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L’approche SynOpp : la fin du business plan ?

Le business plan serait-il en passe de devenir ringard ? C’est en tout cas ce que semblent penser nos amis start-uppers outre-Atlantique, qui qualifient l’exercice de « psychorigide ultra théorique », totalement inadapté à notre société hyperactive. Quid d’un éventuel successeur ? C’est là qu’intervient Claude Ananou, serial entrepreneur et professeur à HEC Montréal. Sa vision de la création d’entreprise renverse les mentalités établies. L’approche SynOpp est née. Elle va peut-être tout changer…

LE BUSINESS PLAN SEMBLE OBSOLÈTE

Quel entrepreneur n’a jamais angoissé à l’idée de devoir rédiger son fameux business plan ? Le document, conçu pour rassurer les financeurs, est censé prédire l’avenir d’une entreprise, à partir de variables passées, dans un présent en constante mutation. « Un schéma impossible », affirme Claude Ananou, qui reproche également au business plan son aspect long et conceptuel, alors que la création d’entreprise devrait d’abord être une affaire de terrain et de réajustements quotidiens.

DEVENIR ENTREPRENEUR EN ENTREPRENANT

C’est en forgeant que l’on devient forgeron. C’est donc en entreprenant que l’on devient entrepreneur ! Voilà les fondamentaux de l’approche SynOpp, développée en 2007 par une équipe de passionnés de l’entreprise : Claude Ananou donc, mais aussi Louis Jacques Filion et Christophe Schmitt. « Syn » pour « sun », en grec, qui veut dire « avec » ou « ensemble » et « Opp » pour « opportunités ». Avec l’approche SynOpp, c’est l’entrepreneur, et non le marché, qui crée l’entreprise. L’entrepreneur avec ses points forts et ses points faibles, l’entrepreneur avec sa propre perception du besoin à combler, l’entrepreneur dans un environnement donné, à un instant T.

À chaque entrepreneur correspond une vision qui va le conduire à une série de réflexions, de prises de décisions et d’actions, ce que Claude Ananou appelle « RDA » (réflexions, décisions, actions).

De RDA en RDA, le projet prend forme. Les interactions sur le terrain (rencontre avec les futurs clients, découverte de son environnement …), les ressentis et les aspirations propres à l’entrepreneur sont consignés dans un journal de bord. Au final, il dispose de suffisamment de recul pour valider la rentabilité de son entreprise à venir.

L’approche SynOpp repose bel et bien sur une démarche itérative, alors que le business plan pousse à réfléchir d’abord pour agir ensuite… Et peut-être trop tard !

L’APPROCHE SYNOPP : LES QUESTIONS CLÉS

L’approche SynOpp replace nos entrepreneurs au cœur du projet de création d’entreprise. Point de business plan, mais un minimum de méthodologie pour ordonner ses démarches. Ainsi, l’approche SynOpp propose 7 étapes, à valider en appliquant le procédé « RDA » pour chacune d’entre elles. Vous allez le constater, elles rejoignent la philosophie du business plan, mais elles sortent de son cadre formel. Ainsi, l’entrepreneur doit se demander :

  1. Quel est le besoin à combler ?
  2. Quel est le segment de clientèle le plus à même de consommer : son profil, ses habitudes ?
  3. Quels sont ses avantages concurrentiels ?
  4. Le projet est-il viable ? Pourquoi ?
  5. Quelles sont les incertitudes et quels sont les risques liés au développement du projet ?
  6. Quel est le point de départ du projet, sa version la plus simple pour démarrer ?
  7. Quel est le plan d’action pour développer le projet ?

Ajoutez à ce plan des interrogations plus personnelles, comme savoir quelle sera la porte de sortie en cas d’échec, quel risque maximum l’entrepreneur est prêt à encourir, quelle opportunité ou coup du destin serait à même de propulser l’entreprise vers le haut ou vers le bas, et vous obtiendrez ainsi une approche complète de la création d’entreprise, ouverte au terrain.

Vous l’avez compris, l’approche SynOpp permet la construction d’un projet au fur et à mesure, par l’observation, l’action et la rétroaction. Elle remet en question la philosophie du business plan basée sur une vision binaire : un temps pour réfléchir, un temps pour agir. Elle semble beaucoup plus adaptée aux contraintes actuelles de notre société. Alors que les startuppers nord-américains plébiscitent l’approche SynOpp, nos traditionnels financeurs y sont encore réfractaires. Connaître son seuil de rentabilité, anticiper des scénarii et valider son marché par des études macro et micro économiques sont encore d’actualité sur notre bon vieux continent… Affaire à suivre !

Article par Claude Ananou, serial entrepreneur et professeur à HEC Montréal

Les pénalités de Google

Les moteurs de recherche, au premier rang desquels Google, se donnent pour objectif d’établir des résultats pertinents pour une recherche donnée. La concurrence entre sites web faisant rage, les webmasters sont souvent tentés d’utiliser des techniques trop agressives de référencement. D’autres plateformes cherchent à augmenter leur trafic en produisant du contenu textuel de masse de mauvaise qualité.

Pour lutter contre ces pratiques qui nuisent aux internautes, Google met en œuvre des techniques pour filtrer les résultats qu’il ne juge pas pertinents. Malheureusement, il arrive qu’en toute bonne foi, certains sites se trouvent déclassés sans raison compréhensible. Quelles sont ces pénalités infligées par le géant américain et comment en sortir ?

Les pénalités susceptibles d’être mises en œuvre par Google

Les deux pénalités les plus redoutées sont le déclassement et le blacklistage. Dans le premier cas, une ou plusieurs pages du site web auparavant bien classées sur des requêtes importantes pour votre activité (en première ou deuxième page) se voient reléguées 3 voire 6 pages plus loin. Dans le second cas, c’est tout le site qui n’apparaît plus dans les résultats de recherche. La requête « site : www.monsiteweb.com » ne renvoie alors sur aucune page du moteur de recherche.

S’assurer de ne pas utiliser des techniques prohibées

Avant de se lancer dans une stratégie de référencement, il faut préalablement être certain de ne pas utiliser des procédés sévèrement sanctionnés par Google. Ces derniers demeurent bien connus et les sites qui y recourent sont systématiquement impactés. Voici un panorama des techniques répréhensibles :

• Les pages satellites, qui pointent des liens artificiels optimisés pour des requêtes

• Le cloaking, qui consiste à présenter des pages différentes selon qu’il s’agisse du dispositif d’indexation de Google (le robot d’exploration Googlebot) ou de l’internaute,

• Le keyword stuffing, qui va quant à lui reposer sur l’inclusion d’une grande quantité de termes identiques ou synonymes d’une recherche dans l’espoir de favoriser son émergence dans les résultats de recherche,

• La présence de contenus cachés, comme un texte disposé sur une couleur identique,

• Du texte sans rapport avec le thème de la page, qui aurait été inclus artificiellement, ou bien un contenu qui n’apparaît pas comme ayant une cohérence sémantique. Attention : les défauts liés à ce dernier sont de plus en plus repérés par Google, qui mène un travail important sur l’analyse sémantique.

Vérifier qu’il n’y a pas d’erreur technique

Des changements tels que le travail avec un autre prestataire ou la modification de votre plateforme d’hébergement peuvent conduire à des dysfonctionnements graves mais facilement résolubles. Ainsi, on peut citer comme exemple une mauvaise configuration du fichier robots.txt qui gère l’indexation de Googlebot ou une réécriture des URL qui bloque le suivi des liens internes. Votre site peut également être victime de son succès et la lenteur de chargement des pages peut en venir à stopper le robot d’indexation qui alloue des ressources limitées à l’exploration.

L’évolution des filtres

Google choisit ses résultats via deux opérations indépendantes : l’algorithme qui est synchrone à votre recherche et le filtrage périodique qui effectue un tri préalable. Les deux filtres les plus importants sont Panda et Penguin. Pour savoir quel est le filtre qui a impacté votre site, le premier réflexe est généralement de consulter les dates des mises à jour Google pour faire le lien entre la mise à jour d’un des filtres et la chute de trafic de votre site. Ces derniers sont mis à jour périodiquement. Le premier vérifie la qualité des contenus et pénalise les techniques prohibées précédemment décrites. Le second veille surtout à la qualité des liens pointant vers votre site. Ils doivent présenter un aspect « naturel », c’est-à-dire être issus de sources suffisamment variées. Les exigences de Google en la matière devenant de plus en plus élevées, il arrive que des sites deviennent progressivement déclassés. Un travail plus important doit alors être mis en œuvre pour accroître la qualité du contenu et le netlinking.

Les demandes de réexamen auprès de Google

Si vous subissez des pénalités, il reste possible de communiquer avec les services de Google en charge de la qualité, afin de demander le réexamen de votre dossier. Si vous avez un compte Google Webmaster Tools, le comportement des pages déclassées vous a certainement été communiqué. Dans la mesure où vous avez pris les dispositions nécessaires pour remédier aux défauts responsables de votre pénalité, il vous faudra exposer les mesures prises. Google met d’ailleurs à votre disposition un formulaire dédié au réexamen des sites pénalisés (http://goo.gl/svHTp). 

Cas particulier

Vous pouvez avoir fait l’objet de manœuvres déloyales de la part de votre concurrence. La technique la plus connue s’appelle « negative SEO » et consiste à dupliquer le contenu de votre site sur d’autres hébergeurs ou à poser des liens artificiels. Pour faire lever ces pénalités occasionnées, il vous faudra faire la demande auprès de Google avec vos observations, en ayant bien pris soin au préalable de désavouer les liens toxiques via Webmaster Tools.

Il existe des entreprises spécialisées dans les pénalités Google qui peuvent vous aider à sortir de cette situation tel qu’Eskimoz, reconnu dans ce domaine.

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L’importance du référencement naturel

Management : existe-t-il des tendances pour 2015 ?

Au sein d’une entreprise, la manière de diriger les employés est un élément indispensable pour sa réussite. Connaître les dernières tendances apparaît donc essentiel. Pour 2015, un objectif peut-être d’accorder de l’importance à la formation professionnelle. Vous pourrez aussi vous appuyer sur quelques nouveaux styles de management. Éclairage.

SAVOIR RÉPONDRE AUX ATTENTES

Pour un gérant, la manière la plus efficace de prendre connaissance des attentes de son personnel est d’effectuer un entretien professionnel. Cela permet de bien définir les besoins de tout le monde. Cette étape est très importante surtout en ce qui concerne la formation. De cette manière, vous n’aurez aucun du mal à lister les attentes de vos salariés en la matière. De manière générale, il demeure important pour votre entreprise de définir les besoins internes. Ce qui signifie que le manager, le responsable de formation et les employés doivent communiquer régulièrement entre eux afin d’éviter tout risque de conflit. Cette attitude conciliera les attentes et besoins des employés avec les moyens de l’entreprise.

MANAGEMENT, LES MEILLEURES TENDANCES À SUIVRE

Bien évidemment, en ce qui concerne le management, vous devrez également suivre les diverses tendances. Elles se révéleront très importantes pour la réussite de votre projet entrepreneurial. Il existe trois types de management qui sortent du lot et que vous pourrez user à volonté. Ces théories se basent en particulier sur la manière dont les managers se comportent avec leurs salariés. Le premier point concerne la gestion de proximité. Il s’agit, dans une certaine mesure, de l’ancêtre des stratégies de direction. Si vous adoptez pour ce mode de management, il vous faudra garantir la cohésion interne et demeurer au plus proche de vos équipes afin d’optimiser les résultats. La deuxième stratégie porte sur l’organisation des salariés dans l’incertitude. En 2015, il devient indéniable que l’environnement de travail change, que les salariés se retrouvent de plus en plus dans des conditions de stress ou face à des situations de travail extrêmement changeantes. En tant que manager de l’incertitude, vous devrez faire attention à ces petites choses auxquelles on ne porte pas beaucoup d’attention au quotidien, mais qui ont de lourdes conséquences sur les salariés. La dernière méthode est le management par la gestion des diversités. Employez des juniors, des seniors, des hommes, des femmes et des personnes de cultures différentes pour favoriser la mixité !

S’INTÉRESSER ENCORE PLUS À SES EMPLOYÉS 

Le personnel sert de levier de développement au sein d’une entreprise, il n’est jamais futile de le rappeler. Toute société doit considérer les employés comme une richesse et les dirigeants ont le devoir de bien s’occuper d’eux. Surveiller, adapter ses réactions se révèlera plus que bénéfique pour votre entreprise. Il semble tout aussi important de pouvoir discerner chaque façon de travailler au sein de votre équipe. De cette manière, vous pourrez individualiser les consignes et vos salariés auront moins de mal à s’organiser.

Les livres comptables et les registres sociaux obligatoires

Il est obligatoire de garder les livres comptables et les registres sociaux d’une entreprise, en cas de contrôles réglementaires. Voici les contenus exigés de ces documents qu’il faut impérativement conserver.

LES LIVRES COMPTABLES

Les livres comptables font partie des documents que les entreprises doivent impérativement conserver. Ces documents doivent être entièrement blancs, sans ratures, ni gommages même en cas d’erreur.

Le livre-journal est un document qui conserve de façon chronologique tous les mouvements qui touchent les biens d’une entreprise. Il est à noter que ce document doit être à jour, c’est pourquoi il est nécessaire de le remplir à chaque transaction. Désormais, avec l’avancée de la technologie, il est possible de conserver un livre-journal sous forme de journal électronique. Par contre, pour faciliter son identification il est indispensable de le numéroter et de le dater.

Faisant partie intégrale des livres comptables, le livre d’inventaire est un document qui regroupe les données d’inventaire de la société. Comprenant les éléments d’actif et de passif d’une société, ce type de document doit contenir leur valeur et leur quantité au moment de l’inventaire. Pour mieux conserver l’intégralité du document sans rature ni autre altération, il est actuellement faisable de l’enregistrer sous forme électronique.

Le grand livre est comme une sorte de compte rendu de la totalité du livre-journal par ordre chronologique. Figurant parmi les documents utilitaires d’une entreprise notamment lors des contrôles réglementaires systématiques, ce type de document doit être gardé dans de bonnes conditions. À la différence du livre-journal et du livre d’inventaire, le grand livre n’est pas valide sous forme électronique.

Les livres comptables doivent être gardés par l’entreprise dans un délai de dix ans après la date du dernier registre. Rappelons que c’est la forme originale qui doit être conservée, et non la copie. Même s’il n’y a pas de sanction spécifique sur le non-respect de cette obligation, les sociétés qui manquent à cette obligation sont passibles d’une amende élevée à 9000 euros.

LES REGISTRES SOCIAUX

Les registres sociaux sont des documents qui prouvent par écrit les procès-verbaux de délibération pris lors d’une réunion entre les assemblés d’actionnaires et des membres de direction d’entreprise.

Ces documents sont d’une importance capitale, c’est pourquoi seul un juge du tribunal de commerce, un juge de tribunal d’instance ou encore le maire de la commune du siège social de l’entreprise sont en droit de les coter et les parapher. Même si en théorie ce type de démarche administrative est totalement gratuit, la rémunération du greffier qui exécute cette formalité doit être prise en compte.

À compter de la date du procès verbal, tout type de registre social doit être conservé dans un délai de cinq ans. Dans le cas où cette longévité de conservation de ce type de documents n’est pas respectée, les dirigeants de la société seront sanctionnés selon la loi en vigueur.

Il est recommandé de conserver les livres comptables et les registres sociaux. Il est judicieux de les placer dans des endroits sûrs loin de l’humidité et de la poussière, pour qu’ils ne s’abîment pas avec le temps.

Comment se présente le régime des micro-entreprises ?

Bien qu’il existe plusieurs régimes d’entreprises, les entrepreneurs optent souvent pour la micro-entreprise. Cela s’avère en partie dû aux divers avantages perçus en comparaison aux autres régimes.

Quels sont les avantages des micro-entreprises ?

Si auparavant, les entrepreneurs se montraient réticents au sujet du régime des micro-entreprises, cela ne semble plus exactement le cas aujourd’hui. Ce type de régime permet à des entrepreneurs de créer leurs entreprises avec des formalités simplifiées. Effectivement, la création d’une micro-entreprise ne nécessite qu’une simple déclaration à faire au moment de la naissance de votre entreprise.

La micro entreprise n’est pas un statut, mais plutôt un régime fiscal. Les formalités du côté de la fiscalité et la comptabilité de la micro-entreprise sont simplifiées. Une micro-entreprise est également exonérée de la TVA. Le seul impôt requis pour ce type de régime est l’impôt sur le revenu. C’est en fonction du chiffre d’affaires de la micro-entreprise que les cotisations sociales versées au RSI sont calculées.

Depuis sa création, le régime des micro-entreprises gagne du terrain sur divers secteurs professionnels. Comme la micro-entreprise n’est pas juridiquement sous la forme d’une entreprise, l’entrepreneur n’est pas obligé de faire une déclaration de résultat. Toutefois, une micro-entreprise est tenue de faire un compte rendu annuel de ses revenus. Côté comptabilité, la micro-entreprise n’est pas non plus obligée de communiquer annuellement au fisc son chiffre d’affaires.

Quelles sont les règles à respecter pour se soumettre à ce régime fiscal ?

Comme tout autre régime d’entreprise, la micro-entreprise possède ses propres conditions. Il existe des seuils de chiffre d’affaires à ne pas dépasser, sans quoi l’entrepreneur devra changer le régime de son entreprise en régime réel, dans un temps prédéfini. Pour les ventes de marchandises, objets, fournitures ou nourritures consommables ainsi que les locations d’hébergement, ce seuil s’élève à 82 200 euros. Dans ce cadre, il existe une exception pour la location de lieux meublés. En effet, pour ce type d’activité, le seuil maximal de chiffre d’affaires annuel est de 32 900 euros, soit le même montant que pour les prestations de services.

Le régime des micro-entreprises comporte divers avantages, ce qui pousse plusieurs futurs entrepreneurs à choisir ce type de régime pour la création de leurs entreprises. Mais avant de faire votre choix, vous devez voir si votre future entreprise respecte toutes les règles et conditions pour vous soumettre au régime des micro-entreprises. Pensez notamment à vérifier que vous ne dépasserez pas rapidement votre seuil de chiffre d’affaires, surtout si vous œuvrez dans la prestation de services

Utilisez les agents intelligents au profit de votre entreprise

Depuis quelques années, les nouvelles technologies ont permis de robotiser divers secteurs industriels. Les agents logiciels font partie des innovations informatiques actuelles. 

QU’EST-CE QU’UN AGENT INTELLIGENT ?

Ce type de logiciel est un appareil permettant d’automatiser les tâches difficiles ou celles qui demandent trop de temps. Un agent intelligent possède les facultés de rechercher des informations et peut filtrer et analyser ces résultats. Les agents gagnent de plus en plus de notoriété dans le monde professionnel, ce qui est dû à leurs capacités d’être autonome, de raisonner en fonction de leur environnement et surtout de communiquer avec d’autres agents.

Plusieurs grandes entreprises utilisent des agents intelligents pour rendre leur travail plus efficace et rapide. La fonctionnalité et la performance de ce type de logiciel en font un outil quasiment obligatoire au sein d’une entreprise. Dans l’exécution de certaines tâches, l’agent intelligent se révèle meilleur qu’un travailleur humain. Permettant de gagner du temps autant pour le contrôle que pour la récolte d’informations utiles pour une entreprise, ce genre de logiciel est très pratique.

Simplifiant le travail à son utilisateur, un agent intelligent a juste besoin d’être configuré en fonction de la tâche à faire. Si, généralement, les informations sont accessibles via le réseau web, il y a également d’autres sources comme des fichiers particuliers.

COMMENT ÇA FONCTIONNE ?

En dépit de son artificialité, un agent intelligent est capable d’exécuter des tâches dans un temps record. Ses fonctionnalités le rendent plus agile et plus pragmatique dans la réalisation d’une tâche prédéfinie. Le système d’un agent intelligent l’autorise même à agir durant l’absence de son utilisateur.

En effet, ce type de logiciel peut décider avec autonomie, pour peu que l’on ait bien programmé son système. La fonctionnalité d’un agent intelligent lui permet également de se familiariser avec d’autres agents informatiques pour l’exécution d’une tâche.

À la différence de l’homme, l’agent intelligent enregistre et calcule en même temps les informations qu’il recueille.

SON UTILITÉ AU SEIN D’UNE ENTREPRISE

Si les agents intelligents conquièrent aujourd’hui autant d’entreprises, c’est qu’ils ne présentent que des avantages. Que ce soit en matière d’e-réputation, dans le calcul des risques ou encore dans l’évaluation de la concurrence, les agents intelligents sont très fonctionnels.

Ainsi donc, un agent intelligent est capable d’anticiper les mouvements des marchés. De plus, étant un bon outil de référencement, il permet d’augmenter la visibilité d’une entreprise sur le web.

Sans même avoir besoin de se connecter constamment, un utilisateur d’agent intelligent peut se tenir informé de tous les changements nécessaires pour le fonctionnement de son entreprise. À savoir, la résolution des problèmes pour les suivis journaliers de la réputation d’une société.

L’utilité des agents intelligents dans l’exécution de certaines tâches est désormais irrévocable. Mais il faut également garder en tête qu’une machine possède des failles, il convient donc de faire des études systématiques, de façon manuelle, afin d’évaluer les risques que peut encourir une entreprise.

Tout savoir sur l’aide aux chômeurs créateurs ou repreneurs d’entreprise (ACCRE)

L’ACCRE est une aide destinée à prêter assistance aux demandeurs d’emploi pour la création de leur entreprise afin qu’ils se mettent à travailler pour leur propre compte. 

Elle comporte un allègement de charges sociales qui vient avec un prêt sans intérêt, uniquement sur demande. Bien entendu, le chômeur créateur d’entreprise doit choisir soigneusement le statut et la nature de sa structure d’activité.

LES PRINCIPAUX BÉNÉFICIAIRES DE L’ACCRE

Les principaux demandeurs d’emploi qui profitent de cette aide sont les suivants :

  • bénéficiaires du complément de libre-choix d’activité
  • personnes physiques qui créent une entreprise dans une zone urbaine sensible
  • personnes qui ont conclu un contrat d’appui au projet d’entreprise auprès d’une société pourvoyeuse de formations, d’aides et de conseils
  • salariés d’une entreprise en liquidation judiciaire ou en redressement
  • jeunes de moins de 30 ans élus aux contrats « emplois jeunes » ou encore embauchés à ce titre et dont le contrat est rompu
  • personnes non indemnisées et inscrites en qualité de demandeur d’emploi depuis au moins 6 mois
  • bénéficiaires du RSA ou de l’ASS (Allocation de Solidarité Spécifique)
  • demandeurs d’emploi indemnisés par Pôle Emploi

LES CONDITIONS D’OBTENTION DE L’ACCRE

Pour bénéficier de l’ACCRE, le chômeur doit réaliser le contrôle de l’entreprise reprise ou créée. Certaines conditions doivent être satisfaites par le bénéficiaire. Si le bénéficiaire est associé, il doit avoir en sa possession, à titre personnel, plus de 35 % du capital et plus de la moitié en considérant les titres détenus par ses descendants, ses ascendants, son conjoint et ceux de son conjoint. Dans le cas où il est dirigeant, il doit posséder à titre personnel plus de 25 % du capital et plus d’un tiers en considérant les titres détenus par son groupe familial. Personne d’autre ne doit détenir, indirectement ou directement, plus de la moitié du capital de la société.

EXONÉRATION DES CHARGES SOCIALES

Dans le contexte de l’ACCRE, la rémunération des personnes demandeuses est exonérée des charges patronales et salariales de sécurité sociale et d’allocations familiales sur une période de 12 mois. Pour les titulaires du RSA et les chômeurs non indemnisés, l’exonération n’est valide que sur une partie de la rémunération inférieure à 120 % du SMIC. Cette exonération partielle peut se prolonger sur une durée de 24 mois, avec demande préalable.

Par ailleurs, notez que les bénéficiaires de l’ACCRE peuvent bénéficier d’une aide financière pour le début de leur projet, dans le cadre du dispositif NACRE (Nouvel Accompagnement pour la Création et la Reprise d’Entreprise).

Priceminister fait la chasse aux e-mails

Envoyer moins d’e-mails pour améliorer les rapports entre salariés. Voilà peut-être une bonne solution pour humaniser quelque peu la communication au sein d’une entreprise.

C’est en tout cas l’avis d’Olivier Mathiot, PDG du site d’e-commerce Priceminister, qui a décidé de partir en guerre contre l’envoi d’e-mails au sein de sa société. Il s’est rendu compte que les salariés avaient la fâcheuse tendance à abuser des courriers électroniques.

Rendre les rapports plus simples

Le chef d’entreprise cherche donc à rendre les rapports entre les collaborateurs plus simples et surtout, plus directs. Il déplore en effet que certains salariés ne prennent pas la peine de s’adresser directement à leurs voisins de bureaux pour leur transmettre des informations qui ne devraient pas nécessiter l’envoi d’un courriel. Il incite donc ses salariés à privilégier la communication verbale, chose qui tend de plus en plus à se perdre dans ce genre d’entreprises.

Pour mener à bien ses objectifs, Olivier Mathiot a imposé à chacun de ses collaborateurs, quel que soit son rôle au sein de l’entreprise, de ne pas consulter sa boite mail pendant une demi-journée par mois.

Ne pas entraver la productivité

Selon l’entrepreneur, à recevoir trop de courriers sur sa boite électronique, on en perd le sens des priorités, et l’on éprouve des difficultés évidentes à hiérarchiser les tâches à réaliser dans leur ordre d’importance. Un salarié qui arrive le matin au bureau et qui passe près d’une heure à consulter ses e-mails passe sans aucun doute à côté d’un grand nombre d’informations. En « dépolluant » les boites e-mails, les collaborateurs auront plus de temps à consacrer à des choses plus importantes pour l’entreprise.

Partant de ces principes simples, le PDG de Priceminister cherche donc à rééduquer ses salariés à la transmission orale dans un souci de productivité et d’efficacité. Y parviendra-t-il ?

Harcèlement moral d’un employé par un tiers : les responsabilités de l’employeur

L’employeur doit veiller au bien-être de ses employés. C’est dans cette optique, que la Cour de cassation a mis en place un arrêt le 1er mars 2011.

Dans le cadre de cet arrêt, la Cour estime que l’employeur est susceptible d’être tenu responsable du harcèlement moral perpétré par un tiers, si ce dernier effectue une mission au sein de l’entreprise. Il pourrait s’agir éventuellement des formateurs, des franchiseurs, des Sociétés de Services en Ingénierie Informatique (SSII), des sociétés de conseil, entre autres… Dans ce cas, un tel geste engage entièrement l’employeur et présente de fâcheuses conséquences pour l’entreprise.

DE NOUVELLES OBLIGATIONS POUR LE DIRIGEANT D’ENTREPRISE

La Jurisprudence reconnait, depuis 2002, que l’employeur présente des obligations de sécurité à l’égard de ses salariés. Une mesure qu’il est tenu de respecter et de faire respecter, ceci dans le but de garantir la sécurité et la santé des salariés. Cette culpabilité concerne également la violence corporelle et le harcèlement moral dont le salarié pourrait être victime. Jusqu’à preuve du contraire, la Chambre sociale reconnaît donc le dirigeant comme coupable pour harcèlement moral de l’un de ses employés, même si ce fait est dû à l’intervention d’une tierce personne. Ceci souligne simplement que dans le cadre de sa fonction, le chef d’entreprise ne doit pas manquer à cette responsabilité de sécurité.

QUEL CHANGEMENT POURRAIT APPORTER CETTE JURISPRUDENCE À L’EMPLOYEUR ?

Depuis toujours, le dirigeant d’entreprise a été confronté à une forte obligation de sécurité. En effet, à partir du moment où les faits de harcèlement sont avérés, son engagement entre en jeu. C’est pourquoi, même si le chef d’entreprise prend les mesures adéquates pour protéger la victime du harcèlement, il reste responsable. En ayant pris conscience de sa situation, l’employeur devrait tout faire pour empêcher que de tels actes se produisent ou se poursuivent. Dorénavant, le chef d’entreprise doit réaliser, sans attendre, des actions de prévention sur les personnes tierces de l’entreprise.

LES DÉMARCHES DE L’EMPLOYEUR POUR DÉCHARGER SA RESPONSABILITÉ

En application de l’article L. 4121-3 du Code du travail, l’employeur est tenu de procéder à l’évaluation des risques sur la sécurité et la santé des travailleurs. Il est également tenu d’enregistrer les résultats de son évaluation dans un document unique qui sera actualisé régulièrement. Doivent être également répertoriés et évalués dans le document unique, les éventuelles interventions d’une tierce société dans les locaux de l’entreprise utilisatrice. Il est conseillé à l’employeur de procéder de manière complète à l’évaluation des risques psychosociaux dans son entreprise, ceci afin que le document unique puisse constituer un outil efficace de prévention.

LE RECOURS CONTRE L’AUTEUR DES FAITS PAR L’EMPLOYEUR

L’employeur de la victime est en droit d’exercer un recours pour engager la responsabilité de la société qui emploie le salarié harceleur. Dans ce cas, l’employeur de la victime pourrait percevoir un remboursement des sommes qui devront être versées à celle-ci. Ainsi, une action en responsabilité pourra être engagée en contestation avec l’auteur du harcèlement.

Licenciement d’une femme enceinte : est-ce possible ?

Durant son contrat de travail, la femme enceinte profite d’un statut très protecteur. Dans cette optique, le dirigeant d’entreprise n’est pas en mesure de licencier sa salariée avec comme motif son état de grossesse ou encore pour son congé de maternité. Le licenciement est strictement interdit pendant le congé de maternité, mais autorisé dès le constat de l’état de grossesse jusqu’au départ en congé, ainsi que 4 semaines après le congé.  

DANS LE CADRE D’UN LICENCIEMENT D’UNE SALARIÉE

Dans le cas où le chef d’entreprise licencie une salariée en ignorant son état de grossesse, cette dernière peut informer son employeur de sa grossesse par une lettre recommandée avec accusé de réception et certificat médical à l’appui. La lettre de la salariée devra être envoyée sous 15 jours depuis la réception du courrier de licenciement. Dans ce cas, le licenciement de la salariée sera nul et sans effet et elle devra réintégrer immédiatement l’entreprise. Si, pour une raison ou pour une autre, l’employeur persiste ou si la salariée opte pour une indemnisation à la réintégration, le chef d’entreprise sera condamné à verser des sommes. Il s’agit d’une indemnité minimum de 6 mois de salaire, des indemnités de licenciement et de préavis et des salaires non perçus par la salariée grâce au licenciement.

UN LICENCIEMENT AUTORISÉ DANS DEUX CAS

Licencier une employée enceinte bien avant son congé de maternité est envisageable. Il existe deux cas de figure où le licenciement d’une salariée enceinte est possible. Le dirigeant d’entreprise peut licencier une salariée enceinte dans le cadre d’une faute grave sans aucun lien avec sa grossesse. Le chef d’entreprise peut également licencier une salariée enceinte dans l’impossibilité de conserver le contrat de travail de la salariée pour des raisons étrangères à sa grossesse. Le motif économique n’est pas un motif de licenciement. Ainsi, l’abrogation de l’emploi après une réorganisation des services, la compression du personnel, l’occlusion de l’entreprise pour des difficultés économiques ou encore la contestation du changement des conditions de travail ne constituent pas des raisons valables pour licencier une salariée en congé de maternité ou enceinte.

DÉMISSION OU MUTATION

Par contre, une salariée en état apparent de grossesse est en mesure de démissionner de l’entreprise sans respecter les dispositions conformes à la démission comme prévu par le Code du travail. Elle est libre d’adresser sa lettre de démission à tout moment, si elle le souhaite. Aussi, avec un certificat médical à l’appui, la salariée enceinte est dans le droit de demander une mutation temporaire pour un poste de travail plus adapté à son état ou encore moins pénible. Si l’employeur refuse la mutation, ce sera au médecin de travail de trancher et la décision finale appartient à l’inspection du travail.

Une salariée enceinte profite de plusieurs autorisations d’absence durant toute sa grossesse. Ceci, afin de réaliser des contrôles médicaux obligatoires. Les examens médicaux obligatoires incluent le premier examen prénatal durant lequel un formulaire de déclaration de grossesse est remis, ainsi que 6 autres examens réalisés à un rythme mensuel.