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Licenciement : quelles procédures obligatoires ?

Les effets du licenciement sur la vie du salarié sont non négligeables. C’est la raison pour laquelle l’observation de certaines conditions demeure obligatoire pour l’employeur. Il doit motiver sa décision et respecter quelques procédures, qui varient selon le motif de licenciement. De ce fait, il vaut mieux connaître les différents types de licenciements avant de déterminer les procédures y afférentes.

Les différents types de licenciement

  • Le licenciement pour des raisons personnelles Il constitue un acte par lequel l’entreprise envisage de rompre sa relation avec le salarié pour des raisons liées à la personne même. Bien sûr, la décision doit être motivée. Entrent dans ce cadre : la faute personnelle du salarié, l’insuffisance professionnelle, certaines maladies, certains conflits entre collaborateurs, certains faits de la vie privée de l’employé. Les erreurs répétées et le manque de compétence constituent des motifs d’insuffisance professionnelle. Pour pouvoir constituer un motif de licenciement, la vie privée de l’employé doit influer de façon négative sur la vie de la société.
  • Le licenciement pour motif économique Le licenciement économique se fonde principalement et uniquement sur des motifs indépendants au salarié lui-même. Différentes raisons peuvent provoquer le licenciement économique. À savoir, la suppression ou la transformation d’emploi consécutif, le refus du salarié d’accepter une modification de son contrat de travail, la réorganisation de l’entreprise ou tout simplement sa fermeture. Pour constituer un motif valable, le licenciement en ce qui concerne les modifications apportées au contrat de travail du salarié doit porter sur des éléments essentiels dudit contrat. Aussi, elles doivent résulter des difficultés économiques ou des mutations technologiques. Toutefois, cela n’inclut pas les modifications apportées aux conditions de travail.

Les procédures de licenciement

Que le motif du licenciement soit personnel ou économique, l’employeur doit incontestablement respecter quelques procédures.

  • Procédure de licenciement pour motif personnel L’employeur doit satisfaire à trois principales conditions. Il doit s’entretenir avec le salarié. Pour cela, il doit établir une lettre de convocation qu’il remet à l’intéressé 5 jours avant l’entretien. Il doit préciser l’objet de l’entretien dans la lettre. Lors de l’entretien, les deux parties s’expliquent et fournissent des preuves sur la véracité de leurs arguments. Parfois, l’employeur peut retirer sa décision, car l’employé a su le convaincre de sa bonne foi. Toutefois, si les deux parties ne s’entendent pas, l’employeur peut confirmer sa décision en établissant une lettre de licenciement qu’il va envoyer au salarié. La lettre recommandée avec avis de réception doit mentionner les motifs de licenciement. À part cela, le respect des périodes de préavis s’avère indispensable.
  • Procédure de licenciement pour motif économique Il concerne le licenciement individuel et licenciement collectif. Pour le cas du licenciement individuel, l’employeur doit satisfaire à la procédure de convocation. Aussi, il doit envoyer la lettre de licenciement dans les 7 jours qui suivent l’entretien. La procédure de licenciement collectif varie selon l’effectif des salariés à licencier. Ainsi, pour un licenciement de moins de 9 salariés, l’entreprise doit consulter les représentants du personnel, convoquer les intéressés pour un entretien au préalable et envoyer une lettre de licenciement à chacun d’entre eux. Si l’entreprise doit licencier 10 salariés et plus, elle doit consulter le comité d’entreprise ou le délégué du personnel avant d’envoyer la lettre de licenciement motivée.

Openoox : une révolution en marche ?

L’idée peut paraître folle : améliorer la navigation de millions voir de milliards d’internautes en proposant une page de démarrage qui soit à la fois personnalisable, sociale, nomade, collaborative et intelligente grâce à un gestionnaire de favoris, un moteur de recherche et un réseau social à la fois.

A l’origine de cette idée deux fondateurs, Denys Chalumeau (co-fondateur des sites SeLoger, Promovacances, Billetréduc notamment et plus récemment, SeFaireAider.com) et Julien Danjon (Coach personnel en nouvelles technologies), qui constatent la difficulté a avoir une page de démarrage qui leur ressemble, facilement accessible et utilisable.

Le concept de la page

Le concept est pour le moins simple : proposer une page de démarrage alternative « plus riche, plus personnalisée et plus ergonomique ; celle dont tout le monde rêve, celle que tout le monde attend » comme nous le confie Denys Chalumeau. Pour améliorer l’expérience de navigation, la page propose la gestion des actions favorites en un seul clic et offre ainsi un gain de temps réel. Autre atout : elle est portable et vous permet de retrouver son contenu partout, où que l’on soit.

Exit la page blanche, bienvenue à la page personnalisée ! Ce constat n’a pas pour seule origine un manque mais elle part du constat de l’utilisation des smartphones où « chacun personnalise sa home page avec ses « Apps » qu’il veut utiliser d’un seul geste ». Si les moteurs de recherches proposent déjà des marques pages, l’innovation réside surtout dans le fait de pouvoir les retrouver sur un autre ordinateur que le sien et quel que soit le navigateur utilisé.

Mais « la dimension humaine est également prise en compte », comme nous le confie Denys Chalumeau puisque « aux résultats des moteurs de recherche (comme Google) s’ajoutent les résultats de la communauté qui permettent de découvrir des sites très utilisées par les internautes » et ceci sans rendre public ou privé sa sélection. Pour les fondateurs, une « révolution » est en marche et ceux qui l’essai ne peuvent plus tout simplement revenir en arrière.

Des améliorations encore à venir

Si les nouvelles fonctionnalités proposées donnent déjà l’eau à la bouche, d’autres sont à venir et notamment un import des favoris/marque-pages déjà utilisés sur son ordinateur, la présence de sous dossiers, un Genius qui proposerait des sites équivalents à ceux que vous préférez… Ces innovations ayant pour principale originale la communauté d’« Ooxers » et d’« Ooxovores » comme aiment les appeler les fondateurs.

Et le site démarre fort : déjà présent en anglais et français, il devrait rapidement être décliné en d’autres langues. Leur plus grand défi ? Faire connaître rapidement Openoox aux utilisateurs d’internet sur un produit à viralité faible et qui nécessite l’appui des médias. Nul ne doute que ces derniers essaieront la solution et commenceront à en parler…

Weezic invente la partition augmentée

Pour les amateurs, les débutants et les professeurs de musique, Weezic est une petite révolution digitale. La start-up qui existe depuis 2011 lance une nouvelle plateforme enrichie qui regroupe 500 morceaux à jouer, de véritables partitions augmentées qui aideront plus d’un novice à performer rapidement et de façon ludique ! 

Nicolas Arbogast raconte que dans l’équipe de Weezic, il est le moins musicien de tous. Lorsqu’il était enfant, il a pourtant bien appris le piano et le chant mais a très vite arrêté à l’adolescence. Un appel vers d’autres passions et surtout un manque apparent de motivation. Comment apprendre à jouer avec plaisir des morceaux alors qu’on étudie dans sa chambre avec pour seule compagnie un métronome ?

Cette observation, ils sont deux à le faire, quelques années plus tard. Gregory Dell’Era et Nicolas sont consultants en stratégie dans un cabinet conseil. Naît en eux une forte envie d’entreprendre et de créer quelque chose d’innovant.« Nous réfléchissions au secteur des nouvelles technologies et des technologies connectées » explique Nicolas. « C’est à ce moment que cela nous a sauté aux yeux ! La pratique musicale est un domaine déconnecté du monde qui nous entoure. C’est un secteur très peu digitalisé alors qu’aujourd’hui tout le monde peut apprendre les maths ludiquement sur Internet ! »

L’idée est donc mise sur la table : inventer une technologie qui permette de bénéficier d’outils stimulants pour apprendre à jouer de la musique. Le parcours est long. En 2010, les deux co-fondateurs de Weezic n’imaginent pas vers quels horizons va les conduire cette idée.

L’évolution de la solution musicale 

La société est créée en juillet 2011, et, jusqu’à aujourd’hui, les versions vont évoluer au fur et à mesure de la recherche et du développement, des rencontres organisées avec les musiciens et des feedbacks qu’ils reçoivent grâce à leur version bêta mise en ligne. Ils gagnent en maturité en participant à des concours et des incubateurs.

Le premier d’entre eux est le  » Tremplin Entreprises  » co-organisé par le Sénat et l’Essec. « Différentes entreprises se présentent à cette occasion, avec des expériences plus ou moins longues dans le domaine de l’entrepreneuriat. En ce qui nous concerne, le tremplin a marqué un véritable amorçage de notre projet qui en était encore à ses débuts ! » atteste Nicolas.

Cette première démonstration publique leur permet de rencontrer des investisseurs et des représentants d’institutions. Lauréats du concours, ils intègrent le réseau Paris Incubateurs au sein d’  » Agoranov  » pendant deux ans. Ils sont accompagnés pour leur financement par Bpifrance et reçoivent un certain nombre d’aides pour leur projet de recherche et de développement. En 2012, la start-up est lauréate des  » Grands prix de l’innovation  » de la Ville de Paris. Fin 2013, Weezic organise pour la première fois une levée de fonds auprès d’investisseurs rencontrés pour certains lors du premier concours, le Tremplin Entreprises.

La pratique de la musique grâce à une expérience augmentée

Toute l’équipe de Weezic est musicienne. C’est ce qui lui a permis de développer une technologie en interne fondée sur des algorithmes mathématiques avancés tout en y ajoutant une conscience profondément musicale.

Weezic (weezic.com) se base sur le constat que 90% des musiciens débutants travaillent seuls chez eux des morceaux qui sont souvent des œuvres musicales écrites pour êtres jouées par plusieurs musiciens. Leur solution ne concurrence pas les partitions traditionnelles mais propose une transition vers le digital.  » On vient en remplacement du papier. Nous travaillons avec des éditeurs de partitions.
« 
Le catalogue de la rentrée regroupe 500 morceaux à jouer dont le prix s’échelonne entre 2 euros l’unité et quelques dizaines d’euros pour certaines méthodes complètes d’apprentissage.

Outre le support digital sur lequel peuvent à présent s’appuyer les musiciens et les professeurs, la partition  » augmentée  » contient un accompagnement personnalisable, adaptable à la tonalité et au tempo, donc au niveau de l’étudiant-musicien. Grâce au simple micro de l’ordinateur ou de la tablette, la technologie est capable d’analyser ce qui est joué, de souligner les erreurs et de s’adapter.  » C’est un outil dynamique en temps réel ! «  assure le co-fondateur, enthousiaste.

L’expérience intègre également des vidéos pour s’inspirer du jeu des plus grands en suivant la partition animée.

3 questions à Nicolas Arbogast, co-fondateur de Weezic

• Si 3 mots pouvaient résumer l’entrepreneuriat, quels seraient-ils ? 

Aventure, équipe et engagement.

• Si je vous dis, « abandonner », que me répondez-vous ? 

C’est comme « impossible », ça n’est pas un mot français.

• Quel conseil donneriez-vous à un jeune prêt à se lancer ? 

D’y aller sans hésiter.

Je tiens toutefois à nuancer ces propos. Avant de me lancer dans l’aventure de Weezic, j’ai travaillé sur pas mal de projets. Si je ne les ai pas lancés, c’est parce que selon moi, il y avait trop de zones d’ombres. Je n’avais pas la certitude d’aller ensuite jusqu’au bout. Les doutes sont importants et il faut les regarder en face dès qu’ils se présentent. En revanche, avec Weezic, je n’ai jamais eu un moment de doute. L’aventure entrepreneuriale est une aventure à durée indéterminée, il vaut donc mieux s’assurer avant que c’est bien de cela que l’on a envie ! Par contre, une fois la décision prise, il faut y aller à fond !

Entreprise et alcool, comment gérer ?

La consommation d’alcool sur le lieu de travail concerne près de 16 % des salariés français. Cette situation génère d’énormes pertes pour les entreprises en termes de productivité. La loi et la jurisprudence prévoient des règles bien précises en ce qui concerne la consommation d’alcool au travail.

L’employé se doit d’assurer ses missions de sorte à garantir le développement de l’entreprise. Il doit être en état d’assumer son engagement et être sobre, lucide. L’employé ivre sur le lieu de travail risque de faire l’objet d’une sanction qui peut conduire à un licenciement. L’application de cette sanction se fonde sur le caractère dangereux de l’état de l’employé, et sur les conséquences néfastes de son comportement sur la sécurité et l’image de la société.

La consommation d’alcool sur le lieu de travail

En principe, l’employé peut consommer de l’alcool sur son lieu de travail sous respect de certaines conditions. La loi n’autorise que les boissons à faible teneur en alcool. Aussi, sa consommation ne doit en aucun cas compromettre les intérêts de l’entreprise, notamment la productivité de l’employé. L’introduction et la consommation d’alcool fort comme le whisky, la vodka ou encore la téquila demeurent prohibées. L’entreprise ne peut pas prévoir une interdiction absolue de la consommation d’alcool sur le lieu de travail, car même la Loi prévoit quelques dérogations.

La responsabilité de l’entreprise en cas d’accident d’un employé alcoolisé

Dans le cas où l’employé, sous l’emprise de l’alcool, est victime d’un accident sur le lieu de travail, il reste sous la responsabilité de l’entreprise. S’il subit un accident grave, son employeur peut faire l’objet d’une sanction pénale. Les motifs de l’engagement de sa responsabilité reposent sur son obligation de prévention et de sûreté vis-à-vis de son employé en état d’ébriété.

Le contrôle du taux d’alcoolémie au sein de l’entreprise

Pour limiter les abus générés par l’autorisation de la consommation d’alcool sur le lieu de travail, la loi permet à l’entreprise de réaliser un contrôle de taux d’alcoolémie. Le dirigeant peut établir un règlement intérieur dans lequel il insère les conditions liées à la consommation d’alcool au bureau. Ce dispositif doit impérativement inclure le contrôle de l’état d’ivresse de l’employé dans le cas où cela présente une menace pour lui-même, pour ses collaborateurs et pour l’entreprise. En principe, il peut tout à fait contester le résultat du test et procéder à une contre-expertise. Pour cela, il doit effectuer un autre test afin de vérifier la véracité du premier résultat.

Le cas de l’employé ivre au travail

L’employé en état d’ébriété peut constituer un danger pour l’entreprise et son personnel. L’employeur a l’obligation de préserver la sécurité de l’entreprise et celle des employés. Il doit empêcher le salarié ivre d’entrer ou de séjourner dans l’enceinte de l’entreprise. Mais il doit aussi garantir la sécurité du salarié ivre et l’empêcher, par exemple, de prendre le volant. L’entreprise peut tenter de l’isoler dans une pièce bien sécurisée jusqu’à ce qu’il reprenne conscience ou jusqu’à ce que les autorités ou les personnes compétentes pouvant le prendre en charge arrivent.

Comment dissoudre une association ?

Tout au long de son existence, une association doit respecter certaines formalités. De la création jusqu’à sa dissolution, elle doit répondre à certaines conditions administratives. La loi prévoit trois cas de dissolution d’une association. Les motifs de dissolutions et les formalités diffèrent d’un cas à un autre.

Les différents cas de dissolution d’une association

La vie d’une association peut prendre fin de différentes façons :

– La dissolution volontaire

La vie d’une association peut prendre fin par décision des membres. La dissolution volontaire constitue le motif le plus fréquent générant la fin de la vie d’une association. Dans ce contexte, les membres ont l’obligation de respecter les conditions prévues par les statuts de l’association. Pour cela, ils doivent organiser une assemblée générale extraordinaire pour décider de la dissolution et de liquidation des biens. Dans la majorité des cas, les membres décident de mettre fin à l’association à la suite des difficultés financières structurelles.

– La dissolution statutaire

Les statuts de l’association peuvent prévoir la durée d’existence de cette personne morale. Cela concerne particulièrement les associations à durée déterminée qui se chargent de la réalisation d’un projet bien précis pendant une période donnée. A l’arrivée du terme, l’association prend fin automatiquement. Cependant, les membres peuvent éviter cette dissolution en procédant à la modification des statuts.

– La dissolution judiciaire

En principe, c’est le tribunal qui statue sur la dissolution judiciaire d’une association. Le juge prononce la dissolution judiciaire dans le cas où l’association commet des infractions pénales. Le non-respect des engagements des membres générant l’inexécution de leurs obligations et empêchant l’association de fonctionner régulièrement peut entrainer la dissolution judiciaire de celle-ci. Aussi l’autorité administrative peut dissoudre l’association si ses activités manifestent des caractères illicites.

Les formalités à suivre pour dissoudre une association

– La procédure en cas de dissolution volontaire

Si les membres de l’association décident de dissoudre l’association, ils doivent se réunir en assemblée générale extraordinaire. À la suite de celle-ci, ils devront rédiger un procès-verbal mentionnant les conditions liées à la dissolution de l’association, notamment la liquidation des biens. Ce n’est qu’après avoir effectué ces démarches qu’ils peuvent déposer le dossier de déclaration de dissolution auprès du Guichet unique des Associations ou à la sous-préfecture de la commune du siège social. Il appartient à l’administration d’envoyer la demande à la Direction des Journaux Officiels pour une publication afin que la dissolution puisse être imposable à tous.

– La dissolution judiciaire

Les autorités compétentes prononcent la dissolution judiciaire à la suite d’une demande d’une personne ayant un intérêt à agir. La décision reste à l’appréciation du juge. Il peut ne pas se prononcer en faveur du demandeur.

Ce qu’il faut savoir sur la liquidation des biens

Les biens associatifs doivent principalement servir à régler les dettes de l’association. Le dirigeant a l’obligation d’assurer que les dettes de l’association soient réglées pour éviter de mettre en jeu sa responsabilité personnelle. Les biens restants ne peuvent pas être partagés entre les membres ou dirigeants. Ils feront l’objet d’une donation à des associations opérant dans des activités similaires à celles de l’association dissoute.

[High Tech] Le billet du futur en expérimentation

Le billet du futur : simple et pratique

Début octobre, les usagers des trajets TER de la région Basse-Normandie expérimenteront le billet du futur proposé par SNCF. Ce système permet à tous les usagers dotés d’un Smartphone NFC d’acquérir leur billet de train avec leur téléphone portable. Ainsi, ils n’auront plus à présenter leur billet lors du contrôle. Le contrôleur y procèdera à partir de son Smartphone. D’ici début 2015, d’autres régions pourront profiter de ce nouveau programme à la fois très simple et très pratique. Elles concernent principalement l’Alsace, la Lorraine, l’Aquitaine, la Haute-Normandie et Midi-Pyrénées. Pour pouvoir profiter de cette offre, le client devra disposer de l’application SNCF TER NFC sur son Smartphone. Le contrôleur peut effectuer sa mission même si l’usager n’allume pas son Smartphone ou s’il se trouve sur une zone hors couverture. 

Orange et SNCF : une collaboration très performante

La mise en place de ce nouveau système de contrôle rentre dans le cadre de la dématérialisation du billet de train. SNCF cherche à proposer à ses usagers des offres de plus en plus performantes de sorte à satisfaire au maximum leurs besoins. Elle profite du fort développement de la technologie pour procurer à ses clients des services professionnels, innovants et personnalisés. Ce système favorise la mise en œuvre du programme de transport durable établi par l’État depuis quelques années. Ce programme consiste à inciter la population à faire usage des transports en commun lors de leur déplacement pour limiter les émissions de gaz à effet de serre. En collaborant avec Orange, opérateur très puissant tant au niveau européen qu’à l’international, elle peut incontestablement atteindre ses objectifs.

Comment protéger son entreprise des cambriolages ?

Les entreprises dotées de systèmes de protection de niveau élevé sont moins susceptibles de faire l’objet de cambriolage. Un maximum de gain et un minimum de risque, telle est la devise des cambrioleurs. Pour éviter d’intégrer la liste des entreprises victimes des cambriolages, m’idéal reste de mettre en place des dispositifs de protection adaptés.

La protection des abords extérieurs de l’entreprise

L’installation d’une clôture et d’un portail difficile d’accès pour que les délinquants ne puissent pas franchir la propriété de l’entreprise facilement est une des protections élémentaires. Les cambrioleurs utilisent parfois des véhicules pour faciliter leur déplacement et garantir la rapidité de l’opération. Afin de limiter le risque, il vaut mieux compléter ces dispositifs, de plots et de barrières pour rendre difficile l’accès des voitures. Installer un bon éclairage extérieur afin de compliquer l’approche des délinquants demeure une garantie supplémentaire. Certains établissements n’hésitent pas à opter pour des dispositifs plus performants en installant un système de vidéosurveillance ou des détecteurs périphériques pour signaler toute intrusion suspecte.

La protection technique des accès

La protection technique consiste à assurer que des intrus ne peuvent pas accéder à l’intérieur du local d’entreprise sans avoir à franchir un obstacle de type blindage de portes et fenêtres, serrures multipoints et de barreaudage, rideau métallique à lames perforées et portes vitrées résistantes et adaptées aux risques. Ces dispositifs de sécurité réduisent drastiquement les risques de cambriolage.

La protection des espaces intérieurs de la société

A l’extérieur comme à l’intérieur, vous pouvez installer des systèmes de vidéosurveillance. Les cambriolages ne se limitent pas à des entrées par effraction. Ils peuvent se manifester par un vol favorisé par la négligence des membres du personnel et des agents de sécurité. Pour éviter cette situation, réglementer l’accès à l’enceinte de l’entreprise par le biais des badges représente une solution de base. L’application d’une telle règlementation demeure incontournable dans les zones sensibles, notamment le réseau informatique, le coffre, le bureau d’études, les stocks… Aussi, le contrôle des flux financiers et des documents sensibles s’avère indispensable. Car, les délinquants ne visent pas seulement les biens et équipements matériels. Ils peuvent s’en prendre aux données informatiques de l’entreprise.

Ce qu’il faut savoir sur les protections électroniques

Étant donné la forte progression des cambriolages, des professionnels (en matière d’équipements de protection immobilière) mettent à la disposition des particuliers et entreprises divers produits leur permettant d’optimiser leur sécurité et celle de leurs biens. À savoir, des détecteurs sensibles aux chocs et aux ouvertures (fenêtres, portes et autres ouvertures permettant d’accéder à l’intérieur de l’établissement), des détecteurs d’intrusion couplés à ceux éclairage… Ces protections électroniques constituent des équipements professionnels et très sophistiqués. Leur installation requiert l’intervention d’un agent compétent pour garantir leur fiabilité et leur efficacité.

Différents conseils de prévention

Certes, l’installation de divers équipements de protection permet de réduire les risques de cambriolage, mais cela ne représente qu’une partie des moyens à la disposition de l’entreprise. La prudence et la vigilance constituent les principaux moyens permettant de limiter voire d’éviter les cambriolages. L’entreprise doit régulièrement procéder à l’évaluation des risques auxquels elle s’expose afin de déterminer les solutions adaptées. La coopération avec les forces de l’ordre s’avère indispensable.

Les nouveaux services que proposent les hébergeurs

Avec des millions de sites internet qui se créent tous les mois à travers le monde, les hébergeurs se bataillent pour attirer toujours plus d’utilisateurs. Dans la foule d’offres et de services existants, il n’est toutefois pas facile de s’y retrouver et de faire son choix. Focus sur les prestations proposées et les dernières nouveautés.

La déjà performante formule tout compris

La majorité des prestataires aujourd’hui ne se limite plus à proposer des offres d’hébergement proprement dites à leurs clients mais bien au contraire des solutions tout en un. Pour quelques euros par mois, il est facile de contracter un abonnement qui comprend entre autre l’espace de stockage, la réservation du nom de domaine et de son extension, le compte email associé, et bon nombre d’autres applications performantes pour créer un site design, sur la base d’architectures préexistantes adaptées à chaque type d’utilisation. Les solutions proposées intègrent également le partage direct des contenus au format adéquat sur les principaux réseaux sociaux, et ce en garantissant la sécurisation de vos données et l’assistance en cas de difficultés. Pour aller plus loin, certains réalisent même votre site. Il est maintenant plus nécessaire de faire appel à une agence spécialisée ou avoir des compétences techniques de développement web. La création d’un site Internet est devenue beaucoup plus simple et il est à portée de tous maintenant.

Les outils SEO

Un joli site internet ne sert à rien sans visiteur. Les hébergeurs l’ont bien compris et développent de plus en plus leurs outils SEO pour optimiser le référencement naturel dans les moteurs de recherche, d’autant plus avec les changements d’algorithme opérés par le géant Google régulièrement. Des outils toujours plus performants émergent, comme l’identification des erreurs de type liens brisés sur votre site et l’analyse de ce dernier pour en faire apparaître les mots clés pertinents selon leur classement dans les moteurs de recherche, le suivi de position de vos pages dans les moteurs de recherche, et les fameux tableaux de bord statistiques pour suivre et développer toute l’activité de votre site (nombre de visiteurs, temps passé par page, nombre de pages consultées, taux de conversion des liens, provenance des visiteurs…).Voir par exemple ce que propose Amen sur la partie référencement SEO : http://www.amen.fr/advertising/seo.html

Les nouveaux supports de consultation

La consultation des sites internet n’étant plus uniquement réalisée à partir d’un ordinateur, les hébergeurs se mettent à la page là encore et rivalisent de solutions pour que votre site soit facilement lisible depuis une tablette ou un smartphone. Ainsi, ils proposent de nouveaux services pour optimiser le graphisme de votre site en termes de résolutions d’affichage à l’écran adaptées aux différents supports, qui s’appliquent également aux sites déjà existants : on appelle cela le responsive design.

Les solutions e-commerce

Fini le passage presque obligé par le très célèbre Prestashop pour développer son commerce sur le web et qui peut rapidement se transformer en vrai casse-tête… les hébergeurs tirent aussi leur épingle du jeu dans ce domaine. Il est aujourd’hui possible pour un novice de créer et de gérer sa boutique en ligne, qu’il s’agisse de vendre des produits physiques ou dématérialisés. Là encore, les solutions proposées sont de plus en plus complètes : suivi des commandes, gestion des stocks, extraction des données web vers les logiciels adéquats comme Excel, modes de paiement sécurisé et de livraison multiples, suivi du fichier clients et accès personnalisé pour ces derniers par mot de passe, newsletter, classification des clients et intégration de programmes de fidélisation (promotions par type de clientèle)…

Les outils de travail au quotidien

L’un des gros volets de développement des hébergeurs concernent leurs offres destinées aux entreprises avec le déploiement des plateformes de travail collaboratif qui se sont largement démocratisées, avec entre autre le partage de documents et d’agendas en ligne, ou encore l’intégration de logiciels de traitement de texte, tableur et présentation par exemple.

Interview de Jérémie Mani, Cofondateur de Netino

Entretien exclusif avec Jérémie Mani, cofondateur de Netino, service de modération des commentaires d’internautes sur les sites Internet et pages de marques.

Netino n’est pas votre première expérience entrepreneuriale je crois ?

J’ai passé six mois dans une université du Michigan, dans le cadre d’un échange au cours de mes études à HEC. Nous étions en 1999 et aux états-Unis c’était la grosse explosion du web. Dans la rue, à la télé… on n’entendait parler que de boîtes en .com ! Et tous les étudiants à l’université travaillaient sur des projets de création de sites Internet. Dans ce contexte, je suis rentré en France et je me suis aperçu avec étonnement qu’il y avait au moins 2 ans de retard. Je me suis donc tout de suite dit qu’il y avait une vague à prendre. Donc, dès le début de l’année 2000, avec 4 camarades de promotion, nous avons lancé une société qui s’appelait Directinet.

A-t-elle connu du succès ?

Directinet s’était spécialisée dans la collecte de données marketing grâce aux lancements de loteries en ligne. Cela a été un peu difficile car la bulle Internet a explosé quelques temps seulement après que nous nous soyons lancés. à  l’époque, c’était presque honteux d’avoir un .com sur sa carte de visite ! Cela a pris trois ans avant que la société ne décolle vraiment. Nous avions levé des millions de francs qui nous permettaient de tenir, mais ce n’était pas toujours facile. Mais, ce qui nous a permis de vraiment exploser, c’est le vote de la loi sur l’Opt in en France. Cette loi imposait à tous les services marketing de collecte d’informations de ne plus pré-cocher la case « Je souhaite recevoir des informations commerciales » sur leurs formulaires. Il se trouve que, dès le départ, nous avions opté pour ce positionnement à contre-courant du marché, donc nous étions prêts pour ce revirement du marché. Nos concurrents ont dû repartir de zéro, ce qui nous a laissé le champ libre.

C’est un beau coup de chance !

On peut appeler cela un coup de chance, mais je parlerais plutôt d’instinct. Cette loi a été la récompense d’une éthique et la réussite d’une vision à long terme. Grâce à cela, nous nous sommes bien développés, avant de revendre en 2006 l’entreprise à un acteur anglais qui avait le même positionnement et qui souhaitait s’implanter en France. Nous sommes restés dirigeants jusqu’en 2009. à notre départ, la société pesait une grosse vingtaine de millions d’euros de chiffre d’affaires. C’était pour nous la fin d’une première aventure entrepreneuriale. Et nous avons cédé Directinet pour 33 millions d’euros, à nous partager entre les différents actionnaires. J’ai pris un petit congé sabbatique de quelques mois pour profiter un peu avant de me relancer.

Puis vous êtes revenu vers une nouvelle aventure entrepreneuriale ?

Oui, début 2010 j’ai ressenti l’envie de repartir sur un nouveau projet. J’ai rencontré le fondateur de Netino, une société positionnée sur la niche du web participatif et plus particulièrement de la modération des commentaires des internautes sur les sites web ou sur les pages des réseaux sociaux des marques. L’entreprise faisait encore un chiffre d’affaires de moins de 500 000 €. C’était une jolie TPE mais dont le potentiel était énorme. Le fondateur, qui a plutôt un profil de technicien informatique, cherchait une personnalité davantage commerciale, marketing pour s’associer. J’ai acheté 80 % du capital et j’ai commencé à développer l’entreprise avec lui. En 2012, nous avons levé 2 millions d’euros auprès d’un fonds d’investissement pour accélérer la croissance. Et aujourd’hui, nous sommes devenus l’acteur de référence sur notre marché.

Votre marché n’est pas très connu du grand public. Est-ce que cela vous dérange d’être « dans l’ombre » ?

Non, au contraire, j’aime beaucoup les marchés peu glamour ! Dans ma précédente expérience, l’activité de l’e-mail marketing était perçue par les gens comme du spam, pas très sexy. Donc toutes les start-ups préféraient se lancer sur des choses plus valorisantes comme l’e-pub ou l’e-commerce. Pour la modération c’est un peu pareil, nous sommes parfois perçus comme des censeurs. Au mieux, personne ne se rend compte de notre travail, car c’est justement le but, de nous faire les plus discrets possibles par rapport à l’internaute. J’aime beaucoup ces métiers de niches, ces métiers de l’ombre qui n’attirent pas beaucoup et dans lesquels il y a clairement moins de concurrence. Ces métiers moins connus sont vraiment passionnants !

Vos salariés sont dispersés dans le monde entier. Comment faites-vous pour manager des personnes que vous ne voyez jamais ?

Grâce à notre outil, nous pouvons savoir en permanence en temps réel tout ce qu’il se passe pour chacun de nos opérateurs. Quel message il a supprimé, comment il l’a traité… Puis nous sommes en contact permanent avec eux via Skype. C’est vraiment comme si nous travaillions ensemble, sans pouvoir simplement se serrer la main ! Nous essayons aussi de bien payer nos opérateurs pour qu’ils soient motivés à rester car la formation des nouveaux salariés est assez intense.

Netino était un projet déjà bien lancé. Cela ne vous a pas manqué de reprendre à zéro un projet ?

Oui et non. Nous sommes partis suffisamment petits pour que j’ai cette impression de monter un projet de A à Z. Et je suis tombé sur une telle opportunité que je ne pouvais pas refuser ! Et la première rencontre avec le fondateur de Netino a été pour nous comme un « coup de foudre professionnel », il y a tout de suite le courant qui est bien passé.

Comment avez-vous vécu le fait de rejoindre une petite start-up ?

Je quittais une société de 100 collaborateurs où j’avais mes secrétaires, mes assistantes, un certain confort… pour une petite structure qui n’était pas capable de me dégager un salaire immédiat. L’état d’esprit était complètement différent, je me remettais à sortir les poubelles le soir dans mon entreprise ! J’ai vécu cela comme une cure de rajeunissement !

Interview de Ning Li, Cofondateur de Made.com

Entretien exclusif avec Ning Li, cofondateur du site Internet de vente en ligne de meubles Made.com.

Vous avez un parcours assez atypique je crois, racontez-nous.

Je suis né dans un petit village en Chine, dans une famille modeste. Traditionnellement, les jeunes de ma région partent faire leurs études à l’étranger. Je suis donc arrivé en France à 16 ans, un peu par hasard, car j’avais rencontré en Chine le directeur d’une pension française qui a accepté de m’y accueillir. Cela a été le tournant de ma vie. C’était une très bonne école, mais je m’y suis vite ennuyé. Nous étions au fin fond de la Normandie et moi je voulais connaître la grande ville, Paris !

A 17 ans, je suis donc descendu à Paris, où j’ai tapé à la porte d’un épicier chinois très généreux qui a accepté de me loger contre du travail. Grâce à cela, j’ai pu intégrer une prépa, puis entrer à HEC. Là-bas, tous les étudiants rêvaient de faire carrière dans les banques d’affaires, dans lesquelles on peut très bien gagner sa vie. Comme je ne savais pas quoi faire, je me suis retrouvé « par défaut » à la banque Rothschild dans le secteur de la fusion-acquisition où je suis resté un an. Je me suis vite rendu compte que j’avais besoin de respirer, de créer des choses nouvelles, d’être dans la création… Alors j’ai démissionné.

Mais, suite à cela, vous n’avez pas tout de suite monté votre entreprise ?

Non, car je n’avais pas encore une idée très précise de ce que je voulais faire. J’étais très impressionné par le parcours de Marc Simoncini, le créateur de Meetic, qui venait d’introduire son entreprise en bourse. Alors je l’ai contacté directement et je lui ai proposé de m’embaucher pour gérer leur plan d’acquisition à l’international, en me payant un petit salaire, au lieu d’aller voir des banques d’affaires. Il m’a donné cette chance d’être à ses côtés en tant qu’assistant, il m’a emmené à toutes les réunions pour négocier les deal de transactions importantes. Ce travail a été pour moi une vraie formation au métier d’entrepreneur, et l’expérience a éveillé fortement en moi l’envie de me lancer.

C’est donc à ce moment-là que vous avez créé MyFab ?

Oui, je me suis dit « pourquoi pas moi ? ». J’avais gardé contact avec un collègue de la banque Rothschild qui partageait avec moi cette envie d’entreprendre. Nous avons donc décidé de nous retrouver tous les week-ends pour brainstormer des idées de projets. Nous avions une foule d’idées que nous testions auprès de nos proches. Le concept qui a fini par émerger était un site e-commerce de vente flash sur le secteur de l’ameublement. Nous avions observé le succès des ventes privées sur Internet, qui ne s’appliquaient alors qu’au domaine du textile, et nous souhaitions l’appliquer à un nouveau secteur. Nous nous sommes donc lancés dans la création de MyFab en 2007. Nos bureaux étaient en France, et les produits que nous vendions venaient de Chine. Nous avons vite grandi, et le siège a été déplacé à Shanghai, tout en continuant à vendre avec succès sur le marché français, puis en Allemagne.

Mais à ce moment-là vous avez décidé de vous retirer de l’aventure. Pourquoi ?

J’avais 26 ans et je me retrouvais, avec mes associés, à la tête d’une équipe de 180 personnes. Je commençais à ne plus me sentir très à l’aise dans cette position et j’avais, de plus, très envie de voyager. J’ai saisi l’opportunité de céder mes parts de capital quand le groupe Kering (ex PPR) nous a proposé d’investir dans MyFab. J’ai donc revendu mes parts, j’ai pris mon sac-à-dos, et je suis parti à l’aventure ! Avec le recul, je me dis que j’ai pris la bonne décision car, quelques mois après, le marché s’est retourné, et MyFab a commencé à battre de l’aile. J’ai donc revendu au bon moment.

Vous avez donc quitté pour un temps votre vie d’entrepreneur ?

Je me suis inscrit à l’université de la Havane et j’ai voyagé un an à Cuba. Je suis ensuite revenu en Europe quelques jours pour un mariage, où j’ai rencontré Brent Hoberman, un investisseur avec lequel j’avais travaillé précédemment. Il m’a proposé alors de venir m’installer à Londres pour lancer avec lui un nouveau projet, dans le même secteur que MyFab, mais adapté au marché anglais. J’ai dit « oui » sur le champ car j’étais à la recherche d’un nouveau concept à lancer et que l’investisseur en question était l’un des piliers du business en Angleterre. Je savais qu’en me lançant tout seul dans la création d’une start-up, sans bénéficier d’un bon réseau, cela aurait été très difficile de réussir tout de suite à lever des fonds et à recruter des talents.

Vous vous êtes donc lancé dans la création de Made.com ?

Oui, mon investisseur m’a présenté Chloé Macintosh, une architecte française vivant à Londres et qui est devenue mon associée et la directrice artistique de l’entreprise. Et, pour s’occuper de la partie logistique, j’ai fait appel à Julien Callède, un ancien camarade d’HEC, encore un français, qui s’était spécialisé dans l’importation de meubles. L’équipe était créée. Il ne nous restait plus qu’à trouver le nom de l’entreprise !

Et alors, comment êtes-vous tombé sur Made.com ?

Pendant 6 mois nous avons cherché un nom. Sur un projet Internet, le nom est très important, c’est un peu comme la devanture d’une boutique. Nous avons pensé à Made, qui nous semblait parfait pour notre activité. ça se retenait bien, et ça nous permettait d’envisager des partenariats avec des designers reconnus en lançant des collections « Made by… ». Seul problème, le nom appartenait déjà à une société coréenne qui refusait de le vendre ! En plus c’était très dur car les dirigeants ne parlaient pas un mot d’anglais… J’étais à deux doigts de partir en Corée avec une valise de cash quand ils ont fini par accepter de nous le céder.

J’ai payé une fortune pour acquérir le nom, mais je pense que cela valait le coup, même si c’était un risque financier énorme à prendre. Nous avons enfin pu lancer le site Internet en mars 2010, après avoir fait une levée de fonds de 2,5 millions auprès de business angels entrepreneurs issus de notre réseau. Depuis, nous nous sommes développés très vite, et nous faisons aujourd’hui en Angleterre, et depuis un an en France également, un chiffre d’affaires de plusieurs dizaines de millions d’euros. En septembre 2013, nous venons également de nous lancer sur le marché italien, qui semble très réceptif à nos produits design.

3 conseils de Ning Li

  • Montez votre entreprise en Angleterre !

En Angleterre, la création d’entreprise est très peu taxée au démarrage et les start-ups peuvent plus facilement dénicher des talents venus du monde entier car il y a cette langue commune qui est l’anglais.

  • Travaillez bien votre réseau.

Il est très difficile pour une jeune start-up de réussir à lever des fonds si elle ne bénéficie pas d’un solide réseau. En Europe, l’investissement dans les entreprises est beaucoup affaire de réseau. Et, lorsqu’on vit sa première expérience entrepreneuriale et qu’on n’a pas encore pu prouver ses compétences, c’est très dur d’inspirer la confiance à des investisseurs.

  • Ne pas avoir peur des géants du marché.

Sur le secteur de l’ameublement nous avons face à nous le mastodonte Ikea, mais cela ne nous effraie pas du tout. Nous proposons une offre clairement alternative aux produits de ce géant, donc nous pouvons nous aussi trouver notre place sur l’énorme marché de l’ameublement.