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4 exemples de concours à connaître absolument en tant qu’entrepreneur

Quand on veut créer une entreprise, on fait souvent face à un dilemme : comment augmenter nos chances de réussite ? Pour soutenir le dynamisme, l’enthousiasme et la volonté de nombreux porteurs de projet et de les aider à atteindre leurs objectifs, de nombreux concours nationaux sont organisés chaque année. Parmi cette pléthore de compétitions, quelles sont les meilleures opportunités à ne pas manquer ?

Concours National de la Création d’Entreprise : unique en son genre

« Encourager la création d’entreprise », c’est le principal objectif du Concours National de la Création d’Entreprise. Il met à l’honneur l’univers entrepreneurial dans toute sa diversité économique, sociale, humaine, géographique et récompense les entrepreneurs responsables. Ce concours est dédié à tous les créateurs d’entreprise, en activité depuis moins de 2 ans et ceux qui possèdent un projet de création d’entreprise pour l’année à venir. Un don financier de 270 000 euros est de mise, sans oublier les différents appuis offerts aux lauréats pour assurer la pérennité de leur entreprise. Pour participer à ce concours, plusieurs dossiers sont requis : un executive summary (résumé du business plan destiné aux dirigeants, aux investisseurs et aux banquiers), un business plan, des tableaux financiers et des CV des porteurs de projet.

Tremplins Entreprises pour accompagner votre développement

Organisé par le Sénat et par l’école de commerce l’Essec depuis 1999, Tremplin Entreprises est un concours national qui met en compétition les entreprises innovantes à caractère technologique ou non et contribuant au développement économique en osant apporter leurs idées novatrices pour révolutionner le marché. Il concerne les secteurs de services, de logiciels, des sciences de la vie et le secteur des matériaux-composants. Il faut déjà être en activité ou en phase de lancement et l’entreprise doit être de taille petite ou moyenne. L’objectif est d’accompagner ces gérants dans leur carrière professionnelle ainsi que de mettre en lumière leurs savoir-faire et leurs réalisations. Les gagnants bénéficient d’une grande visibilité, du soutien des acteurs du tissu entrepreneurial et des rencontres avec des investisseurs potentiels.

Start-up Contest : une belle opportunité à saisir

Organisé par le Sénat et par l’école de commerce l’Essec depuis 1999, Tremplin Entreprises est un concours national qui met en compétition les entreprises innovantes à caractère technologique ou non et contribuant au développement économique en osant apporter leurs idées novatrices pour révolutionner le marché. Il concerne les secteurs de services, de logiciels, des sciences de la vie et le secteur des matériaux-composants. Il faut déjà être en activité ou en phase de lancement et l’entreprise doit être de taille petite ou moyenne. L’objectif est d’accompagner ces gérants dans leur carrière professionnelle ainsi que de mettre en lumière leurs savoir-faire et leurs réalisations. Les gagnants bénéficient d’une grande visibilité, du soutien des acteurs du tissu entrepreneurial et des rencontres avec des investisseurs potentiels.Le concours Start-up Contest est ouvert à toutes les entreprises créées depuis moins de 3 ans qui souhaitent développer leur leadership et leur esprit d’entreprendre. Il s’adresse exclusivement aux entrepreneurs qui ont une forte capacité de croissance et une volonté d’innovation. La sélection des vainqueurs se fait selon la performance et la croissance, la notoriété, l’engagement et la popularité ainsi que la conviction et la persuasion de chaque entreprise candidate. Le vainqueur du concours bénéficie de 7 prix et de 3 prix coup de cœur comme le coaching gratuit, un pack juridique, une interview sur Widoobiz, une heure de secrétariat, un article et un an d’abonnement premium sur MyAE (logiciel de facturation gratuit en ligne).

Concours Total-Edhec Entreprendre destiné aux jeunes entrepreneurs

Le lancement du concours Total-Edhec Entreprendre permet de promouvoir l’entrepreneuriat chez les jeunes et les étudiants. C’est la raison pour laquelle il est dédié aux jeunes âgés de moins de 28 ans qui ont besoin d’aide et de soutien pour concrétiser leur projet, ou pour faire développer leur entreprise créée depuis moins de 18 mois. Pour gagner le concours, il faut prendre en compte ces critères : clarté et rigueur dans le développement, l’innovation, l’exhaustivité de la présentation, la faisabilité du projet et la politique de création d’emplois. Les récompenses de l’heureux élu sont : deux prix de 5 000 euros et un parrainage d’une valeur de 10 000 euros dans le réseau d’entreprendre. Pour postuler, il faut envoyer un CV, un executive summary et un business plan.

Les entrepreneurs français pensent-ils à l’expatriation ?

La France, riche de terres agricoles fertiles, a toujours nourri sa population. De ce fait, tout au long de l’histoire, les français ont eu du mal à s’expatrier outre-mer. A contrario, britanniques et italiens ont acquis au fil des siècles une culture de l’expatriation, parfois poussés par la faim. Cette sédentarité concerne-t-elle l’entrepreneuriat français contemporain ? Peut-il lutter contre ce handicap ? Avec quels outils ?

Entrepreneuriat et expatriation en 2015

Lorsqu’il s’agit de créer son entreprise, la plupart des jeunes entrepreneurs français n’envisagent pas l’expatriation et trop peu le prospect commercial à l’international. La culture du terroir reste largement dominante. Pire, les français demeurent hermétiques à la pratique des langues étrangères ! Une étude organisée par la Commission européenne auprès de 54 000 lycéens, dans 14 pays, est sans appel : les Français se classent avant-dernier !

Le savoir-faire des PME et TPE françaises est donc bien souvent ignoré à l’étranger, voire même au-delà de leur région d’implantation, faute d’une mobilité commerciale suffisante. Seules 8% des PME françaises sont ainsi présentes à l’export, contre 25% de leurs homologues d’outre-Rhin. En 2015, le modèle entrepreneurial français a du mal à s’exporter à l’étranger.

Cette sédentarité est-elle inéluctable ?

Rompre son ancrage territorial nécessite une préparation minutieuse, pour y parvenir. La première étape est d’ordre psychologique. L’entrepreneur doit se convaincre lui-même de la pertinence de sa démarche et créer la dynamique nécessaire chez ses collaborateurs. Reste ensuite à identifier les barrières à lever une par une. La langue, l’aspect juridique, les normes techniques en vigueur, la fiscalité, éventuellement le droit du travail, la connaissance du marché, l’adaptation du produit aux attentes locales sont les écueils principaux envisageables.

Comment en venir à bout ?

Venir à bout de ce qui s’apparente comme un casse-tête insurmontable est tout à fait possible. Depuis 10 ans, l’agence UBIFRANCE a acquis un véritable savoir-faire dans l’accompagnement des PME et TPE à l’étranger. Les régions ont aussi créé leur structure d’accompagnement au sein de nombreux pôles de compétitivité. Les outils sont nombreux et disponibles. La libre circulation des marchandises en Europe est à elle seule une main tendue formidablement puissante pour tous ceux qui veulent en finir avec leur manque de mobilité entrepreneuriale !

Il fût une époque, à la fin du 19ème siècle et au début du 20ème, où le savoir-faire industriel français a véritablement conquis le monde. De Ferdinand de Lesseps à Gustave Eiffel, les réalisations françaises ont étonné le monde. Renouer avec cette vision globalisée de l’entrepreneuriat est non seulement possible mais vital pour l’avenir économique de notre pays. Les entrepreneurs français ont un savoir-faire exceptionnel dans tous les domaines. Forts de leurs atouts, il serait intéressant qu’ils pensent à sortir de leur pré carré. La mobilité est un état d’esprit qui s’acquiert. Elle suppose de revenir aux fondamentaux de l’entrepreneuriat comme l’optimisme, le volontarisme et l’envie de repousser les horizons.

Comment s’implanter en Chine

La Chine attire l’Occident de bien des manières. Ce pays est un marché de 1,3 milliard de consommateurs. Parmi ces consommateurs, on compte 260 millions de personnes aisées (en 2020, on devrait atteindre les 280 millions) qui sont susceptibles d’acheter des produits luxueux. Très peu touchée par la crise, La Chine est une destination où l’implantation devient tout à fait réalisable et attractive.

Avantages d’un projet en Chine

Outre le marché très étendu, il faut être conscient que les coûts sur place y sont bien moindres qu’en Occident. Pour le transport des marchandises comme pour l’implantation, les prix sont très bas. Les prix du terrain, selon les régions, restent avantageux. Autre point positif : la main d’œuvre, très abondante et peu couteuse. Le salaire minimum mensuel s’élève à 115 euros. La constance du régime chinois a permis de favoriser le développement de l’économie libérale. Bien qu’encadré, le développement vers une liberté d’entreprise est en marche.

Cibler son marché

Être présent en Chine permet de suivre les évolutions sur place du consommateur chinois et de mieux en contrôler la production. Cependant, il faut savoir que tous les domaines de production ne sont pas forcément les bienvenus. Un plan quinquennal, lancé en 2011 pour s’achever en 2015 avait pour volonté de dynamiser certains secteurs. 7 ont été retenus : véhicules aux énergies propres, nouveaux types de matériaux, les énergies alternatives, les technologies de l’information et de la communication, la biotechnologie, l’environnement et les équipements industriels avancés. Mais pour percer dans ces secteurs, il est préférable de s’associer à un partenaire chinois ou entamer un transfert de technologie.

Le droit en Chine

La première des actions à réaliser pour s’implanter en Chine est de contrôler très précisément ses droits de propriété. Bien que très exigent en Occident, le contrôle est plus présent en Chine, car la contrefaçon y est très importante. Il est important de déposer ses brevets sur l’invention, il faut ensuite, ajouter des brevets sur le design et le modèle d’utilité. Renforcer cela par une veille sur les brevets déposés en Chine est primordial. Un autre point à soulever est celui de la présence obligatoire d’employés de l’entreprise sur place. Etre actionnaire majoritaire et assister aux conseils d’administration n’est pas suffisant pour contrôler la production en Chine. Surtout que les procédures d’enregistrement d’une entreprise ou d’un bureau de représentation, sont longues et sous-entendent une certaine connaissance de l’administration chinoise. Grâce à un agent, cela est faisable, mais prend plus de temps. Il faut compter deux mois de plus pour l’installation et trois mois pour l’immatriculation. Qu’elles soient chinoises ou étrangères, les petites entreprises sont imposées à hauteur de 20 % à 25% pour les capitaux.

Les réussites françaises

1 300 entreprises françaises (qui emploient 25 000 personnes) sont déjà présentes en Chine. Aden Service, par exemple, propose depuis 1999 des prestations logistiques florissantes. Asia Attitude s’occupe des chinois plus fortunés en leur vendant des Yachts depuis 2005. Vialac, très célèbre, a vendu une figurine en bois comme mascotte française et, depuis 1990, elle produit des jouets en Chine. Dans le vieux Pékin, un Café de la poste a ouvert ses portes en 2007, rejoint par d’autres restaurants qui fonctionnent parfaitement. Surnommés « les longs nez », les Français peuvent fournir des services et des produits de luxe à une classe de nouveaux riches chinois, demandeurs de tout.

Certains secteurs d’activité attirent de gros investisseurs

L’agro-alimentaire français, les cosmétiques et le secteur de la santé sont attractifs pour le marché chinois. Les scandales liés à l’alimentation demeurent monnaie courante dans l’Empire du Milieu, c’est pourquoi le pays du vin et du fromage occupe la pole position dans ce secteur. Les cosmétiques séduisent de plus en plus de consommatrices chinoises avec une progression de 15 % des ventes par an. Enfin, les énergies renouvelables représentent certainement le domaine ayant le plus d’avenir, puisque la pollution constitue un souci majeur en Chine (89,5 milliards de dollars ont été investis dans les énergies issues de ressources naturelles).

Top 5 des dirigeants ayant réussi dans l’entrepreneuriat social

Les entrepreneurs du secteur social ont tous des parcours originaux et formateurs. Ils se sont investis dans leurs entreprises et sont parvenus à en faire des entreprises conséquentes dans le domaine. Au sommet de cette réussite dans l’entrepreneuriat social, 5 figures emblématiques ressortent : Geneviève Moreau et son institut SIN, Charles Édouard Vincent et Emmaüs Défi, André Dupont avec Vitamine T, Ingrid De Jonghe et Téjo, et Nicolas Metro avec Kinomé.

L’alimentation saine

Geneviève Moreau s’est lancé un défi: celui d’éviter des pathologies physiques grâce à une bonne alimentation. Son expérience au quotidien et son statut de médecin généraliste lui rendent compte des graves problèmes liés à la nutrition (obésité, diabète et cancer). Elle commence en tant que bénévole pour Le Scientific Institut for Intelligent Nutrition où elle y est très active et devient par la suite entrepreneure sociale. Son institut réunit à la fois des chercheurs, des scientifiques et des médecins dans le but d’améliorer notre alimentation.

Une expérience déterminante dans le bénévolat

Charles Edouard Vincent est ingénieur jusqu’en 2005. Cette même année, il décide de quitter son ancien travail pour entamer une nouvelle vie professionnelle. Après une année sabbatique où il s’investit beaucoup au sein d’Emmaüs, sa reconversion professionnelle devient de plus en plus évidente. Gagné par le travail social, il fonde Emmaüs Défi en 2007 avec la volonté de créer des contrats permettant une insertion très souple des salariés. Impliqué dans son métier et s’inspirant des techniques qu’il a acquises en tant qu’ingénieur, Charles Edouard Vincent connaît un véritable succès. Emmaüs Défi compte désormais 170 salariés.

L’économie sociale

André Dupont est convaincu de pouvoir allier les secteurs économiques et sociaux. D’abord éducateur social, il va rejoindre le groupe Vitamine T en 1994. Il a pour mission de développer l’entreprise. Le contrat est rempli : la société qui comptait 200 salariés a vu son effectif s’envoler à 3000 personnes. La clé de sa réussite ? Une volonté de créer des partenariats avec de grands groupes, pour mieux insérer les personnes en difficulté. Vitamine T réalise de forts profits tout en gardant sa particularité sociale. Aujourd’hui, le groupe se compose de 14 sociétés.

La thérapie pour tous les jeunes

Ingrid De Jonghe a pris un angle de carrière très particulier. D’origine flamande, elle est avocate et se passionne pour le droit de la jeunesse en Belgique. Très investie dans des associations, le problème des jeunes en échec l’interpelle. Pour tenter de faire bouger les choses, elle reprend ses études dans le but de devenir Thérapeute indépendante. En 2010, l’objectif est atteint puisqu’ elle crée l’entreprise Tejo avec la volonté d’accélérer la prise en charge des jeunes en Belgique, elle crée en 2010, Téjo (thérapeute jeunesse sans frontière). Cette structure accueille des jeunes en difficulté scolaire, affective ou psychique. C’est une véritable réussite puisqu’en deux ans, 900 jeunes sont venus trouver une oreille attentive.

L’aide aux arbres

Nicolas Metro a été directeur marketing dans de grands groupes français, pendant 20 ans. En formation dans un Master pour le Développement du Leadership Éthique, il s’est intéressé à l’arbre comme solution de développement. A la suite de cela, il décide de se lancer dans une carrière d’entrepreneur d’économie sociale. Il crée l’entreprise Kinomé (l’œil de l’arbre en japonais). Déployant ses activités sur 5 continents, son entreprise reçoit en 2007 le label EthicEvolution. Aujourd’hui, il poursuit son parcours dans la sauvegarde de la nature.

5 entreprises françaises qui ont été rachetées

« L’avenir d’une PME française, c’est de se faire racheter! » affirme Thierry Aumonier, Directeur Général de l’association ARIANE Compétences et Management. En 2013, 347 entreprises françaises sont passées, partiellement ou entièrement, sous contrôle étranger… Mais, quelles sont donc ces entreprises que les étrangers rachètent ?

Pourquoi les entreprises françaises se font-elles racheter ?

Pour les PME, la difficulté de grandir est un mal difficile à surmonter. Aujourd’hui presque la moitié des PME françaises sont contrôlées par un autre groupe. Ce qui incite les PME à se mettre sous l’aile d’un grand groupe, c’est parfois de s’alléger des lourdeurs administratives qui pèsent au quotidien, et surtout d’apporter à son entreprise des opportunités nouvelles et innovantes. Cela lui permet d’avoir plus de possibilités pour se développer économiquement.

Ces entreprises françaises qui ont été reprises

1. CrossKnowledge

Ils existent de nombreuses entreprises françaises qui ont été rachetées. L’entreprise française CrossKnowledge, spécialiste du e-learning est située à Suresnes (Hauts-de-Seine), et emploie plus de 200 personnes à travers le monde. Elle propose des solutions d’apprentissage en ligne (c’est l’acteur mondial des nouvelles technologies d’apprentissage). Ses clients sont à la fois des particuliers et des grands groupes comme AXA, Carrefour, La Fnac, L’Oréal, Sanofi… Son chiffre d’affaires est évalué à 27 millions d’euros pour son dernier exercice clôturé de juin 2013. Depuis avril 2014, l’éditeur américain John Wiley s’est emparé de la société d’e-learning pour 175 millions de dollars. L’actuel CEO de Crossknowledge Mickaël Ohana affirme « qu’en disposant désormais de la puissance de frappe, des contenus, du portefeuille d’auteurs et du réseau de distribution de Wiley, Crossknowledge est maintenant armé pour accélérer sa croissance et pénétrer de nouveaux marchés ».

2. Alcatel-Lucent

Le groupe de télécommunication finlandais NOKIA a également racheté le grand groupe français Alcatel-Lucent, qui compte 53 000 employés dans le monde et a été vendu 15,6 milliards de dollars. Rajeev Suri, qui assure aujourd’hui la direction générale de NOKIA Corporation affirme « vouloir créer un leader des technologies innovantes dans les réseaux et les services pour un monde connecté IP ». La nouvelle entité veut désormais miser sur les nouvelles technologies et la 5G…

3. Kiala

Denis Payre a cédé la société Kiala (réseau d’expédition de colis et de courrier) à l’entreprise postale américaine UPS. Plus de 300 sites de e-commerce comme Amazon, Yves Rocher, C Discount, Nespresso… utilisent les services de Kiala. L’entreprise a réalisé un chiffre d’affaires de 48 millions d’euros en 2011. Denis Payre assure qu’il continue de diriger la société, même après son rachat par UPS. « Cette prise de contrôle à 100 % va nous permettre de donner un coup d’accélérateur à notre développement. », précise-t-il.

4. Kolor

L’entreprise commerciale américaine de caméras miniatures GoPro vient de confirmer l’achat de la société savoyarde Kolor. Cette société est spécialisée dans les panoramas, l’imagerie immersive panoramique et les vidéos sphériques à 360°. Le groupe GoPro devrait commercialiser dans un futur proche des objectifs capables de capturer des images à 360°, ce que confirme à demi-mot Nicholas Woodman, fondateur et PDG de la société californienne.

5. A Little Market

Fondée en 2009, l’entreprise A Little Market s’est forgé une réputation dans le domaine des marketplaces, en se consacrant à l’artisanat et au « fait-main ». Cette société française a permis à de nombreux créateurs de vendre leurs marques en grandes quantités. La start-up a connu une croissance de 100 % en 2013. C’est le géant américain ETSY qui la rachetée 3 ans plus tard. Selon Chad Dickerson, CEO d’Etsy « A Little Market a construit une communauté et une entreprise que nous admirons. Leur approche en ligne avec leurs valeurs et concentrée sur la communauté est identique à celle d’Etsy. En rapprochant nos deux places de marché, nous nous donnons pour objectif de réinventer une nouvelle forme de commerce en France ».

Avec quels outils numériques peut-on bien manager son équipe ?

On ne naît pas manager, on le devient ! Pour gérer une équipe dans un environnement d’entreprise, le supérieur hiérarchique doit faire bon usage de toutes les ressources numériques et pratiques dont il dispose. Voici alors les principaux outils du parfait manager et quelques astuces pour les mettre en œuvre dans le but de favoriser le travail d’équipe et mener l’entreprise vers le succès.

Les outils numériques pour manager une équipe

A l’ère du numérique, plusieurs dispositifs sont mis au service du manager pour établir une communication efficace avec ses collaborateurs. Alors que ces technologies favorisent une bonne communication au sein de l’entreprise, mal utilisées, ils peuvent présenter des contraintes non négligeables :

  • outils de propositions de rendez-vous : construire une chaîne d’e-mailing n’obéit pas aux règles de flexibilité dans le management des horaires des employés. Optez plutôt pour Doodle : un outil qui permet à chacun de rentrer ses disponibilités sur un agenda. Attention, remplir des pages individuelles pour chaque utilisateur est contraignant. Prévoyez alors des créneaux type que vous enverrez à tout le monde.
  • le « nuage » pour partager des fichiers : Dropbox est un programme qui permet de faire accéder votre équipe à un fichier donné. Téléchargez puis visualisez ! Néanmoins, le téléchargement peut prendre beaucoup de temps. Pour cela, utilisez plutôt Box.net. Vos collaborateurs n’auront qu’à appuyer sur un lien et à attendre l’ouverture de la vidéo.

A noter : d’autres outils numériques facilitent le management d’une équipe comme les réseaux sociaux par exemple. Il suffit de faire preuve de vigilance et de veiller au bon usage de ces dispositifs. Sans cela, ces outils peuvent se révéler être des armes à double tranchant.

Les conseils pratiques pour manager une équipe

Dans la vie d’entreprise, un code de conduite spécifique est nécessaire pour bien gérer une équipe. Voici les 3 points fondamentaux du management :

  1. Distinguer la gestion de projets de la gestion de personnes : le management d’une équipe doit tenir compte du caractère humain de l’ « objet » de la gestion. Il faut établir un climat de travail favorable et viser des objectifs réels, sans négliger le confort et le bien-être des collaborateurs. Valoriser vos employés ne fera qu’augmenter leur rendement professionnel.
  2. Tenir compte des personnalités individuelles de chacun : un bon manager sera capable de déterminer les différents profils de ses employés. Chacun est différent par ses compétences, ses qualités humaines et ses aspirations futures. Le responsable hiérarchique doit être capable de bien communiquer avec chacun d’entre eux. Attention, trop de cas par cas, peut générer des conflits au sein de l’entreprise.
  3. Savoir déléguer : en tant que manager, déléguer, c’est responsabiliser ses collaborateurs. Si par souci de perfectionnisme, vous vous réservez toutes les tâches, sachez que cela ne peut qu’entraver un bon travail d’équipe. Cependant, lorsque vous déléguez, vous ne devez pas vous rompre définitivement avec la tâche accordée à un collaborateur. La régularité du contrôle reste une règle capitale pour la réussite de cette pratique.

Comment s’implanter aux USA ?

Beaucoup de français sont aujourd’hui tentés de créer leur société aux Etats-Unis. Mais le marché du travail et les tendances américaines restent différents des autres pays. L’implantation d’une société aux USA demande réflexion et analyse. Alors comment procéder ?

Le marché du travail américain

Vous êtes décidé à implanter votre société aux USA. Il convient avant tout de connaître le marché américain. Pour cela, posez-vous les bonnes questions : quels produits développer ? Avec qui ? Comment ?

Grâce aux chambres de commerce et d’industrie françaises à l’étranger, vous pourrez trouver des idées et étudier votre projet d’entreprise aux USA. Il faut noter que ce pays demeure la première puissance économique mondiale. Considéré comme étant à la pointe de la technologie, il met l’accent sur l’innovation en matière d’entreprise et occupe la première place mondiale concernant la production industrielle, les importations, les services, la production d’électricité, le transport aérien et les investissements à l’étranger.

Les formalités administratives

La création d’une entreprise est plus facile aux Etats-Unis qu’en France. Il existe principalement 4 types de sociétés :

* La Corporation générale (C Corporation en anglais). Il s’agit du type de société le plus répandu aux Etats-Unis. Il concerne à la fois les moyennes et grandes entreprises. C’est l’équivalent de la « SA » en France. Son nombre d’actionnaire reste illimité et il n’y a aucune obligation pour les administrateurs d’être citoyen américain.

* La Corporation S (S Corporation en anglais). Cette forme de société protège les biens des actionnaires. Contrairement à la C Corporation, la citoyenneté américaine est indispensable et le nombre d’actionnaires demeure limité à 100.

* La Compagnie à Responsabilité Limitée (Limited Liability Company ou LLC en anglais). Ce type d’entreprise, très proche de la SARL française, bénéficie d’une absence de taxation au niveau de la société elle-même. Cette taxation se fera au niveau de ses associés. Les profits et pertes de la LLC sont attribués directement à ses membres, dont le nombre est illimité. Il n’y a pas obligation pour ses directeurs d’être citoyen américain.

* La Partnership. Il s’agit d’une forme de société qui permet d’associer deux ou plusieurs personnes dans le but d’exercer des activités à but lucratif. Chaque membre dispose des mêmes droits dans la gestion de l’entreprise. Elle se révèle proche de la SNC française.

Afin d’obtenir un numéro d’employeur (Employer Identification Number en anglais) indispensable au lancement de votre activité, il vous faudra contacter l’IRS (Internal Revenue Service) qui représente l’agence gouvernementale récoltant les impôts. Après avoir choisi le nom de votre société, il est important de faire une démarche afin de déposer la marque auprès de l’OMPI, l’organisme en charge des dépôts de marque aux Etats-Unis.

Exemples de français ayant réussi aux usa

De nombreux français ont brillamment réussi aux Etats-Unis. Par exemple, le célèbre coiffeur Frédéric Fekkai, né en 1958 à Aix-en-Provence, est parti s’installer aux USA à l’âge de 21 ans. Il possède aujourd’hui 2 grands salons de coiffure à New York et à Los Angeles. Il a créé de nombreux modèles de coiffures pour stars comme Kim Basinger ou Claudia Schiffer.

Prenons également le cas de Daniel Boulud, ce lyonnais né en 1955 parti s’installer à New York comme chef cuisinier. Aujourd’hui, il est considéré comme un des meilleurs chefs du pays et possède de nombreux restaurants à Miami, New York, Las Vega, Palm Beach. En 2012, ce chef cuisinier a ouvert un nouveau restaurant prestigieux à Montréal : le Ritz-Carlton.

La solution du portage salarial pour se lancer sur le marché Chinois

La Chine, avec une croissance de 7% et son immense marché de plus d’1 milliard 300 millions d’habitants, attire de nombreux entrepreneurs. Toutefois, être expatrié et lancer son entreprise sur le marché Chinois peut être un véritable challenge. S’implanter dans un pays avec une culture et une façon de travailler totalement différente est loin d’être facile.

Préparer son implantation

L’entrepreneur doit soigneusement préparer son implantation en se posant les bonnes questions. Il doit notamment se demander si le secteur d’activité est porteur dans ce pays, quelles sont les démarches administratives et quelle structure adopter ? Il lui est notamment possible de choisir la joint-venture qui requiert un partenaire chinois, un bureau de représentation, très encadré par la législation chinoise ou encore la WOFE, société à capitaux 100% étranger lourde à mettre en place.

Ainsi, beaucoup d’entreprises souhaitant s’implanter sur le marché chinois sont découragées lorsqu’elles font face aux procédures administratives complexes mais nécessaires et au choc culturel à l’arrivée.

Le portage salarial, une solution

Toutefois cette implantation qui paraît à première vue ardue reste tout à fait réalisable. En effet, le portage salarial est une solution simple permettant à une entreprise de s’ouvrir sur ce marché.

Il s’agit d’une pratique réglementée permettant à une entreprise de portage de représenter légalement un salarié à l’étranger. Cette entreprise de portage va se charger de toutes les procédures administratives et salariales nécessaires à une bonne installation. L’objectif est de laisser au consultant qui vient légalement travailler à l’étranger toute la latitude nécessaire pour se concentrer sur son activité sans se soucier de ces procédures administratives.

Fonctionnement

Le portage met en relation trois acteurs : l’entreprise cliente étrangère, l’entreprise de portage et le consultant. Un contrat de prestation de service est conclu entre la société étrangère et la société de portage. Cette dernière est également liée par le consultant avec un contrat de travail.

Les missions de la société de portage sont nombreuses et non exhaustives. Elle peut prendre en charge le recrutement, l’obtention de visas, l’assurance et le paiement des salaires des consultants qui travailleront pour la société étrangère.

Flexibilité et économies

Cette méthode est donc à la fois flexible et économique ; l’offre s’adapte aux exigences de l’entreprise étrangère. En outre, elle n’a pas besoin d’investir une grosse somme pour la création d’une structure plus lourde telle qu’une WOFE. L’entreprise de portage est une experte du marché local et est en relation avec de nombreux partenaires. L’implantation est rapide et engendre des résultats immédiats.

De nombreuses entreprises appliquent cette méthode pour s’implanter sur cet immense marché qu’est l’Empire du milieu, et il y a fort à parier que beaucoup d’autres feront ce choix à l’avenir.

Qui étaient les Business Angels en 2014 ?

Selon l’étude réalisée par la fédération France Angels parue fin mars 2015, on constate une augmentation du nombre de Business Angels pour l’année 2014. Pour les entrepreneurs, les investissements des BA constituent une véritable ressource pour le financement de leur start-up.

Des acteurs non-négligeables dans l’entrepreneuriat

On compte 4 442 Business Angels en 2014, mais qui sont-ils ? 95 % sont des hommes. 71 % d’entre eux vivent en Ile-de-France et 75 % sont issus d’écoles de commerce. Il s’agit pour la plupart de particuliers qui investissent dans une entreprise innovante. Le montant investi par ces BA en 2014 est de 36,5 millions d’euros, ce qui en fait une source de financement non-négligeable pour les entrepreneurs. 

Selon l’étude de l’organisme France Angels, le réseau des BA affiche des chiffres encourageants : 3000 emplois (créés et maintenus), 305 entreprises financées dont l’investissement moyen par entreprise s’élève à 120 K euros. En plus d’être d’indéniables investisseurs, ce sont aussi des accompagnateurs. « Les Business Angels tendent à se professionnaliser de plus en plus et apportent une expertise pointue qui va servir à affiner la stratégie des start-ups. » selon le Président de France Angels, Tanguy de la Fourchardière.

Répartition des financements par secteur 

 La grande majorité des investissements des BA se concentrent sur le secteur digital avec 44 % des montants investis et 51 % des entreprises financées. On note une petite préférence pour le secteur Web et Mobile, plus que pour l’électronique. Vient ensuite le secteur de la santé et les biotechnologies. Une part moins importante des investissements des Business Angels est observée dans les domaines qui concernent les médias, la mode, le luxe et les biens de consommation, avec seulement 5 % des montants investis.

Des efforts à accomplir

Même si depuis le 1er janvier 2015, les sociétés d’investissement des Business Angels (SIBA) bénéficient de nouveaux avantages fiscaux permettant ainsi le regain des financements, cela n’est pas suffisant. Pour le président de France Angels, il reste encore des efforts à accomplir : « La France ne privilégie pas la prise de risques. Alors que les Business Angels, eux, en prennent. Contrairement aux banques, ils sont les seuls à soutenir la capacité les start-ups dans cette période de fragilité qui est l’amorçage ».

Un photographe pas cliché

Photographe indépendant, Silvère Leprovost s’est très vite spécialisé dans les portraits.

Passionné d’aviation depuis l’enfance, Silvère Leprovost suit des études d’aéronautique. Il décroche son BTS Méma (Maintenance et Exploitation des Matériels Aéronautiques) et commence à travailler en 2006. Il exerce le métier de technicien de maintenance pendant cinq ans. Hors de son travail, le jeune homme commence à s’intéresser à la photographie. Il prend quelques clichés en amateur, immortalisant principalement des scènes de concert.

Le temps passe et l’idée de transformer cette passion en un métier s’impose pour lui comme une évidence. Silvère commence donc à poser les bases d’un projet entrepreneurial. En 2010, il décide de se faire accompagner par le réseau d’aide aux entrepreneurs BGE PaRIF.
L’année d’après, il abandonne définitivement le salariat pour se consacrer à la photographie. « Je désirais vraiment ne plus être salarié, je souhaitais entreprendre. » explique Silvère. Il se professionnalise en suivant une formation d’un an à l’école internationale de photographie Spéos à Paris.
Le photographe décide dès la première année d’entamer une démarche personnelle lui permettant d’affirmer sa façon de travailler et son regard sur les choses.

Depuis toujours attiré par les métiers manuels, il se tourne naturellement vers le milieu de l’artisanat. Silvère commence à faire le portrait des commerciaux artisans qui exercent près de chez lui et découvre les Cours de l’Industrie, lieu historiquement lié à l’artisanat à Paris. Cet endroit séduit le photographe, qui y réalise en 2013 sa première photo professionnelle d’artisan. « J’ai développé une réelle passion pour aller à la rencontre de ces artisans et pour les photographier dans leur contexte de travail, dans leur univers » précise- t-il. C’est également de cette façon qu’il fonctionne avec un entrepreneur qui souhaite contextualiser son portrait avec son activité.

C’est à ce moment que le photographe estime qu’il est temps pour lui d’entamer une activité commerciale. En guise de première étape, Silvère souhaite se constituer un réseau professionnel. Il rejoint
deux réseaux d’entrepreneurs et se rend également à la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de Paris à laquelle il présente ses premiers clichés. Ces derniers plaisent et le mois suivant, elle lui confie une dizaine de portraits d’artisans. Ce fut le point de départ de son activité commerciale.
Depuis, le photographe a rajouté des cordes à son arc. Le reportage en entreprise, les portraits d’entrepreneurs, la réalisation de tirages photographiques numériques, la formation aux particuliers et professionnels font désormais partie de sa palette d’artiste, et Silvère exerce maintenant sa passion à titre commercial. Aujourd’hui, le jeune entrepreneur continu à développer son réseau et son activité dans le milieu de l’artisanat et de l’entreprise. « Entrepreneurs et artisans possèdent tous un savoir-faire à valoriser sur lequel il demeure essentiel de communiquer » conclut-il.