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Avocat : prévenir ou guérir

Dans la vie d’un entrepreneur, l’avocat est primordial que ce soit pour se défendre ou attaquer…ou tout simplement pour éviter toutes problématiques légales auxquelles il ou elle devra faire face. Selon l’état d’esprit de l’entrepreneur, le besoin d’un avocat interviendra en prévention ou en situation de crise. Prévenir ou Guérir, comment utilisons nous nos avocats de part et d’autres de l’Atlantique ?

Le film « The Social Network » relatant l’incroyable ascension fulgurante du réseau social Facebook, illustre à merveille la réalité de l’utilité des avocats aux cotés des entrepreneurs. Pour mémoire, au début de l’aventure Facebook, Mark Zuckerberg a dû faire face à 2 attaques. La première venant d’Eduardo Saverin son ami de l’époque et ancien compagnon de chambre avec qui il a cofondé Facebook et la deuxième émanant des deux jumeaux Winklevoss l’accusant de vol de propriété intellectuelle sur le concept d’un réseau social révolutionnaire…qui deviendra Facebook.

Ces deux attaques mettent en avant le manque total de prévention d’Eduardo et des deux Jumeaux pour protéger, respectivement, ses intérêts capitalistiques dans Facebook et la valeur de leur concept chez les Jumeaux…Cette erreur de débutant est assez rare aux Etats-Unis où la population est conditionnée, dès la naissance, à utiliser le droit pour tout…et rien (cette vérité tend à s’amenuiser depuis ces dernières années…crise oblige…et retour sur investissement plus aussi convaincant). Au contraire de la France où cette erreur est largement plus répandue par notre éducation à aller consulter un avocat à la rencontre d’un problème.

Un avocat est un avocat donc quelle vraie différence entre Prévenir ou Guérir ?

La fonction de l’avocat pour un Américain, est vue comme un investissement sur l’avenir, là où pour la plupart des entrepreneurs français il est considéré comme un coût.

Cette différence de mentalité n’a cependant pas les mêmes impacts sur l’entreprise. Dans le premier cas, l’entrepreneur confie à l’avocat de le prémunir des attaques potentielles reliées à sa personne, son patrimoine et son business avant même le dépôt de la structure. Cette démarche, qui peut paraitre couteuse au départ, a pour but que l’entrepreneur puisse se concentrer à 110% au développement de son business sans se soucier de la partie légale. Quand celle-ci doit malheureusement être activée, il y a déjà un cadre qui va permettre à l’entrepreneur soit de se défendre soit d’attaquer, limitant ainsi les procédures possibles et la longueur de celles-ci…sans ce cadre initial, nous nous retrouvons dans le deuxième cas, où l’avocat fait office de pompier avec un feu qui est bien souvent difficile à maitriser et pouvant courir très longtemps…imposant à la fin un surcout non négligeable sur les comptes de l’entreprise.

Le droit permet aux individus de pouvoir, normalement, être égaux entre eux par rapport à un désaccord. Plus vite celui-ci est maitrisé, moins cher il coûtera que ce soit en termes financier, d’image, de temps et d’énergie qui pourrait être dédiée au business.

Conseils

Dans un monde de plus en plus global, où vos business vous font voyager en dehors des frontières françaises ce qui implique automatiquement une complexification des conditions où le droit n’est pas le même qu’en France (droit du travail, droit à la propriété, droit des entreprise etc..) il est important d’anticiper les risques potentiels qui y sont liés.

Demander à faire appel à son avocat pour relire des documents (NDA, Contrats, Partenariats, etc..) de plus en plus compliqués et compréhensibles que par un avocat, n’est pas un manque de confiance vis-à-vis d’autrui ou une insulte, mais au contraire, un positionnement pour que toutes les parties engagées soient sur ce même pied d’égalité.

Le plus dur, reste malgré tout le bon choix de votre/vos avocat(s)….que vous restiez en France où que vous exportiez à l’étranger, car celui-ci est le garant de vos intérêts en mode prévention ou en mode guérison.

Un avocat n’est pas comparable à un psychiatre, et aller en consulter un n’est pas synonyme que vous avez des problèmes. Néanmoins, la comparaison avec un psychiatre n’est pas anodine. Une relation patient-psychiatre est basée sur l’humain et la confiance à se révéler au niveau le plus intime de sa conscience. Il en va de même avec la relation que vous aurez avec votre avocat avec qui vous allez/devez partager toutes les informations cruciales de votre entreprise et de votre personne. Cette future relation est aussi basée sur la compréhension, le dialogue et la confiance…et plus vous irez en consulter un tôt, mieux vous serez protégé….et bien des avocats vous dirons que certaines sessions avec leurs clients tiennent plus de la libération d’esprit que du conseil juridique.

Alors Prévention ou guérison ?

L’ADN de l’entrepreneur social

Le temps de l’introspection est venu. En tant qu’entrepreneur vous n’êtes sans doute pas en vacances ou vous ne l’êtes qu’en apparence mais vos clients eux le sont encore pour quelques jours. Un créneau idéal pour analyser ce qui vous anime en tant qu’entrepreneur social et peut potentiellement vous permettre de faire la différence.

Votre histoire

Tout entrepreneur a une histoire passionnante à raconter. Celle des entrepreneurs sociaux est dans bien des cas digne d’intérêt car elle met en lumière la capacité d’entreprendre de tout un chacun. Quelle est la vôtre ? Pas celle de votre offre mais celle qui vous a mené à faire la transition d’une vie « normale », sécurisante, sans insomnies,à celle d’entrepreneur passionné par l’innovation sociale et le bien-être d’autrui mais défiguré… par des poches sous les yeux ?

Vous séchez ou estimez que cette histoire ne vaut pas qu’on s’y attarde ? Plongez-vous dans celle de Carl de Miranda (Greenweez) ou Cecile Galoselva (Etic) pour appréhender le mécanisme de transition vers une autre approche de l’entrepreneuriat. Vous pouvez également rejoindre le mouvement des entrepreneurs sociaux (MOUVES) ou toute autre organisation d’appui à l’Economie Sociale et Solidaire pour mesurer la spécificité de votre parcours et la valeur de ce que vous pourriez apporter aux nouvelles générations d’entrepreneurs, simplement en racontant votre histoire.

Votre histoire mettra en lumière un élément constitutif de votre ADN …

Votre éthique

Il est hasardeux d’attribuer à l’entrepreneur social une éthique particulière tant les profils et les domaines d’applications sont divers. L’objectif de bien-être social peut s’atteindre de différentes manières à partir de ressources et partenariats jamais exploités. C’est là toute la richesse de cette forme d‘entrepreneuriat.

Cependant l’altruisme et le sens des responsabilités peuvent être des valeurs communes aux entrepreneurs de l’économie sociale et solidaire.

Compte tenu donc de votre éthique, ou placez-vous le curseur entre altruisme et sens des responsabilités ?

Cette question saugrenue à laquelle il peut être difficile de répondre, vous permettra d’identifier votre capacité à surmonter les nombreux obstacles auxquels vous serez confrontés en tant qu’entrepreneur social : l’accès au financement, l’équilibre entre l’activité marchande et l’impact social et environnemental visé, l’adéquation des valeurs entre le secteur privé et le secteur public…

Tandis que l’altruisme est inné, le sens des responsabilités s’acquiert grâce à une aptitude qui vous permettra de préserver, quels que soient les obstacles, l’intérêt des bénéficiaires de votre offre….

Votre sens de l’agilité

Comme le soulignait Catherine Fieschi , directrice du Think Tank Demos le 30 mai dernier lors d’une conférence sur les partenariats public privé organisé par le MOUVES, garder le bénéficiaire de la solution sociale au cœur de la définition de la solution, est l’une des conditions du succès d’un projet à impact social. En effet l’articulation de vos propositions avec celles des pouvoirs publics, des partenaires privés et vos clients pour l’atteinte d’un impact social accroît de fait les risques de dérives au détriment des bénéficiaires.  Ex : Le système de compensation carbone REDD+…une solution innovante qui mène cependant à l’expropriation de populations de leurs terres pour permettre à des multinationales de planter des arbres et afficher un bilan RSE positif…

Comment s’en prémunir ? Voici une piste puisée dans le secteur des Technologies de l’information et la communication, à priori imperméable aux problématiques sociales : la culture agile.

Certes l’entrepreneur social est un entrepreneur avant tout. Pourtant il se distingue de l’entrepreneur de l’économie conventionnelle non seulement par sa capacité à faire émerger des solutions inédites « from scratch », souples et structurées mais aussi par sa propension à les améliorer sans cesse pour et surtout avec les bénéficiaires, partenaires ou clients …conformément à la méthode agile issue du monde du développement informatique.

La corrélation entre paradigme agile et méthodologie d’innovation sociale peut paraître étonnante pourtant les valeurs portées par ces deux domaines d’expertise sont communes : l’équipe, la solution souple, parfaitement construite, évolutive par itération sur cycles courts, la collaboration, l’acceptation du changement et la capacité à s’y adapter rapidement.

Si la solution ou l’offre que vous proposez répond à un besoin social et se construit au fil du temps avec le bénéficiaire, si vous êtes à même d’apporter des aménagements à votre solution sociale innovante sans contraintes ou évolutions majeures pour les bénéficiaires , alors vous appliquez la méthodologie agile et êtes doté de cette qualité…tout comme les acteurs des NTIC rompus à cet exercice. Rien d’étonnant donc à ce qu’une part importante des innovations sociales soient portées par des entrepreneurs issus de ce secteur ou utilisateurs de solutions web. Quelques initiatives notables :

Makesense : le réseau international d’appui aux entrepreneurs sociaux par le challenge d’idées et de compétences http://beta.makesense.org/

Vous doutez de l’atout des TIC dans le développement de votre projet ? Reconsidérez cette position d’urgence. L’intégration des valeurs de la culture agile, développée dans ce secteur, pourrait bien vous apporter de nouvelles sources d’innovation sociale et préserver, à chaque étape, les bénéficiaires de votre solution sociale de dérives financières ou politiques.

Téléphone mobile, votre meilleur ennemi

Alors que le marché de la téléphonie mobile et des Smartphones explose, le manque de sécurisation de ces appareils en proie aux pirates et aux voleurs de données croit en parallèle.

Des Smartphones de plus en plus intelligents

Les Smartphones connaissent un succès fulgurant grâce à leurs nombreuses fonctionnalités. Selon les chiffres publiés par IDC en avril dernier, pour la première fois, les ventes mondiales des Smartphones ont dépassé celles des téléphones basiques. Au total, 216,2 millions de téléphones intelligents ont été écoulés au premier trimestre 2013, représentant 51,6 % des ventes totales de téléphones mobiles. Le cabinet estime par ailleurs que d’ici 5 ans, la vente de Smartphones représentera plus de 66% du chiffre d’affaires de ce secteur.

Fort de ses nombreuses fonctionnalités, le Smartphone séduit de plus en plus les consommateurs. Des applications les plus basiques (fonction téléphone, envoi SMS et MMS) aux fonctionnalités pratiques (appareil photo, caméra vidéo, GPS, agenda, fonctions bureautiques et multimédias, stockage de données) en passant par la navigation sur internet, l’accès aux réseaux sociaux, l’envoi de mail et le téléchargement d’applications, le Smartphone est un véritable ordinateur miniature. Selon une récente étude du cabinet FlurryAnalytics, les Smartphones sont utilisés plus de deux heures chaque jour principalement pour jouer (32% du temps), pour surfer sur le Web (20%) et sur les réseaux sociaux, Facebook en tête (18%).

Voici les modèles phares de l’année 2013 présentés au salon CES à Las Vegas en janvier dernier : LG Nexus 5, Samsung Galaxy S3, HTC One X, iPhone 5, Blackberry 10 et Nokia Lumia 920. Tous ces Smartphones disposent d’un écran de taille supérieure ou égale à 4’’. A noter que l’iPhone 5 reste en première position en termes de vitesse de navigation bien que le marché soit dominé par Android, le système d’exploitation de Google.

Votre Smartphone sait tout de vous

Le développement de la téléphonie mobile a créé un véritable besoin du côté des consommateurs. Il n’est plus possible pour le possesseur d’un portable ou d’un Smartphone de se séparer de son appareil. De nombreux utilisateurs lui confient même leurs données personnelles en y enregistrant des photos intimes, des vidéos et pire encore, les codes d’accès de leur compte en banque, le code de l’entrée de leur immeuble ou des documents professionnels. Il est ainsi facile pour un hacker qui s’empare du Smartphone de connaître tous les secrets de son détenteur et d’usurper son identité.Une étude de Médiamétrie révélait que 40% des utilisateurs de Smartphone y stockaient des données dites sensibles. Qu’en est-il aujourd’hui ? Les détenteurs de Smartphones protègent-ils mieux leurs informations ? D’après de récentes études, 80% des utilisateurs interrogés dans 10 pays d’Europe, d’Amérique, d’Océanie et d’Asie stockent des photos sexy dans leur téléphone et les partagent. Malgré cela, selon une étude réalisée par Norton en Europe, 35% des personnes sondées ne verrouillent même pas leur Smartphone à l’aide d’un mot de passe.

La téléphonie mobile et ses risques encore trop méconnus

La CNIL, en partenariat, avec l’Inria, a lancé une grande étude nommée Mobilitics visant à analyser les informations stockées et émises par les Smartphones. L’étude a débuté par l’analyse des données d’iPhone et doit se poursuivre avec des appareils utilisant le système d’exploitation Android. Il en ressort notamment que de nombreuses applications téléchargées sur les appareils intègrent des outils de traçage, de géolocalisation et transmettent des informations à des entreprises tierces. Véritable compagnon de tout instant, le Smartphone jour un rôle de « hub de notre vie digitale ». La CNIL déplore un manque de transparence de la part des acteurs internes et externes du marché de la téléphonie mobile. Elle demande une information plus claire à destination des consommateurs.

En France, on estime que 24 millions de personnes possèdent un Smartphone. Alors qu’une majorité d’entre eux y stockent des données personnelles et téléchargent des applications qui se servent largement de leurs informations, la problématique liée à la sécurisation des appareils se pose. En plus du traçage et de la géolocalisation souvent subis par les utilisateurs, le piratage et le vol font aussi de nombreuses victimes. 30% des personnes interrogées dans le cadre de l’étude menée par Norton en Europe ont déjà perdu ou se sont vus voler leur Smartphone. Malgré tous ces risques, très peu de détenteurs de Smartphones protègent leur portable par un mot de passe.

La démocratisation des Smartphones permet à tous d’accéder à des technologies innovantes mais comprend aussi de nombreux risques encore méconnus et sous-estimés par le grand public. Afin de favoriser la protection de ses données stockées sur son Smartphone, quelques pratiques de base sont préconisées : éviter d’enregistrer des informations à titre privé sur son téléphone portable pour ainsi limiter les risques d’usurpation d’identité, utiliser un code PIN complexe et activer le verrouillage automatique. Egalement, l’utilisation d’un antivirus est fortement recommandée car les malwares, virus et logiciels espions s’attaquent aussi aux téléphones portables. Parti intégrante de notre quotidien, avec une utilisation parfois non maitrisée, ces téléphones nouvelles générations pourraient très vite devenir nos pires ennemis.

Devenir indépendant grâce au web (2) : blog, site et référencement

Nous avons vu dans le premier article consacré au sujet qu’il était possible de se lancer sur internet et de réussir, à condition, bien sûr, de se former, persévérer et oublier le mythe de l’argent facile sur le web. Place maintenant à la seconde étape : le choix de sa plateforme, blog ou site internet, et l’optimisation de son référencement sur Google.

Obtenir l’indépendance en devenant infopreneur

Les nouveaux métiers du web offrent de multiples possibilités. C’est notamment le cas de l’infopreneuriat, qui concerne pour sa part la vente de produits d’information sur le net. Il peut s’agir de tout type d’information, pour peu que vous connaissiez vraiment ce dont vous parlez, que vous soyez un vrai spécialiste de votre domaine. Il peut s’agir d’E-books, de scripts pour des logiciels, de vidéos de formation… les possibilités sont vraiment énormes.

Cette forme de business possède de nombreux atouts, on est dans le virtuel, dans l’immatériel, et donc le paiement et la livraison sont instantanés. Par ailleurs, le système peut également être entièrement automatisé et il n’y a pas de stocks à gérer.

Le choix de la plateforme : Blog ou site internet ?

Il existe deux possibilités, il est possible de travailler avec un blog ou avec un site internet classique, et ce choix est loin d’être anodin.

D’une manière générale, les sites internet sont plus durs à construire, il faut des connaissances techniques (HTML, CSS3, PHP…). Si l’on n’a pas le courage de se former à cela, il faut prévoir un budget pour un webmaster.

Aujourd’hui les blogs et notamment les CMS (Content Management System), qui sont de véritables gestionnaires de contenu, sont des alternatives tout à fait pertinentes. Parmi ces CMS, il existe par exemple la solution WordPress. Il existe d’autres solutions mais en francophonie WordPress est certainement le meilleur en termes de marketing internet, il a vraiment été conçu pour le business sur internet. La communauté française est très importante si bien que l’on trouve toujours de l’aide quand on est perdu.

Même un néophyte va pouvoir gérer son système WordPress. Ceux qui sont plus à l’aise avec le code peuvent également éditer les fichiers PHP et personnaliser leur système davantage. Les possibilités sont immenses. On peut aujourd’hui être en face d’un blog WordPress sans se rendre compte que c’est un blog.

Un avantage notable pour le Blog : le référencement

La question du référencement est déterminante dans le choix de la plateforme. Il faut savoir qu’un blog se référence naturellement, donc gratuitement, beaucoup mieux qu’un site internet (en réalité on ne référence pas un site ou un blog mais on référence des mots clés). Pour faire un bon référencement, il est indispensable de connaître un minimum les moteurs de recherche. Mieux vous les connaissez, leurs algorithmes, mieux vous pourrez les utiliser à votre avantage. En francophonie, le volume de recherche est à plus de 97% chez Google. Il n’est donc pas indispensable de connaître tous les moteurs de recherche.
Si un blog se référence naturellement plus facilement qu’un site sur Google, c’est dû à plusieurs critères :

  • Le premier critère est le critère de popularité. Un site est dit populaire pour Google s’il y a beaucoup de liens externes au site qui pointent vers lui. Concrètement, par exemple, vous avez un blog, moi aussi. En consultant votre blog je vois qu’il y a un article qui m’intéresse, je vais intervenir sur votre blog avec un commentaire. Pour pouvoir laisser ce commentaire sur votre blog, vous allez me demander mon nom, mon adresse email, et optionnellement si j’ai un site internet. Si j’ai donné un site internet, en cliquant sur mon prénom vous arriverez sur mon site. En laissant un commentaire chez vous, j’ai crée un lien externe pour mon site. Plus vous avez de liens externes, plus Google va juger que ce que vous faîtes est intéressant, donc que vous êtes populaire, plus vous êtes populaire et plus vous allez monter. Ce système de liens est similaire pour les sites mais à la différence près que c’est plus difficile à mettre en place et donc pas aussi efficace que pour un blog.
  • Deuxième critère très important, la fréquence de mise à jour. C’est un critère de positionnement chez Google, qui privilégie les plateformes qui sont régulièrement mises à jour, parce que cela veut dire pour Google qu’il y a de nouvelles informations. Maintenant, qu’est-ce qu’une mise à jour en termes de blog et en termes de site internet ? Pour faire une mise à jour de site internet on fait généralement des mises à jour de page web, cela sous-entend qu’il faut se connecter sur son serveur, télécharger les pages que l’on veut modifier, rentrer dans le code HTML, enregistrer le fichier, remettre le fichier sur le serveur. Sur un blog un simple commentaire est considéré comme une mise à jour.

Une multitude de critères pris en compte dans le référencement

Ensuite le référencement c’est bien sûr la somme de toutes les choses que l’on va faire sur un blog ou un site, y compris la manière de référencer les mots clés. Par exemple pour un article, en général je prends un mot clé principal, autour duquel je vais articuler un article, à côté de ce mot clé principal, pour ne pas qu’il soit trop redondant et qu’il ait une trop grosse densité dans mon article, je vais aussi concevoir 3 ou 4 mots clés secondaires, que je vais utiliser comme des synonymes du mot clé principal. Mais ce mot clé principal sur lequel je veux me positionner en termes de référencement, il faut idéalement respecter toute une série de critères, par exemple que le mot clé soit présent dans le titre de mon article ou le titre de ma page, il faudrait que ce mot clé soit présent dans l’URL également, dans la description. Ce sont des techniques à connaître, présentes sur internet ou par le biais de formations, mais qu’il est important d’avoir en tête quand on se lance sur internet.

Entrepreneurs à vos réseaux !

L’entrepreneur est souvent seul. Il porte le poids de son entreprise, de ses décisions. Il a la responsabilité de construire lui-même son environnement, et son efficacité résulte de ses interactions avec son écosystème (son entreprise, son équipe, son réseau). Le développement d’une entreprise dépend du développement d’un réseau efficace. Le réseautage, c’est le «donnant-donnant» dans la durée : c’est la force des liens faibles, mais durables.

Le networking est un accélérateur qui booste la visibilité d’une entreprise ou d’une personne, une façon d’externaliser en partie son service marketing (les clients véhiculant l’image positive de l’entreprise par le bouche-à-oreille), et de faciliter la prospection de nouveaux clients.

Mais le networking, c’est également une vision du monde ouverte et solidaire. Dans le monde entrepreneurial, imprévisible et compétitif, le networking est un avantage concurrentiel réel et un outil de développement efficace. «En tant que professionnel du pilotage de carrière, si je devais citer une caractéristique commune à toutes les personnes ayant réussi, je dirais sans hésitation qu’il s’agit de la capacité à créer et à entretenir un réseau» (1), écrit le spécialiste de l’accompagnement professionnel, Hervé Bommelaer. Il s’agit de proposer son aide, de savoir en demander, de mettre en contact des tiers.

Nous savons tous qu’il est plus simple de faire des affaires avec des professionnels qui partagent les mêmes valeurs. Mais le réseautage permet également d’améliorer des idées ou des projets en les confrontant à d’autres intelligences, d’autres compétences, d’autres perspectives. Le réseautage favorise, pour emprunter les mots de Laurent Buratti, «la mise en synergie des informations» (2), et l’innovation. Réseauter, c’est faire le choix de se placer au cœur de la co-construction, et d’accéder à « une palette élargie de compétences et de talents» (3), permettant ainsi «de régler la plupart des problèmes insolubles pour l’individu isolé ou alors d’accélérer et d’optimiser la solution que l’on aurait pu apporter soi-même» (4).

L’entrepreneur sait que l’incertitude est une part essentielle de sa vie professionnelle, mais il peut se rendre compte, notamment grâce au réseau, que cette incertitude offre de vraies opportunités. Une bonne pratique du réseau agit comme un facilitateur, en instillant une nouvelle dynamique, une nouvelle vision du monde. Le networking permet de croire au pouvoir de la sérendipité, attitude d’ouverture et de sérénité face à l’imprévu. En bref, il s’agit de voir des opportunités là où on aurait vu des obstacles.

Il est, comme toujours, question d’humanité et d’intelligence collective. D’où la nécessité d’une démarche réseau éthique et efficace. Entrepreneurs : à vos réseaux !

Notes :
(1) Hervé Bommelaer, Booster sa carrière grâce au Réseau, Éditions Eyrolles, 2007
(2) Laurent Buratti, La Transformance, InterEditions, 2009
(3) Hervé Bommelaer, op. cit.
(4) Ibid

« Objectif zéro sale con »

En tant que chef d’entreprise vous portez forcément attention à la bonne ambiance au sein de vos équipes et au développement d’un « esprit corporate ». Pourtant vous êtes probablement beaucoup à avoir connu des difficultés avec un ou plusieurs individus nuisibles. Robert Sutton, professeur de management à la Stanford Engineering School, propose dans son ouvrage, intitulé Objectif zéro-sale-con, un petit guide de management pour gérer ces éléments nocifs qui rendent insupportable la vie des autres salariés.

Il faut bien l’avouer, ce genre d’éléments est présent dans beaucoup d’entreprises. En tant qu’entrepreneur vous êtes presque condamné à être confronté à ces personnes à un moment ou à un autre.

Si l’utilisation de l’expression « sale con » à de quoi surprendre, Hervé Laroche, qui a préfacé l’édition française, nous éclaire sur ce point : « Si un respecté professeur de Stanford écrit sur les « sales cons », c’est que seul un vocabulaire direct permet de faire voir une réalité que les entreprises actuelles négligent plus ou moins délibérément. »

Pour identifier ces « sales cons » deux critères principaux :

  • Critère 1 : « après avoir parlé à cette personne, la « cible » se sent elle agressée, humiliée, démoralisée ou rabaissée ? »
  • Critère 2 : « la personne en question s’attaque-t-elle aux « petits », de préférence à ceux qui sont moins puissants qu’elle ? »

Si vous pouvez répondre par l’affirme à ces deux questions il n’y a pas de doute, vous êtes bien en présence d’un « sale con ».

Les 12 « vacheries » les plus courantes des « sales cons » :

  • Lancer des insultes personnelles.
  • Envahir l’espace personnel d’autrui.
  • Imposer des contacts physiques importuns.
  • Proférer des menaces et pratiquer des formes d’intimidation verbale et non verbale.
  • Dissimuler sous des plaisanteries sarcastiques et des supposées « taquineries » des propos vexatoires.
  • Envoyer des e-mails cinglants.
  • Critiquer le statut social ou professionnel.
  • Humilier par des remontrances publiques.
  • Couper grossièrement la parole.
  • Porter des attaques hypocrites.
  • Jeter des regards mauvais.
  • Traiter les gens comme s’ils étaient invisibles.

Une baisse de productivité inéluctable pour l’entreprise

En réalité, ce n’est pas uniquement l’ambiance de l’entreprise qui est en jeu mais bien ses performances globales. Robert Sutton démontre même que le coût du « sale con » est mesurable par l’intermédiaire du CTSC (coût total du sale con).

Il est généralement sûr de lui et se permet de mépriser les autres parce que ses performances individuelles sont au-dessus de la moyenne. Mais si l’on tient compte de la baisse des performances des autres membres il est clair qu’il est vital de se séparer de ce genre d’éléments.

Robert Sutton précise que ce « sont des coûts qui n’apparaissent pas dans les comptabilités analytiques, mais faire l’inventaire de leurs dégâts n’est pas si difficile. »

Leur présence augmente le stress des autres employés et parfois même le turnover de l’entreprise.

La nécessité d’agir pour les entreprises

Comme le précise l’auteur, les managers ne peuvent se contenter d’une attitude attentiste : « Toutes les entreprises doivent adopter l’objectif zéro sale con parce que ces personnes infligent des dommages considérables à leurs victimes directes, à la performance organisationnelle, mais aussi à elles-mêmes. »

Même si les performances individuelles de ces personnes sont bonnes, il reste économiquement pertinent de se séparer d’eux, les résultats d’ensemble subissant leur présence.

L’auteur ne croit pas vraiment au fait que la situation puisse s’améliorer naturellement et donne quelques conseils aux personnes qui subissent cela : « Choisir de voir les rencontres humiliantes sous un éclairage optimiste peut aider à conserver sa santé physique et mentale. Pourtant lorsqu’on est exposé durablement à des tourmenteurs, l’optimisme excessif peut être dangereux pour le moral et l’estime de soi. Croire dur comme fer que tous ces irréductibles vont s’amender et devenir sympathiques est le moyen le plus sûr d’accumuler les déceptions.(…) N’attendez rien de bon de leur part, mais continuez à croire que vous sortirez intact de l’épreuve. »

Si vous ne savez pas quel livre lire sur la plage cet été, n’hésitez pas à consulter Objectif zéro-sale-con, vous pourrez vous détendre tout en continuant à vous informer sur le management, et revenir reboosté à la rentrée pour remettre à leur place les éléments nuisibles de votre société !

Entrepreneurs : sélection d’ouvrages à lire ou relire cet été

La période estivale est propice pour prendre du recul, réfléchir, découvrir de nouveaux horizons et ainsi s’inspirer de nouvelles tendances pour développer ses affaires. Dans cet esprit, je vous ai sélectionné quelques-uns de mes coups de cœur du moment. Je vous engage à une bonne lecture cet été.

Dans Israël Valley: Le bouclier technologique de l’innovation, paru le 21 juin 2013 aux Editions Pearson, collection Village Mondial, Edouard Cukierman et Daniel Rouach vous apportent la grille de lecture d’un pays aujourd’hui puissance mondiale de la haute-technologie et des startups. Comment s’en inspirer pour réussir ?

A l’heure où les autorités se sont engagées à une réduction des dépenses publiques d’ici 2017, Agnès Verdier-Molinié, directrice de la Fondation IFRAP, s’interroge sur le surcoût de production des services publics français par rapport aux autres pays de l’Union européenne, qu’elle estime de l’ordre de 60 milliards d’euros par an. Elle préconise dans son ouvrage paru aux Editions Albin Michel,60 milliards d’économies ! Oui…mais tous les ans, de prendre des mesures radicales visant à supprimer les nombreuses initiatives en doublons résultant notamment du millefeuille administratif au niveau territorial. Selon elle, alors que l’Etat demande aux entreprises françaises « d’être compétitives malgré une charge fiscale devenue quasiment insoutenable, la sphère publique doit l’être aussi ». Ce livre redonnera espoir à celles et à ceux qui souhaitent davantage de transparence au niveau local. C’est une réelle prise en compte de l’intérêt général et une réponse au désir de la société civile d’avancer d’une manière ou d’une autre vers une démocratie plus participative. Les entrepreneurs ont à mon avis intérêt à prendre le leadership dans le débat des idées relatif à ce sujet d’actualité, en vue d’une inévitable réforme.

L’Art de l’enchantement, comment influencer les cœurs, les esprits et les actes, paru aux Editions Diateino, présente une palette d’outils ayant pour objectif d’enchanter ses clients, ses employés, son chef. Guy Kawasaki livre ses conseils sur l’utilisation du« processus d’enchantement » par les entrepreneurs qui pourront ainsi égaler le degré d’enchantement aussi puissant que celui des marques célèbres.

L’art de se lancer : Le guide tout terrain pour tout entrepreneur de Guy Kawasaki et Marylène Delbourg-Delphis et paru en 2006 en France aux Editions Diateino, demeure un livre de chevet.

Je vous engage à lire ou plutôt à relire Made in America: Regaining the Productivity Edge, des auteurs Michael L. Dertouzos, Richard K. Lester, Robert M. Solow et la Commission du MIT sur la productivité industrielle, dont la version française traduit de l’américain par Paul Chemla aux Editions InterEditions avait été préfacée par François Dalle. Un quart de siècle plus tard, cet ouvrage demeure tout à fait d’actualité de par la crise que nous rencontrons et le « court-termisme » ambiant.

Jean-Michel Severino, ancien directeur de l’Agence Française de Développement, et Olivier Ray dressent un tableau brisant les clichés véhiculés sur le continent africain depuis de nombreuses décennies dans un des livres de référence qui est paru depuis un certain temps aux Editions Odile Jacob, Le Temps de l’Afrique. Tout en prenant en compte les risques inhérents aux contextes locaux, il est urgent selon les auteurs de porter un nouveau regard sur l’Afrique et de réinvestir économiquement, politiquement et intellectuellement un continent où vont se jouer les grands enjeux du 21ème siècle.

Dominique Reynié, professeur à Sciences Po et directeur général de la Fondation pour l’innovation politique est l’auteur de Populismes : la pente fatale, chez Plon, collection Tribune Libre, dans lequel il fait référence à la résurgence partout en Europe de diverses formes de populisme. Le multiculturalisme, qui a longtemps été la force motrice d’une Europe en construction et qui a permis à de nombreux acteurs économiques de se développer sur de nouveaux marchés, semble désormais un échec selon l’auteur. Ce texte de sociologie politique viendra enrichir vos questionnements et votre réflexion.

Dans un tout autre registre, Pulp Libéralisme, la tradition libérale pour les débutants aux Editions Tulys (2ème impression) revient non sans humour et dans un univers kitsch des années 1950 sur la définition du mot libéral. Son auteur, Daniel Tourre présente en 236 pages « les idées libérales et la vérité du libéralisme telle qu’elle n’est jamais présentée en France » selon lui. Afin de dénoncer pourquoi « le libéralisme est devenu un gros mot en France », l’auteur rappelle la grande tradition libérale du pays, et fait référence aux grands penseurs ont pris toute leur part dans le développement de ce courant de pensée (Tocqueville, Benjamin Constant, Frédéric Bastiat, pour ne citer qu’eux). Quoi qu’il en soit, la lecture d’un ouvrage sur un sujet parfois occulté et inhérent aux grands principes de fonctionnement de l’économie de marché est certainement propice au développement de sa culture personnelle.

Professional Exchanges : événement de la rentrée à ne pas rater

Le 24 septembre prochain aura lieu la rencontre mensuelle « Professional Exchanges ». C’est en plein cœur du quartier de l’Opéra que les entrepreneurs, porteurs de projet, indépendants, freelances, startups, dirigeants de PME-PMI-TPE sont invités à se rejoindre pour élargir leur réseau professionnel.

Les convives pourront partager leurs idées, dénicher des opportunités d’affaire et échanger leurs cartes de visite. A cette occasion, un tirage au sort sera récompensé par « Dynamique Entrepreneuriale » qui offrira au gagnant un an d’abonnement au magazine.

Lieu du rendez-vous

Le rendez-vous est annoncé au restaurant Lounge, Le Patio, 5 rue Meyerbeer dans le 9ème arrondissement de Paris qui accueillera les participants de 19h30 à 22H30.

Rejoignez notre groupe de professionnels, en cliquant ici 

Pour plus d’informations 

 www.meetup.com/professionalexchanges/

Pourquoi s’implanter au Canada ?

Pourquoi s’implanter au Canada ? Le rêve « Nord-Américain »

Le rêve de nombreux entrepreneurs français est de réussir en Amérique du Nord. Pourtant,nos PME françaises hésitentencore à s’y implanter. Le Canada est souvent perçu comme un bon compromis ; un point d’ancrage pour partir à la conquête de l’ensemble du continent ; une véritable opportunité abordable et attractive. Zoom sur les raisons qui font du Canada la plateforme pour conquérir le nouveau monde.

Le Canada est, parmi les grandes économies développées, le pays qui aura connu la récession la plus courte et la reprise la plus forte. De fait, il est le premier des grandes économies avancées à avoir retrouvé ses niveaux d’indicateurs (croissance, emploi) observés avant la récession. Ses perspectives de croissance pour 2013 (1,5%) et 2014 (2,4%) sont particulièrement bien orientées. Un véritable a tout pour attirer investisseurs et entrepreneurs.

Une peur préjugée

Le continent Nord-Américain peut parfois effrayer les entreprises françaises. Celui-ci leur apparaît comme inabordable ou encore impénétrable même pour les grands groupes. Ce préjugé est pourtant battu en brèche par la réalité : plus de 22.000 entreprises françaises exportent, chaque année, aux Etats-Unis et plus de 10.000 au Canada. Les trois-quarts d’entre-elles sont des PME. En termes d’implantation, le Canada accueille déjà plus de 550 entreprises françaises qui, via une filiale ou un établissement, ont décidé d’y implanter une structure pérenne souligne Axel Baroux, directeur Ubifrance Canada et Directeur adjoint Amérique du Nord.

Le Canada, un pays cousin dynamique

Le Canada est une destination de choix pour les entreprises françaises : nos 550 entreprises y représentent près de 80.000 emplois directs et leur chiffre d’affaire cumulé (18 Mrds €) représente environ 6 fois le montant total de nos exportations (2,9 Mrds € en 2012). Le pays offre de multiples opportunités, liées à son haut niveau de développement, à ses immenses ressources naturelles (deuxième réserve mondiale de pétrole derrière l’Arabie Saoudite par exemple), à son attractivité migratoire (265.000 émigrants chaque année) et à son marché exigeant et à fort pouvoir d’achat. Au total, le Canada affiche un mix d’opportunités qui a peu d’équivalent dans le monde ; pour nos entreprises, le Canada présente la particularité d’afficher tous les avantages d’un grand pays développé (fort pouvoir d’achat, consommateur averti, friand de nouveautés et d’innovations) et les besoins d’un marché à fort potentiel (infrastructures, télécommunications, exploitation des ressources naturelles…). Nouvelles technologies, équipements automobiles, sidérurgie, aéronautique, santé et biotechnologies, biens de consommation, produits agroalimentaires, exploitation des ressources naturelles…constituent autant de secteurs porteurs.

Une zone Nord-Américaine aujourd’hui intégrée

L’accord de libre-échange Nord-Américain (ALENA), signé entre les Etats-Unis, le Canada et le Mexique et entré en vigueur au début de l’année 1994, a permis, depuis, un triplement du commerce bilatéral entre les Etats-Unis et le Canada.

A eux deux, Etats-Unis et Canada représentent 17 % des importations mondiales. Les deux marchés partagent, au-delà, une monnaie à quasi-parité, des règles juridiques et contractuelles souvent très proches, une langue commune (sauf en ce qui concerne le Québec mais la quasi-totalité des entrepreneurs Québécois pratique un anglais parfait, une même approche de la pratique des affaires et un style… direct.

Pour beaucoup d’entreprises françaises, s’implanter au Canada permet de rayonner sur l’ensemble du territoire Nord-Américain, d’y vendre ses produits tout en assurant un meilleur « suivi-client » et une meilleure « veille concurrentielle ».

Au-delà, la zone Nord-Américaine est ce que l’on peut appeler une zone à effet de référence : Vendre ici, que ce soit au Canada ou aux Etats-Unis, permet de vendre partout dans le monde… y compris chez soi !

Le Québec, une destination de choix pour les entrepreneurs français

Selon Ubifrance Amérique du Nord, le Québec demeure la destination de prédilection des sociétés françaises au Canada. 70% des filiales françaises immatriculées au pays de l’Erable y sont installées. 30.000 emplois et 44 % du commerce franco-canadien y sont générés.

De par son ouverture au Monde et de sa proximité avec le pays de l’Oncle Sam, l’’enclave francophone canadienne attire et représente un bon compromis pour les non-pratiquants de la langue anglaise. Mais attention, les Québécois ne sont pas des français qui vivent en Amérique du Nord… mais bien des Nord-Américains qui parlent français. L’esprit, et la pratique des affaires, y est résolument Nord-Américaine. Bien souvent, le Québec servira de plate-forme de développement pour l’ensemble du Canada et des Etats-Unis.

Sans négliger bien sûr les autres Provinces Canadiennes, et en particulier :

– L’Ontario, et la capitale économique du pays, Toronto : la Province est la plus peuplée (13,5 millions d’habitants) et la plus dynamique du Canada (environ 20% du PIB du pays) et sa prospérité repose sur un système bancaire très solide et sur son industrie et ses entreprises novatrices… et ouvertes sur le Monde et les Etats-Unis (75% du commerce international de l’Ontario est réalisé avec les Etats-Unis).

– L’Alberta, connu pour son abondance de ressources naturelles (la Province est considérée comme le deuxième Etat pétrolier au Monde derrière l’Arabie Saoudite) et l’excellence de son industrie minière, En ce qui concerne les énergies renouvelables, la région du sud de l’Alberta près de la frontière américaine est particulièrement venteuse et offre ainsi de grandes opportunités pour le développement éolien. La province produit aujourd’hui environ 1.117 MW d’énergie éolienne et devrait augmenter sa production dans la décennie à venir.

– La Colombie Britannique, à l’extrême Ouest du pays, dont la capitale économique Vancouver, est le premier port de la côte Ouest de l’Amérique du Nord et une porte ouverte vers les marchés Asiatiques !

Conclusion

Si la conquête du nouveau monde vous démange alors n’hésitez plus et implantez-vous dans l’un des pays les plus développés, ouvert, attractif et stable de notre époque : Le Canada. Les opportunités sont nombreuses et diversifiées.Si vous voulez élargir votre marché ou votre secteur, réduire vos coûts de transport vers les Etats-Unis, tester le marché, trouver une fiscalité plus attrayante ou goûter à l’esprit de l’Amérique du Nord alors le Canada est fait pour vous.

« Dis Papet, c’est quoi des lotentiques ? » – Chronique estivale #1

Je faisais le ménage dans ma boîte aux lettres, une vingtaine de spams quotidiens dans la corbeille, lorsque tout à coup ce message retint mon attention : « Vous partez en vacances et personne ne peut arroser vos plantes pendant votre absence ? Apportez vos plantes dans votre magasin et nos vendeurs se chargeront de les arroser. »

Une belle campagne

Au milieu des « Save 30 cents !! » et autres « profitez de nos offres à -50% », comment faire en sorte que votre message promotionnel ne finisse pas à la corbeille ?

Il y a quelques années, une agence parisienne faisait une pub d’auto promotion, au gré des panneaux d’affichages bradés l’été : une belle photographie de paysage ; et en signature « au milieu de toutes ces réclames, cela fait du bien de voir une belle campagne ». Joli. Mais se distinguer par l’originalité suffit-il à être efficace ?

What does it do to me ?

Je suis sur-sollicité. Le client est sur-sollicité. Nous sommes sur-sollicités. Cela me rappelle mon éditrice. A chaque nouveau chapitre que je lui présentais pour relecture, elle commençait invariablement par la même question, « what does it do to me ? ». Ses yeux rieurs roulaient comme deux billes d’acier sur mon visage. Et plus d’une fois j’ai repris la plume, non sans un certain effort : « Ok, mettons nous à la place du client. Alors, what does it do to me ? ». Ajouter l’utile à l’original voilà donc une bonne façon de sortir du lot. M’apporter quelque chose d’unique. Et mieux, m’enchanter ou m’enlever une épine du pied…

Youtility

Vos plantes vertes sont entre de bonnes mains, vous allez pouvoir faire votre valise, acheter la crème solaire, et bien sûr quelques livres à bouquiner sur la plage. Je vous recommande un livre : YOUTILITY, de John Baer (1) « How to be genuinely and inherently useful ». Le livre tient sa promesse : comment repenser votre marketing (et peut être plus) pour être « authentique et utile ». 
La thèse : Smart marketing is about Help, not hype. Une forme de retour aux sources ?

Si vous avez l’humeur plus pastorale, vous pouvez aussi relire Pagnol. Relire la scène où Jean de Florette s’installe au pays. Mais cette fois-ci, lisez à la lumière du jeu concurrentiel actuel, du nouvel entrant qui va innover – Jean de Florette – et des acteurs installés – Ugollin et son Papet – qui entendent bien « continuer à faire comme on a fait tout le temps » !

Jean de Florette :
« Je ne m’intéresse plus qu’à ce qui est vrai, sincère, pur, large, en un seul mot, l’authentique. Je suis venu ici pour cultiver l’authentique. »
Ugolin se retournera, désemparé, vers l’ancien :
« Dis Papet, c’est quoi des lotentiques ? »
Le papet :
« ça doit être une plante qui pousse dans les livres »

Je vous souhaite un bel été !

(1) http://www.youtilitybook.com