Accueil Blog Page 1003

Paygreen : nouvelle solution de paiement sur Internet

Dynamique Entrepreneuriale est allée à la rencontre des fondateurs de Paygreen qui a été parrainée par le Moovjee. Cette société qui offre la possibilité, aux utilisateurs, d’utiliser des Greens acquis gratuitement pour faire de nouveaux achats chez des marchands « verts ».

Présentez-nous Paygreen.

Paygreen c’est une nouvelle solution de paiement sur Internet qui sécurise les règlements en carte bancaire sur des sites e-commerces. Nous mettons à disposition du consommateur un porte-monnaie gratuit qui va se créditer d’une monnaie « verte » qu’on appelle un « Green » à chaque fois qu’il fera un achat avec sa carte bancaire sur le net. Ces Greens pourront ensuite être dépensés chez des sites e-commerce verts du type Nature et Découverte. Le principe de Paygreen est d’encourager les consommateurs à découvrir des produits ou services responsables, verts, qui vont dans le sens du développement durable.

Comment cela fonctionne ?

La démarche est très simple pour le consommateur : il crée son porte-monnaie en ligne en quelques clics puis, au moment de valider son achat sur un site e-commerce partenaire, il doit cliquer sur Paygreen (au lieu de Paypal par exemple). Il pourra ensuite payer comme d’habitude avec sa carte bleue, sans surcoûts. Des Greens lui sont alors crédités sur son porte-monnaie automatiquement. Le consommateur pourra quand il le souhaite utiliser ces points lors de ses achats sur des sites « verts ». Au moment de payer, il devra juste indiquer qu’il souhaite utiliser son porte-monnaie Paygreen pour payer. Il peut ensuite compléter s’il le faut avec sa carte bancaire.

Quelle est la différence de cette solution par rapport à Paypal ?

A la différence de Paypal, nous proposons un système de fidélisation. Le porte-monnaie mis à la disposition des e-consommateurs va leur permettre de gagner en pouvoir d’achat grâce aux Green qu’ils accumulent à chaque paiement sur le net. Comme avec Paypal, le consommateur peut effectuer un paiement sécurisé par carte bancaire. Mais la différence est que, grâce à ses paiements, le consommateur est incité à consommer « vert ».

Comment avez-vous créé cette entreprise ?

L’aventure a commencé il y a deux ans avec mon associé Nicolas Weissleib. Nous nous sommes rencontrés sur les bancs de l’école. Nous avons tout de suite eu envie de créer une société dont le but était d’inciter à une consommation plus respectueuse de l’environnement. Nous avons donc travaillé sur un système de fidélisation avant de nous rapprocher de deux sociétés Limonetik et Tunz pour mettre en place une solution de paiement et un portemonnaie virtuel pour récompenser les utilisateurs. Les marques ont tout de suite accroché avec le concept : Nature & Découvertes, Fnac, Etam, Sarenza, Yves Rocher et une vingtaine d’autre ont accepté de nous suivre. Pour le consommateur c’est une solution pour économiser et découvrir de nouveaux marchands : par exemple les Greens acquis à la Fnac peuvent être dépenses chez Nature&découvertes.

Avez-vous été aidés ?

Pendant les deux années lors desquelles nous avons développé la solution, nous avons obtenu des aides par l’intermédiaire d’Oséo à deux reprises. Nous avons reçu ainsi deux subventions : la première pour le développement R&D et la deuxième dans le cadre de l’innovation sociale. Nous avons également bénéficie du fonds privé Jeune Innovation, un jeune fonds qui est rentré au capital de la société il y a 1 an pour nous soutenir dans le développement de la solution.

Et aujourd’hui, où en êtes-vous dans l’aventure ?

Aujourd’hui nous avons une vingtaine de marchands qui ont intégré la solution. Nos objectifs sont d’avoir rapidement 100 000 utilisateurs et une cinquantaine de sites marchands. Nous organisons actuellement un tour de table pour recruter et communiquer afin d’accélérer le développement de Paygreen. Nous devons faire un gros effort de communication pour évangéliser le consommateur afin qu’il comprenne que la solution est totalement sécurisée. Notre objectif est que les internautes prennent l’habitude d’utiliser Paygreen pour régler les achats sur internet.

Vous avez participé au concours du Moovjee ?

Oui, nous avons participé à l’édition 2012 du concours du Moovjee et nous avons remporté le prix « Engagement citoyen ». Cela nous a permis de gagner de financer une partie de notre solution. Cela nous a apporté également beaucoup de visibilité et des mises en relation intéressantes grâce aux différents membres de la communauté du Moovjee. Au Moovjee il y a une vraie convivialité et beaucoup d’entraide entre les entrepreneurs !

Le taux de réussite en franchise remis en question

Une idée très largement répandue veut que le taux de survie (ou taux de réussite en franchise) des franchisés est très supérieur au taux de réussite des entrepreneurs indépendants (i.e. n’appartenant à aucun réseau de commerce organisé).

De nombreux acteurs de la franchise s’appuient sur cette idée pour promouvoir la franchise en utilisant des arguments du type : « Une enquête réalisée par l’Insee permet de constater un taux de survie des entreprises franchisées au bout de 4 ans de 95 %, contre 40 % dans l’ensemble du commerce de détail et 53 % dans les services. »

Des études françaises à l’existence douteuse J’ai cherché à retrouver cette étude Insee.

Sans succès. Plus globalement, j’ai interrogé différents acteurs de la franchise pour qu’ils m’aident à mettre la main sur les recherches et publications supposées étayer cette affirmation. Sans plus de succès. Poursuivant mon enquête, j’ai exploré le web américain. J’ai alors découvert que plusieurs analyses remettant en cause cette idée avaient été entreprises dès le début des années 90 aux Etats-Unis (pour davantage de détails, voir page 61 du livre en version pdf « Devenir franchisé : ce qu’on ne vous dit pas » sur le site www.franchiselab.fr.

Une affirmation potentiellement trompeuse

Le 2 mai 2005, les conclusions de ces études ont conduit le président de l’International Franchise Association (1), l’IFA, à adresser une lettre (2) aux franchiseurs pour les exhorter à arrêter d’utiliser des arguments marketing « potentiellement trompeurs » pour attirer les candidats à la franchise. Il recommande vivement aux franchiseurs de retirer de leurs sites internet, de leurs brochures et de leurs plaquettes toute référence à l’affirmation selon laquelle « le taux de réussite des entreprises franchisées est beaucoup plus élevé que celui des entreprises indépendantes ».

Les origines de l’affirmation

Revenons sur l’origine, en France, de l’affirmation vantant la supériorité du taux de réussite des franchisés sur le taux de réussite des entrepreneurs indépendants. A la lumière de ces éléments (l’absence d’étude française accréditant le bien fondé de l’affirmation, les études américaines la remettant en cause et la lettre du président de l’IFA) on peut penser que cette affirmation a été importée des Etats-Unis dans les années 80 par les acteurs chargés de promouvoir la franchise en France. Le hic, c’est que ces mêmes acteurs ont ensuite décidé de passer sous silence les découvertes américaines ainsi que le prise de position officielle de l’IFA et continuent aujourd’hui à utiliser un argument qui s’avère, si ce n’est faux, en tout cas très contestable, pour attirer les candidats à la franchise.

Les réseaux à regarder en détail

Petite précision qui va de soi mais que je préfère faire. Si les études américaines montrent que l’argument objet de cet article est faux à l’échelle de l’ensemble des franchisés (de tous les réseaux), elles ne contestent pas le fait que dans certains réseaux pris individuellement, le taux de réussite des franchisés est très supérieur aux taux de réussite des entrepreneurs intervenant sur le même secteur d’activité mais ne faisant partie d’aucun réseau.

Traduction de la lettre de Matthew Shay, alors président de l’IFA.

Message de l’International Franchise Association Président Matthew Shay

Le 2 mai 2005

Chers amis,

Il a été porté à notre attention que certaines entreprises, membres de l’IFA, faisaient valoir des informations sur la franchise qui ne sont plus d’actualité depuis longtemps. En effet, ces informations ne sont plus en mesure de donner une image fidèle de notre industrie.

Nous sommes particulièrement préoccupés par des déclarations affirmant que le taux de réussite des entreprises franchisées est beaucoup plus élevé que celui des entreprises indépendantes.

Il y a plusieurs années, le US Department of Commerce a mené des études sur les réseaux de franchise et ces études ont effectivement mis en évidence ces performances. Mais celles-ci ne sont désormais plus valides. Le US Department of Commerce a mis un terme à ces études en 1987.

Nous vous recommandons vivement de retirer tout argument marketing fondé sur ces informations de vos sites web et de vos brochures. L’utilisation de ces données, en l’absence de recherches plus contemporaines, pourrait induire en erreur les futurs franchisés qui tentent de mener des enquêtes sérieuses.

La Fondation pédagogique de l’IFA a récemment publié une étude menée par PricewaterhouseCoopers, « L’impact économique des entreprises franchisées ». Cette étude offre, pour la première fois, une compréhension globale de l’impact économique de la franchise. Elle contient des informations qui peuvent être utiles aux futurs franchisés et à d’autres personnes, pour leur permettre d’appréhender l’importance et la portée de la franchise.

Une autre étude, disponible sur le site web de l’IFA, « Les chiffres de la franchise », a été réalisée à partir de données recueillies sur trois ans dans les UFOCs [UFOC : document d’information précontractuelle américain]. Elle fournit des moyennes sur des aspects importants de la franchise comme le chiffre d’affaires par unité, les droits d’entrée, les niveaux d’investissement initial, les conditions contractuelles et les conditions de renouvellement, les redevances et frais de publicité. Nous vous recommandons de consulter ces deux études et de les diffuser plutôt que de continuer à faire valoir des informations désuètes et potentiellement trompeuses. En tant qu’acteur de la franchise, vous jouez un rôle essentiel vis-à-vis des générations futures de franchisés et d’entrepreneurs. Aussi, je vous serais reconnaissant de bien vouloir accompagner l’action de l’IFA en faisant l’effort de présenter une image fidèle de la franchise.

Cordialement,

Article par Matthew Shay Président International

Franchise Association

(1) L’IFA, l’International Franchise Association, est la plus grosse association représentant la franchise dans le monde. Fin 2011, elle réunissait 1 125 franchiseurs, 12 200 franchisés et 605 prestataires. (2)

Communiquer sur les réseaux sociaux : l’affaire du marathon de NY

Les 5 erreurs à ne pas commettre sur les réseaux sociaux pour ne pas perdre beaucoup d’argent et de clients. Comment communiquer sur les réseaux sociaux ?

La tempête Sandy a terriblement frappé la côte Est des Etats-Unis fin Octobre. L’annulation du marathon de New York prévu le 4 novembre, n’est pas contestable. Nous nous intéressons ici à la façon dont les organisateurs et les agences de voyage, ont géré l’incertitude puis l’annulation de dernière minute. Un bon exemple de ce qu’il ne faut pas faire en communication !

Plus de 70.000 fans sur Facebook, autant de followers sur les différents comptes Twitter, sites Web…, le dispositif de communication sur internet dispose d’un porte voix puissant. Le marathon de NY, plus grande course au monde, réunit près de 50.000 coureurs venus du monde entier, généralement inscrits deux ans à l’avance, 1.000 employés, 8.000 volontaires et 2 millions de spectateurs selon le NY Times (le 30/10/2012). Un gros, très gros business, qui selon Europe1 (le 02/11/2012) rapporte 340 millions de $ à la ville.

1. Rassurer à l’excès face à l’incertitude, au lieu de rester factuel et prudent

Après le passage de la tempête, les organisateurs se voulurent rassurants à l’envi.

Le 31/10, l’organisateur (NY Road Runners Club) titrait « l’organisation va de l’avant, pour un événement symbole de la vitalité et de la résilience de la ville ». Le 1/11, « après l’annonce du Maire, Mr Bloomberg, le marathon aura bien lieu dimanche 4 », rappelant que, même après les événements du 11 septembre 2001, la ville avait maintenu la course.

Le tout ponctué par Ms. Wittenberg, CEO du NYRRC « we’re going to have an amazing weekend »

Pourtant, on était alors quelques jours après la tempête, et tout le monde pouvait alors entendre « la situation est préoccupante, restons vigilants, nous vous alerterons sur l’évolution de la situation en temps réel ».

2. Ne pas assumer la réalité des clients

On attend d’un organisateur qu’il ait tout prévu et que si ça bug, il s’explique. Les vertus du « plan B » sont aussi de rassurer les clients. On attend d’une marque qu’elle soit responsable.

De toute évidence, il n’y avait pas de plan B. Jamais cette course n’avait été annulée en 40 ans.

Quand tombe la décision du Maire de New York, à peine 48h avant le départ, tous les coureurs sont sur place. Le NYRRC renvoie la décision sur les autorités. Les sponsors sont absents. Les agences de voyage sont muettes. Les transports désorganisés… Personne ne s’excuse de l’optimisme passé, laissant la frustration s’installer chez les clients.

3. Ne pas informer quand survient un problème

La communication fut alors totalement défaillante. Coureur moi-même, j’appris l’information par hasard. Et 10 jours après, je n’ai toujours pas reçu un seul email ou un SMS à l’exception des offres promotionnelles, que l’agence de voyage n’a pas songé à déprogrammer !
Sur les comptes Twitter du NYRRC et NYRRC-media relations, aucune information ne fut postée après le 2/11. Un silence qui laissa place à un déluge d’articles dans les médias, qui viennent s’ajouter à la confusion, les uns incrédules, les autres accusateurs.

4. Engager la conversation uniquement à des fins marchandes

La comparaison avec l’organisateur du marathon de Berlin est intéressante. Ce marathon fait partie des 5 majeurs au monde, avec 40.000 participants et la réputation de l’évènement le mieux géré.

Sur les réseaux sociaux, les organisateurs communiquent tout au long de l’année. Ils donnent avant de recevoir ; ils donnent un fil d’information régulier sur la ville de Berlin, des informations générales, etc. Empathiques, les organisateurs de Berlin ont posté un mot de soutien aux coureurs de New York !

Le NYRRC, au contraire, a massifié l’information à l’arrivée du marathon, information très souvent sponsorisée, information impersonnelle, qui rend suspects les appels à générosité lancés à partir du 7 novembre, près de quinze jours après la tempête.

5. Créer une relation sans engagement moral

Dès lors que la conversation est engagée par une marque, la suspendre au premier grain de sable met la communauté de ses clients dans une situation fâcheuse.

Au fond c’est qu’on retiendra de cette affaire. La carence d’information factuelle dans une communication commerciale avant tout.

  • Carence avant, faute d’alerte sur les risques.
  • Carence sur le moment, les coureurs engagés ayant appris l’annulation au hasard.
  • Carence après, par défaut d’information sur les implications.

La conséquence se traduit en une action juridique d’ampleur à l’encontre des organisateurs, et des dégâts irrémédiables sur la réputation des organisateurs.

Utiliser les réseaux sociaux, c’est faire mettre en œuvre un puissant effet de levier. Mais on ne peut pas s’y improviser, sinon gare au retour de manivelle.

Billet d’humeur d’un directeur administratif et financier

En tant que directeur administratif et financier indépendant, on me propose de partager ici des informations et conseils sur des thèmes tels que la gestion de l’entreprise, les procédures administratives et la formation des dirigeants. Avant de venir à des cas très concrets, dans les prochains billets, voici quelques traits d’humeur, histoire de faire connaissance.

1. Des TPE/PME trop peu connues

Bien que ces entreprises concentrent la majorité des emplois en France, on a trop peu parlé des TPE/PME, au cours de la dernière décennie. Depuis l’éclatement de la bulle internet, en 2001, l’actualité du business a été dominée par les déboires des grands groupes pour une part, et, à l’autre extrême, par la promotion des micro-entreprises : à chacun de créer son propre emploi.
L’initiative des #geonpi, savamment orchestrée et mise en scène, certes, par des pros de la communication et de l’internet a remis les entrepreneurs dans la lumière.

2. Tout le monde veut faire partie du Small business act

Le small business act a bien des vertus, ces temps-ci : si on en croit la pub, tout le monde veut en être : assureurs et banquiers se déclarent entrepreneurs. Et les experts-comptables, comme les huissiers de justice tiennent congrès sur ce thème. Tant mieux. Les lignes vont bouger.

3. Rêver mais surtout avancer

L’entrepreneur : un statut enviable et gratifiant, dans lequel on retrouve une liberté – à laquelle tant de salariés aspirent – et des revenus – qui font défaut à tant de chômeurs ?
Au risque de parler comme un vieux sage, mon premier conseil sur, ce site, sera donc pour ceux –et heureusement j’en rencontre – qui rêvent d’inscrire leurs pas dans les traces de Steve Jobs ou de Mark Zuckerberg : développez une offre et trouvez vite des clients sous un statut juridique peu contraignant. Après l’amorçage, il sera temps de structurer davantage. Et si, comme cela arrive, le succès dépasse toutes vos espérances, il sera temps de réfléchir à la structuration juridique et à l’optimisation fiscale de votre entreprise.

Motiver et fidéliser via l’intéressement

Le chef d’entreprise est confronté en permanence à la gestion de son capital humain, élément clé de la compétitivité de son entreprise. Attirer, motiver et fidéliser via l’intéressement ses « hommes clés » devient alors un véritable défi !

Il existe de nombreux outils permettant de valoriser le capital humain et d’améliorer la performance individuelle et collective de votre entreprise : l’amélioration des conditions de travail, la formation, la politique de rémunération, les « incentives » favorisant la cohésion d’équipe et le sentiment d’appartenance…

Cependant, en temps de crise, il est plus que jamais essentiel d’associer ses salariés à la performance de son entreprise. Ne pouvant dans la plupart des cas, augmenter les salaires, l’intéressement devient alors un formidable outil de management et d’association à la performance.

Définition de l’intéressement

L’intéressement doit être considéré comme un outil de management dans la cadre d’une décentralisation et d’une responsabilisation des employés. Il s’agit de mobiliser les énergies sur des objectifs très concrets et proches du terrain. 

L’intéressement consiste donc à verser un complément de ressources soit :

  • au niveau global de l’entreprise
  • au niveau d’une unité de travail bien identifiée.

Ce dernier doit être fondé sur la réalisation de 2 objectifs :

  • Des objectifs économiques et financiers : ex :> CA ou Rentabilité
  • Des objectifs de performances :ex : Sécurité, qualité, satisfaction client, absentéisme, part de marché, prises de commandes, rotation des stocks.

Key SuccessFactors

  • Pour qu’un accord d’intéressement soit efficace, il faut donc que les objectifs soient vraiment à portée des équipes, maitrisables par les personnes concernées. Mais également quantifiables et vérifiables par rapport à une situation de référence.
  • Il est préférable que la formule de calcul soit une combinaison de critères économiques et de performances, avec un maximum de trois critères au total. Ex : REX + amélioration des délais de livraison + réduction des accidents de travail.
  • Il faut respecter le principe de l’aléa, aucun objectif n’est assuré d’être atteint sans redoubler d’effort.

Dans le cas contraire il peut y avoir un risque de perdre ses avantages fiscaux et sociaux.

En conclusion, il convient pour le dirigeant de réaliser un diagnostic préalable à l’opération, permettant notamment de définir clairement :

  • Comment les salariés pourront participer à leur niveau et de façon collective à l’amélioration de la compétitivité de l’entreprise.

Le cas d’un accord d’intéressement en situation de crise

Lorsque l’entreprise vit une situation de crise, notamment des pertes d’exploitation, il est recommandé de réunir les équipes, de présenter la situation et détecter tous les points d’amélioration possibles. 

Attention : il ne s’agit pas défaire du « CostKilling » de façon unilatérale. En outre, si elle est conduite de façon brutale, cette démarche peut créer des tensions et démotiver les équipes. Il faut donc réduire les coûts intelligemment, en s’attaquant en premier lieu aux coûts cachés et aux dysfonctionnements. 

Pour ce faire, il faut influencer le comportement du personnel en l’incitant à économiser les moyens logistique de l’entreprise ou en l’invitant à détecter et à réduire les dépenses inutiles.

Exemple : Les frais généraux, d’énergies, de déplacement.

Cas pratique : l’intéressement au capital, véritable outil de fidélisation

Recruter son bras droit, un responsable de business unit ou un directeur commercial est avant tout une opération de croissance mais également un investissement à risque. Car un recrutement coute cher et n’est véritablement rentable que plusieurs années après. 

Pour les postes clés, l’intéressement au capital est un outil permettant d’aligner les intérêts de l’entreprise et des salariés de manière directe et palpable. Selon l’étude 2012 du cabinet Aon Hewitt* auprès d’entreprises du SBF 250, Il participe donc à favoriser la responsabilisation, ainsi qu’à renforcer le sentiment d’appartenance à l’entreprise. 

Concernant start-up & TPE, proposer un management package avec un plan d’intéressement au capital dès l’embauche devient alors un véritable outil d’attraction et de différenciation pour l’entreprise qui recrute.

Si vous souhaitez approfondir ces sujets, n’hésitez pas à contacter le cabinet Skill2Invest au 01 84 16 94 45 ou par email à contact@skill2invest.com

Plus d’information sur notre cabinet : http://www.skill2invest.com/

Intégralité du rapport Gallois

La plupart des sites d’informations fournissent aujourd’hui de nombreux commentaires sur le rapport Gallois. Voici un lien pour télécharger l’intégralité de celui-ci tiré du magazine le parisien. La plupart des sites d’informations fournissent aujourd’hui de nombreux commentaires sur le rapport Gallois. Voici un lien pour télécharger l’intégralité de celui-ci

Lien vers le rapport rapport Gallois : http://fr.scribd.com/doc/112186310/Rapport-Gallois

Nous commenterons dans les prochaines heures les grandes mesures sur le site de Dynamique Entrepreneuriale afin de vous aider à gagner du temps et mieux décrypter les mesures

Les fonctionnalités de Facebook pour les professionnels

De nombreux « Community Manager » considèrent Facebook comme leur outil préféré. Tout d’abord, parce qu’il s’agit du plus grand réseau social jamais constitué, puis parce qu’il met à disposition un panel d’outils importants pour organiser animations et jeux concours. Quelles sont fonctionnalités de Facebook pour les professionnels ?

Les origines de Facebook

A l’origine, Facebook n’était qu’un trombinoscope amélioré pour étudiants. Son extension vers la mondialisation a engrangé la nécessité d’être à la pointe de la technologie. Les challenges auxquels il a du faire face ? Assumer la capacité de stockage de données et la consommation d’énergie qui découle de la multiplication des serveurs : des problématiques auxquels seuls les ingénieurs de Facebook ont su trouver une réponse.

Les institutions profitent de l’évolution rapide de Facebook

Facebook n’est désormais plus dédié aux étudiants Américains mais à la population mondiale. L’origine de ce réseau social entraine une communication qui se doit d’être « fun »… afin de toucher de manière adéquate les membres de ce réseau. 

Aujourd’hui, le site enregistre plus d’un milliard de membres. Bien que, nous pouvons considérer qu’environ 20% des comptes sont faux, il est devenu tellement important aux yeux des américains qu’il est utilisé par son gouvernement pour établir des recensements et des sondages. En effet, les membres enregistrent sur le site des informations précises tant sur leur situation personnelle, familiale que professionnelle.

L’utilisation de la Time Line depuis fin 2011

Grace à la Time Line mise en place depuis fin 2011, les sociétés peuvent créer une page personnalisée avec un contenu répertorié de façon chronologique. Elle permet ainsi de lire tout l’historique depuis l’inscription sur le réseau social. Cependant, dès son adoption, je vous conseille vivement de la scruter : vos amis ainsi que vos fans pourront savoir tout ce que vous avez publié depuis votre inscription.

Même si cette Time Line est considérée comme une grande avancée, elle présente quelques points sombres. Un bug informatique révélé par des journalistes, a ainsi été au cœur des actualités fin septembre. Les dirigeants France de Facebook ont dû s’expliquer devant des représentants du gouvernement étant donné qu’il apparaitrait que des messages privés de la plupart des membres Français seraient apparus sur la Time Line. Information qui a été démentie par Facebook. Dans tous les cas, les bugs n’empêchent pas la plupart des « community manager » d’avoir un avis toujours positif sur celle-ci car elle décuple les possibilités de gestion de la « Fan page ». Le « High ligth » en est l’exemple.

Le « Highlight » : possibilité de mettre en avant les photos que nous apprécions le plus.

Cette possibilité n’est arrivée que récemment. Pour notre part, nous n’avons que des points positifs jusqu’à présent puisque celui-ci permet aux professionnels d’améliorer la visibilité des photos, des événements ou des jeux concours les plus inédits. Galeristes et professionnels du prêt à porter peuvent ainsi désormais exposer et mettre en avant leurs meilleures pièces.

Les pages Globales : un outil dédié aux grands groupes

Nombreux sont les groupes dont la gestion du Community management était devenue difficile à cause de la multiplicité des pages avec une page par pays. Actuellement Facebook propose à ces groupes de gérer toutes les pages en une. Ce groupement a entrainé quelques sérieux avantages :

  1. Des statistiques globales : Les administrateurs de la Page Globale bénéficient d’un aperçu de l’ensemble, grâce aux données cumulées entre les différentes pages.
  2. Une identité de marque unique : Les informations sont standardisées, les utilisateurs de différents pays accèdent à des informations identiques qui sont traduites dans leur langue. Le nombre de fans de chaque page s’accumule en une seule.
  3. Une URL unique : les marques n’ont besoin que de communiquer une seule URL sur les supports qui visent à relier les informations. Les utilisateurs seront automatiquement redirigés vers la page la plus adéquate.

Des caisses à remplir

Depuis l’accumulation des reproches à propos du business model de Facebook, les dirigeants pallient à ce problème en améliorant les services destinés aux professionnels. Les caisses se vidant, il fallait trouver des solutions pour les remplir et satisfaire les nouveaux actionnaires qui ont exprimé le désir de compenser la perte de vitesse du cours de bourse de Facebook. 

L’apparition hypothétique d’un Facebook store

Une information a ainsi filtrée à prendre au conditionnel :

Facebook compterait révolutionner le monde du e-commerce en proposant un Facebook Store. Cette nouveauté serait prévue pour le 30 novembre 2012 et pourrait rendre difficilement contournable Facebook pour les acteurs du e-commerce. 
Le module de paiement, qui serait proposé par Facebook, serait intégré sur les « Fan Page » sans que Facebook ne perçoive la moindre commission. Pour faire court, un vrai coup de tonnerre pour Paypal ainsi que les Banques. 

C’est une première pour Facebook, car cette application serait complétée par un module de gestion des commandes et des stocks. Cette plateforme pourrait être utilisée tant par les petits commerçants que par les grands Groupes. Les marques pourraient notamment créer des cartes de fidélité intégrées aux profils de leurs clients.

Des améliorations tout de même nécessaires

Malgré tous les outils que le site compte mettre à disposition des professionnels. Du point de vue de la personnalisation des pages, nous ne pouvons que regretter la limitation du réseau social de la personnalisation de la page de couverture, de la photo de profil et depuis peu de l’album photo avec l’outil « Highlight ». Nous espérons avoir prochainement de bonnes surprises, comme par exemple la possibilité de personnaliser le fond de la « Fan page ».

Conclusion : fonctionnalités de Facebook pour les professionnels

Les entreprises ont désormais un panel d’outils complet qu’il faudra maîtriser. La gestion des « Fan Page » devient de plus en plus difficile et, en tant que « Community Manager », nous considérons que décider aujourd’hui de créer une page Facebook, représente une réelle prise conscience de son potentiel. Il faut être toutefois décidé à appliquer une stratégie de communication basée sur la transparence. Vous pourrez grâce à cela montrer carte blanche face à des consommateurs de plus en plus méfiants.

PME, TPE, communiquez comme une grande !

C’est dommage que l’élan créateur qui nous anime tous, celui de monter la boîte de nos rêves, incontournable sur son marché, se heurte à un plafond de verre ! Celui de ne pas faire la campagne des grandes marques, en prime time du JT ou en 4×3 ! Cela peut même devenir frustrant… Heureusement ce n’est pas un fatalisme !

En effet, pourquoi attendre de compter 200 salariés et un chiffre d’affaires en millions d’euros pour communiquer comme une grande ? Au-delà d’un problème de budget, il s’agit davantage d’une « attitude ».

La solution ainsi existe pourtant et réside dans une approche différente de votre communication, un angle de vue différent de celle du produit : la communication corporate.

En jargon des professionnels celle-ci est la communication d’une grande entreprise, qui par sa longévité, son chiffre d’affaires, sa notoriété a acquis un statut d’entreprise « institutionnelle ». Personne, ni aucun organisme, ne délivre pourtant ce label, il est dans notre inconscient collectif, entretenu par des équipes corporate au sein des services de communication. Celle-ci consiste à produire de l’image sur l’entreprise, à marketer non pas le produit, mais l’entreprise.

Utiliser les techniques de la communication corporate est une approche vertueuse qui vous fera gagner du temps, de l’énergie et démultipliera les résultats de votre communication, à budget identique.

Mettez en place le marketing de votre entreprise

Mobilisé sur la progression de votre chiffre d’affaires, vous avez mis en place le marketing de vos produits et/ou services. Il est efficace puisque l’offre rencontre ses clients.

Cette mise en place s’avère souvent inefficace pour convaincre un banquier, un financier, un investisseur pour lequel il vous faudra réécrire l’histoire et constituer un dossier ou encore provoquer spontanément l’envie des journalistes de parler de vos produits/services. De même, la seule pertinence de vos produits/services ne suffit souvent pas à recruter des profils intéressants, ou un réseau de franchisés. 

Pour ce faire, il vous faudra mettre en place une communication corporate et utiliser les outils de la communication qui vont vous permettre d’acquérir la crédibilité et le statut d’une grande. Elle vous permettra de créer une confiance auprès de tous vos publics.

Les outils essentiels d’une communication corporate

Il existe plusieurs outils incontournables pour atteindre ce statut de « grande » :

  • Construire un discours unique sur votre entreprise et le décliner. C’est un socle de messages, avec un vocabulaire et des images qui seront toujours les mêmes dans toute votre communication : de votre carte de visite, à votre site internet en passant par le stand de votre entreprise sur un salon.
  • Déclinez votre discours en une minute, cinq lignes, deux pages. Ces trois formats vont répondre à toutes les occasions de communiquer sur votre entreprise. En réunion business networking, dans un diner d’affaires, face à un banquier, à une future recrue, dans un communiqué, une plaquette. Vous serez à l’aise dans n’importe quelle situation, donc convainquant à tous les coups.
  • Communiquez globalement sur l’entreprise : ses produits et ses services mais aussi ses valeurs, ses hommes et femmes, son mode de management, son histoire, ses particularismes. Autant de sujets qui vous permettront d’atteindre une cible plus large. Comme par exemple, faire parler de votre entreprise par le biais d’un portrait de chef d’entreprise ou des pratiques managériales particulières. Vous démultipliez vis-à-vis des médias des occasions de sujets et élargirez le corpus de médias.
  • Une charte d’identité : c’est plus que la traditionnelle charte graphique d’utilisation de votre logotype. C’est un cahier de règles de MISE EN SCENE de votre entreprise qui doit comporter logo + slogan + code couleurs + sémantique + discours + photos. L’objectif est de concevoir des outils de communication homogènes et cohérents. Pour créer une familiarité sur votre marque, communiquez toujours avec les mêmes mots, les mêmes images. Ne vous laissez pas envahir par une nécessité de changement, prétendument créative. La communication est un effet de répétition.

Quelques autres conseils

  • Ne négligez aucune occasion de communiquer sur LA MARQUE ENTREPRISE : décidez une même signature de mails pour tous vos collaborateurs, faîte de vos bureaux, de votre hall d’accueil, de vos véhicules, de vos vêtements professionnels, les supports – gratuits – de promotion de votre entreprise.
  • Planifiez votre communication : en appui de votre stratégie d’entreprise, concevez la tactique de mise en valeur votre entreprise. Créez l’attente, gérez les actualités, créez l’événement. L’efficacité de votre communication repose sur ce tableur Excel sur 12 mois minimum.

Pourquoi la communication corporate est-elle vertueuse ?

La construction d’un discours de référence, véritable socle de votre communication génère un gain de temps inestimable. Site internet, plaquette, dossier de presse, communication ne sont qu’une déclinaison :

  • Vous renverrez plus de cohérence, donc plus de maturité. 
  • Avec un même outil, vous communiquerez vers l’ensemble de vos publics : prospects, clients, journalistes, collaborateurs, partenaires, prescripteurs, investisseurs, autorités…
  • Vous ferez rapidement la différence entre les outils nécessaires et les outils à la mode. 
  • Vous ferez des arbitrages budgétaires rationnels entre les divers canaux de communication. La communication corporate, cette « attitude de grande » est un vrai levier de croissance et de notoriété pour votre entreprise. Vous verrez qu’ainsi la communication ne se définit plus en termes de coût mais en termes d’investissement stratégique.

Article par Adélaïde HENAUT, Fondatrice de MON AGENCE DE COM

RC, CCAP, CCTP… Comment se repérer dans les marchés publics ?

Les TPE PME peu rodées aux marchés publics sont souvent perdues lorsqu’elles prennent possession des pièces de la consultation. Où trouver les informations pour se repérer dans les marchés publics ? Petit tour d’horizon des 5 catégories de pièces constituant un dossier de consultation des entreprises (DCE)…

Informations pour se repérer dans les marchés publics :

Le Règlement de Consultation (RC) :

Il s’agit en quelque sorte de la « règle du jeu » pour répondre et se préparer au marché public. En effet, ce document régit la passation du marché, c’est-à-dire toutes les étapes depuis la publication du marché public jusqu’à la désignation du titulaire et la notification du marché.

Ce document n’est d’ailleurs pas contractuel : aucune clause n’ayant vocation à s’appliquer au cours de l’exécution du marché.

Le règlement de consultation présente la particularité d’être facultatif : toutes les mentions contenues dans cette pièce pourraient tout à fait être regroupées au sein d’une publicité. Ainsi, généralement, le règlement de consultation reprend les mentions de la publicité, et les précise.

Le candidat a un marché public y trouvera donc principalement les rubriques suivantes :

  • Les coordonnées de l’acheteur public et l’objet du marché
  • L’intitulé des lots, le cas échéant : chaque lot constitue une unité autonome et indivisible : cela signifie que le candidat qui décide de répondre à un lot doit y répondre intégralement. Quant au pouvoir adjudicateur, il a l’obligation d’analyser chaque lot séparément.
  • Des éléments sur la durée du marché, sur les éventuelles reconductions du contrat, et/ou la date prévisionnelle de commencement d’exécution du marché
  • Des informations sur les variantes : pour le candidat, remettre une variante consiste à proposer à son initiative une solution alternative au cahier des charges. En amont, le pouvoir adjudicateur peut accepter ou refuser les variantes. S’il les accepte, il fixe généralement les conditions à respecter et les spécifications techniques minimales exigées.
  • La liste des pièces à produire tant au stade de la candidature qu’au stade de l’offre. Le candidat doit veiller à bien distinguer les pièces relevant de la candidature (DC1, DC2,…) des pièces relevant de l’offre (Acte d’engagement, mémoire technique…). En effet, par le biais de la candidature, le pouvoir adjudicateur apprécie la situation juridique du candidat, et ses capacités techniques, professionnelles et financières du candidat. Il n’analysera que les offres des candidats dont il aura estimé que les capacités sont suffisantes pour l’exécution du marché.
  • Les critères de sélection des candidatures et des offres, en vue de l’attribution du marché. Les critères de sélection des offres les plus fréquemment exploités sont le prix, la valeur technique et le délai, mais le pouvoir adjudicateur est libre du choix de ces critères d’attribution, dès lors qu’ils correspondent à l’objet du marché
  • Le formalisme à respecter pour la présentation et la remise du pli : nombreux sont les candidats évincés d’un marché public pour cause de non respect du formalisme de réponse. Les modalités explicitées dans cette rubrique concernent tant une remise par « voie papier » qu’une remise par « voie dématérialisée ».
  • Les renseignements complémentaires : ils indiquent aux candidats comment contacter le personnel administratif et technique en charge de la procédure, afin de leur demander des précisions, ou de les alerter sur des incohérences du cahier des charges par exemple
  • La date et l’heure limite de réception des offres : elle est impérative ! Contrairement à l’administration fiscale, qui prend en considération la date d’envoi, en matière de marchés publics, c’est la date et l’heure de réception qui comptent, et ce, quelque soit les circonstances rencontrées par le candidat (grève…).

L’Acte d’Engagement (AE) :

c’est la pièce maîtresse du marché public. Il constitue en quelque sorte le « contrat », car c’est ce document qui est signé des deux parties (titulaire du marché et pouvoir adjudicateur).

Au stade de la remise de l’offre, sa signature par le candidat est donc impérative. Il s’agit donc d’un document obligatoire. Ainsi, lorsque le pouvoir adjudicateur ne remet pas de modèle, le candidat peut recourir au formulaire cerfa DC3 (disponible sur le site du Ministère de l’Economie et des Finances).

Ce document est peu volumineux au regard des autres pièces composant le cahier des charges : il comporte principalement les coordonnées des deux parties, l’objet, le prix et la durée du marché, les coordonnées bancaires et la signature du candidat, un cadre de signature pour le pouvoir adjudicateur, puis renvoie aux autres pièces du DCE.

Le Cahier des Clauses Administratives Particulières (CCAP) :

Son aspect rébarbatif en fait le document le plus souvent négligé par les candidats. Il est pourtant particulièrement important car il régit les aspects administratifs au cours de l’exécution du marché.

Il est généralement rédigé en complément du Cahier des Clauses Administratives Générales (CCAG).

Le pouvoir adjudicateur peut se reporter à n’importe lequel des cinq CCAG en vigueur, en fonction de l’objet du marché :

  • CCAG Fournitures courantes et services (CCAG – FCS)
  • CCAG Travaux
  • CCAG Prestations intellectuelles (CCAG PI)
  • CCAG Technologies de l’information et de la communication (CCAG TIC)
  • CCAG Marchés industriels (CCAG MI)

Toutefois, le pouvoir adjudicateur peut déroger au CCAG, à condition de l’avoir expressément mentionné dans le corps du CCAP, ainsi que dans le dernier article, qui constitue un récapitulatif de ces dérogations.

Le candidat y trouvera notamment :

  • la clause sur les révisions de prix : selon la durée et la nature du marché, le pouvoir adjudicateur peut prévoir une révision des prix, généralement sur la base des indices INSEE, dans les conditions et suivant une formule paramétrique figurant dans le CCAP
  • les conditions de règlement des prestations : le délai de paiement est fixé à 30 jours pour l’ensemble des pouvoirs adjudicateurs (à l’exception des hôpitaux : 50 jours), à condition toutefois de respecter les exigences fixées par le CCAP !
  • les conditions d’exécution des prestations : le CCAP règle les problématiques liées aux lieux et aux moyens d’exécution, ainsi que les modalités de stockage, d’emballage, etc.

Pour les marchés de prestation intellectuelle et de technologies de l’information et de la communication :

  • le CCAP fixe le régime des droits de propriété intellectuelle ou des droits de toute autre nature relatifs aux résultats. En particulier 2 types de régime peuvent s’appliquer : l’option A, qui s’applique par défaut, est la concession au pouvoir adjudicateur et aux tiers désignés par le marché, à titre non exclusif, du droit d’utiliser ou de faire utiliser les prestations intellectuelles fournies dans le cadre du marché. L’option B, plus rare, est la cession au pouvoir adjudicateur, à titre exclusif et dans son intégralité, des droits ou titres de toute nature afférents aux résultats
  • Les opérations de vérification et d’admission (réception, ajournement, réfaction, rejet) de la prestation. Au terme de ces opérations, en cas d’admission de la prestation, le transfert de propriété s’opère et le délai de garantie démarre dans les conditions prévues au CCAP
  • La résiliation du marché : les conditions de résiliation du marché peuvent être très variées.
  • Enfin, les pénalités : il s’agit de l’article du CCAP qui déroge le plus souvent au CCAG. En effet, avant la résiliation du marché, il s’agit de l’outil à disposition du pouvoir adjudicateur le plus efficace pour contraindre le titulaire du marché.

Le Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP):

C’est en quelque sorte le « cahier des charges » à proprement parler. Ce document exprime les besoins du pouvoir adjudicateur en régissant les aspects techniques au cours de l’exécution du marché.

Par conséquent, le volume et le contenu de cette pièce sont extrêmement variables d’un marché à l’autre.

Le CCTP est parfois fusionné avec le CCAP : il est alors intitulé « Cahier des Clauses Particulières » (CCP) ou « Cahier des Clauses Administratives et Techniques Particulières » (CCATP).

Les pièces financières : Selon la forme du marché, il peut être remis au candidat un Bordereau des Prix unitaires (BPU), un Devis Quantitatif Estimatif (DQE), et/ou une Décomposition du Prix Global et Forfaitaire (DPGF)

Le DQE accompagne le BPU dans les marchés à bons de commande. Le pouvoir adjudicateur recourt aux marchés à bons de commande lorsqu’il ne connaît pas avec précision l’étendue exacte de ses besoins. En contrepartie, il garantit au titulaire l’exclusivité des commandes pour la durée globale du marché (ex. marché de fournitures de bureau ; marché de denrées alimentaires).

Dans cette hypothèse, le candidat doit compléter intégralement les deux documents :

  • Le BPU contient les prix unitaires sur chaque poste du marché : cette pièce deviendra contractuelle.
  • Le DQE reprend les mentions du BPU ; il contient en outre les quantités estimées poste par poste. Ces quantités ne sont pas contractuelles; elles doivent toutefois guider le candidat pour la détermination de ses prix, et permettent au pouvoir adjudicateur de départager les candidats sur une base pondérée.

Erreur fréquemment commise par les candidats, les mêmes prix unitaires doivent être indiqués au sein du BPU et du DQE.

La DPGF est fournie dans les marchés conclus à prix forfaitaires (ex. construction d’un bâtiment ; réalisation d’un audit) Comme son nom l’indique, ce document a vocation à expliquer au pouvoir adjudicateur le détail du montant global forfaitaire sur lequel s’engage le candidat pour réaliser le marché.

Certains pouvoirs adjudicateurs construisent la DPGF en reprenant les clauses du CCTP.
La DPGF peut prévoir des quantités, ou laisser le soin aux candidats de les compléter par eux mêmes.

D’autres pièces peuvent être communiquées par le pouvoir adjudicateur : plans, analyses, études… En tout état de cause, il incombe au candidat de vérifier qu’il est en possession de l’intégralité du DCE, la liste récapitulative des pièces figurant au sein d’un article du règlement de consultation !

Article par Sylvain LE TURCQ

Investir dans la restauration rapide en franchise

Si l’attractivité du secteur séduit nombre d’entrepreneurs certains d’entre eux se montrent, à raison, frileux d’investir sur un marché soumis à une très forte concurrence. Il existe en effet pléthore de concepts de restauration rapide et une multitude d’établissements disséminés partout en France. Cependant la restauration rapide reste un secteur porteur, à condition de faire les bons choix ! Investir dans la restauration rapide en franchise est une solution à sérieusement étudier. Les avantages de rejoindre une franchise pour ouvrir un restaurant sont en effet à prendre en considération. Le premier d’entre eux est certainement d’avoir accès à un concept qui a été éprouvé, au sein d’un restaurant pilote et, pour les réseaux les plus développés, dans plusieurs restaurants succursalistes ou franchisés. Cela permet d’avoir une réelle visibilité des forces du concept. 

L’accès à un concept fort

Se lancer dans le secteur de la restauration rapide en indépendant, c’est prendre le risque de se tromper de concept. Sur un marché fortement concurrentiel et soumis à de nombreuses modes, trouver LA bonne idée, celle qui permettra de se démarquer de la concurrence sur le long terme n’est pas forcément chose facile. Rejoindre un réseau existant et dont le concept, déjà éprouvé par le franchiseur puis par plusieurs franchisés, est bien plus rassurant et sécurisant.

De plus, en franchise, l’enseigne a l’obligation transmettre un savoir-faire, de former ses nouveaux franchisés et d’apporter une assistance. La franchise permet aussi aux entrepreneurs de bénéficier de la communication et du marketing de l’enseigne au niveau national. L’investisseur a dès lors la certitude d’adopter une carte et des valeurs qui ont déjà séduit et qui ont prouvé leur intérêt. 

Un investissement à la portée de tous

Le coût d’investissement dans une franchise varie en fonction des différents concepts. Ouvrir un restaurant en franchise peut nécessiter un apport personnel allant de 20.000€ à 300.000€. Néanmoins, pour accompagner financièrement les entrepreneurs dans la réalisation de leur projet, il existe à ce jour plusieurs aides sociales :

  1. ACRE, Aide à la création ou à la reprise d’une entreprise
  2. ARCE, Aide à la reprise et à la création d’entreprise
  3. ARE, Allocation d’aide au retour à l’emploi
  4. Exonération d’impôts dans des zones aidées
  5. Exonération de CFE
  6. Prêts pour la création d’entreprise
  7. NACRE, Nouvel accompagnement à la création ou à la reprise d’une entreprise
  8. Activ’Crea

Il n’est évidemment pas envisageable d’ouvrir un restaurant sans apport, et ce, en franchise comme en indépendant. Certains réseaux proposent cependant aux candidats à la franchise ayant toutes les compétences mais pas les capacités financières pour ouvrir un restaurant de les accompagner dans leur projet, soit en tant que salarié d’un de leurs établissements, soit par le biais d’une franchise participative. Si l’investissement pour une franchise de restauration rapide reste important par rapport à d’autres secteurs d’activité, il est moindre par rapport à celui nécessaire dans le cadre de la restauration traditionnelle. 

L’innovation en franchise : le gage d’un succès durable

Investir dans la restauration rapide en franchise, c’est également se donner l’opportunité de réussir sur le long terme. Disposant de moyens souvent beaucoup plus importants que les entrepreneurs indépendants, les réseaux sont en mesure de faire évoluer leur concept et ainsi s’adapter aux nouvelles tendances sans renier leurs valeurs premières et leur identité. La personnalisation des recettes fait évidemment partie des solutions les plus prisées pour renouveler une carte et fidéliser la clientèle, mais les enseignes peuvent également faire le choix d’ouvrir leur concept à d’autres recettes. Un spécialiste du burger pourra alors décider de se lancer dans la pizza ou même dans le sandwich en déclinant l’une de ses recettes à succès. 

Vous souhaitez en savoir plus sur le marché de la restauration rapide en France et les conditions requises pour se lancer en franchise ? Rendez-vous sur la rubrique dédiée aux différents réseaux pour savoir comment devenir franchisé dans le secteur de la restauration rapide

infographie sur les étapes à respecter pour ouvrir un snack en franchise