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L’immatriculation du preneur : condition de bénéfice du statut des baux commerciaux

La signature d’un bail commercial n’implique pas automatiquement que le preneur pourra prétendre à la protection du statut des baux commerciaux, la loi exige certaines conditions dont l’immatriculation du preneur, condition souvent négligée voire méconnue, aux risques et périls du locataire.

1. Le texte légal

L’article L.145-1 du Code de commerce précise que :

« Les dispositions du présent chapitre [c’est-à-dire celles du Chapitre V : Du bail commercial] s’appliquent aux baux des immeubles ou locaux dans lesquels un fonds est exploité, que ce fonds appartienne, soit à un commerçant ou à un industriel immatriculé au registre du commerce et des sociétés, soit à un chef d’une entreprise immatriculée au répertoire des métiers, accomplissant ou non des actes de commerce (…) ».

En d’autres termes, les dispositions relatives au statut des baux commerciaux ne s’appliquent qu’au preneur inscrit :

  • au registre du commerce et des sociétés,
  • à un répertoire des métiers.

2. Conditions de l’immatriculation

2.1 La personne à immatriculer

Il y a lieu de préciser que c’est le titulaire du bail qui doit faire l’objet de l’immatriculation.
Les locataires doivent donc être particulièrement vigilants en cas de substitution de société, de cession d’actif, d’opération de fusion-absorption, etc.

Il en résulte que la société absorbante ne pourra se prévaloir de l’immatriculation de la société absorbée. De la même façon, l’immatriculation de la société cédante ne vaudra pas pour la cessionnaire qui devra s’immatriculer dès la cession de fonds régularisée.

2.2 L’adresse à immatriculer

Il faut que les locaux objets du bail commercial soient immatriculés.

Cette condition qui peut paraître évidente est loin d’être systématiquement remplie.
A chaque fois que le siège social d’une société est différent de l’adresse d’exploitation du fonds, le preneur devra immatriculer ce fonds au titre des lieux loués.

Tous les fonds qui se trouvent exploités et qui font l’objet d’un bail commercial doivent donc être déclarés comme établissement principal ou établissement secondaire au registre ou au répertoire qui recense l’immatriculation de l’exploitant.

Il est ainsi recommandé au preneur de vérifier systématiquement que tous ses établissements sont régulièrement immatriculés, en consultant :

  • soit l’extrait K-bis (en cas d’inscription au registre du commerce et des sociétés),
  • soit l’attestation d’immatriculation (en cas d’inscription au répertoire des métiers).

3. Sanction du défaut d’immatriculation

La sanction du défaut d’immatriculation peut avoir de lourdes conséquences pour le preneur.
En effet, l’absence d’immatriculation à la date de délivrance du congé ou de la demande de renouvellement prive le locataire de son droit au renouvellement du bail et par conséquent de son droit au paiement d’une indemnité d’éviction, en cas de congé sans offre de renouvellement.

La sanction est automatique de sorte que le bailleur n’a pas l’obligation de délivrer au preneur de mise en demeure ou de commandement préalables pour l’inviter à régulariser sa situation. En outre, toute régularisation a posteriori sera sans effet.

La date qui sera retenue sera celle de la délivrance de l’acte mettant fin au bail (congé ou demande de renouvellement, délivrés par exploit d’huissier).

Par contre, si le défaut d’immatriculation constitue un motif de déchéance du droit au renouvellement et au paiement d’une indemnité d’éviction, il ne constitue pas pour autant une infraction au bail justifiant sa résiliation.

Conclusion

Toute signature d’un bail commercial doit s’accompagner de la formalité de l’immatriculation au registre compétent, au profit de la personne titulaire du bail et au titre des locaux loués. Le locataire ne saurait négliger cette formalité et s’abstenir d’en vérifier l’accomplissement, les tribunaux ayant déjà jugé qu’une erreur du greffe du Tribunal de commerce n’excusait pas le preneur pour autant et le privait malgré tout du bénéfice du statut, même si cette erreur n’était pas de son fait. On notera que l’obligation d’immatriculation imposée par la loi n’est pas d’ordre public, de sorte qu’on pourrait envisager une clause dérogatoire dans le bail qui dispenserait le preneur de cette obligation, sans le priver pour autant du droit au renouvellement.

Les films que les entrepreneurs devraient regarder : the social network

Les livres offrent aux entrepreneurs de nombreux conseils et de nombreux outils qui les aideront dans leur quête vers la réussite. Le cinéma, lui, offre une fiction ou des événements de faits réels qui peuvent également apporter de nombreux conseils aux entrepreneurs et leur montrer les conséquences des actes d’un entrepreneur. Pour ce deuxième article, de la série « les films que les entrepreneurs devraient regarder », le film The Social Network sera analysé. Hollywood peut-il aider les entrepreneurs ?

Si vous êtes passé à côté de The Social Network et que vous avez l’ambition d’être entrepreneur alors procurez-vous le film le plus vite possible. The Social Network raconte l’histoire du plus grand réseau social au monde : Facebook. Ce film inspire de plus en plus d’entrepreneurs mais offre également des conseils pour les entrepreneurs. Il faudra faire attention avec ce film car il fait rêver voire trop rêver mais nous sommes là pour vous remettre les pieds sur terre et pour analyser ce film afin de ne pas commettre de grosses erreurs. Le film fût réalisé par David Fincher et il sortit en 2010 dans nos salles.

Le film raconte l’histoire de Mark Zuckerberg (interprété par Jesse Eisenberg) après s’être fait plaqué par sa petite-amie. Le jeune étudiant d’Harvard va prendre sa revanche en piratant les bases de donnés de l’université d’Harvard pour soumettre les filles du campus à un vote qu’il appellera « Facemash ». Le site devient viral et fait exploser le trafic du système d’Harvard qui devient hors service. L’étudiant sera convoqué à un conseil de discipline qui lui vaudra une sanction peu enviable. Mais c’est à partir de cet instant que germe dans l’esprit du programmeur l’idée d’un réseau social avec thefacebook exclusif aux étudiants d’Harvard. Le problème est que Thefacebook prend de plus en plus de proportion et Zuckerberg s’était engagé dans un projet similaire. Le site crée de nombreux conflits d’ampleur plus ou moins grande. Quelle est la véritable histoire et les cotés sombres de facebook ?

The Social Network est un excellent film qui plaira à tous les entrepreneurs. Il montre les conflits qu’une entreprise peut engendrer. Le film se penche plus sur les conflits humains et passionnels et non sur les problèmes liés à l’informatique. Le film n’est pas dénué de leçons pour les entrepreneurs qui apprendront beaucoup sur l’état d’esprit américain, sur les bonnes et les mauvaises rencontres que l’on peut faire durant la création d’une entreprise, sur les changements imprévus et sur la création de son équipe.

Tout d’abord, mettons les choses à plat. VOUS NE SEREZ PAS LE PROCHAIN MARK ZUCKERBERG !
Ce film inspire une nouvelle génération d’entrepreneurs optimistes baignant dans le faux et le rêve des grandeurs. Ne soyez pas dupé en pensant que vous allez être le prochain Mark Zuckerberg. Votre entreprise ne vaudra jamais plus de 1 milliard de dollars et vous n’aurez pas un impact aussi puissant sur le monde. Il ne faut pas oublier que 95% des startups échouent alors revenez sur terre et construisez une entreprise aux ambitions fortes avec un business plan et des objectifs réalisables. Nous sommes désolés si nous avions brisés vos rêves. Voici les leçons qu’un entrepreneur peut tirer de ce film.

La discipline ne résout pas tout.

Dans le film nous retrouvons des jumeaux disciplinés, sportifs de haut niveau, issus d’une grande famille et qui ont un emploi serré et strict. Ils travaillent durs et étudient à Harvard dans les meilleurs conditions possibles mais tout cela ne suffit pas pour réussir. Il faut ne faut pas avoir l’ambition de réussir pour gagner de l’argent mais avoir l’ambition de réussir pour apporter au monde de nouvelles choses. Sinon tous les monde lirait le livre de Napoléons Hill, serait millionnaire et tout ceux qui n’auraient pas fait une grande école seraient destinés à échouer. La discipline n’assure aucunement vos chances de réussir. Ces personnages qui forment une bade de trois avec un autre étudiant ne pensaient qu’à l’argent et c’est pour cela qu’ils ont décidés d’attaquer le fondateur de facebook.

L’arrogance vous perdra

On croise beaucoup d’entrepreneurs arrogants car pour eux, c’est grâce à l’arrogance qu’ils ont réussi. Mais ce que l’on ne vous dit pas est que l’arrogance ne vous mènera nulle part sur le marché français et vous donnera une mauvaise réputation. Parfois il faudra être arrogant et avoir confiance en soi face à certains problèmes mais c’est une attitude à minimiser.
Le caractère d’un bon entrepreneur
Mark Zuckerberg est intelligent est à su déjouer les premier piège d’un jeune entrepreneur mais il possède surtout des caractéristiques d’un homme fait pour réussir.
Tout d’abord, Zuckerberg est obsédé par son projet, il ne s’arrête jamais. Dès qu’il pioche une bonne idée, il se presse de modifier sa création. Il s’obstine à vouloir créer le meilleur site et cherche constamment la perfection, sans être borné. Un entrepreneur qui réussit est un entrepreneur qui agit dans l’instant, qui ne remet rien au lendemain et qui persévère.

Etre impitoyable est parfois néccéssaire

Marc Zuckerberg n’hésite pas à prendre des décisions impitoyables pour le bien de son entreprise et Eduardo en fait les frais dans le film. IL faut avoir un certain degré de cruauté pour réussir dans l’entrepreneuriat. Virer un ami d’enfance ou un membre de sa famille peut être nécessaire. Et comme le disent les célèbres groupe de Rock « on ne fait pas un grand groupe de rock avec ses potes »

Sortir du lot et être un anticonformiste

Le personnage principal du film se moque des règles, des traditions et des coutumes de Harvard ou du monde de l’entrepreneuriat. Cette attitude est risquée car elle peut vous mener droit dans le mur mais elle peut vous faire réfléchir et créer de nouvelles choses inédites qui changeront le monde.

Le film est incontournable pour les entrepreneurs qui pourront grâce à ce dernier suivre l’aventure d’une grande entreprise et tirer des leçons mémorables. N’hésitez pas à nous donner votre avis sur le film, les leçons qu’il vous a apporté et conseillez-nous les films qui ont changé votre vision sur l’entrepreneuriat.

Le partage de la responsabilité civique des entreprises dans l’économie mondiale

Il est 10h du matin, le soleil est déjà haut en cette période estivale. C’est dans le TGV qui m’amène à la découverte du Vercors et de ses chemins de randonnées que je commence mon article du mois d’Aout pour dynamique entrepreneuriale. Alors que le paysage défile devant moi mon esprit vagabonde à la recherche d’un sujet qui pourrait vous apporter un peu d’optimisme avant la rentrée. Et tout à coup je repense à mon engagement auprès du Pacte Mondial des Nations-Unies * et de mon premier rapport finalisé il y a tout juste quelques jours. Ça y est….j’ai trouvé mon sujet : La responsabilité civique des entreprises dans l’économie mondiale. Qu’entend-on par-là ? Est -ce uniquement pour les grandes entreprises ? Comment faire pour vous s’y mettre demain? Par quoi commencer ?

Si les neurosciences et le numérique vont bouleverser notre quotidien d’ici peu, c’est aussi le cas du retour à des valeurs universelles qu’elles soient : humaines, sociales ou environnementales. Idéologiques ou stratégiques, elles émergent dans les esprits et s’infiltrent peu à peu dans le cœur des entreprises. L’époque où les PME étaient considérées comme des entités isolées du reste du monde est désormais révolu. Progressivement nous avançons vers un nouveau mode de production et de consommation basé sur la notion de responsabilité, de valeur et de partage des richesses.

Vous pensez peut-être que je suis une idéaliste, que le monde tourne mal et que chaque jour vous en avez la preuve en écoutant les informations ou en surfant sur le net !!! Et pourtant … si vous commenciez à ouvrir les yeux, à porter un nouveau regard sur les entreprises qui vous entourent et sur les salariés que vous côtoyez, que verriez- vous ?

Des entreprises engagées

Regardez de plus près les chefs d’entreprise autour de vous qui décident de donner une autre dimension à leur organisation : plus humaine, plus sociale ou plus respectueuse de leur environnement. Mais pourquoi ? Je vous vois venir, ne soyez pas mauvaise langue……vous allez me dire que c’est une mode et que les entreprises y trouvent un moyen de communiquer, de se différencier face à une concurrence de plus en plus féroce. Oui, c’est possible que les intentions initiales ne soient pas dénuées d’intérêts et peu importe au final ce qui motive un chef d’entreprise au départ car il est impossible de tenir des engagements sur la durée si vous n’y croyez pas fermement, parce que cela demande une implication, des changements de comportements et de la concertation pour être efficace.

Des salariés impliqués

Il n’est pas nécessaire de vouloir ressembler à son voisin ou à son concurrent, ni même de chercher à intervenir sur tous les fronts en même temps cela n’aurait aucun sens. Rome ne s’est pas construite en un jour n’est- ce pas ? Si l’aventure vous tente mais que vous ne savez pas par où commencer, je vous conseille,dans un premier temps, de réfléchir à une seule chose, la plus essentielle. Quelles sont les valeurs que je souhaite mettre en avant dans mon entreprise ? Qu’est ce qui me porte chaque jour lorsque je viens au travail ? Qu’est-ce que je souhaite partager et transmettre à mon entourage (collaborateurs, clients, fournisseurs, quartier, famille).

N’hésitez pas à réunir vos équipes et à les faire participer à cette réflexion commune : demandez à chacun de définir l’entreprise, qu’est-ce qui la caractérise de manière singulière. Vous verrez déjà que vous aurez des pistes d’actions qui vont se dégager naturellement.

Soyez vous-même.

Une fois vos valeurs définies plus clairement, il va vous sembler plus facile de choisir le style de votre engagement. Mais avant d’aller vers l’extérieur, vous devez obtenir l’adhésion et la participation auprès de vos collaborateurs. En effet, vos valeurs doivent résonner et faire partie de votre ADN, elles doivent se transformer en actions au quotidien dans votre organisation, c’est uniquement comme cela que vos salariés vont s’identifier, partager et porter haut les valeurs de votre entreprise bien au-delà de vos murs.

Chaque individu a besoin de donner du sens à son travail, de faire partie d’un ensemble avec une finalité bien définie. Faire participer vos salariés, les laisser être force de proposition leur permet de se sentir réellement engagés dans un cercle vertueux dont vous êtes le moteur. Grâce à leur simplications et à leurs actions, ils se sentiront motivés et une cohésion de groupe s’installera surement au sein de votre entreprise.

Attention aux faux semblants !!!

Inversement, les salariés ne seront pas dupes longtemps si votre discours est beau mais que vos actions sont dissonantes ou inexistantes. Dans ce cas précis vous aurez des salariés qui auront perdu toute confiance et qui ne croirons plus en vous à l’avenir et là, ils n’hésiteront pas à vous faire une très mauvaise publicité. Attention donc, si vous n’êtes pas prêt à vous investir dans cette démarche il vaut mieux ne rien faire du tout et attendre que vous soyez réellement motivé avant de vous y engager.

Parmi les engagements, vous avez l’embarras du choix :

Reverser un pourcentage des ventes pour aider les porteurs de projets, initier une démarche de responsabilité sociétale des entreprises, mettre en place une certification, faire des actions de développement durable (tri sélectif, fourniture Bio ou éthique…) ou améliorer la qualité de vie de vos salariés (organiser des déjeuners collectifs, créer des groupes d’entraides, favoriser la transmission de savoir entre les générations, donner les moyens par la formation de progresser et d’évoluer, apprendre à gérer le stress..). Il y a autant d’engagements que d’hommes, alors, commencez petit, selon vos moyens puis au fur et à mesure vous constaterez des évolutions au sein de votre organisation une émulation et tout le monde y gagnera beaucoup (l’entreprise, les salariés, les fournisseurs, les clients, votre entourage…)

Et nous qu’avons-nous fait au juste !

Si la période 2012 / 2013 a permis à CZAZEN d’établir une photographie de son positionnement vis-à-vis des 10 principes du Pacte Mondial et de mettre en place les premières actions concrètes notamment en faveur du développement durable, 2013 / 2014 offrira la possibilité de mesurer nos avancées sur la base d’indicateurs conçus dans le cadre de nos lignes directrices en liens avec nos valeurs (sociales, humaines). Nos actions seront alors orientées vers l’entraide et le lien social par le biais d’un partenariat avec une association à but humanitaire et par des interventions auprès des écoles pour sensibiliser le plus jeunes à une autre conception de l’entreprenariat.

C’est à vous d’inventer des actions qui vous correspondent, alors foncez.

*le pacte mondial des Nations- Unies (Global Compact) a été créé en juillet 2000 à l’initiative du secrétaire général de l’ONU Kofi Annan. Il a pour objectif de rassembler autour de 10 principes universels (social, humain, environnemental) les entreprises du monde entier qui souhaitent bâtir un marché mondial plus responsable dans une démarche de progrès.

Le poids des maux, le choc de la simplification !

A la veille de l’été, la situation économique de notre pays présente des caractéristiques pouvant facilement générer une difficulté à se projeter : inflation déclarée sur 12 mois de 0,007 % (déflation en réalité), petite croissance du PIB officielle (mais récession dans les faits), chômage en hausse importante et prévisions de plans de licenciements dans tous les types d’entreprises.

Il ne faudrait pas oublier l’absence de réforme de l’état, et de ses administrations, l’absence d’une politique de relance par les travaux infrastructurels et une hausse de la fiscalité tant des particuliers que des entreprises

C’est le poids des maux !

Face à ce tableau, notre pays ,suivant les injonctions de la commission européenne et sous menace d’une « amende » de plusieurs milliards d’euros, entame la publication d’un catalogue « à la Prévert », dont beaucoup peuvent déstabiliser le peu d’équilibre qui restait aux entreprises, sans qu’il y ait une ligne directrice, une ambition, un réel projet.

C’est la Xème réforme sur l’imposition des dividendes (5edispositif en 18 mois), c’est l’assimilation de rémunérations en revenus de capital, c’est la volonté de supprimer l’audit légal dans des structures qui font appel au crédit, alors que celui-ci permettait une assurance de la chaine de sécurité financière !

Mais attention au phénomène pschiiiit de tout cela ?!

Nous vivons une « révolution » de civilisation qui touche l’éthique, la culture, l’économie, les états, les individus.

Les réformes ne peuvent pas être étudiées et basées sur des schémas du passé, mais se doivent d’anticiper les évolutions de l’avenir et offrir de nouvelles sécurités globales pour les citoyens qu’ils soient décideurs ou consommateurs.

Le poids des maux, le choc de la simplification et nous tous les entrepreneurs ?

Nous aurons encore à attendre :

– La création des sociétés en 48h
– La simplification des étages administratifs de la France
– Une véritable harmonisation des régimes de retraites
– Des lois nouvelles et non des lois millefeuilles
– Une perspective législative et une stabilisation des mesures pour mieux travailler et créer de la croissance
– Etc….

C’est désormais la trêve estivale, les sacro-saints mois de juillet et aout, vive la sieste bienfaitrice à l’ombre des pins ou des tilleuls !

Reposons nous bien, car nous devons emmagasiner de l’énergie. En effet, les prochains mois et années à venir seront des moments de combat pour créer de la richesse, de l’emploi, redonner de l’espoir et permettre une attractivité pour les plus jeunes

Gageons notre avenir sur notre dynamique, sur nos valeurs, et un maître mot : entreprenons encore, entreprenons toujours, c’est l’avenir de notre pays qui est en jeu !

Devenir indépendant grâce au web (3) : transformer ses visiteurs en prospects puis en clients

Une fois votre site internet ou blog construit, il ne suffit pas de créer du trafic à destination de votre « plateforme ». Il est également indispensable d’établir une stratégie claire et pertinente pour transformer vos visiteurs en prospects, puis en clients. Voici quelques clés pour vous aider dans cette tâche.

L’importance du taux de conversion et de la confiance

Il est important de faire en sorte que vos visiteurs n’effectuent pas un simple passage sur votre site sans rien acheter. Si vous avez utilisé le système d’annonce Google (Google AdWords), vous avez même payé pour que le visiteur vienne sur votre page, raison de plus pour tout mettre en œuvre pour qu’il n’effectue pas qu’une simple visite. Il doit vous laisser une possibilité de le recontacter après sa visite. C’est ainsi par exemple que l’on utilise un formulaire d’inscription (à une newsletter ou à une mailing-liste), quitte à offrir un (très) beau cadeau en échange. Dès qu’il s’inscrit, votre « visiteur » devient un « prospect » et le but deviendra d’améliorer votre taux de conversion visiteur / prospect.

Un acte d’achat est un acte émotionnel. Une fois cet acte effectué, on va ensuite se trouver des raisons (excuses)pour déculpabiliser. Le caractère émotionnel est lié à un second caractère de l’achat : la confiance.

L’utilisation du « marketing par mail » pour instaurer une relation de confiance

Un client, surtout sur internet, ne sortira pas sa carte bleue s’il n’a pas confiance. Pour créer ce climat de confiance, vous devez utiliser un élément commun à pratiquement tout le monde : le mail.

Comme on ne peux pas convertir directement les visiteurs en clients, il est nécessaire de passer par une étape intermédiaire, convertir les visiteurs en prospects et ensuite utiliser une autre technique pour convertir les prospects en clients.

Le mécanisme est le suivant : j’ai un blog, avec donc de l’information que j’offre gratuitement, où je vais mettre en avant mon dernier eBook. Je vais créer un formulaire (nous verrons ensuite comment), pour transformer mon visiteur en prospect, pour qu’il me donne l’autorisation de lui écrire des mails. Je vais dans un second temps essayer de personnaliser nos échanges, en lui offrant un eBook. Par la suite, je vais lui demander s’il l’a téléchargé, son avis, ce qu’il a pensé sur un point particulier. Quand la confiance s’installe entre nous je peux lui envoyer un email de proposition commerciale. S’il n’achète pas, ce n’est pas grave, je continue à lui envoyer d’autres mails, d’information, de formation. Après cinq ou six mails, je fais une nouvelle proposition d’achat. Plus je communique avec mon prospect et plus la relation de confiance, élément déterminant dans la décision d’achat, s’installe.

C’est donc par le marketing par email que je vais convertir mes prospects en clients,alors que c’est le par le e-marketing que je vais convertir mes visiteurs en prospects. Attention cependant à la fréquence d’envoi des mails, votre newsletter peut rapidement vous nuire si vous harcelez vos prospects par des mails incessants. On estime (suivant les marchés sur lesquels vous êtes) qu’une fréquence entre 2 et 3 emails par semaine est la fréquence optimale.

La nécessité d’un auto-répondeur pour l’envoi des mails

Si vous tentez d’envoyer un mail aux 1000 abonnés de votre blog avec Outlook par exemple, vous prenez rapidement le risque d’être considéré par votre fournisseur d’accès internet comme un « spammer » et donc de voir votre connexion coupée.

C’est là qu’interviennent les autorépondeurs. Ce sont des entreprises qui mettent en place des outils permettant de faire du mass mailing. Elles se font référencer auprès des fournisseurs d’accès internet pour être présentes dans leur « white list », la liste blanche des autorités émettrices de mailing en masse approuvées.

Lorsqu’il fait une demande pour être sur la liste blanche, l’auto-répondeur va demander l’ensemble des critères pour que les mails ne passent pas en spam. Il va ensuite ajuster sa manière de fonctionner pour que les mails qu’il envoie passent la barrière des spams.

Les auto-répondeurs, au-delà du mass mailing, représentent également l’outil qui va vous permettre d’automatiser la construction de cette relation de confiance, le passage du statut de prospect à celui de client. Vous pouvez grâce à ces derniers créer une séquence de mails qui sera envoyée aux prospects. Ils vous donnent en échange de votre abonnement, également accès à un ensemble d’outils de gestion et de statistiques.

Le premier d’entre eux est la gestion de listes. L’auto-répondeur permet une gestion de listes, liste de prospects, liste de clients… Il permet de jouer avec les abonnés d’une liste à une autre. Par exemple, quand mon prospect devient client, au moment où il achète, je peux faire en sorte qu’il soit désinscrit automatiquement de la liste prospects, et qu’il soit automatiquement inscrit sur la liste clients. Ainsi, il ne recevra plus la suite de ma séquence d’emails destinés aux prospects, mais il recevra les emails concernant les clients (où nous pourrons faire plus souvent une proposition commerciale).

Deuxième outil indispensable apporté par l’auto-répondeur : la gestion des formulaires d’inscription. Il faut bien un moyen d’inscrire les gens sur les listes que vous avez créées, un moyen de convertir vos visiteurs en prospects. L’auto-répondeur va vous permettre de concevoir ce formulaire, un code HTML est généré et vous n’aurez plus qu’à copier-coller à l’endroit où vous voulez voir apparaître le formulaire sur votre blog ou votre site. Il est important de rendre ce formulaire attractif, avec par exemple un cadeau en cas d’inscription.

Le but ultime étant bien sûr de réussir à se créer une communauté de clients « fans » qui achètent parce qu’ils ont confiance, parce qu’ils vous connaissent.

Entreprendre pour aider les entrepreneurs

Tout part d’un constat simple : il y a trop peu d’information sur les startups disponible sur internet. Devant ce constat, et refusant toute fatalité, l’aventure Maddyness est lancée. Louis Carle, cofondateur, nous en dit plus.

Le hasard fait bien les choses

Il n’est pas rare que les réussites entrepreneuriales tiennent, en plus du talent des créateurs, d’une certaine part de hasard. Maddyness ne déroge pas à cette règle. Comme nous l’explique Louis Carle, les conditions se sont montrées favorables à la création du magazine web : « Mes associés étaient tout comme moi à la tête d’un blog sur les startups. On a été amené à faire plusieurs articles, partenariats et dossiers ensemble et donc à se rencontrer plusieurs fois dans le cadre de ces collaborations. Du coup on s’est dit : “c’est idiot de disperser nos efforts, on a la même philosophie, on va tous se réunir et en faire une cause commune. » Tout part en quelque sorte d’un hasard mais au final ça a été une très bonne surprise et je suis bien sûr très heureux d’avoir rencontré mes associés. ». 

En plus d’avoir la même philosophie et la même méthode de travail, nos trois anciens blogueurs disposent de compétences complémentaires. Tout semblait fait pour que leur association réussisse. Louis Carle possède une formation en journalisme (management des médias) à Science Po Rennes alors que ses deux associés sortent d’école de commerce : « L’un de mes associés a fait un master en innovation et l’autre un master en entrepreneuriat. On a des profils assez complémentaires et on est tous les trois très axés sur l’entrepreneuriat. ».

Une expérience à faire partager

Si les trois fondateurs de Maddyness ont décidé de parler de startups et d’entrepreneuriat, ce n’est évidemment pas un hasard, tous les trois connaissent le sujet puisqu’ils ont eux même déjà tenté l’expérience avant Maddyness. L’idée est avant tout de nous faire partager leurs expériences sur le sujet et de répondre aux besoins qu’ils ont rencontrés lorsqu’ils ont monté leur entreprise : « On a tous lancé une entreprise avant de monter Maddyness et on s’est rapidement retrouvé devant un certain vide sur internet, surtout sur les startups, sur la phase amorçage, que ce soit pour les informations, sur la visibilité des autres startup, les conseils pratiques, les outils utiles. Du coup, on s’est dit qu’on allait tenter de combler ce manque en lançant Maddyness. ».

Un vecteur d’aide et d’information

Maddyness, ce n’est pas juste l’histoire de trois personnes qui se rassemblent pour faire du business, c’est une vision plus large de ce qu’est leur entreprise. Le concept, la philosophie, ont été dès le départ centrés autour de l’aide aux entrepreneurs, afin de leur apporter un panel de services le plus large possible pour les aider dans leurs démarches, à monter leur entreprise et à la faire prospérer. Le but initial était vraiment d’être pour les startups françaises un vecteur d’informations et d’aides : « Notre rôle est vraiment d’aider les startups ou les personnes qui veulent créer une entreprise. On tient beaucoup à apporter une aide de A à Z, de l’idée jusqu’au développement de l’entreprise. On essaie vraiment de s’adresser au public le plus large possible, avec un focus sur les startups qui n’ont pas encore fait de levée de fonds, même si on parle aussi aux autres ».

L’offre de service proposé par Maddyness est extrêmement diversifiée, avec aussi bien des idées de business, des interviews d’experts, des dossiers sur des marchés précis ou encore des formations. Le cofondateur de Madyness nous en dit plus à ce sujet : « Le business model va plus s’axer sur de la formation et des conférences à destination des entrepreneurs, sur des points précis : comment réussir sa levée de fonds, comment monter sa boite, comment réussir à se faire connaître, à augmenter sa visibilité, etc. Nous tenons à faire participer des intervenants de qualité, dans des lieux de qualité mais tout en proposant un tarif préférentiel et peu élevé pour les startups, afin de rester accessible pour les entreprises qui en ont le plus besoin. Notre première formation aura lieu en octobre, probablement sur le thème de la levée de fonds. Nous aborderons le sujet sous le plus d’angles possibles. ».

Une vision large de l’entrepreneuriat

Maddyness se distingue également par une vision large de l’entrepreneuriat. Le message est fort puisqu’il s’agit d’une part d’apporter à tous les entrepreneurs des conseils et une actualité sur ce qui se passe dans leur domaine, mais également d’inciter les personnes à dépasser les limites qu’ils se fixaient et qui les empêchaient de lancer leur boite. Louis Carle nous confie à ce sujet : « On s’est mis dans la tête que l’entrepreneuriat et l’innovation sont le futur de l’économie de la France, et qu’en promouvant les initiatives, on peut pousser à recréer un tissu économique plus dense sur ce domaine-là. Après l’explosion de la bulle internet, l’entrepreneuriat a un peu baissé, mais commence à revenir depuis quelques années. Les startups sont de nouveau à la mode, et c’est tant mieux. Notre propos, c’est de dire que là, ce n’est plus juste une bulle, c’est un mouvement de fond qui va redynamiser le tissu économique français. » .

Elargissez votre panel d’outils de présentation

La vie d’un entrepreneur est rythmée de présentations en tout genre : présentation commerciale auprès de clients à séduire; présentation du business devant des investisseurs à convaincre; présentation des résultats aux actionnaires; présentation de la stratégie en interne etc. Toutes ces présentations sont à fort enjeu et il convient d’appuyer son discours sur un support qui vienne véritablement enrichir le contenu présenté par l’orateur, grâce à des visuels astucieusement choisis, des animations, de la vidéo, du son…

L’émergence de nouvelles possibilités au-delà des solutions « historiques »

Dans cette optique, les orateurs ont généralement recours à la solution ultra dominante : Powerpoint, voire Keynote pour les aficionados d’Apple.

Bien que ces solutions aient largement démontré leur efficacité, beaucoup leur reprochent leur aspect trop linéaire, rébarbatif, voire même soporifique. En effet, rien de plus lassant que de subir un orateur qui fait défiler des slides surchargées, aux couleurs fades et aux gifs animés douteux… Inévitablement, une présentation ratée peut porter préjudice au discours de l’orateur, entraînant par là-même l’effet inverse à celui escompté. D’où l’importance de soigner ses présentations.

A défaut de maîtriser parfaitement Powerpoint, il peut être judicieux d’explorer les solutions alternatives qui fleurissent sur le web. De plus en plus riches et variées, gratuites pour la plupart – contrairement aux deux solutions citées ci-dessus – ces wannabe Powerpoint surfent sur les nouvelles possibilités offertes par HTML 5 et CSS3.

La solution Prezi

Le challenger, ces dernières années, n’est autre que Prezi, qui se taille une part de plus en plus importante dans ce gâteau jalousement gardé par Powerpoint. Sa croissance est impressionnante. Dévoilé en 2009 lors de la conférence The Next Web, il atteint 10 millions d’utilisateurs en mai 2012. En l’espace de dix mois seulement, le nombre de ses adeptes a été multiplié par deux, dépassant les 20 millions en mars 2013. Entièrement online, exploitant la technologie Flash, il est rapide à prendre en main et l’inspiration n’est pas difficile à trouver grâce à la rubrique explorer.

Lors de présentations « compétitives » (concours, levée de fonds, appel d’offre, etc.), le choix de Prezi peut s’avérer payant. Après avoir vu défiler des centaines de slides, l’audience sera ravie de découvrir un support de présentation dynamique, qui passe d’une étape à une autre de façon très fluide grâce à des zooms et des dézooms au sein d’un plan de travail illimité. Attention toutefois à ne pas trop abuser de ces zooms et dézooms tournoyants : le principal reproche adressé à prezi est qu’il peut vite donner la nausée s’il est maladroitement utilisé.

De nouveaux outils en ligne

D’autres outils en ligne peuvent présenter des avantages notables : fini la galère de la clef USB pour présenter son Powerpoint et adieu les incompatibilités mac / PC qui ruinent le rendu d’une présentation à laquelle l’orateur a consacré plusieurs semaines. Avec des outils comme slid.es (anciennement reveal.js), ou encore impress.js, il suffit d’ouvrir un navigateur et la présentation peut être lancée. Si le deuxième nécessite un certain niveau de compétences techniques, le premier propose un éditeur en ligne très simple d’utilisation. Il permet de créer une arborescence plus riche que Powerpoint : plutôt que d’être limité aux seules actions de passer à la slide suivante ou de revenir en arrière, il devient possible d’emprunter quatre directions différentes, d’avoir une vue d’ensemble de l’arborescence de sa présentation en un clic, d’accéder avec fluidité à des contenus extérieurs sur le web etc.

Une solution alternative pour se démarquer

Un grand nombre de nouvelles solutions de ce type se développent. Elles mettent l’accent sur un rendu de qualité et des transitions ultra fluides, dans l’espoir de faire de l’ombre à hégémonie de Powerpoint. Le chemin est encore long pour y parvenir, certes, mais il est tout de même utile d’avoir dans sa besace quelques alternatives au logiciel de Microsoft. En effet, compte tenu de notre addiction aux écrans (on parle même d’en installer dans les tribunaux !), nous n’avons pas fini d’avoir recours à ces outils. Et l’audience est de plus en plus exigeante, elle veut du beau, du ludique, du dynamique… et son attention est souvent décuplée face à un support de présentation original.

La plupart du temps en effet, dans un cadre concurrentiel, la présentation qui marque le plus l’audience grâce à sa forme soignée et originale a de grandes chances de faire la différence.

Bien que ce soit difficile à entendre lorsqu’on est passionné par son produit, la forme compte autant que le fond, il est donc utile de se donner les moyens d’éblouir ses interlocuteurs !

Le corporate venture : des investisseurs comme les autres ?

Le Corporate Venture regroupe les investissements réalisés par des groupes non financiers dans de jeunes sociétés innovantes. Souvent matérialisée par une prise de participation minoritaire, cette pratique en plein essor pourrait bien être une réponse à la pénurie des acteurs du financement de l’amorçage et du capital-risque.

Une logique différente

Si le rationnel de ces nouveaux types d’investisseurs, est certes guidé par un objectif de rentabilité, il semble néanmoins que leur approche intègre une logique différente ou la dimension sociale, stratégique, commerciale entre également en considération. Sans pour autant basculer dans la philanthropie on assiste néanmoins à une vraie prise de conscience de l’intérêt de favoriser le tissu économique des PME innovantes et de réhabiliter la notion parfois oubliée de partage dans la « prise de participation ». Le corporate venture cherche en effet, moins un retour sur investissement rapide qu’à mettre en place des stratégies d’innovations gagnantes sur le long terme.

Un équilibre gagnant-gagnant

Dans ce cadre, le postulat de départ est basé sur un équilibre « gagnant-gagnant » et l’apport croisé d’une véritable valeur ajoutée. Pour le grand compte cette démarche permet d’innover de manière agile sans recourir à des investissements massifs en Recherche et Développement. Il permet également de bénéficier d’un vivier de talents dont les profils parfois atypiques bousculent les idées reçues et favorisent la création. En finançant des structures positionnées plus en amont ou en aval de leur chaîne de valeur, ces groupes anticipent ainsi les nouveaux marchés potentiels et restent en contact permanent avec les évolutions et les changements de ces derniers.

Pour les jeunes pousses, être financées par un industriel peut être une formidable opportunité d’obtenir une légitimité sur le marché et de bénéficier de véritables leviers commerciaux tant en France qu’à l’international. Au-delà de l’apport de financement, la jeune entreprise peut également bénéficier de ressources technologiques, marketing et administratives et surtout du partage d’un savoir-faire « métier » qui lui permet d’accélérer sa croissance et de favoriser l’innovation.

Bonnes pratiques et précautions

Si cette catégorie d’investisseur se développe et tend de plus en plus à devenir une véritable démarche pro-active des groupes pour prendre en main leur avenir et apporter une touche entrepreneur à leurs équipes, elle répond également à un désengagement des acteurs institutionnels. En effet, le durcissement des normes prudentielles d’une part et de la fiscalité de l’autre a également favorisé la montée en puissance de ce type d’acteur. Pour les jeunes entreprise c’est également une bonne alternative à la défiance vis-à-vis à des investisseurs institutionnels classiques et à l’asséchement de ce type d’acteur sur des phases d’amorçage et de croissance.

Si le postulat de départ est basé sur un contrat gagnant, il ne faut néanmoins pas oublier que l’essentiel pour la PME est d’assurer son développement en toute indépendance, aussi pour la société financée il faudra être vigilant pour garder une indépendance financière et une grande autonomie sur les choix stratégiques de développement. Dans ce cadre une attention particulière est à apporter au mode de gouvernance et à la protection des actifs incorporels.

En conclusion

Le développement du corporate venture est un phénomène qui devrait s’accélérer dans les prochaines années, celui-ci traduit en effet des tendances fortes que sont :

  • La réappropriation de l’investissement innovant par les groupes industriels
  • L’engagement sociétal et la volonté de favoriser le développement d’entrepreneurs futurs qui seront les partenaires de demain
  • Le développement d’une approche plus stratégique que financière où la rentabilité n’est plus le principal driver

5 points à contrôler avant de publier un article de blog

Aujourd’hui, le contenu sur internet a de la valeur. Si vous communiquez sur le web, vous êtes amené à écrire des articles de blog afin d’attirer de nouveaux visiteurs sur votre site internet, de les convaincre de votre expertise et même de les fidéliser. Votre contenu doit avant tout être utile, informatif ou divertissant et l’objectif de celui qui s’occupe du webmarketing d’une entreprise est de faire qu’il se distingue de ce qui est produit ailleurs.

Ainsi, nous vous proposons de prendre 5 minutes pour donner encore plus d’éclat à votre contenu, en contrôlant les 5 points de cette checklist, au moment de publier un article de blog : vos articles auront plus de portée et d’efficacité.

1. Vérifiez scrupuleusement l’orthographe et la grammaire

Êtes-vous confiant à 95% que votre article ne contient plus de fautes ? L’idéal est de faire relire votre texte à une ou deux personnes qui auront un regard neuf sur vos phrases et repèreront plus facilement les tournures maladroites et les coquilles d’accord ou de conjugaison.

Si la discipline de la dictée n’était pas votre tasse de thé, il existe des outils qui vous permettent de faire une vérification orthographique automatique, par exemple :

2. Tenez-vous en à votre message !

Quand vous écrivez pour le web, vous devez rester simple. Les internautes lisent souvent votre article rapidement et vont tenter d’attraper les idées principales de votre propos. S’ils voient que le jeu en vaut la chandelle, ils prendront le temps de lire plus en profondeur.

Quoi qu’il en soit, privilégiez les phrases courtes, avec une idée à chaque fois. Évitez absolument les phrases vides qui redonnent la même information que les précédentes. Vous pouvez supprimer tous les mots inutiles – une bonne façon de le faire est de relire votre texte en vous demandant à chaque fois: supprimer tel ou tel mot changera-t-il le sens de la phrase ?

3. Mettez votre article sur son 31

De la même façon, vous devez prendre votre lecteur par la main, lui indiquer les idées importantes et faciliter sa lecture.

Aérez votre texte avec des paragraphes courts et séparés par des titres et sous-titres. Donnez du relief à votre contenu en utilisant :

  • les fonctions de mise en avant avec le gras ou l’italique
  • les listes à puces ou à numéros
  • les citations tabulées

4. Tissez votre toile avec des liens pertinents

D’abord, votre article de blog doit être un tremplin pour amener votre lecteur sur une page précise votre site internet, sur vos comptes de réseaux sociaux ou sur un formulaire de contact.

Ensuite, ce texte doit être mis au service de votre stratégie de référencement :

  • en permettant aux pages que vous voulez voir apparaître en haut des résultats des moteurs de recherche sur certains mots clés de remonter efficacement
  • en liant vos articles entre eux pour densifier votre écosystème internet
  • en amenant votre visiteur à rester sur votre espace

Pour cela, le maillage interne est primordial. Avant de publier un article, vous devez vérifier que vous avez correctement inséré quelques liens lorsque cela était nécessaire. Au détour d’une phrase, vous utilisez tel mot clé sur lequel un autre de vos articles est référencé ? Ayez le réflexe d’ajouter un lien vers le dit-article qui gagnera en poids en termes de référencement.

Ainsi, avant de publier votre contenu, recherchez les articles connexes sur votre blog qui pourraient avoir un lien dans l’article et créez-en un ou deux avec une ancre optimisée, par exemple.

5. Un bon discours ET une belle illustration

Pour donner envie de lire l’article dont on ne voit qu’un extrait ou pour projeter un lecteur dans une situation particulière, rien de mieux qu’une photo ou une illustration scrupuleusement choisie.

Si vous en mettez une, il est important qu’elle renforce le message. Privilégiez les photos en contexte : c’est-à-dire avec des individus en action ou une situation qui a lieu effectivement. L’objectif est que les internautes puissent s’imaginer vivre la problématique qui est décrite dans votre article.

Si l’image vous appartient, vous n’êtes pas tenu d’ajouter le crédit de l’auteur. En revanche si vous avez pris le parti de trouver des images libres de droits sur internet, vous devrez indiquer le contact de l’auteur associé.

Affichez votre checklist !

Pour être certain de respecter ces règles, nous avons affiché les points à vérifier avant de publier nos articles sur les murs du bureau. Vous aussi, écrivez la conduite qui vous semble nécessaire de suivre pour être sûr de ne pas oublier de temps en temps. Une des clés du webmarketing, c’est la régularité !

(Crédit photo : INPIVIC)

Avocat : prévenir ou guérir

Dans la vie d’un entrepreneur, l’avocat est primordial que ce soit pour se défendre ou attaquer…ou tout simplement pour éviter toutes problématiques légales auxquelles il ou elle devra faire face. Selon l’état d’esprit de l’entrepreneur, le besoin d’un avocat interviendra en prévention ou en situation de crise. Prévenir ou Guérir, comment utilisons nous nos avocats de part et d’autres de l’Atlantique ?

Le film « The Social Network » relatant l’incroyable ascension fulgurante du réseau social Facebook, illustre à merveille la réalité de l’utilité des avocats aux cotés des entrepreneurs. Pour mémoire, au début de l’aventure Facebook, Mark Zuckerberg a dû faire face à 2 attaques. La première venant d’Eduardo Saverin son ami de l’époque et ancien compagnon de chambre avec qui il a cofondé Facebook et la deuxième émanant des deux jumeaux Winklevoss l’accusant de vol de propriété intellectuelle sur le concept d’un réseau social révolutionnaire…qui deviendra Facebook.

Ces deux attaques mettent en avant le manque total de prévention d’Eduardo et des deux Jumeaux pour protéger, respectivement, ses intérêts capitalistiques dans Facebook et la valeur de leur concept chez les Jumeaux…Cette erreur de débutant est assez rare aux Etats-Unis où la population est conditionnée, dès la naissance, à utiliser le droit pour tout…et rien (cette vérité tend à s’amenuiser depuis ces dernières années…crise oblige…et retour sur investissement plus aussi convaincant). Au contraire de la France où cette erreur est largement plus répandue par notre éducation à aller consulter un avocat à la rencontre d’un problème.

Un avocat est un avocat donc quelle vraie différence entre Prévenir ou Guérir ?

La fonction de l’avocat pour un Américain, est vue comme un investissement sur l’avenir, là où pour la plupart des entrepreneurs français il est considéré comme un coût.

Cette différence de mentalité n’a cependant pas les mêmes impacts sur l’entreprise. Dans le premier cas, l’entrepreneur confie à l’avocat de le prémunir des attaques potentielles reliées à sa personne, son patrimoine et son business avant même le dépôt de la structure. Cette démarche, qui peut paraitre couteuse au départ, a pour but que l’entrepreneur puisse se concentrer à 110% au développement de son business sans se soucier de la partie légale. Quand celle-ci doit malheureusement être activée, il y a déjà un cadre qui va permettre à l’entrepreneur soit de se défendre soit d’attaquer, limitant ainsi les procédures possibles et la longueur de celles-ci…sans ce cadre initial, nous nous retrouvons dans le deuxième cas, où l’avocat fait office de pompier avec un feu qui est bien souvent difficile à maitriser et pouvant courir très longtemps…imposant à la fin un surcout non négligeable sur les comptes de l’entreprise.

Le droit permet aux individus de pouvoir, normalement, être égaux entre eux par rapport à un désaccord. Plus vite celui-ci est maitrisé, moins cher il coûtera que ce soit en termes financier, d’image, de temps et d’énergie qui pourrait être dédiée au business.

Conseils

Dans un monde de plus en plus global, où vos business vous font voyager en dehors des frontières françaises ce qui implique automatiquement une complexification des conditions où le droit n’est pas le même qu’en France (droit du travail, droit à la propriété, droit des entreprise etc..) il est important d’anticiper les risques potentiels qui y sont liés.

Demander à faire appel à son avocat pour relire des documents (NDA, Contrats, Partenariats, etc..) de plus en plus compliqués et compréhensibles que par un avocat, n’est pas un manque de confiance vis-à-vis d’autrui ou une insulte, mais au contraire, un positionnement pour que toutes les parties engagées soient sur ce même pied d’égalité.

Le plus dur, reste malgré tout le bon choix de votre/vos avocat(s)….que vous restiez en France où que vous exportiez à l’étranger, car celui-ci est le garant de vos intérêts en mode prévention ou en mode guérison.

Un avocat n’est pas comparable à un psychiatre, et aller en consulter un n’est pas synonyme que vous avez des problèmes. Néanmoins, la comparaison avec un psychiatre n’est pas anodine. Une relation patient-psychiatre est basée sur l’humain et la confiance à se révéler au niveau le plus intime de sa conscience. Il en va de même avec la relation que vous aurez avec votre avocat avec qui vous allez/devez partager toutes les informations cruciales de votre entreprise et de votre personne. Cette future relation est aussi basée sur la compréhension, le dialogue et la confiance…et plus vous irez en consulter un tôt, mieux vous serez protégé….et bien des avocats vous dirons que certaines sessions avec leurs clients tiennent plus de la libération d’esprit que du conseil juridique.

Alors Prévention ou guérison ?