Accueil Blog Page 914

Les 5 bonnes pratiques professionnelles sur Twitter

Les réseaux sociaux, s’ils sont bien utilisés et exploités, peuvent apporter une grande valeur ajoutée à une entreprise. Twitter représente l’exemple idéal. Largement privilégié par les grandes boîtes pour communiquer, il constitue un réseau puissant à ne pas négliger.

Voici quelques bonnes pratiques à mettre en place pour une utilisation professionnelle de ce réseau social.

Utilisez-le en tant que vecteur d’informations

Twitter peut apporter de la pertinence à votre activité. Ainsi, il est intéressant de s’en servir pour partager des informations, articles, nouveautés et innovations spécifiques à votre domaine d’activité, histoire de « rester dans le coup » et montrer que vous maîtrisez votre sujet.

Se créer un réseau professionnel

N’hésitez pas à « suivre » les comptes Twitter d’autres professionnels avec qui vous pourriez être amené à travailler, échanger ou collaborer sur de futurs projets. Il reste indispensable de se faire des contacts quel que soit le milieu dans lequel votre entreprise s’intègre. Il ne faut pas non plus oublier que chaque personne qui vous suit est susceptible de reléguer vos tweets, et de ce fait de vous faire de la publicité gratuite.

Fidéliser votre clientèle

L’e-mail n’est plus l’outil le plus efficace lorsqu’il s’agit de communiquer avec les clients. Il reste contraignant et a tendance à se noyer dans la masse des autres messages. Une campagne publicitaire sur Twitter pourra toucher davantage de monde en un seul message, et les personnes qui vous suivront seront par définition intéressées par vos actualités.

Effectuez votre veille concurrentielle

Regardez les comptes des entreprises concurrentes, vous pourrez analyser les services qu’elles proposent, à quels prix et même les communications qu’elles ont établies avec leurs clients et prospects dans certains cas.

Communiquez en direct avec vos clients

D’une manière générale, Twitter permet de parler de soi, mais également de voir ce que les autres peuvent dire sur vous. C’est également un outil pertinent en termes de communication directe avec les clients, relations et prospects, puisqu’il permet d’avoir de courtes conversations et peut donc être utilisé comme une sorte de plateforme de questions/réponses.

Ne passez plus à côté de l’opportunité de toucher un large public. Redorez votre image et développez votre valeur ajoutée en utilisant correctement Twitter !

L’entrepreneure qui innove dans les relations presse

Barbara Ouvrard est fondatrice de l’agence RP Hic et nunc. Portrait d’une femme de courage qui malgré les difficultés de l’aventure entrepreneuriale, a su innover dans son métier avec passion.

« Créer des liens entre les gens, c’est finalement ce qui m’anime dans mon travail depuis douze ans ». Barbara Ouvrard, 39 printemps et fondatrice de l’agence de relations presse Hic et nunc a une philosophie : travailler en restant fidèle à ses valeurs.

Après des études de communication à l’École supérieure de commerce de Rouen de 1995 à 1998, la future entrepreneure décroche un poste d’attachée de presse à la Chambre de Commerce et d’Industrie d’Ile-de-France (CCI) en 2003. Également passionnée de journalisme, elle pige à côté pour différentes publications liées au monde de l’entreprise comme le magazine de la CCI et Courrier Cadres. « Mon travail à la CCI m’a passionné. Ce fut l’occasion de découvrir de nombreux entrepreneurs fabuleux » se souvient Barbara Ouvrard, qui assure être une enthousiaste de nature. « L’entrepreneur et écrivain Philippe Bloch m’a encouragée à lancer ma boîte. Il est devenu mon mentor, mon associé de cœur jusqu’à aujourd’hui. Je lui suis très reconnaissante. »

Elle termine son contrat à la CCI en décembre 2003. Peu après, elle décide de perfectionner sa connaissance du monde des médias via un cursus d’un an au Centre de formation des journalistes (CFJ). Parallèlement, en janvier 2004, elle fait le pas de l’entrepreneuriat en lançant sa propre agence de relations presse avec un concept singulier.  Elle explique : « Lorsque je me déplaçais dans les rédactions, j’ai bien souvent entendu les journalistes se plaindre des attachés de presse, arguant que ces derniers ne leur proposaient jamais de sujets pertinents. Ayant la double casquette, je me suis dit qu’on pouvait arriver à faire travailler les deux métiers en bonne intelligence. Hic et nunc était né. »

Hic et nunc, qui signifie en latin « ici et maintenant », est une agence RP proposant à ses clients des contenus pensés par et pour les journalistes. Selon l’entrepreneure, le but est d’aller plus loin que le marketing et la communication en permettant aux entreprises de prendre position sur des sujets d’actualité. L’équipe de l’agence est composée de deux attachés de presse, trois journalistes, un webmaster et Barbara elle-même. Mais l’entrepreneure, qui a ses convictions, prévient : « On souhaite rester une structure à taille humaine. Mon but n’est pas de devenir une grosse agence. Dans l’équipe, on se considère comme des artisans de la communication et de l’information. On entretient une relation de proximité avec le client. Notre première motivation n’est pas le gain mais plutôt l’envie, le désir de faire un travail de qualité. »

12 ans après sa création, il semblerait que cette culture de travail ait permis à Hic et nunc d’être rentable. Mais cela ne s’est pas fait sans embûches, comme le confie sa fondatrice : « Il y a six ans, un important client nous a plantés, ce qui a placé l’agence au bord de la faillite. Il a fallu trouver des solutions. En persévérant et avec l’aide d’amis entrepreneurs, on a réussi à s’en sortir. Je crois que la clé dans l’entrepreneuriat est de préserver son étonnement, sa joie, sa passion et ceci, peu importe les obstacles. » Une belle leçon à retenir !

L’entrepreneure qui vous libère des tâches administratives

Fort de ses quinze années dans l’assistanat de direction, Dorothée Courteuge, 36 ans, a lancé LYDD consulting, une société qui aide les entrepreneurs dans leurs tâches administratives. Portrait d’une artiste de l’entrepreneuriat.

« J’adore remplir des formulaires administratifs tout comme je suis une passionnée d’art et d’écriture ! ». Dorothée Courteuge possède le talent des gens qui, les pieds sur terre, n’oublient pas de regarder les étoiles. Paradoxe ? Assurément, non. Plutôt une force, un talent que l’entrepreneure a su développer au fil des expériences professionnelles, avec leurs lots de satisfactions et de « galères ».

Une assistante de gestion globe-trotteuse

Regard pétillant, elle démarre son récit, ponctuant ses phrases de son sourire communicatif : « Adolescente, j’étais déjà intéressée par l’administratif des entreprises. Au sortir du bac en 1999, je me suis lancé dans un BTS d’assistante de direction en alternance. Une première expérience professionnelle qui m’a lancée dans ma carrière. » Diplôme en poche en 2001, elle souhaite concilier son envie de travailler et de voyager. Elle part s’installer à Londres où elle occupe un poste de manager de réception. De retour en France un an et demi plus tard, la jeune femme multiplie les expériences en tant qu’assistante commerciale et administrative, principalement en mission d’intérim ou en CDD. Elle confie à ce propos : « Ces contrats à durée déterminée m’ont permis d’observer toutes les facettes de la gestion des entreprises. De l’assistance comptable à la RH, en passant par l’aspect logistique ou commercial. Je suis un peu devenue un caméléon de la gestion (rires) ! »

Cette polyvalence lui permet de voyager encore. Elle passe huit mois en Nouvelle-Zélande entre septembre 2005 et avril 2006. En plus d’approfondir son expertise, elle devient bilingue, ce qui lui servira dans sa future activité. Après un retour en France et un autre voyage en Australie, Dorothée se réinstalle définitivement à Paris en janvier 2011.

Rampe de lancement

Grâce à son bagage professionnel bien rempli, elle occupe des postes à responsabilité en tant qu’office manager et assistante de direction jusqu’en décembre 2013. Elle commente : « A côté de la gestion administrative que je connaissais déjà, ces opportunités furent l’occasion de découvrir la formation des employés en entreprise. J’ai trouvé cela passionnant. Et puis j’ai réalisé que je pouvais accomplir toutes ces tâches en tant qu’indépendante et proposer un service utile pour les entrepreneurs issus des TPE et PME. LYDD était né. »

« Libérez vous de l’administratif ! »

Avec 1000 euros prêtés en « love money », elle lance LYDD consulting en décembre 2013. Le principe est simple : aider les petites structures (artisan, commerçants, start-ups, profession libérale, etc.) dans leur gestion administrative et comptable. Elle précise, le ton énergique : « Cet aspect est bien souvent problématique car il prend beaucoup de temps et demeure complexe au regard des normes appliquées aux entreprises en France. Mal géré, l’administratif peut conduire certaines boîtes au bord du gouffre, ce qui selon moi, est vraiment dommage. En tant que militante de la simplification, je voulais aider à remédier au problème ! »

Succès au rendez-vous

Dès son lancement, l’offre de LYDD rencontre un beau succès, permettant à la start-up de créer son site web et d’obtenir l’agrément nécessaire pour être reconnue comme organisme de formation. A côté de ses missions de conseil, Dorothée Courteuge peut désormais donner des cours de gestion. « Une grande source de satisfaction pour moi. Depuis longtemps, j’aspirais à développer ma fibre pédagogique », s’enthousiasme l’entrepreneure.

Sept jours sur sept

Mais tout cela n’est pas arrivé en claquant des doigts. Seule au commande de son vaisseau entrepreneurial, elle travaille presque sept jour sur sept et a dû acquérir sur le tas des compétences en marketing et communication. Elle aspire une gorgée de café et ajoute: « Après quinze ans de salariat, il n’est pas si aisé d’enfiler le costume d’entrepreneure. Il faut se débrouiller seule et faire la femme orchestre (rires). Mais je n’ai pas de regret. Cette vie trépidante, je l’ai choisie. Quand vous avez un chef d’entreprise qui vous remercie d’avoir sauvé sa boîte en réglant un imbroglio administratif, vous vous dîtes, whaouh, mon métier a du sens. C’est ma plus grande satisfaction au-delà des questions d’argent. »

La tête dans les étoiles

Si Dorothée Courteuge est très prise par son travail, elle met un point d’orgue à sortir avec ses amis, voir des expositions, des pièces de théâtre et des concerts. Plutôt nocturne en général, elle prend aussi le temps de développer sa sensibilité artistique : la lecture de romans et surtout l’écriture. Elle précise, philosophe : « C’est une autre partie de moi, ma manière de m’évader dans le tumulte du quotidien. Cette capacité à penser l’abstrait est totalement liée à mon travail très concret. Cela nourrit les relations humaines que j’entretiens avec mes clients. Quelque part, je considère la vie un peu comme une oeuvre d’art. »

Des idées plein l’esprit

Pour le futur de LYDD, Dorothée concentre ses efforts sur deux axes de développement. En septembre prochain, elle va lancer plusieurs « box » proposant des heures de consulting pour les jeunes entrepreneurs, les artisans et commerçants ou les professionnels libéraux. Elle envisage aussi de prospecter des entreprises étrangères souhaitant s’installer en France et ayant besoin d’un correspondant local bilingue pour toutes leurs tâches administratives.

Elle termine son café, esquisse son sourire légendaire et conclut : « L’entrepreneuriat est une aventure humaine avant tout. C’est peut-être ça qui me drive au quotidien malgré les challenges. D’ailleurs, en parlant de défis, j’aimerais bien faire de la radio et faire des chroniques sur mon métier d’entrepreneure. Et aussi aller dans les écoles pour montrer aux jeunes que c’est une voie professionnelle épanouissante ! » Dorothée Courteuge ou comment devenir une entrepreneure inspirante.

L’entrepreneur pionnier de la location de mobilier en France

Guillaume Legros a lancé SeMeubler.com, un site de location de mobilier pour courte durée. Portrait d’un ancien ingénieur devenu passionné de l’entrepreneuriat.

A tout juste 30 ans, Guillaume Legros, cofondateur du site SeMeubler.com est un challenger dans l’âme. Après des études d’ingénieur à l’UTC de Compiègne entre 2006 et 2009, il continue sa formation en passant par un master spécialisé en finance à l’école de commerce ESCP Europe à Paris. Diplômé en 2011, il commence à travailler dans le conseil en fusion et acquisition. Et puis un jour, lui vient le déclic de l’entrepreneuriat : « J’avais envie de passer de l’autre côté du miroir, me confronter au marché. Logiquement, l’envie d’entreprendre m’est venue. Lors d’un stage aux États-Unis, j’ai découvert la location de meubles pour courte durée. Ce genre de service existe depuis 30 ans là-bas. Il y avait quelque chose à lancer chez nous. »

Il lance en 2015 le site SeMeubler.com « Nous sommes notamment passés par une recherche de fonds. Nous avons réussi à réunir 170 000 euros de Love Money. L’autre partie a été rassemblée via des prêts bancaires » explique Guillaume Legros. Avec son ami de dix ans, François Leportier, lui aussi ingénieur de formation et consultant achat, il lance officiellement SeMeubler.com en février 2015. Le principe de ce service est simple : proposer à la location mensuelle des meubles, des appareils électroménagers et des appareils électroniques. Le tout, accompagné d’un service de livraison efficace (48h en Île-de-France et une semaine maximum en province), un service de montage du mobilier sur place et d’entretien pendant toute la durée du contrat (d’un mois à trois ans maximum).

« Après un an d’existence, SeMeubler.com a connu un bon démarrage. Le nombre de nos clients augmente chaque mois et nous avons loué près de 5 000 pièces de mobilier à travers la France mais aussi en Suisse, Belgique et Luxembourg » confie l’entrepreneur. Il vise un chiffre d’affaires d’un million d’euros pour fin 2016.  SeMeubler.com compte pour l’instant cinq collaborateurs et des prestataires extérieurs pour les livraisons. Mais des recrutements sont prévus pour s’adapter aux volumes de commandes grandissant. Si tous ces signaux économiques s’avèrent encourageants, Guillaume Legros ne cache pas le challenge auquel il fait face au quotidien : « On ne compte pas nos heures. Il faut savoir être multi-casquette et cela fait des journées à rallonge. Mais il faut relativiser, c’est toujours comme ça lorsqu’on lance une boîte. » Pour le jeune entrepreneur, la clé pour y arriver consiste à bien s’organiser dans ses tâches, savoir déléguer et prendre du recul sur son business. Ce qui permet de trouver des nouvelles idées pour l’améliorer. « Dans ce business, il faut être attentif au paiement de ses mensualités, à la bonne gestion des stocks et à la satisfaction constante du client. Tout en n’oubliant pas de prendre du plaisir, bien sûr ! » conclut-il.

L’entrepreneure qui rend la lecture accessible aux dyslexiques,

L’année dernière, Marion Berthaut a cofondé l’entreprise Mobidys. à 42 ans, la jeune femme entend faire du livre numérique un point d’appui pour aider les jeunes enfants dyslexiques à mieux s’intégrer socialement et scolairement.

Après l’obtention d’une maîtrise en sciences de gestion à Nantes, Marion Berthaut fait ses armes dans le conseil, avant de passer 11 ans en tant que manager opérationnel dans une importante PME du bassin Nantais. « Au fil des années, j’ai accumulé des cordes à mon arc, mais je ne savais pas très bien pourquoi je faisais tout cela » analyse-t-elle. « En 2014, lors du salon des entrepreneurs à Nantes, j’ai été marquée par le discours d’un intervenant qui disait : « Vous développez vos compétences, vous cumulez les expériences, mais pourquoi ? Pour qu’un jour, vous puissiez avoir les moyens de vos ambitions. Et bien, ce jour est venu. Cela a été le déclic. » Marion prend conscience que l’envie d’être utile prend une importance considérable dans sa vie. Et l’entrepreneuriat semblait un bon moyen d’y parvenir.

En parallèle, elle échange avec Nathalie Chappey, orthophoniste. Cette dernière lui confie qu’elle reçoit en séance des enfants dyslexiques qui ont des difficultés d’apprentissage autour du langage. Pour les aider, Nathalie passe un temps considérable à adapter, découper, colorier manuellement des textes utilisés pendant ses séances. « Je lui ai proposé d’utiliser le numérique et nous avons convenu de travailler ensemble autour d’un livre entièrement paramétrable, véritable aide à la lecture pour les enfants dyslexiques » raconte Marion.

Pendant l’été 2014, conscientes qu’un tel ouvrage demande de nombreuses fonctionnalités qu’elles ne peuvent pas développer seules, elles décident de se lancer dans une étude de faisabilité. Elles vérifient que le marché existe et Marion chiffre les besoins financiers de l’entreprise à 50 000 euros. « Nous avons présenté le dossier à Bpifrance qui nous a proposé de candidater à la bourse French Tech » dévoile la jeune femme. « Notre projet a été sélectionné en décembre 2014. »

Mi-2015, les deux femmes constatent que le marché est prêt à utiliser une telle technologie. Elles lancent un prototype de livre numérique 100 % accessible aux dyslexiques en se basant sur l’histoire d’Ali Baba et entament une campagne de crowdfunding, tout en créant la société « Mobidys » en parallèle. La campagne est un succès et le livre sort le 21 mars.

Récemment, les entrepreneures et leur troisième associé ont reçu 25 000 € grâce à l’appel à projets de La Fabrique Aviva. Une somme non négligeable qui devrait leur permettre de trouver des solutions pour que le livre soit lisible sur Android. « Il y a un vrai chantier à mener de ce point de vue » décrypte Marion. « Nous avons pour objectif de constituer un catalogue de 30 ouvrages, dont certains en anglais, en partenariat avec des maisons d’édition, dans les 3 ans à venir. »

Le dirigeant qui met le numérique au service des déficients visuels

Alex Bernier, 31 ans, est le directeur de BrailleNet, une association de personnes morales qui développe depuis sa création en 1998 des solutions numériques pour favoriser l’insertion sociale des personnes en situation de handicap visuel.  

A la fin de ses études d’ingénieur, Alex Bernier ne se voit pas entrer dans les grandes entreprises auxquelles il pourrait légitimement prétendre au vu de sa formation. En 2008, il entre dans l’association BrailleNet en tant que chef de projet. « Je devais améliorer la bibliothèque numérique de l’association » explique-t-il. « Progressivement, j’ai pris des responsabilités dans l’association et je suis devenu le directeur de la structure en janvier 2016. »

Même s’il a évolué dans un parcours classique, Alex analyse aujourd’hui son métier de dirigeant d’association comme une profession similaire à l’entrepreneuriat. « Comme nous sommes une petite structure, je dois être totalement polyvalent. Je fais de la technique, de la recherche de fonds, du commercial, de l’avant-vente, etc. C’est agréable de toucher à tout. »

Créée en 1998, BrailleNet est une association de personnes morales, regroupant entreprises, laboratoires de recherches et associations. Son fondateur de l’époque, Dominique Burger, ingénieur de recherche à l’INSERM, voit dans l’arrivée d’Internet une opportunité formidable pour favoriser l’accès à l’information pour les personnes malvoyantes.

Au fil des années, la structure a développé deux activités. « En 2004, nous avons créé le référentiel « AccessiWeb », qui définit des recommandations pour rendre les sites web accessibles, et qui nous amène aujourd’hui à proposer des formations et une labellisation » dévoile Alex. « En 2012, nous avons repensé un projet de création d’une Bibliothèque Numérique Francophone Accessible (BNFA) entamé en 2000. Concrètement, nous diffusons sur bnfa.fr des livres numériques dans des formats accessibles aux aveugles et malvoyants : audio, braille numérique, gros caractères. » La bibliothèque compte un catalogue de près de 30 000 livres.

Les projets de l’association sont financés soit en interne, par les prestations relatives à l’accessibilité du web, soit en externe, notamment grâce à des opérations de mécénat. En mars dernier, ils ont par exemple remporté 50 000 € dans le cadre de l’appel à projets La Fabrique Aviva.

« Cette somme devrait nous servir à acheter de nouvelles infrastructures informatiques, à la fois pour notre bibliothèque, mais également pour supporter le développement et la mise sur le marché d’une application mobile de lecture accessible aux aveugles et malvoyants sur smartphones et tablettes » détaille Alex.

Ce financement devrait également permettre aux lecteurs de livres numériques accessibles de paramétrer les voix des livres qu’ils téléchargent ou encore d’accéder à des ouvrages scientifiques ou techniques, dans un contexte scolaire ou universitaire par exemple.

 La Fabrique Aviva.

Les astuces pour garder la forme !

Personne ne vous contredira, la vie d’un dirigeant d’entreprise n’est pas toujours facile. Entre les horaires à rallonge, le stress quotidien, les clients et les collègues à gérer, les conflits à résoudre, les troupes à motiver… il est facile d’oublier que se maintenir en forme est essentiel si l’on veut durer. Mais les contraintes de la vie de tous les jours font que l’on n’a pas nécessairement le temps de faire du sport comme on le souhaiterait. Nous allons donc ici essayer de vous donner quelques conseils pour rester en forme.

De l’importance du sommeil !

Première chose, sans un sommeil de qualité, impossible de rester en forme. Pour bien dormir (à défaut de pouvoir dormir longtemps), évitez à tout prix les excès le soir. Prenez un repas léger et fuyez l’alcool, le thé et le café.

L’hydratation, on n’y pense pas toujours

Il est très facile d’oublier de s’hydrater. C’est pourtant indispensable pour que votre organisme fonctionne correctement. Il a besoin pour cela d’un litre et demi d’eau par jour, sans quoi, vous sentirez vite arriver la fatigue et vous aurez l’impression de fonctionner au ralenti, surtout durant les périodes les plus chaudes. L’idéal est donc d’avoir avec soi en permanence une bouteille d’eau, qui vous servira d’étalon pour la journée. Prenez une bouteille d’un litre et demi par exemple, remplissez-la le matin et garder comme objectif de l’avoir bue entièrement à la fin de la journée.

Pratiquez une activité physique !

L’idéal est bien entendu de pouvoir pratiquer un sport de manière régulière. Il est prouvé que l’endurance cardiovasculaire augmente la longévité. Si vous en avez la possibilité, faites une ou deux pauses sportives par semaine. Course à pied, vélo, natation… inscrivez-vous dans une salle de sport proche de votre travail ou de votre domicile, pratiquez à plusieurs si c’est possible. Il est toujours plus simple de pratiquer en groupe, les uns motivant les autres.

Si vous n’avez pas la possibilité de pratiquer un sport régulièrement, 10 minutes d’activité physique par jour peuvent suffire à faire la différence (30 minutes de sport par jour ont des effets encore plus marqués) ! Dans ce cas, nul besoin d’un équipement sophistiqué ou d’une tenue particulière. L’activité n’a pas non plus besoin d’être particulièrement soutenue pour être efficace. Plutôt que d’allonger la pause déjeuner, sortez et marchez. Gardez un rythme suffisant durant 10 à 30 minutes. Une activité quotidienne est bénéfique pour le physique puisqu’elle permet de maintenir la masse musculaire et d’éviter l’embonpoint, mais permet également de se détendre et de stimuler l’esprit. De retour au bureau, vous n’en serez que plus efficace. Prendre de bonnes habitudes, comme préférer les escaliers aux ascenseurs ou encore marcher quelques stations au lieu de prendre le bus ou le métro sur un parcours complet ne peut qu’être bénéfique. C’est l’occasion également de prendre votre dose de luminosité et de vous aérer. Tout rayon de soleil est bon à prendre !

Vous pouvez d’ailleurs faire ce test qui vous permettra de connaître votre activité : http://www.vamos.ch/fr/vitawalker/

Détendez-vous et faites-vous plaisir

Bien que votre emploi du temps soit chargé, ne négligez pas votre plaisir. Réservez-vous des moments de détente, c’est très important. Vous avez besoin de coupures régulières. Un restaurant entre amis, une séance de cinéma ou tout simplement une soirée avec un bon livre, rien de tel pour recharger ses batteries et repartir du bon pied.

Interview de Thomas Samuel, fondateur de Sunna Design

Entretien exclusif avec Thomas Samuel, fondateur de Sunna Design

Comment est née l’idée de votre entreprise ?

Sunna Design est spécialisée dans la conception et la fabrication de systèmes d’éclairage public solaire à LED. Après mes études d’ingénieur, j’ai passé plusieurs années dans des pays émergents, où j’ai pu me faire une idée précise des besoins de ces territoires. Près de deux milliards de personnes vivent avec peu ou pas d’électricité et seules les technologies du solaire représentent une véritable opportunité de voir la donne changer. J’ai d’abord créé mon entreprise en Inde pour imaginer et commercialiser des lampadaires destinés à l’électrification rurale. J’ai rapatrié l’entreprise en France en 2011 et j’ai débuté la commercialisation de différentes gammes de produits, pensés pour des usages différents, dans l’Hexagone en 2012. Aujourd’hui l’entreprise compte 30 collaborateurs et est en pleine croissance. Nous avons réalisé un chiffre d’affaires de 2,8 millions d’euros en 2015.

Quelles ont été les étapes marquantes en matière de financement ?

Nous avons réalisé deux levées de fonds. En 2013, nous avons levé 1,3 million d’euros auprès des fonds d’investissement Demeter 3 Amorçage, Aquitaine Création investissement et Techno’start afin de poursuivre nos développements technologiques, puis, un an plus tard, nous avons collecté 5,3 millions d’euros auprès de différents investisseurs privés pour accélérer sur le côté industriel et commercial.

En quoi Bpifrance est-il un soutien ?

En 2012 et 2013, nous avons bénéficié de deux subventions pour développer la R&D : 47 000 € dans un premier temps, puis 30 000 € ensuite. En 2013, Bpifrance nous a accordé un prêt participatif d’amorçage de 95 000 €. Un second PPA nous a été attribué en 2014 (350 k€) et Bpifrance soutient également financièrement un de nos projets phares en ce moment, « Monolit », qui a pour ambition de développer une solution dédiée à l’éclairage urbain robuste au vandalisme et aux conditions climatiques extrêmes. Par ailleurs, depuis le début de l’année dernière, nous sommes incubés au « Hub ». Bpifrance constitue donc clairement un allié indispensable qui nous a accompagnés depuis le début de l’aventure.

Entrepreneurs, Bpifrance vous soutient en prêt et capital, contactez Bpifrance de votre région : bpifrance.fr

Interview de Alexandre Ernandez, cofondateur d’Anasounds

Entretien exclusif avec Alexandre Ernandez, cofondateur d’Anasounds

Comment est née l’idée de votre entreprise ?

Pendant ma troisième année d’études en ingénierie électronique, j’avais besoin d’une pédale d’effet pour « customiser » le son de ma guitare. J’ai regardé sur internet et avec mes connaissances, j’ai pu fabriquer ma propre pédale d’effet. Les personnes autour de moi ont trouvé le produit intéressant, j’en ai donc fabriqué de plus en plus dans ma résidence étudiante. Magali Goullet m’a rejoint en tant qu’associée pour réaliser le design des produits et la demande a littéralement explosé ! Au départ, en 2013, j’étais seulement auto-entrepreneur et nous vendions les pédales au travers d’une simple page Facebook. Nous avons mis toutes nos économies dans l’aventure.

Quelles ont été les étapes de développement ?

Nous avons d’abord créé un site e-commerce et aujourd’hui nous avons 20 points de vente en France et autant à l’étranger qui distribuent nos produits. Nous avons vendu 700 pédales en 2015 et nous visons les 200 000 euros de chiffre d’affaires en 2016. Aussi, nous sommes trois au sein de l’équipe. Au vu de notre succès, nous avons créé officiellement la société Anasounds en janvier 2016 pour amorcer un développement plus important.

En quoi Bpifrance est-elle un soutien dans votre aventure ?

Aujourd’hui, nous voulons aller au-delà des simples pédales d’effet. Nous voulons créer le « Drive Lab », un prototype de pédale totalement customisable pour que les musiciens créent leur propre son et soient plus à l’aise sur scène. Bpifrance nous accompagne sur ce projet en nous octroyant la subvention « French Tech » dont le montant s’élève à 30 000 euros. Nous allons utiliser cet apport pour recruter, réaliser l’étude de marché, faire de la R&D et travailler la communication et le marketing du projet.

Entrepreneurs, Bpifrance vous soutient en prêt et capital, contactez Bpifrance de votre région : bpifrance.fr

L’entrepreneur infirmier qui innove dans l’aide à domicile

Infirmier de formation et ancien rugbyman de haut niveau, Loïc Angemont a lancé Ozéné, une société d’aide à domicile permettant à des personnes atteintes de pathologies lourdes de recevoir des soins chez elles.

Diplômé de l’Institut de Formation en Soins Infirmiers (IFSI) de Longjumeau en 2008, Loïc Angemont exerce dans les services de réanimation et d’urgence des grands hôpitaux parisiens jusqu’à fin 2012. « Après cinq ans d’expérience solide dans mon domaine, l’envie d’entreprendre m’est venue. J’ai remarqué que beaucoup de patients atteints de pathologies lourdes aspiraient à recevoir leurs soins de chez eux au lieu de devoir tout le temps se déplacer à l’hôpital. Il fallait faire quelque chose » raconte l’entrepreneur du haut de ses 28 printemps. Selon lui, peu d’agences d’aide à domicile ont les compétences pour prendre en charge ce type de personnes. C’est pour répondre à ce besoin qu’il fonde la SARL Ozéné en 2013.

« J’ai financé le lancement de mon entreprise grâce à mes économies issues des heures supplémentaires effectuées lorsque je travaillais à l’hôpital » explique cet ancien rugbyman de haut niveau, qui assure avoir appris l’esprit de « leadership » lorsqu’il était capitaine d’équipe. En 2013, Loïc Angemont commence l’aventure tout seul. Il jongle entre la partie gestion de la société et les prestations d’aide à domicile sur le terrain. « Cela m’a demandé beaucoup de courage et d’énergie, mais c’était le prix à payer pour constituer une base de trésorerie » se souvient-il.

Rapidement, l’infirmier passe à la deuxième étape et embauche ses premiers collaborateurs au bout du 2ème semestre 2013. « J’attache une importance capitale aux qualités humaines et professionnelles des aides-soignants et je suis très sélectif. La principale difficulté que j’ai rencontrée a été de trouver les personnes en adéquation parfaite avec les valeurs d’Ozéné. »

Aujourd’hui, son entreprise compte 20 salariés dont 18 aides-soignants. Ozéné est rentable et propose ses services dans tout le nord de l’Essonne (91). Son business model repose sur les recettes issues des prestations délivrées. Loïc Angemont confie : « De plus en plus de médecins et d’infirmiers des hôpitaux locaux nous recommandent. Nous sommes en quelque sorte devenus un pont entre les établissements de santé et le domicile des patients souffrant de handicaps ou de pathologies lourdes mais qui ne nécessitent pas une hospitalisation permanente. »

En mai 2016, une deuxième agence va ouvrir à Gif-sur-Yvette et dans les cinq ans à venir, Loic Angemont espère en inaugurer d’autres à travers toute l’Île-de-France. Mais il prévient : « Peu importe le nombre de structures et de collaborateurs, je m’efforcerai de conserver un management de proximité. Je mets un point d’orgue à valoriser au maximum mes équipes car il s’agit d’un métier difficile. » Et le fondateur d’Ozéné de conclure en partageant sa clé pour réussir dans l’entrepreneuriat : « Il faut savoir cultiver le doute, ne rien considérer comme acquis. Cela permet de ne pas tomber dans l’autosatisfaction et de progresser dans son projet. »