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Regard sur la Franchise

Ce mois-ci, je vous propose de découvrir le regard que portent sur la franchise trois jeunes philosophes et étudiantes de la formation Ethires (formation professionnelle en éthique appliquée de l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne), Camille, Chloé et Stéphanie.

Dans le cadre de leur master, les élèves d’Ethires réalisent des missions visant à analyser des problématiques concrètes et contemporaines sous un angle éthique. Dans un premier temps, je leur ai donc décrit le monde de la franchise tel que je le percevais afin de leur permettre de se faire une première idée du secteur et d’identifier plusieurs problématiques. Puis, dans un second temps, pour choisir l’une de ces problématiques, l’étudier et y répondre, elles ont interviewé différents acteurs de la franchise (pro-franchiseurs et pro-franchisés). Elles nous livrent dans l’article ci-dessous le fruit de leurs réflexions.

Du droit d’entrée de la franchise

Les droits d’entrée sont-ils la seule chose à payer pour se lancer en franchise ? Qu’en est-il des coups collatéraux ? N’y a-t-il pas un impensé dans un système qui se veut une collaboration entre deux entrepreneurs indépendants mais qui, dans les faits, s’assimile plus à un rapport de force entre une tête de réseau toute puissante et des franchisés la plupart du temps nouveaux-venus dans le monde de l’entreprenariat ? C’est avec ces questions en tête que nous nous sommes lancées dans le monde disparate de la franchise.

Un œil neuf pour juger des discours totalement différents

En tant que philosophes et chercheuses en éthique appliquée, c’est d’un œil neuf que nous avons scruté les bas-fonds de cet univers : nous sommes allées à la rencontre d’acteurs sur le terrain, franchisés et franchiseurs, salon de la franchise, représentants de la Fédération Française de la Franchise et avocats spécialisés. Nous avons tout d’abord été frappées par les clivages qui fracturent ce monde : selon que l’on se situe du côté pro franchisé ou pro-franchiseur, le discours change radicalement. D’univers impitoyable, la franchise se transforme en monde merveilleux où les rapports s’harmoniseraient d’eux-mêmes grâce à des intérêts communs. Pourtant, au cours de nos entretiens et recherches, nous avons pu remarquer, notamment en étudiant la jurisprudence, un nombre conséquent de conflits témoignant une divergence notoire d’intérêts : la main d’Adam Smith semble bien invisible en franchise !

Les outils juridiques pour gérer le rapport de force ?

Pour rééquilibrer ces relations dissonantes, une solution semblait s’imposer à nous : passer par un renforcement législatif . Cependant, aussi divergentes que furent les réponses des différents acteurs lors de nos entretiens, une voix commune a émergé : ce n’est pas au niveau de l’encadrement juridico-législatif qu’il faut agir. Les outils juridiques sont suffisants pour baliser le chemin tout en conservant une souplesse nécessaire : comment alors gérer le rapport de force ?

Relations entre franchise et confiance

La clef de l’impensé en franchise nous est apparue dans l’ambivalence même du terme : la franchise renvoie également à la vertu morale de transparence, ainsi qu’à la confiance. Elle est une forme d’association entre indépendants : apprendre à gérer l’humain semble bien plus essentiel qu’apprendre à gérer le droit. Or confiance n’est pas crédulité, elle suppose la mobilisation d’une aptitude à raisonner et à évaluer le degré de transparence des informations reçues.

Cependant, nous avons découvert qu’il existait un véritable profil de franchisé : souvent il s’agit d’anciens cadres licenciés désireux de retrouver leur niveau de vie. Les franchisés semblent alors être victimes de ce que le sociologue Christian Salmon appelle le storytelling : au lieu d’entrer dans le contrat de franchise en mobilisant leur raison, ils y entrent en mobilisant leurs émotions, persuadés qu’ils vont s’insérer dans un scénario de succès, car la franchise est avant tout un système de séduction. « Dès que l’on croit aux dieux, ils apparaissent » disait Alain…

Des franchisés qui doivent s’unir

C’est pourquoi il nous semble nécessaire que les franchisés prennent conscience, qu’unis, ils ont un pouvoir de négociation bien plus important que lorsqu’ils s’isolent et qu’ils sont donc à même de nouer une relation équilibrée avec leur franchiseur. La franchise gagnerait à se penser comme une coopération où plusieurs personnes bâtissent concrètement une œuvre commune ensemble, plutôt que comme une collaboration, dont les intérêts des différents acteurs ne convergent d’ailleurs peut-être pas de façon si évidente.

C’est un des paradoxes de ce monde d’être un système basé sur l’indépendance, mais innervé de part en part par la nécessité morale du lien de confiance. Une simple mathématique de la confiance montre que celle-ci, loin d’être une preuve de vulnérabilité, est un facteur de rentabilité qui accélère le développement. Ce n’est pas seulement la franchise qui est en jeu dans la réflexion sur l’essence morale des relations, mais les nouvelles formes d’organisation du travail vers lesquelles notre société s’engage progressivement.

Des risques non pris en compte pour le franchisé

Subsiste tout de même une interrogation : si le droit du travail accorde une protection au salarié, allant jusqu’à le protéger dans les cas où il s’est lui-même mis en difficulté, pourquoi le code de commerce ne prend-il pas en considération les dangers existants en franchise, y compris les risques que prennent eux-mêmes des franchisés peu conscients des réalités ? Pourquoi considère-t-on le franchisé d’emblée comme un professionnel, alors qu’il s’agit majoritairement de personnes en pleine reconversion, souvent novices dans le monde du commerce ?

Un système de contrôle basé sur des évaluations plutôt que des sanctions, tels que l’on peut en trouver dans certains services publics (comme l’éducation nationale) limiterait pourtant la prolifération de franchises défectueuses ou abusives. La création d’un espace fédérant franchisés et franchiseurs, qui serait un véritable pôle de discussion, de partage, de co-réflexion entre franchises de toutes spécialités rééquilibrerait également un monde où la voix dominante reste indéniablement celle du franchiseur. Enfin, un code de déontologie co-écrit par franchiseurs et franchisés, et étendu gratuitement et obligatoirement au monde entier de la franchise nous a semblé être, mieux encore qu’une priorité, une exigence.

Dirigeant, le ratio fondamental MS/VA

Les effets de la crise (baisse du PIB et du commerce extérieur, augmentation des déficits publics et de la dette) provoquent pour les entreprises une contraction de leur chiffre d’affaires, la hausse du coût des achats et en conséquence une chute de la production et de l’investissement. A terme, cette situation conduit inévitablement à une augmentation de la défaillance des entreprises.

Une maitrise nécessaire du quotidien

Piloter une entreprise en période de crise c’est maîtriser la pression au quotidien en exerçant une vigilance accrue et également prendre du recul en attendant des jours meilleurs.

Gérer et maîtriser le quotidien en période de crise est fondamental du fait de l’accélération généralisée de tous les processus qui contraignent la chef d’entreprise à être très réactif. 

Plus que jamais, le chef d’entreprise doit avoir les bons outils pour piloter. Au quotidien, le tableau de bord est l’accessoire incontournable, surtout en période de crise.Malheureusement il est trop souvent absent, inopérant ou mal utilisé.

L’utilité du tableau de bord

Le tableau de bord permet de suivre, grâce à des indicateurs pertinents, la bonne marche de l’entreprise. Aux indicateurs spécifiques du métier de l’entreprise, il convient de suivre évidemment l’évolution du chiffre d’affaires, de la marge et surtout les encours clients et la trésorerie.
Prendre du recul c’est surveiller un ratio fondamental qui est le ratio MS/VA.

Il s’agit de comparer la masse salariale (MS = salaires + cotisations sociales) à la valeur ajoutée (VA = production – consommation intermédiaire).

La valeur ajoutée constitue la richesse créée par l’entreprise qui va, notamment, lui permettre de financer sa masse salariale.
Tout chef d’entreprise devrait connaître ce ratio et son évolution depuis les cinq dernières années. Malheureusement nombreux sont ceux qui l’ignorent.

La masse salariale et son ratio

La masse salariale, en France, représente 67% de la valeur ajoutée des sociétés non financières. Suivant les secteurs, son niveau varie entre 65 % et 87 % (Ex : environ 66% dans le commerce de détail & 84% dans le service aux entreprises).

Un ratio supérieur à 100 indique que l’entreprise est en déficit. Elle doit donc veiller à ce qu’il reste inférieur à 100. Pour y parvenir, elle peut réorienter sa stratégie de développement afin d’augmenter la valeur ajoutée mais elle peut également flexibiliser sa masse salariale.

La flexibilisation de la masse salariale

Flexibiliser la masse salariale contrairement à ce que certains pensent, c’est pouvoir donner plus en périodes fastes et moins en périodes difficiles et ainsi sauvegarder l’emploi. 

Pour flexibiliser la masse salariale l’entreprise doit intégrer dans sa politique de rémunération des dispositifs qui rémunèrent l’amélioration de la performance individuelle et/ou collective.

Ces dispositifs existent généralement pour les populations commerciales, moins pour les autres. L’accord d’intéressement est typiquement le mécanisme collectif qui permet de mettre en adéquation rémunération et performance.

Pour un impact significatif, la rémunération variable doit représenter entre 10 & 20% de la masse salariale brute (MSB). Ce pourcentage est fonction, bien évidemment, de l’activité de l’entreprise et surtout de sa culture. A noter que la législation autorise la mise en place d’un accord d’intéressement pouvant représenter jusqu’à 20% de la masse salariale brute.

Les accords de maintien de l’emploi

Les futurs accords de maintien dans l’emploi (nouvelle dénomination des accords compétitivité-emploi), s’ils voient le jour, sont l’illustration de l’introduction de la notion de la flexibilité. 

Ces accords devraient permettre, entre autre, de moduler salaire et/ou temps de travail, à un moment donné, pour faire face à une conjoncture particulièrement délicate, tout en maintenant l’emploi.

Afin de recueillir l’accord des partenaires sociaux, ces accords devront impérativement comporter d’authentiques clauses de retour à meilleures fortunes en cas d’amélioration de l’activité de l’entreprise. 

Les rares accords déjà signés dans ce cadre prévoient de maintenir les effectifs en échange soit d’un gel des salaires sur une période donnée, soit de la baisse,voire de la suppression des primes ou encore en demandant aux salariés de renoncer à certains jours de congés ou de RTT.

Sauvons le monde, entrons dans le numérique !

Et si les Mayas avaient vu juste ?! Cette fin d’année est l’occasion de constater à quel point l’économie numérique impose un monde nouveau, profondément bouleversé par les technologies de l’information, la mobilité, l’hyper-connectivité, la connaissance de données à grande échelle.

On n’est qu’au début de la transformation de la société par internet.

Mettre le digital au cœur de tout projet, pour créer de nouveaux avantages

Une étude Cap Gemini/ MIT portant sur 400 entreprises mondiales démontre que les entreprises qui ont su trouver de nouveaux espaces d’affaires grâce à leur transformation digitale surperforment leurs concurrents : +26% de profit, +9% de revenus per capita, +12% de valorisation boursière.

La transformation digitale des affaires n’est pas optionnelle, c’est une condition de survie !

Et elle touchera tous les secteurs. Musique, tourisme, High tech, ont été les premiers révolutionnés. Banque, Assurance ou Commerce emboîtent le pas. Des pans entiers sont encore à transformer, comme la grande consommation, la santé ou les labos pharmaceutiques.

Deux chemins existent pour mener à bien la transformation digitale. Investir dans les technologies afin de modifier l’offre, et/ou transformer le management.

La transformation digitale selon Nike

L’exemple de Nike est intéressant, qui a dès 2000 investi massivement sur les nouvelles technologies et les réseaux sociaux, avec trois priorités. 1) Des innovations-produits comme Nike+ pour les coureurs : une puce placée dans une chaussure permettant de stocker données et performances, de les partager, ou encore de recevoir un conseil personnalisé. Bilan, 5 millions d’adeptes, un nouveau marché créé de toutes pièces ! 2) Une customisation des nouveaux produits, permettant aux clients de choisir leur propre design, de proposer de nouvelles idées, et toujours, de partager sur les réseaux. 3) Une chaîne de production totalement modernisée, innervée par un design conquérant, et ouverte sur l’extérieur.

Ces innovations tous azimuts initiées en silos, ont ensuite été encapsulées dans un projet d’entreprise. En 2010 était créée une nouvelle division, Nike Digital Sport, chargée de rassembler toute l’expertise acquise dans ces nouvelles formes de relations avec les clients, et de gérer les données et les communautés ainsi créées. Un nouveau business model était né.

Une belle leçon de leadership, impulser une énergie, bouger les lignes, et mettre au jour des opportunités gigantesques dans la modernisation des organisations et l’efficacité des collaborateurs. Bilan, des revenus doublés en dix ans (21 M$ en 2011)

Contribution d’internet à l’économie : positivons !

Pour donner à l’économie numérique Française la place qu’elle mérite, pas une minute à perdre sur le folklore Maya !

Le nouvel Economiste du 13 décembre rappelle notre vingtième place selon une étude du BCG sur le poids d’internet dans l’économie. Et l’OCDE nous situe à la 24e place sur 27 pour l’utilisation du numérique à l’école .

Allez, positivons et passons à l’action !

Tout d’abord, dans l’état de crise permanente qui nous englue, le BCG prévoit que l’économie de l’internet devrait être en croissance de 10% dans l’ensemble du G20.
+10% pendant les cinq prochaines années !

Considérons notre retard comme un formidable potentiel de croissance. Et faisons mentir les prévisions de croissance largement insuffisantes. 3% du PIB Français attribué à internet en 2010 contre 4,1% pour la moyenne du G20, et plus de 8% pour le Royaume Uni. Le Royaume Uni sacré en 2012 leader mondial des usages sur mobile , détrônant le Japon avec une consommation de données en augmentation de 60% sur l’an dernier (424 Mb/mois/mobile).

Poussons chaque business plan vers la transformation digitale : comment produire autrement grâce aux IT ? quelle place faire aux réseaux sociaux ? comment valoriser les données collectées ?
Poussons aussi chaque administration vers la modernisation numérique. Regardons l’état Italien qui crée des bureaux du fisc sur YouTube. Regardons la Finlande, patrie de Linus Torvalds, où inscriptions scolaires, rdv chez le médecin ou encore conseils municipaux se font sans papier.

Vigueur de l’esprit d’entreprise

Je veux retenir au bilan de cette fin d’année, l’esprit d’entreprise vigoureux qui s’est imposé en France. Les atermoiements de la loi de finance 2013 auront eu le mérite de mobiliser. La voix de nombreux entrepreneurs s’est imposée, qui ont leur place dans la vision sociétale.

Si les constructions politiques de l’ancien monde se fissurent, voyons qu’une place se fait au grand jour pour qui veut participer et entreprendre. Comme le printemps arabe, le mouvement étudiant au Québec, la rentrée des entrepreneurs en France donne un signal fort. L’énergie d’un monde nouveau qui s’installe.

Concluons avec Francis Pisani, interprète du monde connecté : « La technologie ne nous garantit pas le paradis. Mais le simple fait qu’il y ait rupture crée des espaces dans lesquels nous pouvons agir pour engager des changements sociaux qui nous apparaissent positifs. »

Textes utiles

  1. The Digital Advantage : How Digital Leaders Outperform their Peers in Every Industry. CapGemini/MIT 2012.
  2. Fortune
  3. Internet contribution to G20 economies. Boston Consulting Group. 2012.
  4. Rapport PISA, OCDE 2012
  5. OFCOM International communication market report 2012. Décembre 2012.

Un site pour les entreprises à visiter

Sylvia Pinel, ministre de l’Artisanat, du Commerce et du Tourisme, a inauguré jeudi un portail internet qui permet de connaitre toutes les entreprises à visiter qui ouvrent leurs portes au public.

Ce portail de l’Association de la Visite d’Entreprise est à l’adresse www.entrepriseetdecouverte.fr.

Elle a déclaré que 10 millions de visiteurs en 2011 avait été attiré par cette forme de tourisme et que plus de 5 000 entreprises avaient joué le jeu. Elle a aussi affirmé « la volonté du gouvernement de soutenir le tourisme artisanal et industriel ».

Les entreprises ouvertes : typologies

Ce sont pour la plupart des TPE puisque 63% des entreprises ont moins de 50 salariés (TPE), 36% sont des PME-ETI et seulement 1% des grandes entreprises.

Une participation au tourisme

Elle participe au tourisme français comme le note le ministère dans un communiqué : « Cette filière répond de façon ludique et pédagogique aux nouvelles attentes de clientèles attirées par un tourisme culturel et participatif » et « s’inscrit également dans la nécessaire diversification de l’offre touristique française ».

Il permet également de susciter des vocations et de découvrir des métiers

Interview de Philippe Lefrancq, Fondateur de fleurs Florajet

Votre première création d’entreprise était une boutique de fleurs. était-ce par passion que vous avez ouvert cette boutique ?

Je me suis lancé dans cette aventure déjà par opportunité. Un local commercial très bien placé s’était libéré dans ma ville et je me disais depuis longtemps qu’il y manquait un fleuriste. Je pense que la vente de fleurs m’a attiré car cela rassemblait mes intérêts pour le côté commercial, le contact humain et l’aspect créativité. Toutes mes expériences professionnelles passées m’ont nourri pour mener à bien ce nouveau défi.

Rêviez-vous alors de créer un jour votre entreprise ?

Oui, car j’ai toujours eu envie d’indépendance, envie d’être mon propre patron. Déjà tout petit j’avais l’état d’esprit d’un entrepreneur. En primaire par exemple, j’étais le premier volontaire pour vendre les billets de tombola pour la kermesse de l’école ! Alors que mes camarades ne prenaient qu’un carnet de billets à vendre, j’en réclamais trois ! Je trouvais cela passionnant et motivant de faire du porte à porte pour vendre mes tickets… Et je les écoulais avec une grande facilité !

Pourquoi ne pas se contenter de développer cette boutique ? Vous rêviez d’un business plus « grand » ?

C’est l’observation des fortes contraintes liées à la transmission florale pour les fleuristes qui m’a inspiré l’idée de Florajet. La situation ne pouvait pas rester comme elle l’était ! Quand j’ai commencé à développer l’entreprise, les fleuristes étaient tous affiliés à des réseaux de transmission florale du type Interflora. Il en existait sept sur le marché, mais pas un n’avait eu l’idée de dépoussiérer le service pour faciliter la vie des fleuristes. Tous avaient copié l’acteur historique sans apporter d’innovation.

Quels étaient ces problèmes rencontrés par les fleuristes ?

Lorsqu’un client venait déposer une demande de livraison de bouquet à un proche vivant dans une autre ville, le système de transmission était très lourd, tant pour le fleuriste qui recevait la commande que pour celui qui l’effectuait. Le fleuriste qui passait la commande devait trouver, dans un gros annuaire, le contact du fleuriste le plus proche du destinataire. Il devait ensuite l’appeler pour lui dicter le contenu du bouquet à réaliser ainsi que le message d’accompagnement et le prix de la commande. Le fleuriste qui recevait cette commande devait s’arrêter dans son travail ou alors qu’il était avec un client pour noter la commande. Le système était très chronophage : la « dictée » durait souvent 20 minutes et de nombreuses erreurs pouvaient s’y glisser, sans laisser aucune preuve de la commande passée. Lors de périodes telles que la fête des mères, je vous laisse imaginer quelle situation vivaient les fleuristes !

Quelle innovation avez-vous apporté alors ?

Avec Florajet, nous avons lancé un système de transmission des commandes directement par fax à un acteur central qui répartissait les commandes, sans possibilité d’erreurs et en permettant de considérables économies de temps. Il n’y avait plus qu’un numéro à connaître et la transmission prenait deux minutes.

Le système apportait un vrai plus. Cela a dû être facile pour vous de convaincre les fleuristes !

Eh bien non, pas si facile… Les fleuristes ne sont pas connus pour être de grands technophiles ! Je me suis rendu vite compte qu’aucun d’entre eux n’avait de fax et que la plupart n’en connaissait même pas le principe. Ils étaient même plutôt réticents à l’idée d’adopter cette nouvelle technologie qui leur semblait très compliquée. J’entendais souvent l’objection suivante : « je préfère avoir le fleuriste au téléphone pour passer mes commandes ». Dans ces cas là, je savais d’emblée que le fleuriste que je rencontrais ne comprenais rien au fax et était apeuré ! Il y en a même un qui ne m’a pas cru quand je lui ai expliqué que cette machine pouvait transmettre des commandes. Quand je lui ai prouvé le contraire, il prenait cela pour quelque chose de magique !

La transition vers le web a due être rude alors !

En effet, quand nous sommes passés du fax à l’extranet, il y a eu encore quelques réticences à dépasser. Mais, là encore, nos fleuristes ont compris que cela serait plus pratique et plus sûr pour eux. Depuis la création de l’entreprise, nous faisons en sorte de rester à la pointe des nouvelles technologies avec le souci constant de faciliter la vie des fleuristes de notre réseau et de nos clients.

Après le lancement de l’extranet pour nos clients B to B, nous avons créé un site e-commerce en B to C. Aujourd’hui c’est vers la commande via le mobile que nous rassemblons nos efforts. Je suis tout le temps en recherche d’améliorations de notre service. à l’heure actuelle où tout va très vite, je pense qu’il ne faut pas avoir peur de réinventer constamment son métier, de se demander comment les choses peuvent être faites différemment. Il ne faut jamais arrêter d’adapter son outil aux nouveaux besoins des clients et aux nouvelles technologies.

Vous avez créé l’Académie internationale de formation des fleuristes. Pourquoi avoir pris cette initiative ?

Je voulais apporter aux fleuristes du réseau des services supplémentaires. L’objectif pour nous est d’apporter une solution complète à nos partenaires. Cette Académie a pour objectif de permettre aux fleuristes de devenir plus créatifs en maîtrisant de nouvelles techniques de compositions florales.

Vous êtes ceinture noire de judo ! Qu’est-ce que la pratique du judo vous a apporté ?

Cela m’a permis de développer une bonne maîtrise de moi face aux situations complexes. Grâce à cela, je peux prendre des décisions avec le recul nécessaire. J’ai appris également à ne pas confondre vitesse et précipitation. Il est bon d’être rapide et réactif. Mais agir de façon précipitée peut conduire à de graves erreurs. l

TPE-PME : découvrez les services d’entreprise-facile !

Interview de Guillaume Besse, fondateur et président d’entreprise-facile.

Quels types de services propose entreprise-facile ?

entreprise-facile édite des logiciels de gestion et facturation accessibles dans le cloud, c’est-à-dire en ligne, depuis tout navigateur Internet, smartphone et tablette.

Nous commercialisons différentes applications à destination des indépendants, TPE et PME, que ce soit pour des activités de services ou de ventes de marchandises. Nos solutions permettent la gestion de la relation client (CRM, tâches, prospection, agenda), l’édition des documents commerciaux (devis, factures, bons de livraison, bons de commande), la gestion des achats et stock, la gestion d’équipe (notes de frais, feuilles de temps, congés) ou encore le suivi de l’activité (trésorerie, analyse du CA, etc.)

Nous proposons également un app store de gestion offrant des solutions pour personnaliser et enrichir les fonctionnalités de l’application et connecter ses données avec des services externes. Déjà plus d’une quarantaine d’app sont présentes pour synchroniser des informations, parmi elles : Prestashop, Dropbox, Mailchimp, Google Drive, Simple-Mail, Gmail…

Gérer une entreprise relève parfois du vrai casse-tête. Comment ne pas faire d’erreur ?

Avoir le recul nécessaire à tout moment et prendre les bonnes décisions ne relèvent d’aucune évidence ! L’apprentissage par l’erreur fait aussi parti du parcours de la création et du développement d’entreprise, il faut bien l’admettre !

Le succès, la performance voire la perfection sont une recherche et une volonté permanente du dirigeant, pour déployer son activité. Mais les moyens d’y arriver mènent parfois sur des chemins sinueux. Il faut savoir rester flexible et réactif pour s’adapter rapidement à toute situation.

Faire des erreurs est un processus qui peut être bénéfique !

Pourquoi opter pour des services en mode Cloud Computing ? Est-ce suffisamment sécurisé quand il s’agit de documents relatifs à une entreprise ?

En terme de sécurité, gérer son entreprise en ligne, c’est comme consulter ses comptes bancaires en ligne ! Les deux services disposent des mêmes niveaux de sécurité des données.

Aujourd’hui, la sécurité des données est une dimension acquise par les utilisateurs. L’intérêt se porte désormais sur les fonctions, les usages, l’accès à distance en mobilité, et la dimension collaborative.

Le cloud offre un accès aux données de l’entreprise à tout moment, depuis tout ordinateur connecté à Internet. Son essor s’inscrit dans les besoins croissants de mobilité des entreprises, et le phénomène de télétravail. Il permet ainsi à tout dirigeant ou collaborateur, de consulter et de travailler sur les données de l’entreprise, à distance, et de partager des informations systématiquement à jour.

Le Cloud libère également des contraintes techniques liées à l’intégration d’une solution logicielle de type software. Dans le Cloud, l’éditeur permet au client de bénéficier automatiquement des évolutions et mises à jour, de la maintenance et de la sauvegarde des données, sans qu’aucune intervention de la part du client ne soit nécessaire, et ce, sans délai.

Comment les entreprises peuvent-elles faciliter leurs facturations ?

La facturation reste un domaine réglementé. Pour être aux normes, l’administration fiscale impose sur les factures des mentions légales et une numérotation chronologique.

Pour ne pas avoir à se préoccuper de ces aspects, entreprise-facile propose le paramétrage des mentions légales de l’entreprise ainsi que la configuration de la numérotation des factures, et applique ensuite automatiquement la série chronologique.

Cette dimension de numérotation est un casse-tête pour toute entreprise et une source de préjudice possible en cas de contrôle fiscal, notamment pour celles qui utilisent encore Word ou Excel pour faire leur facture.

Comment optimiser la gestion de son CRM ?

Pour réussir le développement de son activité, la clé est de rester centré sur le client. Et, cela passe par une bonne gestion de l’information clients.

Un bon CRM doit faciliter l’acquisition et la fidélisation des clients grâce au recueil, et la gestion d’information. Le CRM est un outil d’organisation et d’anticipation pour permettre de proposer à des prospects et clients les services et produits qu’ils souhaitent au bon moment. Bien connaître ses prospects/clients est un enjeu commercial important pour l’entreprise.

Pour optimiser la gestion de la relation clients, il faut un outil qui permette de suivre, simplement, des informations clients capitales pour l’entreprise, de les actualiser facilement tout en conservant l’historique, de planifier des actions et d’être accompagné par un système d’alertes automatisées pour ne pas laisser passer des échéances. Ce que propose entreprise-facile !

Comment est née entreprise-facile ?

L’idée a fait son chemin en 2006, suite à mon retour d’une année sabbatique aux US. Alors que je lançais et investissais dans plusieurs entreprises, en France, je ne trouvais pas d’outil qui me permettait de piloter chaque entreprise, à tout moment avec un accès unique !

Pire, chacune des sociétés avait son propre système de gestion et de facturation, et ses propres tableaux d’analyse, et il était compliqué de s’y retrouver. En recherchant à homogénéiser tout cela, est née entreprise-facile, une solution de gestion, accessible à distance, sur différents supports, collaborative, et adaptée à des Start-up et TPE.

Pensez-vous que le modèle pure player soit encore viable ? Faut-il mieux envisager des ponts vers le monde physique ?

La nécessité de développement commercial de l’entreprise et le go-to-market imposent de trouver les meilleurs leviers pour une bonne visibilité auprès des prospects et clients, et pour multiplier les opportunités de vente. Pour cela, le cross-canal s’avère parfois un choix nécessaire.

De grands acteurs du e-commerce pure-players, comme Amazon, annoncent leur passage au Retail et les discours actuels évoquent des tendances à la convergence des canaux de distribution, mais, de tout temps l’entreprise a exploité différents moyens de distribution, pour vendre plus et vendre mieux ! De même que les acteurs du commerce traditionnel viennent depuis longtemps sur Internet, le e-commerce exploite les leviers du commerce physique. Cela s’inscrit plutôt logiquement dans une stratégie de développement globale.

Pourquoi le bien-être s’impose dans les entreprises ?

Les bienfaits du bien être bien-être dans les entreprises sont multiples. On peut les classifier en trois catégories selon leur impact : santé des salariés, image de l’entreprise, et performance.

En termes de santé des salariés

La notion de bien être est liée à la politique de prévention des risques psychosociaux de par son action sur la gestion du stress et la recherche de ses causes. La prévention des trouble musculosquelettique par la pratique régulière d’un sport adapté est indéniable. Une étude récente montre même que seul le sport pratiqué de manière régulière à un impact positif sur le mal de dos. Les effets positifs du sport sur le taux d’absentéisme sont reconnus au Canada depuis très longtemps. Là aussi l’entreprise est gagnante

En termes d’image de l’entreprise

L’entreprise sort grandit et cela se mesure à partir de deux items : sa capacité à garder ses salariés (mesure du turn over) et sa capacité à recruter des nouveaux diplômés.La médiatisation de plus en plus forte de classement comme celui de l’institut the great place to work au niveau mondial et national montre bien l’intérêt grandissant des entreprises pour ces aspects. Ces deux bénéfices sortent souvent dans les interviews des dirigeants des entreprises lauréates.

En termes de performance 

Le troisième bénéfice et pas des moindres est la performance de l’entreprise. Lorsqu’on croit, et c’est le cas de MYS que la première richesse d’une entreprise sont ces hommes il est évident. Encore fallait le mesurer ! L’ensemble des entreprises qui déclarent mettre en place des actions de bien-être performent et reconnaissent un taux d’implication des salariés plus important. En plus des raisons citées plus haut (santé, image), le lien social est favorisé, l’émergence des idées également. De notre côté, nous mettons en avant le fait que le sport et le massage permettent de prendre du recul face aux évènements, gage de prise de décisions plus judicieuse.

Les actions mises en place du bien-être dans les entreprises

Les actions mises en place pour le bien-être sont multiples et très variées. Cela va, de la journée sans mail, la possibilité de travailler en home office, les crèches d’entreprises à l’agencement des bureaux, les plantes vertes, la formation des salariés à la gestion du stress… Evidemment le sport et les massages bien-être que nous proposons chez MYS font partie des solutions

L’exemple de ce que nous faisons chez MYS

MysMooveYourStress est un acteur de la mise en place du bien être dans les entreprises par son action sur le développement des massages et de la pratique du sport en entreprises. Notre volonté est de promouvoir le bien-être pour permettre aux salariés de donner le meilleur d’eux même. C’est une relation gagnant gagnant entre l’entreprise qui finance et ses salariés. Alors que l’actualité parle de faire rembourser le sport par la sécurité sociale, nous sommes persuadés chez MYS que la pratique du sport et des massages bien-être (médecine traditionnelle chinoise et indienne entre autre) à une action positive sur la santé des personnes. C’est pourquoi nous travaillons auprès des entreprises pour donner accès au sport et aux massages à des personnes qui ne le feraient pas à titre personnel pour des raisons variées.

Entrepreneur : Comment choisir votre Mutuelle santé ?

Jamais malade, pas de lunettes, excellentes dents,… à quoi bon prendre une mutuelle santé puisque l’hôpital est pris en charge à 100% !

Si être opéré par l’interne de garde ou patienter de longs mois que le Professeur ait une disponibilité pour s’occuper de vous… pas de problème. Sinon, il vous faudra acquitter les dépassements d’honoraires et ce jour là, vous serez très heureux d’avoir souscrit une complémentaire santé.

Les questions à se poser…

Pour choisir une Mutuelle, il faut d’abord analyser sa « consommation » en matière de Santé et se poser 5 questions :
– Avec quelle fréquence je consulte des médecins qui pratiquent des dépassements d’honoraires ?
– Quels sont mes besoins en Dentaire ?
– Quels sont mes besoins en Optique ?
– A l’Hôpital, j’accepte de me faire opérer par l’Interne, le Chef de service ou le Professeur ?
– Enfin, je cherche un Prix, la Qualité ou un rapport Qualité/Prix ?

Le « mécanisme » du remboursement des frais médicaux.

Une fois le besoin défini, il est nécessaire de comprendre comment fonctionne en France, le mécanisme des remboursements médicaux. Et pour comprendre plus facilement, mieux vaut un schéma :

Il y a d’abord ce que coûte l’acte médical. Ce sont les Frais réels autrement dit ce que vous avez à payer.

La sécurité sociale a défini avec le corps médical, un « tarif de convention » pour cet acte. Ce tarif lui sert et c’est ce qui vous intéresse de « Base de remboursement » (BR).

La sécurité sociale applique à cette « Base de remboursement », un Taux de remboursement (TR) qui est variable selon différents critères. Il est par exemple de 70% pour une consultation de généraliste.

Le montant remboursé par la sécu est donc égal à BR x TR auquel, au passage, elle retire 1€ de « contribution forfaitaire ».

Comment la complémentaire exprime ses garanties…

Au minimum, il reste à votre charge le « Ticket modérateur » auquel très généralement, s’ajoutent les dépassements d’honoraires.

Une complémentaire rembourse toujours le « Ticket Modérateur ». Elle exprime ses garanties en % de la « Base de remboursement ». La garantie minimum est donc 100% de BR.

Plus vous montez en gamme, mieux la complémentaire va prendre en charge les dépassements d’honoraires sur la base de 125%, 150%, 200% de la BR.

Pour l’optique et le dentaire, la Base de remboursement de la sécu étant tellement « ridicule » que la référence à la BR n’est plus intelligible. Les complémentaires ajoutent donc une somme forfaitaire plus ou moins importante en fonction du contrat choisi.

Il ne vous reste plus qu’à choisir le contrat adapté à votre besoin…

Choisir une mutuelle revient donc à choisir les garanties qui correspondent à votre « consommation » de prestations de Santé et à se prémunir de la ruine en cas d’hospitalisation. Vous avez compris les explications qui précèdent, alors vous êtes armé pour discuter avec votre conseiller afin de choisir le contrat qui vous correspond. Il y a beaucoup d’économies à faire en choisissant attentivement le contrat et énormément de temps à perdre à essayer de comparer les contrats entre eux.

21 décembre 2012 : fin du monde et business

Pendant que certains se préparent à la fin de monde, d’autres créent des business sur la fin du monde… Certaines entreprises profitent ainsi de l’arrivée imminente de la date, pour se positionner sur des marchés un peu particuliers.
La peur de l’apocalypse a toujours fait réagir de nombreuses personnes, de manière parfois un peu irrationnelle.

L’argent n’ayant que peu d’intérêt dans le cas où la fin du monde arriverait, certaines entreprises se sont développées de manière spécialisée sur ce type de Business qui leur rapporte parfois beaucoup d’argent.

La première industrie à en profiter : le cinéma

La première industrie a profité de ce phénomène reste bien entendu l’industrie du cinéma

D’ailleurs Hollywood aura passé en revue toute les fins du monde possible est imaginable : petits hommes verts (ou gris), météorites, perturbations des pôles et des champs magnétiques… Tout y passe.

Qui ne se rappelle pas de films, numéros un du box-office, comme Armageddon ou Los Angeles 2012

Des business localisés

La fin du monde ayant été annoncée et quelques endroits ayant été déclarés comme « sauvés », d’autres business, plus pragmatiques se sont développés et notamment autour de l’Aude et la fameuse région de Bugarach (qui a été interdites dans les jours précédents la fameuse fin du monde, de peur de voir trop de gens s’y précipiter).

De l’autre coté de l’Atlantique, les fameux mayas à l’origine de la « bonne nouvelle », ont eu le droit de se voir davantage visités qu’à l’accoutumé et devenir très populaire grâce à des Business Tour avec la création d’« Apocalypse Tour », passant par le Honduras, le Salvador, le Guatemala et le Mexique.

Le Business des bunkers et kit de survie

A moins de ne pas disposer de la télévision, les français auront pu assister aux préparatifs de certains qui vont parfois jusqu’à la réservation de place dans des bunkers tout équipés (pour la modique somme de 35 000 euros) vous permettant de « survivre un an de plus ».

Qui a dit qu’on ne pouvait pas devenir riche grâce à la fin du monde ?

Paygreen : nouvelle solution de paiement sur Internet

Dynamique Entrepreneuriale est allée à la rencontre des fondateurs de Paygreen qui a été parrainée par le Moovjee. Cette société qui offre la possibilité, aux utilisateurs, d’utiliser des Greens acquis gratuitement pour faire de nouveaux achats chez des marchands « verts ».

Présentez-nous Paygreen.

Paygreen c’est une nouvelle solution de paiement sur Internet qui sécurise les règlements en carte bancaire sur des sites e-commerces. Nous mettons à disposition du consommateur un porte-monnaie gratuit qui va se créditer d’une monnaie « verte » qu’on appelle un « Green » à chaque fois qu’il fera un achat avec sa carte bancaire sur le net. Ces Greens pourront ensuite être dépensés chez des sites e-commerce verts du type Nature et Découverte. Le principe de Paygreen est d’encourager les consommateurs à découvrir des produits ou services responsables, verts, qui vont dans le sens du développement durable.

Comment cela fonctionne ?

La démarche est très simple pour le consommateur : il crée son porte-monnaie en ligne en quelques clics puis, au moment de valider son achat sur un site e-commerce partenaire, il doit cliquer sur Paygreen (au lieu de Paypal par exemple). Il pourra ensuite payer comme d’habitude avec sa carte bleue, sans surcoûts. Des Greens lui sont alors crédités sur son porte-monnaie automatiquement. Le consommateur pourra quand il le souhaite utiliser ces points lors de ses achats sur des sites « verts ». Au moment de payer, il devra juste indiquer qu’il souhaite utiliser son porte-monnaie Paygreen pour payer. Il peut ensuite compléter s’il le faut avec sa carte bancaire.

Quelle est la différence de cette solution par rapport à Paypal ?

A la différence de Paypal, nous proposons un système de fidélisation. Le porte-monnaie mis à la disposition des e-consommateurs va leur permettre de gagner en pouvoir d’achat grâce aux Green qu’ils accumulent à chaque paiement sur le net. Comme avec Paypal, le consommateur peut effectuer un paiement sécurisé par carte bancaire. Mais la différence est que, grâce à ses paiements, le consommateur est incité à consommer « vert ».

Comment avez-vous créé cette entreprise ?

L’aventure a commencé il y a deux ans avec mon associé Nicolas Weissleib. Nous nous sommes rencontrés sur les bancs de l’école. Nous avons tout de suite eu envie de créer une société dont le but était d’inciter à une consommation plus respectueuse de l’environnement. Nous avons donc travaillé sur un système de fidélisation avant de nous rapprocher de deux sociétés Limonetik et Tunz pour mettre en place une solution de paiement et un portemonnaie virtuel pour récompenser les utilisateurs. Les marques ont tout de suite accroché avec le concept : Nature & Découvertes, Fnac, Etam, Sarenza, Yves Rocher et une vingtaine d’autre ont accepté de nous suivre. Pour le consommateur c’est une solution pour économiser et découvrir de nouveaux marchands : par exemple les Greens acquis à la Fnac peuvent être dépenses chez Nature&découvertes.

Avez-vous été aidés ?

Pendant les deux années lors desquelles nous avons développé la solution, nous avons obtenu des aides par l’intermédiaire d’Oséo à deux reprises. Nous avons reçu ainsi deux subventions : la première pour le développement R&D et la deuxième dans le cadre de l’innovation sociale. Nous avons également bénéficie du fonds privé Jeune Innovation, un jeune fonds qui est rentré au capital de la société il y a 1 an pour nous soutenir dans le développement de la solution.

Et aujourd’hui, où en êtes-vous dans l’aventure ?

Aujourd’hui nous avons une vingtaine de marchands qui ont intégré la solution. Nos objectifs sont d’avoir rapidement 100 000 utilisateurs et une cinquantaine de sites marchands. Nous organisons actuellement un tour de table pour recruter et communiquer afin d’accélérer le développement de Paygreen. Nous devons faire un gros effort de communication pour évangéliser le consommateur afin qu’il comprenne que la solution est totalement sécurisée. Notre objectif est que les internautes prennent l’habitude d’utiliser Paygreen pour régler les achats sur internet.

Vous avez participé au concours du Moovjee ?

Oui, nous avons participé à l’édition 2012 du concours du Moovjee et nous avons remporté le prix « Engagement citoyen ». Cela nous a permis de gagner de financer une partie de notre solution. Cela nous a apporté également beaucoup de visibilité et des mises en relation intéressantes grâce aux différents membres de la communauté du Moovjee. Au Moovjee il y a une vraie convivialité et beaucoup d’entraide entre les entrepreneurs !