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L’entrepreneur expert en gestion de patrimoine, interview de Edouard Binet

Quel est votre parcours (professionnel et personnel) avant la création de votre entreprise ?

Après une première expérience salariale de 2 ans en tant que conseiller en défiscalisation auprès du premier constructeur de logements français, Nexity, Edouard Binet rejoint BNP Paribas. J’étais en charge du développement commercial d’une clientèle de cabinets d’avocats. J’ai abordé alors toutes les problématiques patrimoniales familiales et professionnelles de mes clients.

Quand avez-vous créé votre propre entreprise ? Dans quel secteur vous êtes vous lancé et pourquoi ?

Soucieux de fournir des solutions sélectionnées en toute indépendance et de travailler tous les domaines du patrimoine d’un client, j’ai suivi la formation spécialisée de l’Institut du Management pour le Patrimoine et l’Immobilier (IMPI) de l’École Supérieure de Commerce de Bordeaux en 2011.

Mon expérience professionnelle et mon diplôme de Mastère Spécialisé en gestion de patrimoine m’ont permis de créer mon cabinet en 2012 : Cèdre Patrimoine.

Quel est le cœur d’activité de votre entreprise en 2 mots ? Votre regard sur votre marché aujourd’hui ?

Le cabinet de gestion de patrimoine recueille les données et objectifs d’un épargnant afin d’élaborer la meilleure stratégie d’optimisation patrimoniale. Ceci sur mesure et en toute indépendant vis à vis d’une quelconque institution telle une banque ou une compagnie d’assurance.

Selon moi, les épargnants ont plus que jamais besoin de conseils mais ne savent pas à quelle porte frapper. Certains pensent à tord que la gestion de patrimoine s’adresse uniquement aux plus fortunés. Il y a pourtant de nombreuses choses à mettre en œuvre même pour de petits patrimoines ou salaires.

La profession de CGPI doit communiquer davantage auprès du grand public sur son rôle, les services qu’elle offre, son respect du fameux devoir de conseil en faveur des épargnants car il s’agit bien d’un des métiers les plus encadrés à ce jour en France. En effet, le conseiller en gestion de patrimoine indépendant doit connaître son client afin de lui faire des recommandations. Ce qui se matérialise systématiquement par la remise d’une lettre et d’un  rapport de mission détaillé (contexte, préconisations, avantages et risques de la solution retenue, mode de rémunération…). La transparence est donc totale.

Mais ce n’est pas tout, le cgpi représente un véritable gain pour ses clients pour 2 raisons :

– Il met en concurrence les fournisseurs de produits patrimoniaux entre eux pour obtenir les meilleures conditions. Fort de son volume d’affaires nouvelles conséquents, il obtient 9 fois sur 10 de meilleurs prix d’un investisseur agissant seul de façon isolée.

– Le CGPI va surtout aider son client à structurer et développer son patrimoine. En bâtissant une stratégie sur mesure fonction des objectifs, il va permettre à l’investisseur d’atteindre beaucoup plus vite ces derniers.

Que représente l’entrepreneuriat pour vous ?

L’entrepreneuriat est une prise de risque calculée qui permet un plein épanouissement de celui qui s’y lance et des différents acteurs qui s’y greffent : clients et fournisseurs.

Car un entrepreneur développe une énergie puissante qui bénéficie à chacun. Soucieux de réussir et de tenir dans la durée, il fait preuve d’une grande honnêteté vis à vis de l’ensemble des ses partenaires et clients.

Plus que l’argent, un entrepreneur vient se frotter à l’idée de faire des affaires.

Quelles ont été les principales difficultés rencontrées ? Et inversement les principales satisfactions ?

Difficile de dire si cela est lié à la France en particulier, mais l’entrepreneur doit faire face à des obstacles permanents, comme si des bâtons dans les roues lui étaient tendus.

Les satisfactions, notamment au regard du métier de gestionnaire de patrimoine sont liées à celles des clients. Quand un client nous recommande, cela traduit sa satisfaction. Signe que le travail fourni est de qualité.

Quels sont les chiffres de votre entreprise (nombre de salarié, chiffre d’affaires…) ?

Cèdre Patrimoine fait partie d’un groupe de 3 cabinets de conseil en gestion de patrimoine indépendants.

Tous présentent des complémentarités fortes puisque l’un est expert en immobilier et défiscalisation, le second en gestion de portefeuille financier tandis que le troisième cabinet se positionne en véritable ingénieur patrimonial.

Comment conciliez-vous vie professionnelle et vie personnelle ?

Il n’y a plus de frontière si l’on souhaite atteindre l’excellence et se développer rapidement. La satisfaction vient du fait que tout ce que l’on construit en tant qu’entrepreneur est pour soi.

Avez-vous une anecdote à partager ?

Jeune, on entend nos parents répéter « le travail ça paie toujours ». Cette remarque prend tout son sens aujourd’hui.

Quelles sont les perspectives d’avenir pour votre entreprise ? Pensez-vous vous développer à l’international ?

L’avenir du cabinet Cèdre Patrimoine passe par l’embauche de commerciaux en défiscalisation, courtage de financements immobiliers, assurance-prévoyance, en BtoC et BtoB.

Autre axe de développement : l’international, avec l’implantation d’agents commerciaux spécialisés en assurance-vie Luxembourg, une solution d’épargne pour les expatriés et non résidents sur laquelle le cabinet Cèdre Patrimoine est numéro 1,

Pensez-vous à effectuer des levées de fonds ?

Le Groupe CP recherche des investisseurs pour accélérer la conquête de clients via Internet où il est fortement présent sur les principaux moteurs de recherche. Des développements informatiques sont nécessaires pour rester un des leaders français de la gestion de patrimoine sur Internet.

Philippe de Moerloose : « Le Pullman Kinshasa Grand Hôtel est un des symboles de l’Afrique qui monte »

Huit mois après sa réouverture, suite à une longue période de travaux et de rénovation, le Pullman Kinshasa Grand Hôtel – mythique établissement de la capitale congolaise, autrefois connu sous le nom d’Hôtel InterContinental ou Grand Hôtel de Kinshasa – célèbre son retour sur le devant de la scène médiatique et économique. Pour Philippe de Moerloose, copropriétaire du Pullman Kinshasa Grand Hôtel via le holding African Equities, ce grand retour symbolise le développement et les progrès réussis par le continent africain depuis une dizaine d’années. 

Succès au rendez-vous pour Pullman Kinshasa Grand Hôtel, un an après la signature d’un contrat avec le groupe Accor

Le 12 septembre 2014, African Hospitality (filiale du holding African Equities appartenant à Philippe de Moerloose) et l’Etat congolais, copropriétaires du Grand Hôtel de Kinshasa, signaient un contrat de gestion avec le groupe hôtelier français Accor – sixième opérateur du secteur au niveau mondial. Passant sous l’enseigne haut de gamme du groupe Accor, l’établissement changeait à cette occasion de nom pour devenir le Pullman Kinshasa Grand Hôtel. Avec un objectif : rendre à cet hôtel cinq étoiles de renom « son luxe d’antan, le design et le high-tech en plus » comme le précisait le magazine Jeune Afrique, en décembre 2014.

Rénové de fond en comble, après une longue période de travaux, le Pullman Kinshasa Grand Hôtel a rouvert ses portes le 1er janvier 2015. L’établissement dispose de 190 chambres dont 24 suites, toutes équipées avec le wifi. Il est également équipé d’une piscine, d’un sauna, d’un hammam, de courts de tennis extérieurs, de deux restaurants et d’une brasserie.

Au premier anniversaire du partenariat avec Accor et après huit mois d’activité sous la gestion du groupe hôtelier français, le bilan est plutôt positif, selon Philippe de Moerloose : « Grâce à ce contrat passé avec le groupe Accor, qui nous fait bénéficier de son expertise et de son rayonnement à l’international, nous affichons de bons résultats en terme de taux de remplissage et de satisfaction clientèle. Le dynamisme commercial, la qualité du service et des prestations sont appréciés par la très grande majorité des clients, qui reviennent ». Le groupe Accor a également déployé des systèmes de gestion hôtelière des plus performants pour rétablir l’équilibre financier, en menant une politique de contrôle des dépenses et une optimisation des revenus.

Nouveauté, le Pullman Kinshasa Grand Hôtel est disponible à la réservation en ligne, sur le site du groupe Accor, mais également sur des sites spécialisés comme expedia.com et booking.com. La modernité, voilà donc l’une des nouvelles touches de l’établissement renommée de Kinshasa, qui n’a pas hésité à faire sa promotion dans une vidéo de visite interactive récemment mise en ligne :

Une réussite dont se félicite Philippe de Moerloose, grand connaisseur du continent africain puisqu’il a grandi en République Démocratique du Congo avant de créer le consortium SDA-SDAI, un ensemble d’entreprises spécialisées dans la distribution panafricaine d’automobiles, de machines et d’équipements : « Ce succès prouve que nous avons fait le bon choix en nouant ce partenariat avec le groupe Accor, un expert reconnu dans le monde entier dans le secteur de l’hôtellerie haut de gamme. Mais cela nous montre surtout que le regard des investisseurs et des voyageurs sur l’Afrique est en train de changer. Aujourd’hui, le continent africain poursuit sa marche vers le progrès et le développement. De nombreuses promesses et opportunités restent à saisir pour les entrepreneurs et la jeunesse africaine ». Et le chef d’entreprise belge de conclure : « À l’échelle de la République Démocratique du Congo et de son secteur d’activité, le Pullman Kinshasa Grand Hôtel est un des symboles de l’Afrique qui monte… ».

Philippe de Moerloose, un chef d’entreprise qui a toujours cru en l’Afrique

Doté d’une riche histoire, la renommée de cet établissement phare de Kinshasa dépasse encore aujourd’hui les frontières de la République Démocratique du Congo. Mais avant de renouer avec un tel succès, il a traversé les époques, entre périodes grandioses et moments plus difficiles. C’est ainsi qu’en 2011, les parts d’InterContinental Hôtels Corporation sont rachetées par Philippe de Moerloose – l’hôtel est depuis détenu à parts égales par l’Etat congolais et African Hospitality, filiale de son holding African Equities – un chef d’entreprise belge qui connaît très bien la République Démocratique du Congo, où il a grandi (dans la province du Katanga).

Philippe de Moerloose est un de ces entrepreneurs qui ont très tôt cru au potentiel de l’Afrique. À sa sortie de l’ICHEC Brussels Management School en 1991, il a ainsi fondé Deminpex, une société spécialisée dans la vente de véhicules automobiles et de pièces détachées. Philippe de Moerloose décide très tôt d’orienter la croissance de Demimpex vers l’Afrique, un continent qu’il connaît bien et dans lequel il croit profondément. L’activité de l’entreprise se concentre tout d’abord sur l’import-export de pièces détachées automobiles entre la Belgique, la République Démocratique du Congo, le Rwanda et le Burundi, avant de s’étendre à la distribution de véhicules, d’équipements, de machines agricoles et d’engins industriels.

Au fil des années, Demimpex et Philippe de Moerloose renforcent leur présence sur le continent africain en rachetant et en redressant de nombreuses entreprises (VRP, Transco, ATC, Multitech), développant ainsi une véritable expertise dans le secteur de la distribution panafricaine. Une vingtaine d’année plus tard, le consortium SDA-SDAI qui regroupe ces différentes filiales et activités voit le jour. Une réussite venue récompenser le regard visionnaire et l’optimisme de Philippe de Moerloose vis-à-vis de l’Afrique. Aujourd’hui, SDA-SDAI détient les filiales DEM Group, SMT Group, CBA Trading, SDIAG Group ; ainsi qu’une participation de 40% dans Tractafric Motors Corporation (TMC), l’un des premiers acteurs de référence sur le marché de la distribution automobile en Afrique.

Mais Philippe de Moerloose ne s’intéresse pas seulement aux secteurs de la distribution d’équipements, de machines et d’automobile. À la tête du holding de droit luxembourgeois African Equities, il s’est également investi dans d’autres activités, et notamment l’hôtellerie. Outre le Pullman Kinshasa Grand Hôtel, précédemment évoqué, l’entrepreneur belge est aussi propriétaire du Grand Karavia Hôtel Lumbumbashi (province du Katanga, au sud de la République Démocratique du Congo). Pour lui, le potentiel de développement de l’Afrique est tel que toutes les opportunités sont bonnes à saisir. Il n’est donc pas étonnant que Philippe de Moerloose, aux côtés de l’Etat congolais copropriétaire, ait décidé d’investir pour redonner une nouvelle jeunesse au Pullman Kinshasa Grand Hôtel – grâce notamment au partenariat noué avec le groupe Accor. Avec la réussite que l’on connaît.

Philippe de Moerloose lui, n’a jamais douté du projet autour de l’ex-Grand Hôtel de Kinshasa : « Quand on connaît l’histoire de Kinshasa et le passé de cet établissement, ainsi que le potentiel de croissance pour le secteur de l’hôtellerie et du tourisme en Afrique subsaharienne, il n’y a aucune raison de douter du succès du Pullman Kinshasa Grand Hôtel. C’est pour cela que je suis résolument optimiste pour cette entreprise, qui est à l’image du continent africain : un énorme potentiel qui prend aujourd’hui son envol ».

Les 5 start-up qui peuvent vous faire faire des économies !

Avec la situation de crise économique actuelle, la plupart des acheteurs sont à l’affut de la moindre occasion qui leur permettra de faire des économies. Heureusement, de nombreuses start-up vous offrent des opportunités très intéressantes. Voici quelques exemples concrets de sociétés qui vous permettent de réaliser des économies substantielles.

Capital Koala

Créé par Jean Yves Bernard, un ancien directeur de centre de vacances, Capital Koala est un système d’épargne dédié aux enfants. Mettant en évidence la solidarité familiale, l’entreprise vous propose d’épargner de l’argent pour vos enfants à chaque fois que vous réalisez des achats en ligne. L’argent épargné est ensuite reversé sur le compte de l’enfant concerné par l’épargne, et devra servir pour ses projets futurs. La société a noué des partenariats avec plus de 300 boutiques en ligne parmi lesquels Fnac.com, eBay, Pixmania, la Redoute… Dix-huit mois après le lancement de ce projet, la start-up compte près de 40 000 adhérents avec un chiffre d’affaires d’environ 500 000 euros.

Pandat Finance

La start-up Pandat Finance est à la fois un comparateur et un courtier en produits d’épargne durable. Elle s’est donnée pour objectif d’aider les organismes parapublics, les petites entreprises ainsi que les associations à optimiser le placement de leurs excédents de trésorerie. Elle se charge de leur indiquer des produits à la fois sûrs et accessibles par le biais de son site internet. Le fonctionnement de la start-up est très simple : lorsqu’un client rencontre des problèmes avec le rendement de son entreprise ou des excès de trésorerie, il s’inscrit sur Pandat Finance. Les administrateurs procèdent à la vérification de la nature des activités du client afin d’éliminer tout risque de fraude. L’inscription validée, le client procède ensuite à la comparaison des offres bancaires référencées sur le site et choisit celle qui lui convient. Le client et la banque sont ensuite mis en relation pour fixer les termes de leur contrat. Une fois ce dernier signé, Pandat Finance est rémunérée par la banque pour l’apport d’affaires.

Yomoni

Fondée par Guillaume Yribarren, Mourtaza Asad-Syed et Laurent Girard, Yomoni est une interface digitale de gestion du patrimoine. Cette société s’est fixée pour objectif de démocratiser la gestion de fortune et ainsi libérer l’épargne longue. Le service est accessible en ligne et s’adresse principalement aux internautes dont l’âge se situe entre 20 et 40 ans. Ce site permettrait aux ménages qui se perdent dans la complexité des différents produits d’épargne de bénéficier d’une gestion appropriée de leur patrimoine.

Euro prestige

Afin de permettre aux ménages de diminuer d’au moins 15 % leur facture d’énergie EDF, la société euro prestige met à leur disposition un boitier optimisateur de voltage. Cette offre est valable au Luxembourg, en France et en Belgique. La société Euro prestige est par ailleurs le distributeur exclusif de ces boitiers dans ces pays.

Travaux mon devis.com

Travaux.mondevis.com est une plateforme en ligne qui met à votre disposition une solution simple pour obtenir des devis gratuits pour vos différents travaux. Vous obtenez ces devis par le biais d’un système d’appel d’offres privé qui met en relation des particuliers et des professionnels. Que vos besoins soient en rapport avec les travaux d’isolation, des travaux de peinture ou encore la réparation de votre plomberie, Devis Travaux vous met en contact avec des professionnels qui réaliseront vos travaux dans les plus brefs délais. Le site vous offre ainsi une belle occasion de faire des économies conséquentes sur tous vos travaux.

Ces entreprises qui ont fait du développement durable un atout

La durabilité et la défense de l’environnement constituent plus que jamais des enjeux majeurs du monde contemporain. Les entreprises ont su intégrer ces impératifs écologiques à leur stratégie marketing, et certains groupes ont même fait de l’écologie un élément essentiel de leur approche commerciale. Quelles sont ces entreprises qui placent le développement durable au centre de leur activité ?

Frankel

Le groupe franco-allemand Frankel est le leader européen de la vente d’équipement de bureau pour les professionnels. La société a fait de la durabilité un point central de sa philosophie. Le groupe intègre le respect de l’environnement à l’ensemble de son processus de fabrication et de distribution, et demande la même chose à ses fournisseurs. L’entreprise mise sur une amélioration constante de ses bilans climatiques, en exploitant plus intelligemment les ressources naturelles. Ses expéditions sont garanties à effet neutre en CO2. Ces mesures s’inscrivent dans une stratégie axée sur la croissance profitable de l’entreprise et la promotion du développement durable.

Arula

Leader mondial dans le secteur des étoffes de bonneterie, la société autrichienne Arula a fait de l’écologie son cheval de bataille. L’entreprise vise des objectifs économiques élevés tout en ménageant l’environnement. Le groupe base sa politique de fabrication sur la protection des eaux, de l’air et du sol, en utilisant les matières premières avec parcimonie. Pour aller plus loin, la firme a mis en place depuis 2009 le projet « Energy Tower », qui révolutionne sa chaîne de fabrication au moyen de deux échangeurs thermiques. Grâce à ce processus, l’entreprise économise chaque année plus de 100 tonnes de CO2.

Janssen

La société belge Janssen, spécialisée dans la fabrication de médicaments, est un chantre de la durabilité. Dès la phase de développement de nouvelles molécules, l’entreprise met en œuvre de la chimie verte ainsi que des technologies vertes dans le but de protéger l’environnement. Le groupe cherche à limiter son empreinte écologique, en réduisant sa production en eau et en énergie de même que ses émissions de carbone. La réduction de la charge environnementale permet à l’entreprise de réaliser des économies. L’objectif d’une réduction de CO2 de 20% est attendu d’ici 2020.

Utz

Fondée à Zurich en 1947, la société Georg Utz, qui commercialise des outillages en plastique dans le monde entier, est l’une des premières en Europe à avoir fait de l’écologie sa priorité. Le développement durable est au cœur de sa politique depuis 1974, avec l’installation d’équipements de recyclage dans son usine de fabrication principale. Depuis 2010, l’entreprise recycle plus de 2000 tonnes de matériaux par an. Dans ses usines suisses, des équipements de récupération de la chaleur permettent également d’économiser 400 tonnes de CO2 chaque année.

Voith

Travaillant dans le secteur de l’ingénierie active, le groupe canadien Voith se fait un devoir de mener ses activités commerciales de façon écologique. Cette entreprise de portée mondiale cherche à réduire son impact sur l’environnementau quotidien. Cela passe par une utilisation rationnelle de l’énergie sur les sites de production, mais également par une réduction des déchets et un meilleur recyclage. Le groupe diminue également sa consommation annuelle d’eau douce de manière importante. Toutes ces actions visent à ancrer l’entreprise dans un processus de développement durable à long terme.

Linkbynet

Cette entreprise informatique française créée en 2000 par Patrick et Stéphane Aisenberg place depuis le départ la préservation de l’environnement, la volonté de contribuer à une société plus équitable et le bien-être des collaborateurs comme trois priorités de son développement. L’entreprise a engagé de nombreuses actions RSE, comme le traitement des déchets en interne, le soutien à la Fondation GoodPlanet de Yann Arthus-Bertrand depuis 2009… Preuve de leur engagement, en 2012, les fondateurs ont fait construire à Saint-Denis (93) un siège social répondant à une norme stricte de respect de l’environnement, plus performante « écologiquement » parlant.

À lire également : La communication sociétale

Ces start-up spécialisées dans les objets connectés insolites

Avec l’avènement des technologies du numérique et de l’information, de nombreuses start-up françaises et internationales développent des applications et des objets connectés insolites et innovants. Facilitant le quotidien des particuliers, ces objets connectés sont souvent originaux. Dotés de différentes applications destinées au grand public, ils permettent également aux start-up de financer des projets ambitieux.

Xiaomi et son purificateur d’eau connecté

Précurseur dans le domaine des smartphones, des bracelets connectés ou encore des baskets connectées, le géant Xiaomi va lancer prochainement un purificateur d’eau connecté ! La start-up chinoise créée en 2010, avec 7 500 salariés et 12 milliards de dollars de chiffre d’affaires, veut en effet conquérir les marchés asiatiques et indiens avec un purificateur d’eau connecté au réseau électrique domestique, chargé de purifier l’eau et d’envoyer les données sur un terminal. Vendu au prix de 200 euros, l’appareil n’est pour l’instant pas destiné au marché européen.

Mother, le capteur polyvalent

Après Nabaztag, le lapin connecté qui renseignait les particuliers sur la météo et changeait de couleur à la réception d’un mail, l’inventeur indien Rafi Haladjian innove avec Mother. Cet objet numérique polyvalent permet alors de surveiller plusieurs activités via des capteurs appelés cookies. Vous pensez souffrir de troubles du sommeil ? Disposez un Motion Cookie sous votre matelas qui analysera votre repos nocturne. Vous n’êtes pas sûr de vous hydrater convenablement ? Placez un Motion Cookie sur votre bouteille d’eau et vous aurez toutes les informations dont vous avez besoin !

L’accessoire connecté par Sevenhugs

Sevenhugs, une start-up française, a levé près de 1,5 million d’euros pour concevoir des objets connectés inédits. Née en 2014, elle a alors conçu un accessoire qui analyse le sommeil de ses utilisateurs. Dans un souci de bien-être, l’appareil est également muni de capteurs multi-usages qui mesurent le taux d’humidité, la qualité de l’air ou encore les écarts de température dans chaque pièce.

Les lunettes ORA d’Optinvent

Autre start-up française innovante et basée à Rennes, Optinvent est déjà à l’origine des lunettes connectées ORA, qui souhaitent ni plus ni moins concurrencer Google et ses lunettes 3D connectées. Sa campagne a permis de récolter plus de 100 000 euros grâce aux lunettes connectées polyvalentes dédiées aux activités sportives, à la photo, aux vidéoconférences ou encore à la logistique.

Netatmo et son projet Welcome

Récompensée depuis 3 ans par le CES Innovations Design and Engineering Awards dans toutes les catégories, la start-up française Netatmo ne cesse d’innover depuis ses débuts. Lancée en 2011, la société vient de commercialiser son nouveau projet d’objet connecté : Welcome. Cette caméra unique en son genre possède une technologie de reconnaissance faciale et se connecte directement depuis un smartphone. Capable de reconnaître aussi bien les habitants d’une maison que les intrus, Welcome est compatible avec iOS et Android et est commercialisé au prix de 199 euros.

La Smart Helmet de LifeBEAM

La start-up israélienne LifeBEAM spécialisée dans les capteurs de haute technologie est soucieuse de la sécurité. Son casque connecté Smart Helmet est alors destiné aux cyclistes et sert à mesurer la fréquence cardiaque, la vitesse, ou encore le nombre de calories brûlées.
Entièrement compatible via les systèmes iOS et Android, le casque connecté est également compatible avec différentes applications sportives comme Runastic et Mapmyrun, qui permettent de retracer son parcours depuis un GPS et d’évaluer ses performances.

Comment placer votre argent ?

Qu’il est agréable et confortable pour votre entreprise de posséder des liquidités ! Mais qu’envisagez-vous de faire de cet excédent ? Vous pouvez les laisser sur votre compte bancaire ou tout simplement les placer pour optimiser votre rendement. Quelles sont vos autres possibilités d’épargne en tant que dirigeant d’entreprise ?

Avant tout placement, vous devez connaître les échéances de paiements des différents prestataires et clients. L’entreprise doit avoir un plan de trésorerie solide et une vision à long terme des disponibilités de ses fonds.

Les possibilités d’épargne pour les entreprises

  • Les comptes à terme… à taux progressif

Le montant minimum de versement pour les comptes à terme est en général de 1 500 €. Concernant les comptes à terme à taux progressif, ils seront de 5 000 €. Le taux de rémunération des comptes à terme à taux progressif augmente chaque trimestre, semestre ou année. La fidélité du client est récompensée par un taux d’intérêt de plus en plus rémunérateur suivant l’ancienneté du contrat. L’attrait majeur de cette formule réside dans la possibilité de pouvoir récupérer son capital à tout moment. Il est possible de créer plusieurs comptes à terme pour éviter en cas de besoin de perdre une partie des intérêts.

  • … à moyen terme

Le placement à moyen terme peut convenir si l’entreprise dispose d’une trésorerie suffisante. La rémunération est fixée par l’institution financière et le taux d’intérêt est calculé suivant le montant du capital et la durée du placement. Ce contrat garantit à la fois le maintien du capital et l’absence totale de frais de gestion. Pour obtenir l’intégralité des intérêts gagnés, vous devez respecter la durée du placement sous peine de pénalité.

· … à taux renouvelable

Le montant placé est rémunéré à taux fixe, mais l’échéance du contrat n’implique pas automatiquement la clôture du compte : après avoir bénéficié des intérêts du premier placement, le client a le choix entre effectuer un nouveau versement sur le compte dans les mêmes conditions ou retirer tout ou une partie des fonds immobilisés.
Allant de 1 mois à 10 ans, ce compte a l’avantage de vous assurer une rémunération sur la base des taux connus dès la signature du contrat. Les OPCVM (Organisme de Placement Collectif en Valeurs Immobilières) Ce placement à courte durée garantit une récupération totale ou au moins partielle de vos fonds placés. 2 types d’OPCVM existent : les SICAV et les FCP (fonds communs de placement). Les SICAV émettent ou rachètent les parts ou actions à la demande des investisseurs. Les SICAV monétaires de capitalisation offrent aux titulaires des parts une rentabilité par appréciation quotidienne de la valeur liquidative proche de celle du marché monétaire. Il existe également des SICAV obligataires et des SICAV actions qui offrent au dirigeant d’entreprise la possibilité d’acheter indirectement des obligations ou des actions sans avoir à suivre quotidiennement le cours du marché. Les SICAV dites actions comportent des risques pour la trésorerie du fait de la volatilité de ses parts. Le FCP se distingue de la SICAV par son statut juridique. Il s’agit d’une copropriété de valeurs mobilières qui émet des parts. Il n’a pas de personnalité morale. Chaque porteur de parts dispose d’un droit sur les actifs du fonds, proportionnel au nombre de parts possédées. Soumis à des réglementations différentes de celles des SICAV, la valeur liquidative des parts d’un FCP est plus élevée que celle des SICAV, le nombre d’investisseurs dans les FCP est plus réduit, le gérant peut alors avoir une politique de gestion plus en adéquation avec les souhaits des titulaires de parts.

  • Les certificats de dépôt

La souscription du certificat de dépôt peut durer un jour minimum à une année maximum. Le montant minimum de placement requis par l’établissement bancaire s’élevant à 150 000 €, ce type de placement s’adresse essentiellement aux entreprises disposant d’une capacité financière élevée.

  • Le contrat de capitalisation

Ce contrat se montre intéressant car il donne à la fois des intérêts plus élevés que les contrats à terme et une meilleure disponibilité du capital. Pour cela, vous n’êtes contraint par aucun engagement de placement. Ce type de contrat est parfois critiqué par certains spécialistes comme possédant des risques majeurs lors d’une montée des taux d’intérêt.

Les possibilités d’épargne pour les TNS

Il existe deux types de contrats d’assurance-vie : en euros et en unités de comptes (ou multisupport). Ces derniers vous permettent de constituer une épargne adaptée à vos besoins, tant en termes de durée d’investissement que de sensibilité au risque. Durant la validité du contrat, votre capital est exonéré d’impôt sur le revenu. La taxation intervient uniquement lors de la sortie définitive ou de retraits partiels de vos fonds. Au bout de 8 ans, vos gains ne sont imposables qu’après déduction d’un abattement annuel de 4 600 €.

  • Le PEE 

Les versements du plan épargne entreprise (PEE) sont plafonnés au quart de votre rémunération brute annuelle ou de vos revenus professionnels imposables si vous êtes travailleur non-salarié. Vos versements ne vous font pas bénéficier d’exonération fiscale, néanmoins les sommes placées sur votre plan d’épargne s’accumulent en franchise d’impôt. Après une période d’épargne d’un minimum de 5 ans ou lors d’un déblocage anticipé visé par la loi, vous pourrez récupérer votre épargne. Vous n’aurez aucun impôt à payer sur les plus-values comme sur les revenus encaissés. Ce produit n’est valable que si l’entreprise possède au moins un employé.

Faut-il prévoir un légataire pour son compte Facebook en cas de décès ?

Avec l’engouement suscité par les réseaux et médias sociaux, un certain nombre de vides juridiques se comblent peu à peu. Le décès d’un utilisateur et l’avenir du compte qui lui est associé a ainsi fait l’objet d’une attention particulière, particulièrement sur Facebook. Qu’arrive-t-il en effet à ce profil en cas de décès, et un tiers peut-il être désigné pour la gestion du profil ?

La désignation d’un légataire

Avec près de 1,5 milliard d’utilisateurs actifs mensuels dans le monde, Facebook représente le réseau social numéro un depuis plus de 10 ans. Le média social est en effet consulté par près de 968 millions de fois au quotidien, dont 228 millions rien que sur le continent européen. Le nombre de profils actifs sans cesse croissant pose alors la question de leur avenir en cas de décès de leurs utilisateurs. Lancée depuis peu, une application vient résoudre cette lacune juridique en offrant la possibilité de choisir un légataire. Celui-ci peut ainsi être désigné à la mort d’un abonné Facebook pour gérer son compte et son profil. Cette fonction pour l’instant uniquement disponible outre-Atlantique et désignée sous le nom de « Legacy Contact », permet ainsi de désigner un membre de la famille, un ami ou un proche. La possibilité de ne pas supprimer le profil du défunt offre ainsi l’opportunité de perpétuer la mémoire de ce dernier, et d’exercer un droit en continu.

Cependant, l’accès au compte du défunt reste limité à certaines fonctionnalités et l’application ne permet pas pour l’instant un accès total. Il est alors permis au légataire désigné d’accrocher des publications sur le mur du profil mais pas au nom du défunt, de répondre à la demande d’ajout en ami, et de mettre à jour les photos du profil. Facebook interdit de même au légataire de se connecter directement via les coordonnées habituelles du défunt sur le compte, mais seulement par le biais de l’application Legacy Contact. Si de son vivant l’utilisateur a fait la demande expresse de la transformation de son compte, son profil peut être transformé en mémorial ou supprimé définitivement.

Suppression ou commémoration

Suivant alors les règles de droit commun de l’héritage, la firme américaine fait preuve d’initiative en faveur de l’entretien de la mémoire des utilisateurs décédés. Auparavant, les fonctionnalités permises ne permettaient que de créer un compte de commémoration à la demande du défunt avant son décès, retraçant son parcours et les étapes principales de sa vie. Ce mémorial ne pouvait pas faire l’objet d’un accès par un tiers et ne pouvait donc pas être modifié. Dorénavant, le légataire désigné peut faire vivre le profil de l’utilisateur décédé en enrichissant le contenu de son profil.

Sur Instagram et d’autres sites sociaux, une politique plus restrictive a été prévue. Seule la suppression ou la commémoration restent possibles après la mort de l’utilisateur. Un membre de la famille du défunt conserve alors seul ce droit de suppression ou de commémoration. Les mêmes règles sont appliquées à Gmail et l’ensemble des applications Google, ainsi que sur Twitter, LinkedIn, et autres réseaux sociaux. Seuls les membres de la famille après un décès décident de l’avenir du profil du défunt, soit en le supprimant soit en entretenant sa mémoire sans la possibilité cependant de le mettre à jour.

Quelles sont les plateformes et solutions qui boostent les ventes des e-commerçants ?

Dans la volonté effrénée des vendeurs en ligne d’atteindre une plus grande audience, et ainsi d’obtenir toujours plus de parts de marché, diverses plateformes et solutions sont présentes sur le web pour booster leurs ventes. Ces acteurs possèdent un rôle essentiel car ils facilitent la rencontre entre le vendeur et le consommateur.

Quelques chiffres

Au total, on note que 70% de la croissance des e-commerçants s’effectue en dehors de leur propre boutique. C’est dire la nécessité des e-marchands à optimiser leur visibilité en ligne, et l’importance du recours aux plateformes extérieures. Concrètement, d’après un sondage effectué par le Journal du Net sur les actions commerciales enregistrées en ligne, les liens sponsorisés représentent par exemple plus de 40 % du marché publicitaire sur le Web. Selon NetEco, le marché des liens sponsorisés engendre approximativement 800 millions d’euros contre 510 millions d’euros pour les bannières. Les comparateurs atteignent quant à eux les 90 M€. Ce qui donne une idée de l’influence de ces acteurs sur les ventes effectuées en ligne.

Quelles plateformes et solutions pour booster ses ventes ?

Parmi les plateformes les plus courantes qui permettent aux vendeurs d’accéder à un plus gros trafic, on retrouve :

– La marketplace ou la place de marché 

Elle-même un site commercial, la marketplace agit comme une plateforme de rencontre et d’échanges de services ou de produits entre entreprises, particuliers ou autres collectivités exploitantes. Selon les statistiques enregistrées, la place de marché pourrait être à l’origine de 8% des ventes en lignes au total. Parmi les principales marketplaces du marché, on retrouve Priceminister Rakuten ou encore eBay.

– Le comparateur de prix 

Ce service web est très prisé des consommateurs. Il leur offre un moyen rapide de comparer des prix sur Internet. Le plus célèbre d’entre eux est Google Shopping. Sur cet espace, l’internaute tape le nom d’un produit et la plateforme lui propose automatiquement plusieurs commerçants en ligne chez lesquels le produit est disponible, et à quel prix. Le référencement des boutiques est automatique : les consommateurs sont redirigés directement chez les commerçants de leur choix après comparaison des prix pratiqués.

– Les liens sponsorisés

Ils comptent parmi les solutions simples et efficaces pour lancer une campagne publicitaire et augmenter ainsi la visibilité d’un commerçant donné. Il s’agit de liens hypertextes qui apparaissent dans les moteurs de recherche, au-dessus des résultats dits « naturels ». Les liens sponsorisés garantissent ainsi une présence et une visibilité accrue des produits. Les solutions les plus connues en la matière sont Google Adwords et AdSense. 

– Le « retargeting »

Technique appelée également « reciblage publicitaire », le retargeting consiste à afficher des messages publicitaires sous forme de bannières sur différents sites internet en fonction de l’intérêt d’un internet pour tel ou tel produit. Concrètement, si un consommateur visite la fiche d’un produit, mais ne réalise pas l’achat, le site marchand pourra afficher des bannières publicitaires à ce même internaute sur d’autres sites qu’il visite, afin de l’inciter à revenir réaliser son achat. De nombreux sites comme Amazon utilisent cette solution.

Accessibilité des lieux en 2015 : qu’en est-il ?

La loi « handicap » pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées a été votée le 11 février 2005. Les lieux recevant du public (magasins, hôtels, restaurants, cabinets médicaux, cinémas, transports etc…) devaient devenir accessibles à tous et ce quel que soit le handicap : moteur, auditif, visuel, mental. 10 ans après où en sommes-nous ? Quelles sont les nouvelles échéances ? Y-a-t-il des dérogations ?

Quel est le constat ?

Au 1er janvier 2015, seuls 40% des établissements sont accessibles aux handicapés. Notons aussi que près de 10 millions de personnes en France sont potentiellement concernées et ce de façon permanente ou provisoire. Tout est donc loin d’être achevé. Le 21 juillet 2015, des délais supplémentaires ont été accordés par l’Assemblée Nationale. Les établissements recevant du public (ERP) bénéficient d’une prorogation de 3 à 9 ans pour se mettre en conformité.

Qu’est-ce que l’agenda d’accessibilité programmée?

Les responsables des ERP doivent, le 27 septembre 2015 au plus tard et selon le cas de figure :

– soit envoyer au préfet et à la commission d’accessibilité de la commune (pour les villes plus de 5000 habitants) une attestation sur l’honneur indiquant que leurs locaux ont été mis en conformité avec les exigences de la loi de 2005.

– soit établir un agenda d’accessibilité programmée nommé Ad’ap. Par ce document obligatoire transmis à la mairie ou à la préfecture, les responsables s’engagent à effectuer les travaux de mise en conformité.

Cet Ad’ap se compose d’une description des locaux concernés, d’un calendrier des travaux envisagés et d’une étude de financement. Ce programme doit être validé par le préfet qui assurera des contrôles réguliers quant à la réalisation effective du chantier. Si l’Ad’ap est refusé par le préfet, un nouveau dossier doit être soumis dans les 6 mois. Si aucun agenda n’est déposé, le responsable de l’ERP devra régler une amende de 1500 à 5000 euros. Néanmoins, une prorogation pour le dépôt de l’Ad’ap peut être accordée en cas de difficultés techniques ou financières.

Quels sont les nouveaux délais pour la mise en conformité ?

Les établissements qui ont une capacité d’accueil maximum de 200 personnes disposent d’un délai de 3 ans pour effectuer les travaux. Ceux-ci représentent 80% du parc total en France. Pour les structures de plus grande capacité, 9 ans sont alloués pour rendre les locaux accessibles à tous.

Le secteur des transports possède un calendrier qui lui est propre : le délai est de 3 ans pour les transports urbains, de 6 ans pour les interurbains et de 9 ans pour les transports ferroviaires. Précisons qu’une amende de 45 000 euros peut être appliquée en cas de non-respect de la loi.

Quels sont les cas de dérogation ?

Les établissements recevant du public peuvent être dispensés de réaliser ces travaux dans les 4 cas suivants :

– l’impossibilité technique
– la disproportion financière entre le coût des aménagements, la valeur du bien et l’activité de l’entreprise
– le souci de préserver le patrimoine architectural (par exemple les bâtiments classés ou leurs abords immédiats)
– le refus de la copropriété lorsque l’ERP est situé dans un immeuble collectif à usage d’habitation.

A quoi ressemblera la banque de demain ?

Alors que seulement 1 français sur 5 se rend à sa banque une fois par mois, le secteur bancaire est condamné à évoluer et à changer ses habitudes. La dématérialisation des services et l’avènement du numérique participent à ce changement. A quoi ressemblera la banque de demain et quel sera l’impact sur le consommateur ?

La dématérialisation progressive des services bancaires

D’après l’étude Audirep pour BforBank de mai 2015 (voir plus bas l’infographie), aujourd’hui 1 français sur 10 client se déclare avoir une banque en ligne et 42% de ces particuliers qui la signalent comme banque principale, le futur de la banque semble tout tracé. La dématérialisation des services bancaires semble en effet la règle depuis quelques années, avec de moins en moins de guichets et de présence physique des banques traditionnelles. Le rythme de disparition des agences bancaires est actuellement de 2 à 4% par an, et nul doute qu’à terme celles-ci pourraient appartenir au passé. Les chiffres montrent par ailleurs que 44% des français déclarent ne pas recommander leur banque actuelle à leurs proches, ce qui prouve à quel point l’avenir du secteur bancaire tend de plus en plus vers la dématérialisation des services et produits bancaires.

La banque en ligne plébiscitée pour ses économies

A l’image de nombreux secteurs de la finance mais aussi de commerces traditionnels, la désertification touche le secteur de la banque. La disparition progressive des guichets et établissements en zone rurale pose un énorme problème pour les consommateurs. Les banques en ligne viennent alors sérieusement concurrencer les banques classiques voire les remplacer en partie. Une évolution logique quand on sait que l’ouverture d’un compte bancaire sur Internet offre de nombreux avantages pour les clients : économies non négligeables (les ménages payent environ 20% de moins sur leurs cotisations annuelles), simplification de toutes les démarches administratives mais surtout gratuité de nombreux services et accès en libre-service toute l’année…

L’avènement des nouvelles technologies de paiement bouleverse le système bancaire

Le banquier du futur devra également s’adapter au changement d’habitudes des ménages en matière de paiement. Si la carte bancaire reste le moyen de paiement le plus utilisé aujourd’hui, il faut désormais compter avec de nouveaux acteurs des nouvelles technologies du numérique et de l’information.

1. Applications, plateformes en ligne et nouvelles monnaies
Tablettes tactiles et smartphones sont désormais des outils massivement utilisés par les consommateurs, même pour payer leurs achats avec des applications comme Lydia ou Paybyphone par exemple. Paiement sans contact, reconnaissance d’empreinte digitale, vocale et bientôt faciale, un smartphone peut désormais servir aisément de terminal et de relais de paiement. Par ailleurs, les internautes utilisent de plus en plus les plateformes de paiement en ligne comme Paypal. Enfin, de nouvelles monnaies comme le Bitcoin apparaissent et bâtissent de nouveaux réseaux de paiement directement utilisables par les consommateurs.

2. Les géants du web s’y mettent
Toutes les multinationales du Web 2.0 se mobilisent également pour encourager cette tendance, et les géants de l’internet apportent leur lot d’innovation en ce qui concerne les méthodes de paiement. Avec leurs systèmes Apple Pay et Google Wallet, Apple et Google emboîtent le pas à cette évolution, en visant à simplifier et sécuriser les paiements en ligne et dans les commerces traditionnels.

Indéniablement, la révolution du numérique est en marche et profite aux ménages qui ont désormais accès à de nouveaux moyens de paiement facilement accessible et entièrement sécurisés. Une concurrence supplémentaire pour les acteurs bancaires traditionnels, qui ont tout intérêt à se réinventer pour satisfaire la demande d’un client de plus en plus exigeant et enclin à utiliser les nouvelles technologies.

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