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Dans quel pays n’est-il pas conseillé d’entreprendre ?

Plusieurs rapports internationaux annuels établissent différents classements économiques visant à désigner les pays propices au développement des entreprises, mais aussi ceux dans lesquels il n’est pas conseillé d’entreprendre. Mais quels sont ces pays peu favorables à l’entrepreneuriat ?

Des rapports annuels comme indicateur de performance

Des classements parfois controversés ou des statistiques orientées, plusieurs études montrent cependant que de nombreux pays en Europe et dans le monde ne sont pas favorables aux entrepreneurs. Administration pesante et lente, fiscalité et taux de l’impôt trop importants, politique de l’emploi défavorable, plusieurs indicateurs sont pris en compte pour établir ces classements.

Une politique fiscale, économique et administrative peu attractive

L’Algérie est pointée du doigt par de nombreux experts et particulièrement par la Banque mondiale. Lenteur de l’administration avec plus de 25 jours en moyenne pour créer une entreprise, près de 241 jours pour obtenir un permis de construire, l’Algérie se classe en bas de classement sur 184 pays. Alors que la moyenne des pays africains est de 20 jours pour une création d’entreprise et 11 dans les pays de l’OCDE, l’Algérie souffre d’un nombre important de contrats annulés. Ainsi, Technip, le leader mondial de management de projets dans l’industrie de l’énergie, a vu un projet de rénovation pour un montant record de 1 milliard de dollars annulé par la société Sonatrach. Même infortune pour la réalisation du tramway algérois par Alstom et les sous-traitants de Systra, Saman, Tonichi et autres groupes.

Une bureaucratie écrasante et un problème de liberté commerciale

D’autres pays affichent une contre-performance dans le domaine de l’entreprise. Selon une étude établie par Forbes, la Guinée figure en tête des pays où entreprendre s’avère difficile. D’autres pays comme la Libye, le Tchad, et l’Angola apportent de nombreux freins en matière de législation sur le droit de propriété, d’innovation, de liberté monétaire et de fiscalité.

Des situations politiques et géopolitiques tendues

Certains pays souffrent alors selon les spécialistes d’un défaut récurrent en matière de stabilité politique. A l’instar du Mali qui a annulé une dizaine de contrats d’équipements de défense pour un montant de 30 milliards de francs CFA. La Syrie, l’Irak ou encore la Libye restent pour l’instant des territoires politiquement instables et donc avec moins de potentiel attractif. On repense à l’impact négatif qu’ a eu le Printemps arabe sur l’économie de la Libye, de l’Egypte ou de la Tunisie : pour ces pays, l’IDE (investissement direct étranger) a respectivement baissé de 5,10 % à 1,73% jusqu’à atteindre 1,50%.

Les pays européens touchés par un manque d’initiatives entrepreneuriales

La Suède qui affiche un PIB à faire pâlir tous les pays de l’OCDE, n’est pas un pays où il fait bon d’entreprendre. Selon l’étude annuelle de Growthplus « Not Just Peanuts », la Suède serait même le pire pays européen pour la création d’entreprise. Avec une taxation de plus de 53 % des profits liés aux stock-options, le pays d’Europe du nord-est bon dernier sur une liste de 9 pays étudiés. Selon une étude du Forum économique mondial, c’est la République Tchèque qui n’offre pas les meilleures conditions d’accueil aux petites et moyennes entreprises. Avec un délai de plus de 3 ans pour créer une entreprise, la République Tchèque pose d’énormes problèmes pour les entrepreneurs. Ainsi, seulement 22 % des start-up survivent aux 5 premières années contre une moyenne de 50 % dans le reste des pays de l’Union européenne.

Quels sont les domaines d’activité les moins exploités par les start-up ?

Si le monde de l’entrepreneuriat regorge de nouveautés et d’idées novatrices, elles ne touchent en vérité que quelques grands secteurs. Certains domaines semblent exclus de la sphère de la création. Mais quels sont les champs économiques les moins exploités par les start-up?

Des secteurs très représentés

Les projets et l’investissement humain et financier dans certains secteurs sont nombreux et prolifiques. Les pépinières d’entreprises se développent aux quatre coins de la France. Au classement des secteurs les plus innovants on trouve les start-up technologiques et informatiques à 37 %, l’aéronautique à 34 %, les services en ligne à 31 % puis en quatrième position la recherche médicale et pharmaceutique avec 30 %. L’industrie et le BTP sur la bonne voie Depuis plusieurs mois, les chiffres montrent que les start-up se détournent de l’industrie et de la construction avec une baisse de 16,2 % et de 19,3 % de mai 2014 à mai 2015. De grands pans de l’industrie, du commerce et des services restent donc à investir. On pense au domaine des matériaux de construction, de l’isolation, des transports avec la recherche de bateaux écologiques ou d’avions volant à l’énergie électrique. La perspective d’une transition énergétique invite certains entrepreneurs à innover dans le secteur des énergies propres. La société Lineazen s’est spécialisée dans la conception de systèmes de construction de grande hauteur multifonctions en bois. PyroGreen, quant à elle, recherche de nouvelles sources d’énergies électriques.

L’agriculture, classée avant-dernière au rang de l’innovation française

La recherche agricole est intense, les initiatives nombreuses, mais les différents acteurs communiquent mal entre eux de leurs avancées. L’isolement géographique des professionnels du secteur y est pour beaucoup. L’Europe met cependant tout en œuvre pour soutenir et encourager les start-up du monde agricole. La mise en place du « Partenariat Européen à l’Innovation » est, par exemple, censé faciliter les relations entre les différents acteurs et permettre à l’innovation agricole d’exploser. Des initiatives commencent ainsi à voir le jour. Au salon de l’agriculture 2015, le concours ‘’La start-up est dans le pré’’ va dans ce sens. L’objectif ? Constituer des équipes dynamiques chargées de développer des projets innovants avant de les présenter devant un jury. Avec la création d’une application permettant d’aider les particuliers dans le choix des vins, ou encore le dispositif Eneo qui permet de suivre en temps réels les problèmes des canaux d’irrigation, une synergie entre agriculture et innovation semble commencer à se créer.

Les banques, à la traîne de l’innovation

À part quelques timides essais de gestion financière en ligne, les banques ne sont pas à la pointe de l’innovation. Ce sont ainsi des sociétés dédiées aux technologies financières venues de la Silicon Valley qui envahissent le marché hexagonal. La société « Xignite » par exemple s’implante en Europe avec facilité, car le terrain est libre. Sa croissance est de 120 % en Europe. Les clients recherchent des solutions fiables et rapides. Le domaine de la gestion de fortune, du conseil financier attend des services virtuels, instantanés, et sécurisés. Mais pour l’instant, l’Europe et la France n’en sont qu’à des balbutiements.

Une baisse significative dans certains secteurs

Beaucoup de domaines pâtissent d’une diminution significative de l’intérêt des start-up. La production d’électricité qui avait connu une croissance forte entre 2002 et 2010 subit une baisse de 38 % entre 2013 et 2014, les autres activités informatiques dont l’installation d’ordinateurs personnels et de logiciels est également impactée avec une chute de 52 % entre 2013 et 2014. 40 % pour la formation continue, 8% pour les activités spécialisées de design, 23% pour le commerce de détail de quincaillerie, peinture et verres, 29% pour la vente à domicile… Et la liste est encore longue. Tous ces chiffres fournis par l’INSEE fin 2014 démontrent bien que de nombreux domaines restent à investir ou à réinvestir par les jeunes entreprises françaises.

La création d’une boutique en ligne n’a jamais été aussi facile !

3,025 milliards… C’est le nombre d’internautes à travers le monde, au 1er janvier 2015. Au regard d’un tel phénomène, on comprend pourquoi créer un business en ligne est devenu monnaie courante. L’e-commerce a le vent en poupe, et de plus en plus d’entrepreneurs lancent leur boutique virtuelle en ligne, tant les solutions pour y parvenir facilement sont devenues légions.

Pourquoi créer sa boutique en ligne ?

En comparaison avec les étapes qu’il faut nécessairement franchir pour lancer un magasin physique, la boutique en ligne semble économique sur plusieurs plans. D’abord, les charges inhérentes à son développement apparaissent moins coûteuses. Outre la création du site en lui-même (qui peut d’ailleurs être gratuite si vous voulez développer une solution rapidement), et les quelques frais d’hébergement, vous n’aurez pas de frais à payer pour la location d’entrepôts pour les stocks, ce qui n’est pas négligeable ! D’autre part, accessible par tous et à tout moment, le site de vente en ligne s’administre facilement. Enfin, en matière de communication, pas besoin de déployer de grands dispositifs d’affichage onéreux. En affirmant la présence de votre entreprise sur les réseaux sociaux, vous pourrez attirer de nombreux clients sans dépenser beaucoup d’argent. 

Comment créer sa boutique en ligne ?

Toute une panoplie de solutions simples d’accès s’offre aux entrepreneurs souhaitant mettre en place des sites de vente en ligne :

Créer sa boutique à l’aide d’un logiciel spécifique e-commerce : ceux qui possèdent un minimum de connaissances techniques peuvent s’aventurer dans l’achat de logiciels e-commerce. Ces solutions présentent un système fiable et de nombreuses fonctionnalités à exploiter pour faire évoluer sa plateforme commerciale en ligne. Bien souvent gratuites ou très peu chères dans leurs versions initiales, il s’agit néanmoins de solutions qui engendrent des frais supplémentaires de mise à jour, dès lors que vous désirez augmenter le nombre de fonctionnalités.

Créer sa boutique sur une plateforme CMS générique : pour les entrepreneurs de petite taille, une solution pour créer sa boutique en ligne consiste à lancer un site web via une plateforme CMS globale. L’avantage de ce type de solutions réside dans le fait qu’elles vous fournissent généralement un espace ergonomique clé en main, optimisé pour le référencement et qui ne nécessite en général pas de programmation supplémentaire. A travers des plateformes, les entrepreneurs peuvent créer eux-mêmes leurs sites en choisissant des templates soigneusement développés par des experts du design.
Vous pourrez personnaliser votre espace afin qu’il corresponde ensuite au mieux à votre domaine d’activité. 

Solliciter les services d’une agence web : une agence dispose d’une équipe de professionnels du web pour réaliser de A à Z la création de la boutique en ligne. Elle peut également assurer la visibilité de celle-ci grâce aux services d’hébergement et de référencement. 

Focus sur Wix.com, une plateforme ergonomique accessible

Parmi les plateformes les plus ergonomiques du marché, Wix.com semble sortir du lot. Cette solution s’adresse à des professionnels de TPE et PME en proposant des services web aussi bien gratuits que payants et compte près de 70 millions d’utilisateurs à travers le monde. Après une simple souscription en ligne, vous pourrez facilement créer un site de qualité professionnelle. Après avoir choisi une thématique parmi la centaine de templates disponibles sur la plateforme (restauration, artistes et designers, musiciens, boutiques en ligne, photographes, entreprises, etc.), vous pourrez mettre votre site de vente en ligne et bénéficier des services de la plateforme : outils de référencement efficaces et adaptés à Google, hébergement sécurisé et fiable grâce à la technologie de pointe CDN Cloud, adaptation de l’affichage sur plusieurs supports (ordinateur, tablettes, Smartphones) et service d’assistance disponible à tout moment. Une solution efficace pour quiconque désire se lancer dans l’e-commerce à faible coût et sans compétences techniques.

Les risques du hacking et comment y faire face lorsqu’on est dirigeant d’entreprise ?

Selon une étude publiée dans Les Echos le 21 janvier 2014, 91 % des entreprises ont subi au moins une cyber-attaque en 2013. En majorité il s’agit de virus, spywares et de spam mais on compte également 24 % de tentatives d’intrusion dans le réseau, et 19 % d’attaques ciblées. L’objectif : nuire à la réputation d’une entreprise ou récupérer des données pour exercer un chantage financier.

La sécurité numérique n’est pas à prendre à la légère

L’année 2014 sera marquée par deux grandes opérations de piratage informatiques dans deux grands groupes. Chez Orange, ce sont les données de plus d’un million trois cent mille personnes qui ont été dérobées à des fins de chantage. En novembre de la même année, c’est le groupe Sony pictures qui subit une cyber-attaque de grande ampleur. Des fiches de salaires, des messages internes, des plans de communication et des projets sont ainsi subtilisés. Loin d’être des exemples isolés, ces cyber-attaques se multiplient. La récente action contre TV5 Monde en est un exemple frappant. Durant 3 heures les 11 chaînes du groupe ont été tout simplement coupées. Les tentatives d’attaques contre les banques ont quant à elle été multipliées par 12 entre 2011 et 2014 selon l’Agence Nationale de la Sécurité des Systèmes d’Information (ANSSI). Cela prouve l’ampleur du phénomène et l’extrême vigilance dont doivent faire preuve les entreprises.

Quels sont les risques au sein des TPE-PME

Loin de n’être qu’une préoccupation de grandes entreprises, la criminalité informatique touche toutes les étapes du processus d’entrepreneuriat. Les principales atteintes susceptibles d’affecter les TPE-PME sont le vol de données et le chantage au cryptage. Dans le premier cas, le hacker cible les données personnelles des clients sur lesquels figurent des numéros de téléphone et des adresses. Ces listes sont ensuite revendues à des opérateurs de plate-forme téléphoniques qui démarchent ensuite les victimes par téléphone. Dans d’autres cas, ces données sont effacées du disque dur et une demande de rançon est formulée pour récupérer les précieuses informations. Pour une entreprise qui n’a pas envisagé qu’elle pouvait être une victime potentielle, cela signifie l’arrêt brutal de l’activité. Le second type d’intrusion a pour objectif de crypter toutes les données informatiques détenues par l’entreprise. Elles ne sont plus accessibles sauf contre paiement. Les conséquences sont similaires et désastreuses. Plus rarement, une TPE-PME peut être la cible d’une attaque par vengeance, de la part d’une personne remerciée ou d’un concurrent écarté. Il n’y a alors qu’un seul but : détruire les informations et nuire à la réputation de l’entreprise.

Comment lutter contre le hacking ?

  1. Les premières lacunes peuvent venir d’employés insuffisamment formés : ceux par exemple qui téléchargent des pièces jointes frauduleuses. Dans ce cas, des formations web à destinations des salariés pourraient leur permettre de ne plus tomber dans ce genre de pièges.
  2. Le vol de Smartphones contenant les accès à l’intranet de l’entreprise est un moyen très efficace de pénétrer au cœur d’un système, car bien souvent les mots de passe sont préenregistrés ou mémorisés et n’ont pas à être saisis. Dès lors, les mises à jour de logiciels, souvent ignorées, la séparation entre données de travail et données personnelles, la création de sauvegardes et de restauration du système sont essentielles.
  3. Il faut de toute façon protéger vos ordinateurs à l’aide de pare-feu efficaces et d’anti-virus de pointe. En un mot, ne naviguez jamais sur le web sans protection !
  4. Certaines entreprises ne se sentant pas compétentes dans le domaine, externalisent cette prestation de sauvegarde informatique et de mise en place d’un réseau fiable. Si vous optez pour cette solution, pensez alors à vous associer à des organismes fiables, sûrs et de bonnes réputations ! En 2013, Kaspersky, Symantec et Trend Micro figuraient en tête du palmarès des logiciels d’entreprise les plus efficaces. Parfois utilisé dans les petites entreprises, le logiciel gratuit Avast est également cité.

Ces grands chefs d’entreprise qui donnent un coup de pouce aux projets prometteurs

Si les chefs d’entreprise ont en premier lieu la responsabilité d’assurer le rendement de leur société, il arrive que les plus grands d’entre eux cherchent à encourager la création de nouveaux projets. Des initiatives sont ainsi prises chaque année par de grands chefs d’entreprise afin de favoriser de jeunes entreprises aux possibilités prometteuses. Quels sont ces entrepreneurs célèbres qui viennent en aide aux projets les plus innovants ?

Marc Simoncini, Jacques-Antoine Granjon et Xavier Niel : l’initiative 101 projets

Depuis 2013, trois des plus grands patrons français se sont associés pour mettre en place une initiative originale de soutien aux jeunes entrepreneurs. Marc Simoncini, fondateur de Meetic, Jacques-Antoine Granjon, créateur de VentePrivée.com, et Xavier Niel, PDG de Free, ont conçu la bourse aux idées 101 projets qui offre une aide de 25000 euros aux créateurs des start-up les plus originales. Cette initiative ambitieuse vise à redonner le goût d’entreprendre aux jeunes souhaitant proposer des idées inédites sur le marché français.

Arnaud Lagardère : la fondation Jean-Luc Lagardère

En 1990, le grand patron Jean-Luc Lagardère a mis en place via sa fondation de multiples bourses pour soutenir les projets originaux de professionnels de moins de 35 ans. C’est maintenant son fils Arnaud, PDG du groupe, qui développe les activités de la fondation. Chaque année, dix bourses d’un montant total de 255000 euros sont attribuées à de jeunes créateurs français faisant preuve d’innovation dans le domaine de la production, de la musique, de l’écriture, de l’animation, de la photographie ou encore du journalisme. La fondation Jean-Luc Lagardère demeure à ce jour le principal mécène de la jeune création française.

Jacques Glénat : les bourses Glénat

Depuis 2014, Jacques Glénat, le PDG des éditions éponymes spécialisées dans la bande dessinée, récompense les jeunes créateurs de 18 à 30 ans via sa fondation d’entreprise. Un appel à projets ouvert à tous permet de décerner quatre bourses d’un montant compris entre 2000 et 15000 euros, dans les domaines du numérique, de la bande dessinée ou du manga, de la photographie et de la littérature. Le souhait de la maison est d’offrir à de jeunes talents français la chance d’éditer leurs premières créations.

Bernard Arnault : le prix LVMH

Lancé également en 2014, le prix LVMH est une initiative conçue par Bernard Arnault, le PDG du célèbre groupe du même nom, leader mondial de l’industrie du luxe. Cette récompense a pour but d’encourager les projets des jeunes créateurs de mode, et de leur offrir une reconnaissance immédiate et de réels moyens de développement. Pour un montant total de 300000 euros, un grand prix, des prix spéciaux et un accompagnement personnalisé d’un an pour le vainqueur sont décernés chaque année par l’entreprise.

Stéphane Richard : la bourse Orange

La direction du géant des télécommunications Orange propose chaque année depuis 2009 des bourses à l’innovation récompensant les jeunes entrepreneurs. Stéphane Richard, l’actuel PDG du groupe, met ainsi à l’honneur la création française en décernant des aides de 7000 euros et des accompagnements de longue durée pour les start-up primées. En cinq ans, 42 projets ont déjà fait l’objet de bourses et une dizaine ont bénéficié d’une aide au développement pour lancer leur activité, un moyen idéal de bien débuter dans le métier.

7 entreprises qui cartonnent dans le domaine de l’habitat

Fort d’un chiffre d’affaires de près de 51 milliards d’euros en 2014, le domaine de l’habitat regroupe l’ensemble des activités ayant trait au logement des ménages, qui constitue le premier poste de dépense des Français. Petit coup de projecteur sur ces entreprises qui cartonnent aujourd’hui malgré la crise économique.

1. Les meubles par Alinea

La société d’ameublement, propriété du groupe Auchan, voit le jour en 1989 à Avignon. Avec un réseau de 26 magasins en France, deux à trois ouvertures de nouvelles franchises par an, un site de vente en ligne très actif, et un chiffre d’affaires annuel de plus de 500 millions d’euros, l’entreprise se place en quatrième position des entreprises d’ameublement françaises, derrière le géant suédois Ikea et les français Fly et Conforama.

2. Les menuiseries par Vial

La petite entreprise familiale de menuiseries a connu une nette progression depuis ses débuts. La marque est créée au milieu des années 1990, par Fabrice Vial qui reprend la menuiserie datant du début des années 1980. Avec un chiffre d’affaires actuel de près de 105 millions d’euros, l’entreprise forte de sept usines de fabrication dont trois en France se place en tête du marché des menuiseries, portails et cuisines à bas prix.

3. Le bricolage par Mr Bricolage

L’enseigne de grande distribution de produits de bricolage et matériaux de construction, issue en 1980 de la fusion des magasins de bricolage regroupés en l’Association Nationale des Promoteurs du Faites-le-vous-même, elle même créée en 1965, ne connait pas la crise. Cotée en bourse, l’entreprise réalise en 2013, malgré un recul de ses recettes, un chiffre d’affaires de plus de 2 milliards d’euros.

4. La construction de maisons par Mikit

Créée en 1983, l’entreprise de construction de maisons accessibles au plus grand nombre rencontre rapidement un vif succès. Après un net recul de son activité, l’entreprise a choisi de se moderniser pour séduire de nouveaux les consommateurs. Et le succès est au rendez-vous, puisque la marque réalise, via ses franchises, un chiffre d’affaires annuel de plus de 150 millions d’euros.

5. L’architecture par Notes de Style

L’entreprise d’architecture intérieure a été créée en 2009 en Alsace. Avec une première franchise ouverte en 2013, l’entreprise connait une progression de son chiffre d’affaires de 10% par an.

6. Les piscines par Desjoyaux

Le leader mondial des piscines enterrées, créé en 1969 à Saint-Etienne, cartonne depuis en France et dans près de 80 pays, grâce à un réseau de concessionnaires très dense. Depuis le début de l’année, pour contrer les effets de la crise touchant tous les secteurs d’activité, l’entreprise a choisi de développer des produits innovants et d’étendre ses activités à l’ensemble de l’aménagement du jardin. Avec en perspective de nouvelles ouvertures de concessions.

7. Les cuisines, salles de bains et rangements par Mobalpa

La marque Mobalpa (pour Mobilier des Alpes) est créée en 1948, mais elle est issue de l’entreprise savoyarde de menuiserie Fournier, fondée en 1907 en Haute-Savoie. Avec un chiffre d’affaires annuel de 220 millions d’euros, le principal cuisiniste français se porte bien et poursuit le développement de ses franchises.

La vente de produits de luxe en ligne : un secteur d’avenir?

Souvent récalcitrantes à l’idée de « démocratiser » leurs produits, les marques de produits de luxe ont tardé à ouvrir des sites de vente en ligne. Et si aujourd’hui la vente de produits de luxe en ligne était devenue pour ces entreprises un nouveau marché à conquérir ?

Le marché des produits de luxe se porte bien

En pleine crise économique, un secteur résiste avec vigueur: le marché du luxe. Vêtements de créateurs, montres de luxe, cosmétiques haut de gamme ou encore bijoux précieux se vendent à la pelle. Pour preuve, le marché représentait dans l’économie mondiale un peu plus de 1000 milliards d’euros en 2012, et près de 1200 milliards en 2014. En tête du palmarès des plus gros consommateurs de produits de luxe, on retrouve sans grande surprise les Chinois (14% des consommateurs, pour 28% du chiffre d’affaires), les ressortissants des pays du Moyen-Orient (à égalité avec les Chinois), suivis par les Américains (27% des dépenses) et les Européens de l’Ouest (24% des recettes du secteur). L’industrie du luxe regroupe les secteurs de l’habillement haute couture (36% des ventes), des vins et spiritueux (22% des ventes), de la joaillerie (12%), des lunettes et accessoires (11%), de la maroquinerie (10%) et des chaussures (5%). Du point de vue des acteurs du marché, la France et l’Italie occupe toujours le haut du podium avec des entreprises qui affichent un taux de croissance presque toujours exponentiel.

La vente de produits de luxe en ligne, un secteur d’avenir

Aujourd’hui, seulement 6% des ventes réalisées par les entreprises de produits de luxe concernent l’e-commerce. Alors qu’on estime que le chiffre d’affaires des entreprises du luxe pourrait doubler d’ici à 2020, la vente en ligne de produits de luxe peut avoir de beaux jours devant elle. Si les consommateurs n’ont pas encore l’habitude d’utiliser leur ordinateur pour passer ce type de commandes souvent plus onéreuses, l’outil internet reste beaucoup plus accessible que les boutiques de luxe. En mettant en place une stratégie marketing efficace, il est possible d’attirer des consommateurs qui n’auraient jamais poussé la porte d’un magasin haut de gamme. Avec ses 330 millions de consommateurs mondiaux, les marques haut de gamme françaises ont l’opportunité de se faire connaitre sur un marché mondial, et cela, en un seul clic ! Une vraie marge de progression est alors possible, à condition de s’adapter parfaitement aux attentes des consommateurs. Selon une récente étude américaine plus le produit est cher, moins les consommateurs sont enclins à l’acheter sur internet. Par ailleurs, en étudiant les habitudes des consommateurs de produits de luxe, il apparaît que ces derniers achètent plus facilement en ligne des cosmétiques et des textiles que des montres ou des bijoux. Les sites de vente en ligne de produits de luxe doivent donc rassurer une clientèle encore réticente à l’idée de dépenser des sommes importantes sur internet, en se dotant par exemple des meilleurs logiciels de sécurité pour les paiements en ligne.

Les marques de luxe qui ont su tirer parti de la vente en ligne

Face à l’opportunité de fidéliser leurs clients et de séduire de nouveaux consommateurs, certaines marques de luxe ont d’ores et déjà fait le choix de la vente en ligne. C’est notamment le cas de Boucheron. Dès 2007, la célèbre marque de joaillerie lançait une boutique en ligne, et six mois plus tard, le trafic avait augmenté de 400%. Mais le vrai précurseur de la vente en ligne de produits de luxe est sans conteste Hermès, qui se dotait dès 2002 d’un site d’e-commerce, et ouvrait courant 2010 une page Facebook. En 2010, le site de la marque enregistrait plus de 10 millions de visiteurs uniques ! S’il est difficile de connaitre les retombées économiques précises de ces sites de vente en ligne, il y a fort à parier que le marché, encore en pleine mutation, s’oriente vers un avenir radieux.

Connectivité des entreprises : état des lieux, avantages et inconvénients

La connectivité n’est plus un mythe aujourd’hui dans le monde des entreprises. Quels chiffres permettent de faire un véritable état des lieux de cette situation? Quelles peuvent être les conséquences d’une telle présence d’équipements connectés dans nos bureaux et nos espaces professionnels ?

Toutes les entreprises ne sont pas nécessairement connectées…

Si de nos jours, trouver une entreprise non connectée semble impossible, force est de constater qu’il existe de nombreuses disparités entre les entreprises dans leur rapport aux outils internet ou aux objets connectés. La notion d’hyper-connectivité dans le monde de l’entreprise reste donc à nuancer. En France par exemple, on avance souvent le chiffre de 60% pour désigner les entreprises qui disposent d’un site internet. Sur le plan international, une étude récente parue dans The Economist Intelligence Unit affirme que 20% des 560 chefs de grandes entreprises interrogés ne sont pas prêts à changer les habitudes de leur entreprise, c’est-à-dire à leur faire prendre le virage d’internet et du digital. Dans le même temps, le refus de s’adapter au digital est perçu par 60% des dirigeants consultés comme un risque majeur, qui pourrait même s’avérer fatal dans les années à venir pour les entreprises réfractaires.

… alors que d’autres profitent du numérique à 200% !

Il s’agit surtout des entreprises dont l’activité se fonde essentiellement sur les nouvelles technologies : les start-up, les entreprises du digital et de l’innovation. Leur approche presque instinctive de l’objet numérique les pousse vers une transformation radicale des relations au sein de l’entreprise : utilisation plus accrue d’appareils techniques, virtualisation des tâches, modernisation (certains diront dégradation) des techniques managériales. Cependant, si l’on perçoit une nette dichotomie entre les entreprises du numérique ou du web, et celles qui rechignent à l’idée d’avoir recours à de tels outils et préfèrent fonctionner ‘à l’ancienne’, cette transformation –inédite dans le monde du travail- commence à devenir indispensable pour les entreprises de tous les secteurs. Toutes ont par exemple besoin d’une certaine visibilité qui passe, inéluctablement, par l’utilisation d’outils techniques et médiatiques qu’il faut maîtriser, comme les réseaux sociaux.

Avantages et inconvénients d’être une entreprise « hyper-connectée »

1. Augmentation de la productivité et création de nouveaux débouchés professionnels

Productivité accrue, pérennisation de l’entreprise, fidélisation des salariés et instauration d’un esprit d’équipe sur le long terme… L’hyper-connectivité semble pleine de promesse pour les entreprises de tous secteurs confondus. Un immense champ du possible s’ouvre grâce à ces nouveaux objets connectés et aux outils issus d’internet. De nouveaux liens économiques se tissent aujourd’hui grâce aux réseaux sociaux et aux plateformes de mise en relation entre les entreprises de tous pays et de tous continents. Selon l’étude de The Economist Intelligence Unit, 60% des dirigeants interrogés affirment même que manquer la transition de l’hyper-connectivité peut causer des défaillances au sein de l’entreprise.

2. Projet libertaire ou liberticide ?

Parler de connectivité au sein de l’entreprise, c’est plus généralement penser le rapport de l’humain à l’objet et se demander si l’outil utilisé est une source de liberté ou d’asservissement. Parler d’hyper-connectivité c’est déjà pointer du doigt un dysfonctionnement, un excès dans les pratiques de certaines entreprises. S’il y a quelques années, un cadre ou un dirigeant d’entreprise pouvait instaurer une limite nette entre sa vie privée et sa vie publique, aujourd’hui, des outils comme les smartphones, les ordinateurs portables et autres tablettes lui imposent un état de connexion permanente, et le rendent apte à répondre à des situations professionnelles lors de ses vacances ou de ses jours de repos.

Indéniablement, l’hyper-connectivité est aujourd’hui un élément central dans l’activité d’une entreprise. Rater ce tournant de la connectivité, du digital et du numérique, c’est s’amputer d’une possibilité majeure de relais de croissance supplémentaires ou d’une visibilité accrue auprès des clients… Il faut néanmoins savoir utiliser les nouvelles technologies sans excès afin d’éviter toute dépendance qui risquerait de compromettre la liberté d’agir, de décider et d’entreprendre.

Ces start-up qui cartonnent dans le domaine de la production audiovisuelle

Ces dernières années, les start-up ont su se développer à travers un grand nombre de secteurs d’activité. C’est le cas notamment de la production audiovisuelle, un domaine qui abrite en France plusieurs jeunes sociétés particulièrement innovantes et dynamiques. Quelles sont ces start-up qui occupent actuellement un rôle majeur sur le marché de la production audiovisuelle ?

Melusyn

Melusyn est un service en ligne qui permet d’optimiser la gestion de toutes les productions audiovisuelles. Cette start-up entend révolutionner la planification des productions en tout genre, qu’il s’agisse de films ou de séries pour la télévision, de documentaires, de publicités ou de clips musicaux. Sa plateforme web propose une interface connectée accessible via tous les supports mobiles, qui permet de faciliter grandement la communication entre tous les départements de production d’un film. Ce service original permet de centraliser et de synchroniser aisément les données et de simplifier ainsi le travail d’équipe en phase de pré-production.

Movinmotion

Pour toute production audiovisuelle réalisée en France, l’un des éléments principaux à prendre en compte est la gestion du personnel et notamment l’embauche d’intermittents. La start-up Movinmotion propose une solution en ligne novatrice simplifiant l’ensemble de ces démarches pour les sociétés de production. Son interface adaptée permet de diminuer par quatre, le temps passé sur les tâches administratives lors de la production d’un film, et de réduire de 50 % les frais de gestion. Avec 150 entreprises clientes et plus de 3 000 techniciens inscrits sur la plateforme, celle-ci connaît un succès croissant.

Taketracker

Cette start-up met à la disposition des professionnels de la production audiovisuelle une interface inédite pour favoriser le travail de groupe durant un projet de film. Ce service en ligne permet notamment d’héberger, de partager et d’annoter tous les éléments propres à la création d’un film, qu’il s’agisse de rushs de tournage, de planches de tendances, de photos ou de story-boards. Les post-producteurs, les agences publicitaires et les équipes marketing seront en mesure d’utiliser avec profit cette interface pour simplifier au quotidien leurs tâches dans la réalisation des films.

MovieChainer

Pour les différents producteurs de contenus audiovisuels, la gestion des ayant-droit est bien souvent un casse-tête. La start-up MovieChainer, filiale de l’agence de production européenne BackupMedia s’est ainsi positionnée dans cette branche afin de faciliter la connaissance de ces processus via sa plateforme en ligne. Simple d’utilisation, son interface 2.0 permet aux producteurs, aux distributeurs, aux scénaristes et aux institutions publiques de consulter sur un même site les rentrées d’argent correspondant à leurs contrats de production.

7ème Air

Si les quatre start-up citées précédemment occupent une position de leader sur le marché français (elles ont fondé ensemble l’Association des Entreprises du Numérique pour l’Audiovisuel, visant à révolutionner les outils de production au cinéma et à la télévision), une autre jeune entreprise tire son épingle du jeu ces derniers mois. Il s’agit de la start-up nancéenne 7ème Air, qui met en place un système de financement original permettant d’ouvrir au plus grand nombre, la production audiovisuelle en matière de courts-métrages et de web-séries. Après une année d’existence seulement, elle a déjà su s’entourer de nombreux partenaires fiables pour produire des films selon son système de financement novateur.

Google se transforme pour devenir Alphabet : analyse d’une stratégie

À la surprise générale, Google a annoncé le lundi 10 août une importante restructuration. Google Inc. va, dans les semaines à venir, laisser la place à Alphabet Inc., conglomérat dans lequel Google ne sera désormais qu’une filiale parmi d’autres. Quelles sont les raisons et les conséquences possibles d’une telle stratégie ?

Une division plus marquée des activités du groupe

Brocardée par les investisseurs pour un manque de clarté dans les résultats du groupe, la société de Mountain View a opéré un changement radical de stratégie. Place à Alphabet, « une collection d’entreprises » selon les dires de Larry Page, cofondateur de Google. Ces dernières années, l’entreprise avait multiplié les acquisitions de start-ups innovantes, diversifiant ainsi son champ d’activité. Nest, spécialisé dans les objets connectés et Calico (santé) sont venus compléter Google Fiber (fibre optique), Google X (recherche), Sidewalk Labs (logistique urbaine) et les activités du cœur de métier de l’entreprise (YouTube, Chrome, Androïd, moteur de recherche…).
Avec Alphabet – qui chapeautera le tout – chacune de ses activités deviendra une entreprise présentant sa propre comptabilité et ayant un directeur général à sa tête. Cette restructuration semble, avant tout, avoir été pensée pour répondre aux critiques de Wall Street quant au manque de rentabilité général de la société californienne. En faisant de Google une simple filiale, Larry Page et Sergueï Brin espèrent rassurer les investisseurs quant à la rentabilité des activités traditionnelles de Google. Avec l’arrivée récente de Ruth Porat, ancienne de Morgan Stanley, à la direction financière, c’est le second signe fort que Google envoie à Wall Street en quelques mois. Message parfaitement entendu, semble-t-il : l’action de l’entreprise a grimpé de 6 % le jour de l’annonce.

Une restructuration permettant l’éclosion des talents

Le grand bénéficiaire de la création d’Alphabet est Sundar Pichai. L’ingénieur indien a gravi discrètement les échelons de Google ces dernières années. De manager produit, le voici dorénavant propulsé à la tête de Google, désormais filiale d’Alphabet. Sa responsabilité s’en trouve élargie : il s’occupera de toutes les activités traditionnelles de la société, les plus rentables. Courtisé par Twitter il y a 4 ans, Google a tout fait pour le garder en son sein : il jouit de la confiance pleine et entière de Larry Page. Alphabet, par sa collection d’entreprises, aura pour effet bénéfique de créer des équipes dirigeantes et des opportunités de carrière dans chacune de celles-ci, pour mieux retenir les talents. La concurrence étant féroce dans la Silicon Valley, beaucoup ont été démarchés ces dernières années. La stratégie de Google pourrait donc aussi bien répondre à des impératifs de management interne.

Les questions soulevées par la création d’Alphabet

Larry Page n’a jamais caché son admiration pour Warren Buffet. Alphabet est, en ce sens, inspiré de la holding Berkshire Hathaway de l’investisseur américain. À une différence près, cependant : alors que toutes les filiales de celle-ci sont viables économiquement, ce n’est pas le cas pour les entreprises d’Alphabet. Google X, spécialisé dans la recherche de technologie futuriste (Google Glass, voitures sans conducteur, implants neuronaux…) et Calico, cherchant des solutions médicales innovantes, sont largement déficitaires. L’effort de rationalisation opéré par la société de Mountain View sera-t-il compatible avec la vue à court terme des investisseurs ? Les « moonshots », ces recherches relevant parfois de l’imaginaire de la science-fiction, continueront-ils à être financés ? Ces questions semblent légitimes, et de nombreux analystes américains craignent une pression accrue sur Alphabet pour se débarrasser des filiales les moins viables. Les investisseurs sont notamment très inquiets sur l’inflation des dépenses : celles-ci ont augmenté de 23 % l’année dernière. Avec Alphabet, les différentes filiales devraient ainsi se montrer plus prudentes.