Les entrepreneurs du secteur social ont tous des parcours originaux et formateurs. Ils se sont investis dans leurs entreprises et sont parvenus à en faire des entreprises conséquentes dans le domaine. Au sommet de cette réussite, 5 figures emblématiques ressortent : Geneviève Moreau et son institut SIN, Charles Édouard Vincent et Emmaüs Défi, André Dupont avec Vitamine T, Ingrid De Jonghe et Téjo, et Nicolas Metro avec Kinomé.
L’alimentation saine
Geneviève Moreau s’est lancé un défi: celui d’éviter des pathologies physiques grâce à une bonne alimentation. Son expérience au quotidien et son statut de médecin généraliste lui rendent compte des graves problèmes liés à la nutrition (obésité, diabète et cancer). Elle commence en tant que bénévole pour Le Scientific Institut for Intelligent Nutrition où elle y est très active et devient par la suite entrepreneure sociale. Son institut réunit à la fois des chercheurs, des scientifiques et des médecins dans le but d’améliorer notre alimentation.
Une expérience déterminante dans le bénévolat
Charles Edouard Vincent est ingénieur jusqu’en 2005. Cette même année, il décide de quitter son ancien travail pour entamer une nouvelle vie professionnelle. Après une année sabbatique où il s’investit beaucoup au sein d’Emmaüs, sa reconversion professionnelle devient de plus en plus évidente. Gagné par le travail social, il fonde Emmaüs Défi en 2007 avec la volonté de créer des contrats permettant une insertion très souple des salariés. Impliqué dans son métier et s’inspirant des techniques qu’il a acquises en tant qu’ingénieur, Charles Edouard Vincent connaît un véritable succès. Emmaüs Défi compte désormais 170 salariés.
L’économie sociale
André Dupont est convaincu de pouvoir allier les secteurs économiques et sociaux. D’abord éducateur social, il va rejoindre le groupe Vitamine T en 1994. Il a pour mission de développer l’entreprise. Le contrat est rempli : la société qui comptait 200 salariés a vu son effectif s’envoler à 3000 personnes. La clé de sa réussite ? Une volonté de créer des partenariats avec de grands groupes, pour mieux insérer les personnes en difficulté. Vitamine T réalise de forts profits tout en gardant sa particularité sociale. Aujourd’hui, le groupe se compose de 14 sociétés.
La thérapie pour tous les jeunes
Ingrid De Jonghe a pris un angle de carrière très particulier. D’origine flamande, elle est avocate et se passionne pour le droit de la jeunesse en Belgique. Très investie dans des associations, le problème des jeunes en échec l’interpelle. Pour tenter de faire bouger les choses, elle reprend ses études dans le but de devenir Thérapeute indépendante. En 2010, l’objectif est atteint puisqu’ elle crée l’entreprise Tejo avec la volonté d’accélérer la prise en charge des jeunes en Belgique, elle crée en 2010, Téjo (thérapeute jeunesse sans frontière). Cette structure accueille des jeunes en difficulté scolaire, affective ou psychique. C’est une véritable réussite puisqu’en deux ans, 900 jeunes sont venus trouver une oreille attentive.
L’aide aux arbres
Nicolas Metro a été directeur marketing dans de grands groupes français, pendant 20 ans. En formation dans un Master pour le Développement du Leadership Éthique, il s’est intéressé à l’arbre comme solution de développement. A la suite de cela, il décide de se lancer dans une carrière d’entrepreneur d’économie sociale. Il crée l’entreprise Kinomé (l’œil de l’arbre en japonais). Déployant ses activités sur 5 continents, son entreprise reçoit en 2007 le label EthicEvolution. Aujourd’hui, il poursuit son parcours dans la sauvegarde de la nature.