Accueil Blog Page 986

Les avocats parisiens vont à la rencontre des dirigeants !

Du 7 au 11 octobre, les avocats du barreau de Paris vont à la rencontre des dirigeants d’entreprises parisiennes et leur proposent des évènements exceptionnels (diagnostics juridiques gratuits au domicile de l’entreprise et afterworks thématiques).

500 avocats se rendront gratuitement dans les locaux des TPE/PME parisiennes pour effectuer un diagnostic juridique.  Cette opération exceptionnelle du barreau de Paris s’inscrit dans le cadre de l’édition 2013 de  « L’Avocat dans la Cité ». En une heure, vous pouvez  être conseillé, exposer un problème, trouver des solutions. Les avocats du Barreau de Paris sont à votre disposition !

Pour bénéficier d’une consultation juridique gratuite, il vous suffit de remplir le formulaire sur Informations et inscription http://avocatcite.org

3 afterworks thématiques pour échanger, s’informer et se rencontrer

Le 8 octobre : « Intelligence économique : le secret des avocats pour protéger les entreprises »

Pour permettre aux entreprises françaises de résister à une concurrence parfois déloyale, il est nécessaire de définir le secret des affaires et les façons de le protéger en sensibilisant les entreprises, leurs salariés et partenaires.
De 18h à 20h, à la Maison du Barreau : 2/4, rue de Harlay, 75001 Paris

Le 9 octobre : « Big Data, Big risques ? »

Comment intégrer le Big Data dans le développement de mon business ? Quel régime juridique s’applique aux données disponibles sous forme numérique ? Quel système d’information mettre en place pour capter, traiter et analyser ces données, à moindre coût ?
De 18h à 20h, au Laboratoire de l’édition : 2, rue Saint-Médard, 75005 Paris

Le 10 octobre : « Faites de la fiscalité un atout »

Avancer dans son parcours d’entrepreneur en toute connaissance de cause, faire les bons choix et tirer le meilleur parti de la fiscalité des PME aux différentes étapes de développement de votre entreprise.
De 18h à 20h, à la Maison du Barreau : 2/4, rue de Harlay, 75001 Paris

Cette opération exceptionnelle du barreau de Paris s’inscrit dans le cadre de l’édition 2013 de « L’Avocat dans la Cité ». Plus de 2500 consultations gratuites, toutes spécialités confondues, seront également dispensées par des avocats du barreau de Paris aux quatre coins de la capitale, pour répondre aux questions de tous les Parisiens.

Cliquez ici pour tout savoir sur l’Avocat dans la Cité.

Un mail, un écrit qui reste…

Nous avons tous eu un jour la main trop leste et envoyé des messages que nous avons regrettés ensuite pour le fond ou pour la forme. Je vous propose ici quelques astuces pour éviter ces désagréments. 

RÉFLÉCHIR pour un mail utile

Les destinataires sont choisis avec soin : ils sont vraiment concernés par le sujet du message (information, demande…)
L’objet de votre mail est clair et précis : il est ainsi compris dès son arrivée dans la boîte de réception et le message est ouvert rapidement.
Le vif du sujet est abordé dès le premier paragraphe afin de retenir l’attention du lecteur.

STRUCTURER pour une lecture rapide 

Un sujet est abordé par paragraphe : le plus important en premier. L’idéal est de résumer par un titre chaque paragraphe. Souvent, seuls les 50 premiers caractères du corps du message apparaissent à l’écran, il faut donc les soigner.
Le message doit ensuite tenir sur un écran, il est court. Si vous avez plusieurs sujets, écrivez plusieurs mails…

SOIGNER LA FORME pour une lecture efficace

La lecture est aisée grâce à une police de caractères classique (Arial, Times New Roman…), format 12.
Les phrases sont concises (maximum 20 mots) avec un vocabulaire précis, positif et concret. Vous utilisez des verbes d’action et des mots simples qui retiennent l’attention de votre lecteur. Il faut éviter les répétitions, les verbes faire et avoir, bannir le langage SMS, les abréviations non académiques et prendre garde au jargon professionnel : votre destinataire ne le comprendra peut-être pas.

Les mots en lettres capitales sont à écarter car ils donnent un ton agressif à votre message.
Pour alléger votre message, utilisez à bon escient la ponctuation (le deux-points remplace avantageusement un « car » ou « parce que ») et évitez les « qui », « que » relevant plus du langage parlé qu’écrit.

Les formules de politesse sont succinctes et conviviales dans un mail : elles se limitent à un « Bonjour » ou « Bonsoir » pour commencer et à « Cordialement » en fin de message. Par contre, votre signature doit être très complète : nom/fonction/société, n° de téléphone fixe/portable.

RELIRE, RELIRE, RELIRE pour éviter les coquilles

Pour soigner son image et celle de sa société, il est important d’envoyer un message sans erreurs.
Attention, donc aux :
– fautes d’orthographe ;
– fautes de syntaxe ;
– connotations de certains mots, à l’humour « limite »: ils peuvent ne pas aller dans le sens que vous souhaitez !

ENVOYER

Article par Florence Durif

A la conquête de nouveaux horizons !

Du 16 au 18 septembre 2013, à Lille Grand Palais, le Salon Créer entend stimuler la fibre entrepreneuriale des habitants du Nord-Pas de Calais, première Région française labellisée EER (Région Européenne Entreprenante). Pour la 7ème édition, les organisateurs ont décidé d’apporter une série d’éclairages nouveaux sur la création et le développement d’entreprises, afin d’accompagner les entrepreneurs qui animent et vivifient le tissu économique de l’euro-région.

En 2013, le Salon Créer met ainsi particulièrement à l’honneur les dirigeants en quête de solutions et de financements pour développer leur activité, les femmes entrepreneures, les jeunes qui souhaitent se lancer dans une aventure passionnante, ou encore, les commerçants auxquels le salon réserve une programmation inédite avec notamment la Nuit du Salon Créer consacrée au commerce de demain.

A la conquête de nouveaux horizons, créateurs d’entreprise, porteurs de projets, dirigeants, franchisés, repreneurs, commerçants, artisans, étudiants… sont attendus au Salon Créer pour entreprendre plus et mieux !

Pour préparer sa visite : www.saloncreer.com
Entrée gratuite.

Pourquoi s’implanter au Maroc ?

Côté business, on connaît beaucoup le Maroc pour son tourisme. Les affiches dans le métro, sur lesquelles on distingue les plages d’Agadir ou le désert du Sahara occidental, en témoignent. Il est vrai que le secteur touristique marocain est attractif. Néanmoins, d’autres opportunités d’affaires au-delà de la Méditerranée existent et sont nombreuses. 

C’est d’ailleurs cette diversité des secteurs porteurs de l’économie marocaine qui attire tant les investisseurs, la France en tête. Le pays s’est beaucoup modernisé ces 10 dernières années, et compte faire de même les 10 suivantes. Le tourisme donc, mais aussi les communications, les transports, l’industrie, l’agroalimentaire. Mais attention ! Si la France est bien positionnée sur le marché, en tant que 1er partenaire commercial, à hauteur de 8 milliards d’euros d’échanges en 2012, elle est talonnée par de nombreux pays : l’Espagne, 1er fournisseur du Royaume, mais aussi la Turquie, l’Italie… En somme, de sérieux concurrents ! Bref, le Maroc, ce sont de nombreux investissements, une croissance constante, et de grandes opportunités pour un entrepreneur ! Et ce, à deux pas d’ici.

Un fort intérêt des entreprises françaises, soutenu par le gouvernement

En avril 2013, François Hollande s’était rendu au Maghreb pour nouer des contacts entre le Maroc et les PME françaises. De nombreux contrats ont été signés dans différents secteurs : transports, agroalimentaire, traitement de l’eau, énergies renouvelables… Les entreprises françaises implantées sur le sol marocain (dont 36 sociétés du CAC 40) ainsi que de futures PME désireuses de développer leurs affaires sur ce marché (source : Ubifrance) pourront bénéficier de ces opportunité pour développer leur business. Le Maroc a déjà signé des accords de libre-échange avec l’Union Européenne, les Etats-Unis, et les accords d’Agadir avec la Turquie, la Jordanie, la Tunisie, l’Egypte et la Palestine depuis peu. Le Maroc prévoit même d’abattre ses frontières économiques avec l’Union Economique et Monétaire de l’Afrique de l’Ouest. Une chance inouïe de pénétrer l’immense marché africain, dont on ne saurait trop répéter qu’il sera bientôt incontournable !

La population marocaine : jeune, peu coûteuse, mais aussi peu formée

64% de la population marocaine a moins de 34 ans (source : Agence Marocaine de Développement des Investissements). Cette population jeune constitue non seulement une main d’œuvre dynamique, mais aussi un marché en devenir. Le salaire moyen au Maroc s’élève à 327 dollars par mois, soit près de dix fois moins que le salaire moyen en Espagne (source : Agence Marocaine de Développement des Investissements). En revanche, il existe un réel manque de formation. Certes, de grandes avancées ont été réalisées, notamment dans la production industrielle pour l’excellence de ses ingénieurs. Mais ceux-ci exercent la plupart du temps à l’étranger.

Explosion des infrastructures

Le Maroc a investi massivement dans les infrastructures ces dernières années. Les investissements sont colossaux et touchent tous les domaines. Le pays s’est doté de 1500 km de routes et d’autoroutes en une dizaine d’années. L’objectif est d’atteindre 1800 km d’ici 2015, en reliant toutes les villes de plus de 400 000 habitants. La première ligne de tramway de Casablanca a récemment été finalisée, inaugurant une nouvelle ère de développement pour la ville. A Rabat, deux lignes ont été construites. Un projet de Ligne ferroviaire à Grande Vitesse (LGV), reliant Tanger à Casablanca, est même prévu pour 2015.

Le Maroc compte 15 aéroports internationaux, dont les aéroports de Marrakech, Oujda, Fès, et Casablanca. Les infrastructures aéroportuaires se développent, puisque le pays attitre de plus en plus de touristes chaque année. 95% du commerce extérieur marocain transite par ses ports. Ce besoin en infrastructures nouvelles a amené Bouygues à réaliser le port Tanger-Med, une grande réussite économique. Ce dernier a connu une hausse de 37% du trafic de conteneurs (source : map, agence marocaine de presse). Le Maroc veut atteindre 8,5 millions de conteneurs en 2017, l’équivalent du transit de Rotterdam, 1er port européen.

Sport : c’est l’heure du sprint

La Coupe d’Afrique des Nations approche ! Le Maroc a été sélectionné pour représenter la compétition en 2015 ! A cette occasion, la venue des participants et surtout du public crée des besoins en capacité d’accueil et de déplacement : de nouveaux stades, des routes, des lignes de bus, mais aussi des logements… Le Maroc entier sera en ébullition pour créer l’ambiance et remporter la coupe ! A vous de saisir les opportunités de business qui peuvent découler de cette rencontre continentale. Un conseil : si les infrastructures constituent en apparence le plus gros des commandes, pensez également aux services.

« Vision 2020 », pour un tourisme responsable

Le Maroc n’est pas avare en programme. Vision 2020 doit consacrer 12 milliards d’euros d’investissements au tourisme afin d’atteindre 20 millions de touristes à l’échéance choisie (source : Ubifrance). Ce secteur, grande force naturelle du Maroc, nécessite une stratégie. Le tourisme est en effet très sensible aux aléas du climat et doit être planifié. Le gouvernement veut tendre vers un tourisme respectueux de l’environnement, qui mette en valeur la spécificité des régions. De nombreux programmes à dimension écologiques sont prévus et devraient intéresser les PME compétitives sur le plan de la qualité de service. Le programme Azur 2020 prévoit par exemple d’améliorer le parc des stations balnéaires du pays.

Industrie : un appel aux talents des PME !

Le Maroc a fait un grand effort d’internationalisation. Son intérêt pour les investisseurs étrangers s’est largement démontré par la création de zones franches un peu partout dans les grandes villes. De nombreuses entreprises d’envergure mondiale ont été séduites grâce à une fiscalité très flexible. La Tanger Free Zone (TFZ), première zone franche du pays, plusieurs entreprises s’y sont installées, notamment Groupe Mécanique Découpage, sous-traitant de Renault. La P2I de Nouaceur, près de Casablanca, devrait accueillir à terme 300 entreprises et permettre la création de 15000 emplois. Enfin, le projet Atlantic Free Zone de Kenitra, achevé l’an dernier, offre une zone franche, qui occupe environ les deux-tiers du projet et une zone libre, le tiers restant. La zone franche offre des avantages fiscaux intéressant.

Le développement vert au goût du jour ! L’éolien a le vent en poupe

Avec le Plan Maroc Vert, le pays a décidé de s’attaquer à l’agriculture. Les objectifs sont clairs :
• développer les infrastructures, encore insuffisantes, mais en plein boom,
• trouver un cadre juridique unique, car l’actuelle dispersion brouille les initiatives d’implantation,
• former les agriculteurs, nombreux mais qui peinent à mettre en valeur leurs produits.
La France a, sur ce dernier point, un savoir-faire incontestable.
Le plan Halieutis affiche la même ambition concernant les ressources de la mer. Le pays aurait pour ambition de tripler le PIB du secteur d’ici 2020 et le rendre plus compétitif, du débarquement à la commercialisation.

Les produits agricoles et alimentaires français occupent déjà une place de choix sur le marché marocain. Mais le secteur a besoin de modernisation et l’agroalimentaire est un secteur porteur dans le pays.

Le Maroc mise beaucoup sur les énergies renouvelables, grâce à une vaste campagne d’investissements. De nombreux projets voient le jour. L’Office national de l’électricité et de l’eau du Maroc (ONEE) a validé la candidature de GDF pour la construction d’éoliennes dans le Sud du pays, à Tarfaya, sur la côte atlantique.

Profitez d’un marché jeune et dynamique

Une population portée sur les nouvelles technologies
Le secteur des nouvelles communications offre des débouchés certains. Le taux de pénétration des mobiles est de 97% et on compte 13 millions d’utilisateurs d’Internet, ce qui est excellent pour un pays d’Afrique (source : Agence Marocaine de Développement des Investissements). L’ambition qu’il convient d’avoir vis-à-vis d’un marché aussi jeune est le même qu’en France. A l’heure de la démocratisation de la tablette et du haut-débit, l’économie se diversifie à vitesse grand V. Les besoins d’équipement dans les écoles ou en entreprise se fait sentir. Le numérique est un marché d’avenir, qui se développe à un rythme phénoménal.

Le Maroc, un pays ami

Est-il nécessaire de rappeler l’Histoire qui unit les peuples français et marocain ? De nombreux liens, culturels et linguistiques, ont été créés au contact de ces deux pays. Néanmoins, comme dans tout pays, il faudra vous adapter aux coutumes. Il est conseillé de bien se renseigner sur les prix, car cela apporte une plus grande crédibilité au moment de l’annonce et une meilleure compétitivité. Une astuce pas difficile à appliquer : prendre le temps du thé à la menthe. Enfin, s’installer directement sur place facilite le contact, d’autant que le Maroc n’est qu’à un détroit d’ici. On peut aisément s’installer à son compte car les procédures administratives sont simples. Il faudra, pour réussir, avant tout proposer des produits de qualité adaptés au marché marocain. Ça vous tente ?

Les Flux Financiers du Business Model

Le Business Model, c’est tout un programme, que vous avez déjà rebattu dans plusieurs sens, pour structurer les nombreuses idées fantastiques qui vous viennent à la minute. Le business model canvas (www.businessmodelgeneration.com) est un outil vous permettant la modélisation très synthétique de cette logique. 

Il vous servira de base pour monter des projections de trésorerie, et par la suite un business plan plus élaboré. Comment ? A chaque élément clé déterminé lors du montage du business model, correspond un flux financier, un encaissement ou un décaissement. L’objectif est d’ordonnancer tous ces flux de trésorerie les uns par rapport aux autres, les quantifier, et les séquencer, à des niveaux réalistes si possible et, détail non négligeable, les situer dans le temps par rapport aux opérations auxquelles ils se rapportent.

Les Flux Financiers en pratique

1. Segment client : d’après la typologie du client, détermine le temps de prospection, et les habitudes de règlement.
2. Proposition de valeur unique : détermine la manière de fixer le prix, en fonction des éléments auxquels ils se rapportent
3. Canaux de distribution : définir les coûts liés à la mise en place et au suivi de chaque canal, avec investissement en temps et mobilisation de ressources
4. Relation clients : mettre en parallèle les coûts induits par la relation clients avec les revenus prospectifs de chaque segment de client.
5. Sources de revenus : établir les types de revenu induits par canal et segment clients (niche, volume, récurrence)
6. Ressources clefs : hiérarchiser les ressources entre elles, leur affecter un coût spécifique, et un facteur de variabilité. Mesurer leur impact sur le revenu.
7. Activités clefs : établir les coûts de ces différentes activités en parallèle avec les revenus prospectifs générés.
8. Partenaires clefs : déterminer les coûts induits servant chaque type de partenaires, les pondérer avec leur contribution au chiffre d’affaires, et les hiérarchiser.
9. Structure des coûts : au sein de la structure de coût, affecter chaque ligne de coût à l’activité / source de revenu à laquelle elle se rapporte. Hiérarchiser les coûts selon leur priorité.

Objectifs visés

Relier les flux financiers aux éléments du business model même vous permettra de bénéficier de son extrême flexibilité. Par définition, une entreprise en croissance navigue en terrain incertain. Cet exercice vous permettra de réagir en quasi-temps réel aux aléas du marché et de votre environnement, en adaptant vos prévisions de trésorerie et anticipations de financement.

Plaidoyer pour le droit à l’erreur !

Elle n’est aux achats que depuis quelques semaines. Ce revendeur informatique qui a embauché Laura (jeune femme avec de l’expérience dans des domaines d’activité similaires) va lui confier les liens quotidiens avec les grossistes et constructeurs pour tout ce qui concerne le « hardware », le matériel, dans son intégralité. Quelles sont les conditions de l’erreur en droit ?

L’intégration dans l’entreprise

Bien sûr, savoir acheter, quel que soit le produit, requiert un minimum de rigueur et d’observation, en plus de bases solides en négociation. Et Laura, excellente spécialiste Télécom, a besoin d’un certain temps d’adaptation. Les deux premières semaines sont consacrées à s’approprier la culture de l’entreprise, repérer les circuits d’influence, identifier les jeux de politique interne entre les commerciaux, apprendre les noms des interlocuteurs chez les fournisseurs, tout en surfant sur les multiples références, promos, « part numbers » et autres outils de gestion des stocks mis en place par son prédécesseur de patron.

Car c’est lui qu’elle va devoir « aider/supplanter/assister/renforcer ». Donc, comme c’est une « pro », il lui a montré, expliqué, plus ou moins patiemment (« ce n’est quand même pas ma faute si le téléphone nous interrompt sans arrêt ! ») ; il l’a mise en garde contre les pressions de certains constructeurs, lui a confié (avec quel déchirement !) les codes d’accès aux modules commande, et Laura peut enfin effectuer ce pour quoi elle est rémunérée : passer des ordres chez ses fournisseurs pour satisfaire les demandes (urgentes, bien sûr) des commerciaux et de leurs clients.

Puis l’erreur qui n’est pas tolérée…

Malheureusement, dès le 2ème jour de prise de poste, la bourde arrive ! Faisant confusion entre 2 lignes, elle commande un modèle de PC sans les graveurs prévus. L’erreur se remarque à l’arrivée des produits, et la crise éclate. En 5 années, au préalable, elle ne s’est pourtant jamais trompée.

Mais là, c’en est – déjà – trop pour son boss : inexcusable. L’entretien, ou plutôt la soufflante, commence devant une partie de l’équipe, et se termine en tête à tête, avec suffisamment de vigueur toutefois pour que tout le monde entende ! « Nulle, incapable, irresponsable », les qualificatifs frôlent l’injurieux. Et Laura se recroqueville, doutant de ses capacités, de son sérieux, voire de son avenir dans cette société. Car elle s’est trompée, une fois !

… et ses conséquences immédiates

Et voilà une bonne acheteuse, qui parce qu’elle perd de son assurance, devient maladroite dans les semaines qui suivent, hésite, demande 3 fois avant de confirmer un ordre, bref CONFIRME à son patron que son impatience et sa colère sont justifiées. Se rappelle-t-il, ce manager exemplaire, le nombre incroyable d’erreurs qu’il a lui-même commises, et qu’il a appris, avec le temps, à anticiper, comprendre, analyser, bref à mettre en place les systèmes de contrôle adéquats ?

En montrant un peu plus de patience et de pédagogie avec sa collaboratrice, il aurait probablement évité cette démotivation rapide. Car le résultat, trop fréquent, est évident : c’est lui qui va reprendre en mains la fonction achats. Donc continuer à déborder, se montrer irritable, surmené, tout en pestant contre l’incapacité de tous ses collaborateurs. Laura ira certainement chercher un autre job ; souhaitons-lui de tomber sur un boss qui saura l’encourager lorsqu’elle se trompera (au moins la 1ère fois).

J’oubliais : le client final acceptera les PC sans graveur, car moins chers au bout du compte. Satisfait, il en profitera pour passer une commande supplémentaire ! Et comme disait Alexandre Vialatte : « Sauf erreur, je ne me trompe jamais ! ».

La mort, opportunité pour les entrepreneurs?

Un entrepreneur peut voir la mort comme une opportunité pour sa future idée de business. L’industrie funéraire est un secteur porteur qui se développe et se diversifie partout dans le monde. Les entrepreneurs créatifs peuvent offrir des services et produits créatif pour accompagner les familles dans cette douloureuse épreuve.

Un marché en développement

On aura beau lutter contre, la mort est une fatalité. Elle peut aussi être une source d’opportunité. Aux Etats-Unis, l’industrie funéraire génère plus de 17 milliards de dollars par an, avec une moyenne de 6 500 dollars dépensés pour un enterrement. Ces chiffres, pourtant élevés, n’incluent pas les coûts supplémentaires. La demande est de plus en plus forte et les clients exigent des enterrements de plus en plus personnalisés. Peu d’entrepreneurs sont attirés par ce secteur qui pourtant peut devenir rapidement rentable. N’oubliez pas que l’objectif consiste souvent à faciliter la tâche au client et à répondre à ses besoins dans ces moments difficiles. Si vous manquez d’idées, il existe un réel marché à développer. Peut-être serez-vous le premier à fabriquer le cercueil personnalisé à la Star Wars ?

Quelques exemples d’entreprises

Space Services est une entreprise qui propose des enterrements dans l’espace. Charles Chafer, cofondateur et directeur de Space Services, a fait partie de l’équipe qui a envoyé la première fusée à financement privé dans l’espace en 1982. L’entrepreneur a fait le pari selon lequel les personnes seraient
davantage attirées par l’idée de voir leurs cendres être dispersées dans l’espace que dans la mer. Le concept est simple : une capsule, de la taille d’un rouge à lèvre, remplie des cendres du défunt (7 grammes) serait envoyée en orbite. L’entreprise, qui a ouvert ses portes en 1997, continue de se développer en diversifiant ses services. 

LifeGem est une entreprise qui propose aux personnes, qui veulent garder près d’eux leurs défunts, des bijoux. Les bijoux sont créés à partir du carbone issu des cendres du défunt pour en faire un diamant. Cette idée qui pourrait avoir l’image d’une mauvaise farce connaît un vif succès. LifeGem a atteint les 7,5 millions de dollars de bénéfices.

C’est la rentrée de l’emploi, rencontrez les meilleurs talents sans discriminer !

Bien des entreprises n’ont pas de méthode particulière pour évaluer un candidat. Chacun y va de sa technique, de son humeur, de son langage. Le candidat peut se sentir déstabilisé, surpris par un entretien non structuré, un recruteur peu convaincant, voire choqué par des questions d’ordre privé sans rapport avec le poste à pourvoir ; ce qui ne respecte pas la protection des droits fondamentaux du candidat à un emploi et qui peut exposer le recruteur à de lourdes sanctions pénales.

L’entretien est une technique de recrutement qui met en situation le recruteur et le candidat dans un échange constructif, pour identifier les compétences professionnelles clés, déceler les forces et faiblesses du candidat et évaluer la véracité des faits exposés au regard d’un poste à pourvoir. Un entretien se prépare à l’aide d’un guide d’entretien ou d’un questionnaire précis sur les critères objectifs à analyser. Il doit respecter et protéger le candidat à l’embauche selon la loi.

Questions discriminantes à ne pas poser

Voici un florilège de questions encore posées par des recruteurs en juillet 2013 sans rapport avec le poste à pourvoir :

Nathalie postule pour un emploi de Responsable d’établissement d’un groupe de formation :

• « Pour quel parti votez-vous ? »
• « Vous allez à l’église ou la synagogue » ?
• « Que faîtes-vous pendant vos loisirs ? » réponse de la candidate : je fais du sport » Recruteur : « Savez-vous que les gens qui font du sport ont une libido mal contrôlée ? ».
• « Avez-vous des enfants ? »
• « Que fait votre conjoint ? »

Corinne est reçue chez un traiteur renommé pour un poste de Responsable d’équipe d’accueil :

• « Qu’avez-vous cuisiné à votre conjoint hier soir ? »
• « Que pensez-vous des motifs à pois sur la veste de ma collaboratrice ? »
Bonne candidate qui correspondait parfaitement au poste, non retenue car le recruteur n’a pas eu le « feeling ».

Que dit la loi sur la discrimination à l’emploi

Selon l’article L.1132-1 du Code du travail « aucune personne ne peut être écartée d’une procédure de recrutement ou de l’accès à un stage ou à une période de formation en entreprise, aucun salarié ne peut être sanctionné, licencié ou faire l’objet d’une mesure discriminatoire, directe ou indirecte » eu raison de :

L’âge, l’apparence physique, l’appartenance ou non à une ethnie, à une nation, à une race, à une religion, l’état de santé, l’identité et l’orientation sexuelle, la grossesse, la situation de famille, le handicap, le patronyme, le sexe, les activités syndicales, les caractéristiques génétiques, les mœurs, les opinions politiques, l’origine.

Peuvent faire aussi l’objet de sanctions, les questions posées sur la situation familiale, l’entourage familiale, la profession du conjoint, les habitudes et comportements de la vie privée, la situation financière, la mobilité (propriétaire/locataire, région de naissance), l’adhésion à une association.

L’entretien doit se centrer exclusivement sur l’évaluation des compétences requises du candidat pour un poste en fonction de son expérience, ses connaissances ou sa formation.

Certaines questions sont toutefois admises lors d’un entretien car elles sont en lien direct avec le poste à pourvoir : les horaires/astreintes et déplacement sans contrainte familiale, la mobilité possible ou pas (clause de mobilité sur le contrat de travail), le permis de conduire, le casier judiciaire en fonction de l’activité, les loisirs à orienter sur les compétences acquises.

Quelles sont les sanctions pénales :

La discrimination à l’embauche est punie de 3 ans d’emprisonnement pour une personne physique.
L’amende s’élève à 45 000 €.

Quelques conseils pratiques :

Soyez le plus objectif possible dans votre jugement et éviter les projections, les préjugés ou stéréotypes, l’effet de halo, la perception sélective qui pourraient altérer votre décision.
Préparez vos entretiens. Soyez à l’heure, ne faites pas attendre le candidat 1 heure avant l’entretien prévu !
Sachez que la première impression du candidat sur l’accueil, le déroulement de l’entretien, la qualité de l’échange clair et précis sur le poste, l’environnement de travail, la mobilité, la rémunération, l’entreprise, sont des éléments déterminants dans sa décision. C’est aussi l’image et la réputation de votre entreprise que vous engagez.

Exemples de questions à poser au candidat

• Pourquoi avoir changé de postes et d’entreprises ?
• Pourquoi avoir répondu à l’annonce ? (intérêt poste / entreprise / Secteur d’activité)

Qualités professionnelles :

• Quelles ont été vos missions principales ? les avez-vous réalisées seul ou en collaboration ? Quel degré d’autonomie ? (exemples avec chiffres à l’appui),
• Quelles ont été vos responsabilités ?
• Qu’avez vous aimé réaliser ?
• Qu’est ce que vous n’aimez pas dans votre métier ?
• Avez-vous vécu un échec professionnel et comment l’avez vous surmonté ?
• Quelles qualités pensez-vous avoir pour le poste ? Vos atouts ? Quelles qualités vous reconnait-on ? (vos collègues, vos supérieurs hiérarchiques)
• Quels sont vos axes de progression ?

Situation de changement :

Comment réagissez-vous face au changement d’environnement ? face à la pression ?

Mobilité : Etes-vous mobile ? sur quelles zones ?

Qualités personnelles :

Elles pourront se déduire tout au long de l’entretien. Notez celles que vous souhaitez impérativement valider : Energie/Engagement/Motivation, structure du discours/Logique, expression orale / élocution, sens relationnel, capacité d’adaptation, ouverture d’esprit, sens de l’analyse/Synthèse.

Conclusion :

• Qu’attendez vous d’un supérieur hiérarchique ? (soutien, autonomie, confiance, échanges, formation….)
• Dans quel environnement professionnel vous vous épanouissez ?
• Pourquoi retenir votre candidature ?
• En résumé, en quoi pensez-vous m’avoir convaincu ?

Synthèse

Soignez la rédaction de votre compte rendu d’entretien sans commentaires sur la vie de famille, ni d’appréciation relative aux mœurs. Vous ne devez pas émettre de jugement sur la personnalité et le caractère du candidat en vous fondant sur vos impressions, mais vous pouvez exprimer les traits de personnalité du candidat en fonction des caractéristiques comportementales et compétences professionnelles définis en lien avec le poste à pourvoir.

Pour plus d’informations, connectez vous sur le www.defenseurdesdroits.fr

Le piège des clauses statutaires illicites

Parce que le droit évolue au rythme des réformes mais aussi de l’interprétation de la jurisprudence, nombre de clauses statutaires aujourd’hui en application sont susceptibles d’être reconnues non écrites. Que faire pour éviter de s’enferrer dans le piège qu’elles représentent ?

Du fait de la large diffusion de modèles de statuts notamment par Internet, il est aisé de constituer une société en s’inspirant plus ou moins servilement de statuts trouvés au hasard des lectures. Or certains peuvent contenir des dispositions illicites, notamment pour les SAS pour lesquelles la liberté de rédaction a poussé, par le passé, à adopter des clauses par la suite sanctionnées. La jurisprudence estivale nous donne une illustration de la prudence nécessaire à adopter dans une telle situation.

Dans deux arrêts du 23 juillet 2013 concernant la sanction de l’exclusion d’un associé sans que celui-ci n’ait pu prendre part au vote, la Cour de cassation a confirmé une position déjà ancienne, mais de façon inédite est venue préciser la portée de la sanction qui pèse sur une disposition statutaire illicite.

L’article 1844-10 du code civil rappelle que toute clause statutaire contraire à une disposition impérative est réputée non écrite. La portée de la sanction est grande, car ce n’est pas seulement la disposition illicite qui est atteinte, mais l’ensemble de la clause.
Un tel constat s’impose au juge qui ne peut donc écarter la disposition litigieuse et appliquer le reste de la clause, mais aussi interdit aux associés d’écarter eux-mêmes ladite disposition non écrite.
Au cas d’espèce, le dirigeant avait proposé à l’associé dont l’exclusion était prévue de prendre part au vote alors que les statuts l’en écartaient expressément : une telle proposition ne pouvait être valablement émise car elle revenait à modifier les statuts, ce que seule la collectivité des associés pouvait décider mais ce préalablement à l’assemblée.

Concrètement, on ne peut valablement constater en cours d’assemblée générale qu’une disposition statutaire incluse dans une clause que l’on envisage de mettre en œuvre est de nature à être réputée non écrite et décider de l’écarter.
Il est impératif au contraire de rejeter la résolution proposée puis, dans une nouvelle assemblée, modifier les statuts selon les règles de majorité applicables (en l’espèce s’agissant d’une SAS, la modification de la clause d’exclusion nécessite l’unanimité) pour ensuite, une fois ces modifications rendues opposables, se prononcer sur la résolution initialement envisagée.

Inutile encore de demander au juge de déclarer une clause non écrite pour que celle-ci soit écartée des statuts. La Cour de cassation vient de rappeler, dans l’un des deux arrêts, que le pouvoir de modifier les statuts appartient aux associés et à eux-seuls. Le juge, qui ne peut se substituer à la collectivité des associés, ne peut que statuer sur les conséquences de l’illicéité d’une clause statutaire, à savoir la nullité pure et simple des résolutions prises en leur application.
Dans les arrêts de juillet, la conséquence était la réintégration au capital de l’associé exclu par le premier vote.

La prudence est de mise face à des statuts anciens, ou issus sans vérification d’une base de données : inutile de se précipiter, la mise en conformité des statuts doit d’abord être menée pour ainsi sécuriser les décisions à intervenir. Il peut être opportun aussi, pour éviter d’être pris au dépourvu dans l’urgence, de faire relire ses statuts sous l’œil de la jurisprudence la plus récente.

Un NDA pour protéger votre ADN

NDA et ADN : deux acronymes donnant l’impression de se regarder dans le miroir sans pour autant être identiques ou opposés dans le sens. Et pourtant, ils se retrouvent pieds et poings liés pour défendre les intérêts de l’entreprise, l’un permettant d’assurer les arrières de l’autre pour que cette dernière puisse aller de l’avant et s’épanouir. Une demande d’explication s’impose…

Partons de la définition propre et indépendante de chacun de ces acronymes.

Le NDA se décompose en Non Disclosure Agreement qui n’est autre que la traduction anglaise d’un Accord de Confidentialité. Celui-ci se signe entre deux parties qui cherchent à échanger sur un sujet précis au niveau financier, technique, R&D etc…pour mieux se rapprocher. Ce document est indispensable au préambule d’un partenariat sous toutes les formes qu’il peut prendre.

L’ADN de son nom scientifique Acide DésoxyriboNucléique est l’élément naturel qui caractérise de manière unique tout être vivant. Depuis sa découverte totale en 1944, l’expression « c’est dans notre ADN » a fait son chemin pour devenir une vérité à toute entreprise quelle qu’elle soit.
L’ADN d’une entreprise est à la fois une notion vague et très complète puisque celle-ci change en fonction de la maturité de l’entreprise, associant sous un même toit, l’idée, le projet, l’équipe, le savoir-faire, les processus etc… Néanmoins, à chaque étape d’une entreprise, l’élément clé fédérateur qui donne la cohésion à un projet demeure l’idée de départ…ce fameux ADN.

Relation essentielle entre le NDA et l’ADN

Nul projet ne voit le jour sans qu’il naisse de l’esprit d’un entrepreneur souhaitant répondre à un besoin personnel ou suite au constat d’une nécessité commune…donnant ainsi vie à l’ADN de l’idée. Dans le cas d’une réponse à un besoin personnel, l’entrepreneur doit rapidement identifier si ce manque est partagé par une grande majorité d’utilisateurs potentiels. Dans l’éventualité d’un constat d’une insuffisance commune, il est important de vite valider la manière de répondre au besoin qui sera consommé par le plus grand nombre.

L’entrepreneur démarrant fait rapidement face au dilemme délicat entre partager son idée pour la faire valider et évoluer tout en la gardant secrète pour préserver son essence originelle. Cette contradiction qui frappe de plein fouet les entrepreneurs français n’apparaît pas être un frein aux Etats-Unis où la confrontation d’une idée au monde réel est de mise pour orienter le concept vers le projet le plus prometteur. Le processus de maturation pour qu’une idée se finalise en produit peut s’affirmer sous plusieurs formes suivant un « time to market » plus ou moins long…et qui semble, à projet égal, être plus court aux USA qu’en France.

D’où vient cette différence éloquente entre ces deux nations innovantes?

Du simple fait que dans l’ADN des entrepreneurs américains, le NDA est la sauvegarde de toutes leurs idées et qu’ils le font systématiquement signer avant toute conversation sérieuse avec un étranger au projet.

Quid sur le NDA

Le NDA est le premier garant de l’intégrité de l’idée du projet…de l’ADN, au moment où l’entrepreneur est le plus en position de faiblesse face au « vol » de propriété intellectuelle. Aux Etats-Unis la personne qui ne souhaite pas signer un NDA est automatiquement suspectée….au contraire de la France où celui qui veut faire signer un NDA se retrouve automatiquement sur le banc des accusés.

En France, j’ai très régulièrement été témoin de discussions du type… « Tu veux que je signe un accord de confidentialité ? Mais pourquoi ? Tu n’as pas confiance ? Penses-tu vraiment avoir le prochain Facebook entre les mains ? (avec un sourire narquois) …»

Il est bien connu que l’amitié dans le monde de l’entreprenariat n’existe pas…ou peu. La confiance vient avec le temps et dans un cadre borné. La réponse à de futures discussions sereines ne peut passer que par la signature d’un document acté, engageant la responsabilité des parties impliquées.

Dans le monde actuel où l’information est quasi instantanée, préserver son ADN par un simple NDA n’est que le B. A. BA !

Prévenir ou guérir (sujet de mon article précèdent) à vous de choisir.