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A quoi ressemblera la banque de demain ?

Alors que seulement 1 français sur 5 se rend à sa banque une fois par mois, le secteur bancaire est condamné à évoluer et à changer ses habitudes. La dématérialisation des services et l’avènement du numérique participent à ce changement. A quoi ressemblera la banque de demain et quel sera l’impact sur le consommateur ?

La dématérialisation progressive des services bancaires

D’après l’étude Audirep pour BforBank de mai 2015 (voir plus bas l’infographie), aujourd’hui 1 français sur 10 client se déclare avoir une banque en ligne et 42% de ces particuliers qui la signalent comme banque principale, le futur de la banque semble tout tracé. La dématérialisation des services bancaires semble en effet la règle depuis quelques années, avec de moins en moins de guichets et de présence physique des banques traditionnelles. Le rythme de disparition des agences bancaires est actuellement de 2 à 4% par an, et nul doute qu’à terme celles-ci pourraient appartenir au passé. Les chiffres montrent par ailleurs que 44% des français déclarent ne pas recommander leur banque actuelle à leurs proches, ce qui prouve à quel point l’avenir du secteur bancaire tend de plus en plus vers la dématérialisation des services et produits bancaires.

La banque en ligne plébiscitée pour ses économies

A l’image de nombreux secteurs de la finance mais aussi de commerces traditionnels, la désertification touche le secteur de la banque. La disparition progressive des guichets et établissements en zone rurale pose un énorme problème pour les consommateurs. Les banques en ligne viennent alors sérieusement concurrencer les banques classiques voire les remplacer en partie. Une évolution logique quand on sait que l’ouverture d’un compte bancaire sur Internet offre de nombreux avantages pour les clients : économies non négligeables (les ménages payent environ 20% de moins sur leurs cotisations annuelles), simplification de toutes les démarches administratives mais surtout gratuité de nombreux services et accès en libre-service toute l’année…

L’avènement des nouvelles technologies de paiement bouleverse le système bancaire

Le banquier du futur devra également s’adapter au changement d’habitudes des ménages en matière de paiement. Si la carte bancaire reste le moyen de paiement le plus utilisé aujourd’hui, il faut désormais compter avec de nouveaux acteurs des nouvelles technologies du numérique et de l’information.

1. Applications, plateformes en ligne et nouvelles monnaies
Tablettes tactiles et smartphones sont désormais des outils massivement utilisés par les consommateurs, même pour payer leurs achats avec des applications comme Lydia ou Paybyphone par exemple. Paiement sans contact, reconnaissance d’empreinte digitale, vocale et bientôt faciale, un smartphone peut désormais servir aisément de terminal et de relais de paiement. Par ailleurs, les internautes utilisent de plus en plus les plateformes de paiement en ligne comme Paypal. Enfin, de nouvelles monnaies comme le Bitcoin apparaissent et bâtissent de nouveaux réseaux de paiement directement utilisables par les consommateurs.

2. Les géants du web s’y mettent
Toutes les multinationales du Web 2.0 se mobilisent également pour encourager cette tendance, et les géants de l’internet apportent leur lot d’innovation en ce qui concerne les méthodes de paiement. Avec leurs systèmes Apple Pay et Google Wallet, Apple et Google emboîtent le pas à cette évolution, en visant à simplifier et sécuriser les paiements en ligne et dans les commerces traditionnels.

Indéniablement, la révolution du numérique est en marche et profite aux ménages qui ont désormais accès à de nouveaux moyens de paiement facilement accessible et entièrement sécurisés. Une concurrence supplémentaire pour les acteurs bancaires traditionnels, qui ont tout intérêt à se réinventer pour satisfaire la demande d’un client de plus en plus exigeant et enclin à utiliser les nouvelles technologies.

banque en ligne

Ces start-up qui viennent en aide aux migrants

Face à la crise des migrants, les pays européens ont décidé de lancer plusieurs initiatives à visée humanitaire. Le monde de l’entreprise n’est pas en reste, puisque se sont créées depuis quelques mois de nombreuses start-up dans ce but, touchant des secteurs très divers allant de l’hébergement à la formation. Quelles sont donc ces jeunes entreprises qui cherchent à venir en aide aux migrants ?

CALM

Récemment fondée, cette start-up française, dont le nom signifie Comme À La Maison, vient de connaître un essor fulgurant ces derniers jours. Il s’agit d’une plateforme créée par Alice Barbe afin de mettre en relation des réfugiés et des personnes leur proposant des lieux d’hébergement. Avec l’intensification de la crise migratoire, les propositions d’aide affluent sur le site. Le réseau social a déjà rassemblé des centaines de lieux d’hébergement possibles, des offres à coordonner maintenant avec le besoin de sites sûrs pour les migrants.
La start-up est accompagnée par l’association Singa et devrait connaître un développement important dans les prochaines semaines.

Refugees Welcome

La plupart des autres start-up venant en aide aux migrants se situent en Allemagne, où la situation a été prise en charge plus tôt sur le plan politique. Depuis plusieurs mois, l’initiative Refugees Welcome propose un service similaire à celui de la start-up française. Cette entreprise met donc en contact des demandeurs d’asile et des volontaires souhaitant les accueillir, afin de désengorger les centres d’hébergement déjà au complet. Une plateforme en ligne permet de gérer les offres en Allemagne et en Autriche ainsi que les demandes, puis des associations font le lien direct entre les réfugiés et les personnes se proposant de les loger.

Wings University

Créée depuis quelques mois, cette start-up allemande originale se présente sous la forme d’une plateforme en ligne dédiée à la formation des réfugiés. Wings University réunit des universités partenaires partout en Allemagne, qui acceptent d’ouvrir des cours gratuits aux réfugiés dans toutes les disciplines (économie, informatique, architecture, commerce, etc.). Le principe de cette démarche est de pouvoir fournir une véritable formation à des réfugiés souvent déjà diplômés dans leur pays, afin de leur permettre de s’intégrer plus facilement sur le territoire européen.

Workeer

Parmi les start-up allemandes qui cherchent à apporter leur soutien aux migrants, de nombreuses se concentrent également sur le secteur-clé de l’emploi. C’est le cas de la plate-forme web Workeer, qui permet de mettre en relation des réfugiés désireux de travailler sur le territoire allemand et des entreprises acceptant de les embaucher. Le site de la société compte à ce jour plus de 300 offres d’emploi, dans des domaines divers comme la restauration, l’administration ou les services à la personne.

Hotel Utopia

Fondée par Catherine Daraspe, la start-up Hotel Utopia est l’une des plus dynamiques en Allemagne à l’heure actuelle pour soutenir les réfugiés. Cette jeune entreprise se propose d’offrir des lieux d’hébergement aux migrants, nécessaires dans ce pays qui est la première destination européenne des réfugiés. L’entreprise facilite l’ouverture de sites provisoires pour loger les migrants, avec à terme un projet d’envergure : d’ici 2017, ouvrir à Berlin un hôtel tenu par des réfugiés, avec pour objectif de loger les nouveaux réfugiés arrivant en Allemagne.

Brader l’immobilier pour les entreprises, une solution ?

A l’instar de la ville de Liverpool, la municipalité de Roubaix souhaite acheter des maisons à l’abandon et les proposer à 1 euro symbolique. Les nouveaux acquéreurs s’engagent à réhabiliter les habitations et y vivre au moins 5 années. 

Cette formule permet aux quartiers désertés de se repeupler tout en permettant à des foyers à faibles revenus d’accéder à la propriété. Mais brader l’immobilier pour permettre l’installation de nouvelles entreprises est-ce envisageable de manière similaire aux particuliers ?

Quels avantages ?

Nombre de petites et moyennes entreprises peinent à débuter leur activité à cause du prix élevé de l’immobilier. L’installation dans des locaux peu chers permettrait aux jeunes sociétés de réduire considérablement leurs charges fixes et réserver la majorité de leur capital au développement de leur activité. De plus, une belle plus-value est envisageable lors de la vente du bien immobilier, quelques années plus tard, surtout si l’activité du quartier a été boostée par le développement d’entreprises innovantes.

Acquérir un plateau brut donne la possibilité à l’entrepreneur de concevoir entièrement les plans de sa société en fonction de ses besoins, de son activité et de ses envies. Un lieu de travail optimisé permet un gain de temps et une efficacité accrue des salariés.

Donner la possibilité aux jeunes sociétés d’intégrer des locaux à des tarifs imbattables permet à une ville de développer son activité salariale. Des quartiers sinistrés verront un accroissement de leur attractivité.
L’augmentation de l’activité commerciale incitera l’installation de nouveaux habitants et favorisera tous les secteurs d’activité de la ville comme les commerces de proximité et les entreprises de service.

Quels inconvénients ?

Si l’on transpose l’immobilier bradé aux professionnels, les entrepreneurs seront dans l’obligation d’effectuer des travaux. La rénovation des lieux peut s’avérer onéreuse surtout pour une entreprise en début d’exercice. L’entreprise va s’endetter auprès d’organisme de crédits, et ce pour des frais qui ne serviront pas à développer leur activité, ce que pourrait effrayer certaines banques. De plus, le temps consacré pour le suivi du chantier peut interférer avec l’activité de l’entrepreneur, surtout dans le cas d’une petite entreprise.
Un retard dans l’exécution du chantier peut compromettre le développement de la société et peut également dans certains cas conduire à une cessation définitive de l’activité de la société en cas de retard important.

Les locaux proposés à la vente sont souvent localisés dans des quartiers désertés et mal desservis par les transports en commun, or pour certains types d’activités, une accessibilité facile à l’entreprise est nécessaire voire obligatoire afin de rencontrer les clients ou les partenaires. De plus, le recrutement de certains collaborateurs peut s’avérer plus difficile en raison de la mauvaise réputation du secteur géographique de la société ou de sa difficulté d’accès.

L’achat d’un bien immobilier peut s’avérer un handicap pour la société qui ne peut pas délocaliser, or une entreprise en cours de développement doit impérativement pouvoir évoluer rapidement en fonction du marché ou pour se rapprocher de nouveaux clients.

Par ailleurs, pour plus d’attractivité, la formule proposée aux particuliers doit évoluer car l’obligation de rester au moins 5 ans dans les locaux semble trop contraignante pour des jeunes entreprises.

Ces villes qui font la part belle aux start-up

Nombreux sont les entrepreneurs qui souhaitent profiter d’une ville avantageuse pour créer et développer leurs entreprises. Selon la zone géographique et le pays, certaines villes se différencient des autres en termes d’attractivité. Quels sont alors ces villes propices à la création d’une start-up ?

La Silicon Valley, la reine des régions favorables aux start-up !

Lorsqu’il s’agit de start-up, la plupart des particuliers pensent au  États-Unis, pays de la libre entreprise et de la réussite. La Silicon Valley en Californie vient alors à l’esprit de tout entrepreneur concerné par le secteur des technologies en forte croissance. Berceau des entreprises multimilliardaires mais aussi des petites entreprises innovantes, la région californienne est plébiscitée partout dans le monde. Ainsi, une étude de Telefonica Digital et le site outre-Atlantique Startup Genome classe la Silicon Valley comme 1ère ville propice à la création d’une start-up. En première position et bien loin devant Paris qui arrive en 11ème place, la ville californienne abrite plus de 50 000 salariés et 6 000 entreprises. Tirant son épingle du jeu, quelques start-up françaises prouvent cette attractivité en s’implantant dans la Silicon Valley. Lending Club, créée par deux jeunes français et spécialisée dans les services bancaires, est ainsi cotée plus de 5 milliards de $ au Nasdaq.

Tel-Aviv, le poumon économique du Proche-Orient

Pendant oriental de la Californie, Tel-Aviv constitue sans nul doute une ville qui compte pour les créateurs innovants. Ville de haute technologie qui accueille bon nombre de diplômés, la cité séduit pour son attractivité. Avec plus de 1 200 entreprises pour une population de moins de 400 000 habitants, le poumon économique d’Israël attire de nombreux investisseurs et créateurs d’entreprise. Ville d’innovation et de High-tech, Tel-Aviv profite de sa colossale industrie de l’armement pour créer de nombreux emplois à haute valeur ajoutée dans le secteur du numérique et de la R&D.

Bangalore, un outsider de renommée mondiale

Capitale indienne de l’Etat du Karnataka, Bangalore profite d’une attractivité en perpétuelle hausse pour les créateurs de start-up. En pleine mutation économique et à la pointe du secteur informatique, l’Inde et Bangalore en particulier bénéficient de pôles de compétence et d’excellence. Surnommée la Silicon Valley indienne, la ville est particulièrement reconnue pour le développement de nouvelles technologies et la créativité des entreprises qui y siègent. Avec de nombreuses sociétés dans le secteur des logiciels informatiques, de la biochimie et de l’aérospatiale, Bangalore est une ville qui accueille une sous-traitance mondiale renommée. De nombreuses multinationales y possèdent ainsi des unités de recherche, des centres d’appels et leurs unités de production. Microsoft, Google, HP, Logica, Yahoo, Amazon et bien des grands noms sont installés dans la ville indienne qui investit massivement dans les technologies et équipements de pointe.

Lyon, la ville qui monte

Élue ville française la plus innovante pour entreprendre par le classement de l’Entreprise-l’Expansion, la capitale des Gaules a créé près de 15 000 entreprises en 2012. Siège et pôle économique de nombreuses entreprises et industries du domaine pharmaceutique et des biotechnologies, Lyon bénéficie d’un engouement certain pour les entrepreneurs innovants. Celle-ci accueille ainsi des spécialistes de l’ingénierie à l’instar d’Amaris qui y réalise le quart de ses 50 millions d’euros de chiffres d’affaires.

Les applications qui rendent le tourisme divertissant

Le temps d’un week-end ou d’un séjour plus long, on a souvent envie de partir à la découverte d’un lieu en famille, en couple ou entre amis. Pour en profiter au maximum, il n’y a rien de plus amusant que des applications conçues pour vous faciliter la vie tout au long de vos vacances. En voici quelques-unes…

Monument Tracker: le détecteur de sites remarquables

Si vous êtes un touriste attentif et connecté, l’application « Monument Tracker » vous alertera à chaque fois que vous passerez à proximité d’un site remarquable, d’une façade, d’un musée ou d’un monument classé. Chaque alerte donne toutes les informations intéressantes sur le site (photos, cartes, itinéraires, textes et audio). La dernière version de cette application recense plus de 56 destinations touristiques dans le monde. Grâce à « Monument Tracker », apprenez tout sur l’histoire des sites remarquables qui vous entourent. Disponible sur iOS et Android, elle propose un mode offline permettant d’utiliser le GPS pour s’orienter. Donc, vous pouvez l’utiliser même sans être connecté à internet.

Tripomatic: le planificateur de voyage

Cette application intelligente permet d’explorer une destination touristique, même si vous ne savez pas ce qui vous y attend. Il suffit de sélectionner les lieux que vous souhaitez parcourir, les activités et attractions touristiques, les points d’intérêts et les dates de voyage pour qu’elle vous aide à construire un planning et un itinéraire de découverte riche en couleurs. Elle permet également de regrouper les monuments et activités pour optimiser les journées de visite. De même, des cartes détaillées et des modèles de randonnées sont disponibles en offline. Cette application est disponible pour iOS et Android.

Divertissez-vous avec « Piste et trésor » !

« Piste et trésor » est une application ludique qui propose des jeux de piste autour du patrimoine des villes, départements et régions de France. Au gré des énigmes et indices proposés, vous mettrez en scène de façon amusante les monuments et sites touristiques de France durant 2 ou 3 heures. Par exemple, vous pouvez suivre les fantômes du quartier Latin à Paris ou partir à la découverte de la forêt et des criques méditerranéennes à Saint-Raphaël. « Piste et trésor » est disponible sur iOS et compatible Android. Elle est disponible gratuitement sur le Google Play.

Laissez-vous guider par « mtrip »

Il existe aujourd’hui de nombreux guides de voyage traditionnels qui proposent des applications mobiles aux internautes. Mtrip marque la différence en proposant non seulement un contenu riche et détaillé, mais également des itinéraires personnalisés et partageables dans les métropoles européennes, asiatiques et américaines. Il suffit de renseigner les lieux que vous souhaitez visiter et cette application se charge de créer un programme touristique sur-mesure. Fonctionnant uniquement sous Android, elle propose plus de 35 guides pour les grandes villes du monde.

Découvrez le patrimoine français avec « France audioguide »

Comme son nom l’indique, l’application « France audioguide » vous permet de découvrir facilement les richesses du patrimoine français. Elle propose des centaines d’articles lus de façon ludique par une voix de synthèse. Grâce à cette application, disponible uniquement pour iOS, vous aurez toutes les informations utiles sur les villes, régions, villages, monuments, places publiques, musées et autres lieux insolites de France. Il suffit de pointer votre téléphone sur un point d’intérêt situé dans votre entourage pour découvrir son histoire, ses informations géographiques et culturelles et ses anecdotes.

Ces start-up qui cartonnent dans le secteur agroalimentaire

A côté des géants tels que Nestlé ou Danone, il y a de la place pour de jeunes entreprises innovantes et créatives qui proposent des produits surprenants. Le secteur de l’agroalimentaire représentant 640 milliards d’Euros en Europe, obtenir une toute petite part de ce gros gâteau semble déjà quelque chose de très intéressant. La preuve avec ces quelques start-up qui triomphent dans le domaine. 

Une pionnière, Michel et Augustin

Les trublions du goût sont nés en 2004 dans le XVIIIème arrondissement de Paris. Tout est parti de nombreux essais de réalisation de petits sablés dans la cuisine du petit appartement d’Augustin Paluel-Marmont. Lui et son acolyte Michel de Rovira sont partis à la conquête de la capitale, démarchant dès 2005 cordonniers, épiciers, kiosquiers et Point Soleil, puis la Grande Epicerie de Paris, les cafés Bert’s, Colette, Monop, Carrefour et Monoprix. Depuis, leur entreprise n’a cessé de se développer, multipliant ses produits et augmentant son chiffre d’affaires, lequel atteignait 30 millions d’euros en 2014, soit une croissance de 38% par rapport à l’année précédente. Persévérance, ténacité et culot sont les maîtres mots de leur réussite.

Prêt à pousser et ses kits de champignons

En 2013, deux jeunes entrepreneurs ont l’idée de collecter le marc de café auprès des bistrots parisiens pour y faire pousser des champignons en kit. Lauréat du réseau Entreprendre du 95, ils commencent seuls leur production dans leur atelier à Montmagny. Mais il apparaît que les pleurotes ne se plaisent guère dans le marc de café. Les deux fondateurs changent alors de produit, faisant appel à un prestataire pour leur fournir de la sciure de bois recyclée, à la fois naturelle et efficace. En six mois, ce sont plus de 20 000 bottes de pleurotes qui sont vendues. Aujourd’hui, ils tentent de lever des fonds pour se développer, en conquérant des marchés européens et en ajoutant un nouveau produit autour des plantes aromatiques. Le web est un vecteur essentiel de leur développement, permettant la vente et le contact direct avec les clients. Ils ont ainsi plus de 18 000 fans sur leur page Facebook.

Kalios, une huile grecque familiale

Passionné de cuisine, Pierre-Julien Chantzios s’engage avec son frère Grégory en 2010 dans l’aventure de l’huile d’olive, reprenant le flambeau de leurs parents, décidant de distribuer l’huile d’olive grecque familiale aux restaurateurs franciliens. Ils partent alors sillonner la capitale en scooter après la récolte, pour faire goûter leur huile aux chefs et racontent l’aventure familiale. En deux mois, ils écoulent 30 bidons de 5 litres, 18 pots de pâte d’olive et 12 pots d’olives de 2 kilos. Ils séduisent de grandes maisons comme Le Mandarin Oriental, Thoumieux, Rostang, Gagnaire, 39 V, Colliot, la Cantine du Troquet. Aujourd’hui, ce sont plus d’une centaine de restaurants qui achètent leur huile. Pour Pierre-Julien Chantzios, la qualité doit être privilégiée par rapport au prix, qui demeure le cheval de bataille de la grande distribution.

Matahi, une start-up innovante du secteur

Pour Raphaël Gorardin et Alexandre Giora, fondateurs de Matahi, la clef du succès réside dans le lancement de produits innovants, qui ont toutes les chances de damer le pion à des produits présentés comme démodés. C’est pourquoi ils ont lancé une nouvelle boisson énergisante, contenant de l’eau, de la pulpe de fruit de baobab, du sucre de canne, de la caféine et de la vitamine C. Après avoir obtenu un référencement chez Colette, Eatme ou encore Causses, ils sont en pleine négociation avec une grande enseigne, visant un chiffre d’affaires de 1,3 millions d’euros en 2015.

Nomad Yo, une start-up dans le domaine du yaourt

Christophe Favot, ingénieur agronome et docteur en microbiologie, a décidé de surfer sur la tendance du « sans lait de vache » et du « sans gluten » dans le secteur des yaourts, en créant un produit à base de riz, de sarrasin et de millet, végétaux fermentés pour obtenir un produit crémeux. Loin d’une production industrielle massive, il mise tout sur une multiplication des petits ateliers, à proximité immédiate des points de vente, visant à terme une double centaine de « micro-yaourteries » réparties sur toute la France.

L’aide à l’entrepreneuriat est-elle la seule réponse face au chômage ?

Fin mai 2015, le taux de chômage était en légère hausse et concernait près de 10% de la population active et plus de 5,5 millions de personnes en métropole. Devenu une préoccupation majeure en France, le chômage inquiète tous les gouvernements successifs qui ont tenté de réfléchir aux moyens pouvant être mis en place afin d’endiguer ce fléau.

Des solutions, comme l’aide à la création d’entreprise, sont ainsi utilisées pour essayer d’y remédier. Aidées lors de la phase de création puis accompagnées lors de leur développement, les jeunes entreprises deviennent un rempart contre le chômage structurel. Mais s’agit-il vraiment de la solution la mieux adaptée pour faire diminuer le chômage ? Existe-t-il d’autres modes d’action plus aptes à freiner l’augmentation quasi constante de la courbe du chômage ?

Accompagner l’entrepreneuriat pour créer de l’emploi

Les entreprises sont essentielles pour créer du capital, de l’innovation et de la croissance. Il paraît donc logique de tenter de supprimer les freins au bon développement de l’entrepreneuriat sur le marché français afin de lutter contre le chômage. Cette analyse est pleinement partagée par le directeur général de la DGE (Direction Générale des Entreprises) Pascal Faure, l’un des ambassadeurs français des petites et des moyennes entreprises. En décembre 2014, lors de la conférence « Où va l’Etat ? » organisée par le Conseil d’Etat, il affirmait que « la vraie réponse contre le chômage, c’est l’aide à l’entrepreneuriat ». Pour cela, l’Etat a un rôle majeur à jouer, en améliorant la compétitivité des entreprises pour générer des embauches et en développant l’attractivité du territoire pour les sociétés étrangères.

Un moyen efficace pour lutter contre le chômage

Pascal Faure estime que l’Etat se doit d’accompagner les entreprises, qui reprennent tout juste leur essor après la crise de 2008-2009, afin de créer de l’emploi. Selon lui, les PME sont le premier gisement de création d’emplois : c’est donc en aidant à fonder des entreprises et à les développer que le chômage pourra diminuer. Il avance plusieurs mesures allant dans ce sens : alléger le fardeau administratif, généraliser l’accès au financement, simplifier les démarches de création d’entreprise ou encore moderniser le tissu industriel. En donnant la possibilité à un individu de devenir acteur de son propre avenir professionnel, c’est toute la collectivité qui bénéficie des avantages de son action personnelle. En l’occurrence, un projet d’ouverture d’entreprise, soutenu par l’Etat, permet de créer des postes et d’ouvrir des débouchés professionnels qui n’existaient pas jusqu’alors.

La solution de l’assurance-chômage

Mais la diminution du chômage passe également par d’autres biais que la création d’entreprises. Favoriser l’accompagnement des chômeurs semble être un moyen tout aussi pertinent pour avoir un réel impact sur la courbe du chômage, et permettre à des personnes sans emploi de réintégrer le marché du travail. En 2014, une étude menée par Johan Hombert, David Sraer, Antoinette Schoar et David Thesmar est revenue sur les conséquences du Plan d’Aide de Retour à l’Emploi (PARE), une mesure lancée en 2002. Ainsi, en fournissant une assurance-chômage aux personnes se lançant dans une nouvelle activité pour les trois années à venir, elle a permis de créer chaque année entre 9000 et 24000 emplois.

D’autres mesures contre le chômage de longue durée

Un accompagnement plus adapté des demandeurs d’emploi est au cœur du programme de 20 mesures contre le chômage proposé par le Ministre du Travail François Rebsamen en février 2015. Parmi les solutions avancées figurent notamment le renforcement de la qualité du diagnostic après une inscription à Pôle Emploi, le doublement du nombre de personnes bénéficiant d’un accompagnement intensif ou la mise en place de formations qualifiantes gratuites. Le plan prévoit de mener ainsi une lutte beaucoup plus large contre le chômage, en mobilisant notamment les collectivités locales. D’autres mesures, portées quant à elles par la loi Macron, allègent les restrictions qui pesaient jusqu’alors sur les créateurs d’entreprises. Parmi elles, on retiendra la protection de la résidence principale de l’entrepreneur qui ne peut plus être saisie par ses créanciers, le ‘suramortissement’’ des investissements effectués entre le 15 avril 2015 et le 14 avril 2016 à hauteur de 140%, l’abandon de la loi Hamon qui obligeait un dirigeant à informer ses salariés de la cessation de son activité au moins deux mois à l’avance, ou encore le développement des relations interentreprises.

L’aide à la création d’entreprise constitue un levier intéressant permettant d’influer positivement sur le taux de chômage. En plus de participer à l’éclosion d’idées nouvelles et d’avancées imaginatives, elle a un impact positif sur le marché de l’emploi français qu’elle contribue à renforcer et à diversifier. Alors oui, augmentons le nombre d’entrepreneurs ! Cependant, l’interventionnisme de l’Etat ne peut se limiter à cette seule action. Pour des résultats rapides et probants, plusieurs mesures drastiques et courageuses doivent être menées simultanément.

La mutuelle obligatoire en 2016 approche à grands pas !

Les entreprises ont obligation de mettre en place une mutuelle d’entreprise obligatoire pour le 1er janvier 2016. Quelles garanties choisir et comment souscrire en tant qu’employeur ? Focus.

Qui est concerné par la mutuelle obligatoire ?

À partir du 1er janvier 2016, toutes les entreprises, y compris celles de moins de 50 salariés, devront souscrire à une mutuelle santé collective pour l’ensemble de leurs salariés. Environ 3,5 millions des salariés du secteur privé sont concernés par une telle mesure.

Son coût pèsera pour moitié sur l’entreprise, tandis que l’autre moitié restera à la charge du salarié. Les salariés dont le contrat présente une durée inférieure à 12 mois pourront refuser d’adhérer à ce contrat, de même que ceux pour lesquels la cotisation salariale représenterait au moins 10 % de leur rémunération brute.

Quelques autres cas de refus de la mutuelle obligatoire sont prévus par le texte de loi. Attention, les cas de dispense doivent impérativement figurer dans l’acte de mise en place de cette dernière dans l’entreprise. À défaut, l’employeur pourra être sanctionné par l’URSSAF.

Les avantages de la mutuelle obligatoire

Pour l’employeur, le choix d’une mutuelle d’entreprise est important dans le but de fidéliser ses salariés. L’entreprise peut choisir sa mutuelle et opter pour une protection sociale correspondant aux besoins spécifiques de ses salariés. Enfin, d’un point de vue fiscal, l’Accord National Interprofessionnel du 11 janvier 2013 (ANI) permet de déduire les cotisations de l’entreprise du bénéfice imposable sous certaines conditions.

Pour le salarié, ce type de couverture santé revient souvent moins cher qu’un contrat individuel. De plus, les garanties peuvent être étendues à l’ensemble de ses ayants droit (conjoint, enfants ou personnes à charge). Dans certaines limites, les cotisations sont déductibles du salaire brut imposable avant abattement. Si le salarié juge les garanties collectives insuffisantes, il pourra toujours souscrire à un contrat d’assurance individuelle pour les compléter.

Les garanties obligatoires de la mutuelle d’entreprise

Les garanties minimales fixées par le décret sont les suivantes :

• Pour les consultations médicales, les actes et les prestations remboursables par la Sécurité sociale (sauf quelques exceptions), le remboursement s’établit à hauteur du ticket modérateur, c’est-à-dire le reste à charge.
• Le forfait journalier hospitalier en cas d’hospitalisation doit être remboursé en totalité et sans limitation de durée.
• Les frais dentaires (prothèses et orthodontie) sont couverts à hauteur de 125 % du tarif conventionnel.
• Un forfait de frais d’optique s’applique par période de 2 ans (annuellement pour les enfants ou en cas d’évolution de la vue) à concurrence de 100 € pour une correction simple, 150 € pour les équipements mixtes et 200 € pour les verres dits « complexes » (forte correction ou verres progressifs).

Les compagnies d’assurances pourront évidemment vous proposer d’autres niveaux de prestation.

Mise en place du dispositif en entreprise

Chaque entreprise devra avoir établi ce contrat collectif au plus tard le 1er janvier 2016.

Tous les assureurs reconnus par l’État peuvent être choisis pour l’établissement du contrat. Vous avez ainsi la possibilité de mettre différentes compagnies d’assurances en concurrence en demandant plusieurs devis comme par exemple sur le site de la maaf.

Si votre entreprise a déjà souscrit à une mutuelle pour les salariés, rien ne vous empêche de faire évoluer ce contrat pour qu’il corresponde au nouveau dispositif obligatoire.

Donuts libère les noms de domaine dans le secteur de la santé

Depuis le 10 juin 2015, la société Donuts, qui gère actuellement le plus gros parc de nouveaux gTLDs (noms de domaine de premier niveau, ndlr) avec à son actif pas moins de 200 extensions déjà lancées, organise la libération de noms de domaines jusque-là bloqués. Certaines, comme les extensions concernant le secteur de la santé, qui viennent d’être dévoilées le 19 août, étaient particulièrement attendues, car elles pourront permettre à de nombreux professionnels de donner un nouvel élan à leur site internet.

Un calendrier de libération hebdomadaire

Plus d’un million de noms de domaine regroupés par thématiques sont progressivement mis sur le marché par Donuts d’une manière hebdomadaire. Treize sessions échelonnées du 10 juin au 2 septembre sont ainsi programmées. La première a eu pour thématique la photographie, et a été suivie par la libération de gTLDs dans le domaine du business (17 juin), le thème « noms génériques et fun » (24 juin), la technologie (1er juillet), l’éducation (8 juillet), l’alimentation (15 juillet), l’e-commerce (22 juillet), l’immobilier (29 juillet), la construction (5 août), les services (12 août), la santé (19 août), les finances (26 août) et se termine par les voyages (2 septembre). Les hébergeurs comme OVH ou 1&1 les proposent à leurs clients dès leur libération, l’implémentation étant automatisée.

Les extensions dédiées au domaine de la santé

Dans le très attendu domaine de la santé, lancé le 19 août dernier, on trouve ainsi les extensions .healthcare, .care, .fitness, .clinic, .surgery, .dental et .vision. L’utilisation de titres génériques, comme .healthcare et .care, sont recommandés aux médecins généralistes, aux sites spécialisés dans l’information et les innovations médicales, ainsi qu’aux sites de bien-être. L’extension .fitness séduira les entreprises sportives œuvrant dans ce domaine, mais aussi les diététiciens et autres professionnels de l’alimentation. Le .clinic sera quant à lui tout indiqué pour les établissements hospitaliers, cliniques et autres maternités, mais aussi pour les laboratoires d’analyses. L’extension .surgery semble tout à fait appropriée pour les chirurgiens et autres spécialistes. Le .dental fera le bonheur des dentistes et autres prothésistes dentaires, tandis que le .vision séduira quant à lui les professionnels de la vue, comme les opticiens ou les ophtalmologues.

Pourquoi choisir une extension spécialisée ?

Les nouvelles extensions offrent désormais aux professionnels qui cherchent une manière pertinente de se rendre visible des nouvelles opportunités en matière de référencement sur internet. Une extension ciblée, contrairement à un nom de domaine généraliste, permet à l’utilisateur de trouver facilement et rapidement la spécificité du site qu’il consulte. Il donne ainsi une meilleure image à la société utilisatrice, qui s’affirme comme étant une référence dans son domaine.

De plus en plus de nouvelles extensions sur le marché

On recense désormais plus de 6 000 000 noms de domaine différents enregistrés avec pas moins de 650 nouvelles extensions. Un véritable succès, qui ne cesse de croître depuis le premier lancement datant de la fin de l’année 2013. Ces extensions représentent plus de deux fois le nombre de .fr, qui est « seulement » de 2 800 000. En outre, de nombreux termes qui avaient à l’origine été bloqués par l’ICANN pour limiter les risques de collision ont été libérés, la société d’attribution des noms de domaine ayant récemment mis en place un tout nouveau système de déblocage ultra performant, avec en prime une période de test. Ainsi, régulièrement, de nouveaux domaines seront mis en vente sur le marché, renvoyant l’époque des extensions à deux lettres à l’âge de pierre du web.

L’entrepreneur en banlieue

Disposant de nombreuses mesures et incitations fiscales visant à développer l’activité entrepreneuriale, la banlieue demeure l’objet de bien des interrogations. Depuis des dizaines d’années les gouvernements successifs se sont employés à favoriser l’emploi et l’entreprise avec des succès plus ou moins notables. Quel bilan tirer alors de ces décisions politiques et économiques en banlieue ?

Des plans successifs pour aider l’entreprise 

Plan Banlieue, plan Espoir Banlieue, rapports interministériels sur la politique de la ville en banlieue, ces zones ont bénéficié de nombreuses mesures incitatives. Politique de l’emploi, développement des entreprises en zones fiscales incitatives, formation des jeunes, nombreux ont été les choix des gouvernements au fil du temps. Avec des résultats plus que mitigés, les banlieues cumulent des tares économiques et sociales qu’il semble difficile de pouvoir résoudre en quelques années.

Un bilan de 2004 de l’Institut Montaigne qui montre de nombreuses inégalités, avait été à l’origine de la Charte sur l’égalité des chances et la diversité. Selon le ministère de la Ville de l’époque, un jeune de moins de 30 ans sur trois avait décroché un emploi et seuls 26 500 contrats d’autonomie avaient été signés. 102 entreprises implantées dans les différentes villes de banlieue avaient été signataires de la Charte, mais seuls les grands groupes industriels comme Coca-Cola ont dépassé leurs objectifs.

Échecs de la politique de la ville …

De nombreuses zones ont été créées visant à favoriser l’implantation des entreprises en banlieue. Zone de Redynamisation Urbaine, Zone Franche Urbaine, la politique de la ville a eu recours à des mesures d’exonération fiscale incitatives. Supprimées depuis 2014 et remplacées par des
Contrats de ville, ces zones franches ne semblent pas avoir apporté d’améliorations. L’aide à la création d’entreprise et le soutien financier des quartiers les plus défavorisés souffrent également d’une politique budgétaire insuffisante, que les entrepreneurs de banlieue dénoncent. Le contexte économique et les différentes crises successives ne permettent pas d’adopter des mesures budgétaires suffisantes malgré les 42 milliards d’€ injectés dans les banlieues selon la Cour des Comptes.

…Mais des réussites individuelles

Les entrepreneurs individuels et très petites entreprises semblent tirer leur épingle du jeu. Quelques succès notables viennent ponctuer un bilan plus que mitigé en banlieue. À l’instar de la marque Airness qui continue de connaître une réussite fulgurante, seuls les entrepreneurs de banlieue qui se sont pris en main connaissent des réussites économiques. Fondée en 1999 par Malamine Koné à Saint-Denis dans le 93, la multinationale s’est imposée comme une référence dans l’univers des équipementiers sportifs avec un chiffre d’affaires de plus de 120 millions d’€ ! Auto-entrepreneurs, PME et entreprises à taille réduite tentent de dynamiser des quartiers souvent exclus des services publics et éloignés des centres villes.

Le prix Talent des Cités récompense ainsi depuis 2002 près de 181 créateurs d’entreprise. L’entreprise Tout à Dom Services, créée en 2005 par un habitant du Raincy, Franck Sodoyer, illustre parfaitement cette tendance avec un chiffre d’affaires généré de 2,3 millions d’€. Cette dernière a pour but de favoriser l’accès aux soins des plus démunis.<