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Entreprendre à Nice

La deuxième ville de la région PACA se positionne en 5ème place de notre classement, avec ses trois quartiers d’affaires et son quatrième en devenir. Nice Méridia, projet de technopole urbaine ayant pour vocation de redynamiser l’ouest de la métropole azuréenne, aura comme enjeux l’accélération des processus du développement endogène (incubateurs, pépinières d’entreprises, hôtels d’entreprises, business center …). Une opportunité à ne pas me manquer si vous voulez profiter des charmes de la côte d’azur tout en lançant votre projet ! Votre projet pourra également profiter de l’accompagnement de la pépinière d’entreprise Nice côté d’azur. 

Nombre d’habitants : Près de 950 000 habitants

Nombre de sièges sociaux : Plus de 110 000

Nombre de créations : Plus de 17 000

Pourquoi entreprendre 

Nice fait partie du réseau « entreprendre PACA », qui a pour mission de contribuer à la réussite de nouveaux entrepreneurs significativement créateurs d’emplois et de richesses. De plus, le Centre Européen d’Entreprise et d’innovation y organise « La rentrée de la création et de la reprise d’entreprise », manifestation conçue sous la forme d’un speed networking de 15 min. Cet évènement permet aux futurs créateurs d’entreprise de récolter un maximum d’informations et de nouer des contacts qualifiés avec des experts de référence et les partenaires économiques de la Métropole Nice Côte d’Azur.

Nice est la mieux classée en nombre de création de marques par habitant (2ème nationale, 8,5 marques pour 1000 habitants), et en nombre d’artisans (2ème nationale, 3,9% de la population)

Start-up innovante : Full Performance (Moteur prédictif d’optimisation Web-Marketing multi-leviers rémunéré à la performance basé sur l’analyse comportementale à long terme des internautes)

Entreprise emblématique : Amadeus, la société informatique par laquelle vous réservez (forcément) vos billets d’avions sans le savoir !

Un site web pour s’y lancer : http://www.investincotedazur.com/fr/

Entreprendre à Bordeaux

La perle d’Aquitaine prend la 4ème place de notre classement des villes où il fait bon investir, avec une revalorisation récente de son centre historique (une partie de la ville a été classée en 2007 au patrimoine de l’Unesco) et son aire urbaine des plus attractives de France. La ville met à disposition de ses entrepreneurs trois pépinières ainsi qu’une couveuse d’entreprises pour vos projets d’entrepreneuriat, et un incubateur de startups si vous voulez vous lancer dans des projets innovants

Nombre d’habitants : Près de 850 000 habitants

Nombre de sièges sociaux : Près de 65 000 

Nombre de créations : Plus de 10 000

Pourquoi entreprendre 

Bordeaux fait partie du Réseau « entreprendre Aquitaine », qui a pour mission de contribuer à la réussite de nouveaux entrepreneurs significativement créateurs d’emplois et de richesses. Elle organise également « La semaine digitale », placée depuis sa création sous le signe de l’innovation pour tous. Cet évènement est l’occasion de mobiliser, de valoriser et de mettre en réseau les acteurs qui font vivre le Digital à Bordeaux, en France et au-delà. De plus, le projet « Bordeaux 2030 » dispose d’un axe visant à accueillir de nouvelles entreprises au sein de la ville et de sa région !
Bordeaux est la mieux classée en nombre de création de marques par habitant (4ème nationale, 8,4 marques pour 1000 habitants), et en termes d’évolution du nombre de crédit alloués (6ème nationale, avec une augmentation de 3,2%).

Start-up innovante : Concours Mania (qui permet aux marques de toucher leur cible par le jeu, en diffusant des campagnes digitales sur leur réseau et en réalisant des jeux marketing).

Entreprise emblématique : CDiscount (leader français du e-commerce)

Un site web pour s’y lancer : http://www.invest-in-bordeaux.fr/

Entreprendre à Toulouse

La ville rose est l’une de celles qui attire le plus les cadres parisiens… Et où la création d’entreprise est la plus porteuse ! Avec le quartier d’affaire Toulouse Euro-Sud-Ouest dont la construction est prévue pour 2016, et qui accueillera 500 000 m² de bureaux à long terme sera peut-être l’opportunité à saisir pour y installer votre projet… De plus, plus de 10 pépinières d’entreprises y sont présentes, qui sauront accompagner votre projet lors de la difficile phase de lancement et un incubateur régional vous aidera à concevoir et booster votre Startup !

Nombre d’habitants : Près de 900 000 habitants

Nombre de sièges sociaux : Plus de 65 000

Nombre de créations : Près de 11 000

Pourquoi entreprendre 

La ville de Toulouse fait partie du réseau « entreprendre Midi-Pyrénées », qui a pour mission de contribuer à la réussite de nouveaux entrepreneurs significativement créateurs d’emplois et de richesses. Y est également organisé le Salon Créactiv’ qui se positionne comme le salon de la création d’entreprise de Toulouse Métropole, et a pour objectif de faire le lien entre les créateurs d’entreprise en devenir et les principaux organismes locaux de la création d’entreprise.
Toulouse est la mieux classée en nombre de brevets par habitants (1ère nationale, 1,6 brevets pour 1000 habitants), et nombre de cadres (2ème nationale, 12,5% de la population).

Start-ups innovantes : Synox Group et Sigfox, sociétés pionnières dans l’Internet des Objets, qui proposent des services innovants dans les domaines de la mobilité, du collaboratif, du Machine to Machine et du Cloud…

Entreprise emblématique : Airbus !

Un site web pour s’y lancer : http://www.midipyrenees-expansion.fr/

Auto-entrepreneur, pourquoi exploiter la vente en ligne ?

La vente en ligne représente une grande part du marché de l’économie française. Selon les chiffres, 30,4 millions de Français sont adeptes du e-commerce. C’est un créneau à explorer pour de nombreux professionnels, notamment les auto-entrepreneurs. Mais pourquoi et comment exploiter la vente en ligne ?

Quelques règles régissent la vente en ligne

Voici un petit rappel de quelques règles simples en matière de vente en ligne, relatives à la loi sur le commerce électronique. Vos coordonnées doivent apparaître sur votre site de vente internet : nom, prénom, adresse postale, adresse électronique, numéro de téléphone professionnel, numéro d’inscription au RCS (registre du commerce et des sociétés), le prix des marchandises, les frais de livraison et les modalités de paiement et de livraison. Chaque commande d’une vente en ligne devra être exécutée dans un délai de 30 jours, et vous disposerez d’un droit de rétractation de 3 mois si le client ne respecte pas vos obligations.

Auto-entrepreneur et vente en ligne

La vente en ligne reste une opportunité de choix pour l’auto-entrepreneur car elle ne nécessite que très peu d’investissement au démarrage : une boutique en ligne, qui peut être gratuite ou louée clé en main mais personnalisable, ou vous pouvez également commencer par vendre sur un site tiers avant de mettre en place votre propre site web. Il vous faudra aussi un petit capital pour acheter vos produits et assurer les frais de livraison. Il est donc conseillé de n’avoir qu’un stock minimum de produits au commencement de votre aventure pour ne pas avoir à vous préoccuper d’un lieu de stockage.

Dans cette optique, en tant qu’auto-entrepreneur, plus minimes sont les charges, plus élevées sont les rémunérations. Les charges pourront donc être couvertes par le dispositif fiscal. De plus, au tout début de vos activités, si vous n’effectuez pas encore de ventes, vous n’aurez pas à payez de charges forfaitaires.

L’exploitation de la vente en ligne peut représenter un important levier pour la suite de vos activités. Pour ce faire, n’oubliez pas d’exploiter les réseaux sociaux ou un blog, où vous effectuerez une mise à jour régulière de vos produits. Jouez le côté marketing en proposant de bonnes affaires (quatre achetés, le cinquième gratuit par exemple), des bons de réduction ou des concours. Vous n’en aurez que plus de clientèle.

L’e-commerce vous assurera une visibilité maximum et des clients dans le monde entier. La vente en ligne, par rapport à la vente par correspondance, vous permet de présenter vos produits en image, ce qui est plus attirant pour la clientèle. N’oubliez pas non plus de rédiger des fiches-produits détaillés pour chaque article. Soyez tout de même très vigilants dans le calcul de vos frais de livraison, ainsi que dans les modalités et droits de rétractation.

Du côté administratif également, la gestion est largement simplifiée, pas besoin de comptable, il ne vous sera exigé que la tenue d’un livre d’achat et de vente. Comme il a été dit, s’il n’y a pas de ventes, il n’y a ni impôts ni charges également. Les impôts sont payés au trimestre suivant, ce qui permet d’avoir une bonne trésorerie prévisionnelle et d’avoir toujours à portée de main de quoi payer ses charges fixes.

N’hésitez surtout pas à aller en ligne pour voir les success stories des auto-entrepreneurs qui se sont lancés grâce à la vente en ligne, afin de vous inspirer de leur histoire pour démarrer votre activité.

Retraite : vous a-t-on déjà proposé d’en écrire le scénario ?

« En ce monde, rien n’est certain, à part la mort et les impôts », disait Benjamin Franklin. On connaît la chanson : à chaque nouvelle réforme « paramétrique » des retraites, les gouvernements promettent, en échange de sacrifices, le sauvetage de notre régime par répartition. Mais voilà : en vingt ans, la France s’est offert le luxe d’enchaîner cinq « réformes définitives ». Tel est le premier paradoxe français : loin de rassurer, ce changement permanent des règles s’avère anxiogène tant il donne l’impression que l’avenir de nos retraites est tout sauf assuré.

Réduire ses impôts et préparer sa retraite

Avec un système par répartition dont le financement n’est plus assuré et une pression fiscale qui s’accentue, préparer sa retraite devient une préoccupation majeure. Bien préparer sa retraite pour la vivre pleinement est le souhait de chacun. Pour cela, compter sur sa seule pension de retraite ne suffit pas. Savez-vous que la réglementation fiscale vous permet de réduire chaque année le montant de vos impôts tout en préparant votre retraite sereinement ? Pour cela, des solutions simples et défiscalisantes peuvent être mises en place, permettant de bénéficier d’un double avantage :

– Jusqu’à 45% d’économies d’impôts sur les sommes versées sur un contrat d’épargne retraite,

– Un complément de revenu à vie à la retraite.

Épargner le plus tôt possible

La préparation de la retraite est une démarche individuelle qui vise, avec l’aide d’un expert, à mettre en place une solution adaptée à sa situation. Il n’existe pas de solution miracle. C’est l’articulation de différents produits comprenant, entre autres, de l’assurance vie, de l’épargne de précaution, des solutions de retraites, qui optimisera cette préparation. Quoiqu’il en soit, il est primordial d’épargner le plus tôt possible car tous les dix ans, l’ « effort d’épargne » double. Ainsi, pour espérer toucher à la retraite la même chose qu’une personne de 35 ans, une personne de 45 ans devra épargner deux fois plus…

Entreprendre à Lyon

Lyon multiplie les initiatives pour encourager l’entrepreneuriat dans la région… Et ça paye ! Deuxième ville de notre classement, l’ancienne capitale des Gaules est la ville ou la défaillance au bout de 5 ans est la plus faible du pays et dispose d’un important réseau de pépinières qui accompagneront tout type de projet entrepreneurial.

Huit pépinières prêtes à accueillir vos projets (dont l’une spécialisée en textile), espaces de co-working qui se développent, villages d’entreprises et lieux d’accueil excellence dédiées aux activités innovantes… Tout projet saura trouver l’accompagnement qui lui correspond au sein de la capitale des Gaules. 

Nombre d’habitants : Plus d’1,5M habitants

Nombre de sièges sociaux : Près de 170 000

Nombre de créations : Près de 30 000

Pourquoi entreprendre

Lyon fait partie du Réseau « entreprendre Rhône », qui contribue à la réussite de nouveaux entrepreneurs significativement créateurs d’emplois et de richesses. Elle est aussi à l’initiative du programme « partenaire pour entreprendre », à destination des jeunes entreprises accompagnées dans le cadre de Lyon Ville de l’Entrepreneuriat. Dans le même ordre d’idée, elle se présente comme « Lyon ville de l’entrepreneuriat », qui accueille et accompagne tous les porteurs de projet (création, reprise ou transmission d’entreprise), quels que soient l’entreprise et le secteur d’activité concerné. Tout comme Marseille, la ville organise un « Start-up weekend », événement qui rassemble des personnes aux profils variés et qui possèdent la fibre entrepreneuriale. Cette ville fait également partie du réseau Créa-fil Rhône-Alpes, qui met à votre disposition un expert de la création d’entreprise qui vous informe et vous oriente vers les interlocuteurs les mieux adaptés à vos besoins.

Lyon est la mieux classée en nombre de défaillance au bout de 5 ans (1ère, 18%), en nombre de création de marques (1ère nationale, 8,8 pour 1000 habitants) et nombre de cadres (1ère nationale, 14,5% de la population). 

Start-up innovante : Digischool (édite des cours et des exercices en ligne visant à aider les étudiants)

Entreprise emblématique : Biomérieux (entreprise qui offre des solutions de diagnostic qui déterminent l’origine d’une maladie ou d’une contamination pour améliorer la santé des patients et assurer la sécurité des consommateurs).

Entreprendre en région, oui mais pourquoi ?

Interview d’Antoine Colson, fondateur de parcours France sur les raisons et les méthodes pour s’implanter en région

Tu as monté un salon qui met en valeur les régions, qu’est-ce qui t’en a donné envie ?

J’aime ce qui se passe en région. Je trouve qu’il s’y déroule des choses riches et positives. Que ce soit dans les grandes villes ou même à la campagne, on trouve des initiatives et des projets très innovants ! Mais pour des tas de raison on a toujours le regard un peu trop porté sur Paris. Les médias, les politiques, nos gouvernants ne voient que par Paris ! C’est bien dommage. Parcours France, c’est le lieu de rendez-vous de celles et ceux qui veulent bouger et faire bouger les régions !

Entreprendre en région aujourd’hui est-il mieux qu’hier ?

Le niveau de concentration des entreprises en région parisienne peut rendre le développement de certains projets délicats notamment ceux liés à des problématiques tels que le marché de l’immobilier, le coût du travail qui est 40% plus cher qu’en province mais aussi au turnover des salariés. Aujourd’hui quand tu es en région avec la fibre (…), tu peux travailler comme à Paris. S’empiler tous les uns sur les autres au sein d’une capitale s’impose moins qu’avant. D’après l’INSEE 3 000 entreprises franciliennes se délocalisent chaque année en Province ! Même EADS a déménagé son siège de Paris à Toulouse l’année dernière !

Est-ce lié au développement des technologies et notamment d’internet ?

Tout à fait, même si historiquement la France est un pays centralisé, le développement des technologies concourt plutôt à une déconcentration et une décentralisation. La grande métropole est une invention des révolutions industrielles : on se concentrait pour produire dans des usines. Demain, avec le net, les emails, les téléconférences, l’impression 3D, les MOOC… rien n’imposera une telle concentration ! On passe pour moi à une nouvelle ère.

Que font-les régions pour aider ?

Cela passe par un accompagnement humain d’abord car autant à Paris on peut vite être dans l’anonymat, autant en région l’accompagnement individuel est privilégié.
Ensuite il y a des aides qu’elles soient financières, immobilières, pour le recrutement, des concours, des appels à projets, une mise en réseau.

Quelles sont les principales raisons pour aller en région ?

Pour moi, je dirais qu’aujourd’hui le coût du travail et de l’immobilier sont la première raison.
Ensuite, la proximité, que ce soit avec son banquier (qui a je ne sais combien de clients), l’administration ou n’importe quel acteur, peut être déterminante.
Il faut comprendre qu’en allant en région, tu n’es plus un anonyme parmi des millions. Ensuite, il y a des régions en plein booms, en pleine croissance et qui se développent… Certaines sont même en plein emploi ! Ouvrir un commerce lorsqu’il y a une croissance démographique peut représenter une belle opportunité. La concurrence est également moindre et souvent, on le constate dans la franchise, les franchisés les plus rentables sont ceux qui entreprennent en région. Je vois aussi les régions comme un territoire d’opportunité pour tester des concepts car cela coute très cher de lancer quelque chose d’innovant à Paris.

Quelle serait ta démarche si tu allais en région ?

D’abord, je regarderais les coûts opérationnels et le coût de la vie. La première chose est de faire des simulations économiques. Deuxième chose, j’irais vite voir les interlocuteurs locaux que ce soient des responsables auprès des consulaires ou des entrepreneurs. Je chercherais avant tous des bons contacts humains. Enfin je l’intègrerais dans un projet personnel. Cela doit coller avec sa vie et pas seulement sa vie d’entrepreneur.

Dans quel cas il est intéressant de se déplacer en région ?

D’abord quand on est en croissance. J’ai de nombreux exemples d’entreprises qui ont décidé d’aller en région et qui se sont aperçus que pour recruter, pour avoir une nouvelle capacité de production, il fallait délocaliser en région. Je pense qu’il ne faut pas le dissocier du projet de vie de l’entrepreneur car on peut aussi dire que je veux bouger ma boite car je veux et le soleil et la qualité de vie.
D’autre part, il ne faut pas oublier tous les indépendants qui sont d’ailleurs ceux qui bougent le plus. Il est assez facile pour eux de se déplacer et de profiter de cette opportunité.

Quelle est l’entreprise type qui se déplace ?

L’entreprise type est une entreprise de 5 ans, de moins de 10 salariés avec une proportion importante de freelance ou de télétravailleurs et plutôt dans les services.

Est-ce qu’il n’y a pas le risque d’y avoir un effet néfaste sur les équipes actuelles ?

Je pense que si le départ est bien pensé, ce n’est pas le cas. Il faut d’abord bien sonder ceux qui veulent partir en province et penser qu’on peut le faire progressivement.
Rien n’empêche d’ouvrir une succursale en région, la développer et faire que le mouvement ne soit pas brutal. Au lieu de tout plier du jour au lendemain, de faire en sorte de déplacer petit à petit l’effectif. Vous pouvez garder également un « pied à terre » à Paris en conservant certains de vos effectifs où il se passe quand même pas mal de chose.

On a souvent une appréhension au niveau des bassins d’emplois et des compétences ?

Si on compare le niveau de formation à Paris, Marseille, Lyon ou Lille, ils doivent être quasiment identiques. Cela n’est pas vraiment la question. D’autant plus si on considère que beaucoup de Parisiens veulent quitter la capitale. D’autre part, il faut prendre en compte que les gens seront davantage attachés à pouvoir travailler dans leur région. Le turnover sera donc moins fort.

Pourquoi avoir décidé d’établir un classement ?

Il est important de valoriser l’entrepreneuriat en région, partout en France, de montrer qu’il y a des spécificités, que des start-ups se montent aussi en province. Mais aussi parce que les régions se bougent pour attirer chez elles les entreprises de demain. On parle beaucoup des régions où il fait bon vivre. On parle beaucoup du soleil et de la qualité de vie mais, même si l’entrepreneur y est sensible, cela ne me semble pas l’unique critère de sélection. Des données comme l’infrastructure, la dynamique entrepreneuriale c’est-à dire à quel rythme se créent des entreprises, se déposent des brevets, l’intensité de l’innovation, ne sont pas forcément corrélées au soleil. Mais aussi les facilités pour l’entrepreneur avec des données comme les crédits bancaires accordés, le taux de survie et la jeunesse et l’environnement.

Finalement pourquoi les gens vont-ils venir au salon ?

Déjà parce vous avez l’opportunité de rencontrer 150 exposants, de toutes régions qui cherchent à attirer des entrepreneurs ou des entreprises avec des dispositifs, des aides, un accompagnement personnalisé… Des opportunités en tous genres sont proposées : des concepts de franchise, des ateliers sur l’innovation, le freelance en régions ou les startups, et plus de 10 000 commerces et entreprises à reprendre !

RDV sur Parcours France, le salon pour vivre et réaliser vos projets en régions (7ème édition)

Paris, Espace Champerret le 14 octobre (de 10h à 20h). Informations et entrées gratuites sur ParcoursFrance.com

Les 9 bureaux les plus dingues de la planète

Nul ne peut négliger les effets de la qualité de vie au travail sur la productivité de l’employé. L’environnement dans lequel celui-ci se trouve peut générer des impacts négatifs ou positifs sur son travail. L’espace, les infrastructures, les équipements contribuent à sa productivité. Les moyens mis à la disposition de l’employé deviennent un besoin. Pour satisfaire à ces besoins, certaines entreprises ont misé gros sur leurs locaux. Voici les 9 bureaux les plus dingues de la planète.

1. La salle de rédaction de la BBC

Siégeant à Londres, le groupe audiovisuel britannique BBC Broadcasting House qui emploie plus de 6 000 salariés dispose d’une vaste salle de rédaction. Un local de bureaux spacieux pousse les employés à être plus productifs. Confortable, bien équipée et sécurisée, la salle de rédaction de la BBC optimise le sens de créativité des rédacteurs.

2. Le siège social d’Autodesk

Œuvrant dans le domaine de la conception de logiciels, Autodesk, situé en Californie, facilite la tâche de ses employés qui profitent d’un local de bureau très original. L’originalité de ce local qui associe à la fois bureaux, laboratoires et ateliers peut constituer une source d’inspiration aux employés leur permettant de développer leur créativité de manière à répondre aux besoins de l’entreprise.

3. Les bureaux de la compagnie Drukta

Située en Belgique, la compagnie maritime Drukta noie systématiquement ses employés dans les activités de l’entreprise. Celle-ci utilise les containers de bateau comme local de bureau. Ce local demeure l’un des plus originaux et les plus décontractés dans le monde.

4. Le local de bureau de Heavybit à San Francisco

Transformer un ancien entrepôt en un local de bureau, l’entrepreneur de Heavybit ne manque pas d’idée. Composé de trois étages, le bâtiment assure un style contemporain inégalable. Il garde les caractéristiques d’un entrepôt tout en disposant des équipements nécessaires et en assurant une touche de modernité impeccable.

5. LF USA : confortablement agréable

Le local de bureau LF USA permet aux employés de la compagnie new-yorkaise de se sentir comme chez eux. Confortable et agréable, le bureau ressemble à un living nouvellement aménagé. Les employés y passeront surement des moments agréables et cla permettra sûrement de limiter le taux d’absentéisme.

6. LYCS : une architecture très originale

Bon nombre d’entreprises transforment d’anciens lieux de stockage en local de bureau. L’entreprise chinoise LYCS Architecture en fait partie. Le style de son local reflète la personnalité de l’entreprise et les caractéristiques de ses activités.

7. Le bâtiment aux 72 facettes en Inde

À Jaipur en Inde, le bâtiment aux 72 facettes est doté d’équipements lui permettant de lutter contre la chaleur, parfois insupportable. Ces équipements constituent des panneaux qui se transforment systématiquement en éléments de décorations très originaux pour le bâtiment.

8. Le bâtiment Dear Ginza à Tokyo

Spacieux, éclairé et très original, le bâtiment Dear Ginza à Tokyo incarne le local idéal pour assurer une meilleure productivité. Les murs sont tout blancs et dotés de plusieurs ouvertures de dimension variée avec un reflet bleu, la couleur de la sérénité et de l’ouverture vers d’autres horizons.

9. Les courbes de FKI en Corée de Sud

La lumière intense risque de nuire à la santé oculaire des employés. Le bâtiment FKI à Séoul en Corée du Sud a été conçu avec des dispositifs permettant de le protéger contre ces lumières intenses. Ces dispositifs prennent la forme de courbes qui planent à l’extérieur du bâtiment et procurent un design incomparable à celui-ci.

Comment arrêter son activité d’auto-entrepreneur ?

Difficultés économiques, départ en retraite, ou dépassement des seuils de chiffres d’affaires autorisés, on distingue un certain nombre de raisons pour lesquelles mettre fin à son auto-entreprise. Aussi, les formalités et les conséquences ne sont pas les mêmes. Tour d’horizon des différents cas de figure.

La cessation volontaire de l’auto-entreprise

En raison de difficultés à développer sa clientèle et à générer un chiffre d’affaires suffisant par exemple, l’auto-entrepreneur peut décider de lui-même de mettre un terme à son activité. Aussi, de la même façon qu’il est facile de créer son auto-entreprise, il est simple de l’arrêter. Pour ce faire, l’auto-entrepreneur doit déclarer la cessation de son activité auprès de son CFE (Centre de Formalités des Entreprises), et ce dans les délais impartis. Il peut soit procéder directement en ligne sur le site du CFE, ou en renvoyant par courrier le formulaire adéquat renseigné. De plus, l’auto-entrepreneur doit procéder à la déclaration de ses revenus d’activités réalisés entre le 1er janvier de l’année N et la date de cessation, sans oublier également de déclarer le chiffre d’affaires de sa dernière période d’activité (mois ou trimestre selon l’option choisie).Enfin, il est bon de savoir que si le professionnel souhaite par la suite créer une nouvelle auto-entreprise dont l’activité correspond au même code NAF que la précédente, il devra alors respecter un délai de carence.

La cessation involontaire de l’auto-entreprise

Plus communément appelée la radiation, la cessation de l’auto-entreprise indépendante de la volonté  du professionnel intervient dès lors que celui-ci a déclaré un chiffre d’affaires nul pendant une période consécutive de deux années.Dans ce cadre, l’auto-entrepreneur n’a aucune démarche particulière à réaliser, hormis s’assurer auprès du CFE que sa radiation du RM (Répertoire des Métiers) ou du RCS (Registre du Commerce et des Sociétés), selon l’organisme auprès duquel a été immatriculée son auto-entreprise, a bien été effectuée de manière automatique.Par ailleurs, si l’auto-entrepreneur radié souhaite créer une nouvelle structure avec la même activité, il ne pourra bénéficier du régime de l’auto-entrepreneur. Il en va de même que s’il souhaite poursuivre son activité avec la même entreprise, il passera alors sous le régime de la micro-entreprise.

La migration de l’auto-entreprise

La migration de l’auto-entreprise est une forme de cessation, plutôt de l’ordre de la transformation, et elle ne conduit pas à la fin de l’activité. Les auto-entrepreneurs sont majoritairement confrontés à cette situation dès lors que leur chiffre d’affaires dépasse ou se profile pour dépasser les seuils autorisés.

Pour pouvoir poursuivre son ce statut, l’auto-entrepreneur doit surveiller au plus près son chiffre d’affaires voir limiter son activité, auquel cas il doit alors changer de régime pour se développer, et opter en faveur de celui de la société ou de celui de l’entreprise individuelle au réel.

Cette modification vers un nouveau statut impacte grandement l’entreprise, notamment en termes de fiscalité et autres obligations légales. Il est ainsi fortement conseillé de prendre l’attache du CFE, ou d’un expert-comptable par exemple, afin de se faire accompagner dans cette démarche.

La cession et la vente de l’auto-entreprise

Enfin, la cession et la vente font partie des derniers grands cas de figure, bien qu’elles ne signifient pas en soi la fin de l’auto-entreprise. L’une de ces situations peut se présenter par exemple quand l’auto-entrepreneur décide de partir en retraite, et que si son activité fonctionne bien, son intérêt sera peut-être de vendre ou de céder tout ou partie de son fonds de commerce plutôt que de mettre un terme à celui-ci.

Dans ce cadre, l’auto-entrepreneur devra respecter un certain nombre de critères et remplir certaines obligations. S’agissant là encore de procédures complexes, l’auto-entrepreneur devra prendre conseil auprès d’un expert.

Pour plus d’informations, le site myAE.fr peut être consulté.

The Tourist in Paris : le bon plan des touristes à Paris, Interview de Bertrand de Volontat et Alexandre de Villeneuve

Bertrand de Volontat et Alexandre de Villeneuve sont deux associés qui n’ont reculé devant rien pour réaliser un projet qui leur tenaient à cœur, celui d’aider les étrangers à pleinement apprécier leur séjour à Paris, quel que soit leur profil.

Des études montrant l’inefficacité de l’accueil parisien sont diffusées et en grand nombre. Les touristes qui ne reviennent pas après avoir visité Paris sont légions et pourtant… les attractions ne manquent pas ! The Tourist in Paris, selon nos 2 associés français, se fixe l’objectif de pallier le déficit d’accueil des touristes étrangers mais aussi francophones en vacances, ou en week-end à Paris pour une expérience très parisienne. Et la diversité des populations visées est bien présente dès la première page du site Internet qui arbore sur un fond noir les drapeaux de plusieurs pays.

En quelques clics, vous avez accès à des articles quotidiens, des informations utiles et personnalisées en fonction de leur humeur telles que des événements actuels ou futurs, des propositions de sorties, de restaurants, appréciés des locaux et plus encore…
Mais le site ne cherche pas simplement à viser les touristes à Paris. Comme nous le confie Bertrand de Volontat : « Pour nous, il y a clairement 2 cibles : la première réside dans les personnes qui arrivent sur Paris sans s’être préparés. Il y a ensuite ceux qui préparent tout à l’avance. Si l’on prend l’exemple de ceux qui veulent aller dans un bon restaurant où il faut réserver 3 semaines à l’avance pour avoir une place, on les informe de cette nécessité. On travaille actuellement sur un parcours client simplifié au maximum ».

De l’avenir plein les poches

Si The Tourist in Paris respire l’ambition, ses objectifs principaux restent clairs et précis. Déjà, celui de devenir une plateforme centralisatrice du voyage à Paris. Mais ce n’est pas le seul : créer une plateforme e-commerce permettant de vendre des packages pour un voyage optimal et personnalisé suivant leur profil, développer une prise en charge des touristes et de les accompagner tout au long de leur voyage, dupliquer le modèle sur d’autres villes majeures à l’international telles que Londres ou Madrid, représentent quelques-unes des pistes explorées. Mais d’abord lancer un magazine hebdomadaire papier dès le premier trimestre 2015 en 10 langues et distribué gratuitement dans 100 localisations sur Paris. « Il est important que les visiteurs aient entre les mains une information concernante et renouvelée chaque semaine », conclut Bertrand de Volontat.

3 questions à Bertrand de Volontat 

Qui cibles-tu ?

Nous ciblons plutôt les touristes repeaters -ceux qui reviennent- haut de gamme. Nous visons moins ceux qui viennent en groupe même si on pourrait totalement travailler avec des agences de voyage dans l’avenir. Notre but est de pouvoir recommander des attractions qui plaisent aux Parisiens et demeurent accessibles.

Quel type d’informations allez-vous fournir ?

Notre but consiste à faire connaitre les bons plans originaux sans les copier. Nous refusons de fonctionner comme un agrégateur de sites tierces. Il reste essentiel de tester les endroits afin de créer notre propre réseau et de déterminer les bons ou les mauvais plans par nous-mêmes ou par nos testeurs, et les adresser ensuite aux bons profils de visiteurs et non à tous les lecteurs comme font certains sites ou magazines.

Comment vous êtes-vous connus avec votre associé ?

Nous sommes amis depuis 15 ans et on passe beaucoup de temps ensemble. L’idée doit bien avoir 2 ans et on s’est dit un jour en passant dans le métro « tiens ça manque d’un journal pour les touristes » mais on l’a mise en standby. Par la suite, j’ai trouvé trop bête de rester assis sur ma chaise et de ne pas me lancer, notamment à cause de mon métier (journaliste) qui me faisait rencontrer des entrepreneurs. J’ai rappelé Alexandre pour lui dire « on y va ». Nous nous sommes associés à Diane, une graphiste, et un an plus tard, le site est actif. Dès lors, tout s’enchaine : nous sommes invités au web summit de Dublin et nous sommes actuellement en train de lever des fonds dans le cadre d’un accélérateur. C’est un peu le semestre de l’accélération.