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Renforcer ses fonds propres sans se diluer ?

Le dirigeant d’entreprise, et plus particulièrement de PME, à la recherche d’argent frais pour se développer pense le plus souvent à la dette bancaire puis, ce moyen saturé, envisage parfois d’ouvrir son capital de manière minoritaire ou majoritaire. Il existe cependant un moyen encore méconnu et néanmoins extrêmement pratique, à mi-chemin entre la dette bancaire et le capital : la mezzanine.

La mezzanine : un mot savant pour une réalité simple

Une mezzanine prend traditionnellement la forme d’une obligation à taux variable à laquelle sont attachés des bons de souscriptions d’actions (OBSA). Elle porte un intérêt payable à date fixe et procure également un intérêt capitalisé jusqu’à la maturité de l’obligation.

Un complément de rentabilité peut être obtenu par un accès au capital de l’émetteur réalisé à travers l’exercice de bons de souscriptions d’actions qui permet au souscripteur de bénéficier de l’appréciation éventuelle de la valeur de la société émettrice. 

La maturité classique d’une mezzanine est de 6 à 8 ans. Néanmoins, la durée de vie réelle est de l’ordre de 3 à 5 ans car ce type d’instrument est souvent refinancé avant son échéance, grâce à l’amélioration de la qualité de crédit de l’émetteur, par de la dette bancaire traditionnelle ou en puisant dans la trésorerie de l’entreprise. 

Pourquoi la mezzanine connaît une seconde jeunesse

La mezzanine est un outil utilisé depuis plus de 20 ans mais, jusqu’à aujourd’hui, elle l’était le plus souvent dans le cadre d’opération complète de capital-transmission (ou LBO pour prendre un synonyme désormais banni…).

La mezzanine venait alors s’intercaler entre la dette bancaire et les capitaux apportés par le fonds de LBO et les dirigeants. Si ce type de mezzanine existe bien entendu toujours, elle s’est développée au-delà de ses seuls usages.

  • La mezzanine répond notamment au besoin de nombreuses PME qui souhaitent financer une acquisition, des investissements industriels conséquents,… sans pour autant que cela implique de mouvement sur son capital.
  • La mezzanine vient alors en complément d’une dette bancaire.

La mezzanine, moins dilutive et moins chère que le capital

La mezzanine est particulièrement plébiscitée par les entreprises ayant déjà bien utilisées la dette bancaire et les entreprises familiales souhaitant garder une gouvernance propre sans intrusion d’actionnaires externes.

En pratique…

En pratique, le dirigeant de PME à la recherche de mezzanine va devoir faire un exercice qui a bien des égards ressemblent à celui qu’il réalise quand il veut convaincre un actionnaire externe. Il va falloir démontrer la pertinence de son modèle économique et faire la preuve des hypothèses annoncées. 

En revanche, il économisera du temps sur les discussions concernant la gouvernance (le mezzaneur n’étant pas actionnaire, les grandes décisions économiques restent à la main des dirigeants) et surtout… la valorisation.

En effet, le mezzaneur ne cherche pas, à proprement parler, à évaluer l’entreprise, son intervention étant normalement faiblement dilutive. Elle portera principalement sur les taux d’intérêts appliqués et l’éventuelle quotité de BSA attribuée. Il existe des normes de marché assez suivies : le cumul de l’intérêt payé cash et de l’intérêt capitalisé se situera entre 10% et 12%, soit exprimé de manière fixe, soit en pourcentage au dessus du taux sans risque (Euribor).

En conclusion : un outil à ne pas négliger

En résumé, le financement mezzanine est un produit flexible qui satisfait à la fois les contraintes des investisseurs en capital en limitant leurs apports et des prêteurs senior en préservant les cash-flows de la société tout en augmentant la part des financements junior qui sécurisent le montage.

Elle constitue une véritable source de financement pour les sociétés afin de réaliser des opérations de développement ou de croissance externe ainsi que les opérations de restructuration du capital. 

Enfin, pour un dirigeant d’entreprise et des actionnaires familiaux, le recours au financement mezzanine permet de s’associer sur la durée avec un investisseur professionnel moins intrusif qu’un actionnaire minoritaire qui aura néanmoins également à cœur le développement de l’entreprise.

Négocier les coûts sans nuire à la qualité de service

Interview de Clément Benoit, cofondateur du site de livraison de repas à domicile Resto-In.

Avez-vous mis en place une politique de maîtrise des coûts dès le lancement de Resto-In ?

Lorsque vous lancez une startup, vous êtes forcé de serrer les coûts car vous n’avez en général pas beaucoup d’argent. La dimension cost saving est essentielle dans une startup car elle peut vraiment avoir une influence sur la réussite ou non du projet. Lorsque nous avons lancé Resto-In, comme nous n’avions pas beaucoup d’argent, nous étions obligés de jouer sur la débrouille et d’obtenir d’excellents résultats avec le peu de moyens dont nous disposions. Nous avons fait en sorte d’économiser au maximum le capital de départ de l’entreprise en ne prenant pas tout de suite de locaux par exemple.

Vous avez ensuite levé plusieurs millions d’euros. Avez-vous parfois mal dépensé l’argent levé ?

Lorsque nous avons levé de grosses sommes, nous sommes rentrés dans une autre dynamique, celle où il faut au contraire dépenser l’argent pour investir dans le développement. Je ne pense pas que nous ayons mal dépensé l’argent, mais nous avons pu faire des erreurs. Les montants que nous avons levés étaient tellement importants qu’au bout d’un moment il a pu nous arriver d’être un peu déphasés avec la valeur réelle de l’argent. Mais nous travaillons en équipe et les dépenses sont discutées en comité de direction.

Avez-vous ensuite tenté de réduire les coûts de l’entreprise ?

Vers 2010/2011, nous sommes rentrés dans une phase plus compliquée économiquement. Nous avions dépensé beaucoup et la structure s’était développée de manière considérable. Il était nécessaire que nous commencions à devenir plus prudents sur les dépenses. Je dis souvent à mes collaborateurs qu’on gagne de l’argent en vendant nos services, certes, mais aussi en négociant, en économisant sur les différents postes de dépenses. Nous avons donc mis en place un travail d’audit et de réduction des coûts en interne, tout en faisant attention à ne pas nuire à la qualité du service. Je pense que le danger, lorsqu’on souhaite faire des économies, est de baisser la qualité et donc de nuire aux ventes ou au bon déroulement des opérations pour vos collaborateurs.

Quelles ont été vos méthodes pour réduire les coûts ?

Avec mon associée, qui s’occupe des achats dans l’entreprise, et le directeur administratif et financier, nous avons repris l’intégralité des contrats que nous avions. Cela allait de la téléphonie à l’hébergement en passant par les imprimantes, nous devions en avoir à l’époque presque 180. Nous avons analysé ces contrats pour voir s’il y avait des possibilités de renégociation. Par exemple concernant l’hébergement de notre site, qui est une thématique très importante pour nous car nous avons plusieurs centaines de milliers de visiteurs par mois, nous ne pouvions pas nous permettre de nuire au service pour quelques milliers d’euros d’économies. Nous avons néanmoins organisé un rendez-vous avec le prestataire pour voir avec lui comment réduire nos coûts.

Résultat : nous avons pu économiser ainsi plusieurs dizaines de milliers d’euros de frais d’hébergement sans réduire la qualité, juste en renégociant le contrat.

Est-ce facile de renégocier les contrats ?

C’est facile dans le cas de contrats qui arrivent à échéance. Le prestataire est alors sur la tangente pour savoir si vous allez renouveler ou pas, le matériel est déjà amorti… tout cela apporte une plus grande flexibilité.

Avez-vous fait des réductions de coûts sur la partie ressources humaines ?

C’est un sujet délicat mais, surtout lorsqu’une entreprise a vite grossi, il est indispensable à un moment de mettre à plat son organigramme fonctionnel pour essayer de l’optimiser. C’est ce qui nous est arrivé à Resto-In. Nous avons analysé qui faisait quoi dans l’entreprise, quelles fonctions pouvaient évoluer, être redistribuées, quelles compétences pouvaient être transférées… Il était indispensable que nous remaniions l’organigramme car nous avions recruté beaucoup de monde très rapidement pour être en mesure de répondre à la demande. Mais nous n’avions pas eu le temps de bien définir les missions de chacun.

Il y a-t-il des postes sur lesquels vous avez fait le choix de ne pas réduire vos coûts ?

Nous n’avons jamais fait d’économies sur les postes marketing ou commerciaux. En effet, nous nous sommes toujours dit qu’il était important de conserver tous les leviers d’acquisition de clients et de continuer à étoffer notre force commerciale, même si cela ne donne pas toujours les résultats espérés. Nous n’économisons pas non plus sur ce qui fait la qualité de vie de nos collaborateurs. Notre expérience du cost killing s’est toujours également faite avec le souci de ne pas nuire à la qualité du service ou de l’expérience client sur le site.

A combien estimez-vous les sommes économisées grâce à cette politique de réduction des coûts ?

Je pense qu’entre 2010 et 2011, en réduisant les coûts nous avons économisé plus de 250 000 euros ! Il sera difficile d’économiser plus que cela, car tous les postes ont des coûts optimisés au maximum. Peut-être reverrons-nous cela dans 5 ans, quand nous serons 800 dans l’entreprise !

3 Conseils

  1. Faire jouer la concurrence : Il faut bien surveiller et maîtriser ses dépenses en faisant des appels d’offres. Il ne faut pas hésiter à demander plusieurs devis pour comparer.
  2. Négocier : Moi je négocie tout. Mon maître-mot, c’est de dire qu’à partir du moment où le prestataire vous dit « non » et qu’il raccroche, c’est que vous avez le bon prix ! Là vous pouvez signer avec lui car vous saurez que vous aurez obtenu de sa part le meilleur prix possible.
  3. Ne pas s’adresser à n’importe qui : Il faut essayer de travailler avec des entreprises établies, même si elles sont un peu plus chères que les petits prestataires. Il ne faut pas faire d’économies.

Citycake, un concept pas tarte !

Citycake, un concept pas tarte ! Citycake est une jeune startup qui a démarré son activité cet été. C’est le premier site qui sélectionne, vend et livre des pâtisseries et chocolats de Paris. Envie d’un macaron du Café Pouchkine et d’une tarte yuzu-vanille de chez Sadaharu Aoki ? Il suffit à l’utilisateur de passer commande sur Internet et les pâtisseries sont livrées rapidement chez lui ou chez un proche. à l’origine de ce projet inédit, deux jeunes diplômés de l’ESCP, Benjamin Chemla et Ralph Guyot-Jeannin. La naissance de l’idée ? Benjamin cherchait un cadeau pour l’anniversaire de sa mère, Ralph quant à lui se creusait la tête pour trouver une délicate attention pour sa copine. Et pourquoi ne pas leur faire livrer par coursier un assortiment des meilleures pâtisseries de Paris ? Le concept de Citycake était né…

Viser sur le web une clientèle CSP+.

Les fondateurs de Citycake doivent viser les ventes dans les quartiers huppés de la capitale, cela me semble être la cible idéale pour leur offre. Les personnes vivant dans ces quartiers disposent de ressources financières importantes pour leurs plaisirs. On peut imaginer que Citycake développe pour cette cible des offres spéciales pour la réalisation de réception ne nécessitant pas de convier un traiteur. Il faut donc que Citycake communique sur le web de diverses manières, sur les sites susceptibles d’être visités par cette clientèle. Sébastien de Chezelles, expert en référencement, fondateur de 1001Loisirs.com & Web Conseils

Jouer la carte du plaisir et de la séduction.

Faites un site en une seule page : 1 clic pour acheter. Panier sur la droite avec mention « Merci de me livrer ‘ceci, ceci et ceci’ pour 16H30 à telle adresse ». Jouez sur l’émotionnel : plus de photos avec zoom & description sexy des produits « fraises délicatement sucrées, choisies pour leur arôme, cueillies à la main… » : faites appel aux sens gustatif, olfactif et kinesthésique. 50 euros le fraisier ? Ok, mais si ça me fait baver ! Ciblez les services achat et toquez à la porte avec le panier pour déguster. Qui ne voudrait pas goûter ? Organisez un concours pour un événement dans lequel des entreprises vont pouvoir s’associer (blind test). Puisque cela parlera de l’entreprise qui gagnera, les RP vont pousser le service achat à consommer plus.

Conseil de Guillaume Bisotto, expert en strategies commerciales, Associés Be Your Sell Institute.

Faire un travail de journaliste, pas de commercial !

Pour réussir à vendre votre service aux journalistes, vous devrez être un fin stratège, en pensant comme un « journaliste » et non pas comme un « marketeur ». Intégrez des données chiffrées et factuelles dans vos communiqués de presse. « 47 % des français ont acheté sur Internet cette année. » Une Info permettant de justifier l’intérêt de votre business. Pensez que votre objectif est de charmer le journaliste. Donc pensez à un titre d’email court et décalé qui retiendra son attention. Par exemple : Mangez-moi ! Lors de vos rappels téléphoniques, immergez le journaliste dans votre univers en lui rappelant des choses du quotidien.

Exemple : Combien de fois avez-vous fait la queue pour acheter vos pâtisseries ? He bien notre site permet de gagner du temps…

Conseil de Cédric Phojo, expert en relations presse, fondateur de Eyes Wide Com

Créer une marque sublime.

Je trouve le nom et le logo en deçà de l’offre. On s’attendrait à plus de surprise ou plus de classe. Une marque plus décalée ou plus sublime, au même niveau que les maisons qu’elle distribue. Le symbole ressemble trop à une cocote minute ! Il faudrait créer un logo ayant plus de distinction ou d’originalité. Également, il faudrait aussi trouver la phrase clef qui va expliquer en quelques mots la promesse de Citycake. Il me semble également indispensable de présenter l’emballage de livraison sur le site. Avant d’envoyer ce bouquet de saveur à ma bien-aimée, je voudrais savoir sous quelle forme le cadeau va lui arriver ! Sur l’emballage la présence de la marque doit être touchante ou amusante. Ceci permettrait à la personne qui reçoit ces pâtisseries de retenir la marque de l’opérateur et de l’utiliser elle-même par la suite.

Conseil de Laurent Vincenti, expert en design et marque, fondateur de Vincenti Design

Rassembler ses ambassadeurs sur Facebook. à travers une présence sur Facebook,

Citycake pourrait séduire les (nombreux) gourmands, en partageant par exemple des visuels des différentes douceurs de manière régulière sur sa page. Une application associée invitant à découvrir et à recommander produits, pâtissiers et chocolatiers à ses contacts permettrait d’accentuer rapidement la visibilité de la marque. Parallèlement, Citycake peut communiquer sur son actualité (nouveaux produits, partenaires, villes) et organiser des concours exclusifs et limités dans le temps à travers une présence sur Twitter.

Conseil de Christophe Ramel, expert en community management, agence digitale acti, blogueur sur Kriisiis.fr

Organiser une opération de communication marquante.

La communication alternative repose sur le fait de communiquer différemment pour créer l’attention et souvent avec des moyens plus réduits qu’en communication classique. Dans le cadre de Citycake, on pourrait imaginer que l’entreprise loue une camionnette de livraison ancienne, par exemple un vieux pick-up GMC des années 1940, qui serait re-décorée avec le logo de Citycake. En 2-3 jours, les fondateurs feraient le tour des bureaux de journalistes pour appuyer leur stratégie de RP et iraient également dans quelques zones clés de la capitale pour faire une petite dégustation gratuite. Le tout serait photographié, filmé, animé et relayé sur les médias sociaux pour amplifier l’impact.

Conseil d’Axel Perrière, expert en communication alternative, fondateur d’Edolone

La signification des gestes

La main s’arrête sur le visage rarement par hasard. Chaque zone de notre visage est reliée symboliquement à une émotion forte. Après s’être intéressés au nez, ce sont la moustache, les mâchoires, les commissures des lèvres et les dents qui sont analysées.

Image en cours de réédition le 28/09/2023

Je rejette ton autorité

La zone de la moustache est reliée symboliquement à notre rapport à l’autorité. On a tendance à se gratter le côté droit de cette zone lorsque l’autorité de la personne en face de nous nous agace.

J’ai envie de « mordre »

La zone de la joue cache la mâchoire. Lorsqu’une personne gratte ainsi sa joue, cela indique qu’elle doit ressentir comme une « envie de mordre ». Attention, cela n’est pas à prendre au pied de la lettre ! C’est plutôt une envie de répondre férocement pour se défendre face à ce qui est ressenti comme une agression.

Je perds mon autorité

Nous relions inconsciemment la gauche de notre visage à notre monde intérieur. Quand une personne se touche le côté gauche de sa moustache, c’est de sa propre autorité dont il est en question. Elle sent qu’elle perd son autorité par rapport à la personne en face d’elle.

Je ne suis pas d’accord avec toi

Votre interlocuteur, même s’il ne parle pas, n’en pense pas moins ! Ce mouvement annonce des propos difficiles.

J’ai une mauvaise appréciation à faire

Lorsque votre interlocuteur se touche ainsi le côté d’une commissure de lèvre, il y a de fortes chances qu’il s’apprête à tenir des propos peu sympathiques à votre égard, difficile à entendre.

J’ai les dents qui rayent le parquet !

Lorsque votre interlocuteur se tapote les dents ainsi, cela indique sûrement qu’il est dans un esprit ambitieux, avec la volonté de réussir par-dessus les autres. Cette ambition s’exprime symboliquement comme une envie de « mordre » les autres pour réussir.

Article par Olga Ciesco | Expert en communication non verbale

Ethique et chic !

Ethique et chic ! Alexandre Koiransky et Jean-François Daniel démultiplient les contacts sur le terrain pour faire connaître leur marque de spiritueux innovante et éthique.

Alexandre Koiransky passe sa vie dans les bars… Et c’est bien cela la raison de son succès ! Car cet entrepreneur, cofondateur d’une marque de spiritueux haut de gamme et équitable, privilégie le travail sur le terrain pour faire connaître aux barmans les alcools FAIR Trade Spirits.

Un concept en rupture avec le marché

Cette technique de développement en contact constant avec les clients, c’est en travaillant aux états-Unis qu’il l’apprend. Après ses études de commerce, le futur entrepreneur est débauché par une marque de cognac française pour la développer sur le territoire américain, et notamment auprès des rappeurs, grands consommateurs de cet alcool. Entre deux rendez-vous avec le rappeur Snoop Dog, Alexandre Koiransky et son futur associé avec qui il travaille ont l’idée de créer leur propre marque de spiritueux.

Ils décident de se placer en rupture de ce que propose déjà le marché en lançant la première marque estampillée commerce équitable sur le marché des spiritueux. C’est la première marque qui allie éthique et haut de gamme. Quelques mois plus tard naît la première vodka de quinoa, produite en France à partir de quinoa issu de coopératives boliviennes. Ce sont ensuite les liqueurs de café du Mexique puis de baies de goji du Tibet qui font leur apparition dans la gamme. D’autres innovations sont en cours de préparation pour 2013.

Faire sa place parmi les géants

Les deux associés ne s’attaquent pas à n’importe quel marché. Le secteur des boissons alcoolisées est monopolisé par des géants de l’industrie disposant d’une énorme force de frappe commerciale. Bien qu’ayant fait une levée de fonds de 2 millions d’euros en 2011, FAIR. Spirits est conscient de ses petits moyens… Alors pour se démarquer, les entrepreneurs innovent sans cesse en proposant des spiritueux originaux qui plaisent aux mixologistes des bars à cocktails « bobos ». Alexandre Koiransky propose la marque comme sponsor pour tous les évènements éthiques et tendances. Et ça marche ! La marque se fait connaître, surtout aux états-Unis, marché sur lequel est privilégié le développement de l’entreprise. FAIR. Spirits consomme sa forte croissance sans modération ! 

Forfait jour : les règles

Il est possible pour un employeur d’embaucher un salarié en forfait jour, salarié qui sera la plupart du temps un cadre.

L’intérêt du forfait jour est de libérer l’employeur de tout décompte des heures de travail. Il est essentiel de rappeler quelles sont les règles régissant le forfait jours, règles que toute société se doit aujourd’hui de faire respecter afin d’éviter un contentieux couteux.

D’abord il faut s’assurer de l’existence d’un accord collectif permettant l’utilisation du forfait jours, sinon il sera impossible de signer un contrat de travail l’envisageant. Ensuite, dans le cadre de l’utilisation du forfait jours, la société devra s’assurer que les salariés en forfait jours respectent les durées maximales de travail (10 heures par jours, 48 heures sur une semaine, 44 heures sur 12 semaines consécutives). Par ailleurs, l’employeur devra vérifier que le « forfaitiste » bénéficie bien des repos auxquels il a droit (11 heures entre deux jours de travail, 35 heures chaque semaines).

Enfin, l’employeur devra organiser un entretien annuel individuel avec chaque salarié devant porter sur la charge de travail, l’organisation du travail dans l’entreprise, l’articulation entre l’activité professionnelle et la vie personnelle et familiale, ainsi que sur la rémunération. l

Une cabine d’essayage dans mon smartphone

Une cabine d’essayage dans mon smartphone ! Vincent Péré et son associé ont créé une application innovante basée sur le business model de l’affiliation avec les marques partenaires.

Avez-vous joué avec votre Barbie ou celle de votre sœur lorsque vous étiez enfant ? Toutes les petites filles vous le diront : le meilleur moment du jeu est lorsqu’on doit habiller la poupée, combiner les vêtements pour lui donner un look unique et qu’on rêverait de pouvoir nous aussi porter ! C’est peut-être pour réaliser le rêve des petites filles devenues grandes que Vincent Péré et son associé ont créé Flipmylook… L’application permet en effet d’habiller virtuellement des mannequins homme ou femme avec les vêtements de son choix, tout en combinant les marques pour tester des looks. Petite différence avec les habits de Barbie : l’utilisateur de l’application peut acheter directement les vêtements testés sur le mannequin et porter lui aussi le style créé virtuellement.

De créateurs d’association à créateurs d’entreprise

Vincent Péré n’en n’est pas à son premier coup entrepreneurial. Huit ans avant de se lancer dans l’aventure Flipmylook, il entreprend dans le monde associatif en créant, avec son associé actuel, le Festival des Confluences. L’organisation de ce festival de musiques actuelles, à tendances écocitoyen et social, et la gestions de l’association permettent à l’entrepreneur de se former. Problématiques de management, gestion d’un budget, questions administratives… La création de l’association le prépare à la vie d’entrepreneur.

L’évolution du concept

C’est en parlant de leur idée et en recueillant les avis d’utilisateurs potentiels que l’entrepreneur et son associé se sont rendu compte que leur projet de base n’était pas le plus adapté. Initialement, Flipmylook devait plutôt ressembler à une ligne de vêtements sur-mesure avec prise de mesures scannées via le mobile et essayage virtuel du vêtement. C’est finalement sur l’innovation apportée par l’essayage virtuel que les deux associés ont été encouragés à recentrer leur concept. Et le conseil s’avère être judicieux ! Grâce à cette innovation, les deux entrepreneurs viennent au secours de nos looks !

Américan express et solution de paiement

« Une solution de paiement encore méconnue des dirigeants » : Interview de Caroline Gaye, Vice-Présidente segment Professionnels chez American Express.

Pourquoi s’équiper d’une carte de paiement professionnelle ?

Avant tout, une carte de paiement professionnelle permet de simplifier le règlement de ses achats. Elle offre la possibilité de payer des déplacements, des déjeuners d’affaires ou encore de régler des fournisseurs. Cette solution facilite la comptabilité et améliore la visibilité de toutes ses dépenses au sein de l’entreprise pour une meilleure maîtrise des coûts. Les Cartes Business American Express proposent quant à elles des services supplémentaires destinés à faire gagner du temps aux chefs d’entreprise.

Quelle est la différence entre une carte professionnelle bancaire et une carte professionnelle American Express ?

Plus qu’un moyen de paiement, la Carte Business American Express est une solution de paiement comprenant un large éventail de services ayant pour but de faciliter le quotidien du dirigeant. Il faut savoir que la gamme des Cartes Business d’American Express se distingue avant tout par les services et l’accompagnement d’experts qui sont proposés. Nous avons par exemple un service clientèle disponible 24h/24 et 7j/7.

Quand vous êtes patron d’une petite entreprise, c’est un atout indéniable de pouvoir joindre un conseiller quand vous le souhaitez. Ce service clientèle est disponible pour tous les détenteurs de cartes Business et plus la carte monte en gamme, plus le niveau de prestations est large. Les titulaires de la Carte Business Platinum ont par exemple à leur disposition un service Conciergerie pour réserver un taxi, une salle de réunion ou ont encore accès à des privilèges uniques : l’accès gratuit à des salons VIP d’aéroport, quelle que soit leur compagnie aérienne, une table réservée dans 500 des restaurants les plus prisés en France et en Europe pour un dîner d’affaires.

Quel type de dépense peut-on régler avec la carte ?

La Carte Business couvre l’ensemble des univers de dépense de l’entreprise : les déplacements (de l’essence au parking en passant par le train ou l’avion), ainsi que la téléphonie, l’informatique, les fournitures de bureau, les cadeaux d’affaires, et même les frais d’hébergement d’un site web ou d’achats de mots clefs sur les moteurs de recherche
sur Internet !

Quels sont les avantages en termes de gestion de la trésorerie pour les professionnels titulaires d’une Carte American Express ?

Pour commencer, la date du prélèvement mensuel des dépenses avec la carte peut être choisie, dès sa souscription : en début, milieu ou fin de mois. Cela permet au chef d’entreprise de profiter gratuitement d’un différé de paiement pouvant aller jusqu’à un mois. Ensuite, en termes de clarté et de suivi, nous mettons à disposition des titulaires de carte un relevé qui permet de catégoriser les dépenses. Ces relevés sont archivés gratuitement pendant 10 ans et peuvent également être téléchargés sur format Excel® pour faciliter l’intégration à son logiciel comptable. De quoi simplifier le pilotage des dépenses et de la trésorerie au sein de l’entreprise !

Et en cas de perte ou vol de la carte ?

En cas de perte ou de vol, nous remplaçons votre carte sous 48h, que vous soyez à Paris ou à Tokyo. La force d’American Express est sa présence mondiale, ainsi, où que vous soyez, vous pouvez bénéficier d’une nouvelle carte très rapidement.

Parlez-nous du programme de fidélité, quels sont ses atouts pour un entrepreneur ?

A la différence du chèque, chaque dépense effectuée avec une Carte Business American Express permet de gagner des points. Grâce au programme Membership Rewards® d’American Express (1€ dépensé = 1 point), le dirigeant réalise des économies en réinvestissant ses points dans l’entreprise. Ces derniers peuvent être convertis à tout moment par l’entreprise qui choisira des primes correspondant à ses besoins. Par exemple, si vous voyagez beaucoup, vous pouvez utiliser vos points pour recevoir des billets d’avion. Vous pouvez aussi commander une machine à expresso pour votre bureau ou des chocolats pour offrir à vos clients. De par la fréquence et le volume élevés des dépenses professionnelles, les primes sont rapidement accessibles.

Pourriez-vous résumer en quelques mots ce qu’offre la carte Business aux dirigeants ?

La Carte Business est une solution de paiement offrant au dirigeant un accompagnement sur mesure, au quotidien comme en déplacement et ce, tout en valorisant ses dépenses ! 

Rémunération et abus de pouvoirs

Il est fréquent que le conseil d’administration charge un « comité des rémunérations » de déterminer les modalités de calcul de la rémunération du président du conseil d’administration.

Ce recours à un comité des rémunérations, doit se faire sans heurter la compétence exclusive du conseil d’administration de sorte que les conclusions du comité doivent faire l’objet d’une délibération du conseil d’administration.

Ainsi, lorsqu’un président du conseil d’administration contrôle, dans le même temps, le comité des rémunérations et le conseil d’administration de la société, il peut contrôler les modalités de calcul de la propre rémunération, ce qui en soi est possible.

Toutefois, ce type de comportement peut être qualifié d’abus de pouvoirs sur le fondement de l’article L. 242-6, 4°, du Code de commerce. Le président du conseil d’administration ne peut pas user de son statut pour s’assurer le contrôle du comité des rémunérations, ainsi que celui du conseil d’administration sans abuser de ses pouvoirs.

Article par Philippe Ruff | Avocat à la Cour

Le Facebook des places de parking !

Cyril Hersch et Olivier Gosse-Gardet développent une solution qui vous permettra de ne plus tourner 3 heures avant de trouver une place pour vous garer. Une vraie petite révolution !

Il existe des applications qui indiquent les places qui se libèrent à proximité, mais impossible d’arriver à temps pour s’y garer… « Il existe une myriade de solutions qui facilitent le trajet en voiture, mais rien du tout pour aider l’automobiliste à se garer. Le stationnement en est encore à l’âge de pierre ! » explique Cyril Hersch, le fondateur d’Apila. Le constat est simple : à Paris, à un instant T, le taux de places vacantes pour se garer est seulement de 2 %.

Et, lorsqu’elles se libèrent, ces places sont de nouveau occupées en moins d’une minute. L’entrepreneur a donc eu l’idée de créer une solution grâce à laquelle les utilisateurs s’échangent les places disponibles. En gros, lorsqu’un utilisateur souhaite se garer sans stress, il se met en contact avec quelqu’un qui libère sa place à proximité.

Ce dernier reste garé le temps que l’autre utilisateur arrive afin d’être sûr que la place restera vacante.

La transaction est gratuite et basée sur le système du donnant-donnant.

Cette nouvelle solution représente peut-être la seule voie de réponse à un problème qui engendre beaucoup de stress chez les automobilistes, certes, mais également des dégâts sur l’environnement : tous les mois, chaque automobiliste urbain dépense 20 euros d’essence et émet près de 18 kilos de gaz d’échappement en cherchant une place pour se garer ! S’appuyer sur l’entraide pour faciliter la vie des automobilistes urbains, il fallait y penser !

Et l’idée semble coller parfaitement à l’air de temps : à New York aussi bien qu’en Israël ou en Grèce, des concepts similaires ont vu le jour ces derniers mois. Point commun à toutes ces nouvelles entreprises : toutes ont gagné des grands prix de startups, tout comme Apila qui a été primée par Renault. Le constructeur a d’ailleurs signé un partenariat avec la jeune entreprise pour intégrer sa solution sur des tablettes qui seront mises à disposition dans ses futurs véhicules. Cette nouvelle solution pourrait bien demain être d’ailleurs intégrée à la plupart des véhicules urbains. Apila (traduire par « à l’aide » en langue cherokee !) et révolutionnera peut-être notre façon de nous garer, au même titre que l’arrivée du GPS avait bouleversé notre manière de circuler.

L’arrivée de cette solution sur le marché représente sûrement une voie de fluidification du trafic dans les grandes villes. La recherche de places de stationnement contribue en effet à hauteur de 30 % à la congestion urbaine ! Il y a des chances que cette startup tienne entre les mains LA solution pour permettre aux conducteurs urbains d’éviter de galérer pendant des heures !