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Salon JRCE, Entreprendre dans l’ouest

Descriptif de l’événement

L’évènement Entreprendre dans l’Ouest qui se déroule les 5, 6 & 7 octobre 2016 au parc des expositions de Rennes est composé d’un espace de 5500m2, l’évènement Entreprendre dans l’Ouest, 4ème salon de l’entrepreneuriat en France, accueille chaque année depuis 19 ans plus de 8.000 entrepreneurs provenant du Grand Ouest (créateurs, repreneurs, franchisés, chefs d’entreprises en développement). Cette manifestation regroupe deux salons, celui des Journées de la Reprise et de la Création d’Entreprise (JRCE) et depuis 5 ans celui de Franchise Event, dédié à l’entreprenariat en Franchise.

Lieu de l’événement du Salon JRCE

Parc des Expositions Rennes Aéroport
CS 27 211 La Haie Gautrais
35172 Bruz

Dates et horaires de l’événement

Mercredi 5, jeudi 6 de 9h à 18h & le vendredi 7 octobre 2016 de 9h à 12h30

A qui s’adresse cet événement ?

Cet évènement s’adresse aux créateurs, repreneurs, chefs d’entreprise, candidats à la franchise, (femmes, jeunes, artisans, investisseurs, porteurs de projet, auto entrepreneurs, start ‘upper, commerçants)

Frais de participation du Salon JRCE

Inscription gratuite sur www.jrce.org
Non inscrits : 10€ ou 5€ pour demandeurs d’emploi ou étudiants

Site internet

http://www.entreprendre-ouest.fr/

Lien d’inscription

http://www.entreprendre-ouest.fr/

Quel intérêt de prendre le handicap en compte dans une TPE ?

La question du handicap est trop souvent négligée dans les entreprises, en particulier au sein des TPE, celles-ci n’étant pas soumises à l’obligation légale de compter 6 % de personnes handicapées dans leurs rangs qui incombe à toutes les entreprises dépassant les vingt salariés. Cependant, la prise en compte du handicap recèle de nombreux avantages qu’il est bon de connaître. Quels bénéfices les entreprises peuvent-elles tirer en recrutant des personnes handicapées ?

Définir la responsabilité sociale de l’entreprise

Pour toute entreprise, il est important de véhiculer une image positive et de faire montre de ses engagements. Pour une TPE, embaucher une personne handicapée alors que la loi ne l’y oblige pas est un geste fort pour lutter contre la discrimination. Cela permet d’affirmer la responsabilité sociale d’une entreprise, en s’engageant ainsi de manière concrète pour combattre les idées reçues liées au handicap. Toute une réflexion peut ensuite être engagée sur les conditions de travail, l’ergonomie au sein de la société et l’optimisation des tâches. Cette initiative peut se révéler en outre positive en terme de management, en faisant preuve d’une plus grande ouverture d’esprit.

Recruter des collaborateurs compétents et motivés

Pour les acteurs du monde professionnel, le handicap est bien souvent perçu comme une difficulté supplémentaire au quotidien, voire une impossibilité de réaliser certaines tâches. Les différents sondages effectués chaque année démontrent cependant le contraire, tant il a été prouvé que les salariés handicapés, par leur volontarisme, leur professionnalisme et leur motivation à intégrer une équipe, sont un véritable atout pour la productivité. L’embauche d’une personne handicapée renforce de plus l’esprit d’équipe et la cohésion au sein de l’entreprise. L’acceptation des différences est fondamentale dans un groupe, et un tel recrutement est à même de favoriser l’entraide entre salariés.

Elargir les pistes de recrutement

Bien que les demandeurs d’emplois demeurent nombreux, il existe des secteurs d’activité qui peinent à recruter des collaborateurs ayant toutes les compétences voulues pour certains postes. En prenant en compte les travailleurs handicapés, il est donc possible pour les chefs d’entreprise d’augmenter leurs chances de trouver le candidat le plus en mesure de convenir pour un poste donné. Des personnes handicapées peuvent être directement proposées par les conseillers Pôle emploi et le réseau Cap Emploi, susceptibles de suggérer les candidats les plus adaptés selon les postes à pourvoir. Prendre en considération la question du handicap permet également de donner une identité à l’entreprise auprès de la clientèle.

Bénéficier de subventions

De manière plus prosaïque, les TPE sont enfin à même de bénéficier de certaines subventions en prenant la décision de recruter une personne handicapée, des aides qui pourront servir à mettre en place des aménagements pertinents au sein de l’entreprise (en terme d’accessibilité notamment). L’Agefiph octroie ainsi des aides financières aux employeurs de personnes handicapées. L’Aide à l’insertion professionnelle s’élève à 4000 euros pour une embauche en CDI à temps plein et à 2000 euros pour un CDI à temps partiel. Outre cette subvention, d’autres aides financières peuvent être mobilisées auprès de l’Agefiph comme la prime au contrat de professionnalisation et d’apprentissage, l’aide au tutorat ou l’aide à l’accessibilité des situations de travail.

L’entrepreneur qui veut faire concurrence à Pages Jaunes

A 33 ans, Mickaël Leclerc gère le projet TEL.fr, un annuaire en ligne qui devrait faire de l’ombre à Pages Jaunes dans les années à venir. Retour sur le parcours d’un jeune entrepreneur du web.

Après un master en Arts et médias numérique obtenu à la Sorbonne en 2007, Mickaël Leclerc oriente sa carrière vers le web. Il passe quelques années en tant que webmaster dans le groupe EEMS, puis quelques mois chez Vente-privée et chez PilotPen Europe qui commercialise entre autres les célèbres stylos Pilot « J’y gérais les interactions entre les différents intervenants européens, dans le but d’homogénéiser la politique commerciale de la marque », précise le jeune homme.

Ecometrie en 2014

En mai 2014, Mickaël rejoint l’entreprise Ecometrie en tant que salarié. Spécialisée dans l’édition de contenu, la société développe notamment le site « Annuaire Inverse France », dont Mickaël prend la responsabilité. « Il s’agit d’un site spécialisé dans les services d’annuaire inversé, qui propose également du contenu pratique à l’attention des utilisateurs, notamment via un forum qui informe les gens en cas d’utilisation litigieuse de tel ou tel numéro de téléphone », précise Mickaël. Pendant deux ans, il s’occupe de ce service sous la houlette de Vincent Grive, fondateur de l’entreprise et spécialiste de l’édition sur le web. Mais l’idée d’un nouveau projet en commun émerge progressivement.

Un nouvel annuaire précis et adapté à chaque besoin

Vincent et Mickaël constatent que les plus grands acteurs du secteur (Pages Jaunes ou 118 000 par exemple) possèdent des listes exhaustives de résultats mais ne proposent pas aux internautes de réponse précise et contextualisée. Les deux hommes réfléchissent alors à mettre en place un annuaire sur lequel les particuliers peuvent retrouver les professionnels notamment en fonction de leur zone géographique, y compris dans des endroits pas nécessairement denses en termes de population. « C’est en partant de cette frustration par rapport à l’offre proposée sur le web que nous avons décidé de lancer le projet TEL.fr », précise Mickaël. « Nous avons voulu proposer à l’internaute une multitude de critères de recherche qui lui permettront de choisir le professionnel le plus pertinent pour répondre à ses besoins. Chaque internaute peut ainsi faire des recherches par quartier, voir quel métro est le plus proche du lieu d’exercice du professionnel, observer le chemin pour s’y rendre, etc. Nous avons constitué nos propres bases de données grâce, entre autres, à l’Open Data. »

Un projet encore jeune, mais plein de promesses

Le concept émerge officiellement en février 2015. Après quelques mois d’analyse et de benchmark intensif, Mickaël et Vincent commencent un travail de construction. A partir d’avril, ils dessinent les contours du site web, la maquette et les spécificités à y insérer. Ils financent le projet grâce à la trésorerie de l’entreprise Ecometrie et via l’apport de fonds personnels. Progressivement, TEL.fr prend forme et le site sort en octobre 2015. « Depuis octobre, nous n’avons pas vraiment joué la carte du marketing », décrit Mickaël. « Nous avons bâti et mis le site en production, puis on l’a laissé vivre en l’améliorant sans cesse. Nous avons travaillé notre référencement naturel et développé la meilleure expérience utilisateur possible» Aujourd’hui, même s’il est jeune, le site affiche ainsi entre 6000 à 8000 sessions uniques par jour et une progression de 10 à 15% de ce chiffre à la semaine. Encourageant, mais pas suffisant pour son co-fondateur, qui imagine développer d’autres relais de croissance d’ici la fin de l’année.

Des perspectives d’évolution très ouvertes

Avec 8 collaborateurs, dont Gavor Mimouni, ancien product manager du site Nomao, le projet semble aujourd’hui sur de bons rails. Mickaël voit deux axes de travail principaux d’ici la fin de l’année 2016. D’abord, la structuration des données à proposer à l’internaute qui effectue une recherche est primordiale. « Nous allons travailler avec des opérateurs pour proposer une base de données la plus complète possible », précise-t-il. Les entrepreneurs travaillent également à l’élaboration d’une session professionnelle, dans le but de proposer différentes prestations payantes aux pros. « Cette offre n’aura d’intérêt que si le site développe une visibilité importante », explique-t-il. « C’est pourquoi nous devons d’abord fidéliser nos internautes et améliorer notre trafic avant de développer un tel produit. » Et côté chiffre d’affaires ? « Nous avons très peu de lisibilité sur notre chiffre. Si nous atteignons 50 000 euros fin 2016, ce serait merveilleux ! », conclut l’entrepreneur.

Quels sont les secteurs qui subissent une uberisation

Phénomène extrêmement controversé du monde entrepreneurial, l’ubérisation touche de nombreuses start-ups en révolutionnant un modèle de marché. Tendance naturelle de l’innovation et de la concurrence pour les uns ou destruction massive des emplois pour les autres, cette ubérisation du secteur numérique concerne aujourd’hui de nombreuses activités professionnelles. Quels sont alors les entreprises touchées par cette tendance et comment joue-telle un rôle majeur dans l’économie ?

Une initiative de rupture d’Uber

Venue d’outre-Atlantique avec l’entreprise Uber du secteur des taxis, l’ubérisation consiste à dominer ses concurrents sur un marché en apportant un bouleversement sur une niche bien définie. Utilisation massive des moyens mobiles, réduction des coûts ou encore nouveaux moyens de communication et de marketing, les entreprises du type d’Uber sont désormais légion sur le marché des start-ups et du numérique. Airbnb sur le secteur de la location immobilière entre particuliers, Booking.com dans l’hôtellerie ou BlaBlacar dans le domaine du covoiturage, l’ubérisation concerne désormais de larges pans de l’économie du numérique. Révolutionnant alors les usages en grignotant des parts de marché considérables pour finalement s’imposer face à la concurrence, ces entreprises suscitent néanmoins la controverse en imposant une innovation de rupture. Uber aurait ainsi engrangé plus de 10 milliards de dollars de bénéfices pour la seule année 2015 au plus grand détriment des chauffeurs de taxi.

Une concurrence qui fait baisser les prix

Free a été l’un des pionniers de ce nouveau mode de consommation en instituant des prix cassés avec une offre tout-en-un qui est venue révolutionner le marché des fournisseurs d’accès à Internet. Face à ce phénomène les consommateurs ont bénéficié de tarifs moindres et la concurrence des principaux opérateurs a largement profité aux abonnés. Selon une étude de Publicis, 83% des français se disent favorables à l’ubérisation de l’économie numérique quand elle est associée à des offres plus compétitives, et 2 sur 3 considèrent que c’est une « bonne chose » pour l’économie. En revanche quand ils sont les principaux concernés en tant que travailleurs par les entreprises telles Uber, ceux-ci ne sont plus que 52% à se montrer favorables et même 61% à être opposés pour la tranche d’âge des plus 50 ans. Uber a ainsi donné naissance à différents acteurs du marché du transport comme VTC Cab ou Le.Taxi, lancés sur initiative des pouvoirs publics. De même OuiHop est une application permettant aux chauffeurs de transporter des passagers gratuitement tout en bénéficiant en contribution de réductions sur les tarifs de parking ou le carburant.

Vers une dématérialisation des services

Alors qu’aujourd’hui cette ubérisation concerne de nombreux secteurs à l’instar des transports, de l’hôtellerie, mais aussi des banques et de la distribution, les principaux acteurs du marché sont forcés de s’adapter à ce phénomène de masse. Toutes les banques disposent en effet de leurs propres sites en ligne et proposent des produits bancaires et financiers entièrement dématérialisés. La banque en ligne profite ainsi aux consommateurs qui bénéficient de frais de gestion bien moins élevés. E-LCL, BforBank, ING Direct, Hellobank et bien d’autres attirent de plus en plus de clients en proposant des offres attractives à l’ouverture d’un compte bancaire. Uber for Business le dernier service en date de l’emblématique start-up propose même aux professionnels un moyen de paiement spécialisé permettant de facturer les collaborateurs des entreprises à la course. Proposant alors des produits et services numériques innovants pour les consommateurs, cette ubérisation semble désormais constituer la norme. En revanche certaines législations nationales semblent empêcher le développement d’entreprises qui calquent leur modèle économique sur Uber.

Focus légal sur le télétravail : qu’a-t-on vraiment le droit de faire ou non ?

L’allongement des temps de trajet domicile – lieu de travail, la démocratisation des accès Internet à (très) haut débit et la multiplication des appareils connectés font que le télétravail, qui était il y a encore quelques années réservé à une sorte d’élite, commence à entrer dans les usages classiques de l’entreprise. Mais on ne peut pas tout faire en télétravail, et surtout pas n’importe quoi. Nous allons essayer ici de décrire le cadre légal dans lequel doit s’effectuer le télétravail.

Comment définir le télétravail ?

Il s’agit en fait d’un travail qui au lieu d’être « normalement » effectué dans les locaux de l’entreprise, est réalisé par un salarié en dehors de ces locaux, de façon régulière et volontaire. Ces tâches entrent dans le cadre du contrat de travail du salarié et sont réalisées grâce aux ressources informatiques.

Le télétravail apporte un certain nombre d’avantages, tant pour l’entreprise que pour le salarié. Le salarié gagne en temps de trajet jusqu’à son lieu de travail et peut aménager son temps de travail de façon plus souple. L’entreprise réalise des économies en termes de frais de location de bureaux. En revanche, le salarié peut être amené à revenir régulièrement dans les locaux de l’entreprise en fonction des besoins. Il peut avoir besoin de documentation ou de matériel spécifiques et présents dans les locaux de l’entreprise et auxquels il n’aura pas accès en télétravail par exemple.

Un encadrement par la loi

Le télétravailleur n’existe légalement que depuis la loi du 23 mars 2012. Ce n’est que depuis cette date que le statut et les droits du télétravailleur, ainsi que les modalités de mise en place sont définis dans le code du travail. Le cadre du télétravail est donc le suivant :

– Il s’agit d’un travail effectué hors des locaux de l’employeur, grâce à l’utilisation d’Internet et plus généralement de toutes les solutions de télécommunications disponibles.

– Le travail effectué ainsi doit l’être de façon régulière. Un salarié travaillant occasionnellement depuis son domicile n’acquiert pas le statut de télétravailleur.

– Le salarié est volontaire et donne son accord à cette organisation du travail. Un nouveau contrat de travail ou un avenant à celui existant est signé entre le salarié et son employeur.

Le télétravail peut être effectué au domicile du salarié, au à partir d’un autre lieu.

Les conditions de réalisation du télétravail sont fixées soit dans le contrat de travail initial, au moment du recrutement, soit dans un avenant. Le passage au télétravail doit être volontaire, et un salarié peut refuser de passer à ce mode de fonctionnement, sans que cela puisse constituer un motif de rupture de contrat.

Concernant les conditions de travail, un télétravailleur possède exactement les mêmes droits que les autres salariés. L’employeur en revanche a certaines obligations supplémentaires vis-à-vis du salarié. Il doit notamment prendre en charge tous les coûts directement liés à l’exercice du télétravail : matériels (ordinateurs portable, écran, chaise ergonomique, bureau…), logiciels, abonnements (téléphone, Internet), communications et outils. La maintenance de tous ces outils est également à la charge de l’employeur.

Si le télétravailleur dispose d’une grande liberté pour l’organisation de son temps de travail, la législation concernant notamment la durée du travail et les heures supplémentaires doit être respectée. Les modalités de contrôle du temps de travail (déclaration hebdomadaire dans un outil interne par exemple) sont fixées dans l’accord collectif ou dans le contrat de travail. Les horaires auxquels peut être joint le salarié doivent également être définis, en concertation avec l’employeur et le salarié.

Le code du travail rend également obligatoire l’organisation d’au moins un entretien annuel avec le salarié. Il portera en particulier sur les conditions d’activité et sur la charge de travail.

La fonction publique, un cas particulier ?

La mise en place du télétravail est possible dans la fonction publique, qu’il s’agisse de fonctionnaires ou de contractuels. Les conditions ont été fixées par le décret n°2016-151 du 11 février 2016. Sauf conditions spécifiques (état de santé du salarié par exemple), le télétravail ne peut excéder trois jours par semaine. La demande de télétravail est à l’initiative de l’agent, qui doit obtenir l’accord de son chef de service ou de l’autorité compétente. Cette autorisation est délivrée pour un an maximum et peut être renouvelée.

Le statut juridique de l’agent ne change pas, il conserve les mêmes droits et devoirs que les agents exerçant sur leur lieu d’affectation habituelle.

Ces incubateurs qu’il faut connaître

Les incubateurs font partie des moyens les plus efficaces pour les start-up de bénéficier d’un accompagnement de qualité, d’avoir plus de visibilité et de se faire aider financièrement. Encore appelés accélérateurs, ils accompagnent les start-up en matière de conseil, d’hébergement et de financement. Il existe plusieurs incubateurs publics et privés en France. Voici ceux que vous devez connaitre absolument :

L’Accélérateur

Incubateur spécialisé dans l’accompagnement et l’investissement des startups, l’Accélérateur a été lancé en 2012. Grâce au leadership de ses mentors Gilles Babinet, Marc Simoncini et Catherine Barba, il a pu porter aux sommets les ambitions d’une quarantaine de startups et lever 20 millions d’euros. Cette société se démarque de ses concurrents par un accompagnement de départ de 50 k€ pouvant évoluer jusqu’à 300 k€. Pour atteindre ses objectifs de financement, elle a noué des partenariats avec Extendam, Jaina, Partech et ISAI.

Numa Sprint (ex-Le Camping)

L’incubateur Camping a été créé en 2011. Devenu NUMA Sprint en 2015, il est l’un des plus connus par les startupers. Tous les 4 mois, il fait successivement la promotion de 12 startups. Depuis sa création, 60 startups ont été lancés, dont 90 % fonctionne toujours. En somme, un investissement de plus de 14 millions d’euros a été mis à la disposition de ces entreprises, avec l’accompagnement de grandes entreprises comme Google, Orange, SNCF et BNP Paribas. Depuis 2015, chaque entreprise accompagnée reverse 3 % de son capital à cet incubateur.

The Family

Cofondé par deux anciens collègues du Camping (Oussama Amar et Alice Zagury) et un inspecteur des finances (Nicolas Colin), The Family est un incubateur qui prend 3 % du capital des entreprises accompagnées. Il propose en contrepartie du capital, de l’éducation et des unfair advantages (services gratuits offerts par Paypal, Amazon Webservices, Facebook et FbStart. Pour permettre aux startups d’accéder facilement aux fonds, il a mis en place un réseau de fonds et le système AIR (Accord d’Investissement Rapide).

BIC Montpellier

Classé 4e meilleur incubateur universitaire dans le monde par « Ubi Index des meilleurs incubateurs universitaires », BIC Montpellier (Business Innovation Centre de Montpellier) est un réseau de trois incubateurs : Cap Alpha pour le Biotec, Cap Omega pour les TIC et les MIBI et Cleantech pour l’international. Ce réseau a été créé en 1987. Il compte à son actif 550 entreprises employant environ 4500 personnes et générant plus de 588 millions d’euros de chiffre d’affaires.

Paris & Co

Reconnu comme le plus grand réseau d’accélérateurs de startups à Paris, Paris & Co est présent sur le marché depuis plus de 15 ans. Plus de 500 entreprises sont hébergées par ce réseau, avec un taux de réussite d’environ 80 %. En 2013, il a réalisé un chiffre d’affaires de 404 millions d’euros. Sa particularité est qu’il anime une vingtaine d’accélérateurs dans une variété de thèmes (jeux vidéos, finance, tourisme, etc.). Grâce à son Club open Innovation, il propose un programme d’accompagnement des entreprises naissantes et une collaboration avec les acteurs de l’écosystème.

Microsoft Ventures

Comme son nom l’indique, Microsoft Ventures est une filiale de Microsoft. Cet incubateur est exclusivement dédié aux projets basés sous Microsoft. L’objectif c’est de promouvoir les produits développés sous les plateformes de cette entreprise. Il a la particularité de s’inspirer du mode de fonctionnement de grandes entreprises installées dans la Silicon Valley et de bénéficier de l’accompagnement du géant du web, Google.

Ces start-ups qui cartonnent dans le domaine de l’intelligence artificielle

Google, Microsoft, IBM ou Facebook, aujourd’hui le secteur de l’intelligence artificielle suscite un engouement massif. Avec des investissements qui ne cessent d’augmenter dans le R&D, l’intelligence artificielle représente un enjeu majeur pour les multinationales du high-tech. Quelles sont alors ces start-ups d’avenir spécialisées dans l’intelligence artificielle et qui font l’objet de la convoitise des géants du Web ?

Vicarious

Basée à San Francisco, la start-up Vicarious fondée en 2010 est spécialisée dans les algorithmes appliqués à l’intelligence humaine. Couvrant alors les domaines de la recherche sur la vision et le contrôle moteur, Vicarious innove dans le secteur de l’intelligence artificielle en développant une application capable de gérer le contenu multimédia et les données visuelles à la place de l’utilisateur. Soutenue notamment par Mark Zuckerberg, la start-up a déjà bénéficié d’une levée de fonds de plus de 72 millions de dollars depuis sa création.

Dark Blue Labs

Créée en 2014 par des chercheurs d’Oxford, la start-up Dark Blue Labs s’est spécialisée sur les techniques du deep learning et de l’apprentissage du langage. Traduisant alors les images en mots, le programme de Dark Blue Labs a suscité l’engouement de la firme Google qui a jeté son dévolu sur la start-up après avoir racheté la société Deep Mind pour un montant de 400 millions de dollars.

Noom

Dans l’optique de prévenir l’obésité et les maladies cardio-vasculaires à grande échelle, Noom a créé une application exclusive qui tient compte de l’intelligence artificielle afin de gérer au mieux le comportement et les habitudes alimentaires de ses utilisateurs. Start-up fondée en 2007, Noom a ainsi pu lever 16 millions de dollars pour se consacrer à la recherche médicale et le big data visant la récolte des données des patients et des professionnels de santé.

Snips

Start-up française créée en 2013, Snips fait partie des entreprises les plus innovantes de ces dernières années. Chargée en effet de résoudre de nombreux problèmes du quotidien grâce à l’intelligence artificielle, la start-up française a déjà lancé de nombreuses applications. À l’instar de Tranquilien qui gère en temps réel le flux de passagers dans les transports en commun ou encore de RiskContext qui prévoit les risques d’accident sur les routes en fonction de nombreux paramètres, la start-up développe de nombreux projets. Snips a ainsi levé pour 5,6 millions d’euros de fonds, principalement issus de la Silicon Valley et d’investisseurs anglo-saxons.

Ibidon

À la pointe de la recherche sur les données linguistiques et leur application dans le domaine des données non structurées, la start-up américaine a été fondée en 2014. La compréhension du langage naturel fait alors partie des attributions innovantes de la start-up en matière d’intelligence artificielle, qui propose à ses clients une analyse en profondeur de leurs données ainsi qu’un traitement complet de leur place sur les réseaux sociaux. Avec comme partenaire la firme Samsung, Ibidon a pu lever des fonds à sa création pour un montant de 5,5 millions de dollars.

Sentient Technologies

Fondée et dirigée par l’entrepreneur français Antoine Blondeau, Sentient Technologies est aujourd’hui valorisée plus d’un milliard de dollars après sa levée de fonds de plus de 100 millions de dollars. Créée en 2007, la start-up est spécialisée dans le développement d’algorithmes et d’applications d’apprentissage appliqués à tous les domaines. Révolutionnaire dans la gestion et l’analyse des données, Sentient Technologies offre des applications développant une puissance de calcul inédite grâce à une intelligence artificielle qui s’adapte à son environnement.

Ces start-ups qui surfent sur le domaine militaire pour cartonner

L’industrie de l’armement et de la défense profite largement des avancées technologiques des start-ups. Le secteur de l’aviation militaire représente en effet un pan important de l’économie et représente un intérêt stratégique vital pour les États. Quelles sont alors ces start-ups qui font preuve d’innovation dans le domaine militaire et quelles sont les innovations qu’elles proposent dans les applications civiles ?

Un secteur de la défense important

À l’horizon 2019 l’État français prévoit une dotation budgétaire aux forces armées de près de 730 millions d’euros. Dans le cadre des activités de R&D, le secteur militaire ne cesse d’innover et de faire profiter la société civile de ses avancées technologiques. La loi de programmation militaire de 2014 à 2019 représente alors la somme de 190 milliards d’euros, soit 1,5% du PIB national. À l’instar des systèmes satellitaires qui ont donné le GPS, la recherche militaire impacte de façon majeure les applications civiles. Nanotechnologies, imageries médicales, amélioration des gommes des pneus, détecteurs infrarouges, nombreuses sont les innovations d’origine militaire qui ont profité au grand public au fil du temps. Airbus, Safran, Thales ou encore Dassault et d’autres groupes représentent ainsi plus de 4 000 PME qui emploient près de 30 000 salariés intimement liés au secteur de la défense sur un total de 165 000 emplois.

L’innovation militaire en pleine croissance

De nombreux projets visant à développer l’innovation et l’interactivité entre les entreprises ont émergé depuis ces dernières années, comme Smart Base qui regroupe une pépinière de start-ups sur la base militaire d’Évreux. Afin d’encourager la création de plateformes communes entre le civil et le militaire, le projet Auxylium possède comme objectif de combiner la géolocalisation et la transmission de données cryptées dans le but d’interconnecter les groupes de combat entre eux. La synergie représente ainsi l’enjeu majeur de demain en matière militaire et de défense, et de nombreuses start-ups s’appliquent à développer des solutions innovantes. La société israélienne BrightWay Vision a ainsi été créée en 2010 par David Ofer et représente aujourd’hui l’une des start-ups les plus importantes du secteur de l’électronique de défense. Cotée au Nasdaq, celle-ci a notamment développé un système d’imagerie de nuit combinant les technologies du laser et des caméras. Baptisé BrightEyes, le projet initialement prévu pour l’armée de terre israélienne possède un intérêt certain dans le domaine de la sécurité routière. Un laser relié à une caméra permet en effet d’éclairer les routes bien au-delà des phares traditionnels.

Des investissements qui profitent aux PME

Attirant de nombreuses PME en devenir, le secteur de l’aéronautique de défense représente des investissements non négligeables. Asquini et Sofop, deux start-ups françaises, se sont ainsi réunies pour fusionner et devenir une entreprise de taille intermédiaire ou ETI. SilMach, une PME spécialisée dans les micro-mécanismes doit également sa croissance au secteur militaire grâce à son projet ChronoMEMS qui a pour but d’étudier l’état d’usure des pièces mécaniques. L’innovation profite alors aux PME et start-ups en pleine croissance qui décrochent des contrats avec les sociétés aéronautiques de la défense. LH Aviation fondée par un jeune entrepreneur français a aussi profité du Salon du Bourget pour décrocher un contrat de 13 millions d’euros dans la livraison d’avions de surveillance.

L’entrepreneuriat et la politique peuvent-ils se comprendre ?

Au cœur de l’économie nationale, entrepreneuriat ne laisse aucun politique indifférent. Il y a ceux qui le portent aux nues et d’autres, anticapitalistes, qui le vilipendent ou le caricaturent. Au-delà de ce clivage évident, découlant de visions opposées du monde, le rapport et la compréhension entre entrepreneurs et politiques restent parfois difficiles. Tour d’horizon des raisons d’une compréhension entrepreneurs et politiques compliquées et des ressorts pour l’améliorer.

Pragmatisme contre dogmatisme

Les entrepreneurs sont issus d’horizons très différents, des grandes écoles de commerce au monde du travail en passant par Pôle Emploi ! Quelques soit leur formation initiale ou leur cursus professionnel, les entrepreneurs sont confrontés quotidiennement aux réalités du moment : état de l’économie, formalités administratives, fiscalité et droit du travail pour ne citer que les plus évidentes. Le politique, surtout lorsqu’il est d’un niveau élevé donc ancien dans son engagement, est coupé des réalités du terrain. Il ne connait ce dernier qu’au travers d’expériences professionnelles passées et souvent anciennes, de ces rencontres, des fiches de ses conseillers et de la presse. En outre, il analyse ces informations au travers du prisme de son engagement politique plus ou moins dogmatique. Là où l’entrepreneur est un pragmatique né, le politique est en effet la plupart du temps un dogmatique plus ou moins assumé ! Il y a la une source d’incompréhension basique.

Un horizon totalement différent

Le politique, quelle que soit la couleur de son engagement vise, et c’est normal, à être élu ou réélu. Il pondère donc ses choix et son discours en fonction des échéances électorales du moment ! Une réforme, nécessaire au pays, sera immanquablement repoussée ou totalement édulcorée si elle bouscule trop l’opinion au point de mettre en péril les ambitions électorales du politique et de son parti. L’entrepreneur vit lui à un rythme totalement différent. Face à l’instabilité fiscale par exemple où à la pesanteur du code du travail, il doit faire des choix immédiats dans l’intérêt de son entreprise. Il s’agit bien souvent d’une question de survie qui échappe au politique. L’horizon de l’entrepreneur et du politique ne se situe pas du tout à la même distance. Difficile pour eux d’appréhender de la même manière l’acuité et l’urgence d’un problème.

Un rêve commun, changer le monde, mais un rapport à l’action totalement différent

Entrepreneurs et politiques partagent la même envie de changer le monde. Le premier exprime cette volonté par sa créativité et son énergie à proposer quelque chose de nouveau en matière de consommation tandis que le second met toute sa fougue à promouvoir une organisation économique et sociale conforme à ses convictions et orientations politiques. L’entrepreneur, comme l’indique le verbe à l’origine de son appellation, est dans l’action permanente. Lorsqu’il le peut, l’entrepreneur agit pleinement et de manière tranchée comme un capitaine dans la tempête pour le bien de son navire. Le politique à vis-à-vis de l’action une attitude beaucoup plus nuancée : il agit souvent avec efficacité mais sa recherche du consensus le plus large l’amène parfois à privilégier l’effet de communication voire à demeurer dans l’incantation.

Un politique différent : l’élu local

Non professionnel de la politique, l’élu local reste ancré aux réalités du terrain. Souvent entré en politique plus par passion de son territoire que par militantisme, l’élu local se montre nécessairement plus pragmatique et moins décalé. Il est pour les entrepreneurs le lien à privilégier pour faire remonter aux échelons nationaux les problèmes qui freinent entrepreneuriat.

Si la compréhension entre le politique et l’entrepreneur n’est pas toujours aisée, elle n’est pas impossible. Elle sera d’autant plus facile que des hommes comme Eric Michoux, PDG du groupe Galilé, s’investiront en politique pour faire valoir la parole des entrepreneurs. Les politiques ont le mérite de s’être investis dans la démocratie, il revient à ceux qui, au sein de la société civile, veulent se faire entendre de les rejoindre dans l’arène. Une bouffée d’air qui nourrit la démocratie.

20 applis pros pour gagner du temps

Le temps, c’est de l’argent ! Tout va très vite de nos jours, et l’on ne peut pas se permettre de perdre du temps. A l’heure du tout connecté, où l’on bouge en permanence, nos smartphones nous permettent de faire à peu près tout ce que l’on veut, et il existe un grand nombre d’applications. Mais comment ne pas se perdre dans la jungle des applis mobiles ? Nous en avons sélectionné pour vous quelques-unes pouvant vous être utiles et vous faire gagner du temps dans vos tâches quotidiennes.

Pour les dirigeants qui voyagent

TGV Pro (gratuit) : gérez vos réservations et vos billets de train. Très utile pour les grands voyageurs.

My Airport (gratuit) : consultez les horaires de tous les vols au départ et à l’arrivée des aéroports parisiens ainsi que de nombreuses informations pratiques comme les numéros d’urgence, la localisation des espaces affaires ou les zones de location de véhicules. Un système de géolocalisation permet de calculer l’itinéraire le plus avantageux pour vous rendre à l’aéroport.

Google Traduction (gratuit) : simplification de la traduction avec plus de 70 langues. Idéal pour les déplacements à l’étranger lorsque l’on ne maîtrise pas complètement la langue.

Pour la gestion des contacts et des rendez-vous commerciaux

Camcard (gratuit) : simplifie la gestion de vos cartes de visites. Photographiez simplement une carte de visite avec votre smartphone. Les coordonnées de la personne sont automatiquement enregistrées dans vos contacts et il devient inutile de conserver votre stock de cartes.

Societe.com (gratuit) : retrouvez facilement toutes les informations (siège social, capital…) sur une société. Pratique pour savoir rapidement à qui l’on a affaire lorsqu’un concurrent s’invite dans une négociation par exemple.

Calculs Co. (gratuit) : pour ne plus avoir à faire de calculs compliqués au milieu d’une négociation commerciale, Calculs Co. permet de trouver facilement les valeurs d’un prix d’achat hors taxe, de la TVA, de la TVA intracommunautaire, du taux de marge…

Invoice2go (gratuit) : permet de rédiger une facture (à partir de modèles personnalisables) et de l’envoyer immédiatement. Suivi de facturation et rédaction de devis.

L’Internaute Restaurants (gratuit) : édité par CCM Benchmark, propose plus de 50 000 adresses de restaurants afin de rapidement trouver celui qui vous convient, où que vous soyez.

Pour gérer les tâches au quotidien

Any.do (gratuit) : gestionnaire des tâches, il affiche tous les jours, à heure fixe, les choses à faire en priorité et celles dont on peut repousser l’exécution.

Pour accéder à son environnement de travail de n’importe où

Document to go (payant) : un outil précieux pour lire les documents Word, Excel et Powerpoint lorsque l’on ne se trouve pas sur un terminal Windows.

CamScanner (gratuit) : transforme votre smartphone en scanner pour numériser une facture, un courrier, un article… Le document est enregistré au format PDF, stocké en ligne et peut être partagé.

Evernote (gratuit) : application très complète pour la prise et la gestion de notes. Il est possible d’utiliser des textes, des liens, des photos et des sons. Permet de ne rien oublier, de prendre des notes à la volée où que vous soyez et de les enregistrer en ligne afin de les retrouver à partir de n’importe quel ordinateur.

TeamViewer (gratuit) : permet de partager des documents et de prendre les commandes de son ordinateur à distance, de façon à profiter depuis son smartphone de la puissance et des capacités de son ordinateur.

Dropbox (gratuit) : service de stockage en ligne (Cloud), permet d’avoir accès à tous ses fichiers en permanence (attention cependant, les fichiers étant hébergés à l’étranger, il est possible que la loi française ne s’applique pas).

Pour la gestion du recrutement ou des entretiens d’embauche

Indeed (gratuit) : moteur de recherche permettant d’indexer les offres d’emplois publiées sur différents sites spécialisés.

Dr Job (gratuit) : coach numérique, pose des questions pièges, donne des conseils, dresse une liste des choses à faire et à éviter avant un entretien… Permet de mieux se préparer, que l’on soit candidat ou RH.

Salary Checker (gratuit) : permet de connaître la rémunération à laquelle un cadre peut prétendre, en se basant sur les études des cabinets de recrutement. Très utile pour les professionnels des RH.

Pour tout savoir de ce qui se dit de vous

Buffer (gratuit) : gestion de ses réseaux sociaux Twitter et Facebook, avec la possibilité de programmer l’envoi de ses tweets.

Mention (gratuit) : permet de surveiller les informations publiées sur les réseaux sociaux, sites, blogs et forums à partir de mots-clés. Soyez en permanence au courant de tout ce qui est publié sur vous, votre marque, vos concurrents ou vos clients.