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Ces entreprises qui misent uniquement sur la croissance externe

Pour s’agrandir et augmenter leur chiffre d’affaire certaines entreprises appliquent une stratégie directe et unique : la fusion/acquisition. Désignée comme croissance externe, cette politique d’acquisition d’entreprises concurrentes ou complémentaires semble faire les belles heures de certains entrepreneurs français qui la pratique sans complexe. Une manière efficace d’éliminer un concurrent, de s’implanter à l’étranger ou de se diversifier! Zoom sur ces boîtes françaises, petites et grandes, à l’appétit féroce !

Babilou (Accueil petite enfance)

Créée en 2003, Babilou possède aujourd’hui le premier réseau de crèches privées en France, avec environ 300 crèches ,4 000 salariés et un CA de 130 millions d’euros. Après avoir croqué les sociétés lyonnaise Garderisettes et parisienne Tout Petit Monde en 2010, Babilou absorbe Am Stram Gram en 2012 et 123 soleil en 2013 ! Fort de sa place de leader en France, le groupe lorgne aujourd’hui du côté de la Belgique !

Labatu (Logistique)

Créé en 1920, Labatut Group, une PME familiale de logistique, distribution et transports conforte sa place de leader grâce à une politique de fusion/acquisition très ciblée. En Janvier 2016, elle rachète la société Greenway, qui assure à l’aide d’utilitaires électriques des livraisons écologiques à Paris et en petite couronne. Labatu entend faire passer son CA de 55 à 100 millions d’euros en poursuivant dans les prochains mois cette stratégie de rachat ciblé.

Voyamar Aérosun (Tourisme)

Ce tour-opérateur appartient à la Holding Marietton Investissements. Il résulte de la fusion de Voyamar et Aérosun en 2012 et n’en finit plus de s’agrandir. Dernier coup de maître, le 19 novembre 2015, lorsque son président Laurent Abitbol signe ni plus ni moins que le rachat de Havas Voyage qui pèse, à lui seul, 850 millions d’euros de volume d’affaires et 800 salariés. Cette opération intervient après une année riche en conquêtes. Le groupe avait en effet déjà absorbé le réseau Préférence de François-Xavier de Boüard, et celui des Voyages Auchan !

Lingenheld (BTP)

Ce groupe familial de travaux publics alsaco-lorrain (550 employés, CA : 125 M€) démarre l’année 2016 en fanfare ! Il vient en effet de compléter ses savoir-faire par l’acquisition du suédois Methavos (fabricant de méthaniseurs) du strasbourgeois MTS, (manutention) et du luxembourgeois LTS (démolition et terrassements). Une opération à 12 millions d’euros qui permet à Lingenheld de s’orienter vers la méthanisation et les activités portuaires.

Le Duff (Restauration)

Que de chemin parcouru depuis la première enseigne Brioche Dorée créée en 1976 à Brest! Le groupe Le Duff c’est en 2015, 168 milliards d’euros de CA et près de 31000 employés dans le monde. Il a conquis sa place de leader mondial du secteur café-boulangerie à coup d’acquisitions notoires : Pizza del Arte, Le Fournil de Pierre, Mimi’s Café, Bruegger’s et récemment la chaîne allemande Kamp’s ! Une stratégie payante qui semble ne pas devoir s’arrêter en si bon chemin.

Ces entreprises utilisent avec succès la croissance externe pour booster leur développement. Ce choix leur permet de s’affranchir de la complexité et de l’inertie inhérentes à toute politique de croissance organique sur les marchés matures et concurrentiels. Un pari visiblement gagnant! L’année 2015 aura été dans le monde une année record dans de domaine avec, selon Thomson Reuters,un chiffre total de 4600 milliards de dollars de fusions/acquisitions. Une tendance que ne devrait pas faiblir sur l’année 2016 dans une économie mondiale en pleine restructuration !

Interview de Catherine Barba, Fondatrice de Cashstore et Malinéa

Entretien exclusif avec Catherine Barba, pionnière du Web en France, créatrice d’entreprises, business angel et administratrice de start-ups innovantes.

Quel est votre parcours personnel ?

Après des études en classe préparatoire littéraire, j’ai intégré l’ESCP Europe. J’ai effectué mon stage de fin d’études aux états-Unis en 1995. J’y ai observé les prémices de l’usage du numérique au quotidien, car tous utilisaient déjà des adresses e-mails. à mon retour en France, j’ai rédigé mon mémoire sur l’arrivée d’Internet en France et son impact sur la lecture de la presse. Je me suis inscrite à un concours, organisé par le syndicat de la presse, et j’ai gagné le 1er prix ! La présidente du jury, Viviane Prat, dirigeait alors OMD, une importante entreprise qui faisait partie du groupe Omnicom. Elle m’a approchée et a souhaité que je crée un département Internet chez eux. C’était une mission « d’intrapreneuriat » en quelque sorte. L’explosion d’Internet nous a permis de multiplier très rapidement nos effectifs jusqu’à atteindre 40 collaborateurs au moment où je suis partie.

Qu’avez-vous réalisé ensuite ?

J’ai croisé la route de Marc Simoncini en 1999, car j’avais fait une campagne de publicité sur son site iFrance. Il m’a alors proposé de devenir directrice générale, ce que j’ai accepté. Le site a été racheté par Vivendi quelques mois plus tard, pour un milliard de francs. L’intégration dans le groupe Vivendi m’a fait prendre conscience que je n’étais définitivement pas faite pour travailler au sein de grandes structures. Je suis restée directrice générale jusqu’en 2003.

Comment est venue l’idée de votre première entreprise ?

J’étais alors en congé maternité, période pendant laquelle j’ai réalisé énormément de veille, en particulier dans le domaine de l’e-commerce, un secteur naissant à l’époque. J’avais plus précisément repéré un système économique qui fonctionnait bien aux états-Unis, le cashback, qui désigne aujourd’hui un système de réduction sur les achats en ligne, avec un remboursement effectué directement au consommateur, généralement sur un compte distinct. J’ai vu que le modèle fonctionnait bien et je me suis dit qu’il fallait que je me lance là-dedans. Je me suis entourée de personnes qui savaient gérer l’aspect technique et financier. En 2004, nous nous sommes lancés à plusieurs associés dans l’aventure. C’est le début de l’entreprise Cash Store.

Qu’est-ce qui vous a donné envie de vous lancer ?

Au cours de mes expériences professionnelles, j’ai travaillé au contact d’entrepreneurs. J’ai pu ainsi observer le quotidien de gens très libres, qui ne s’embêtaient pas avec les hiérarchies. Par mimétisme, j’ai créé ma première boîte. J’ai eu de la chance, car j’ai bénéficié du regard bienveillant de nombreuses personnes, particulièrement parce que j’étais une femme. Je n’ai jamais ressenti le machisme dans le milieu professionnel, j’ai été au contraire très accompagnée. On m’a donné confiance en moi et en mes projets. L’amour dont j’étais entourée m’a fait prendre conscience que l’échec ne constituait rien de grave.

Comment se sont déroulés les débuts de l’aventure Cash Store ?

Le commencement est très galvanisant, on se réjouit d’un rien. Tout est susceptible de se transformer en une petite victoire. Mais j’ai fait une erreur, car je croyais que l’on pouvait installer une marque sans la financer. Je ne voulais pas lever des fonds… Il s’agissait d’un beau fantasme ! Je voyais bien le montant des charges salariales ainsi que le prix des locaux… mais aucun chiffre d’affaires ne rentrait ! J’ai vraiment vécu des moments angoissants à cette époque.

Comment avez-vous fait pour vous relancer ?

Une nuit, j’ai eu l’idée de créer une deuxième entreprise, pour venir supporter la croissance de la première. Cash Store gagnait de l’argent comme apporteur d’affaires, c’est-à-dire qu’on me rémunérait pour envoyer de nouveaux clients chez les e-marchands. Le problème, c’est que les visiteurs ne se convertissaient pas, ou peu, en acheteurs… Il fallait donc que je crée une agence pour améliorer les taux de conversion sur les sites e-commerce. Je suis allée voir un ami pour lui demander de m’acheter une mission d’audit de son site. J’ai acquis progressivement des dizaines de clients au fil des années, jusqu’à vendre Cash Store à eBuyClub en 2010 et Malinea, ma seconde entreprise, à vente-privee.com en 2011. J’ai passé un an dans les locaux de vente-privee avant de partir deux mois aux états-Unis avec mon mari et ma fille pour faire un break.

Quelles leçons avez-vous tirées de ce voyage ?

Je me suis rendu compte à quel point les boutiques américaines possédaient de l’avance en matière de stratégie online/offline. En analysant cela, j’en ai conclu qu’il fallait que je mette mon expérience au service des commerçants en France. à mon retour, j’ai sorti le livre « Le magasin n’est pas mort ». De nombreuses sociétés m’ont par la suite sollicitée afin que je partage mon expérience, car mon ouvrage faisait écho à l’évolution numérique du commerce. Ce thème est d’ailleurs devenu l’objet de CB Group aujourd’hui. Je prêche la bonne parole, pour rassurer les magasins. Je leur montre que le commerce évolue et qu’ils doivent intégrer le digital dans leur stratégie. Le reste du temps, j’investis dans des start-ups comme Leetchi, So Shape, Recommend, Trendsboard…

Vous faites partie de la famille des business angels, vous êtes une femme engagée sur le terrain associatif et sur la mise en valeur des entrepreneurs. On ne vous arrête plus ?

J’aime beaucoup le côté transmission, je trouve cela important. J’adore croiser la route de jeunes de 25 ans qui viennent me voir avec un business plan pour changer le monde. J’aime cette France énergique qui se bouge, qui croît en elle. J’essaye modestement de contribuer à ce que le regard sur l’entrepreneuriat soit positif. Je suis membre de l’association 100 000 Entrepreneurs, avec laquelle je vais m’exprimer dans les écoles. Je suis devenue marraine de l’Association « Nos quartiers ont des Talents » et de « Joséphine pour la beauté des femmes ». J’ai sorti un programme TV sur M6 qui s’intitule « Entreprendre c’est grandir », dont la saison 2 s’annonce prochainement. Je co-organise enfin la journée de la femme digitale. J’adore cette idée de mixité, de richesse de points de vue et d’histoires. Je me dis que le regard changera si les gens comme moi réalisent des choses.

Quels conseils donneriez-vous à un créateur d’entreprise ?

Je lui dirais de s’entourer de personnes compétentes, qui connaissent leur métier et qui vous complètent. Je conseillerais également de rester toujours curieux et d’être conscient que le business va forcément pivoter. Il ne faut pas le considérer comme un échec, mais il faut accepter avec humilité de faire évoluer son modèle. Enfin, garder les yeux rivés sur les clients me semble primordial, car ce sont eux qui font le business !

Interview de Patrick Thélot, Fondateur du groupe Armonia

Entretien exclusif avec Patrick Thélot, fondateur du groupe Armonia, leader européen de l’externalisation des prestations d’accueil qui génère un chiffre d’affaires de 250 millions d’euros.

Comment est née votre entreprise ?

Après mon diplôme de l’ESSEC en 1974, j’ai décidé de me lancer dans l’entrepreneuriat. Je ne savais pas quoi faire, mais je savais ce que je ne voulais pas faire ! Rentrer en tant que salarié dans une entreprise, comme l’ensemble de mes camarades de promotion, ne me convenait pas. Je voulais être libre pour réaliser les projets de mon choix et demeurer seul responsable de mes échecs ou de mes succès. à l’époque, le secteur des nouvelles technologies n’existait pas, c’est pourquoi je me suis lancé dans les services peu demandeurs en capitaux.

En quoi consiste l’activité principale d’Armonia ?

Le groupe est l’une des trois grandes divisions de la holding Sofinord. Il regroupe une vingtaine de sociétés dont Phone Régie qui demeure la plus ancienne et la plus importante. Sa principale activité reste l’externalisation des prestations d’accueil dans les entreprises, les événements, les musées et les aéroports. La deuxième division de Sofinord est le groupe ICTS, racheté il y a deux ans. Ce dernier est leader en Europe dans la sûreté aéroportuaire, réalise un chiffre d’affaires de 350 millions d’euros et emploie 10 000 salariés. Le groupe KS constitue la troisième et dernière division. Il est le leader mondial de la gestion de personnel des ateliers en haute couture et en prêt-à-porter. Il réalise, quant à lui, près de 60 millions d’euros de chiffre d’affaires pour 1 000 salariés.

Comment l’entreprise a-t-elle évolué ?

Quand je me suis lancé, nous avions déjà de nombreux concurrents dans ce secteur. Les trois premières années ont été capitales pour la survie de l’entreprise. C’est d’ailleurs le cas pour tout entrepreneur ! Malheureusement, l’immense majorité met la clé sous la porte pendant ce laps de temps car ils se trompent de priorité. J’ai toujours privilégié la démarche commerciale à toute autre démarche car je considère que c’est le client qui me fait vivre. Sans lui, un entrepreneur n’est rien. Passé le cap des trois ans, j’ai continué à travailler durement pendant 15 autres années jusqu’à devenir leader sur le marché européen. Nous avons réalisé, toutes divisions confondues, 660 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2014 et embauchons 18 000 personnes. Nous prévoyons de recruter 10 000 salariés supplémentaires dont un tiers en CDI cette année et nous visons 700 millions d’euros de chiffre d’affaires fin 2015 hors croissance externe.

Quelles sont les clés pour devenir leader ?

Il s’agit d’un ensemble d’ingrédients qui mène à la bonne recette. Nous avons énormément travaillé sur notre image de marque. Pour réussir, il faut instaurer des processus qui font autorité. Ceux-ci visent un seul objectif : offrir la meilleure qualité de service aux clients pour qu’ils aient envie de travailler avec nous. Un autre point important reste le dynamisme commercial, qui passe notamment par le recrutement de commerciaux de grande qualité. Il ne faut pas hésiter à prendre des risques. Par exemple, lorsque nous avons investi au Maroc, nous ne savions pas si cela profiterait à l’entreprise mais nous pensions intuitivement qu’il fallait y aller pour nous ouvrir au marché Africain. L’entreprise possède un climat social et une politique salariale de qualité. Il s’agit d’un facteur capital. Si je n’ai pas eu un seul jour de grève en quarante ans, ce n’est pas un hasard !

Vous êtes toujours le seul actionnaire de votre entreprise. Pourquoi ?

J’ai toujours voulu transmettre l’œuvre de ma vie à mes enfants. En étant seul actionnaire, c’est plus facile de léguer l’entreprise à la 2e génération pour continuer à la voir grandir jusqu’au terme de ma vie. Cela me confère une totale liberté dans la réalisation des projets que j’ai envie de mener. Par exemple, nous affectons une somme significative de 500 000 euros par an en France et à l’étranger dans une activité de mécénat. Si je disposais d’associés, même minoritaires, ils ne seraient peut-être pas d’accord pour allouer cette somme. Je n’ai de compte à rendre à personne, ce qui demeure essentiel dans ma vision d’entrepreneur.

Justement, quel type de chef d’entreprise êtes-vous ?

Je suis très à l’écoute à la fois des clients et des équipes internes qui composent la richesse essentielle de l’entreprise. Je communique beaucoup avec mes managers en leur expliquant mes décisions et ma stratégie. L’entreprise dispose d’une Charte de qualité qui contient des valeurs auxquelles tous les salariés doivent adhérer au moment où ils commencent à travailler pour nous. D’autre part, je prends du recul par rapport à la réalité quotidienne du métier. Je n’hésite pas à déléguer et à faire confiance à mes collaborateurs. Je me considère comme un chef d’orchestre qui doit tout mettre en musique !

Avez-vous changé de management au fil des années ?

Non, je ne crois pas. Certes, je ne réalise pas les mêmes tâches qu’il y a quarante ans lorsque j’ai débuté. à cette époque je faisais tout : commercial, finance, communication, exploitation, RH, informatique… Aujourd’hui, il existe des personnes dans lesquelles j’ai confiance, qui s’occupent de tout cela. Cependant, je n’ai pas modifié ma ligne managériale qui consiste à expliquer la stratégie en sachant communiquer, féliciter mais aussi faire adhérer et recadrer les choses quand elles ne fonctionnent pas bien.

Vous avez mis en place une politique sociale et salariale de qualité. Comment y parvient-on ?

La moyenne d’âge de nos effectifs est de 28 ans. Partant de ce constat, nous nous sommes demandé quelle était la problématique d’un jeune aujourd’hui pour répondre à ses attentes. Le logement est un problème crucial dans les grandes villes, particulièrement en région parisienne. Il est à la fois cher et compliqué de trouver de quoi se loger lorsque l’on ne dispose pas de garantie financière suffisante. C’est pourquoi le groupe Armonia se porte caution auprès des propriétaires sur les loyers de ses collaborateurs, pourvu qu’ils aient au minimum un an d’ancienneté dans l’entreprise. Il s’agit d’une mesure très appréciée par nos équipes.

Quelles sont vos perspectives d’avenir ?

Nous allons poursuivre la stratégie du groupe en développant à la fois la croissance interne et externe. Nous devons être capables de signer des accords nationaux et européens avec les grands donneurs d’ordre. Le développement à l’international reste très important dans notre stratégie. Il demeure essentiel d’imposer notre marque dans les grands pays d’Europe car notre métier est avant tout basé sur la proximité. Nous visons 1 milliard de chiffre d’affaires d’ici cinq ans !

les Conseils de Patrick Thélot

  • Ne pas chercher à être le plus innovant du monde. Tout le monde n’est pas Bill Gates. Il faut s’inspirer ou améliorer les idées qui fonctionnent.
  • Favoriser toujours le client. L’essentiel de votre temps doit être consacré à la recherche des clients.
  • Bien choisir son marché. Votre projet doit correspondre à celui-ci et favoriser toujours la qualité.
  • Consacrer l’essentiel de ses moyens au développement de l’entreprise. Ne faites pas l’erreur de louer des beaux bureaux ou des belles voitures qui vous coûteront cher mais qui ne vous apporteront pas grand-chose.
  • Savoir bien s’entourer et déléguer. Il n’y a de valeur que d’hommes.

Ces applications mobiles qui vous aident à organiser votre temps

Particulièrement appréciées des internautes et utilisateurs, les applications mobiles pour smartphones et tablettes tactiles se développent de plus en plus. Les développeurs dans un souci de meilleure gestion du quotidien des particuliers mettent à leur disposition des applications innovantes et souvent originales. Quelles sont alors ces applications mobiles qui vous aident à mieux organiser et optimiser votre temps ?

Des solutions mobiles de gestion du temps pour tous

Gestion des tâches de la vie quotidienne, optimisation du temps mais aussi organisation de la vie professionnelle : chacun dispose aujourd’hui de son application mobile qui lui est propre. Éditeurs comme développeurs mettent en effet un point d’honneur à concevoir des applications efficaces et astucieuses. Le time tracking fait alors partie des innovations du monde numérique, et vise à mieux gérer son temps dans un quotidien où tout va parfois trop vite. Avec l’avènement des montres et des bracelets connectés, il est ainsi de plus en plus facile de télécharger ses applications personnelles comme professionnelles pour apprendre à mieux gérer et optimiser son temps. À l’instar d’une des applications mobiles les plus populaires, GoGoAction, les internautes disposent de solutions aussi efficaces que ludiques pour apprendre à optimiser leurs tâches. GoGoAction s’est ainsi téléchargée à plusieurs millions d’exemplaires sur le GooglePlay, et propose aux utilisateurs une application simple et intuitive qui permet de consacrer un temps limité à une activité personnelle ou une tâche professionnelle.

Le côté ludique mis en avant

Solution idéale pour optimiser son temps de travail ou ses loisirs, l’application joue également sur le côté ludique et la compétition en attribuant des points à son utilisateur si la tâche est compliquée. Dans la même optique de mieux appréhender ses tâches quotidiennes et professionnelles tout en se divertissant, de nombreuses applications ludiques se développent. Forest permet par exemple aux accrocs des réseaux sociaux, des jeux sur smartphones et autres distractions chronophages de se retenir le plus longtemps possible sans toucher aucun appareil. Basé sur un principe simple, il suffit de démarrer l’application puis de se donner une limite. Si l’utilisateur n’utilise pas son smartphone dans le délai imparti un arbre grandit et dans le cas contraire il dépérit.

Vers des applications mobiles professionnalisées et spécialisées

L’AppStore et GooglePlay regorgent de solutions mobiles consacrées exclusivement à la gestion de tâches familiales comme professionnelles. Les éditeurs spécialisés se sont en effet empressés de surfer sur cette vague numérique propice à l’optimisation du temps de travail et une meilleure productivité. De nombreux sites professionnels proposent dorénavant leurs propres applications logicielles et mobiles destinées à mieux organiser le temps de travail de leurs salariés. Evernote Business lancée en 2008 est une application spécialisée dans la gestion de mémos et de notes, avec déjà plus de 45 millions d’utilisateurs à travers le monde. BaseCamp exclusivement sur iOS se propose de relier tous les salariés entre eux par iPhone afin de créer une plateforme commune de gestion de projets et de listes de « to do ».

De plus en plus pointues et spécialisées, ces solutions mobiles s’avèrent aussi plus complexes. Du simple chronomètre des débuts à la gestion complète d’un agenda et la création d’un emploi du temps sur la journée, la semaine et même le mois, les applications mobiles ont la faveur du public. Véritable outil pour les auto-entrepreneurs, travailleurs indépendants itinérants et autres PME, Kiwili Timer permet de gérer son temps de travail extérieur. Destinée à tous les professionnels itinérants et qui ont impérativement besoin d’une solution mobile, l’application permet de gérer ses heures de travail facturées et d’organiser précisément son emploi du temps en fonction d’objectifs préalablement fixés.

Ces entrepreneurs qui ont fini en redressement judiciaire …

Il est parfois difficile de maintenir un bateau entrepreneurial à flots, et une réussite une année peut se transformer en échec l’année d’après. Voici un classement des 10 PDG qui ont vu leur société être mis en redressement judiciaire durant ces 5 dernières années, et ce malgré un chiffre d’affaires remarquable l’année précédente.

Georges Horoks

Président d’une entreprise spécialisée dans les infrastructures informatique du nom d’Overlap, M. Georges Horoks enregistre un chiffre d’affaires de 149 millions d’euros en 2012, avant que sa société ne soit mise en liquidation en 2013. Cependant, Mr Horoks dirige, au total, 11 entreprises. Malgré les pertes d’emploi générées par la santé défaillante d’Overlap, ce président devrait rebondir !

Philippe Wehemeyer

En 1992 est créé la société « Score Game », une entreprise de jeux vidéo. En 2005, son fondateur rachète ADDON qui comprend 20 magasins. Puis, en 2007, c’est au tour de Maxilivres et de ses 158 magasins d’être racheté. En 2001, Score Game est acquis par le leader européen : Game. Mr Philippe Mehemeyer, directeur du secteur « France », connaît un chiffre d’affaires avoisinant 196 millions d’euros en 2010. En 2012, Game est racheté par OpCapita qui ne s’intéresse pas à la filiale française. En 2013, l’entreprise ferme définitivement…

Jérôme Bulte

246 millions d’euros, c’est le chiffre d’affaires que produit « Européenne Food » en 2011, une société de distribution alimentaire dont Jérôme Bulte est le président. En difficulté l’année suivante, la firme sera rachetée par Pomona en 2013, qui supprimera plus de 200 postes.

Francis Nourrier

Continentale Nutrition, dirigée par Francis Nourrier, est spécialisée dans la nourriture pour animaux. Un chiffre d’affaires de 270 millions d’euros est enregistré en 2013. L’année suivante, l’entreprise est en redressement judiciaire.

Xavier Négiar

« Clestra », une société réalisant des cloisons métalliques, située en Alsace, enregistre un chiffre d’affaire de 200 millions d’euros en 2011. Cette entreprise à succès, dont Mr Xavier Négiar est à la tête, connaîtra malgré cela un redressement judiciaire l’année suivante.

Louis Gad

Mr Louis Gad fonde l’entreprise Gad en 1956, dont le secteur d’activité est l’abattage de porcins. En 2010, 2500 personnes sont employées et le chiffre d’affaires record sera de 455 millions d’euros en 2012. Aujourd’hui, dans un contexte de crise, malgré les bénéfices enregistrés, la société a dû licencier 889 personnes, suite à une liquidation judiciaire.

Thierry Léonard

Fagor Brandt, le spécialiste de l’électroménager, dont M. Thierry Léonard est le dirigeant, est en redressement judiciaire avant d’être racheté par Cevital, en 2014. L’année précédant ce déclin, la société enregistrait pourtant un chiffre d’affaires de 648 millions d’euros.

Thierry Le Hénaff

Thierry Le Hénaff, PDG de la société « Kem One », dont le secteur d’activité est la chimie, atteint un chiffre d’affaires de 700 millions d’euros en 2011. Malgré tout, « Kem One » sera au cœur de l’actualité dès 2012, en faillite, avec des projections de licenciements, des manifestations syndicales et salariales en nombre dans les rues de Lyon.

Jean-Louis Demeulenaere

765,5 millions d’euros : c’est le chiffre d’affaires de Mory Ducros, entreprise de transport dirigée par Jean-Louis Demeulenaeres, en 2012. Suite à cette belle année, la société vacille et se trouve en redressement judiciaire avant d’être rachetée et rebaptisée MoryGlobal. Rien y fait, en 2015, la faillite est annoncée.

Les événements de 2016 qui peuvent fournir des opportunités de création d’entreprise

Nous venons d’entrer dans l’année 2016, une année tant attendue après un 2015 qui ne laissera pas que de bons souvenirs dans les esprits. L’essentiel reste que tout cela est derrière nous et qu’il est temps de retrouver un état d’esprit positif. Qui dit nouvelle année rime forcément avec nouvelles opportunités pour le monde des affaires. Quels seront les événements majeurs de 2016 qui permettront de faire émerger des créneaux porteurs à développer ? Quelles occasions attendre afin de lancer une nouvelle affaire et surfer sur une nouvelle tendance ?

Euro 2016, JO… Le sport au cœur des opportunités

De grands évènements vont avoir lieu dans cette seizième année du deuxième millénaire. D’abord, côté sportif. L’Euro 2016 de football qui se déroulera en France du 10 juin au 10 juillet 2016 verra peut-être la France ou l’Espagne revenir sur le devant de la scène. Certains entrepreneurs y ont vu des opportunités, à l’image de Guillaume Nanot, dirigeant de la maison d’édition de jeux de société Apicoove, qui a par exemple conçu le jeu officiel de l’Euro 2016.

Cet événement constitue donc une opportunité pour les start-ups sportives de se montrer. D’autant que, à la fois pour afficher le dynamisme des entreprises du secteur et pour montrer son statut de ville pionnière dans le domaine du sport, Paris a récemment lancé un incubateur de start-ups dédiés au milieu sportif, Le Tremplin. Les 17 entreprises innovantes qui en feront partie intègreront en mars prochain le stade Jean-Bouin (XVIeme arrondissement). L’organisation des Jeux Olympiques à Rio en août est également l’occasion pour certaines entreprises de tirer leur épingle du jeu, notamment les start-up œuvrant dans le secteur de la billetterie. Certains businessmen peuvent même y voir l’opportunité d’exporter leur start-up au Brésil… pourquoi pas ?

Des événements qui impliquent une sécurité accrue

Dans la mesure où de nombreux évènements vont avoir lieu et avec eux des rassemblements massifs de personnes provenant du monde entier, les enjeux dépassent leur simple cadre. Avec les risques récents que l’on connaît tous, la sécurité n’a jamais été chose aussi importante en 2016. Drone de surveillance, présence au sol accrue, caméra de surveillance… Et si les principales opportunités de création d’entreprise se trouvaient dans ce secteur de la sécurité ? Et si l’année 2016 était sécuritaire ou ne serait pas ?

La high-tech et l’écologie comme principal créneau

Il faudrait être aveugle pour ne pas se rendre compte que les nouvelles technologies continueront d’être en 2016 un créneau porteur pour la création d’entreprise. Le récent CES de Las Vegas ou encore le Web Summit de Lisbonne confirment cette tendance. Tous les moyens sont bons pour tenter de révolutionner notre quotidien à grands renforts d’objets tous plus surprenants les uns que les autres. La santé, la surveillance, l’activité sportive, l’alimentation, le développement de nos capacités intellectuelles et bien d’autres domaines encore sous sur le coup d’inventions majeures qui révolutionnent chaque fois un peu plus nos vies. 40% des start-up créées dans le monde sont dans le domaine high-tech. Enfin, l’organisation de la COP 22 au Maroc (dans la même veine que la COP 21 de Paris) en novembre 2016 peut fournir à de nombreux entrepreneurs des opportunités de création dans le domaine de l’éco-responsabilité et du développement durable.

Les élections présidentielles aux Etats-Unis : à quitte ou double ?

Un nouveau président pour les Etats-Unis : Donald Trump peut-être, Hillary Clinton sûrement. Les paris vont bon train, mais pour le pays de l’Oncle Sam et pour ses entreprises plus précisément, le résultat sera à quitte ou double : ou bien il y aura un président favorable aux entreprises et à leur création, ou bien l’inverse. De grandes questions se posent donc du côté des entrepreneurs actuels et futurs, des questions concernant les possibilités de création d’entreprise après les élections, concernant la volonté du futur président de mettre en avant les entreprises ou non. Toutes ces questions restent entières, et il y a fort à parier que le débat aux USA n’est pas prêt de perdre en vigueur. Cependant, force est de constater que certains entrepreneurs ont déjà surfé sur la vague pour créer des produits ou services. C’est le cas par exemple d’Eric Schmidt, président exécutif de conseil d’administration d’Alphabet, qui a monté la start-up The Groundwork dans le but d’aider Hillary Clinton à remporter l’élection.

Afflux de demandes sur LinkedIn et Viadeo : comment faire le tri ?

Dans le cadre de votre activité professionnelle, comment faire face à un afflux de demandes d’ajouts sur des réseaux sociaux plus professionnels comme LinkedIn ou Viadeo ? Faut-il opter pour une acceptation généralisée de vos nouveaux contacts ou bien faire le tri dans toutes ces demandes ?

Les réseaux sociaux ont considérablement modifié nos rapports avec notre entourage proche, notre cercle d’amis et nos relations professionnelles. Avant les Facebook, les Twitter ou encore les LinkedIn, nous entretenions des liens, des relations, des contacts avec les personnes selon des modalités qui nous obligeaient à garder un lien permanent avec elles, à prendre contact souvent pour avoir de leurs nouvelles. Aujourd’hui, il suffit d’un petit clic sur le « mur » d’un de nos contacts Facebook pour connaître les évènements récents ayant eu lieu dans sa vie personnelle et professionnelle, même chose pour les autres réseaux sociaux. Quelle politique adopter ?

Un état d’esprit online

Avant tout, en tant que chef d’entreprise, il est nécessaire de prendre du recul sur votre rapport avec les réseaux sociaux, même professionnels : considérez-vous ces plateformes comme essentielles à votre fonction ou êtes-vous plutôt détaché de leur fonctionnement et de leur intérêt ? Bien que des réseaux comme LinkedIn ou Viado aient considérablement changé les méthodes de travail et de prise de contact entre les cadres toutes entreprises confondues, il est important d’y être présent mais également de définir une méthode d’utilisation courante.

En toute évidence, on ne peut faire abstraction de l’importance qu’ont aujourd’hui les réseaux sociaux à caractère professionnel, des nouvelles possibilités qu’ils offrent en termes de réseautage et de prise de contact entre professionnels. Il demeure tout de même important de définir votre rapport à ces réseaux : êtes-vous ouvert à tout le monde, quand bien même les personnes qui souhaitent vous ajouter dans leur réseau de connaissances n’aient aucun lien avec vous ? Ou alors préférez-vous n’ajouter que les personnes que vous êtes certain de connaître et ce afin d’éviter les intrusions d’inconnus sur votre profil et votre espace personnel virtuel ?

Faire le tri sur LinkedIn et Viadeo : oui mais comment ?

Faire le tri des demandes d’ajout n’est pas chose aisée. Si vous souhaitez refuser une personne, il faut être certain que la personne qui demande à entrer dans votre cercle de connaissances n’ait aucun intérêt pour vous. Afin d’éviter les erreurs, prenez donc bien le temps de faire le tour du profil de cette personne, de vérifier les liens parallèles avec des personnes que vous connaissez, le poste occupé par cette même personne et bien d’autres choses encore. Ce n’est qu’une fois la certitude acquise que la personne en question ne revêt aucun intérêt professionnel pour vous qu’il sera possible de procéder à un refus de sa demande d’ajout dans votre cercle de connaissances.

Faire le tri sur les réseaux sociaux professionnels comme LinkedIn ou Viadeo est une tâche qui réclame du temps, de la patience, mais les retombées peuvent être très positives si vous prenez bien ce temps de trier les personnes selon l’intérêt professionnel qu’elles ont pour vous. L’évolution de votre carrière peut aujourd’hui dépendre de sites Internet comme LinkedIn ou Viadeo. Internet n’a rien changé au réseautage, tout est seulement plus rapide, plus simple, et certainement plus intrusif qu’auparavant !

Ces start-up qui surfent sur le monde politique

Acteurs à part entière de l’univers du numérique, les start-up profitent également de l’influence du monde politique. De nombreux entrepreneurs ont en effet innové depuis quelques années en proposant une autre vision de la politique, soit en surfant sur la sphère du crowdfunding et des réseaux participatifs, soit en modernisant la vision du grand public de la politique. Quelles sont alors ces start-up d’avenir liées au monde politique ?

Un modèle de démocratie participative

Profitant des avantages de la dématérialisation et de la succession de blogs à caractère politique, les entrepreneurs font preuve d’imagination et de créativité pour proposer des start-up innovantes liées à l’univers du politique. Copiés sur le modèle de la démocratie participative et du référendum populaire, de nombreux sites, entreprises et blogs en ligne émergent : Voxe, ClicknSign, Vote&Vous, Jaidemaville,… Concernés par la politique et l’impact du vote, les citoyens disposent alors de relais idéaux grâce aux réseaux sociaux et aux entrepreneurs de la politique. C’est ainsi l’occasion de profiter de plateformes inédites telles que celles fournies par l’application Gov-App. Fondé par deux jeunes entrepreneurs, Bobby Demri et Pierre-Alexandre Teulié, le site propose aux férus de la politique de donner son avis citoyen sur les candidats de la classe politique. Disponible sur l’Apple Store et GooglePlay, Gov-App révolutionne quelque peu la façon d’aborder la politique.

Les Hommes politiques se mettent aussi à l’entrepreneuriat

Surfant sur la vague technologique, de nombreuses personnalités politiques envisagent de posséder leur propre start-up. C’est ainsi le cas de l’ancien ministre Alain Juppé, qui a lancé un appel d’offres pour promouvoir une plateforme en ligne de communication. Mobiliz.me a en effet remporté les suffrages de l’actuel maire de Bordeaux pour sa future campagne des primaires, et est alors chargée d’établir la campagne du candidat sur les réseaux sociaux. Le lien déjà fort entre le monde numérique et le monde politique se renforce encore un peu plus, comme le démontre la start-up Ymagyn spécialisée dans les solutions digitales cross-canal. Cette dernière compte dans ses rangs Christian Estrosi, le maire de Nice et de sa région. A l’inverse, des entrepreneurs se mettent eux aussi à la politique. Se voulant également la start-up qui veut bouleverser le monde politique, Nous Citoyens est l’actuel projet de Denis Payre. Entrepreneur à succès, celui-ci possède comme objectif de redonner la parole aux individus. Le collectif Nous Citoyens œuvre ainsi en faveur d’un univers politique plus responsable dont les citoyens seraient au centre des décisions.

Favoriser une démarche citoyenne

Surfant sur la politique gouvernementale qui prône une économie numérique participative, les start-up se développent en proposant de nouveaux modèles économiques. Ainsi, le HUBFORUM 2015 animé par Vincent Ducrey le co-fondateur du HUB Institute, a reçu la Secrétaire d’Etat Chargée du Numérique Axelle Lemaire qui désire encourager la création de start-up à forte valeur ajoutée. Alliant les avantages du crowdfunding et de l’économie participative, les start-up de la tendance du « social good » fleurissent également. Œuvrant en collaboration avec les ONG, celles-ci favorisent la prise de conscience des citoyens en faveur d’un monde plus égalitaire. Charity Miles, Sleio ou encore Goodeed, sont des start-ups qui alliées aux réseaux sociaux sont chargées de relayer un message citoyen et plus responsable. Les relais voulus par les entrepreneurs permettent ainsi d’allier les avantages des blogs et la mise en relation de tous les citoyens entre eux. Susciter le débat semble alors une tendance qui s’inscrit dans une démarche citoyenne en faveur d’une politique plus juste.

Le rôle de la formation universitaire dans la création d’entreprise

Le manque de compétence fait partie des principaux facteurs causant la faillite des entreprises naissantes. Certes, certaines personnes réussissent à créer des entreprises qui prospèrent sans avoir suivi de longues études, mais des enquêtes ont prouvé qu’une formation universitaire contribue à la réussite dans l’univers entrepreneurial.

Les grands entrepreneurs sortent-ils des universités ?

L’histoire de Bill Gates, de Steve Jobs et de Mark Zuckerberg a fait le tour du monde. Ils ont tous abandonné très tôt les études supérieures pour se concentrer sur leur plus grande vocation : l’entreprise. Aujourd’hui, leurs entreprises valent des milliards de dollars. Pour diverses raisons, ils n’ont pas pu finir leurs études, mais ils ont eu la chance de s’entourer de personnes motivées et compétentes. Par contre, certains grands entrepreneurs ont réussi parce qu’ils ont développé une idée ingénieuse après de longues études universitaires. Il s’agit entre autres des fondateurs de Google, d’Adobe, de Cisco et d’Intel. On retient donc que la majorité des grands entrepreneurs a suivi une formation universitaire. Les études supérieures sont donc un pont incontournable pour la réussite d’un projet d’entreprise.

Le statut étudiant-entrepreneur est disponible depuis 2014

Le gouvernement français fait des efforts pour pallier au problème de manque de formation en entrepreneuriat. Depuis septembre 2014, le statut étudiant-entrepreneur a été créé pour soutenir toute personne désireuse de se lancer dans la création d’entreprise pendant ses études. Sur 923 dossiers déposés à l’époque, 645 ont été retenus (20 % de filles et 80 % de garçons). Parmi ces étudiants, 20,5 % suivent une formation en gestion, 9,5 % en sciences de l’ingénieur, 7,9 % en économie, 6,3 % en informatique, 5,6 % en technologies et sciences, 4,7 % en lettres, 3,9 % en droit, 3,7 % en communication, 3,2 % en biologie et les 7,4 % restant dans d’autres domaines. Les étudiants en gestion sont donc plus intéressés par l’entrepreneuriat que ceux des autres filières. Le statut étudiant-entrepreneur présente un véritable avantage pour les étudiants. À la fin de leurs études, ils auront un diplôme et une entreprise qui fonctionne déjà.

Le rôle de la formation universitaire dans la création d’entreprise

Jusqu’en 2013, très peu de grandes écoles d’ingénieurs et de commerce forment en entrepreneuriat. Elles préparent plutôt les étudiants pour occuper des postes dans les entreprises. Dès qu’un étudiant finit ses études, il est prêt à occuper un poste dans une société. D’ailleurs, une enquête réalisée sur les diplômés des promotions 2010 et 2011 révèle que seulement 0,5 % créent leur propre entreprise après les études. Le reste poursuit une carrière classique en tant que salarié afin de rentabiliser rapidement des années de formation. Mais depuis l’avènement du statut étudiant-entrepreneur, de nombreuses écoles de commerce et grandes universités insufflent à leurs étudiants la culture de l’entrepreneuriat. La fibre entrepreneuriale se glisse aussi bien dans les cursus généraux (BAC+1 à BAC+3) que dans les Masters spécialisés. Les grandes écoles comme HEC et ESSEC sont désormais dotées d’« incubateurs » : structures qui apportent aux entrepreneurs un appui de financement, de conseil et en termes de locaux.

Qu’est-ce qui est prévu pour les non-étudiants ?

L’État n’a pas oublié les non-étudiants (salariés, demandeurs d’emploi, diplômés, etc.). Il existe aujourd’hui de nombreuses formations à la création d’entreprise. Elles sont généralement accessibles en formation continue. Ces formations sont proposées par des organismes professionnels comme les Chambres de Métiers et de l’Artisanat, les Chambres de Commerce et d’Industrie, l’AFPA et le Conservatoire National des Arts et Métiers. Rapprochez-vous de l’antenne régionale la plus proche de votre domicile pour avoir plus de renseignements sur les formations en entrepreneuriat disponibles dans ces organismes.

Ces start-up du secteur photographique qui cartonnent

Les start-up ont envahi le monde des nouvelles technologies et de la communication. Mais il est un domaine pour lequel on parle trop peu souvent des start-up, c’est le secteur de la photographie. Et pourtant un certain nombre d’entreprises se sont positionnées sur ce créneau, et certaines connaissent même un véritable succès. Nous vous présentons ici des start-up du secteur photographique qui cartonnent.

1. Myphotoagency

La start-up avait, à sa création, une ambition très claire : devenir la première agence collaborative de photographes. Et on peut dire que l’entreprise est en passe de remporter son pari. A son premier anniversaire, la start-up créée en 2013 était déjà devenue leader en France, et réunissait plus de 1200 photographes du monde entier. Le principe de Myphotoagency est simple, la plateforme propose des débouchés artistiques et professionnels aux photographes adhérents. Le site héberge des concours et des appels d’offre.

2. Ooshot

La start-up parisienne fonctionne sur le principe de la centrale de réservation Booking.com, dont elle s’est d’ailleurs largement inspirée. Le site permet la réservation en ligne de photographes. Le client réserve et passe un contrat de manière très simple avec un photographe professionnel, la start-up se rémunère via une commission perçue sur la prestation. C’est aujourd’hui la seule entreprise positionnée sur ce créneau.

3. Panono

La start-up américaine Panono entend révolutionner la prise de vue par les particuliers et les professionnels, grâce à sa Panoramic Ball. Elle souhaite même concurrencer la mythique Go Pro. Le concept du produit est très simple, il s’agit d’une balle équipée de 36 capteurs. Une fois lancée en l’air, elle permet une prise de vue grand angle, totalement innovante. Et le succès semble bien au rendez-vous puisque son concepteur a déjà levé près de 800 000 € grâce au crowdfundig. Il y a donc fort à parier que nous découvrirons rapidement des photos prises par la Panoramic Ball.

4. Mytrimypic

Créée en février 2014, la start-up française se positionne sur le créneau très porteur de la photographie touristique, et plus précisément les photos de groupe en vacances. Le site référence des photographes dans les lieux touristiques, et permet aux utilisateurs du site de se faire prendre en photo en groupe et d’imprimer leur photo via le site, de manière sécurisée. Le projet de cette start-up a été finaliste du concours d’entrepreneurs Le Phare, à Marseille.

5. Printic

La start-up française, créée en 2012, a déjà tout d’une grande. Partant du postulat que la majorité des gens utilisent plus leurs smartphones que leurs appareils photo, et que l’impression des photos est souvent une étape longue et fastidieuse nécessitant un ordinateur, l’entreprise française a mis au point une application permettant l’impression des photos directement depuis son smartphone. L’application rencontre dès le début un franc succès, et la start-up emploie aujourd’hui une dizaine de personnes.