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4 méthodes de vente à connaître

Voici quatre méthodes de vente à connaître, offrant chacune des approches uniques pour maximiser l’efficacité de votre processus commercial.

La méthode DIPADA

Elle répond à 6 caractéristiques : la Définition du besoin, l’Identification du produit, la Preuve de l’adéquation du produit au besoin, l’Acceptation de cette preuve par le consommateur, la naissance du Désir chez le consommateur pour ce produit et enfin l’Action de vente. Cette méthode est utilisée lorsque le client sait ce qu’il recherche mais qu’il n’arrive pas à se décider entre plusieurs produits ou services.

La méthode AIDA

En utilisant cette méthode, vous devrez attirer l’Attention de votre client, susciter son Intérêt, éveiller son Désir d’acheter et conclure l’Achat. Cette méthode, même si elle ressemble fortement à la précédente, est utilisée dans la situation où le consommateur souhaite acheter un produit alors qu’il n’en exprime pas forcément le besoin.

La méthode raisonnée d’Harvard

Cette méthode est basée sur un principe d’équité entre le vendeur et le client. Concrètement, dans le cas où vous employez cette méthode, la vente ne doit pas être uniquement dans votre intérêt en tant que vendeur. à la fin du processus de vente, les deux parties devront aboutir à un accord commercial gagnant-gagnant, dans lequel chacun trouve un bénéfice.

La méthode SBAM (Sourire Bonjour Au-revoir Merci)

L’objectif de cette méthode n’est pas de convaincre le client d’acheter immédiatement, mais plutôt d’entretenir une relation de confiance avec ce dernier pour le fidéliser. Cette solution repose sur 3 critères que sont le sourire, la salutation et le remerciement. Elle reste principalement utilisée lors de la vente en direct.

Top et flop des secteurs en vogue ou en perte de vitesse

Quels sont les secteurs économiques les plus en forme ces dernières années ? à l’inverse, quels sont ceux en perte de vitesse ? La rédaction vous livre son classement.

TOP

La vente d’articles sportifs

Le sport allié au commerce forment la combinaison gagnante de ce top. Les Français le pratiquent de plus en plus et revêtent donc plus fréquemment leur survêtement, même pour aller marcher. Les clubs comptaient déjà pas moins de 16,2 millions de licenciés en 2008. Le vélo, la natation et la plongée arrivent en pôle position des sports les plus exercés. Avec cet engouement, le « sportswear » réalise un chiffre d’affaires en constante évolution. Ce chiffre a même doublé entre 1996 et 2006. De nouvelles enseignes et de nouveaux concepts voient régulièrement le jour tout comme de nouveaux projets de magasins associant produits et zones de pratiques sportives …

La restauration rapide

Les Français sont adeptes de la restauration rapide ! 9,6 % d’entre eux optent pour elle le midi et 29,7 % se font livrer au bureau. La restauration rapide se divise en fast-food à l’américaine, sandwicheries – viennoiseries – pâtisseries, livraison à domicile ou au bureau, l’ethnic-food et le bio. Fini les serveurs, la vaisselle à laver avec la restauration rapide, tout demeure plus simple. Le prix attractif reste un argument de choix. En 2008, les 25 000 établissements existants réalisaient un chiffre d’affaires global de 7 milliards d’euros, soit près de 15 % du chiffre d’affaires total de la restauration. De 2008 à 2013, il continue son augmentation. Chaque année, ce secteur crée entre 5 000 à 10 000 emplois.

La santé connectée

Au sein des objets connectés, le domaine de la santé fait fureur. De grands groupes comme Google, Apple et Sony s’en sont emparés. Si tous les produits ont pour objectif de vous faciliter la vie, ils servent avant tout un but. Ils améliorent votre bien-être au quotidien. Ce secteur sert autant à prévenir un patient d’un danger qu’à le suivre dans l’évolution de sa maladie. Ils assurent alors le suivi de votre cure ou de votre médication et modifient le lieu de soin et la prise en charge du malade. La santé connectée ne se limite pas aux simples gadgets mais englobe : la télémédecine, l’e-santé et l’ensemble du numérique en termes de santé.

Les applications mobiles

Selon un rapport de la Commission européenne,  publié en 2014 : ce secteur « parti de zéro, est devenu en moins de 5 ans le champion de l’économie numérique ». En Europe, le secteur des applications mobiles offre des opportunités de travail à un million de développeurs informatiques et 800 000 autres personnes dans des fonctions commerciales et de support. Ce secteur totalise 25 % de croissance par an en moyenne. D’après les prévisions de la Commission européenne, d’ici 2018, les applications mobiles pourraient générer 5 millions d’emplois et atteindre un chiffre d’affaires global de 63 milliards d’euros. L’amélioration des services de haut débit sans fil (4G) est également prévue.

Le vélo

L’année 2013 totalisait 1,5 milliard d’euros de chiffre d’affaires dans le secteur du vélo, englobant le vélo électrique, avec une hausse de 3,1 % par rapport à 2012. Ce secteur vendait 2,8 millions de ces produits en 2013. 410 000 vélos à Assistance Electrique (VAE) ont également été commercialisés en Allemagne contre 56 000 en France. Le secteur des VAE semble d’ailleurs en pleine expansion. Un succès mérité pour ces produits légers et silencieux qui, même s’ils ne dépassent pas les 25 km à l’heure, révolutionnent la manière dont les consommateurs se déplacent dans les zones urbaines. Le coût des VAE (840 euros en moyenne en 2013) reste un frein à son expansion, mais la prise de conscience écologique a tendance à faire de ce secteur un domaine en vogue.

FLOP

Le commerce de détail d’habillement

Avec la crise, le pouvoir d’achat des consommateurs a diminué en France. Les Français portent plus d’attention aux prix et attendent les soldes et les promotions pour investir, où les marges pour le commerçant restent moindres. L’e-commerce et les grandes enseignes mettent également à mal les plus petites structures qui sont obligées de mettre la clé sous la porte. En 2012, 48 % des clients ont acheté leur produit en ligne. La charge des loyers, toujours aussi élevés, pèse également sur ce secteur, qui n’a bien souvent plus les moyens de payer le coût de son emplacement. Le chiffre d’affaires du secteur est lui aussi en perte de vitesse. En 2010, il ne représentait qu’un dixième du chiffre d’affaires global du commerce de détail. Un piètre résultat.

L’artisanat

Le secteur artisanal continue sa chute libre en 2015. Selon une récente enquête menée par l’Union Patronale Artisanale, le chiffre d’affaires des entreprises de l’artisanat et du commerce de proximité aurait reculé de 2,5 % au premier trimestre de l’année, une tendance qui ne fait que s’accentuer depuis maintenant trois bonnes années. Tous les secteurs sont impactés, des travaux publics (-10,5 %) aux services (-2 %) en passant par le bâtiment (-3 %) et l’hôtellerie-restauration, la fabrication et l’alimentation (-1,5 %). Conséquence : l’artisanat fait face à une pénurie de main d’oeuvre, ce qui n’encourage pas l’amélioration de la santé économique du secteur.

L’agriculture

La méthanisation à la ferme, c’est-à-dire le processus naturel biologique de dégradation de la matière organique en absence d’oxygène, reste le frein majeur au développement de l’agriculture. Ce procédé demeure indispensable à ce secteur. Bien que les textes réglementaires et les tarifs ne constituent pas le problème essentiel, leur mise en place se révèle parfois bien compliquée. Le véritable souci concerne certaines cultures, à vocation purement énergétiques, qui ne sont pas adaptées à cette méthode. Le statut des digestats, sorte de déchets, reste également à clarifier. En se regroupant, les acteurs de la méthanisation devraient être plus forts.

L’édition

Ce n’est un secret pour personne : le tout numérique a eu un impact important sur la santé du secteur de l’édition. Les tablettes et les liseuses sont en passe de remplacer les livres, internet regorge de magazines et de support de presse… Le papier est-il réellement mort ? Face à cette révolution numérique, la presse papier et magazine semble avoir (tardivement) intégré la nécessité de se réinventer, et nombreux sont les groupes de presse à chercher à renouveler leur business model. Mais force est de reconnaître que les ventes s’effritent, notamment dans les kiosques. Les journaux voient également leur chiffre d’affaires diminuer car ils perdent le budget jadis dédié aux petites annonces, désormais disponibles sur les pure players. La Commission européenne a même émis le souhait de passer au tout numérique pour tout le culturel. Le frein ? Les droits d’auteur. Une fois cet obstacle levé, adieu beaux livres papier.

L’immobilier

En 2008, le nombre de créations d’entreprises dans l’immobilier baissait de – 3 % face à une hausse de + 3 % en 2007. Les promoteurs restent de moins en moins sereins. Les ventes de logements neufs et d’occasions ont connu une forte diminution. à Paris, les prix des biens immobiliers se sont stabilisés sur une fourchette assez haute : de 9 500 € à 12 000 €/m² dans le 8e arrondissement. Autant d’éléments inquiétants qui n’encouragent pas l’entrepreneuriat dans ce secteur. En 2014, cette pénurie s’étend à l’immobilier de luxe que les agents pensaient intouchable. Les transactions et les prix chutent fortement dans les grandes villes françaises : Bordeaux, Marseille, Lyon, Lille, Toulouse, Nantes,…

Interview de Xavier Pinse, fondateur d’Evollis

Entretien exclusif avec Xavier Pinse, fondateur d’Evollis

Comment est née votre entreprise ?

J’ai créé la société Evollis en février 2011 à Bordeaux. L’objectif était de développer un nouveau mode de consommation privilégiant l’usage d’un produit plutôt que sa propriété. Concrètement, Evollis a développé des offres de location packagées pour financer des biens d’équipement, tels que les smartphones, les ordinateurs, les produits électroménagers ou les vélos. L’offre d’Evollis se commercialise sous la marque UZ’it au travers d’un réseau d’enseignes partenaires. Nous avons par ailleurs développé une plateforme transactionnelle multicanale pour gérer l’ensemble des flux opérationnels et financiers induits des contrats de location. Nous pouvons ainsi apporter une solution globale à nos partenaires banquiers ou distributeurs. Aussi, nous sommes devenus aujourd’hui leader du marché de la location de biens d’équipement destinés aux particuliers.

Quel a été votre parcours de financement ?

Nos investissements informatiques et commerciaux ont été financés sur fonds propres constitués par des levées de fonds en 2013 et 2014. En parallèle, Evollis a bénéficié d’un accompagnement de Bpifrance et du Conseil régional d’Aquitaine sur différents dispositifs de financement qui ont permis l’innovation, la création d’emplois ou le développement commercial.

En quoi Bpifrance a-t-il été un support de poids dans votre développement ?

Bpifrance est intervenu dès juillet 2011 et nous a accompagnés dans la mise de dispositifs de financement appropriés en matière d’aide à l’innovation. En 2012, ils nous ont accordé un Prêt Participatif, puis un Prêt à l’innovation en 2014 et enfin un Prêt à Taux zéro en 2015. J’ai particulièrement apprécié la qualité de l’accompagnement local et la proactivité des équipes de Bpifrance à Bordeaux. Nous avons eu un certain nombre d’échanges dans les différentes périodes de la création de la société et de sa phase de développement. Grâce à ces discussions, Bpifrance a pu connaître les tenants et aboutissant de notre activité et mettre en place les mécanismes de financement appropriés pour notre entreprise.

Entrepreneurs, Bpifrance vous soutient en prêt et capital, contactez Bpifrance de votre région : bpifrance.fr 

Reimagine 2016, le salon numérique au service des jeunes pousses

Le 31 mai prochain se tiendra au Palais des Congrès à Paris le salon Reimagine 2016, un évènement gratuit organisé par Hewlett-Packard Enterprise et Intel. Les deux géants mettent ici leur savoir-faire au service des entrepreneurs, qui pourront venir s’informer sur l’ensemble des enjeux numériques liés au monde du travail. Quelles sont les principales informations à savoir concernant cet évènement ?

Les objectifs de l’évènement

La nouvelle édition du salon Reimagine entend proposer aux acteurs du monde de l’entreprise toutes les clés pour bien appréhender la transformation numérique. Un point complet sur les diverses problématiques issues de la nouvelle économie sera également réalisé au fil des conférences, des discussions et des démonstrations prévues au programme. Les professionnels présents sur place pourront avoir accès à différentes études de cas quant à l’évolution numérique de certaines entreprises, se voir proposer plusieurs services et applications pour leurs sociétés, et bénéficier de l’expertise de Hewlett-Packard Enterprise et Intel pour amorcer la transformation numérique de leur entreprise. Des experts seront également présents afin de partager leur expérience et transmettre leurs connaissances de l’économie numérique au plus grand nombre.

La conférence d’ouverture

L’évènement Reimagine 2016 se déroulera autour de deux grands types de rencontres : une conférence plénière qui ouvrira le salon et des ateliers répartis en quatre zones de transformation aux thématiques distinctes. La conférence d’ouverture se proposera d’offrir une vision globale du monde de l’entreprise à l’ère de la disruption digitale. Elle sera assurée par Gérald Karsenti, le PDG de Hewlett-Packard en France, et par plusieurs membres de l’équipe dirigeante de l’entreprise. L’utilisation des technologies numériques sera plus précisément abordée, avec des feedbacks de clients ayant utilisé les solutions de transformation numérique proposées par la société. Le public aura enfin la possibilité de poser des questions techniques aux experts et aux consultants présents.

Les démonstrations proposées

Tout le programme de l’évènement est conçu autour de quatre grands thèmes, déclinés en plusieurs sessions spécifiques : la migration des entreprises vers une infrastructure hybride, la protection des sociétés numériques, la manière d’augmenter le pouvoir des données et l’augmentation de la productivité. Ces différentes thématiques donneront lieu à des ateliers et des démonstrations de la part des équipes techniques de Hewlett-Packard Enterprise France et Intel. L’Espace Transformation Areas sera le centre névralgique de ce riche programme. Les entrepreneurs pourront aussi y découvrir des solutions de financement variées à leur portée, et ce peu importe la taille de leur société ou leur projet.

Le rendez-vous de l’innovation

Pour toutes ces raisons, l’évènement Reimagine 2016 s’annonce déjà comme un rendez-vous incontournable pour les chefs d’entreprise, les managers et les porteurs de projets souhaitant approfondir leurs connaissances en matière de technologies numériques. Le salon prendra place le 31 mai 2016 de 9h à 15h au Palais des Congrès de Paris (2 place Porte Maillot).Le programme de la journée se présentera de la sorte : l’accueil des visiteurs commencera dès 9h, la conférence d’ouverture aura lieu de 9h30 à 11h, puis différents ateliers et espaces de démonstrations se succéderont de 11h à 15h,avec la possibilité pour chacun d’organiser sa journée à sa guise. Cet évènement gratuit ne nécessite qu’une simple inscription en ligne. A vos clics !

Ils démocratisent les distributeurs automatiques d’oranges

Dès la sortie d’école, Félix Canto et Jean-Baptiste Bisman ont lancé les distributeurs automatiques de jus d’orange pressée à disposition des organisations privées et publiques.

Issus de Rouen et d’un parcours étudiant en école de commerce, Félix et Jean-Baptiste ont depuis longtemps aspiré à entreprendre. La rencontre s’est faite sur Facebook alors que Jean-Baptiste cherchait un sujet pour son mémoire sur la création d’entreprise. « J’avais remarqué sur le réseau social que Félix avait écrit son mémoire sur le même thème » précise le jeune homme. « Je lui ai donc envoyé un message pour obtenir de l’aide. » Félix accepte et les deux jeunes gens décident de se rencontrer.

Ils partagent chacun les projets entrepreneuriaux qu’ils mûrissent depuis quelques temps, dont la commercialisation d’un yaourt à boire à la banane. Les deux entrepreneurs en herbe commencent à travailler ensemble sur le projet, mais très vite, ils abandonnent, le concept ne semblant pas séduire. Téméraires, les deux créateurs rebondissent. Ils repensent le concept pour le remplacer par le jus d’orange pressée, avec dans l’idée de livrer le produit dans les boulangeries et grandes surfaces.

Ils téléphonent à divers laboratoires parisiens pour la production de ce jus et essuient un nouvel échec. « Nous avons donc décidé à ce moment-là de produire le jus d’orange nous-mêmes » expliquent Félix et Jean-Baptiste, qui entament les démarches afin de créer un laboratoire de jus d’orange. Mais des entrepreneurs croisés sur leur chemin refroidissent rapidement les jeunes hommes, tant sur l’aspect des coûts de production, que sur le mode de livraison sur les différents points de vente. C’est un nouvel échec, le projet sera donc mis de côté.

Cependant, quelques jours plus tard, Jean-Baptiste relance Félix, en lui soumettant de garder l’idée du jus d’orange pressée, mais de le vendre grâce à un distributeur automatique. Ils passent commande d’une première machine automatique d’oranges pressées pour la tester au sein d’Ubisoft. L’expérience n’est pas réellement concluante. « Notre véritable erreur a été de se baser sur le business model de la distribution automatique classique alors que nous proposons un produit nouveau, plus qualitatif » confient les deux jeunes entrepreneurs. Ils adaptent leur business model en proposant aux clients « entreprises » de faire payer 1 €  TTC le jus d’orange à leurs collaborateurs. Les deux entrepreneurs lancent définitivement en juin 2014 la marque « Orangerie de Paris »

Avec un chiffre d’affaires de 300 000 euros en 2015, les deux jeunes hommes comptent aujourd’hui 60 orangeries en île-de-France et ont bien l’attention de se développer dans d’autres villes, dans l’Hexagone comme à l’étranger. En 2015, ils remportent le trophée ARSEG de l’environnement de travail et ont été finalistes du concours Fundtruck pour les start-up et PME. L’avenir semble donc prometteur.

4 organisations à connaître pour se développer à l’international

Voici 4 structures qu’il faut connaître si vous souhaitez vous développer à l’international.

Bpifrance

Avec la création de Bpifrance Export les entreprises exportatrices bénéficient d’un accompagnement à l’étranger personnalisé mais aussi d’une aide au financement à moyen long terme comme le Prêt Export ou à court terme avec une offre en euros de mobilisation de créances.

www.bpifrance.fr

Coface

Il s’agit d’un organisme d’assurance qui vous accompagne et vous protège dans vos démarches à l’étranger. La Coface vous permet de prospecter les marchés internationaux, d’obtenir des cautions ou des financements, de sécuriser ses opérations des risques politiques et des risques de fluctuations de devises.

www.coface.fr

CCI France International

Il représente un des plus grands réseaux privés d’entreprises de France, présent dans 83 pays et qui s’occupe d’accompagner les entreprises étape par étape dans leur développement à l’export. Cet organisme vous aide pour se développer à l’international et dans votre prospection commerciale. Il propose également de vous assister dans la réalisation des supports de communication en vous proposant de les adapter au pays ciblé et de les traduire. 

www.ccifrance-international.org

Business France

Il s’agit d’une agence issue de la fusion d’Ubifrance et de l’Agence française pour les investissements internationaux (AFII). Cet organisme  s’occupe d’aider les PME et les entreprises de taille intermédiaire dans leur projet international. Cet organisme peut s’avérer être un réel soutien à l’export.

www.businessfrance.fr

Un jeune entrepreneur au service des langues

Antoine Gentil crée son entreprise spécialisée dans l’apprentissage des langues étrangères à l’âge de 22 ans, directement à la fin de ses études. Six ans après, le chiffre d’affaires de Speaking-agency dépasse 2 millions d’euros.

A 12 ans déjà, Antoine Gentil se retrouve à l’étranger dans un collège du Texas à Dallas avec sa famille. Ces quelques années passées en plein cœur des états-Unis lui permettent d’acquérir un excellent niveau d’anglais. De retour en France, il intègre une école de commerce, l’ESSEC BBA (Bachelor in Business Administration) puis décide de s’expatrier en Chine pendant deux ans, à Shanghai, où il valide un double-diplôme.

A son retour, il entre à l’ESCP Europe : « j’ai choisi de me spécialiser à la fin de mes études en création d’entreprise. » précise le jeune homme. Fort de son expérience internationale, Antoine lie son tempérament entrepreneurial et son intérêt pour les langues en se lançant dans un projet étudiant avec un associé, Julien Viaud. De ce projet naît en 2009 la société Baby-speaking qui deviendra Speaking-agency. Elle propose une immersion à domicile, « la meilleure manière », selon lui, « d’apprendre une langue étrangère dès le plus jeune âge ». Le fondateur développe tout d’abord un service de garde d’enfants en langue étrangère avec une baby-sitter parfaitement bilingue dans la langue choisie par les parents. Des jeux et des activités en langue étrangère sont ensuite développés avec l’aide d’experts en acquisition du langage. Cette collaboration a débouché sur un partenariat avec le CNRS. L’entreprise propose aujourd’hui des cours pour enfants, adolescents, étudiants et adultes et a pour objectif de se développer dans toute la France en plus de Paris, Lyon, Lille, Nantes, Bordeaux et Toulouse.

« Nous n’avons reçu aucune aide financière au démarrage » précise Antoine. « Nous avons investi 500 euros chacun dans la société, puis bénéficié de l’aide de nos parents ainsi que de celle des processus d’accompagnement : l’incubateur de l’ESCP Europe, le Réseau Entreprendre et le Moovjee. » Les deux associés ont également gagné des concours qui leur ont permis d’acquérir une certaine notoriété. Forte de plus de 2 millions d’euros de chiffre d’affaires, Speaking-agency compte aujourd’hui 20 salariés, plus de 1 000 intervenants pour environ 1 500 interventions par semaine et l’entreprise ne cesse de recruter.

A 29 ans, Antoine Gentil affiche un visage d’entrepreneur heureux. Liberté et conviction apparaissent comme deux mots d’ordre qui le motivent chaque jour. « Je crois en ce que je fais et je me bats au quotidien pour cela » affirme-t-il. « J’ai créé une société qui part de mon vécu. De mon expatriation bien sûr, mais aussi des gardes d’enfants que j’effectuais avec mes sœurs et de mes jobs étudiants. »

L’entrepreneur mène sa barque avec des atouts qu’il considère essentiels au métier d’entrepreneur : persévérance, équilibre et intérêt pour l’autre. Des qualités qu’il a su appliquer avec brio pour fédérer l’équipe et leur transmettre toute son énergie.

Les assureurs se mettent à financer les entrepreneurs !

Vous connaissiez l’assureur Aviva pour gérer la protection de votre entreprise ? Vous pouvez compter maintenant avec cet acteur pour financer vos projets entrepreneuriaux. Depuis plusieurs années, l’assureur français a mis en place une politique d’investissement de long terme au service de l’économie dans son ensemble dont notamment La Fabrique Aviva. Focus sur les assureurs, ces nouveaux moyens de financement.

La crise de 2008 a favorisé l’investissement des assureurs au service de l’économie.

Pourquoi un tel investissement ? Traditionnellement, aux états-Unis ou en Grande-Bretagne, les banques financent 25 % de l’activité économique et les grands institutionnels et marchés financiers en financent 75 %. En Europe, c’est plutôt l’inverse. Du moins cela l’était, jusqu’à ce que la crise économique de 2008 ait eu pour conséquence un désengagement important des banques, le relais ayant été progressivement pris par de grands investisseurs institutionnels, comme les assureurs, qui représentent aujourd’hui les plus grands collecteurs d’épargne en France. Les ETI, PME et TPE qui ont souffert de la raréfaction du crédit bancaire ont désormais la possibilité de trouver d’autres solutions de financement grâce aux grands investisseurs institutionnels.

Un engagement financier sur 4 volets distincts.

C’est partant de ce constat et de cette tendance générale qu’Aviva France s’engage financièrement de plus en plus au service des entreprises, des ETI aux start-up en passant par les secteurs clés comme l’économie sociale et solidaire. « Entre 80 et 85 % des 80 milliards d’euros que nous gérons sont investis sur ce que l’on appelle en finance des « obligations » », précise Philippe Taffin, directeur des investissements chez Aviva France. « Sur ces 85 % on peut considérer qu’un peu plus de la moitié de la somme est investi dans des fonds qui servent à financer des entreprises. » L’assureur agit ainsi financièrement sur 4 volets différents.

Volet n°1 : l’investissement « classique » dans les PME et ETI.

Le premier fonds constitue un investissement au service d’entreprises déjà matures, qui ont bien souvent déjà développé leur business à l’international. Les financements sont en partie effectués via des fonds dits « de place ». « Nous nous appuyons sur les fonds NOVA 1 et NOVA 2 depuis 2012 » explique Philippe Taffin. « En 2013, une deuxième série de fonds intitulée NOVO 1 & 2 a vu le jour dans le but d’aider à financer des ETI. Récemment, nous avons participé à la création d’un nouveau fonds, NOVI, dont le montant de l‘investissement se situe autour de 500 millions d’euros. L’idée n’est plus de se limiter simplement au financement, mais d’avoir une approche globale. » Concrètement, l’assureur se positionne comme un partenaire à long terme de l’entrepreneur, qui prend en compte ses projets, lui propose un financement ad hoc et l’accompagne dans l’optimisation de sa structure de financement. « Nous investissons également en propre grâce à notre partenariat avec l’Association Française d’Epargne et de Retraite (AFER). Nous avons d’ailleurs décidé d’allouer au financement des ETI et PME une enveloppe supplémentaire d’1 milliard d’euros sur les 12 à 18 prochains mois » se réjouit le directeur des investissements. goo.gl/Bv5bVb

Volet n°2 : financement de l’économie sociale et solidaire. 

Convaincues que le financement ne s’arrête pas aux entreprises classiques, Aviva a également souhaité financé ce qui représente aujourd’hui environ 10 % de l’économie française, c’est-à-dire l’entrepreneuriat social et solidaire. à travers son fonds intitulé « Aviva Impact Investing France », doté de vingt millions d’euros, l’assureur finance des PME et TPE à vocation sociale ou environnementale, qui interviennent dans le domaine de l’éducation, l’insertion des personnes handicapées, des chômeurs de longue durée, etc. « Il ne s’agit pas de financer des entrepreneurs qui démarrent » précise Philippe. « Nous investissons dans des entreprises sociales qui ont déjà prouvé que leur business model était viable et qui veulent augmenter leur capacité d’action, accélérer leur développement et changer d’échelle. ». Pour l’assureur, l’objectif se situe moins du côté de la rentabilité économique (environ 3 à 5 % en fonction des projets) que du retour social de leur investissement. « Nous voulons être capables de juger notre impact sur le nombre de créations d’emplois, sur l’environnement… En deux mots, nous désirons contribuer à une meilleure économie » précise le directeur des investissements. goo.gl/JvJJvX

Volet n°3 : financement de projets à fort potentiel d’innovation.

Le troisième volet concerne l’investissement dans certains business liés aux éléments d’innovation, aux nouveaux produits ou services dans le domaine de l’assurance ou aux nouveaux comportements des consommateurs. « Nous souhaitons pouvoir investir dans des start-ups avec pour objectif de prendre des participations dans des entreprises innovantes qui auront un impact sur notre propre business assuranciel » confirme Philippe Taffin. « C’est pourquoi nous nous intéressons aux entreprises qui évoluent dans le domaine des objets connectés ou de la Fintech par exemple. Nous entendons détecter les entreprises innovantes, qui changent la manière dont on perçoit notre métier. » goo.gl/OOrdcz & goo.gl/pIW4Ze

Volet n°4 : la « Fabrique Aviva » au service des entrepreneurs utiles et innovants.

Le volet n°4 est plus récent. Intitulé « La Fabrique Aviva », le projet permet aux jeunes créateurs et porteurs de projets de se répartir 1 million d’euros à la suite d’un concours. Il agit comme un étrier pour les jeunes pousses qui se lancent. Tout cela montre à quel point l’assureur soutient les entrepreneurs à tous les niveaux de leur existence. www.aviva.fr/LaFabrique

Suivre le secteur des technologies appliquées à l’éducation

Lorsque le monde des nouvelles technologies rencontre celui de l’éducation, un nouveau secteur apparaît : celui des EdTech.

Alors que la nouvelle génération d’écolier, appelée génération Z, est née en même temps que l’apparition des nouvelles technologies, l’école française reste encline à l’utilisation de supports traditionnels. Les tableaux noirs ornent encore les salles de classe et les stylos et cahiers demeurent toujours les outils indispensables aux enfants. Cette tendance n’est pas propre à la France. Dans le secteur de l’éducation, moins de 3 % du marché mondial est digitalisé. Cependant, certains pays mettent déjà à disposition des élèves des outils pédagogiques numériques. Au Canada, dans la région de Québec, 90 000 tablettes numériques ont été instaurées dans les écoles en 2014. D’après une étude ESSIE, le Danemark comprend 34 ordinateurs pour 100 élèves de primaires contre 10 ordinateurs seulement pour 100 élèves de primaires en France.

Une volonté de changement.

Face à la généralisation du numérique et l’apparition de nouveaux produits issus de la révolution technologique, les acteurs du monde éducatifs souhaitent évoluer. Selon le Ministère de l’éducation nationale, 97 % des enseignants estiment que les technologies de l’information et de la communication pour l’enseignement représentent un atout pédagogique. Au-delà même d’une volonté, le développement du numérique devient un réel besoin pour les enseignants. S’ils souhaitent par exemple montrer une vidéo à leurs élèves, il leur faut un accès à internet dans la classe. Toutes les écoles ne disposent pas encore de cet accès. Le ministère suit cependant le chemin du renouveau. Il a mis en place un plan numérique pour l’éducation avec déjà 500 écoles et collèges qui bénéficient de manuels scolaires et de ressources numériques depuis la rentrée dernière. L’opinion publique va également dans le sens du changement. Selon un sondage Ifop, 88 % des français pensent que l’ordinateur portable fait partie des objets quotidiens pouvant servir de dispositif pédagogique.

Un phénomène mondial.

Cette prise de conscience du numérique dans le secteur de l’éducation ne concerne pas uniquement la France. Il s’agit en réalité d’un phénomène mondial. En Finlande, le ministre des affaires européennes et du commerce extérieur annonçait fin 2013 vouloir mettre en place des cours de programmation et de codage informatique dans les écoles primaires. Dans ce même pays, 90 % des enseignants utilisent les nouvelles technologies à des fins d’apprentissage individualisé. En Grande-Bretagne, 78 % des classes demeurent équipées en tableau numérique interactif. En 2012, l’éducation nationale de Corée du Sud souhaitait numériser la totalité des cours avant 2015.

Une nouvelle tendance : les MOOC.

A la mode dans les années 2010, les MOOC (« Massive Open Online Course » en anglais) sont des cours dispensés gratuitement sur internet. L’objectif étant de permettre à n’importe qui disposant d’une connexion internet de bénéficier de cours magistraux. La première forme de MOOC est apparue en 2002 aux états-Unis dans la prestigieuse université du MIT. D’autres grandes universités suivront rapidement cette voie comme celles de Stanford ou encore d’Harvard. De nombreuses plateformes web qui hébergent ces cours se créent en parallèle tels que Coursera, Udacity ou encore edX. La France aussi se positionne dans le secteur des MOOC. En 2013, le Ministère de l’enseignement et de la recherche a mis à la disposition des établissements d’enseignement supérieur une plateforme de cours en ligne intitulée FUN. Certaines voix s’opposent tout de même à ce système. Un collectif anti-MOOC a même été créé en France et dénonce dans une tribune au journal Libération, parue le 26 décembre 2013, « une privatisation des cours ».

Des entreprises qui s’installent sur ce marché.

Le secteur des technologies appliquées à l’éducation a vite rencontré ses premiers acteurs. De nombreux MOOC français sont apparus comme le site « Flot.sillages.info » qui propose des cours à destination des étudiants issus des classes préparatoires aux grandes écoles. D’autres entreprises proposent du contenu pédagogique en ligne que ce soit des fiches de cours ou des exercices comme les sites « Afterclasse.fr » ou « Kartable.fr ». Des applications mobiles ont également vu le jour dans ce domaine. « Pili Pop » permet aux enfants âgés de 5 à 10 ans d’apprendre l’anglais tout en s’amusant. La start-up Magic Makers fondée en juin 2014 par Claude Terosier et Sébastien Louit propose pour sa part aux enfants de créer leur propre jeu informatique grâce à des cours de codage. Au Kenya, la start-up « e-Limu » propose aux élèves défavorisés du pays une application numérique qui a pour but de capter l’attention des élèves pour leur donner envie de s’instruire, alors que les jeunes kenyans quittent en général les bancs de l’école à l’âge de 14 ans.

La robotique au service de l’éducation.

Après le monde des ordinateurs, des téléphones portables et des tablettes s’ouvre celui des robots. La société française Aldebaran fondée en 2005 par Bruno Maisonnier se spécialise dans la création d’humanoïdes. Le premier robot intitulé NAO voit le jour en 2006. Avant d’être commercialisé auprès du grand public, il demeure utilisé dans les écoles primaires et secondaires ainsi que dans l’enseignement supérieur. Il s’agit en réalité d’un nouveau support pédagogique qui permet de faire travailler les élèves de manière ludique. L’entreprise française a également développé un programme spécifique à destination des enfants autistes dans le but de les aider à communiquer et à s’épanouir.

Interview de Yann Person, fondateur d’EP

Entretien avec Yann Person, fondateur d’EP (anciennement Energie Perspective)

Comment est née votre entreprise ?

EP a été créée en 2007. Avec mes associés, nous voulions révolutionner la manière de gérer sa maison. Nous avons donc créé une plateforme digitale pour accompagner les professionnels du bâtiment à se positionner sur le marché de la rénovation en leur fournissant des conseils en travaux et en financement. Nous surfions à l’époque sur la tendance de la rénovation énergétique, car nous étions en pleine période du Grenelle de l’environnement.

Quel a été votre parcours de financement ?

Mes deux associés, Pierre Leroy et Marc-Antoine Catherine, m’ont accompagné financièrement au départ. Nous avons mis des fonds propres pour lancer la machine, puis nous avons levé des fonds en « love money » fin 2008, début 2009. Nous avons aussi bénéficié de l’accompagnement du réseau entreprendre et les premiers contrats signés nous ont permis de développer la structure. En 2010, nous avons sollicité un second tour de table en love money et nous en avons profité pour solliciter les banques et Bpifrance pour lever des fonds supplémentaires.

En quoi Bpifrance a-t-il été un support de poids dans votre développement ?

La première aide dont nous avons bénéficié via Bpifrance se situait autour de 175 000 euros. Depuis 2013, nous portons un grand projet labellisé pour lequel l’organisme Bpifrance Innovation nous accompagne à hauteur d’1,5 million d’euros. En parallèle, pour supporter notre R&D, nous avons levé 1,8 million auprès de la MGEN. Concrètement, nous lançons ce mois-ci un nouveau produit dédié au grand public intitulé « izigloo ». Il s’agit d’une plateforme communautaire pour accompagner le client dans la meilleure manière de gérer son habitat. Dans le cadre de ce projet, Bpifrance a clairement été un soutien de poids. Il s’agit d’un acteur qui prend des risques pour soutenir des projets innovants et c’est très appréciable. Par ailleurs, nous faisons partie du réseau Bpifrance Excellence, ce qui nous permet d’accéder à des formations, de booster notre visibilité et de développer notre réseau.

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