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L’importance du cœur dans une démarche de marketing authentique

Le marketing authentique repose sur la capacité d’une marque à établir des connexions profondes avec ses consommateurs.

Entrepreneur Authentique & Marketing Authentique

Etes-vous l’un de ces entrepreneurs authentiques qui, comme le présente Robert Dilts, “veut une activité qui lui permette de rester vrai vis-à-vis de lui-même, de se dépasser pour réaliser son rêve, de mettre son excellence au service de ses ambitions personnelles et de son environnement et surtout de se sentir plus vivant et plus inspiré” ?

Personnellement j’en suis. Je ne me vois pas développer une activité autrement… C’est vital pour moi.

C’est pourquoi en tant que coach marketing, je parle toujours de ‘marketing authentique’. 
Il s’agit d’un marketing qui permet aux entrepreneurs de développer leur activité tout en restant ancré dans leurs valeurs profondes. Comme dans le concept du ‘golden circle’ développé par Simon Sinek : toujours partir de l’intérieur pour aller vers l’extérieur.

Car nous sommes chacun notre premier outil marketing… Nous sommes dans un monde où le relationnel fait toute la différence, que nous vendions des produits ou des services.

Ceci étant dit, je m’adresse ici principalement aux entrepreneur(e)s, aux indépendant(e)s pour qui le marketing est souvent synonyme de ‘manipulation’.
Et qui ont plutôt l’impression de devoir se renier eux-mêmes pour ‘se vendre’.

Avez-vous à cœur de faire une différence dans la vie de vos clients, pour qu’ensemble, vous puissiez faire une différence dans ce monde ?

Aspirez-vous à aligner votre ‘être’, votre ‘faire’ et votre ‘paraître’, pour être en cohérence avec vous-même ?

Œuvrez-vous pour un succès authentique qui vous permet de développer sereinement une activité quotidienne en adéquation avec ce que vous désirez au fond de vous ?

Cela peut paraître utopique. Parlons d’une clé qui peut rendre cela possible…

Laissez votre cœur guider votre cerveau

Notre culture française, le rationnel est ‘dominant’. Nous ne sommes pas habitués à oser écouter nos émotions, notre cœur… bien que cette tendance soit en train d’évoluer (un peu). Des recherches et des études démontrent que le cœur a une part prépondérante dans nos décisions.

« Votre cœur n’est pas seulement une pompe. Il contribue à vos choix, agissant comme un poste de contrôle pour toutes les émotions générées par l’écoulement de produits chimiques des pensées. Votre cœur est en communication constante avec votre cerveau et le reste de votre corps, pour vérifier l’exactitude et l’intégrité de vos pensées. (…) Lorsque vous êtes sur le point de prendre une décision, votre cœur vous envoie tout simplement un conseil qu’il est bien utile d’écouter, car lorsque vous écoutez votre cœur, il sécrète une hormone qui donne une sensation de paix. », affirme le Dr Caroline Leaf – PhD en neuroscience cognitive et neuropsychologue.

Je fais partie de ceux et celles qui ont ce désir de s’ancrer dans leur CŒUR pour permettre à mes clientes de libérer leur potentiel et développer leur activité avec un succès authentique. En réalisant cette démarche, les Coaches,
Consultantes RH et les Professionnelles de Développement personnel peuvent aligner leur être, leur faire et leur paraître. Ainsi elles rayonnent avec authenticité, intégrité et cœur pour attirer leurs futurs clients, tout en restant authentiques.

Les 5 éléments du C.O.E.U.R indispensables pour attirer ses futurs clients tout en restant authentique

C pour Congruence
C’est la Cohérence avec vous-même, et bien plus. La Congruence s’ancre profondément dans notre cœur, dans notre valeur. C’est ce qui nous permet de tenir ferme même lorsque l’environnement semble instable.

O pour Ouverture
ous-même pour pouvoir écouter notre cœur et pour pouvoir mettre ce cœur à disposition de notre clientèle idéale afin de la servir. Notre cœur nous donne l’ouverture dans l’écoute et l’ouverture dans le service.

E pour Etat d’Esprit et d’Être
tat d’esprit dans le sens de façon de penser, d’intention… de cœur. Et cet état d’esprit authentique est indispensable pour développer sereinement votre activité. Etat d’esprit mais aussi état d’être, parce que VOUS êtes votre premier outil marketing. Votre cœur rayonne dans votre façon d’être.

Le E c’est au centre du mot COEUR. Donc, cet état d’esprit, cet état d’être est vraiment au centre de toute la démarche de marketing authentique.

U pour Unicité
Unicité dans le fait que vous êtes unique. Unicité en toute congruence, car VOUS êtes votre premier outil marketing et vous êtes la seule personne qui est capable d’offrir les services que vous offrez. Parce que, justement, vous êtes unique.

Respect de soi et respect des autres, respect de votre cœur d’expertise, de votre cœur tout simplement, respect des autres et de leur besoin, leur souffrance, leur joie, leur vision… Le respect est vraiment une valeur fondamentale pour moi. S’il n’y a pas de respect dans une mission ou quoi que ce soit, je ne peux pas continuer.

Article par Caroline Leaf

Lip dub : bonne ou mauvaise idée ?

Le Lip dub a fait son apparition depuis une dizaine d’années, et a trouvé un fort engouement auprès des entreprises friandes de nouvelles méthodes marketing attractives et peu coûteuses.

Un format court, un scénario minimaliste, des moyens techniques légers, le Lip dub ou « clip promotionnel chantant » permet de réaliser de courtes séquences de promotion de votre entreprise en y mettant en scène vos équipes. Le principe est très simple, le clip consiste à filmer en un long plan-séquence une ou plusieurs personnes qui font du play-back sur une bande-son très entraînante, d’où le nom anglais Lip dub qui signifie littéralement « doublage des lèvres ». Le Lip dub est-il un phénomène de mode futile ou un moyen sérieux de communiquer ?

Se distinguer d’une façon originale et décalée

Le Lip dub a vu le jour en 2008 lorsque des étudiants en communications inventifs ont décidé de se filmer en chantant. Le format a immédiatement séduit les internautes, puisque certains de ces « mimoclips » ont été visionnés des millions de fois sur You Tube. Des institutions, des marques et des sociétés de tous secteurs, se sont alors emparées du phénomène pour se distinguer d’une manière moderne et originale. Ce nouveau concept apporte un dynamisme certain pour l’établissement ou l’entreprise qui l’utilise dans sa stratégie de communication. Il est évident que le Lip dub fait souvent sourire, qu’il soit d’ailleurs réussi ou raté ! Le côté jeune, amusant, et entraînant de ce type de vidéo ne laisse jamais indifférent, et assure l’entreprise utilisatrice d’une belle viralité sur la Toile.

Attention à l’image de marque transmise par le message

L’expérience prouve qu’un Lip dub, qu’il soit un succès ou un échec, fait toujours parler de lui. Le buzz semble un des objectifs de ce type de communication, mais attention à ne pas tomber dans le bad buzz. Tout le monde se souvient du clip des jeunes de l’UMP. En 2009, le parti politique avait essayé de créer l’événement. Imparfait, mettant en scène les hommes politiques de manière maladroite, le clip avait à l’époque fait beaucoup parler de lui sur les réseaux sociaux…  

Bien sûr, il faut veiller à ce que votre clip promotionnel demeure pertinent et ne ternisse pas votre image de marque. En 2012, le magasin Décathlon de Saint-Dié des Vosges avait réalisé un Lip dub dans lequel les salariés parodiaient le célèbre tube international « Call Me Maybe ». Les protagonistes du clip chantaient tellement faux que le clip a été la risée du web… Afin de gérer le buzz, la direction du magasin a pris le parti de ses employés, publié immédiatement en avant le Lip dub incriminé sur son site principal et soutenu, envers et contre tous, le clip. Une manière intelligente de répondre à tous les messages négatifs véhiculés par les internautes.

Un moyen d’offrir une image moderne de l’entreprise

Bien pensé, bien préparé, le Lip dub offre au salarié la possibilité de participer à la réussite de l’entreprise. L’implication et le côté créatif apportent à tous une importante valorisation. La marque japonaise Shiseido, pour ses 20 ans, a créé un Lip dub soigné, agréable à regarder, sans fausse note. Il présente une très belle image de la société et des gens qui y travaillent.

Si vous préparez minutieusement votre clip, il sera réussi. Choisissez une bonne chanson entraînante et facile à chanter en Play-back, un décor agréable, des participants motivés et détendus devant la caméra et vous obtiendrez un beau Lip dub dont l’impact sur les internautes sera positif. Pensez à bien préparer la chorégraphie, repérez les lieux de passage de la caméra et choisissez une durée bien adaptée à ce moyen de communication, de préférence moins de cinq minutes.

Visionnez de nombreux Lip dub pour vous donner une idée du concept et vous constaterez qu’ils apportent tous le sourire et la joie. Les entreprises qui utilisent cette technique de communication marquent les esprits et offrent une image d’elle-même moderne et « branchée ». Le Lip dub n’est pas employé pour faire la promotion d’un produit, mais pour mettre en avant une image positive d’une institution. Cela reste le meilleur moyen de faire le buzz et de présenter au grand public la bonne entente des salariés, des cadres et de la direction.

Ces entrepreneurs français qui cassent les codes grâce au digital

Les nouvelles technologies ont participé à l’émergence d’une nouvelle génération d’entrepreneurs que nous pourrons qualifier de « digital natives ». En voici quelques-uns des plus emblématiques.

Amyne Berrada & Saad Zniber

Ils ont créé Yatedo, un moteur de recherche de personnes, à la fin de l’année 2009. Le principe est simple, il s‘agit de permettre à chacun de chercher le nom d’une autre personne, et d’obtenir les informations les plus complètes possibles. Le site a atteint 1 million de visiteurs uniques en quelques mois.

Rand Hindi 

Dans le domaine des « smart cities » (villes intelligentes, ndlr), il est le roi. Rand Hindi crée des applications pratiques pour faciliter la vie des citadins dans les villes. Sa technologie : des modèles prédictifs basés sur le big data. Il a notamment créé la start-up Snips, qui a développé Tranquilien, une application de prédiction des flux de passagers dans les transports en Ile de France.

Isabelle Sey

Cette jeune entrepreneure a créé la solution SpreadButton, un outil marketing pour les professionnels de l’e-commerce. Entre les réseaux sociaux et la boutique en ligne, l’outil permet à chaque e-commerçant d’évaluer la rentabilité de chacune de ses actions marketing.

Rafi Haladjian

La presse le qualifie de « serial-entrepreneur de la high-tech française ». Édifiant ! Ce pur littéraire s’est imposé comme à l’avant-garde des nouvelles technologies, sentant constamment l’air du temps, notamment avec son entreprise Sen.Se, spécialiste des capteurs et objets connectés.

Audrey Perriol et Camille Moreau

Elles ont lancé « L’Etage Homme », un site d’e-commerce spécialisé dans la mode masculine. Le tout avec un positionnement innovant : proposer des marques peu connues en France, mais qui se vendent bien en Europe et dans le monde. Résultat : messieurs, vous y trouverez des produits tendance à prix très abordables !

Une levée de fonds estimée à 160 millions de dollars pour Slack

L’entreprise Slack, spécialiste du travail collaboratif en mode Saas (Software as a service) a annoncé avoir levé 160 millions de dollars.

Qui sont les investisseurs ?

Autour de la table, plusieurs investisseurs étaient présents : Institutional Venture Partners, Horizons Ventures, Index Ventures et DST Global sont ainsi rentrés au capital de l’entreprise. Cette levée de fonds permettra à la société Slack de poursuivre son activité mais également d’envisager et de réaliser de nouveaux projets à fort potentiel de développement. 

Une valorisation boursière chiffrée en milliards

Ce n’est pas la première fois que l’entreprise fait appel à des investisseurs. Depuis sa création à la fin de l’année 2012, Slack avait déjà récolté plus de 180 millions de dollars. Cette nouvelle levée de fonds valoriserait l’entreprise à 2,8 milliards de dollars selon son cofondateur.

Votre avion a du retard ou votre vol est annulé ? Vous pouvez être indemnisé !

L’entreprise allemande FlightRight, créée en 2010, surfe sur un créneau porteur. Elle propose aux usagers de transports aériens de faire valoir leurs droits en cas de retards ou d’annulations de vols. Un marché très lucratif, les indemnités de retard atteignent des milliards d’euros. Focus. 

A l’origine de l’entreprise

La société Flightright a été fondée par le Dr. Philipp Kadelbach, avocat. Titulaire d’un master en droit International, il a lancé FlightRight en 2010. Ses expériences personnelles douloureuses et répétées avec les transports aériens, en particulier dans un petit aéroport de banlieue en Italie, l’ont convaincu qu’il fallait apporter aux passagers lésés une réponse adaptée à leurs revendications. La société emploie aujourd’hui 70 personnes de cultures et d’expériences différentes, qui contribuent au bon déroulement des démarches d’indemnisation et à l’amélioration constante du portail web de l’entreprise. C’est déjà plus de 400 000 passagers indemnisés partout dans le monde.

Un portail web pour répondre aux attentes des voyageurs

Le principe de FlightRight est simple. L’entreprise propose un portail Internet facile d’utilisation, qui permet aux titulaires de billets d’avion ayant connu des difficultés de types retards ou annulations de vols, de faire valoir leurs droits. Concrètement, les voyageurs peuvent ainsi prétendre à une indemnisation pouvant atteindre jusqu’à 600 € de remboursement. Aujourd’hui, la plupart des usagers des transports aériens ignorent qu’ils ont cette possibilité, ou bien sont freinés par la lourdeur des démarches administratives à mener pour obtenir gain de cause.

Un simulateur pour calculer l’indemnisation

Sur le site internet, le consommateur n’a plus qu’à entrer le descriptif de son vol et le type de problèmes rencontrés. Le simulateur du système calcule ensuite l’indemnisation potentielle auquel le client a droit. Des experts proposent ensuite au client de mener gratuitement les démarches d’indemnisation en son nom. La société se rémunère uniquement si les démarches aboutissent, via une commission de 25% prélevée sur l’indemnité obtenue. Cette dernière est créditée directement sur le compte du client.

Un créneau porteur

L’entreprise évolue clairement dans un secteur en vogue. Le transport aérien étant entré dans l’ère du low-cost, où la qualité de service semble sacrifiée au profit d’une cadence de vols et d’une quantité de départs accrue, il y a fort à parier que les usagers mécontents vont se multiplier. La revendication de leurs droits par les passagers frustrés par ces retards est donc plus que jamais d’actualité.

Dans ce contexte, le modèle économique gagnant-gagnant, basé à la fois sur la réalisation de démarches administratives totalement en ligne et le prélèvement de commission a donc de quoi séduire, les particuliers ou En surfant à la fois sur des tendances de consommation, et en capitalisant sur un marché en développement (on estime à 440 millions d’euros le montant des indemnités non versées rien qu’en France, ndlr), FlightRight semble donc promise au succès.

Aucune plateforme internet de ce type, orienté vers l’application des droits des usagers du transport aérien, n’existe pour l’heure dans l’Hexagone. Une idée à développer pour un futur entrepreneur français ?

Visitez leur site internet sur : FlightRight

Suivre le secteur de l’e-santé

Nul ne peut nier la place que le secteur de l’e-santé a progressivement prise dans le monde ces dernières années. Et inutile de préciser que les enjeux autour de son développement sont forts. Focus sur une filière en plein essor.

L‘application des technologies de l’information et de la communication (TIC) à l’ensemble des activités en rapport avec la santé devrait améliorer le système actuel : meilleurs soins, réduction des dépenses de santé, lutte contre le vieillissement de la population et contre la pénurie de médecins… La filière est en pleine expansion et s’impose clairement comme un secteur d’avenir. Les chiffres le prouvent.

Un marché en plein essor

Selon une récente étude menée par le cabinet Xerfi Precepta, le marché de l’e-santé a rapporté 2,4 milliards d’euros en 2012 et devrait progresser de 4 à 7 % d’ici l’année 2017. En ce qui concerne la télémédecine, le Syntec numérique, syndicat professionnel des entreprises du numérique estime son revenu entre 80 et 140 millions d’euros  et qu’il pourrait progresser de 13 à 28 % d’ici 5 ans. Des emplois continuent tout naturellement à se créer dans ce secteur qui attire beaucoup d’entrepreneurs et de porteurs de projets. Selon le McKinsey Global Institute, 1,5 million d’emplois ont été créés ces 15 dernières années sur ce secteur en particulier. Édifiant.

Un champ d’application très large

Réelle tendance de société, le développement croissant du secteur va de pair avec l’évolution des usages. Aujourd’hui, lorsqu’un patient s’inquiète de son état de santé, il consulte des sites, cherche des informations, commande des médicaments en ligne, consulte ses données financières sur le site de l’assurance-maladie. Les professionnels eux, gèrent déjà leurs dossiers au format numérique. Les nombreuses solutions technologiques permettent aujourd’hui le suivi d’un malade à distance, la prévention de certains incidents médicaux et de pallier plusieurs difficultés de notre système de soins. Les champs d’application de l’e-santé sont larges : assistance à l’autonomie, information et éducation… Et tous les acteurs sont concernés : patients, professionnels de santé, industriels, associations, institutions de prévoyance.

Les acteurs de la technologie y viennent

C’est l’émergence des technologies comme les capteurs, objets communicants et systèmes de visioconférence qui a notamment vu ce secteur prendre l’ampleur qu’on lui connaît. De nombreux dispositifs voient le jour, et ce dans des environnements divers parfois bien au-delà des simples établissements de santé. On trouve par exemple un développement de ces technologies aux domiciles des patients, dans les locaux des professionnels de santé, ou dans les établissements médico-sociaux. L’explosion de l’Internet des objets a conduit le grand public à analyser constamment ses données de santé et à les partager avec tous. C’est le cas grâce aux applications de running du type Nike+ ou Runkeeper, très en vogue chez les consommateurs, mais également avec des applications plus « médicales », à l’instar d‘isommeil ou Withings qui permettent toutes deux d’effectuer des analyses de son sommeil. On observe d’ailleurs un intérêt croissant des entreprises technologiques traditionnelles sur le secteur de la santé en particulier. Nombreuses sont les grands constructeurs à s’intéresser à ce secteur, pourtant censé être éloigné du leur. Par exemple, Epson, société initialement spécialisée dans l’imagerie, a lancé il y a quelques mois le bracelet connecté Pulsense, qui a pour but de mesurer l’activité cardiaque du patient. Avec ces technologies, toutes les données mesurables (température du corps, tension, taux de glucose) sont ensuite mises à disposition des médecins, ce qui améliore considérablement la précision et le suivi des patients.
Ils comptent révolutionner le secteur

L’e-santé est surtout le terrain de prédilection des start-ups. France, Europe et États-Unis regorgent de sociétés qui ont décidé de faire de l’e-santé leur business, et qui entendent bien révolutionner le secteur (voir encadré). Betterise est de celles-ci. Cette start-up française de médecine préventive est disponible sur le web, les mobiles, les tablettes et objets connectés. Elle vise à améliorer la santé des utilisateurs en mesurant et analysant leurs comportements. Elle propose des programmes d’accompagnement quotidien et personnalisés grâce à un algorithme propriétaire mis en place par un collège d’experts médicaux. Tout comme elle, la start-up américaine Adhère Tech a créé un flacon qui surveille la prise de médicament de son utilisateur. Il vérifie le nombre de médicaments qu’il comporte et envoie les données dans le Cloud. Lorsqu’un patient oublie sa prise de médicament, le flacon lui envoie un SMS de rappel. Les start-ups innovantes sont légion dans le secteur, et les récentes levées de fonds montrent un marché en pleine ébullition. La société Voluntis, spécialisée dans les logiciels thérapeutiques, a par exemple levé en avril dernier 20,75 millions d’euros, un montant colossal dans le domaine ! Nul doute qu’à ce rythme-là, les prochaines années vont être le théâtre d’une révolution sans précédent dans le domaine.

Un site de crowdfunding dédié à l’e-santé

Wellfundr, c’est le nom de cette nouvelle plateforme de financement collaboratif dédiée aux innovations qui améliorent notre santé. Etant la toute première en France, l’interface est pleinement active depuis le 24 avril 2014, et permet donc à chaque porteur de projet dans le domaine de la santé électronique de réussir son développement. Fabrice Nabet, président fondateur du site, propose actuellement plusieurs projets pour des financements en Europe. À visiter…www.wellfundr.com.

Entreprendre, c’est du gâteau !

Rien ne prédestinait Scarlette, 29 ans, et Margot Joubert, 34 ans, à lancer une entreprise spécialisée dans la préparation pour gâteaux. 

Après un diplôme d’ingénieur dans l’agronomie et une première expérience professionnelle dans la déshydration des aliments, Margot, l’ainée, souhaite monter sa propre boîte. Passionnée par l’agriculture biologique, elle découvre la production de céréales bio en s’installant à l’Ile-de-Ré. La diversité céréalière de la région la pousse à lancer un nouveau concept de préparation pour gâteaux.

Un concept de recettes simplifiées

À cette époque, Scarlette est encore étudiante en école de management, spécialisée en hôtellerie internationale. Sa sœur lui soumet l’idée alors qu’elle se trouve en année de césure en Australie. A son retour, elles décident de se lancer dans l’aventure. L’entreprise Marlette – de la contraction des deux prénoms – voit le jour en 2010. « Nous avons commencé par créer des petites préparations de fondants, composées de copeaux de chocolat, de farine et de sucre », se souvient la jeune femme. Le concept est simple, il suffit d’ajouter trois œufs et du beurre pour compléter la recette. « Nous partons du principe que tout le monde en possède dans son réfrigérateur », précise Scarlette.
Pourtant, en France, les préparations alimentaires ne possèdent pas une bonne image, car elles sont souvent perçues comme chimiques et sans goûts. Les deux sœurs doivent se démarquer. « Nous souhaitions proposer des produits qualitatifs, sains et rapides dans la conception pour un résultat maison. Les gens ont envie de cuisiner mais ils n’ont plus forcément le temps », analyse Scarlette.

Une croissance pas à pas

Pour se financer, les deux entrepreneures ont franchi les étapes à petits pas. Elles ont commencé à confectionner leurs recettes avec des bétonnières de maçon, plus économiques que les mélangeuses industrielles. « Nous avons ensuite gagné des concours qui nous ont permis d’acheter des machines »explique Scarlette.

Au bout d’un an et demi, elles réalisent une levée de fonds de 250 000 euros. Cela leur permet notamment de financer des ateliers de production. Puis, le fonds Audacia rentre à hauteur de 10% dans le capital, ce qui leur permet de s’offrir un premier magasin dans le 9e arrondissement de Paris en février 2013.

Dans ce « café boutique », tout ce qui est à consommer sur place peut être acheté et cuisiné dans les coins boutiques. Un concept innovant qui a retenu l’attention des jurys du grand prix des jeunes créateurs du commerce le 30 septembre dernier. « Ce prix nous ouvre des opportunités. En plus de bénéficier d’une expertise de professionnels dans le développement de notre entreprise, nous allons créer un deuxième café dans un centre commercial Unibail », se réjouit Scarlette.

Objectif : l’international

Les deux créatrices espèrent aussi se développer à l’international. En France, leurs produits sont distribués dans un réseau d’épiceries fines. Une centaine de magasins Marks & Spencer vend leur marque en Angleterre. Mais leur rêve serait de pénétrer le marché américain. Avec un chiffre d’affaires compris entre 800 000 et 900 000 euros en 2013 et 10 salariés au compteur, l’enseigne Marlette semble donc avoir de beaux jours devant elle.

Emboitez le pas à l’innovation technologique

L’arrivée massive du digital dans nos vies a provoqué d’intenses mutations chez les consommateurs, devenus résolument connectés. L’impact du numérique impose aux entrepreneurs de s’adapter à ces nouveaux usages. L’innovation technologique est un véritable moteur qui les pousse à casser les codes… au quotidien ! 

Comme chaque année, l’étude « Tech Trends 2014 » orchestrée par le cabinet Deloitte a mis en exergue les pistes dignes d’intérêt pour l’entreprise en matière d’évolution technologique et d’innovation. Certaines sont déjà bien connues par les entrepreneurs, à l’image de la montée en puissance de la mobilité, des applications et du Big Data. On note l’entrée au classement de l’Internet des objets et des outils intelligents, ainsi que de l’impression 3D. D’autres tendances datant de 2013 sont également toujours d’actualité, comme l’utilisation du design dans tous les projets innovants de l’entreprise, ou l’arrivée du monde du jeu vidéo dans celui du travail (processus appelé « gamification ») qui peut notamment inciter les collaborateurs à développer et valoriser leurs compétences. Bref, inutile de dire que c’est désormais l’innovation technologique qui motive les entreprises à briser la routine. Pire que ça, la technologie est quasiment essentielle à intégrer dès maintenant dans votre parcours d’entrepreneur, au risque d’être à la traîne et de ne pas pouvoir anticiper l’évolution de votre marché. C’est à ce prix que vous casserez les codes. Car le consommateur, lui, a déjà de l’avance. 

Les consommateurs déjà sur ce créneau

Les chiffres ne trahissent jamais un phénomène de société. Retenez-les bien : plus de 40 millions d’internautes en France, environ 7 millions de mobinautes (soit 50 % de la population de plus de 11 ans), 57 % de ces mobinautes qui ont déjà acheté via mobile, plus de 32 millions de cyberacheteurs au premier trimestre 2013 en France, 51 milliards de SMS envoyés au premier trimestre 2013, des réseaux sociaux qui représentent la deuxième catégorie de services en termes de pénétration en Europe avec 84 % d’utilisateurs… La liste pourrait bien s’allonger ! Inutile de vous prouver que les entrepreneurs ont tout intérêt à coller au plus près à l’usage du consommateur s’ils souhaitent casser les codes. Ainsi, pour se rapprocher de ses utilisateurs mobiles, l’assureur français Axa a par exemple lancé le compte bancaire Soon, pensé pour le portable. Au menu, le partage des projets, des humeurs, visualisations de l’argent à dépenser en temps réel. Simple, mais essentiel. 

Des enjeux forts

Autour de l’innovation technologique, les enjeux pour l’entrepreneur sont forts. Il s’agit bien de capter le client de plus en plus volatile, et garder la relation avec lui quelque soit le terminal sur lequel il navigue (PC, tablette, smartphone), et de lui pousser des offres commerciales adaptées à sa volonté, au bon moment de la journée, le tout grâce à la précision du Big Data. Clairement, les usages numériques des consommateurs se confondent avec les usages sociaux. Choisir un produit, interroger les fournisseurs, consulter les avis des acheteurs, passer une commande, payer et même consommer immédiatement si le produit est numérisé… La technologie s’immisce à vitesse grand V chez le grand public et l’entrepreneur aurait tort de ne pas s’y mettre. Au-delà des purs aspects business, adopter une position innovante permet d’être toujours à l’avant-garde, et donc de peaufiner son image d’innovateur. Mais plus que cela : emboîter le pas à l’innovation technologique devrait vous empêcher de céder à la paresse et vous obliger constamment à chercher de nouvelles idées ! 

Attention néanmoins, à ne pas vouloir aller trop vite. C’est en substance le message de Thierry Pinot, dirigeant de la société Ikône, qui commercialise des services innovants et numériques dans le domaine de la presse. « On doit casser les codes sans briser le savoir-faire des métiers », nuance-t-il. « Casser les codes juste pour casser les codes, cela ne sert à rien. Il faut s’appuyer sur l’historique des métiers pour les faire évoluer. Le grand risque du numérique, c’est de faire en sorte que tout le monde casse les codes, mais que personne n’en définisse de nouveaux. ». Quoi qu’il en soit, en adoptant la technologie, vous vous rapprochez de votre consommateur, vous sentez les tendances émergentes et vous multipliez les chances de briser les business model. C’est d’ailleurs le pari qu’ont fait de nombreux entrepreneurs français du digital, dont vous trouverez ci-dessous quelques figures représentatives…

La bonne santé de l’économie de partage

S’il est une casseuse de code qui bouleverse tranquillement les modes de consommation traditionnels, c’est elle. La « sharing economy » (ou économie de partage) a progressivement révolutionné les usages des consommateurs. Les plateformes d’intermédiation comme Airbnb, site de location de logement entre particuliers, ou encore comme le service de covoiturage français Blablacar, affichent toutes une croissance insolente. En période de perte de pouvoir d’achat, louer son appartement ou son auto quelques jours par mois réjouit les consommateurs. Et les entreprises développent du business !

Le Serial entrepreneur… en famille

Parcours de Fabrice Haiat, cofondateur de Yoobic 

Après des études d’ingénieur à Centrale Paris, Fabrice Haiat décroche un job de consultant en 1997 au sein du cabinet de conseil McKinsey. Il occupe le poste pendant trois ans, avant de céder à un désir d’entreprendre qui le titille depuis toujours. « J’ai toujours eu envie d’être mon propre patron », explique-t-il. Fabrice reprend et restructure l’entreprise familiale Vizelia, alors spécialisée dans l’édition de logiciels pour architectes et bureaux d’études.

En compagnie de ses deux frères, qui le rejoignent très rapidement dans l’aventure, il remet la société à flot et développe Vizelia Green, une plateforme web qui permet de suivre en temps réel la consommation d’énergie des bâtiments.« La création du produit a coïncidé avec le lancement du Grenelle de L’Environnement en 2007. Nous avons choisi le bon timing car au moment où nous avons débuté notre réflexion, personne ne s’intéressait vraiment au sujet. », développe Fabrice.

Les résultats ne se font pas attendre. Le concept intéresse les gestionnaires de parc immobilier et le chiffre d’affaires de l’entreprise double tous les ans ! En 2010, Fabrice et ses frères vendent l’entreprise au géant Schneider Electric, qui intègre la solution au sein de son système d’information. Les années qui suivent, la famille Haiat travaille pour leur ancienne entreprise, développe le business en France, en Europe et dans le monde, le tout avec une marge de manœuvre importante. « Schneider Electric est une entreprise qui gère très bien ses acquisitions en mettant en place une mécanique d’intégration efficace. Ils ne broient pas la société qu’ils rachètent, c’est appréciable ! », précise Fabrice.

Par la suite, les frères prennent des responsabilités différentes et collaborent de moins en moins ensemble. Partant de ce constat, Fabrice décide de rassembler sa fratrie autour d’un projet commun.

L’entrepreneur constate rapidement qu’au fil de ses expériences, il a glané une masse importante de données qu’il est capable d’analyser et de piloter. Mais dans le même temps, il note que personne dans le secteur de la distribution n’a pris le temps d’optimiser l’utilisation de données à des fins marketing. C’est le début de l’aventure Yoobic, entreprise qui voit le jour en septembre 2013. La société propose une application mobile qui permet aux enseignes de la grande distribution de piloter à distance la bonne exécution d’opérations directement en magasin, afin d’évaluer les dispositifs de mise en avant dans les rayons notamment.

Après un peu plus d’un an d’existence, la société emploie une dizaine de personnes et affiche un beau potentiel. Pourtant, tout n’a pas été simple. « Nous n’avons pas levé d’argent », précise Fabrice Haiat. « Même si nous en avons un peu fait les frais au départ, cela nous a permis de gérer avec une précision d’horloger le moment où la société a commencé à prendre son envol. ». Fabrice espère convaincre une vingtaine de clients d’ici la fin de l’année et table sur un chiffre d’affaires de 500 000 euros pour leur 1er exercice. Comme quoi, mêler la famille et les affaires n’est pas forcément une mauvaise idée.

Inscription Concours National de la Création d’Entreprise

Concours National de la Création d’Entreprise

Descriptif de l’événement

« Vous avez créé votre entreprise en 2014 / début 2015 ou vous comptez la créer au cours de 12 prochains mois ?

Le Concours National de la Création d’Entreprise, organisé par Creatests, vous concerne !

Votre idée, la fiabilité de votre projet, votre modèle économique et même votre personnalité seront passés à la loupe… Une belle occasion de se confronter aux professionnels de l’entrepreneuriat et de se poser les bonnes questions. Le public choisira son Coup de Cœur et les lauréats vont bénéficier d’une médiatisation nationale ! »

Lieu de l’événement

Inscriptions en ligne – sur le site du Concours : http://www.leconcoursdelacreation.fr/

Dates de l’événement

Inscriptions du 5 mars jusqu’au 5 mai 2015

A qui s’adresse cet événement ?

Aux entrepreneurs – ayant créé leur entreprise en 2014 ou début 2015

Aux futurs entrepreneurs : ayant un projet de création d’entreprise pour 2015

Frais de participation

Inscription Gratuite

Site internet

http://www.leconcoursdelacreation.fr/

Lien d’inscription

http://www.leconcoursdelacreation.fr/index.php?page=espace-createur