire. Dorénavant, ce n’est plus le cas. En effet, le Conseil d’Etat (du 28 mars 2012) vient de préciser que même lors d’une liquidation judiciaire, l’entreprise doit justifier auprès de l’administration fiscale de la rectification préalable de la facture initiale.

Il faut aussi retenir qu’en cas d’opérations impayées, cette rectification s’opère par l’envoi du client d’un duplicata de la facture initiale avec ses indications réglementaires surchargées de la mention « facture demeurée impayée pour la somme de …€ (prix net) et pour la somme de …€ (TVA correspondante) qui ne peut faire l’objet d’une déduction (article 272 du Code General des Impôts) ».

Ces preuves assemblées, la TVA peut alors être récupérée par voie d’imputation ou de remboursement, sous réserve qu’une demande soit adressée à l’administration fiscale avant le 31 décembre de la deuxième année suivant la clôture de la liquidation judiciaire.

La période probatoire : accord exigé du salarié

Si une période probatoire est un échec, la réaffectation d’un salarié à son poste initial n’est possible que s’il accepte ce principe et que la période probatoire a été matérialisée par un avenant écrit à son contrat de travail.

Lors d’un changement de fonctions en cours d’exécution du contrat de travail, l’employeur et le salarié peuvent convenir d’une période probatoire qui, lorsqu’elle s’avère non concluante, permet à l’employeur de réintégrer le salarié dans ses fonctions antérieures. Etant donné que cela constitue une modification du contrat de travail, la période probatoire doit être acceptée par le salarié lors de son changement d’affectation. 

L’affaire opposait un employeur et sa salariée qui avait été embauchée en tant que barmaid. Après un congé de formation, elle avait accepté le poste d’hôtesse d’accueil standardiste, sans qu’une modification ne soit apportée à son contrat de travail. Plus d’un mois après avoir occupé son nouveau poste, l’employeur l’a informé qu’en raison d’insuffisances dans ses nouvelles fonctions, elle était réaffectée à son précédent emploi de barmaid. Suite à cela la salariée a décidé de rompre son contrat et de saisir la justice.

Le 16 mai 2012, la Cour de cassation a donné une décision favorable à la salariée. En effet, cette Cour a jugé que durant toute la validité d’un contrat, l’employeur peut affecter un salarié à un nouveau poste de travail, en assortissant cette nouvelle affectation à une période probatoire ce qui lui permet, en cas d’insuffisance professionnelle, de réintégrer le salarié à son précédent emploi. En revanche, elle dit aussi que « si, au cours de l’exécution du contrat de travail, l’employeur peut assortir sa décision d’affectation d’un salarié à un nouveau poste de travail emportant modification du contrat de travail d’une période probatoire, une telle condition requiert l’accord exprès du salarié ».

De cette façon, en cas d’échec de cette période, l’employeur n’a pas le droit de réaffecter le salarié à son poste initial que si celui-ci en a auparavant accepté le principe et que la période probatoire a été matérialisée par un avenant écrit à son contrat de travail.

La formation des salariés et de son dirigeant

La formation est l’élément indispensable de l’entreprise pour développer les compétences de ses salariés et de son dirigeant. Connaissez-vous AGEFOS PME Ile-de-France ? Interview d’Emmanuelle Maufrais, sa directrice régionale.

Qu’est-ce qu’un OPCA* ?

C’est un Organisme Paritaire -créé par accord conclu entre les partenaires sociaux- Collecteur des fonds des entreprises versés au titre du plan de formation, de la professionnalisation -périodes et contrats- et du DIF. Agréé par l’état, l’OPCA a une compétence professionnelle ou, comme AGEFOS PME, interprofessionnelle et interbranche, et territoriale. Cet agrément est le gage d’une gestion rigoureuse des fonds collectés auprès des entreprises et de l’aptitude à assurer des services de proximité au plus près de l’implantation des TPE-PME.

Et AGEFOS PME ?

Nous sommes le 1er réseau de collecte et de gestion des fonds de la formation : 300 000 entreprises et 50 branches et secteurs professionnels nous ont désignés pour les accompagner dans leurs démarches emploi-formation.

Quel est votre rôle ?

Informer, accompagner, soutenir et financer les projets emploi-formation des entreprises adhérentes. Nous proposons des services opérationnels conçus sur mesure pour : identifier et analyser les besoins en compétences et qualifications ; aider à choisir le dispositif emploi-formation le plus adapté : droit individuel à la formation (DIF), plan de formation, professionnalisation, tutorat, formation avant embauche… ; gérer et financer les actions ; rechercher des cofinancements ; et enfin simplifier les démarches. Nous sommes le partenaire emploi et formation des TPE/PME.

Toutes les entreprises ont-elles droit à des formations financées pour leurs salariés ? Selon quels critères ?

En contrepartie de leur participation formation versée à un OPCA, les entreprises bénéficient de financements. AGEFOS PME Ile-de-France, comme tout OPCA fixe des priorités et des critères de prise en charge selon le secteur d’activité et par dispositifs : DIF, plan de formation, professionnalisation et tutorat. Et mobilise aussi des financements complémentaires auprès de l’état, de l’Europe et des régions.

Le chef d’entreprise peut-il bénéficier de budgets pour se former ?

Oui, l’organisme compétent et la prise en charge de la formation diffèrent selon son statut : un OPCA, s’il est salarié, sinon, un fonds d’assurance formation de « non salariés ».

Il existe pléthore d’organismes de formation. Comment déceler les bonnes formations ?

Quelques repères avant de faire votre choix ! Vous pouvez consulter le descriptif des actions dispensées par des organismes de formation déclarés et à jour de leurs obligations légales sur www.listeof.travail.gouv.fr. Certains organismes affichent une certification (norme NF Service délivré par l’AFNOR) ou une qualification (OPQF) : c’est la garantie d’un engagement « qualité », de leur efficacité et de leur professionnalisme en matière pédagogique. Et surtout nos conseillers formation sont à même de vous conseiller et vous orienter vers les formations les plus adaptées.

Quelles solutions pour simplifier l’accès à la formation des tpe/pme ?

AGEFOS PME Ile-de-France propose sur acces-formation.com 150 formations référencées et réservées aux entreprises de moins de 50 salariés. Il suffit de sélectionner une formation et d’inscrire en ligne vos collaborateurs moyennant une participation financière de 50 euros HT seulement par stagiaire. S’y ajoute une palette d’outils innovants également disponibles en ligne sur notre site internet www.agefos-pme-iledefrance.com. La formation est accessible à tous quelle que soit la taille de l’entreprise.

Comment définir les formations dont ses salariés ont besoin ?

Vous investissez dans une nouvelle machine, développez une nouvelle gamme de produits, embauchez un nouveau salarié ou encore développez un nouveau pôle d’activité ?… Posez-vous la question : les compétences actuelles de vos salariés sont-elles suffisantes, adaptées pour répondre à vos besoins ? Si non, la formation est une réponse pertinente. Pour bien identifier les actions à mettre en place, pensez à l’entretien professionnel et n’hésitez pas à faire appel à un conseiller spécialisé.

AGEFOS PME peut-elle aider l’entreprise à définir son plan de formation ?

Un conseiller formation est à la disposition de chaque entreprise adhérente pour l’accompagner dans l’élaboration de son plan de formation. Nous proposons une gamme d’outils pratiques pour aider à définir les besoins spécifiques de formation en fonction du contexte interne et externe de l’entreprise.

Comment évalue-t-on les effets d’une formation ?

Les effets attendus d’une formation dépendent d’abord du soin apporté, en amont, au choix de l’action, à son contenu et à la définition précise des résultats attendus. Une fois la formation achevée, interrogez le salarié : selon lui, l’action a-t-elle répondu aux objectifs fixés ? Puis placez-le « en situation » afin qu’il mette en pratique les acquis de la formation. Vous pourrez alors en mesurer l’impact.

Si la formation s’est mal passée, le chef d’entreprise bénéficie-t-il de garanties ?

L’achat d’une formation fait nécessairement l’objet d’un écrit détaillé : convention de formation, ou dans certains cas, bon de commande ou facture. Si l’action de formation ne se déroule pas dans les conditions prévues, la responsabilité de l’organisme de formation peut être mise en cause. Mais avant toute action, tentez le règlement amiable.

Parlez-nous du projet stratégique Impulsion 2016. Quelles en sont les orientations ?

Impulsion 2016 est un projet ambitieux que nous portons et qui est au service des TPE-PME rencontrant actuellement des difficultés économiques majeures. L’objectif : faire de la formation un levier de performance des entreprises et de sécurisation des parcours des salariés. Les trois orientations stratégiques sont : anticiper les évolutions des entreprises dans leur territoire, soutenir les phases décisives de développement et construire des partenariats avec les acteurs clés des politiques Emploi-Formation (conseils régionaux, Pôle emploi…) pour faciliter l’accès à la formation et son financement.

Tendance : Nouveaux designs de point de vente

Patrick Robert, spécialisé dans le marketing du point de vente, décode les nouvelles tendances.

Bien que les ventes en ligne ne cessent de progresser depuis quelques années, les consommateurs gardent toujours l’envie de venir dans un point de vente. D’après l’enquête menée par l’organisme Viavoice, 1 personne sur 2 garde une préférence à voir et à toucher le produit avant l’acte d’achat. Les actes d’achat se font essentiellement dans les points de vente. Cette nécessité se fait sentir puisque même Pixamania a annoncé son projet d’ouvrir 100 boutiques d’ici 5 ans.

Pour Patrick Robert, cette tendance implique que les entreprises se renouvèlent toujours plus pour optimiser l’attractivité et accroitre la valeur ajoutée de leurs enseignes : « Les clients recherchent de nouvelles expériences d’achat. Le merchandising, c’est-à-dire l’organisation des points de vente, une présentation épurée des linéaires ou une proposition d’histoire des produits qui se raconte en termes de coloris et de matières associés. Tout ceci devient une tendance lourde ». Ainsi de nombreux espaces lectures et conforts ont émergé.

Les points de vente devront travailler sur les services qui favorisent l’acte d’achat, surtout en ce qui concerne les nouvelles technologies (mobiles et applications pour les smatphones) puisqu’il faudra, selon lui, créer des espaces de conseil et permettre aux consommateurs de tester les produits.

Aux Etats-Unis, le concept d’expérience d’achat a ainsi déjà été développé en mettant par exemple à disposition des clients des iPads pour leur permettre de se renseigner sur un produit ou de simuler sur l’iPad le rendu d’un maquillage de façon instantanée. On peut aussi citer les vitrines vivantes où de vrais mannequins vendeurs se mettent en avant dans les vitrines pour présenter une nouvelle collection de produit dans l’objectif d’impulser la décision d’achat.

Prolongation du préavis : attention !

A tous les salariés et employeurs : lorsque vous prolongez un préavis de licenciement ou de démission n’oubliez pas de faire la prolongation du préavis par écrit.

Pour les salariés et employeurs concernés par la mise en place d’une prolongation du préavis sachez que si la prolongation n’est pas formulée par écrit alors un nouveau contrat de travail conclu entre les deux parties peut exister. D’autant plus s’il n’y a pas de preuve sur l’accord entre un employeur et son salarié sur la prolongation du préavis.

L’arrêt a été rendu dans une affaire où un salarié avait continué de travailler pour son employeur pendant un mois après la fin de la date de préavis en tant qu’ouvrier agricole. Selon les arguments de l’employeur le fait que le salarié ait travaillé pendant un mois après expiration de la durée du préavis. Cela ne constitue pas la conclusion d’un nouveau contrat de travail. Pourtant d’après le juge il n’y avait pas d’ accord certains entre les deux parties.

La cour d’appel n’étant pas satisfaite des arguments de l’employeur a considéré qu’un nouveau contrat a été conclu car il n’y avait pas d’accord sur la prolongation du préavis entre le salarié et l’employeur. A cela la Cour de cassation a rappelé que quand la preuve d’un accord entre les deux parties n’existe pas pour la prolongation d’un préavis alors la fin du premier contrat amène à la conclusion d’un nouveau contrat.

Il est donc nécessaire pour l’employeur et le salarié de formuler leurs demande de prolongation de préavis par écrit à défaut un nouveau contrat est considéré comme conclu. Pour que l’employeur puisse se défaire de ce nouveau contrat il faudrait qu’il mette en place une nouvelle procédure de licenciement et respecte à nouveau le délai de préavis.

La mise à pied fractionnée dans le temps ?

La mise à pied d’un salarié peut s’effectuer sur plusieurs jours non consécutifs. Mais deux conditions restent à respecter. 

Qu’est ce que La mise à pied ?

C’est une suspension temporaire du contrat de travail mise en place par l’employeur et qui a pour but de sanctionner un salarié. Généralement, cette mise à pied est exécutée sur plusieurs jours consécutifs. Mais une question s’est posée. Peut-on répartir une mise à pied sur des jours non consécutifs ? D’après un arrêt (du 12 avril 2012) de la chambre sociale de la Cour de cassation, la réponse est oui. 

L’affaire opposait un salarié et son employeur car ce dernier avait fractionné en 17 jours non consécutifs l’exécution d’une mise à pied disciplinaire. Le salarié a estimé que cette sanction discontinue s’analysait non pas en « une suspension » temporaire mais en plusieurs suspensions du contrat du travail. Pour lui cela revenait à le sanctionner plusieurs fois pour les mêmes faits. 

Mais les juges ont rejeté sa demande. D’après eux, on ne peut reprocher à l’employeur d’avoir sanctionné plusieurs fois les mêmes faits car les dates d’exécution de la mise à pied ont été fixées dès la notification de la sanction. Lors du jugement le fractionnement de l’exécution de la mise à pied sur plusieurs jours non consécutifs a été considéré comme une simple modalité d’exécution de la mise à pied n’ayant pas d’influence sur le caractère unique de la sanction.

Le fait d’étaler la mise à pied disciplinaire sur plusieurs jours non consécutifs est ainsi autorisé par la Cour de cassation, mais cela sous certaines conditions. En effet, l’employeur doit avoir fixé les dates de différentes journées de mise à pied dès la notification de la sanction, et cette modalité d’exécution de la sanction ne doit pas avoir pour effet ou pour but d’isoler ou de marginaliser le salarié.

Comment trouver de la publicité ?

La publicité sur Internet a généré en 2011 2,5 milliards d’euros en France et affiche une croissance à deux chiffres. Chaque jour, de nombreux entrepreneurs se lancent dans la monétisation de leur site internet pour tenter de prendre leur part à cet immense gâteau.

La publicité sur son site à manier avec précaution

Quand on a un site internet, on peut être amené à se demander si l’on doit ou non ajouter de la publicité.

La première chose à faire est assez simple : peser le pour et le contre.

Pour voir si ajouter des encarts publicitaires est une bonne idée, il faut en effet analyser les retours que l’on peut en escompter et les comparer au préjudice que l’on va faire subir ainsi à son site. Il est ici question de préjudice car, dans l’immense majorité des cas, une publicité va casser une partie de l’image d’un site internet. Puisqu’il s’agit d’un élément extérieur qui vient se rajouter et qui n’est parfois pas totalement contrôlé, le site internet qui accueille des publicités peut être quelque peu dénaturé.

Il y a donc une question que vous devez vous poser dans l’analyse des pours et contres : mon site est-il une vitrine de mon entreprise ou de mon activité ? Si la réponse est oui, il est fortement déconseillé d’ajouter de la publicité pour éviter de casser l’image non seulement de votre site, mais également de votre entreprise. En revanche, si votre site n’est pas un site vitrine, l’idée d’insérer des publicités n’est peut-être pas mauvaise. C’est par exemple le cas si vous avez un site e-commerce. Il est parfois plus facile que l’on ne le croit de trouver des annonceurs qui proposent des services associés aux vôtres. La publicité pourra alors être utile à vos visiteurs et leur apportera une plus-value. Dans tous les cas, il est toujours bon d’aller voir ce que vos concurrents font en matière de publicité sur leur site. Si tous vos sites concurrents ont des espaces publicitaires, vous n’aurez pas besoin de vous poser trop de questions concernant votre site. Si, à l’inverse, aucun de vos concurrents n’a de publicité, réfléchissez à deux fois avant d’en ajouter. 

Trouver les bonnes solutions pour son site

Il existe des dizaines voire des centaines de solutions pour ajouter de la publicité sur son site : blocs contextuels Adsense, annonces illustrées Adsense, pop-up, pop-under, marque blanche, affiliation, liens sponsorisés… Le problème est que beaucoup ne seront que très peu rémunératrices. Il faut en effet réunir un nombre de visiteurs conséquent pour arriver à gagner des sommes décentes grâce à la publicité sur Internet. Pour donner un ordre d’idée, un site ayant une thématique généraliste – comme par exemple un site d’actualité – peut espérer gagner environ 1 euro pour mille pages vues. Concrètement, à chaque fois que 1 000 pages de son site sont affichées sur les écrans de ses visiteurs, ce site gagne 1 euro. Quand on sait qu’un visiteur visionne en moyenne 4 pages par visites sur un site internet, on a donc besoin de 1000/4=250 visiteurs pour gagner un euro. Le but est alors de trouver la solution qui va permettre de maximiser le rapport visiteur/revenus. Pour ce faire, il est très important de s’informer. Il existe une multitude d’informations disponibles gratuitement sur le net. Vous trouverez toutes les informations concernant la diffusion de publicités sur votre site notamment sur les blogs liés à la monétisation. Si vous avez besoin d’informations et de conseils plus personnalisés, il existe des forums de webmasters et de web entrepreneurs dans lesquels une communauté parfois très active apporte gracieusement des ressources utiles à ceux qui débutent. De manière générale, le meilleur moyen de trouver ce qui va être le plus rémunérateur pour son site est le test : testez, testez et re-testez. Chaque site étant différent, il est très important de voir par soi-même ce qui fonctionne le mieux pour son propre site en essayant différentes méthodes qui auront pu être découvertes sur des blogs ou des forums. 

Trouver des annonceurs pour son site

Une fois que vous savez quelle sera la meilleure manière de gagner de l’argent grâce à la publicité sur votre site internet, reste à trouver des annonceurs. Avant d’aller les chercher, il est important de clairement afficher vos intentions sur votre site. Si vous voulez vendre de la publicité, vous devez donc créer une page « Annonceurs » ou « Publicité », accessible facilement et qui indiquera à vos visiteurs que vous êtes ouverts à la vente de publicité et sous quelles conditions vous êtes prêts à le faire. Cette page est en effet une vitrine de votre offre publicitaire et doit être particulièrement soignée. Doivent donc y figurer : vos statistiques importantes (nombre de visiteurs, de pages vues, etc…), le profil de vos visiteurs (le but est ici de donner des informations pertinentes qui vont accrocher l’annonceur), votre offre publicitaire (offrez-vous la possibilité d’ajouter des bannières, de quelles tailles, pour quelles durée, etc…). 

Contacter les annonceurs

Lorsque votre page « publicité » est prête, vous pouvez contacter des annonceurs. Il existe de nombreuses méthodes pour trouver des annonceurs. De nouveau, allez voir chez vos concurrents ! C’est de loin le moyen le plus simple de trouver des annonceurs car il n’y a pas de raison que ceux qui achètent de la publicité sur les sites de vos concurrents ne passent pas aussi par vous. Une autre méthode consiste à utiliser les publicités Adwords de Google. Lorsque vous effectuez une recherche sur Google, vous avez en général une liste de sites internet dans la partie haute et la partie droite de la page. Ces sites apparaissent car ils ont acheté les mots clés que vous avez tapés. Vous pouvez donc taper des mots clés en lien avec votre thématique et voir les sites internet qui les ont achetés. Cela vous donnera une bonne base de prospection. Pensez aussi à entrer en contact avec les agences médias (MPG, Carat, OMG, Mediatrack, Groupe M, Zenith Optimedia, etc…). Ces agences gèrent les portefeuilles de plusieurs annonceurs web et vous aideront à trouver des publicités pour votre site.