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L’entrepreneuriat et la politique peuvent-ils se comprendre ?

Au cœur de l’économie nationale, entrepreneuriat ne laisse aucun politique indifférent. Il y a ceux qui le portent aux nues et d’autres, anticapitalistes, qui le vilipendent ou le caricaturent. Au-delà de ce clivage évident, découlant de visions opposées du monde, le rapport et la compréhension entre entrepreneurs et politiques restent parfois difficiles. Tour d’horizon des raisons d’une compréhension entrepreneurs et politiques compliquées et des ressorts pour l’améliorer.

Pragmatisme contre dogmatisme

Les entrepreneurs sont issus d’horizons très différents, des grandes écoles de commerce au monde du travail en passant par Pôle Emploi ! Quelques soit leur formation initiale ou leur cursus professionnel, les entrepreneurs sont confrontés quotidiennement aux réalités du moment : état de l’économie, formalités administratives, fiscalité et droit du travail pour ne citer que les plus évidentes. Le politique, surtout lorsqu’il est d’un niveau élevé donc ancien dans son engagement, est coupé des réalités du terrain. Il ne connait ce dernier qu’au travers d’expériences professionnelles passées et souvent anciennes, de ces rencontres, des fiches de ses conseillers et de la presse. En outre, il analyse ces informations au travers du prisme de son engagement politique plus ou moins dogmatique. Là où l’entrepreneur est un pragmatique né, le politique est en effet la plupart du temps un dogmatique plus ou moins assumé ! Il y a la une source d’incompréhension basique.

Un horizon totalement différent

Le politique, quelle que soit la couleur de son engagement vise, et c’est normal, à être élu ou réélu. Il pondère donc ses choix et son discours en fonction des échéances électorales du moment ! Une réforme, nécessaire au pays, sera immanquablement repoussée ou totalement édulcorée si elle bouscule trop l’opinion au point de mettre en péril les ambitions électorales du politique et de son parti. L’entrepreneur vit lui à un rythme totalement différent. Face à l’instabilité fiscale par exemple où à la pesanteur du code du travail, il doit faire des choix immédiats dans l’intérêt de son entreprise. Il s’agit bien souvent d’une question de survie qui échappe au politique. L’horizon de l’entrepreneur et du politique ne se situe pas du tout à la même distance. Difficile pour eux d’appréhender de la même manière l’acuité et l’urgence d’un problème.

Un rêve commun, changer le monde, mais un rapport à l’action totalement différent

Entrepreneurs et politiques partagent la même envie de changer le monde. Le premier exprime cette volonté par sa créativité et son énergie à proposer quelque chose de nouveau en matière de consommation tandis que le second met toute sa fougue à promouvoir une organisation économique et sociale conforme à ses convictions et orientations politiques. L’entrepreneur, comme l’indique le verbe à l’origine de son appellation, est dans l’action permanente. Lorsqu’il le peut, l’entrepreneur agit pleinement et de manière tranchée comme un capitaine dans la tempête pour le bien de son navire. Le politique à vis-à-vis de l’action une attitude beaucoup plus nuancée : il agit souvent avec efficacité mais sa recherche du consensus le plus large l’amène parfois à privilégier l’effet de communication voire à demeurer dans l’incantation.

Un politique différent : l’élu local

Non professionnel de la politique, l’élu local reste ancré aux réalités du terrain. Souvent entré en politique plus par passion de son territoire que par militantisme, l’élu local se montre nécessairement plus pragmatique et moins décalé. Il est pour les entrepreneurs le lien à privilégier pour faire remonter aux échelons nationaux les problèmes qui freinent entrepreneuriat.

Si la compréhension entre le politique et l’entrepreneur n’est pas toujours aisée, elle n’est pas impossible. Elle sera d’autant plus facile que des hommes comme Eric Michoux, PDG du groupe Galilé, s’investiront en politique pour faire valoir la parole des entrepreneurs. Les politiques ont le mérite de s’être investis dans la démocratie, il revient à ceux qui, au sein de la société civile, veulent se faire entendre de les rejoindre dans l’arène. Une bouffée d’air qui nourrit la démocratie.

20 applis pros pour gagner du temps

Le temps, c’est de l’argent ! Tout va très vite de nos jours, et l’on ne peut pas se permettre de perdre du temps. A l’heure du tout connecté, où l’on bouge en permanence, nos smartphones nous permettent de faire à peu près tout ce que l’on veut, et il existe un grand nombre d’applications. Mais comment ne pas se perdre dans la jungle des applis mobiles ? Nous en avons sélectionné pour vous quelques-unes pouvant vous être utiles et vous faire gagner du temps dans vos tâches quotidiennes.

Pour les dirigeants qui voyagent

TGV Pro (gratuit) : gérez vos réservations et vos billets de train. Très utile pour les grands voyageurs.

My Airport (gratuit) : consultez les horaires de tous les vols au départ et à l’arrivée des aéroports parisiens ainsi que de nombreuses informations pratiques comme les numéros d’urgence, la localisation des espaces affaires ou les zones de location de véhicules. Un système de géolocalisation permet de calculer l’itinéraire le plus avantageux pour vous rendre à l’aéroport.

Google Traduction (gratuit) : simplification de la traduction avec plus de 70 langues. Idéal pour les déplacements à l’étranger lorsque l’on ne maîtrise pas complètement la langue.

Pour la gestion des contacts et des rendez-vous commerciaux

Camcard (gratuit) : simplifie la gestion de vos cartes de visites. Photographiez simplement une carte de visite avec votre smartphone. Les coordonnées de la personne sont automatiquement enregistrées dans vos contacts et il devient inutile de conserver votre stock de cartes.

Societe.com (gratuit) : retrouvez facilement toutes les informations (siège social, capital…) sur une société. Pratique pour savoir rapidement à qui l’on a affaire lorsqu’un concurrent s’invite dans une négociation par exemple.

Calculs Co. (gratuit) : pour ne plus avoir à faire de calculs compliqués au milieu d’une négociation commerciale, Calculs Co. permet de trouver facilement les valeurs d’un prix d’achat hors taxe, de la TVA, de la TVA intracommunautaire, du taux de marge…

Invoice2go (gratuit) : permet de rédiger une facture (à partir de modèles personnalisables) et de l’envoyer immédiatement. Suivi de facturation et rédaction de devis.

L’Internaute Restaurants (gratuit) : édité par CCM Benchmark, propose plus de 50 000 adresses de restaurants afin de rapidement trouver celui qui vous convient, où que vous soyez.

Pour gérer les tâches au quotidien

Any.do (gratuit) : gestionnaire des tâches, il affiche tous les jours, à heure fixe, les choses à faire en priorité et celles dont on peut repousser l’exécution.

Pour accéder à son environnement de travail de n’importe où

Document to go (payant) : un outil précieux pour lire les documents Word, Excel et Powerpoint lorsque l’on ne se trouve pas sur un terminal Windows.

CamScanner (gratuit) : transforme votre smartphone en scanner pour numériser une facture, un courrier, un article… Le document est enregistré au format PDF, stocké en ligne et peut être partagé.

Evernote (gratuit) : application très complète pour la prise et la gestion de notes. Il est possible d’utiliser des textes, des liens, des photos et des sons. Permet de ne rien oublier, de prendre des notes à la volée où que vous soyez et de les enregistrer en ligne afin de les retrouver à partir de n’importe quel ordinateur.

TeamViewer (gratuit) : permet de partager des documents et de prendre les commandes de son ordinateur à distance, de façon à profiter depuis son smartphone de la puissance et des capacités de son ordinateur.

Dropbox (gratuit) : service de stockage en ligne (Cloud), permet d’avoir accès à tous ses fichiers en permanence (attention cependant, les fichiers étant hébergés à l’étranger, il est possible que la loi française ne s’applique pas).

Pour la gestion du recrutement ou des entretiens d’embauche

Indeed (gratuit) : moteur de recherche permettant d’indexer les offres d’emplois publiées sur différents sites spécialisés.

Dr Job (gratuit) : coach numérique, pose des questions pièges, donne des conseils, dresse une liste des choses à faire et à éviter avant un entretien… Permet de mieux se préparer, que l’on soit candidat ou RH.

Salary Checker (gratuit) : permet de connaître la rémunération à laquelle un cadre peut prétendre, en se basant sur les études des cabinets de recrutement. Très utile pour les professionnels des RH.

Pour tout savoir de ce qui se dit de vous

Buffer (gratuit) : gestion de ses réseaux sociaux Twitter et Facebook, avec la possibilité de programmer l’envoi de ses tweets.

Mention (gratuit) : permet de surveiller les informations publiées sur les réseaux sociaux, sites, blogs et forums à partir de mots-clés. Soyez en permanence au courant de tout ce qui est publié sur vous, votre marque, vos concurrents ou vos clients.

Economie collaborative : état des lieux

La technologie numérique et l’omni-connexion ont permis ces dernières années l’émergence d’un esprit communautaire inédit. Là où ce dernier se définissait historiquement par la géographie, l’appartenance à un même village, ou par la sociologie, l’appartenance à un groupe socio-culturel, il s’exprime aujourd’hui via le Net. Les réseaux sociaux en mettant en relation des personnes jusqu’alors inconnues des unes des autres, ont permis l’émergence d’une nouvelle économie. Cette économie collaborative s’affranchit des circuits classiques via des organisations horizontales, plus courtes et moins coûteuses. Mais où en sommes-nous en France dans ce domaine ? Etat des lieux de cette nouvelle économie qui fait couler beaucoup d’encre.

Du lien social et du pouvoir d’achat en plus

L’économie collaborative repose sur la notion de partage au sein d’une communauté et sur le concept « utiliser plutôt que posséder ». Il s’agit via une plateforme collaborative virtuelle de partager, d’échanger ou de louer un bien ou de proposer un service. Ce modèle repose sur le contournement des circuits de consommation classiques afin de proposer une offre moins chère et plus éthique notamment en matière de développement durable. Il répond à la question : pourquoi posséder un bien dont j’ai besoin ponctuellement alors que je peux l’emprunter à un membre de la communauté ? L’économie collaborative, portée tout autant par la volonté d’une génération de recréer du lien social que par les gains de pouvoir d’achat potentiels, s’étend désormais à plus en plus de secteurs.

La France, un terreau fertile à l’économie collaborative

Selon une enquête de 60 millions de consommateurs de novembre 2015, 58% des français considèrent la consommation collaborative comme le mode de consommation du XXIème siècle. La France possède même un think tank consacrée à celle-ci, Ouishare, qui se veut aussi incubateur des initiatives collaboratives. Les grands noms internationaux de l’économie collaborative, Le Bon Coin, et Airbnb par exemple rencontrent un vif succès dans notre pays. Les français Blablacar, La Ruche qui dit oui, Globshop, SnapEvent qui du covoiturage au partage évènementiel en passant pat l’achat groupé représentent un échantillon des 150 startups recensées en France comme relevant de l’économie collaborative. La société française encline à dénoncer les travers du capitalisme à tout crin et de la société de consommation constitue un terreau fertile à l’éclosion de cette économie présentée comme alternative.

Le législateur reste en retrait…pour le moment !

Cette évolution économique soudaine et rapide inquiète autant qu’elle séduit. Si le consommateur et le citoyen sont séduits par ce nouveau modèle, le professionnel est réticent à son élargissement lorsqu’il concerne son secteur d’activité. Cette situation ambivalente trouve toute son expression dans le conflit qui oppose les taxis et la société Uber. Celui-ci démontre que l’économie collaborative en se faisant une place dans le paysage économique, conquiert des parts de marché et bouscule les acteurs traditionnels. Les détracteurs de ce nouveau modèle ont alors tendance à parler d’uberisation de la société en n’en présentant que les risques et les travers potentiels (remise en cause des acquis sociaux par exemple). Le gouvernement qui entend légiférer dans le domaine de l’économie numérique ne semble malheureusement pas vouloir aller suffisamment loin pour offrir un cadre clair à cette nouvelle économie. Le projet de loi ne propose aucune disposition concrète pour réguler les bouleversements engendrés par ce modèle innovant.

Une fois de plus la France est à la croisée des chemins en matière économique. L’économie collaborative s’impose autant comme un fait sociétal que comme une suite logique de la numérisation. Il importe de lui donner rapidement un cadre légal qui lui permette de trouver sa juste place sans provoquer une réaction de rejet contre-productive.

Focus sur le marché de la m-santé

A l’heure de la gloire du smartphone et du connecté, le marché de la « m-santé » se présente comme un secteur en devenir, propice aux projets novateurs des entreprises. Le chemin vers la m-santé a été long pour la France qui ne s’y intéresse réellement que depuis 2011. L’Ordre National des Médecins a sorti un livre blanc à son sujet. Aujourd’hui, il existe près de 100 000 applications dédiées à la m-santé, dont 15% seulement destinés aux professionnels de santé. On estime que le secteur générera 26 milliards d’euros d’ici 2017. En quoi le marché de la m-santé est-il un secteur d’avenir pour l’entrepreneuriat ?

Définition de la m-santé

La m-santé est la santé connectée sur un mobile, c’est-à-dire qu’elle vous permet d’évaluer votre forme, de la contrôler et de l’améliorer. Par exemple, il existe une application pour scanner un médicament qui permet de vous renseigner sur un traitement prescrit ou alors les applications « podomètres », par laquelle le smartphone enregistré le nombre de pas effectués dans la journée. Grâce à la m-santė le mobile est perçu comme un moyen pour améliorer son état physique.

Secteur nouveau, secteur en devenir

La m-santé est jeune. Le niveau de sophistication des applications n’est donc que très peu élevé. Aujourd’hui, il est très intéressant de se lancer sur ce marché car la plupart des bonnes idées et des idées novatrices n’ont pas encore été découvertes. La m-santé n’en est qu’à ses balbutiements.

Par ailleurs, ce marché est également prometteur car il permet d’apporter une réponse, d’une part, aux citoyens souhaitant réduire leurs frais médicaux, et d’autre part, à la pénurie des médecins généralistes.

Les gens demeurent encore timides face à ce nouveau marché ; le rôle de l’entreprise est également de faire de la publicité autour de la m-santé, de la présenter comme un moyen efficace et efficient pour surveiller et améliorer sa santé, un complément apporté au suivi médical réalisé par des professionnels. C’est notamment ce qu’a fait par exemple la start-up Withings.

Le développement d’une application gratuite à privilégier

Pour un entrepreneur du m-santé, il serait plus avantageux de développer les applications téléchargeables gratuitement que celles payantes. Les revenus de la m-santé viennent principalement des services partenaires et complémentaires (publicité, vente des médicaments conseilles). Selon research2guidance, les téléchargements ne représentent que 9% du marché.

Contraintes juridiques à prendre en note

D’un point de vue juridique, quelques problèmes sont soulevés, auxquels les entreprises de ce secteur devront se soumettre : protection des données à caractère personnel, responsabilisation, etc.

Dès lors, le marché de la m-santé est en pleine expansion et attire bon nombre d’entrepreneurs. Il génère de gros revenus qui devraient encore croître d’année en année.

Ces pays d’Europe où il fait bon entreprendre

Les pays où il fait bon entreprendre sont plutôt situés dans le nord de l’Europe : Allemagne, Angleterre, Pays-Bas, Danemark et les autres pays scandinaves. Peut-être pour des raisons culturelles ; gestion économique plus rigoureuse dans ces pays-là plutôt que dans les pays de culture latine. Mais surtout pour des raisons plus spécifiques : flexibilité des entreprises, meilleur taux d’éducation, niveau de vie plus élevé… Quels sont alors les facteurs les plus déterminants qui rendent un pays attractif pour la création d’entreprise ?

Pour entreprendre, privilégiez les pays du nord de l’Europe

Si l’on dresse la liste des pays favorables à l’entrepreneuriat, force est de constater qu’il existe une vraie disparité entre les pays du nord de l’Europe et les pays du sud de l’Europe (ou de culture latine). L’avantage est clairement du côté des pays du nord, avec comme bons élèves de l’entrepreneuriat : l’Allemagne, l’Angleterre, les Pays-Bas, le Danemark, la Suède, la Norvège et la Finlande. Pourquoi cette différence entre pays du nord et du sud de l’Europe ? Difficile de répondre à cette question. Mais si l’on prend un par un les pays propices à la création d’entreprise, on trouve des raisons majeures à ce constat.

L’Angleterre : un eldorado pour les entrepreneurs

L’Angleterre est très compétitive pour la création d’entreprise. A cela deux raisons majeures : une fiscalité sur les entreprises très avantageuse et une main d’œuvre pas trop chère. Car si le salaire moyen anglais avoisine les 3000 euros brut mensuels, cela cache une autre réalité, une grande partie des salariés d’entreprises anglais touche des revenus relativement bas. Certes ce n’est pas comparable avec des pays non européens comme la Chine ou l’Inde par exemple, ou encore européens comme la Bulgarie ou la Roumanie, mais la main d’œuvre en Angleterre reste bon marché et particulièrement attractive pour un entrepreneur.

L’Allemagne, la force de ses entreprises : la flexibilité

L’Allemagne est un pays attractif pour créer son entreprise. Le principal argument de ce constat réside dans la flexibilité de ses entreprises. De fait, les entrepreneurs allemands ont une grande marge de manœuvre au niveau de la gestion des ressources humaines. Un dirigeant allemand peut ainsi licencier un salarié assez facilement et ce, sans se justifier outre mesure. Fort heureusement, il est tout aussi facile de recruter un nouveau salarié. Il existe ainsi une fluidité dans la gestion de la main d’œuvre même si cela peut paraitre précaire pour les salariés allemands. Néanmoins, les syndicats allemands sont réputés pour leur importance et leur capacité à défendre les droits des salariés. Il en résulte que la grande flexibilité des entreprises allemandes ne soit pas pratiquée de façon abusive.

Le Danemark et le modèle économique des entreprises scandinaves

Plus que des raisons majeures, ce sont des  »indicateurs » qui illustrent l’attractivité des entreprises scandinaves. Ces indicateurs sont le taux d’éducation élevé de ces pays nordiques ainsi que les PIB par habitant qui sont également très supérieurs à la moyenne européenne. Par exemple, le PIB du Danemark en 2015 était de 52822 dollars US.
Le modèle des entreprises scandinaves est idéal : main d’œuvre qualifiée, fiscalité sur les entreprises équilibrée, protection du salarié adaptée et flexible, confiance des salariés dans les compétences de management de leurs dirigeants… Ainsi, le mode de vie économique et social élevé des pays scandinaves se retranscrit dans la santé et la vitalité de ses entreprises.

Ces start-up qui se lancent hors du digital

Le terme startup évoque à tort la digitalisation de l’économie. S’il s’est popularisé en France dans les années 90 avec les jeunes pousses dot-com, ce terme boursier américain date de la première moitié du XXème siècle. Il désigne toute société qui démarre quel que soit le secteur concerné. Les grands tournants technologiques comme la radio en 1914 ou l’actuelle digitalisation de la société entraînent une explosion de la création d’entreprises qui monétisent les nouvelles perspectives offertes. Logiquement en France comme ailleurs, les startups surfent sur la vague du numérique. Pourtant d’autres poussent non sans succès dans un terreau plus traditionnel. Focus sur ces startups qui voient le jour hors du digital.

Alliances TP

La start-up de Campagne-les-Wardrecques (62) s’est lancée dans l’un des secteurs les plus traditionnels qui soit : le terrassement, la voirie et l’assainissement. Créée le 1er mars 2009, Alliance TP a déjà réalisé une centaine de chantiers et affiche en 2015 un CA de 4.779.000€. Un beau parcours dans un secteur particulièrement bien pourvu en France.

Le chocolat des Français

Paul-Henri Masson et Matthieu Escande, les deux créateurs du Chocolat des Français, ont décidé en 2014 de faire appel à un maître chocolatier local et à 45 peintres et dessinateurs pour offrir un chocolat haut de gamme emballé avec originalité. L’idée était de proposer un chocolat français haut de gamme dont l’emballage sert de support d’expression et d’exposition aux artistes les plus en vogue. Le pari est réussi et la tablette française à 6€ est déjà sortie de l’hexagone pour séduire les croqueurs en Angleterre, en Hollande, en Allemagne, aux Etats-Unis et en Asie.

L’Anticafé

Léonid Goncharov a résisté aux chants des sirènes du digital pour se lancer dans la restauration. Il offre des espaces cosy où le client ne paie pas la consommation mais le temps passé sur place. Par conséquent, biscuits, thés et cafés y sont gratuits. 4 euros la première heure, 3 euros les suivantes et 14 euros la journée. De nombreux jeunes créateurs d’entreprise (de l’économie digitale!), appréciant le calme ambiant, s’y installent pour la journée. Le modèle a fait ses preuves à Paris et devrait prochainement s’étendre à Lyon et Bordeaux.

Boa Concept

Cette société créée en 2012 propose des solutions de manutention intelligentes. Boa Concept a développé une gamme de convoyeurs modulaires intelligents de type Plug-and-Carry qui offre des solutions adaptées aux charges légères ou aux charges lourdes. Régulièrement primée pour ses innovations logistiques BOA concept a réalisé un CA de 1.350.000 € en 2014. La startup stéphanoise a déjà séduit Oscaro.com, Auchan et le logisticien Kuehne + Nagel.

Le Slip français

En 2011, Guillaume Gibault fait le pari du made in France en s’attaquant à la production de slip pour homme. Dans un marché tout autant saturé par une offre haut de gamme des meilleures enseignes du luxe que par celle à bas coût produite en Asie, le Slip français s’attaque à un secteur difficile. Pourtant le style décalé et les arguments de la startup prennent et cette dernière étend progressivement sa production aux sous-vêtements femme et enfant. En 2014, le Slip français a atteint 1.530.000 € de CA.

La digitalisation de la société ne doit pas laisser à croire que l’économie traditionnelle est has been. De jeunes entrepreneurs réinventent ou dynamisent des secteurs souvent considérés à tord comme verrouillés. Ils apportent la preuve que l’entrepreneuriat peut s’exprimer au travers de recettes connues mais parfaitement maîtrisées.

Payer un prestataire externe pour développer son site web… quel tarif pratiquer ?

Essentiel quel que soit le secteur d’activité d’une entreprise, un site Web reste quasiment obligatoire. Nécessitant cependant un investissement de départ souvent non négligeable, la création et le développement d’un site Internet requièrent les services de professionnels qualifiés. Site de e-commerce, site vitrine, boutique en ligne ou portail Web : quels sont les tarifs pratiqués par ces prestataires externes ?

L’impérieuse nécessité du développement Web

Les développeurs et professionnels du Web sont souvent confrontés à une barrière tarifaire. Quels tarifs pratiquer ? Pour quels services et quel support ? Faut-il assurer des prestations d’après-vente ? Autant d’interrogations qui supposent de connaître précisément son secteur d’activité et les prix du marché. Le développement Web est en effet crucial pour les professionnels qu’ils soient artisans, commerçants, auto-entrepreneurs ou issus d’autres activités. À ce titre l’optimisation d’un site Internet doit alors pouvoir profiter aux entreprises afin d’améliorer leur visibilité, leur image et leur notoriété. Un meilleur trafic et un meilleur positionnement sur les pages de recherche et annuaires sont vitaux pour la pérennité d’un business model. De même, dans l’optique d’une valeur ajoutée accrue au site et afin d’améliorer son contenu, des mises à jour régulières restent indispensables.

D’importants écarts de prix pratiqués par les développeurs

Parce que le prestataire spécialisé extérieur à l’entreprise est lié par un contrat qui suppose un engagement formel de sa part et une obligation de résultat, cela représente un coût parfois important pour l’entreprise. De 1 000 à plus de 100 000€ s’il s’agit d’un simple site Internet de type vitrine ou d’une plateforme complète destinée au e-commerce comme un portail Internet, les tarifs pratiqués peuvent être extrêmement larges. Les prestataires externes à l’entreprise et spécialistes de la création et du développement Web sont également issus de différents statuts juridiques et professionnels. Développeur indépendant en freelance, agence Web ou simple particulier, les tarifs varient de 1 à 100 selon les prestations fournies. Fournissant alors les services les plus complets avec des prestations de maintenance régulières, les agences Web de développement pratiquent également les prix les plus élevés. Seuls alors les professionnels qui désirent doper leurs ventes et accroître leurs parts de marché peuvent avoir recours à ces professionnels pour une optimisation sur-mesure de leur site.

Le recours à une agence de professionnels

La définition d’un projet, la création d’une charte graphique, le développement du site et le suivi de son évolution requièrent du savoir-faire et des compétences techniques. Un projet de développement de site Web sur-mesure nécessite alors un tarif de 10 000€ en moyenne en agence. Avec le souci d’une meilleure prestation, l’agence Web fait alors la différence en accompagnant les professionnels dans leur projet, et en développant un site qui correspond exactement à leurs objectifs. Alors que la simple création d’un site Internet reste possible à partir de 1 000€ en freelance, l’entrepreneur devra cependant fournir à celui-ci une maquette précise, l’arborescence complète du site et une description précise de chaque fonctionnalité. Avec un résultat variable en fonction de la vision du développeur, ceux qui se destinent au e-commerce devraient envisager un budget plus conséquent afin de profiter d’un résultat optimal. Les écarts de prix importants se justifient également par l’ajout de fonctionnalités avancées à l’instar de la mise en place d’un site responsive design, de la compatibilité avec tablettes et smartphones ou encore d’un logo personnalisé.

Ces millionnaires qui ont tous moins de 30 ans

La réussite n’est pas forcément une question d’âge et de longue expérience de vie. C’est un préjugé assez conservateur et facilement véhiculé au sein de l’hexagone, pays montré du doigt pour ne pas suffisamment porter ses jeunes talents, qui eux, n’hésitent pas à s’exporter ou à persévérer à contre-courant pour incarner les leaders de l’économie de demain. En voici la preuve avec ces personnes devenues entrepreneurs et déjà millionnaires à moins de 30 ans.

Daniel Marhely, 29 ans, cofondateur de DEEZER, entreprise de musique en ligne, est actuellement à la tête de 125 millions d’euros

Eric Bennephtali, 29 ans, se partage, avec ses 2 collègues cofondateurs de MEDIASTAY (monétisation de jeux en ligne), une fortune évaluée à 30 MILLIONS d’euros

– 26 MILLIONS d’euros pour Simon Istolanien, 30 ans, cofondateurs de MYMAJORCOMPANY (plateforme de crowfunding)

Jules Minvielle, 28 ans, a fondé MOZOO-SURIKATE (marketing mobile), ce qui lui vaut d’être à la tête de 9 MILLIONS d’euros

Benjamin Cardoso, 26 ans, fondateur de LECAB (voiture de tourisme avec chauffeur) et une cagnotte de 8 MILLIONS d’euros générés par sa brillante idée et son savoir-faire

– 8 MILLIONS d’euros pour Loïc Jaurès, 28 ans, Olivier Reynaud, 32 ans, et Loïc Soubeyrand, 27 ans, cofondateurs de TEADS, une plateforme vidéo

– 8 MILLIONS d’euros pour Alexandre Malsch, 28 ans et Jérémy Nicolas, 30 ans, cofondateurs d’EEPLE MELTY GROUP (médias)

Thierry Debarnot, 29 ans, cofondateur de DIGISCHOOL-KREACTIVE, plateforme de formation en ligne, détient aujoud’hui 6 Millions d’euros

Hakim Benotmane, 29 ans, fondateur de l’entreprise de restauration NABAB KEBAB a , quant à lui, 6 MILLIONS d’euros.

Basés en France ou à l’étranger, les français savent incarner la réussite avant 30 ans. 10 d’entre eux, désormais installés dans le décor économique européen, ont choisi internet pour se développer et asseoir une image d’entrepreneur avéré.

Nous retrouvons Jules Vo Dinh, fondateur de Typhon ; Ludovic Huraux, fondateur d’Attractive World ; Alexandre Malsch, encore une fois, fondateur de Melty ; Stéphanie Pélaprat, fondatrice de Restopolitan ; Julien Hervouët, fondateur de iAdvize ; Mickael Froger, cofondateur de Lengow ; Celine Lazorthes, fondatrice de Leetchi ; François Goube, cofondateur de Allgoob ; Eric Bennephtali, à nouveau, co fondateur de Mediastay ; Thierry Debarnot, fondateur de Media Etudiant.

Qu’ils soient au bénéfice de diplômes obtenus au sein d’écoles ou d’universités prestigieuses ; qu’ils soient héritier d’un savoir-faire familial ou simplement autodidacte, nombreux sont ceux qui savent se frayer un chemin vers le succès de leur entreprise, et ce avant la barre symbolique des 30 ans. Croire en ses idées et oser les mettre en action peuvent faire la différence.

Le pionnier des logiciels de gestion en mode SaaS !

A 52 ans, Jean-Luc Delrieu est à la tête de la société JLOGICIELS depuis 2005. Ingénieur informatique de formation, il a fait un saut dans l’entrepreneuriat en 1999 pour s’imposer progressivement comme le pionnier en matière de logiciels de gestion. Rencontre.

Après l’obtention de son DEA en informatique en 1988, le toulousain Jean-Luc Delrieu profite d’une belle opportunité professionnelle et entre l’année d’après chez le géant Thalès en tant que chef de projet, à seulement 26 ans. Mais déjà, la création d’entreprise titille son esprit. « J’ai hésité à me lancer directement après les études mais je n’ai pas pu résister à la belle opportunité de poste qui s’est offerte à moi à l’époque », dévoile-t-il.

10 ans de salariat, puis le grand saut

Rapidement chez Thalès, Jean-Luc accède à de belles responsabilités. Un atout et un inconvénient en même temps, car il ne voit plus quelles pourraient être les possibilités d’évoluer au sein de l’entreprise. « J’ai une vraie passion pour la technique et ma seule possibilité d’évolution chez Thalès consistait à devenir responsable d’une entité de personnes, ce qui m’aurait éloigné de la technologie », explique-t-il. Partant de ce constat, et conscient qu’il a un potentiel certain dans un domaine de l’informatique en pleine ébullition, il entame un congé pour création d’entreprise pendant 1 an, qu’il renouvelle une fois avant de démissionner. Nous sommes en 1999, Jean-Luc lance sa société « AFPMicro ».

Du magasin d‘informatique au développement de logiciels

Au départ, AFPMicro est un magasin d’informatique, que Jean-Luc a créé avec un cousin. Très rapidement, certaines entreprises de la région toulousaine demandent à l’entrepreneur de créer des logiciels de facturation, ne trouvant pas leur bonheur dans l’offre existante. L’expérience technologique de Jean-Luc l’amène également à créer des sites internet pour le compte de quelques clients, et cette partie dédiée au développement de solutions réalise vite la majeure partie de la marge de l’entreprise au détriment de la partie « vente de matériel ». En janvier 2005, Jean-Luc décide de séparer clairement cette activité et crée la marque JLOGICIELS.

Trois étapes marquantes dans le développement de l’entreprise

Entre 2005 et 2007, l’entrepreneur s’attache d’abord à développer ses logiciels de la façon la plus efficace possible dans la région toulousaine. Puis, à partir de janvier 2008, il démarre une expansion nationale de son business. Pour maximiser l’impact de son service et toucher un maximum de clients, Jean-Luc Delrieu décide de créer une offre packagée contenant l’ensemble de ses logiciels de gestion et de les mettre à disposition des internautes en téléchargement sur les plateformes de l’époque comme télécharger.com. Leur utilisation est gratuite le temps d’une période d’essai, et le client paye s’il désire continuer au-delà. Le succès est immédiat. Jean-Luc se réjouit : « Nous avons enregistré à l’époque plus d’un nouveau client par jour au niveau national ! » Aujourd’hui, l’entrepreneur travaille beaucoup avec la région Ile-de-France, le Sud-Est et le Nord. La région toulousaine n’est plus que la 4ème ou 5ème région ciblée par son business.

En 2010, l’entrepreneur décide de convertir son offre logicielle en logiciel en ligne, une sorte de mode « SaaS » avant l’heure, en somme ! « Au départ, la vente de logiciels en ligne ne constituait pas une grosse part du chiffre d’affaires, mais la tendance s’est inversée au fil du temps », décrit Jean-Luc. « Nous avons profité du boom du smartphone, car toutes nos solutions en lignes fonctionnent sur tous les périphériques. »

Une partie de l’activité de l’entreprise concentrée sur la recherche

Si les résultats de l’entreprise sont bons, Jean-Luc Delrieu ne se repose jamais sur ses lauriers et continue de chercher à innover en permanence. « L’évolution permanente des technologies me pousse à consacrer une partie importante de mon budget à la recherche », précise-t-il. « Je dédie au moins une personne à temps plein à des projets prospectifs. Je conserve un effort important sur des produits qui n’existent pas ! » L’entrepreneur travaille par exemple sur des projets de création de logiciels de planification de livraison, ainsi que sur la construction d’applications Android en accompagnement de leurs applications SaaS, entre autres.

Aujourd’hui, JLOGICIELS affiche une belle santé. Elle a réalisé 420 000 euros de chiffre d’affaires en 2014 et Jean-Luc entend bien arriver au seuil des 600 000 euros en 2016. Au total, la société emploie 8 personnes en CDI, et des commerciaux indépendants, payés à la commission, travaillent à 100% pour l’entreprise.

Cinq entrepreneurs qui ont réussi sans avoir le BAC

Aujourd’hui presque obsolète tant le niveau d’études a augmenté au fil des années, le Bac reste pourtant le précieux sésame d’accès aux études supérieures et aux grandes écoles. Pourtant quelques entrepreneurs à succès ont réussi à s’imposer et même à faire fortune sans ce diplôme. Quels sont ces 5 entrepreneurs au parcours atypique qui ont su créer leur entreprise et la faire prospérer sans avoir le BAC ?

François Pinault le milliardaire

François Pinault est né en 1936 et a abandonné ses études dès la classe de seconde, ce qui ne l’a pas empêché de créer ensuite le groupe de distribution éponyme en 1963. C’est à coup de fusions et acquisitions que son groupe rachète de grandes enseignes, en particulier celles du Printemps et de La Redoute, puis La Fnac par la suite. Le Point et Conforama ne tardent pas à tomber dans son escarcelle et aujourd’hui le groupe Kering de François Pinault est valorisé à la bourse de Paris près de 20 milliards d’euros.

Gérard Mulliez l’autodidacte

Gérard Mulliez est né en 1931 et est issu de l’univers entrepreneurial car son père était le fondateur de la société Phildar. Il se met à pied d’œuvre et travaille au sein de l’entreprise paternelle dès sa majorité après avoir échoué au Bac. Après une blessure celui-ci gravit les échelons peu à peu à force de persévérance et de pugnacité. C’est alors à l’âge de 30 ans que cet autodidacte ouvre à Roubaix son premier magasin Auchan, qui par la suite rencontrera un succès notable. Comme preuve de sa réussite Gérard Mulliez se place aujourd’hui au 1er rang des fortunes professionnelles françaises avec un revenu estimé à 37,88 milliards d’euros en 2014.

Yves Rocher et sa créativité

Né en 1930, Yves Rocher est le fondateur du groupe éponyme et s’avère aussi un parfait autodidacte. Celui-ci a en effet fondé son entreprise devenue aujourd’hui multinationale sans être titulaire du Bac, après avoir été contraint de stopper sa scolarité à seulement 14 ans à la suite du décès de son père. Il est alors forcé de subvenir aux besoins de sa famille et travaille en parallèle à la fabrication d’une pommade homéostatique qu’il vend en recourant aux petites annonces. C’est en 1959 qu’Yves Rocher crée la célèbre entreprise de cosmétiques qui rencontre encore actuellement un succès retentissant.

Jean-Claude Decaux le leader mondial du mobilier urbain

Jean-Claude Decaux est né en 1937 et est à l’initiative du fleuron actuel de l’industrie JCDecaux. Parfait autodidacte, l’industriel fonde sa société en 1955 sans même avoir le Bac en poche. Celle-ci se destine d’abord à l’affichage, et l’entreprise ne rencontrant pas un franc succès Jean-Claude Decaux décide alors de se spécialiser dans le mobilier urbain. Il invente ainsi en 1964 le concept de l’Abribus puis crée par la suite les panneaux lumineux à caractère informatif. Le groupe JCDecaux est aujourd’hui leader mondial du mobilier urbain et son fondateur est à la tête d’une fortune personnelle estimée en 2014 à près de 4,6 milliards d’euros.

Serge Papin la réussite à la française

Serge Papin est né en 1955 et est aujourd’hui le PDG de la chaîne Système U depuis 2005. Exclu du pensionnat dès la fin du collège, celui-ci suit ensuite quelque temps des études de comptabilité avant d’abandonner. Ce dernier débute alors sa carrière en intégrant une centrale d’achat du groupe Unico pour y gravir les échelons jusqu’à en créer le service communication. Serge Papin prend ensuite la tête du magasin Super U de Châtonnay, qu’il rachète par la suite. Ce dernier entame alors son irrésistible ascension vers la tête du groupe Système U en devenant PDG.