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Open Innovation – Des stratégies pour aller vers le succès et le leadership

L’innovation n’est désormais plus la chasse gardée du seul Département Recherche & Développement des entreprises. C’est pourquoi certaines d’entre elles comme Apple, BMW, Google, Netflix, Procter & Gamble et bien d’autres ont choisi d’impliquer toute leur organisation et leur chaîne de valeur dans la gestion de l’innovation : elles sont ainsi devenues des leaders de l’industrie à l’échelle mondiale.

De cette manière, elles ont non seulement réussi à accroître leur notoriété, mais elles ont également obtenu un avantage compétitif significatif par rapport à leurs concurrents du fait de la valeur ajoutée exceptionnelle qu’elles apportent à leurs clients. Il appartient aux autres entreprises de tirer tous les enseignements utiles de ces leaders de l’innovation afin de s’en servir pour elles-mêmes.

Imiter les leaders ne constitue pas une approche innovante, mais…

Il y a beaucoup à apprendre d’entreprises qui excellent dans la gestion de l’innovation. Le plus intéressant concerne la manière dont elles ont su orienter leurs efforts dans leur chaîne de valeur et au-delà.

Les meilleures d’entre elles n’ont pas hésité pour ce faire à ouvrir l’innovation à un réseau très large de partenaires dans et hors de leur domaine d’activité afin d’augmenter la valeur ajoutée de leurs produits et services.

Elles n’ont pas eu peur non plus de collaborer à tous les niveaux de leur chaîne de valeur avec des tiers aussi bien en capturant qu’en partageant des idées avec des clients, des fournisseurs, des sous-traitants, des distributeurs, des scientifiques… C’est ce qu’il est convenu d’appeler l’Open Innovation.

Avantages de l’Open Innovation

En adoptant une telle démarche, ces entreprises :
– Accélèrent le développement de nouveaux produits et services accroissant ainsi leurs revenus et leur part de marché
– Raccourcissent le temps nécessaire à la mise sur le marché de nouveaux produits et services tout en accélérant le retour sur investissement
– Réduisent les dépenses directes de R & D du fait que celles-ci sont partagées entre les différentes parties prenantes au projet d’innovation
– Améliorent le taux de réussite des nouveaux produits et services et cela est très important quand on sait que le taux d’échec des nouveaux produits et services est extrêmement élevé.

Comment s’y prendre ?

Il existe de nombreuses façons d’encourager l’Open Innovation. Si l’on prend l’exemple de Netflix, société qui loue des films sur Internet, cette entreprise a lancé un concours d’innovation en ligne et offert une récompense de 1 million de dollars à qui proposerait la meilleure façon de recommander des films à ses clients. Elle avait pour objectif de développer un algorithme de recommandation de films qui améliore de 10 % les résultats obtenus par son algorithme actuel.

En un mois, Netflix a reçu plus de 1 000 propositions ! Près de 30 000 équipes dans 171 pays ont alors travaillé sur des solutions différentes avec les équipes de Netflix en central pour atteindre le but que l’entreprise s’était fixée.

Afin de mieux comprendre la gestion de l’innovation, A. T. Kearney (cabinet de conseil en organisation, en stratégie e-business et en management) a réalisé une étude pour analyser l’art et la science de l’innovation afin de déterminer les qualités et les pratiques d’innovation fructueuses et d’identifier les entreprises qui maîtrisent le mieux l’innovation.

A. T. Kearney a ainsi découvert que la science de gestion de l’innovation peut être étudiée indépendamment de son art. En d’autres termes, il est envisageable de considérer ce que les leaders en innovation font de mieux, mais également d’identifier les actions que leurs suiveurs pourraient reprendre à leur compte pour améliorer leurs propres processus d’innovation. Ces entreprises ont une solide compréhension de la science de l’innovation et sont donc les plus aptes à produire des innovations pensées comme les sous-produits d’un processus.
Ainsi selon A. T. Kearney, demander aux utilisateurs de générer de nouvelles idées est considéré comme une stratégie ouverte assez générale et assimilée à un art. Par contre, solliciter les salariés et les partenaires externes à son entreprise sur des champs d’innovation tangibles et des objectifs bien identifiés constitue une approche jugée plus scientifique.

Caractéristiques des leaders en innovation

L’étude de A. T. Kearney révèle que les meilleurs innovateurs passent trois fois plus de temps dans les phases de démarrage du processus d’innovation que leurs suiveurs, ce qui leur permet d’avoir des résultats bien supérieurs.

Les leaders en innovation considèrent, en effet, qu’il est essentiel qu’un très grand nombre d’idées soit généré (ce n’est pas le cas des suiveurs) parce qu’en phase de test des concepts leur nombre diminuera de fait. Ils concentrent ensuite leurs ressources (finances, temps, hommes…) sur les idées qui leur paraissent être les plus prometteuses et prennent des risques mesurés plutôt que de faire confiance à la chance.

Parmi les autres différences importantes entre leaders d’innovation et suiveurs, les leaders définissent explicitement des stratégies d’innovation dans la stratégie globale d’affaires de leur entreprise et utilisent systématiquement le réseau de leurs partenaires et d’autres pour alimenter leurs pipelines d’innovation. Ils passent rapidement de la génération d’idées à sa valorisation et partagent avec leur entreprise une vraie passion pour l’innovation.

A partir de ces analyses, 4 points fondamentaux pour un processus de gestion de l’innovation réussi ont pu être dégagés. Ce sont :
1. La stratégie d’innovation
2. La génération d’idées
3. La sélection des idées
4. Le développement des concepts.

Il est à noter que les 3 premières phases représentant 40 % du temps alloué pour les leaders contre 13 % pour les suiveurs.

En conclusion, on peut dire que pratiquer l’Open Innovation apporte :

  • La capacité de générer de nombreuses idées en faisant appel à des sources innombrables internes et externes, tous acteurs confondus pour éviter le cloisonnement lié au fonctionnement traditionnel en silos
  • Et la compréhension que chaque contributeur amène une perspective différente dans le tour de table, ce qui augmente considérablement les chances de réussite d’un produit ou d’un service innovant et son acceptation par le marché.

[Buzz] Ice Bucket Challenge utilisé les marques

L’idée même de se jeter des seaux d’eau glacée sur la tête peut sembler quelque peu étrange a priori. Ne s’agissant pourtant pas d’une technique de rafraichissement, mais bel et bien d’un défi lancé par l’association américaine de lutte contre l’ALS. En juillet dernier, l’association a la brillante idée de lancer des défis, dans le but de récolter des fonds. Et bien entendu, qui dit « challenge du seau de glaçons », dit bravade et donc entièrement réalisable. Quand les stars s’y mettent, c’est un buzz mondial qui prend vie. Zoom sur l’« Ice Bucket Challenge » !

Des stars au service de l’ALS Foundation

Le 15 juillet dernier, le golfeur Chris Kennedy se jette un seau de glaçons sur la tête. Rien de plus normal pour certains, mais pour d’autres, ce geste ne passe pas inaperçu. A la suite de cela, Kennedy aurait demandé à sa cousine de le faire également afin qu’elle fasse elle aussi un don à l’ALS (Sclérose Latérale Amyotrophique- la maladie de Charcot, aussi connue comme la maladie neuro-dégénérative des motoneurones de l’adulte) Foundation. Comme quoi, le concept du « Ice Bucket Challenge » existait déjà, mais n’avait jamais été relié à une demande de dons. Et quand une star se lance dans un projet caritatif, les autres démontrent une tendance à l’imitation. Ce phénomène mondial, cadencé par les médias, n’aura pas tardé à attirer les autres célébrités. Justin Timberlake, Nicole Kidman, Zac Efron, Steven Spielberg et Ben Afleck, entre autres, s’y mettent aussi !

Les PDG participent eux aussi à l’«Ice Bucket Challenge »

Après les stars, c’est au tour des PDG de multinationales de se lancer des défis. Tout commence avec le gouverneur du New Jersey, Chris Christie qui défie Bill Gates de Microsoft et Seryl Sandberg de Facebook pour ensuite toucher Reed Hastings de Netflix. Qu’ils soient en baskets, en T-Shirt ou en costume-cravate, les stars mais aussi les PDG n’ont pas voulu rater l’occasion de faire un don à l’ALS Foundation… et de prendre du bon temps, au passage.

Selon le New York Times, il est révélé qu’entre le 29 juillet et le 21 août, l’association américaine de lutte contre la maladie de Charcot – la maladie neuro-dégénérative des motoneurones de l’adulte – aurait récolté plus de 41,8 millions de dollars. Et ce, grâce à l’« Ice Bucket Challenge » ! Si l’on revoit les chiffres de 2012, on constate que, durant cette année-là, l’association n’avait pu mettre le doigt sur 19,4 millions de dollars seulement, pour douze mois de collecte. Une somme bien inférieure à celle récoltée grâce à l’« Ice Bucket Challenge » !

Entrepreneurs de la construction et designers, pensez aux éco-matériaux !

Des constats environnementaux et sanitaires qui ne peuvent qu’inciter au développement de ces matériaux plus sains et durables

Si l’on veut déjà prendre la mesure des enjeux sanitaires, il suffit de se référer aux chiffres donnés par l’Institut de Veille Sanitaire (INVS) ; d’après leurs sources, la pollution intérieure a un très fort impact sanitaire, en particulier pour les enfants, et elle est responsable chaque année de plusieurs milliers de morts prématurées en France…un chiffre qui fait froid dans le dos, non ? Tous les professionnels s’accordent à dire que le choix de matériaux sains et respectueux de notre environnement contribue fortement à l’amélioration de la qualité de l’air, si l’on veut un jour pouvoir de nouveau respirer à pleins poumons et sans crainte !

Un autre constat et non des moindres concerne les impacts environnementaux du secteur du bâtiment, « Il faut savoir que c’est le secteur en Europe qui consomme le plus d’énergie primaire, aux alentours de 44 % et c’est l’un des secteurs les plus émetteurs de Gaz à effet de serre avec une moyenne d’émission tournant autour de 36 % » (source de la Commission Européenne) nous précise Marie Darul, consultante éco-construction au cd2e dans le Nord-Pas de Calais, un pôle d’excellence spécifiquement dédié à l’accompagnement des professionnels du secteur de l’environnement en Nord-Pas de Calais (www.cd2e.com).

Sur le cycle de vie global du bâtiment, la phase d’utilisation du bâtiment est notamment très impactante, expliquant pourquoi les réglementations thermiques successives n’ont eu de cesse de se renforcer. La RT 2012 impose un maximum de consommation d’énergie de 50 kWEp/m²/an (en moyenne) pour le chauffage, la ventilation, l’eau chaude sanitaire, l’éclairage, et les auxiliaires, et la très prochaine réglementation 2020 visera la construction de bâtiments à énergie positive (qui produisent plus d’énergie qu’ils n’en consomment)…dire qu’en plus une réflexion est en cours pour intégrer les impacts environnementaux et sanitaires dans cette future réglementation, les acteurs du bâtiment n’ont qu’à bien se tenir ! Quand on apprend qu’un bureau d’études a comparé deux scénarii de matériaux isolants pour un bâtiment passif en termes d’impacts environnementaux, l’une avec des éco-matériaux et l’autre avec des matériaux dits « conventionnels », et qu’au final l’utilisation avec les matériaux conventionnels équivalait à 50 années de chauffage de ce bâtiment …on ne peut que mesurer l’enjeu de l’utilisation de ces éco-matériaux pour le développement durable. Autant dire que partant de tous ces constats, il est indéniable que les éco-matériaux ont toute leur place à prendre dans le secteur du bâtiment et dans notre vie quotidienne pour nous faire avancer vers la voie du développement durable ! Mais au fait, qu’entend-on réellement par éco-matériau ?

Une absence de définition officielle non sans conséquences sur leur promotion et leur développement

Il est d’usage dans le secteur de dire qu’un éco-matériau est un matériau avec moins d’impacts sur l’environnement et la santé…mais avec ça, est-on réellement plus avancés ? Pas vraiment…Paille, torchis, terre, lin, laine de chanvre, laine de mouton, métisse, béton de chanvre, laine de bois, ouate de cellulose etc. : quel pourrait être le point commun à tous ces éco-matériaux ? Quel critère prendre en compte et prioriser ? La nature de la matière première utilisée, la provenance, le degré de transformation, les émissions de COV….En plus selon les pays, les définitions diffèrent ! Matériaux issus du recyclage pour les uns, matériaux issu du monde agricole pour d’autres

Des enjeux importants qui peuvent à la fois aider au développement de la filière ou au contraire la freiner

Il faut tout d’abord bien poser et comprendre les enjeux de la filière des éco-matériaux, qui soulève en tout premier lieu la question de la dynamique de développement local et de la création des emplois locaux. La filière des éco-matériaux représente souvent une occasion unique de revenir sur de la production locale, si chère aux français et de résoudre en partie ces distorsions de concurrence portées par des mains d’œuvres étrangères pas chères et peu qualifiées. Même si cette affirmation doit quand même être nuancée dans certains cas, si l’on se réfère au cas du Métisse qui est fabriqué dans le Nord Pas de Calais et distribué dans toute la France.

D’autre part, une étude de Terra Créa a récemment soulevé les tensions foncières qui pourraient naître du fait même des potentialités de développement des filières de matériaux bio-sourcés (issus de ressources végétales). Quand on sait à quel point les terres foncières sont aujourd’hui mobilisées pour des usages très variés (alimentation, habitation, zone d’activités etc.), on comprend bien l’importance d’avoir une vision territoriale stratégique et cohérente. D’autant plus que certains éco-matériaux seraient issus de surfaces uniquement mobilisées pour produire des matériaux de construction, et non dans une logique de co-produits comme c’est aujourd’hui le cas de la paille ou la paille de lin. « Nous n’avons pas aujourd’hui les moyens de mobiliser toutes ces surfaces, l’enjeu d’aménagement territorial a de fait toute son importance » déclare Alain Lucas, consultant éco-construction au cd2e.

Des enjeux économiques de fait sont aussi étroitement liés au type d’éco-matériau en lui-même : « au niveau des filières locales qui utilisent des co-produits de l’agriculture comme des ballots de paille, c’est assez simple. Par contre, des éco-matériaux comme le chanvre qui demande à être défibrés, il faut développer un process plus complexe d’industrialisation…et le modèle économique est déjà plus délicat à trouver pour atteindre un certain seuil de rentabilité, en lien avec le cours des matières premières » précise Alain Lucas.

Aujourd’hui, les éco-matériaux restent encore plus chers « encore que la ouate de cellulose est à un prix comparable, les conditions de mise en œuvre restent assez simples, et c’est un produit d’entrée qui occupe une part de marché importante sur l’isolation des combles perdus » annonce Alain Lucas. Il est clair que si l’on ne prend en compte que les coûts directs, les éco-matériaux restent tout de même globalement plus chers mais c’est déjà moins le cas si on se réfère au coût complet incluant la totalité des impacts. Certes, la demande doit tirer encore un peu plus le marché mais les prix s’expliquent aussi par des surcoûts au niveau de la prestation de mise en œuvre des artisans, encore peu rassurés sur le sujet. Mais quand la maîtrise de la technique est complète, les prix sont à peu près similaires. D’ailleurs, j’en veux pour preuve avec une étude de la Maison Ecologique : cette étude montre qu’un bâtiment construit à base de béton de chanvre reste au même prix moyen qu’un bâtiment conventionnel tout en diminuant la facture annuelle énergétique à 100 euros, fascinant non ?

Evidemment, les assurances décennales requises pour les bâtiments et les homologations techniques du CSTB (Centre Scientifique et Technique du Bâtiment) exigées par les professionnels ne facilitent pas le développement des éco-matériaux ! « Un avis technique est requis sur tous les produits innovants, non courants et non traditionnels » affirme Alain Lucas. Et ces avis sont souvent requis pour accéder aux marchés publics via les assurances et les bureaux de contrôle…Tout ceci ne facilitent pas l’accès des TPE et PME : une instruction pouvant monter jusqu’à 80 000 euros tous frais compris !, Vous comprenez bien que les petites entreprises qui souhaitent innover dans ce secteur sont un peu freinées dans leur élan. Dire qu’en plus indépendamment de l’avis technique pour les produits innovants en eux-mêmes, les conditions de mise en œuvre doivent aussi être « certifiées ». Il est en fait nécessaire de se référer à des bonnes pratiques identifiées par les règles professionnelles. Celles-ci sont élaborées par les acteurs de la profession dont l’Agence Qualité Construction, les syndicats professionnels, le CSTB et… les assureurs. « En gros, pour simplifier, ce sont les bonnes règles d’usages professionnelles, et les artisans doivent être formés par des formateurs agréés eux-mêmes » précise Alain Lucas. Quand on pense que rien que sur la paille, il a fallu 10 ans pour obtenir ces règles qui se doivent de « rassurer l’assureur », cela fait froid dans le dos ! Même si ces conditions de mise sur le marché et d’utilisation sont nécessaires, on se demande quand même si l’excès de ces procédures n’a pas freiné le développement des éco-matériaux en France, bien plus développés par ailleurs dans les pays nordiques.

Et puis, si on reparle de la définition même des éco-matériaux, son absence officielle n’aide pas à s’y retrouver. Certes des ACV qui permettent de mesurer les impacts environnementaux tout au long du cycle de vie (cf. articles sur l’écoconception), il en existe pléthore en France et à l’international… : elles ont notamment permis de sortir ces fameuses FDES, ces Fiches de Déclaration Environnementales et Sanitaires qui permettent de déclarer les impacts environnementaux des produits de construction .Mais aux dires de Marie Darul, ces FDES au langage particulier sont difficilement utilisables par la majorité des acteurs du bâtiment dans une démarche d’écoconception de bâtiment, excepté pour les grandes entreprises, les laboratoires spécialisés et centres de recherche qui ont dans leurs rangs des experts sur le sujet ! Allez parler de FDES à un concepteur de bâtiment, il y a de grandes chances qu’il soit plus qu’interloqué… ! Ou encore essayer de lire une FDES, et vous serez dans l’incompréhension la plus totale ! De plus, la FDES en elle-même ne permet pas de résoudre l’éternelle question du choix à faire entre un produit peu impactant en matière d’environnement produit dans une contrée lointaine et un produit un peu plus impactant en matière d’environnement mais produit localement ? Pour répondre à cette question, il est nécessaire de fournir des grilles de lecture et d’analyse qui prennent en compte les spécificités d’utilisation et de transport de l’éco-matériau.

C’est pourquoi, aussi, il nous faut retrouver l’équilibre entre le besoin de caractérisation et de normalisation, absolument nécessaire et le Gros Bon Sens… « Est-il réellement nécessaire de produire une ACV complexe, lourde et chère à mettre en œuvre pour des produits comme des produits végétaux renouvelables, comme de la paille ? se demande Alain. Oui certes, quand il y a de la fabrication industrielle sous-jacente, et des risques sanitaires liés aux nano-produits incorporés, cela est absolument capital ». Mais de grâce, revenons à de la construction simple, de bon sens, qui nous permettra de promouvoir ce marché d’avenir des éco-matériaux.

Et en sus de tous ces enjeux, les blocages sociaux sont bien présents « la peur du changement est bien réelle, il nous faut sensibiliser en masse et outiller les professionnels » affirme Alain Lucas. C’est pourquoi les opérations vitrines qui font venir des particuliers sont absolument essentielles !

Quant aux réseaux de distribution des éco-matériaux, ils sont aujourd’hui bien développés pour les produits courants, qui ont émergé depuis longtemps comme le Métisse, aussi bien dans la grande distribution que dans les distributeurs spécialisés. Par contre, il est indéniable que pour les filières locales émergentes, les réseaux de diffusion sont à la peine, et en ce sens, les petits fournisseurs locaux sont à l’affût de vitrines pour faire connaître leurs produits…

Des leviers existent pour promouvoir ces éco-matériaux !

Tout d’abord, au niveau politique, cette filière est encouragée par le Grenelle de l’environnement ; déjà, en 2010, le Commissariat Général au Développement Durable demandait que le taux d’incorporation de ces matériaux soit de 10 % à l’horizon de 2020. Ce chiffre est en passe d’être dépassé puisqu’aujourd’hui d’après une étude Nomadéis, le marché des éco-matériaux représente 8 % de l’ensemble des matériaux mis sur le marché. La filière est notamment accompagnée par des pôles de compétences sur les éco-activités, l’écoconstruction et les éco-matériaux, comme le cd2e basé à Loos-en-Gohelle dans le Nord-Pas de Calais.

Les appels d’offres sont évidemment aussi un levier important pour promouvoir les éco-matériaux. Récemment une collectivité du Nord-Pas de Calais a inclut un critère de qualité de l’air dans son cahier des charges, comme quoi, les leviers existent avec de la volonté politique ! Evidemment, la création du label « bâtiment biosourcé » en 2012 pour les bâtiments comportant un taux minimal de matériaux « biosourcés » (issus de la biomasse animale ou végétale) va aussi dans le bon sens pour promouvoir la filière.

Quant au manque d’harmonisation sur la méthodologie de caractérisation et d’affichage de ces matériaux, c’est le programme CAP’EM qui va permettre d’y répondre. « Ce programme européen vise à favoriser le développement, la promotion et l’utilisation des éco-matériaux pour le secteur de la construction en se basant sur l’analyse en cycle de vie »…nous annonce Marie Darul. Ce programme est né en 2009 sous l’égide du CD2E dans le cadre d’Interreg IVB, qui réunit 10 acteurs provenant de 5 pays différents (Allemagne, Belgique, France, Pays-Bas, Grande Bretagne), et se termine en septembre de cette année : c’est le cd2e qui pilote le projet, un programme co-financé par la Région Nord-Pas de Calais, très exemplaire sur le sujet, et extrêmement motrice dans ce domaine. Le programme s’attèle à deux axes principaux : le premier axe vise à créer un outil d’aide à la décision, « le CAP’EM Compass », qui permet à la fois de fournir aux professionnels les informations techniques des produits mais aussi de disposer d’une base de données de sélection : quand un concepteur, architecte ou bureau d’études se connecte à la base de données, il accède à des filtres spécifiques et peut décider de privilégier promouvoir une filière locale de production ou choisir des labels ou agrément spécifiques pour certains produits…Une fois la sélection faite, l’utilisateur peut ainsi visualiser les impacts environnementaux côte à côte sous forme graphique et faire son choix sur la base des impacts environnementaux. Pour fournir les informations environnementales, les partenaires du programme ont réalisé des ACV de l’extraction des matières premières jusqu’à la porte de l’usine sur une centaine de produits. Ces premières ACV, financées dans le cadre du projet afin d’en tester la validité, permettent aux fabricants d’utiliser ces résultats pour réaliser une FDES (fiche de déclaration environnementale et sanitaire) à moindre coût, le programme cible évidemment en priorité les TPE-PME, aux ressources et moyens limités pour réaliser de telles démarches, « les gros fabricants ont déjà réalisé par eux-mêmes leurs ACV et ont les moyens de modéliser leurs résultats dans une FDES » appuie Marie Darul. Pour les bases de données, le programme facilite la prise de décision des bureaux d’études et des architectes : « La base de données propose un affichage environnemental attractif et lisible qui facilite la lecture et l’interprétation des résultats environnementaux en prenant en compte le contexte et les spécificités d’usage et de performance attendues », nous confirme Marie Darul. Cette base permet donc de comparer la performance environnementale de plusieurs produits de construction pour un même service rendu au bâtiment. CAP’EM est donc un programme qui démocratise l’accès des fabricants à la réalisation des FDES et facilite le choix des concepteurs dans le choix de matériaux au regard de leurs impacts sur l’environnement

Intéressant non ? Oui d’autant plus que le second axe du programme vise à mettre à disposition de l’ensemble des acteurs des projets de démonstration en situation réelle. « Nous souhaitons que les concepteurs, fabricants, TPE, PME, fournisseurs, bailleurs sociaux puissent concrètement voir, toucher et comprendre ce que c’est. Le CD2E et le cluster Ekwation portent notamment dans le NOrd Pas de Calais un projet d’éco-rénovation à grandeur réelle, Réhafutur, d’une maison d’ingénieur des mines classe au patrimoine mondial de l’Unesco et de 6 maisons minières. Avec des éco-matériaux, ces réhabilitations visent un niveau de très basse consommation énergétique. Les bâtiments seront équipés de capteurs pour mesurer la performance et le comportement des éco-matériaux, nous étudions notamment le comportement thermique ou la migration d’eau à travers les parois…» nous explique Marie Darul. Laine de mouton, isolant en textile recyclé, béton de chanvre, laine de bois, ouate de cellulose, tous ces éco-matériaux sont testés en grandeur nature ! Des tests qui ne peuvent que convaincre les acteurs qui le visitent qui peuvent enfin toucher du doigt la réalité de ces éco-matériaux.

Et pour ajouter à la dimension pédagogique et ludique du projet CAPEM, le cd2e a aussi construit le théâtre de l’écoconstruction…Ecoutons Marie nous en parler, « il s’agit en fait d’un espace de 500 m2 dédié à l’écoconstruction qui présente des modèles constructifs en taille réelle, des parcours initiatiques, des matériauthèques et différentes thématiques intelligemment illustrées…ce théâtre touche aussi bien la construction neuve que la rénovation afin de donner accès à tous, mêmes aux particuliers à la réalité du sujet ». Un espace auréolé de réussites puisqu’il a été inauguré, en 2012 et a déjà été visité par plus de 1600 professionnels ! CAP’EM est clairement un programme qui permet de faire des choix de bon sens, et de sensibiliser l’ensemble des acteurs par la même occasion…

Il faut savoir qu’au-delà des programmes d’appui, des réseaux dédiés à la construction durable émergent et essaiment un peu partout en France, notamment des clusters qui fédèrent des acteurs comme les fédérations, les entreprises, l’ordre des architectes, le CAUE (Conseil Architecture Urbanisme Environnement), les laboratoires…afin de mutualiser les moyens…Le cluster Ekwation du NPDC porté par le CD2E, l’ADEME et la Région NPDC (à vérifier), en est un bon exemple, il est en contact permanent avec des clusters similaires dans presque chaque région de France…gageons que ces réseaux de mutualisations et de collaborations finiront par porter leurs fruits !

Mais au-delà des programmes collectifs appuyés par les pouvoirs publics, il existe aussi de très belles initiatives privées !

Des annuaires sur ce sujet, oui certes, il en existe déjà mais uniquement dans le domaine de la construction… « Ces annuaires sont bien souvent incomplets, soit parce qu’ils manquent d’informations et de clarté soit parce qu’ils sont tout simplement trop généralistes » Daovone Stribouavong, fondatrice du projet Matabase. Néanmoins, ces bases de données ont tout de même le mérite d’exister…mais quand on sait que certains éco matériaux ne sont pas distribués par manque de réseau de diffusion, notamment pour les petits fournisseurs des filières locales émergentes, on ne peut qu’être consternés…Au-delà de la construction, quid du design ? Et de la décoration ? Un constat que la Daovone Stribouavong, a d’ailleurs pu faire par elle-même…elle a eu beau se fondre dans la peau d’un particulier et d’un professionnel et tenté d’obtenir par tous les moyens des échantillons d’éco-matériaux pour de la décoration, de l’aménagement et du design, elle n’a jamais reçu gain de cause ! Et c’est bien pour pallier à ce manque de données sur les éco-matériaux dans le design, l’architecture, le mobilier, la mode et le textile que Daovone Stribouavong, a lancé le projet Matabase, «

Matabase sera la première base de données de recensement exhaustive et en open source des « éco-matériaux » à destination de l’architecture ET du design ! Et c’est un projet d’autant plus ambitieux qu’il vise aussi les écoles d’art, d’architecture et de design, en manque de matériaux-thèques sur ce sujet et contraintes par une nouvelle loi à donner accès à leurs étudiants à de telles bibliothèques » nous annonce Daovone Stribouavong, sa fondatrice complètement passionnée…
Matabase est un projet réellement innovant car il propose de fait une base de données multi-variable et différenciante qui permet d’avoir des clés d’entrée et une sélection ciblée sur tous les types de matériaux désirés, une base de données attractive et accessible, qui permet de visualiser facilement les propriétés du matériau grâce à l’affichage de graphiques simples combinés aux données scientifiques et techniques. Et cerise sur le gâteau c’est une base de données exhaustive, recensant plus de 1000 éco-matériaux ! …Aussi bien des isolants que des bioplastiques, des textiles que des composites, des fibres naturelles que des granulés etc. Ecoutons Daovone de nouveau à ce sujet: « Nous recensons des éco-matériaux ayant bénéficié de réelles ACV mais aussi des matériaux qui n’ont pas pu encore faire l’objet d’ACV mais répondant néanmoins à la définition d’usage des experts et des professionnels, autrement dit issus de ressources renouvelables et naturelles (et non OGM) et sans impacts sur la santé et l’environnement, comme les bioplastiques par exemple, ce qui nous permet d’être beaucoup plus exhaustifs ». Un projet promis à un bel avenir quand on sait aujourd’hui que les bases de données ne recensent pas plus de 150 éco-matériaux ! Matabase est un projet complet qui s’inscrit parfaitement dans les ambitions du développement durable parce qu’il privilégie les fournisseurs locaux, parce qu’il est à visée pédagogique, parce qu’il est tout simplement « transversal » et qu’il permettra, à terme, avec les autres bases de données de décloisonner la filière un peu nébuleuse de la construction et de l’aménagement, enfin et surtout parce qu’il vise à démocratiser l’accès de tous à ces matériaux du futur et qu’il s’adresse pour cela à tous les acteurs, particuliers, professionnels et étudiants ! Un projet qui finalement nous parle à tous pour concevoir ensemble notre environnement bâti futur!

Et pour conclure, comment ne pas parler du domaine de l’impression 3D avec le projet tri-D de Chris Delpierre, un jeune ingénieur tout juste sorti de l’école SKEMA. « Nous avons le projet de former les écoles à l’impression 3D et d’aider les professeurs à fabriquer eux-mêmes leurs outils pédagogiques » nous raconte Chris, et pour se faire et donner du sens à leur projet, ils comptent bien miser sur les enjeux forts du développement durable qui sont pour eux, les circuits courts, la relocalisation de la production, et la promotion des éco-matériaux. « C’est pourquoi, aujourd’hui, nous utilisons des matériaux « bio-sourcés », du PLA notamment pour les bobines des fils des imprimantes en lieu et place de l’ABS bien plus polluant, issu de ressources non renouvelables et suspecté d’émettre des particules fines dans l’air » nous précise Chris…Mais Chris et ses partenaires ne comptent pas s’arrêter là et comptent bien à terme utiliser du PLA « local » et « non OGM » dont le marché peine à émerger mais dont les avenirs sont prometteurs ! Enfin, en se projetant encore plus loin, ils envisagent un jour d’utiliser des algues pour alimenter les filaments de leurs imprimantes 3D, « certes les volumes sont encore très modestes mais ce marché est de toute façon amené à croître de façon exponentielle ces prochaines années, les matériaux biosourcés risquant quelque peu d’être montrés du doigt par les ONG très à cheval sur les risques de concurrence avec les surfaces destinées à l’alimentation » nous confirme Chris passionné. Et leur projet s’inscrit parfaitement dans le modèle de l’économie circulaire puisqu’ils envisagent très rapidement de récupérer les déchets plastiques de la région pour fabriquer de nouvelles bobines de fil d’imprimantes 3D.

Alors les entrepreneurs, que vous soyez concepteurs, designers, constructeurs en devenir et mêmes particuliers, n’hésitez pas à promouvoir ces éco-matériaux promis à un bel avenir. Nous devons construire ensemble le monde de demain… un monde plus sain et plus durable !

[Start-up] France Barter : une solution de financement alternatif pour les TPE et PME

France Barter est une place de marché en ligne qui propose aux entreprises françaises un mode de commerce innovant basé sur l’échange de stocks, d’invendus, de productions ou services. Le concept est simple : les entreprises s’affilient à une société coopérative et peuvent acheter et vendre sur le réseau via des unités de compte appelées Credit Barter.

Le Barter : un concept innovant et peu connu en France

Le Barter existe aux Etats-Unis depuis 1930 et est apparu en France dans les années 90, plus particulièrement entre les groupes médias qui procédaient à des échanges d’espaces publicitaires. Afin de faire face à un marché peu mature et à un manque de confiance dans les transactions d’échanges, le Barter s’est développé progressivement en organisant, dans un premier temps, des échanges bilatéraux entre deux entreprises ayant des offres et besoins complémentaires.

Une solution « anti-crise » pour conserver sa trésorerie

Experts du système du Barter, Samuel Cohen, fondateur de B2B EN-TRADE, et Arthur Bard, fondateur du réseau E-BARTER, se sont associés pour lancer la plateforme France Barter, solution « anti-crise » qui répond aux problèmes réels de trésorerie que rencontrent les entreprises. Plus besoin donc de recourir aux banques pour réaliser certains projets, la plateforme permet aux entreprises de financer une dépense avec sa production. Lancée en Juillet 2014, France Barter regroupe déjà sur le réseau plus de 400 entreprises de tout secteur, principalement des TPE et PME.

Une aide pour les collectivités territoriales

Soutenu par le Credit Coopératif et le pôle de compétitivité Finance Innovation, France Barter à moyen terme propose la possibilité de vendre la plateforme en licence à des collectivités, des clusters ou des réseaux d’entreprises désireux d’améliorer les interactions entre leurs membres grâce au système d’échange Barter. Un fort ancrage territorial du service pour amener à dynamiser une zone d’activité.

Pour plus d’infos : www.francebarter.coop

[Emploi] Les villes françaises où il fait bon travailler

Chaque année, l’institut Great Place To Work, filiale française spécialisée dans la gestion des ressources humaines, établit le palmarès des entreprises où il fait bon travailler. Cette fois-ci, le cabinet s’est attaqué au sujet de manière quelque peu différente. Il réalise une étude afin de déterminer quelles sont les villes de France où le bien-être au travail se fait sentir à tous les coups. Focus sur les résultats de cette étude révélatrice.

Bordeaux siège à la première place du classement

L’institut Great Place To Work a eu l’ingénieuse idée de se pencher sur le cas des villes françaises pour sa toute dernière étude. L’analyse consiste à classer les villes selon le bien-être au travail. Étonnement, ce sont les villes du sud qui remportent le plus de succès à ce niveau. La ville de Bordeaux s’est taillée la part du lion. Avec moins de 500 000 habitants, cette ville du sud attire de plus en plus de salariés. Le confort et la proximité justifient clairement cette première place.

Selon l’étude, 39 % des personnes interrogées soutiennent qu’il s’agit d’une ville où il fait bon travailler. D’un autre côté, on constate que 37% des Français quitteraient volontiers leurs villes pour s’installer et travailler en Aquitaine. Et enfin, le titre du Best Workplace de Bordeaux revient à EMC², pour ses valeurs de partage, ses prises de décision, sa coopération et la consultation régulière des managers.

« La ville rose » : pas loin du number one des villes françaises où il fait bon travailler

À la deuxième place du podium : la ville de Toulouse. Et oui, nombreux sont ceux qui confirment que travailler dans cette ville confère bien-être et confort au quotidien. Tout pousse à croire que les salariés y voient la vie en rose ! Avec 39% du sondage qui affirment qu’il y fait bon travailler et 32% qui souhaiteraient s’y installer, la ville de Toulouse se forge une réputation de fer.

Quant au titre du Best Workplace de la ville, c’est Davidson Consulting qui a le mérite d’être applaudi. Avec ses 500 salariés, l’entreprise parvient à rassembler bien-être, valorisation du collaborateur et équilibre de la vie professionnelle comme personnelle, sous un seul et même toit. Par ailleurs, il est à noter que cette société s’est retrouvée à la première place au Palmarès de France 2014 des entreprises de plus de 500 salariés.

La troisième place attribuée à Montpellier

Montpellier et son beau soleil n’ont pas manqué de se faire une place dans l’étude du cabinet Great Place To Work. Après Bordeaux et Toulouse, le classement se poursuit avec Montpellier en troisième position. Selon les données, 38% des personnes interrogées déclarent que cette ville mérite d’être dans les trois premières où il fait bon travailler. Qui plus est, d’autres résultats démontrent que 33% de ceux qui n’y sont pas encore auraient aimé y apporter leur contribution en tant que salarié. Et comme Best Workplace, c’est Aramisauto.com qui vole la vedette.

Classée 25ème du Palmarès France 2014 des entreprises de moins de 500 salariés où il fait bon travailler, cette entreprise a de quoi attirer les salariés. Pour elle, seulement ces 7 valeurs sont importantes : l’honnêteté, la transparence, l’innovation, l’initiative, l’ambition, le mérite, et l’exigence. Suivi de ce top 3 des villes où il fait bon travailler, nous retrouvons l’Aix-en-Provence, Lyon, Nantes, Rennes, Strasbourg, Nice et en dernier, Paris.

Comment utiliser son téléphone portable à l’étranger ?

Partir en vacances est une bonne chose. Cela dit, pour un entrepreneur, il est déjà suffisamment stressant de laisser sa boite entre les mains de ses collaborateurs, pas la peine d’en rajouter. Vous devez parfaitement être en mesure de joindre vos salariés ou autres. Pour cela, quoi de mieux que de les appeler directement ? Encore faut-il que vous puissiez utiliser votre téléphone portable une fois arrivé à destination …

Une compatibilité limitée

Sachez avant tout que tous les téléphones portables ne fonctionnent pas partout dans le monde. Si la destination choisie est les Etats-Unis ou le Canada, un téléphone tri bandes ou quadri bandes est nécessaire. Pour plusieurs pays d’Amérique Latine, le Japon ou encore la Corée, un portable 3G est requis. Afin d’être sûr que votre mobile soit compatible et qu’il fonctionnera dans le pays où vous avez prévu de passer vos vacances, renseignez-vous auprès de votre opérateur ou vérifiez-en la norme (la marque ainsi que le modèle de votre appareil vous sera alors demandés).

Activation de l’option internationale

Généralement activée par défaut pour les nouveaux abonnés, pensez à activer l’option internationale de votre mobile. Et ce, 48 heures à l’avance. Il s’agit d’ailleurs d’un service gratuit. Auquel cas, vous ne pourriez pas l’utiliser une fois à destination.

Si votre contrat est souscrit depuis plus de 3 ans, vous devez impérativement contacter votre service client afin de bénéficier de cette option.

Ainsi, le « roaming » (système d’accords internationaux entre opérateurs) se met en place automatiquement dès votre arrivée dans le pays dont il est question. Le nouveau réseau du pays, quelques minutes après votre arrivée seulement, s’affichera alors sur votre écran de téléphone.

Les indicatifs internationaux

Des codes d’accès sont requis si vous vous engagez hors de l’hexagone. Pour la majorité des pays, il s’agit de composer le 00 (sauf pour l’Amérique du Nord où il faut composer le 011). Enfin, pour la France, vous devez ajouter 33 avant de composer le numéro de téléphone souhaité en supprimant le premier 0. Ce qui donne par exemple : 00 33 6 10 20 30 40. Si vous souhaitez appeler des numéros de personnes se trouvant dans le pays où vous êtes, l’indicatif n’est pas indispensable.

Consulter ses messages via son répondeur

Pour ce qui est du numéro de la boite vocale, il reste le même (123 pour les clients SFR, 888 pour Orange, 660 chez Bouygues Télécom, …). Le code d’accès de votre messagerie doit néanmoins être personnalisé avant votre départ. Pour pouvoir écouter vos messages, vous devrez au préalable composer un code secret. Notez que la consultation de vos messages vocaux est payante.

Téléphoner à l’étranger : le prix à payer

Ce n’est bien entendu pas parce que vous possédez un forfait illimité (en matière de téléphonie ou d’internet) qu’il l’est également à l’étranger ! A l’international le coût s’avère beaucoup plus élevé.

Selon les zones géographiques où vous vous trouvez, les grilles tarifaires varient. Elles fluctuent également en fonction de votre abonnement et de vos options souscrites, mais aussi selon les opérateurs. N’oubliez pas que vous payez aussi bien les appels sortants que les appels entrants. Gardez donc à l’esprit que si quelqu’un vous appelle de France, ce n’est pas lui qui payera la facture mais vous !

Vous voyagez régulièrement ? Sachez qu’il existe des forfaits spéciaux pour les voyageurs. Vous pouvez ainsi contracter auprès de votre opérateur une offre temporaire. Ces offres se présentent sous forme de packs, qu’il s’agisse de la téléphonie ou de la connexion internet. En principe une durée minimum d’engagement est exigée.

Concernant Internet, si vous choisissez d’utiliser la 3G, plutôt que le réseau Wi-Fi, vous ne serez pas facturé selon le temps de connexion mais selon la quantité des données échangées.

Top 7 des livres à lire pour un entrepreneur

Vous partez en vacances ? N’oubliez pas l’un des indispensables à mettre dans vos bagages : les livres mention spécial pour les entrepreneurs. Si vous avez raté notre sélection des 10 films à voir quand on veut devenir entrepreneur, c’est l’occasion de vous rattraper en lisant cette sélection des livres à lire pour un entrepreneur.

1. « Entreprenez », Philippe Hayat

Cette vague d’optimiste donne goût à l’entrepreneuriat. Un livre qui sait redonner aux Français la passion d’entreprendre. Un beau message d’espoir qui cherche à transmettre motivation, conviction et détermination. D’après ce livre, pour faire le choix de se lancer dans le monde de l’entrepreneuriat, une seule chose suffit : détenir une idée et partir de son envie. Cette solution aussi simple qu’elle puisse paraître ne serait autre que la clé qui ouvre les portes du succès, ou plutôt, le fer de lance de toute personne souhaitant devenir entrepreneur.

2. « Réussir … et après », Richard Branson

Richard Branson fait partie des rares chefs d’entreprise qui parviennent à combiner vie professionnelle et vie privée. Sa réussite professionnelle et son niveau de qualité de vie font de lui un exemple à suivre pour tout entrepreneur. Dans son livre, il offre aux entrepreneurs ou futurs entrepreneurs l’opportunité de bénéficier de son expérience et de son parcours entrepreneurial. Notamment par le biais de sa marque Virgin, sa notoriété à l’échelle mondiale et son succès lui confèrent toutes les composantes permettant de proposer à ses lecteurs des conseils pertinents.

3. « Si on faisait confiance aux entrepreneurs », Xavier Fontanet

Ancien dirigeant du groupe Essilor, Xavier Fontanet a tout au long de sa carrière parcourut le monde, découvrant de nouvelles et nombreuses cultures entrepreneuriales. De cette expérience il fait le constat suivant qui l’amène à écrire ce livre : pour réussir dans les affaires, il doit exister une relation de confiance. Une affirmation qui serait prête à remettre en cause les préjugés flottants au dessus de la tête de grands entrepreneurs, dirigeants de multinationales. Ce livre permet de percevoir la mondialisation autrement, sous un meilleur angle, un aspect positif et réconfortant.

4. « Rework : réussir autrement », Jason Fried et David Heinemeier Hansson

Les créateurs de 37signals et de l’un des Frameworks, outils de création d’applications web, les plus connus, du nom de Ruby on Rails renvoient une image novatrice de l’idée même de ce à quoi devrait ressembler une entreprise aujourd’hui. 37signals est une société pour le moins atypique. Elle parvient à générer un chiffre d’affaires considérable puisqu’il se chiffre en plusieurs millions de dollars. Et ce, tout en gardant un effectif relativement restreint (moins de 20 personnes). Le personnel est d’ailleurs réparti dans le monde entier et la plupart travaille de chez eux. Cette entreprise détient un mode de fonctionnement bien particulier mais qui a su faire ses preuves. Au travers de ce livre, l’on découvre la vision que ces créateurs se font de l’entrepreneuriat, une vision qui va à l’encontre des principes habituels, une vision hors normes pour ainsi dire. Ces derniers nous livrent les éléments qui ont su transformer un simple concept en leur réussite.

5. « Histoire vivante de la pensée économique », Jean-Marc Daniel

L’auteur, Jean-Marc Daniel, professeur à l’ESCP Europe enseigne sur le thème économique au travers de son livre de manière ludique. Mais surtout, cassant les idées reçues, il aborde le sujet avec humour afin de captiver les lecteurs, notamment ceux n’ayant pas au départ un goût prononcé en la matière. Qui a dit qu’économiste rimait avec triste ? Ce livre ne perd pourtant rien de son côté didactique et confère à ses lecteurs culture et savoir qui permettront à tout entrepreneur de relancer le débat en société.

6. « L’entreprise du bonheur », Tony Hsieh

L’entrepreneur américain et PDG de zappos.com (site de vente en ligne du groupe Amazon), Tony Hsieh raconte l’histoire de son entreprise depuis sa création. Un livre qui saura vous apporter de nombreux conseils au travers d’une expérience acquise par ce que l’on peut appeler une success story.

7. « La semaine de 4 heures », Timothy Ferriss

Histoire de terminer sur une touche positive qui fait rêver plus d’un entrepreneur, quoi de mieux que de parler de « La semaine de 4 heures » de Timothy Ferriss ? La vie au bureau c’est bien mais ce n’est pas tout. Ce livre confère bon nombre d’astuces permettant de rentabiliser au mieux ses heures de travail. Mais pas seulement car cela laisse place aux rêves en prenant tout simplement le temps de vivre !

A vous entrepreneur de vous lancer dans ces lectures ! Une liste non exhaustive mais qui donne envie de bouquiner pendant l’été. Et vous ? Quels sont vos livres préférés ? Faites-nous partager vos lectures. 

Et s’il vous reste du temps, pourquoi ne pas écrire un livre à votre tour ?

Les sites de petites annonces : un business model florissant !

Parmi les business models qui se veulent en pleine croissance, on relève notamment celui des sites des petites annonces. De nature diverse et variée, ces sites peuvent s’avérer gratuits ou payants et leur nombre ne cesse de croître.

A l’ère du numérique

De nos jours l’on trouve pour ainsi dire de tout sur Internet. Il est démontré selon certaines études, qu’Internet détient un rôle prépondérant dans les habitudes de consommation mais également dans la vie quotidienne des internautes. Internet est en plein essor et des études amènent à penser que sa croissance va se poursuivre durablement.

Un basculement vers le web est notable, surtout en ce qui concerne les petites annonces.

Sur Internet, on recense les biens les plus achetés et vendus par catégorie : culturels, techniques, habillements, voitures, motos, et enfin les biens immobiliers.

Le modèle économique des petites annonces classiques repose sur le paiement d’un forfait pour la publication d’une annonce pour une durée limitée.

Lieu d’échange et de rencontre entre les acheteurs et les vendeurs, la place de marché s’apparente comme un business model visant à mettre en relation ces derniers selon leurs besoins. Pour ce qui est de la rémunération, elle s’effectue sous la forme de commission sur les ventes. Cette commission peut être fixe ou variable. Il s’agit de la vente aux enchères (eBay), des petites annonces, etc. 

Des sites internet comme eBay, site américain, connaissent un franc succès et puisent leur force dans leur communauté. eBay est le premier site internet à mettre en place un système de commission et a su le banaliser auprès des internautes. De nombreux sites reprennent ce modèle.

Après les modèles gratuits ou payants : les modèles intermédiaires

Les modèles gratuits et payants se voient de plus en plus remis en question. Emergent alors les modèle intermédiaires. La source d’inspiration émane principalement de stratégies des gratuits dont leur modèle de financement repose sur la gratuité d’accès tel que le freemium, la gratuité sélective ou la monnaie virtuelle. Le Bon Coin, site d’annonces reconnu, s’appuie d’ailleurs sur un modèle de type freemium.

Les menaces qui pèsent sur les sites web de petites annonces 

Principalement sur les plateformes d’annonces qui mettent en relation les particuliers, l’expansion de la gratuité fait rage. Certains sites internet ont d’ailleurs été contraints de renoncer à facturer des annonces de particuliers (ParuVendu, TopAnnonces).

Avec l’apparition d’idées de plus en plus innovantes, on note pour menace la concurrence des nouveaux concepts.

En dernier lieu, compte tenu du fait que le marché des petites annonces en ligne tend à sa maturité, on constate que les différentes plateformes pourraient entreprendre de mener une certaine guerre des prix.

Face aux menaces : l’utilisation de propres ressources

Dans le but de pallier les difficultés, les acteurs du marché liés aux petites annonces en ligne peuvent user de différentes options. 

Le développement des compétences techniques et informatiques qui se fait auprès des annonceurs se voit de plus en plus monnayé par les éditeurs de plateformes. Ce concept induit une diversification des revenus. Une part considérable des revenus provient de la réalisation, de l’hébergement et du référencement de sites internet pour le compte de tiers. 

Il est aussi possible de faire le choix de monter en gamme en augmentant ses prix. Cette solution n’est toutefois pas facile.

La diversification géographique est également une solution à envisager. Ceci engendre toutefois un coût relativement élevé. S’attaquer à un nouveau pays n’est pas une mince affaire. Cela demande un important investissement sur le plan commercial et marketing.

A lire également : Quel modèle économique pour les annonces en ligne ?

Le régime micro-entreprise, c’est quoi exactement ?

Typique à l’entreprise individuelle, le régime micro-entreprise dispose de multiples avantages. Les entreprises peuvent bénéficier de ces avantages sous réserve de respecter certaines conditions. Étant donné qu’il s’agit d’une entreprise individuelle, les entrepreneurs constituent des professionnels indépendants (libéraux, commerçants ou artisans) soumis à l’impôt sur le revenu. 

Fonctionnement du régime fiscal

Dans le cadre du régime micro-entreprise, l’entrepreneur doit reporter la totalité de son chiffre d’affaires (CA) sur la déclaration de ses revenus annuels. Le bénéfice imposable de la micro-entreprise s’élève à hauteur d’un pourcentage de son CA. Elle est régit par un régime d’imposition forfaitaire. Cette forme d’entreprise individuelle ne requiert nullement la déposition d’une déclaration de résultat. Par contre, elle doit impérativement procéder à la déclaration de ses activités au centre de formalités des entreprises. L’abattement forfaitaire se procède comme tel :

– abattement de 71 % sur le CA des activités d’achat/revente, des activités de fourniture de logement.

– abattement de 50 % sur le CA des prestations de services industrielles et commerciales.

– abattement de 34 % sur le CA des activités non commerciales.

Les entreprises concernées

Toutes les entreprises individuelles peuvent profiter des avantages fournis par ce régime à condition qu’elles soient immatriculées auprès de l’organisme adapté en fonction des caractéristiques de leur activité. Le régime micro-entreprise exclut certains professionnels, notamment le marchand de biens, les lotisseurs… Pour bénéficier des avantages du régime micro, le CA réalisé par l’entreprise ne doit pas dépasser le seuil imposé par le régime obligatoire.

Les dispositifs fiscaux liés au régime micro-entreprise

– La TVA : les entreprises soumises à ce régime ne procèdent pas à une collecte de TVA, ni à une déduction sur la TVA payée.

– Les formalités : l’entrepreneur doit tenir un livre-journal pour les recettes et un registre pour les achats. La conservation des pièces justificatives des achats et des ventes ou prestations de service s’avère indispensable. La déclaration d’impôt ne nécessite que de simples formalités. L’entrepreneur doit seulement fournir quelques informations relatives à son entreprise. A savoir, l’état civil de l’entrepreneur, le numéro SIRET, l’adresse de l’établissement, le nombre de salariés et la nature du revenu réalisé. Il appartient à l’administration fiscale d’assurer la suite en procédant au calcul du montant du bénéfice imposable.

– La taxe sur les salariés : les micro-entreprises ne paient que la taxe professionnelle, elles sont exonérées de taxe sur les salariés.

Quid sur la Loi Pinel

L’intégration de la Loi Pinel au sein du système fiscal français générera des conséquences non négligeables sur les micro-entreprises. À partir du 1er janvier 2015, les modalités de paiement des cotisations et de l’impôt seront les mêmes pour toutes les entreprises individuelles. Cela concerne autant les micro-entreprises que les auto-entreprises. Cela entraîne la suppression du système de base forfaitaire au profit du principe de pourcentage prélevé selon le chiffre d’affaires réalisé. 

Les entrepreneurs doivent tenir compte de cette modification pour éviter les mauvaises surprises. En cas de besoin, ils ne doivent pas hésiter à faire appel à un professionnel pour fournir des informations plus précises relatives à leur entreprise. Ce professionnel doit pouvoir leur donner des conseils et astuces en vue d’assurer le développement de leur entreprise.

La monnaie virtuelle consomme-t-elle la réalité ? Eric Larchevêque

A l’ère du numérique, on entend de plus en plus parler du Bitcoin. Cette monnaie virtuelle est mise à l’honneur par Eric Larchevêque, dirigeant de La Maison du Bitcoin. Retour sur la conception et le développement d’un projet qui s’appuie sur un moyen de paiement virtuel, mais n’en reste pas moins bien réel. Le Bitcoin remplacera-t-il la monnaie actuelle ?

Le Bitcoin : la mise en place d’un projet qui semble payer

Le site internet de La Maison du Bitcoin explique son concept : « C’est un espace physique situé au cœur de Paris, dédié au Bitcoin et à son protocole, dont le but est de favoriser l’émergence et le développement de projets ambitieux dans le domaine. Située au 5 rue du Caire à Paris, La maison du Bitcoin est un espace de 220m2 dédié au Bitcoin créé par et pour les entrepreneurs passionnés des crypto-monnaies. » Cet espace pas comme les autres a fait parler les économistes et les politiques en troublant l’ordre établi. Depuis plusieurs mois, cette monnaie virtuelle fait son chemin grâce à l’entrepreneur Eric Larchevêque, homme d’affaires multi-casquettes riche de son expérience de joueur de poker, notamment en ligne, et ainsi, déjà en relation avec l’argent virtuel. Après avoir travaillé dans l’immobilier en Europe de l’Est, il se lance en créant un comparateur de prix pour ensuite se focaliser sur sa nouvelle passion : la crypto-monnaie. Il alimente un blog de manière régulière dans lequel il développe de nombreuses thématiques autour de ses sujets phares, ses projets, ou encore sa passion pour le poker dont la stratégie l’aide dans le développement de ce qu’il entreprend.

Une offre adaptée spécifiquement à 3 types de profils

Les plus sceptiques se posent encore la question de savoir pourquoi ouvrir une maison de Bitcoin à Paris. Pour Eric, il faut penser en terme « d’écosystème ». Il explique que cette monnaie concerne 3 types de profils : 

  • Les entrepreneurs et les porteurs / développeurs de projets qui peuvent avoir accès à un espace de coworking ainsi qu’à différentes ressources techniques, juridiques et financières.
  • Les pouvoirs publics et les entreprises, pour qui il est possible d’avoir recours à des formations afin de présenter le Bitcoin de manière simple et claire. Eric Larchevêque précise qu’ils sont intervenus dans des conférences à l’Elysée, car il faudrait percevoir la monnaie virtuelle comme un renouveau impossible à manquer, un peu à l’image d’Internet au début des années 90.
  • Le grand public est également un élément essentiel de la vie future du Bitcoin étant donné qu’il est le consommateur de demain, choisissant la manière de payer. La Maison du Bitcoin accueille les personnes au comptoir de change afin d’échanger leur monnaie réelle en monnaie virtuelle, et donc les faire participer à cet écosystème, apprendre à s’en servir et à l’optimiser.

La perspective d’une vision long terme

Fondamentalement, quel est l’intérêt de se lancer dans le Bitcoin ? Pour l’instant, il est difficile de l’entrevoir. Il faut pourtant visualiser les répercutions sur un plus long terme. La Maison du Bitcoin permet de fixer dans un monde matériel un élément virtuel. « Le Bitcoin n’est ni bon ni mauvais, c’est juste un outil », c’est avec cette phrase qu’Eric Larchevêque exprime le mieux ses intentions. Et l’entrepreneur ne changera sûrement pas de projet avant que celui-ci soit parfaitement abouti : « Aujourd’hui, Bitcoin est très difficile d’accès, mais cela peut devenir mainstream si l’on crée des services qui permettent de simplifier cette technologie plutôt rude. Ce n’est pas une technologie élitiste. L’objectif du Bitcoin, c’est de redonner le pouvoir à tout le monde sur la monnaie. »