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Interview de Ning Li, Cofondateur de Made.com

Entretien exclusif avec Ning Li, cofondateur du site Internet de vente en ligne de meubles Made.com.

Vous avez un parcours assez atypique je crois, racontez-nous.

Je suis né dans un petit village en Chine, dans une famille modeste. Traditionnellement, les jeunes de ma région partent faire leurs études à l’étranger. Je suis donc arrivé en France à 16 ans, un peu par hasard, car j’avais rencontré en Chine le directeur d’une pension française qui a accepté de m’y accueillir. Cela a été le tournant de ma vie. C’était une très bonne école, mais je m’y suis vite ennuyé. Nous étions au fin fond de la Normandie et moi je voulais connaître la grande ville, Paris !

A 17 ans, je suis donc descendu à Paris, où j’ai tapé à la porte d’un épicier chinois très généreux qui a accepté de me loger contre du travail. Grâce à cela, j’ai pu intégrer une prépa, puis entrer à HEC. Là-bas, tous les étudiants rêvaient de faire carrière dans les banques d’affaires, dans lesquelles on peut très bien gagner sa vie. Comme je ne savais pas quoi faire, je me suis retrouvé « par défaut » à la banque Rothschild dans le secteur de la fusion-acquisition où je suis resté un an. Je me suis vite rendu compte que j’avais besoin de respirer, de créer des choses nouvelles, d’être dans la création… Alors j’ai démissionné.

Mais, suite à cela, vous n’avez pas tout de suite monté votre entreprise ?

Non, car je n’avais pas encore une idée très précise de ce que je voulais faire. J’étais très impressionné par le parcours de Marc Simoncini, le créateur de Meetic, qui venait d’introduire son entreprise en bourse. Alors je l’ai contacté directement et je lui ai proposé de m’embaucher pour gérer leur plan d’acquisition à l’international, en me payant un petit salaire, au lieu d’aller voir des banques d’affaires. Il m’a donné cette chance d’être à ses côtés en tant qu’assistant, il m’a emmené à toutes les réunions pour négocier les deal de transactions importantes. Ce travail a été pour moi une vraie formation au métier d’entrepreneur, et l’expérience a éveillé fortement en moi l’envie de me lancer.

C’est donc à ce moment-là que vous avez créé MyFab ?

Oui, je me suis dit « pourquoi pas moi ? ». J’avais gardé contact avec un collègue de la banque Rothschild qui partageait avec moi cette envie d’entreprendre. Nous avons donc décidé de nous retrouver tous les week-ends pour brainstormer des idées de projets. Nous avions une foule d’idées que nous testions auprès de nos proches. Le concept qui a fini par émerger était un site e-commerce de vente flash sur le secteur de l’ameublement. Nous avions observé le succès des ventes privées sur Internet, qui ne s’appliquaient alors qu’au domaine du textile, et nous souhaitions l’appliquer à un nouveau secteur. Nous nous sommes donc lancés dans la création de MyFab en 2007. Nos bureaux étaient en France, et les produits que nous vendions venaient de Chine. Nous avons vite grandi, et le siège a été déplacé à Shanghai, tout en continuant à vendre avec succès sur le marché français, puis en Allemagne.

Mais à ce moment-là vous avez décidé de vous retirer de l’aventure. Pourquoi ?

J’avais 26 ans et je me retrouvais, avec mes associés, à la tête d’une équipe de 180 personnes. Je commençais à ne plus me sentir très à l’aise dans cette position et j’avais, de plus, très envie de voyager. J’ai saisi l’opportunité de céder mes parts de capital quand le groupe Kering (ex PPR) nous a proposé d’investir dans MyFab. J’ai donc revendu mes parts, j’ai pris mon sac-à-dos, et je suis parti à l’aventure ! Avec le recul, je me dis que j’ai pris la bonne décision car, quelques mois après, le marché s’est retourné, et MyFab a commencé à battre de l’aile. J’ai donc revendu au bon moment.

Vous avez donc quitté pour un temps votre vie d’entrepreneur ?

Je me suis inscrit à l’université de la Havane et j’ai voyagé un an à Cuba. Je suis ensuite revenu en Europe quelques jours pour un mariage, où j’ai rencontré Brent Hoberman, un investisseur avec lequel j’avais travaillé précédemment. Il m’a proposé alors de venir m’installer à Londres pour lancer avec lui un nouveau projet, dans le même secteur que MyFab, mais adapté au marché anglais. J’ai dit « oui » sur le champ car j’étais à la recherche d’un nouveau concept à lancer et que l’investisseur en question était l’un des piliers du business en Angleterre. Je savais qu’en me lançant tout seul dans la création d’une start-up, sans bénéficier d’un bon réseau, cela aurait été très difficile de réussir tout de suite à lever des fonds et à recruter des talents.

Vous vous êtes donc lancé dans la création de Made.com ?

Oui, mon investisseur m’a présenté Chloé Macintosh, une architecte française vivant à Londres et qui est devenue mon associée et la directrice artistique de l’entreprise. Et, pour s’occuper de la partie logistique, j’ai fait appel à Julien Callède, un ancien camarade d’HEC, encore un français, qui s’était spécialisé dans l’importation de meubles. L’équipe était créée. Il ne nous restait plus qu’à trouver le nom de l’entreprise !

Et alors, comment êtes-vous tombé sur Made.com ?

Pendant 6 mois nous avons cherché un nom. Sur un projet Internet, le nom est très important, c’est un peu comme la devanture d’une boutique. Nous avons pensé à Made, qui nous semblait parfait pour notre activité. ça se retenait bien, et ça nous permettait d’envisager des partenariats avec des designers reconnus en lançant des collections « Made by… ». Seul problème, le nom appartenait déjà à une société coréenne qui refusait de le vendre ! En plus c’était très dur car les dirigeants ne parlaient pas un mot d’anglais… J’étais à deux doigts de partir en Corée avec une valise de cash quand ils ont fini par accepter de nous le céder.

J’ai payé une fortune pour acquérir le nom, mais je pense que cela valait le coup, même si c’était un risque financier énorme à prendre. Nous avons enfin pu lancer le site Internet en mars 2010, après avoir fait une levée de fonds de 2,5 millions auprès de business angels entrepreneurs issus de notre réseau. Depuis, nous nous sommes développés très vite, et nous faisons aujourd’hui en Angleterre, et depuis un an en France également, un chiffre d’affaires de plusieurs dizaines de millions d’euros. En septembre 2013, nous venons également de nous lancer sur le marché italien, qui semble très réceptif à nos produits design.

3 conseils de Ning Li

  • Montez votre entreprise en Angleterre !

En Angleterre, la création d’entreprise est très peu taxée au démarrage et les start-ups peuvent plus facilement dénicher des talents venus du monde entier car il y a cette langue commune qui est l’anglais.

  • Travaillez bien votre réseau.

Il est très difficile pour une jeune start-up de réussir à lever des fonds si elle ne bénéficie pas d’un solide réseau. En Europe, l’investissement dans les entreprises est beaucoup affaire de réseau. Et, lorsqu’on vit sa première expérience entrepreneuriale et qu’on n’a pas encore pu prouver ses compétences, c’est très dur d’inspirer la confiance à des investisseurs.

  • Ne pas avoir peur des géants du marché.

Sur le secteur de l’ameublement nous avons face à nous le mastodonte Ikea, mais cela ne nous effraie pas du tout. Nous proposons une offre clairement alternative aux produits de ce géant, donc nous pouvons nous aussi trouver notre place sur l’énorme marché de l’ameublement.

Prolonger l’expérience produit : l’exemple de STABILO

Pour la rentrée, STABILO France a mis l’innovation et le digital au cœur de sa communication. Accompagné par l’agence Josiane, créée par Laurent Allias et Baptiste Thiery, la marque a créé l’expérience grâce à une application mobile : Stripe Me Up.

Le concept

L’idée est de prolonger l’expérience produit, le stylo-feutre Point 88, en permettant aux mobinautes de dessiner, d’écrire et de laisser leur trace selon leurs mouvements. Véritable  » feutre virtuel « , l’application Stripe Me Up (disponible sur IPhone et Android) offre à ses utilisateurs un nouveau moyen d’expression : le dessin augmenté.

Avec plus de 15.000 téléchargements en moins de 2 semaines, l’application est utilisée par les jeunes pour exprimer leur créativité urbaine. Ils  » stripent  » ainsi sur leurs moments de vie et dans leur environnement puis partagent leurs idées sur les réseaux sociaux.

Au-delà de l’application, la campagne s’articule également autour d’un site web (www.stripemeup.fr), d’une mécanique de gamification (un scooter, des iPad et des produits STABILO à la clef pour le premier qui atteint les 88 points), de cinq films et de cinq visuels. Un graffeur, un couple de breakdancers, un skateur, une danseuse et une roller-girl laissent ainsi leur propre trace dans leur environnement.

Une stratégie de communication originale et engageante

Il n’est pas commun pour une marque de prendre la parole autour d’une application mobile, surtout à un moment de l’année aussi important pour STABILO. En effet, la rentrée représente 50% des ventes de la marque. STABILO aurait tout à fait pu choisir des médias  » plus traditionnels  » pour communiquer. Elle a préféré être au plus proche de son public – jeune, urbain et connecté – et s’inscrire dans une nouvelle dynamique : celui de l’innovation et de la digitalisation.

Innover oui. Mais pas gratuitement. En effet, cette idée est le prolongement de l’expérience Produit : le Point 88. En le digitalisant, la marque qui existe depuis 150 ans renvoie le message suivant : nous devrons compter sur elle dans les années qui viennent.

Travail : les résolutions de la rentrée

Après les vacances, chaque salarié revient en force au travail avec le plein d’énergie. C’est le moment idéal pour faire le point et établir de nouvelles résolutions de la rentrée. Celles-ci permettent au salarié de redéfinir ses priorités, de revoir l’organisation de sa vie professionnelle et de fixer un nouveau cap à sa carrière. 

Reprendre le travail en douceur

Le soleil, la plage, la mer, les boissons rafraichissantes des îles tropicales ont réellement permis au salarié de se ressourcer et de regonfler son moral. Il peut repartir sur de bonnes bases et reprendre le travail en douceur. Il doit éviter de se précipiter même si d’importantes tâches l’attendent au bureau. Commencer à travailler le premier lundi de son retour peut générer un impact négatif au salarié et risque de faire disparaître l’énergie qu’il vient tout juste d’acquérir durant ses vacances. Pour décompresser, il peut s’arranger avec ses collègues en repoussant la reprise du travail et ne retournant au bureau que le mardi par exemple. 

Savoir prendre du recul

Pour atteindre les objectifs de l’entreprise, la contribution de chaque salarié s’avère indispensable. Mais à force de travailler sans relâche, les salariés risquent de finir par être débordés. Le surmenage et le stress s’en suivent. Le salarié doit apprendre à prendre du recul de temps à autres afin de décompresser. Cela garantit le succès de ses missions.

Faire du sport

Faire du sport est bon pour la santé. Cela permet au salarié de se détendre, d’évacuer le stress généré par son travail et de se sentir plus actif. Particulièrement pour les adultes, ils doivent procéder à un bilan de santé avant de reprendre le sport. La réalisation de ce bilan demeure indispensable pour les adultes de plus de 35 ans. Le salarié dispose de nombreuses alternatives en ce qui concerne le type de sport qu’il peut pratiquer : la danse, le golf, la natation, l’équitation, le tennis, les arts martiaux…   

Arrêter de fumer

À la différence du sport, le tabac nuit à la santé. Le nombre de décès causés par le tabac serait de plus de 70 000 par an en France. Le salarié peut contribuer à réduire les effets néfastes du tabac sur le pays en arrêtant de fumer. En même temps, il préserve sa santé de nombreuses maladies liées au tabac, telles que les cancers, l’excès de cholestérol, les troubles du rythme cardiaque ou encore la bronchite.

S’occuper des enfants

Parfois, le travail crée d’importants écarts entre le salarié et sa famille. À force de vouloir assurer ses engagements professionnels, il délaisse sa famille, notamment ses enfants. En rentrant de sa période de congé, le salarié peut essayer d’établir un meilleur équilibre entre sa vie professionnelle et sa vie personnelle et consacrer un peu plus de temps à ses enfants. Ainsi, il ne risque pas de rater les moments importants de la vie de ses enfants tels que les premiers pas ou la première rentrée des classes.

Elargir ses horizons

Pour assurer son développement personnel, le salarié doit élargir ses horizons. Dans ce contexte, il peut élargir ses connaissances en suivant des formations professionnelles spécialisées, en apprenant d’autres langues (l’anglais, l’espagnol, l’italien ou le japonais), … Dans le cadre de la stratégie de fidélisation du personnel, certaines entreprises n’hésitent pas à rembourser le coût des formations de leurs salariés à condition qu’elles se rapportent à leur activité.

Le business sur Internet

Internet a apporté de nombreuses révolutions dans d’innombrables domaines : le travail à domicile est l’un d’entre eux. Grâce à internet, de nouvelles idées de business sont apparues même s’il ne faut pas s’attendre à ce que le décollage soit facile.

Monter son site web

Des outils sont disponibles pour assister ceux qui ont décidé de s’emparer d’internet pour générer des revenus, servant un objectif bien défini de façon efficace. L’une des premières choses à faire lorsque l’on se lance sur internet est de créer son propre site Web, que ce soit pour héberger son profil, sont portfolio, sa structure e-commerce ou son panel de services. A moins d’être un expert en HTML, et CSS et en web-marketing, il faudra vous adresser à des experts : le coût initial s’avèrera peut-être plus élevé que ce que vous espériez, mais l’investissement s’avéra particulièrement rentable sur le long terme. Un outil comme Supergonomie vous permettra ensuite de tester les réactions des utilisateurs sur votre interface et d’améliorer l’ergonomie de votre site web.

Créer sa boutique en ligne

Si vous avez prévu de vendre vos créations, il vous faudra une boutique en ligne. eBay peut apparaître comme la solution la plus évidente, mais une fois la commission prélevée par la société prise en compte, le montant perçu s’avère en réalité bien moins élevé. D’où l’intérêt de créer votre propre boutique : un outil comme Prestashop vous simplifie considérablement la tâche. Cette application open-source a déjà séduit plus de 165 000 structures d’e-commerce. Vous serez ainsi chez vous et pourrez gérer votre commerce à votre guise.

Expédier ses produits

Si vous avez décidé de vendre des produits en ligne, il vous faudra les expédier. Les prix fluctuent de manière importante en fonction de l’adresse du destinataire, du prestataire choisi, du poids du colis et du mode de livraison.

Pour vous faciliter la tâche et vous faire économiser de l’argent, des comparateurs en ligne comme Envoimoinscher.com vous permettent de bénéficier de tarifs déjà négociés et de sélectionner le prestataire le moins cher en fonction de votre colis à envoyer. Le module Envoimoinscher.com peut être intégré à l’application Prestashop, et prend en compte tout type de colis, du pli d’un gramme à la palette d’une tonne, du colis express au colis international.

BeezUp, la start-up au service des e-commerçants

Entrepreneur dans l’âme, pour Michel Racat, créer sa boite est plus qu’une évidence, c’est sa vocation. En 2009, le dirigeant fonde alors BeezUp avec l’aide de ses associés. En phase avec l’ère du numérique, le concept affiche une philosophie qui se veut au service des e-commerçants.

Une volonté d’entreprendre

Le dirigeant et co-fondateur de BeezUp, Michel Racat, effectue un double parcours. Il suit une formation d’entrepreneur et, en parallèle, une formation d’étudiant au sein de l’Isep où il devient ingénieur en informatique et télécom.

Depuis l’âge de 15 ans, Michel Racat entretien son désir de devenir entrepreneur. Une volonté animée entre autres par sa culture familiale. « Avec un père entrepreneur, j’ai été baigné dans ce milieu relativement jeune. J’ai un père qui possède un restaurant dans Paris, cela fait 40 ans qu’il détient l’affaire. Cette culture familiale d’entreprendre est devenue naturelle pour moi. Il fallait que j’entreprenne, que je crée l’innovation. », confie le dirigeant de BeezUp.

Cette envie d’entreprendre se manifeste d’abord au travers de divers projets. Aidé par un ami, Michel Racat met en place des sites d’actualités sur les technologies de la mobilité, qu’ils adaptent en fonction de l’évolution du marché. Après cette aventure, il souhaite professionnaliser les choses. Il crée ainsi une boutique en ligne de distribution d’accessoires pour les appareils mobiles.

Ce n’est pas dans le domaine de la restauration que veut se lancer le dirigeant, mais bel et bien dans celui de l’informatique : « J’ai toujours été passionné par l’informatique, j’ai d’ailleurs eu mon premier ordinateur à l’âge de 8 ans. ». Pour lui, quand on sort d’une école d’ingénieur ou d’un type de parcours similaire, il est laissé de la place aux jeunes pour pouvoir innover. Et les investissements nécessaires pour démarrer s’avèrent plus faibles que pour des activités traditionnelles (pas de fonds de commerce à acheter,…). De ce fait, l’entreprise BeezUp se voit entièrement autofinancée.

BeezUp : l’idée née d’une solution

La principale difficulté dans le domaine informatique, particulièrement dans l’e-commerce, repose sur le fait que les concurrents se situent à la porte à côté. Pour un internaute, passer d’une boutique en ligne à une autre, « c’est un clic de plus ». Ce qui fait alors la différence, outre l’aspect marketing, c’est la vitrine. « Plus une vitrine est grande, plus des clients potentiels nous voient. », explique le co-fondateur. Ces vitrines se matérialisent par des espaces publicitaires, des places sur des comparateurs de prix, dans des bannières. Et c’est cette visibilité qui permet d’attirer plus d’acheteurs potentiels sur son site.

« En démarrant l’activité, quand on investissait 100 euros, on en gagnait 30, donc on en perdait 70. En améliorant la méthode, la façon dont on plaçait nos produits, la manière dont on choisissait les annonces qu’on allait mettre en avant, un an plus tard, quand on investissait 100 euros, on en gagnait 300. C’est cela qui a fait vivre et générer le chiffre d’affaires de la boutique. », dévoile Michel Racat. Etant des cybermarchands, ils ont souhaité mieux se référencer sur ces comparateurs afin d’augmenter leur rentabilité. C’est en cherchant à optimiser leur rentabilité qu’ils trouvent alors des méthodes qui, selon eux, pourraient servir au plus grand nombre.

De là est né le concept de BeezUp : aider des sites marchands à se référencer. Cette société a été créée pour fournir mais aussi pour bien gérer tous ces sites comparateurs de prix de façon centralisé.

La stratégie de communication

Pendant plusieurs années, ils travaillent beaucoup à se faire connaître. Au démarrage de l’entreprise, ils n’hésitent pas à se présenter à des salons dédiés aux entreprises, en particulier en Espagne, en Italie, en Allemagne ainsi qu’en France.

« Aujourd’hui, notre volonté c’est de proposer un service clé en main, le plus simple possible et qui réponde au besoin d’un plus grand nombre de marchands, de toutes petites boutiques à de très grandes. », affirme le dirigeant. Pour ce faire, leur politique s’articule autour du fait de travailler de la manière la plus transparente possible en affichant leurs tarifs en ligne, l’ensemble de leurs conditions et règles de fonctionnement.

Une offre gratuite permet d’ailleurs à des marchands de tester le principe. Suivant cette logique, la communication se fait en premier lieu sur les réseaux sociaux. Des experts en e-commerce, des personnes s’occupant de la veille, se posent la question de savoir comment améliorer le référencement. BeezUp communique également dans la presse (nouveautés technologiques, témoignages de clients,…).

L’entrepreneuriat : se heurter à la difficulté

Comme nous le confie Michel Racat : « Le développement d’une start-up, ce n’est certainement pas un long fleuve tranquille. Il y a des torrents, il y a des cascades, des montagnes à franchir. La difficulté c’est d’avoir tous les matins la même envie : que son entreprise réussisse ».
Et ce, pour le dirigeant, malgré les difficultés, malgré les portes fermées, que cela vienne des complexités administratives, de l’équipe qu’il faut trouver, du contexte de départ. Ou encore du fait de devoir apprendre, en tant que jeune diplômé à structurer une société, à mettre en place les différents services, les différentes procédures, en parallèle de l’apprentissage de son propre métier.

Une ambition internationale qui prend de l’envergure

Leur service est disponible dans plus de 20 pays. En termes de ventes opérationnelles, se distingue 5 pays : la France, l’Allemagne, l’Espagne, l’Italie et l’Angleterre.

L’entreprise ouvre, fin d’année précédente, un bureau à Francfort lui permettant de gérer ses clients en Allemagne et en Pologne, à partir de l’Europe de l’Est. Pour le reste, leurs recherches, développements, et la majorité des ventes s’effectuent à Paris. Pour le dirigeant, « c’est l’équipe qui fait l’entreprise ». Il est donc important que l’équipe de la société passe du temps ensemble, qu’elle crée une dynamique. « On se bat tous les matins pour créer l’innovation, ce qui veut dire qu’on ne doit pas stagner, si on stagne, on va mourir. ». L’équipe se retrouve tous les jours au travail, ce qui lui permet de créer cette dynamique ensemble.

A long terme, leur objectif est de s’étendre davantage à l’international, notamment en direction des pays de l’Europe de l’Est, des pays nordiques, de l’Amérique du sud, de la Russie. Le fait de détenir des ingénieurs de qualité en France leur permet de posséder des produits de qualité, et leurs outils du web leur permettent de générer d’importants coûts, de faire de l’export et de créer de la valeur à l’international.

3 questions à Michel Racat, dirigeant et co-fondateur de BeezUp

Estimez-vous avoir eu des coups de chance ?

« Le jour où l’on a lancé le produit sur le salon e-commerce en 2009, on a postulé à un concours au Havre. Et on a remporté le prix de la solution digitale la plus innovante de l’année. Le fait d’avoir remporté ce prix constitue une vraie chance pour l’entreprise. »

Comment vous définiriez-vous en tant qu’entrepreneur ?

« Je suis un entrepreneur passionné, un entrepreneur dans l’âme, j’aime mon métier, et on peut le dire, je suis un peu geek. »

Le meilleur conseil que vous donneriez à de jeunes ou de futurs entrepreneurs ?

« Une entreprise est souvent limitée par ses dirigeants. Je pense que c’est surtout lié à la vision des dirigeants et à leur niveau à organiser leur structure. Je pense qu’il faut se remettre en question plutôt qu’accuser les autres. Et quand on réfléchit, on trouve des solutions. Au final, on découvre que la limite pour l’entreprise qui l’empêchait de réussir repose sur le fait que ses dirigeants n’avaient pas la maturité nécessaire pour identifier les solutions qu’ils pouvaient apporter.

L’échec d’une entreprise est très souvent lié à une incompétence ou à une erreur de ses dirigeants. Dans la conduite d’une entreprise, il faut toujours se relever. Le jour où on arrête de se relever, l’entreprise est morte. Il faut garder son envie de réussir malgré les échecs, ne pas se laisser abattre. Finalement, l’échec n’est qu’un enseignement pour réussir. Et je pense que l’objectif c’est de faire réussir nos entreprises. »

[Etudes] Les salariés connaissent peu les actions de santé dans leur entreprise

Nombreux sont ceux qui se sentent bien au sein de leurs entreprises, par rapport à leurs postes et à leurs conditions de travail. Toutefois, qu’en est-il des actions de santé ? Un enseignement cadencé par l’observatoire Entreprise et Santé dénonce que même si le bien-être est au programme, il y a un gros manque d’informations et d’actions au niveau de la santé. Zoom sur cette étude menée sur des salariés du public et du privé ainsi que sur les dirigeants, soit une analyse réalisée pour le groupe Harmonie mutuelle par la société d’études et de conseil Viavoice.

La santé au top malgré le manque d’actions de santé dans les entreprises

Les résultats sont clairs et nets : plus de 92% d’employés et plus de 98% de dirigeants du privé confirment que l’état de santé des salariés au sein des entreprises est bon, voire même très bon. François Miquet-Marty, directeur associé de Viavoice souligne que « L’entreprise constitue un système multi facteur où la santé devient un facteur prépondérant. Désormais, on ne peut plus dissocier le facteur économique du facteur santé. » Le sondage relève également que les actions de santé ont un impact considérable sur l’atmosphère environnant du travail, entre le climat de confiance, l’ambiance et la productivité.

D’autre part, l’analyse dénonce surtout le manque d’informations et le manque d’actions menées en termes de santé par les patrons. Toujours selon l’étude réalisée par Viavoice pour le groupe Harmonie mutuelle, il se trouve que seulement 35% des employés pensent que leur société a pris « un certain nombre d’actions » pour leur santé, tandis que 79% des dirigeants du privé l’affirment. Quelle est donc la cause de ce décalage entre les deux parties ? François Miquet-Marty nous explique que les préoccupations de santé sont assez variées, surtout dans les grandes entreprises, où la situation est plus difficile à gérer. « Dans les PME, on touche plus à des relations humaines », souligne le directeur associé de Viavoice.

Des informations comprises mais peu appliquées

Enfin, Les actions de santé sont jugées assez sévèrement par les employés. Les chiffres démontrent que moins d’un salarié sur deux affirme être « suffisamment informé » des dispositifs de santé au sein de l’entreprise. Selon l’observatoire Entreprise et Santé, il se trouve que ces mêmes salariés n’accordent pas assez d’importance aux mesures de santé- ils sont seulement 55% à penser que les actions de santé au sein des entreprises sont colossales. D’un autre coté, ils sont 75% chez les dirigeants du privé et 62% des dirigeants du public à penser que c’est le cas.

Quant aux risques psychosociaux, ces points sont à améliorer dans le futur. Lorsqu’on leur pose la question, salariés et dirigeants répondent tous différemment. Pendant que les chefs d’entreprises affirment être loin du stress, les salariés, eux, disent avoir affaire au stress et à la pression quasiment tout le temps. « Il est très difficile pour un grand dirigeant d’avoir conscience du stress de ses salariés et d’y répondre efficacement, surtout dans les grandes entreprises. Il faudrait savoir amener le goût du challenge de la compétition et de teinter tout ce stress de positivité ».

La révolution des banques en ligne !

A l’ère du numérique, les banques aussi se mettent à la page, ou plutôt, à la toile ! Entre tarifs attractifs, simplicité, rapidité et disponibilité, les banques en ligne ont de quoi séduire. Elles peuvent compter sur un nombre croissant d’utilisateurs de smartphones ou tablettes qui peuvent accéder aux services des banques depuis leurs appareils mobiles.

L’évolution technologique et la variation du mode vie et des comportements ont conduit à l’émergence des banques en ligne. La mise en ligne des services bancaires constitue une véritable révolution.

Comment distinguer une banque en ligne des banques plus traditionnelles ?

Un établissement de crédit défini comme une banque en ligne désigne une banque où des particuliers détiennent la possibilité d’ouvrir un compte et de souscrire à divers services proposés, directement de chez eux avec pour seul matériel requis, une connexion Internet. Le concept repose donc sur la digitalisation de la relation client. Des marques spécialisées sur le web comme Boursorama, BforBank et Fortuneo en font partie.

Les avantages de cette avancée

La plupart des banques en ligne ne facture pas les cartes bancaires ainsi que la majorité des opérations courantes. Effectuer des prélèvements bancaires, faire opposition et retirer de l’argent aux distributeurs est possible, gratuitement. Il n’est d’ailleurs, de manière générale, pas obligatoire d’y domicilier ses revenus.

Les banques en ligne ne disposent pas d’agence. Ce manque est toutefois compensé par la grande disponibilité des conseillers, pour le plus grand bonheur des clients. 6 jours sur 7, par le biais de mails ou par téléphone, qui répondent aux demandes des clients. Plus besoin de prendre rendez-vous ou d’attendre de longues minutes que votre conseiller personnel daigne vous accorder de son temps. De quoi allier rapidité et efficacité.

Une révolution qui présente certaines limites

En raison de l’absence d’agence, opter pour une banque en ligne comme BforBank peut se révéler pratique mais requiert une certaine autonomie. Tous les services ne sont pas toujours proposés. Les banques « nouvelle génération » s’adressent prioritairement à des clients autonomes. Ces derniers se voient attribuer la charge de gérer eux-mêmes leur épargne.

Dans la mesure où vous ne pouvez plus bénéficier de rendez-vous en agence, vous avez la responsabilité de vous occuper de vos virements, de commander vous-même vos chéquiers, ou encore, de faire opposition. Vous n’avez pas de conseiller qui vous soit attitré.

Un certain niveau de revenu ou d’épargne est généralement exigé en vue de l’ouverture d’un compte bancaire. Cette restriction exclut de nombreux étudiants, disposant d’un faible niveau de revenu ou de très peu d’épargnes.

L’essor des banques en ligne perçu comme une menace pour celles restées traditionnelles

Le cabinet d’audit PwC, réseau international de conseil, a mené une enquête auprès de 560 dirigeants de banques de détail européennes. Et pour 55% des interrogés, ces acteurs dit « non traditionnels », d’après l’étude internationale, constitueraient plus une menace qu’une opportunité pour les banques traditionnelles. Seulement 31% des dirigeants interrogés parviennent à entrevoir des opportunités de partenariats qu’ils estiment innovantes. Selon la zone géographique, on constate une divergence des points de vue.

Cette perception des banques en ligne vue comme une menace montre également que les dirigeants ont conscience de l’importance de se renouveler. Ils comprennent d’autant plus la nécessité d’adapter leur business model aux nouvelles habitudes. Les besoins les plus récurrents étant le renouvellement de la clientèle ainsi que le besoin de restaurer la confiance dans le secteur bancaire.

D’ailleurs, 71% des dirigeants interrogés déclarent investir dans l’optimisation de leur réseau. Comme le prédit PwC dans son communiqué : « A l’avenir, les banques proposeront des produits qui seront vendus via plusieurs canaux. Les agences commerciales physiques, elles, devront se spécialiser. »

Les nouveaux Escrocs Français à la Madoff

Ces truands qui frappent à votre porte ou qui opèrent sur le net emploient toujours les mêmes méthodes. Bien sûr ils ne battront jamais Bernard Madoff, l’escroc aux 40 milliard de dollars, mais ces arnaqueurs adeptes de la chaine de Ponzi dont le but est de monter une pyramide consistant à rembourser les premiers épargnants avec l’argent des derniers défrayent régulièrement la chronique.
Du coté de Toulouse 16 millions d’euros ont été subtilisés par Mike Layani …Entre 2007 et 2010, 6 millions ont été détournés dans la région de Clermont-Ferrand par Jérôme Lafarge.

Des méthodes qui se ressemblent

Leurs méthodes ressemblent tellement à celle des acteurs traditionnels qu’il est difficile de les démasquer. L’histoire est pourtant toujours la même : on vous propose un placement présenté comme l’affaire du siècle avec un rendement incroyable… Ces escrocs se donnent aussi un vernis de respectabilité : Mike Layani recevait dans les salons de la CCI et Jérôme Lafarge distribuait des brochures indiquant un partenariat avec Goldman Sachs. Leur trait commun ? Ils étaient intarissable sur les gains de leur produit (24%) mais se gardait bien de rentrer dans les détails…La fin est malheureusement toujours la même : qu’ils soient arrêtés ou en cavale, ils sont de toute façon insolvable !

Une arrivée sur les web

Il faut savoir que désormais ils fréquentent le web, où ils créent des sites de Forex faussement dédiés aux trading de devises et d’options binaires (produits spéculatifs, à la hausse et à la baisse sur des actions). Curieusement plus c’est gros plus ça passe !! « Un prétendu trader a fait des allers-retours sur mon compte en réalité fictif » se souvient LB victime d’un site internet. « Ainsi, on m’a vendu un bonus de 50% accordé dès 3 000 euros en compte. Cela m’a convaincu mais au final, ce ne sont pas moins de 6 000 euros qui se sont envolés !! » précise le chef d’entreprise. Attention : faire le tri entre les sites est une opération délicate. Le médiateur de l‘Autorité des Marchés Financiers (AMF) nous indique que 12% des dossiers ne relèvent pas de ces escrocs virtuels.

Pour ne pas se faire avoir quelques petits conseils :

  • Contrôlez au préalable le pédigrée des intermédiaires même si cela ne constitue pas une garantie absolue.
  • Si vous souhaitez spéculer sur les devises, privilégiez les acteurs régulés et recensés sur le registre officiel : regafi.fr, RFTX. Pour une sécurité absolue, préférez ceux déposant les fonds sur un compte français, comme Saxo banque, IG, CGC Market, FXCM France ou XTB France.
  • N’hésitez pas à vérifier les agréments du démarcheur. Il doit détenir une carte de (Conseiller en Investissements Financiers) CIF, mentionnant son nom, sa dénomination sociale, son adresse professionnelle ainsi que son numéro d’immatriculation à l’Orias, le registre des CIF.

Open Innovation – Des stratégies pour aller vers le succès et le leadership

L’innovation n’est désormais plus la chasse gardée du seul Département Recherche & Développement des entreprises. C’est pourquoi certaines d’entre elles comme Apple, BMW, Google, Netflix, Procter & Gamble et bien d’autres ont choisi d’impliquer toute leur organisation et leur chaîne de valeur dans la gestion de l’innovation : elles sont ainsi devenues des leaders de l’industrie à l’échelle mondiale.

De cette manière, elles ont non seulement réussi à accroître leur notoriété, mais elles ont également obtenu un avantage compétitif significatif par rapport à leurs concurrents du fait de la valeur ajoutée exceptionnelle qu’elles apportent à leurs clients. Il appartient aux autres entreprises de tirer tous les enseignements utiles de ces leaders de l’innovation afin de s’en servir pour elles-mêmes.

Imiter les leaders ne constitue pas une approche innovante, mais…

Il y a beaucoup à apprendre d’entreprises qui excellent dans la gestion de l’innovation. Le plus intéressant concerne la manière dont elles ont su orienter leurs efforts dans leur chaîne de valeur et au-delà.

Les meilleures d’entre elles n’ont pas hésité pour ce faire à ouvrir l’innovation à un réseau très large de partenaires dans et hors de leur domaine d’activité afin d’augmenter la valeur ajoutée de leurs produits et services.

Elles n’ont pas eu peur non plus de collaborer à tous les niveaux de leur chaîne de valeur avec des tiers aussi bien en capturant qu’en partageant des idées avec des clients, des fournisseurs, des sous-traitants, des distributeurs, des scientifiques… C’est ce qu’il est convenu d’appeler l’Open Innovation.

Avantages de l’Open Innovation

En adoptant une telle démarche, ces entreprises :
– Accélèrent le développement de nouveaux produits et services accroissant ainsi leurs revenus et leur part de marché
– Raccourcissent le temps nécessaire à la mise sur le marché de nouveaux produits et services tout en accélérant le retour sur investissement
– Réduisent les dépenses directes de R & D du fait que celles-ci sont partagées entre les différentes parties prenantes au projet d’innovation
– Améliorent le taux de réussite des nouveaux produits et services et cela est très important quand on sait que le taux d’échec des nouveaux produits et services est extrêmement élevé.

Comment s’y prendre ?

Il existe de nombreuses façons d’encourager l’Open Innovation. Si l’on prend l’exemple de Netflix, société qui loue des films sur Internet, cette entreprise a lancé un concours d’innovation en ligne et offert une récompense de 1 million de dollars à qui proposerait la meilleure façon de recommander des films à ses clients. Elle avait pour objectif de développer un algorithme de recommandation de films qui améliore de 10 % les résultats obtenus par son algorithme actuel.

En un mois, Netflix a reçu plus de 1 000 propositions ! Près de 30 000 équipes dans 171 pays ont alors travaillé sur des solutions différentes avec les équipes de Netflix en central pour atteindre le but que l’entreprise s’était fixée.

Afin de mieux comprendre la gestion de l’innovation, A. T. Kearney (cabinet de conseil en organisation, en stratégie e-business et en management) a réalisé une étude pour analyser l’art et la science de l’innovation afin de déterminer les qualités et les pratiques d’innovation fructueuses et d’identifier les entreprises qui maîtrisent le mieux l’innovation.

A. T. Kearney a ainsi découvert que la science de gestion de l’innovation peut être étudiée indépendamment de son art. En d’autres termes, il est envisageable de considérer ce que les leaders en innovation font de mieux, mais également d’identifier les actions que leurs suiveurs pourraient reprendre à leur compte pour améliorer leurs propres processus d’innovation. Ces entreprises ont une solide compréhension de la science de l’innovation et sont donc les plus aptes à produire des innovations pensées comme les sous-produits d’un processus.
Ainsi selon A. T. Kearney, demander aux utilisateurs de générer de nouvelles idées est considéré comme une stratégie ouverte assez générale et assimilée à un art. Par contre, solliciter les salariés et les partenaires externes à son entreprise sur des champs d’innovation tangibles et des objectifs bien identifiés constitue une approche jugée plus scientifique.

Caractéristiques des leaders en innovation

L’étude de A. T. Kearney révèle que les meilleurs innovateurs passent trois fois plus de temps dans les phases de démarrage du processus d’innovation que leurs suiveurs, ce qui leur permet d’avoir des résultats bien supérieurs.

Les leaders en innovation considèrent, en effet, qu’il est essentiel qu’un très grand nombre d’idées soit généré (ce n’est pas le cas des suiveurs) parce qu’en phase de test des concepts leur nombre diminuera de fait. Ils concentrent ensuite leurs ressources (finances, temps, hommes…) sur les idées qui leur paraissent être les plus prometteuses et prennent des risques mesurés plutôt que de faire confiance à la chance.

Parmi les autres différences importantes entre leaders d’innovation et suiveurs, les leaders définissent explicitement des stratégies d’innovation dans la stratégie globale d’affaires de leur entreprise et utilisent systématiquement le réseau de leurs partenaires et d’autres pour alimenter leurs pipelines d’innovation. Ils passent rapidement de la génération d’idées à sa valorisation et partagent avec leur entreprise une vraie passion pour l’innovation.

A partir de ces analyses, 4 points fondamentaux pour un processus de gestion de l’innovation réussi ont pu être dégagés. Ce sont :
1. La stratégie d’innovation
2. La génération d’idées
3. La sélection des idées
4. Le développement des concepts.

Il est à noter que les 3 premières phases représentant 40 % du temps alloué pour les leaders contre 13 % pour les suiveurs.

En conclusion, on peut dire que pratiquer l’Open Innovation apporte :

  • La capacité de générer de nombreuses idées en faisant appel à des sources innombrables internes et externes, tous acteurs confondus pour éviter le cloisonnement lié au fonctionnement traditionnel en silos
  • Et la compréhension que chaque contributeur amène une perspective différente dans le tour de table, ce qui augmente considérablement les chances de réussite d’un produit ou d’un service innovant et son acceptation par le marché.

[Buzz] Ice Bucket Challenge utilisé les marques

L’idée même de se jeter des seaux d’eau glacée sur la tête peut sembler quelque peu étrange a priori. Ne s’agissant pourtant pas d’une technique de rafraichissement, mais bel et bien d’un défi lancé par l’association américaine de lutte contre l’ALS. En juillet dernier, l’association a la brillante idée de lancer des défis, dans le but de récolter des fonds. Et bien entendu, qui dit « challenge du seau de glaçons », dit bravade et donc entièrement réalisable. Quand les stars s’y mettent, c’est un buzz mondial qui prend vie. Zoom sur l’« Ice Bucket Challenge » !

Des stars au service de l’ALS Foundation

Le 15 juillet dernier, le golfeur Chris Kennedy se jette un seau de glaçons sur la tête. Rien de plus normal pour certains, mais pour d’autres, ce geste ne passe pas inaperçu. A la suite de cela, Kennedy aurait demandé à sa cousine de le faire également afin qu’elle fasse elle aussi un don à l’ALS (Sclérose Latérale Amyotrophique- la maladie de Charcot, aussi connue comme la maladie neuro-dégénérative des motoneurones de l’adulte) Foundation. Comme quoi, le concept du « Ice Bucket Challenge » existait déjà, mais n’avait jamais été relié à une demande de dons. Et quand une star se lance dans un projet caritatif, les autres démontrent une tendance à l’imitation. Ce phénomène mondial, cadencé par les médias, n’aura pas tardé à attirer les autres célébrités. Justin Timberlake, Nicole Kidman, Zac Efron, Steven Spielberg et Ben Afleck, entre autres, s’y mettent aussi !

Les PDG participent eux aussi à l’«Ice Bucket Challenge »

Après les stars, c’est au tour des PDG de multinationales de se lancer des défis. Tout commence avec le gouverneur du New Jersey, Chris Christie qui défie Bill Gates de Microsoft et Seryl Sandberg de Facebook pour ensuite toucher Reed Hastings de Netflix. Qu’ils soient en baskets, en T-Shirt ou en costume-cravate, les stars mais aussi les PDG n’ont pas voulu rater l’occasion de faire un don à l’ALS Foundation… et de prendre du bon temps, au passage.

Selon le New York Times, il est révélé qu’entre le 29 juillet et le 21 août, l’association américaine de lutte contre la maladie de Charcot – la maladie neuro-dégénérative des motoneurones de l’adulte – aurait récolté plus de 41,8 millions de dollars. Et ce, grâce à l’« Ice Bucket Challenge » ! Si l’on revoit les chiffres de 2012, on constate que, durant cette année-là, l’association n’avait pu mettre le doigt sur 19,4 millions de dollars seulement, pour douze mois de collecte. Une somme bien inférieure à celle récoltée grâce à l’« Ice Bucket Challenge » !