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CoSpace : la France dans l’espace

En tant que numéro deux mondial des infrastructures spatiales, la France investit de plus en plus dans ce secteur. Les données spatiales semblant représenter l’avenir, le pays met en place des fonds ainsi que des programmes dédiés à la conquête de l’espace et a lancé le dispositif CoSpace en 2013 afin d’aider au développement et la recherche pour envoyer les start-up dans l’espace…

Un comité à la conquête de l’espace

Instauré le 4 septembre 2013, le comité de concertation Etat-industrie sur l’espace, CoSpace, a pour objectif, d’après le site du ministère de l’enseignement supérieur, d’ « élaborer des feuilles de routes technologiques permettant la convergence des efforts de l’ensemble des acteurs nationaux de la politique spatiale ». Formé par les ministres de l’Intérieur, de l’Economie et de l’Industrie et du Numérique ainsi que du secrétariat d’Etat chargé de l’Enseignement et de la Recherche, ce dispositif rassemble les acteurs publics et privés de la filière spatiale afin de permettre un meilleur développement, main dans la main, des projets basés sur la récolte de données stockées dans les satellites. Ce comité a surtout vu le jour pour inciter les entrepreneurs à se tourner vers l’espace. Pour cela, il a notamment mis en place des financements dans le cadre des projets industriels d’avenir (PIAVE) et du programme ARTES de l’ESA (acronyme anglophone de l’agence spatiale européenne ndlr) auxquels il a versé respectivement 35 et cinq millions d’euros. CoSpace a également annoncé le lancement de structures d’accueil pour les porteurs de projets dans l’exploitation ce secteur : quatre accélérateurs de projets spécialisés dans des domaines précis ont ainsi été créés sur le territoire.

Quatre pôles de compétitivité labellisés

Pour donner envie aux porteurs de projets de s’orienter vers les étoiles, le CoSpace a mis en place quatre accélérateurs de projet dotés du label « booster ». Ces infrastructures accueillent les start-up ayant pour vocation d’utiliser les signaux ou données fournies par les dispositifs spatiaux. En Bretagne, le Booster Morespace se spécialise dans l’utilisation des données et techniques satellitaires appliquées au secteur maritime. Les trois autres « booster » couvrent, eux, plusieurs filières. Nova, basé sur Montpellier, Toulouse et Bordeaux, se concentre sur six domaines : la croissance bleue (tournée vers les secteurs marins et maritimes), l’énergie, l’agriculture, les villes dites intelligentes (transports, énergie, développement durable), les économies du Sud ainsi que la maitrise de l’espace et du cadre de vie. Le booster du nom de sa région, PACA, accompagne les projets en écotechnologies, en services mobiles liés à la géolocalisation, les villes intelligentes et la sécurité (villes, côtes, mers). Seine Espace, la quatrième structure située entre la région parisienne et la Normandie, prend en charge les applications visant à développer la ville et de la mobilité, la logistique, la gestion intelligente de l’énergie, la climatologie, l’environnement, les loisirs et l’éducation. Ces dispositifs se veulent sélectifs et comptent accélérer cinq projets collaboratifs chacun, faisant intervenir les spécialistes du spatial, du numérique et des utilisateurs des multiples secteurs concernés.

Des programmes et incubateurs issus de l’ESA

CoSpace contribue aussi au financement de projets européens tournés vers les données de l’espace, notamment au programme de recherche ARTES lancé par l’ESA (Agence Spatiale Européenne ndlr). Celui-ci se concentre sur le développement de services et de produits liés aux satellites de télécommunications allant de l’agriculture à l’e-santé. L’ESA Bic Sud France constitue une de ses filières françaises, pourvue d’un incubateur depuis 2013. Ouvert aux jeunes pousses exploitant les données satellitaires, le vieux continent dénombre onze programmes ESA Bic (acronyme de Business innovation center, ndlr) qui ont accompagné plus de 250 start-up. L’ESA Bic Sud France a d’ores et déjà accompagné sept projets dont la société toulousaine FlightWatching, qui a mis au point un système permettant de réaliser un diagnostic d’avions sur des pannes survenues en plein vol, en temps réel et à distance. L’objectif de cet incubateur : mener 75 projets vers la réussite en cinq ans. Il annonçait l’année dernière son soutien à quatre nouveaux projets français.

Quatre start-up promues en 2016

L’ESA Bic Sud France attribuait l’année dernière son soutien à quatre jeunes pousses françaises, qui ont reçu chacune 50 000 euros. La première, Start Tracks, constitue un coach sportif personnalisé. Créée par Hugo Hurtado, Roxane et Anaïs Balor en 2015 à Castres, cette application permet d’adapter un effort physique en fonction de ses capacités et de sa santé. Elle exploite à cet effet un brevet déposé par le Cnes initialement destiné au suivi des spationautes en vue de leurs sorties spatiales. L’entreprise de Leonardo Fonteles, Cintoo 3D, s’est aussi vue sélectionnée. Elle développe des solutions technologiques qui permettent d’améliorer le stockage (compression), le streaming, et la visualisation des images et des modèles 3D en haute résolution et utilise pour cela un algorithme initialement mis au point pour les satellites Pléiades. La troisième start-up soutenue se nomme Lekooa. Fondée par les frères Kreckelbergh en 2015, elle se concentre sur le Bluetooth Low Energy (BLE), qui, à travers une puce, permet de connecter des objets. Ce concept représente la base de l’IoT (en anglais Internet Of Things, internet des objets ndlr) et met en œuvre un protocole de communication spécifique breveté par le Cnes pour de la géolocalisation en intérieur. Le dernier projet soutenu depuis 2016 se nomme Earth Cube, crée en 2015 par Renaud Allioux & Arnaud Guérin, cette start-up utilise les CubeSat, des nano-satellites de très petite taille, pour proposer des services de surveillance et notamment assurer un suivi de la sécurité des pipelines.

Pourquoi créer son support de communication ?

Dépliants, flyers et affiches publicitaires constituent un moyen efficace de se faire connaître et garantissent souvent une bonne visibilité. De nombreuses entreprises y ont encore recours à l’ère des réseaux sociaux. Un outil physique, en plus du virtuel, peut donc s’avérer un vrai plus dans une stratégie de communication, mais lequel choisir ?

La publicité papier, un indémodable

Le marché de la publicité papier se porte très bien. En 2015, 93,4 % des Français ont lu au moins un courrier publicitaire chaque semaine, selon une étude du GIE Balmétrie (Groupement d’Intérêt Economique Balmétrie qui rassemble les principaux acteurs de professions de distributeurs, annonceurs, agences médias et associations, ndlr). L’audience des prospectus aurait augmenté de 0,6 point en 2015, un mode de communication qui semble efficace. Une autre analyse indique que huit Français sur dix se déplaceraient en magasin suite à la lecture d’un imprimé papier. Cette forme de publicité demeure très utilisée par certaines entreprises et ce, sous différents formats.

Quels formats de communication imprimée disponibles ?

Puisque la publicité papier fonctionne toujours, pourquoi ne pas l’utiliser ? Des cartes de visites aux kakemonos, il existe plusieurs solutions plus ou moins coûteuses pour mettre en avant votre société. L’enjeu réside dans le choix de celle qui vous correspond le mieux et qui touchera votre cible. De multiples options s’offrent à vous : marquages au sol, abribus, affichage 4×3, colonnes Morris… Le format varie énormément : les immenses affiches de cinéma mesurent entre 100 et 240 cm alors qu’un format A4 ou A3 peut parfois suffire pour délivrer votre message.Tout dépend de l’objectif visé en termes de public et de la vocation ou de l’étiquette écologique de l’entreprise : une firme de recyclage ne choisira pas d’imprimer un catalogue en papier glacé mais préfèrera de petites fiches recto verso en papier recyclé. Il s’agit de rester cohérent tout en surveillant votre budget car une publicité diffusée en première ou en dernière page d’un magazine n’aura pas le même impact ni le même prix. Guide rapide des applications des formats de communication les plus utilisés.

Kakemonos : des affiches (très) grand format

Ce terme, d’origine japonaise, signifie littéralement « objet suspendu » et désigne de grandes affiches accrochées aux murs. Très pratiques à déplacer du fait de leur matière souple, ces larges panneaux publicitaires attirent le regard mais ne s’adaptent pas à tous les projets. De manière générale, ce format est choisi pour les photos géantes ou les publicités à forte dimension visuelle. Une affiche de la taille d’un mur s’adresse à un vaste public car elle reste visible de loin : elle interpelle les passants, autant donc y insérer une image marquante plutôt qu’un simple texte, susceptible de les lasser. Les kakemonos se devisent en trois catégories : le kakemono enrouleur, appelé roll-up, le kakemono suspendu et le kakemono sur pied, aussi dénommé X Banner. Les versions sur pied et enroulées se caractérisent par leur grande mobilité. Il s’avère très facile de les installer et de les démonter sur un salon, par exemple. Dans une grande surface ou un magasin, il s’agit d’un moyen très utilisé pour attiser la curiosité des passants. Il peut contenir quelques informations mais comporte surtout un intérêt visuel, contrairement à certains documents comme les CV ou cartes de visites, qui doivent davantage refléter la personnalité d’une entreprise et le service rendu.

Se vendre avec une carte de visite et un CV bétons !

Les outils de promotion plus personnels se révèlent également très utilisés. Une carte de visite se glisse dans toutes les poches et permet à celui qui la reçoit de conserver une preuve matérielle contenant toutes les informations relatives à votre entreprise. La plupart des sociétés se servent de cet outil extrêmement pratique dans le but de promouvoir leurs services et de garder contact avec d’éventuels clients. La carte de visite contient les données indispensables : le nom de votre entreprise, un numéro de téléphone ainsi qu’un mail et, s’il s’agit d’une carte nominative, votre poste au sein de la compagnie. Réaliser ses cartes de visite en ligne s’avère facile comme le propose Helloprint et ne prend pas beaucoup de temps. Le CV constitue, lui aussi, un outil intéressant qui, une fois personnalisé, peut devenir attrayant et tourner en votre faveur. Qui a dit que ce document résumant un parcours professionnel devait à tout prix respecter un format traditionnel ? Certains créatifs transforment les CV en infographies pour les rendre plus originaux : resumUP.com ou zerply.com proposent ce service en ligne. D’autres sites polyvalents réalisent à la fois cartes de visites, banderoles et kakemonos.

Le freemium, est-ce le nouveau business model ?

Proposer une offre gratuite et facile d’accès pour attirer les utilisateurs et les encourager à payer pour une offre plus complète, c’est le principe du « freemium ». Un concept bien connu dans l’univers des logiciels et de l’économie numérique, mais transposable à bien d’autres secteurs d’activités.

Le « freemium » est un modèle économique qui a cours depuis l’apparition des premiers logiciels, mais qui, avec les applications mobiles, le développement des jeux vidéos et de l’économie numérique, a pris ces dernières années une nouvelle dimension.

Amener les clients vers le payant

La stratégie est simple : offrir aux clients la possibilité d’utiliser gratuitement le service proposé, mais dans un cadre restrictif bien défini. L’objectif étant de les séduire avec cette offre gratuite et de les inciter à investir dans la version complète et payante du service.

Les restrictions d’usage

Cette limitation d’usage peut se faire sur plusieurs niveaux. Il est, par exemple, possible de limiter les fonctionnalités de l’application, du service ou du logiciel. Il est aussi envisageable d’encadrer la durée d’utilisation (c’est le cas pour de nombreux logiciels), mais aussi de restreindre les possibilités d’installation, la quantité ou le nombre de copies utilisables, etc.

Se constituer un fichier client

Qu’il s’agisse d’un logiciel, d’un jeu, d’une application, d’une vidéo en replay TV ou d’un service, ces restrictions ont toujours le même but : fournir gratuitement au plus grand nombre d’utilisateurs possible ce service. Ce qui permet de constituer un fichier client. Celui-ci s’étoffe généralement avec le bouche-à-oreille et la satisfaction des premiers utilisateurs qui deviennent, dès lors, des prescripteurs. Le tout pour, au final, proposer à ces mêmes clients des offres « Premium », autrement dit payantes.

Une minorité finance la majorité

L’enjeu principal est d’assurer la satisfaction des utilisateurs gratuits, afin qu’ils n’hésitent pas à investir dans l’offre payante. Car seule une minorité d’utilisateurs accepte de payer. C’est pourtant cette minorité qui finance l’ensemble de la communauté. Il est donc important de savoir combien de clients payants sont nécessaires pour que le service soit rentable. Car d’autres paramètres entrent en jeu en fonction de la nature du service proposé (logiciels, applications, presse, réseaux, services en ligne, musique, etc.) dont les coûts fixes, les frais de développement et de maintenance.

Faire des clients, des prescripteurs

Ainsi, tout doit être mis en œuvre pour pouvoir attirer de nouveaux utilisateurs, notamment en permettant à ceux déjà inscrits d’inviter leurs contacts ou de partager leur expérience par le biais des réseaux sociaux. Ce qui permet de réduire le coût d’acquisition des clients, tout en continuant à étoffer la base.

Augmenter le taux de conversion

L’offre gratuite peut évidemment être financée en partie par la publicité, mais l’important réside bel et bien dans le taux de conversion des clients gratuits en clients payants. Reste à monétiser correctement cette offre payante et à savoir la vendre. Les restrictions ne doivent donc pas être trop frustrantes pour l’utilisateur – qui se sentirait alors piégé -, mais lui donner envie de profiter de l’intégralité des fonctionnalités et des possibilités offertes.

Un modèle transposable

Ce modèle, bien en place dans l’économie numérique, est-il transportable ailleurs ? Les possibilités sont moins nombreuses, mais elles existent. Il est ainsi tout à fait possible pour un distributeur des produits alimentaires (du boulanger à la grande distribution) de mettre en place, en fin de journée, une distribution gratuite des produits du jour qui, de toutes façons, auraient fini à la poubelle. Cela permet non seulement d’optimiser l’image de marque de l’enseigne, mais aussi de la démarquer de la concurrence, d’augmenter son chiffre d’affaires, d’écouler des marchandises dont il aurait fallu gérer la destruction et de fidéliser une certaine frange de clients. Ce type d’initiative est par ailleurs sans surcoût pour le distributeur.

Testez avant d’acheter

Le groupe Carrefour opère dans un registre similaire et propose depuis peu à un panel de clients (détenteurs de sa carte de fidélité) de tester gratuitement chaque semaine certains produits, en échange de leurs avis sur leur qualité des produits en question (emballage, qualités gustatives, impressions générales, prix, etc.). L’occasion pour le groupe de faire venir les consommateurs en magasins (un minimum de 30 euros d’achat est exigé) et de nouer avec eux une relation de confiance et durable.

Ce type d’initiative est transposable à bien d’autres domaines d’activités. Le concept du « Testez avant d’acheter » est toujours efficace, à condition que le test soit concluant. En effet, combien d’internautes se sont abonnés à Deezer ou Spotify après avoir écouté des heures de musique entrecoupées de publicités ?

Apple serait menacé par son fondeur, Qualcomm

L’agence Bloomberg a laissé entendre ce 5 mai que le fabricant de puces souhaiterait faire interdire la distribution d’iPhone aux Etats-Unis. La marque à la pomme, qui refuse depuis janvier de lui payer ses royalties, réclamait déjà un milliard de dollars à sa consœur de la Sillicon Valley en janvier 2017. Qualcomm aurait riposté il y a deux semaines et les négociations s’enveniment.

Apple-Qualcomm : Les sœurs ennemies

La firme Qualcomm, fondée en 1985, développe des solutions SoC : System On a Chip, en français « système sur une puce ». Elle conçoit et installe notamment la gamme Snapdragon sur des millions de Smartphones et équipe par ailleurs les iPhone en modems 3G et 4G. Le dernier modèle de l’iPhone 7 présente d’ailleurs des puces 4G LTE mises au point par Intel et Qualcomm, ce qui a suscité de premiers conflits entre ces deux entreprises. Depuis qu’Apple a fait part de sa volonté de diversifier sa chaîne d’approvisionnement, elle a également cessé de verser des royalites à Qualcomm. Ces sommes servaient de compensations à la société puisque la marque à la pomme combinait ses brevets déposés à ceux de son concurrent, Intel. C’est alors que les hostilités entre Apple et le fondeur se sont ouvertes.

Chronologie du conflit californien

Il y a à peine six mois, la firme de Cupertino a décidé de ne plus payer leurs droits d’exploitation de licence à ses sous-traitants tels le chinois Foxconn ou Qualcomm. Poussés par Apple, Foxconn et autres ont donc gelé leurs paiements. Suite à cela, le fondeur californien a accusé la marque à la pomme de ne pas respecter ses engagements et refusé de lui appliquer des remises préalablement convenues. En réponse, Apple a attaqué Qualcomm en justice et lui réclame un milliard de dollars pour surfacturation. La firme continue d’accuser son fournisseur d’abus de position dominante et aurait donc cessé de lui verser ses royalties il y a deux semaines. Qualcomm riposterait donc en demandant un retrait des iPhone aux États-Unis, action rendue publique par l’agence Bloomberg il y a quelques jours. Le conflit, qui prend de l’ampleur, pourrait avoir de lourdes conséquences sur les deux entreprises.

Les entreprises retiennent leur souffle devant la justice

Une telle affaire pourrait coûter cher aux deux parties : Qualcomm prévoit déjà une baisse de son chiffre d’affaires du troisième trimestre, qu’elle estime à un quart de ses revenus provenants de l’exploitation de licence. Avec ce procès, Apple ouvre également la porte à Samsung et Foxconn, qui traitent avec le même fondeur. De son côté, la marque à la pomme refuse de l’admettre, mais elle risquerait gros. Qualcomm serait prêt à saisir l’ITC (International Trade Comission, ndlr), célèbre pour sa capacité à interdire l’importation de certains produits aux États-Unis plus rapidement que la justice américaine. Ce pays demeure le plus important marché de la firme, qui y réalise 40% de ses ventes, et son PDG, Tim Cook, se montre assez serein quant à ces menaces : « Nous croyons fermement être dans notre bon droit, et je suis sûr qu’ils pensent l’être. C’est à cela que servent les tribunaux. Et nous en resterons là. »

Zoom sur l’Afrique des start-up

Les start-up ne se développent pas qu’en Occident. En Afrique, on observe un véritable engouement pour les jeunes pousses qui fleurissent aux quatre coins du continent. Souvent orientées vers le numérique, elles apparaissent dans tous les domaines. Pour répondre à cette passion nouvelle, des aménagements voient le jour, notamment au Nigéria, au Kenya et en Afrique du Sud. Petit aperçu de la situation entrepreneuriale en Afrique.

L’entrepreneuriat comme issue de secours

L’entrepreneuriat attire énormément de jeunes africains, comme semble l’indiquer une étude du Global Entrepreneurship Monitor (GEM) publiée en 2015, selon laquelle 60 % des jeunes africains interrogés, âgés de 18 à 34 ans, se disent « optimistes quant au potentiel économique de l’entrepreneuriat et croient avoir les compétences et le savoir requis pour créer une entreprise ». Pour une partie d’entre eux, monter son entreprise ne constitue pas une vocation, certains choisissent cette option pour éviter le marché du travail qui demeure modeste en Afrique. La même étude révèle également que « moins de 45 % des jeunes entrepreneurs africains ont achevé leur cycle d’études secondaires », un triste constat qui prouve que la voie entrepreneuriale représente une issue de secours pour beaucoup de jeunes issus de ce continent. Le manque de moyens dû à la pauvreté dans certains pays représente évidemment une barrière supplémentaire mais il existe tout de même des entrepreneurs diplômés et ambitieux qui montent leur boîte et réussissent avec brio ! Le prix de « Start-up africaine de l’année » a même été instauré afin d’encourager et récompenser les entrepreneurs méritants. Si certains sont poussés à créer leur entreprise faute d’emploi, les jeunes africains ne manquent pas d’idées et innovent dans tous les domaines.

Des entreprises qui répondent à des besoins précis

Les start-up africaines voient le jour dans des secteurs très différents et répondent à des besoins spécifiques. À titre d’exemple, M-Pedigree, fondée par le Ghanéen Bright Simons, lutte contre la circulation de faux médicaments qui tue environ 100 000 personnes chaque année. La start-up propose de vérifier l’authenticité d’un médicament grâce à l’application Goldkeys ou à un simple SMS contenant le code de la boîte de remèdes. Une réponse « ok » ou « no » survient dans la minute en indiquant la référence du médicament. Partenaire de géants comme Sanofi Aventis ou Guilin, la plateforme Goldkeys a reçu, en 2014, plus de 100 millions de codes. Dans un autre domaine, Wecyclers permet à une partie des 12 millions d’habitants de Lagos, capitale du Nigéria, d’évacuer leurs déchets et de les recycler. Une vingtaine de cyclistes Wecyclers parcourt les quartiers excentrés, où il n’existe aucun service de récolte des déchets, pour ramasser des centaines de kilos de déchets ménagers chaque jour. Rétribués en nourriture, argent ou articles de ménage, les cyclistes Wecyclers ont collecté plus de 600 tonnes de déchets depuis le lancement de la start-up. Les jeunes pousses apparaissent jusque dans le domaine littéraire, notamment avec ZoomVocal, start-up ivoirienne axée sur le développement du livre audio. Cette entreprise, créée en 2015 par Pierre Agounkpeto, ambitionne de devenir le « Netflix du livre » et propose de télécharger des livres audios pour un tarif compris entre 0,70 et 7,6 euros, et compte 1 300 utilisateurs. Les jeunes africains innovent dans des secteurs variés et recourent de plus en plus aux nouvelles technologies. Un nombre croissant d’entrepreneurs se lance dans l’aventure du numérique, ce qui pousse certains pays à aménager des infrastructures pour accueillir de véritables viviers de start-up.

L’Afrique numérique cultive ses talents

L’intérêt pour l’informatique grandit chez les Africains et certaines régions s’adaptent à ce secteur d’activité en pleine expansion. La Yabacon Valley a vu le jour dans la capitale nigériane, la Côte d’Ivoire, l’Afrique du Sud ou encore le Kenya mettent en place des concours et des programmes pour aider les porteurs de projets dans le numérique à le concrétiser. Pour encourager les jeunes à se lancer dans cette voie, les investisseurs ne manquent pas d’idées : des « hackatons », compétitions créatives, sont financées par de multiples acteurs tels que BBC World Service, pour inciter les jeunes à démontrer leurs capacités. Au Togo, des communautés de « makers » se forment et fondent des « fablabs », des laboratoires de fabrication tels que le Woelab togolais. Le continent voit de multiples initiatives apparaître pour encourager ses jeunes entrepreneurs, dont certains rencontrent un succès fulgurant. La première licorne africaine (entreprise évaluée à plus d’un milliard de dollars avant d’être cotée en bourse, ndlr) a pris vie il y a moins de cinq ans. Jumia, cofondée par le Nigérian Jérémy Hodara, se présente comme le « Amazon africain » avec son « Jumia Mall », gigantesque centre commercial virtuel. Des petites annonces type Leboncoin.fr au Booking.com local, cette entreprise propose des accès à de multiples ressources via ses neuf sites et emploie quelques 5 000 personnes. Les entrepreneurs africains continuent de se développer sur leur continent mais concluent souvent des partenariats avec des entreprises occidentales. Leur autonomie peut ainsi parfois être remise en question.

Un rattachement à l’Occident quasi-systématique

Les créateurs de start-up africaines ne manquent pas d’idées mais les moyens financiers leur font souvent défaut. Beaucoup d’entre eux signent, de fait, des accords avec des partenaires occidentaux, ce qui leur permet de se développer plus rapidement. Jumia résulte de l’association de Jérémy Hodara avec le Français Sacha Poignonnec, la jeune pousse ivoirienne ZoomVocal alimente son stock grâce à trois contrats passés avec des maisons d’édition françaises, M-Pedigree compte des partenaires comme Orange ou Sanofi et les concours hackatons découlent souvent d’initiatives européennes. Des talents recherchés et soutenus par des Africains mais toujours plus ou moins dépendants de l’Occident.

Produits dérivés : l’avenir de l’industrie musicale ?

Les ventes de disques chutent d’année en année, ce qui inquiète beaucoup les labels de production musicale. Si ce secteur est en perte de vitesse, celui des produits dérivés, lui, a le vent en poupe. Les festivals et sites internet vendent davantage de casquettes que de CD, et les vêtements à l’effigie de certains groupes représentent un élément identitaire fort. Les produits dérivés sauveront-ils l’industrie musicale ?

La difficile mutation du disque vers le numérique

Cette affirmation ne surprendra personne : les labels de production musicale écoulent de moins en moins de CD. Le streaming et le téléchargement constituent les principales causes de ce désintérêt du public : les plateformes type iTunes ou Deezer permettent de télécharger ou d’écouter des musiques en ligne pour un prix d’abonnement dérisoire comparé au prix d’un CD. Offrant de nombreuses heures d’écoute et une grande diversité d’artistes et de style, ce mode d’écoute s’avère plus rapide et adapté au mode de vie moderne. Le streaming musical représenterait 42% des revenus de la vente musicale en France, d’après un rapport du Snep (Syndicat national de l’édition phonographique). Certains labels ont pris le train en marche et lancent leurs propres sites de streaming afin de concurrencer ces nouveaux venus comme Sony, dont 24% du chiffre d’affaires résultent du service streaming proposé par l’entreprise. Pour les derniers acheteurs de CD, le code semble aussi avoir changé, ces objets ne représentent plus la même chose qu’il y a quarante ans.

La symbolique du disque transformée

Il semblerait que, depuis quelques années, le disque remplisse une fonction différente. Dans les années 60-70, un album studio incitait le public à se déplacer pour voir l’artiste en concert. Suite à cet événement paraissait l’album Live, qui permettait, entre autres, de vendre plus de disques. Une machine bien rodée qui a fini par rouiller car depuis quelque temps, le disque présenterait davantage la fonction de « souvenir du concert ». Vu l’essor des festivals, qui se déroulent tout au long de l’année, et les prix des billets comparés à ceux des disques, le public préfèrerait acheter les albums studios seulement après la performance des artistes en concert, en guise de souvenir du moment. L’achat du disque représente désormais un investissement plus réfléchi, contrairement aux produits dérivés, qui eux, s’écoulent comme des petits pains !

L’essor du secteur des produits dérivés

Sur internet comme dans les festivals, il s’agit d’une réalité : les groupes vendent beaucoup plus de t-shirts et de casquettes que d’albums. La musique étant aujourd’hui accessible en illimité et sur une foule de terminaux, elle ne fait plus l’objet des recherches principales des fans. Ceux-ci se concentrent sur l’achat de produits dérivés d’artistes et cette catégorie ne comprend pas uniquement les vêtements. Les stickers, les badges, les figurines à l’effigie de groupes ou d’icônes comme Michael Jackson fleurissent et se vendent en boutique, aux concerts ainsi qu’en ligne sur des sites généralistes et spécialisés. D’autres types de produits à l’image de certains groupes connaissent également un réel succès tels que les instruments modèles « signature ». La marque de guitares Epiphone a, par exemple, lancé Les Paul Custom ZakkWyldeBulleye, du nom du guitariste de Black Label Society. Des articles au prix souvent très élevé (comptez en moyenne 25 euros pour un t-shirt acheté en concert ou sur le site officiel) mais pour lesquels les fans sont prêts à mettre le prix car ils représentent beaucoup plus que de simples vêtements ou accessoires. Arborer un t-shirt ou un pull à l’image de Marilyn Manson n’arrive pas par hasard mais répond à un profond besoin d’identification.

Le style musical comme facteur identitaire

Yves Bigot, le Directeur des programmations RTL, confiait en 2011 au site Atlantico que, selon lui, « le fétichisme » sauvera la musique pour deux raisons. Premièrement, l’auteur évoque la puissance culturelle de certains univers musicaux auxquels trois générations se sont successivement identifiées. Il précise que ce phénomène demeure très présent au niveau des fans de hard rock. En se penchant un peu sur ce milieu, on remarque en effet que les fans de ce style musical ont développé une culture indépendante et une série de codes vestimentaires particuliers, pour s’affirmer entre eux mais aussi vis-à-vis de la société qui les entoure. Lors de festivals dédiés au métal et consors, tels que le Hellfest ou le festival de Wacken, les t-shirts de groupes font les clans : un fan de Kiss adressera difficilement la parole à un fan de MötleyCrüe et inversement. Plus important, affirmer son appartenance à un style musical revient à revendiquer des valeurs et une identité en rupture avec les codes en vigueur. Les hommes portant les cheveux longs subissant encore les regards accusateurs se servent de cette image pour affirmer leur personnalité et ce depuis des générations, d’où l’idée que les produits dérivés de certains groupes ont encore de beaux jours devant eux.

Les produits dérivés : une alternative à nuancer

Aux vues des arguments précédents, on s’attend à une réponse totalement affirmative. Sauf qu’il ne faut pas oublier que ces produits et cette identité émanent grâce à… la musique ! Sans personne pour les produire, les mixer, les retravailler ou les enregistrer, les chansons ne peuvent voir le jour. Pire, en cas d’absence totale de label pour recruter et financer les artistes, la création artistique serait réservée à quelques rares initiés très au point sur tous les fronts, ce qui limiterait énormément d’artistes ! Vivre de sa musique n’a jamais été simple pour personne, les plateformes streaming présentent au moins l’intérêt de rendre la musique accessible à tous. De fait, les produits dérivés constituent sans doute une ressource complémentaire pour garder la tête hors de l’eau le temps de trouver une solution pour actualiser l’industrie musicale.

Le groupe ALILA, fondé par Hervé Legros, pose une nouvelle pierre dans le département du Rhône

Avec sa nouvelle résidence Les Jardins Zen à Grézieu-La-Varenne, le groupe ALILA contribue à développer un habitat haut de gamme pour le logement conventionné aux côtés des bailleurs, des acteurs du 1% et des collectivités.

La création de la Résidence Les Jardins Zen

En plein cœur d’un espace boisé et préservé au centre de la commune de Grézieu-La-Varenne, la Résidence Les Jardins Zen propose un ensemble de 53 logements locatifs sociaux, dont 44 appartements et 9 villas avec jardin allant du T2 au T5. La résidence comporte notamment 7 logements adaptés pour les personnes âgées. L’ensemble résidentiel certifié Qualitel est destiné à accueillir des programmes locatifs sociaux PLUS, PLAI et PLS (pour le collectif) et PLUS ET PLS (pour les villas).

Le groupe ALILA : spécialiste du logement conventionné et intermédiaire !

Créée en 2007 par Hervé Legros, ALILA est un promoteur privé spécialis dans la construction de logements conventionnés et intermédiaires. Le Groupe travaille aux côtés des bailleurs et collecteurs du réseau Action Logement, pour construire des logements neufs de haute qualité. ALILA fait partie des plus importants promoteurs français, avec un chiffre d’affaires en 2016 de 271 millions d’euros et un volume d’affaires de 732 millions. Le groupe a développé et initié en France un nouveau modèle de partenariat public-privé vertueux avec les bailleurs, les maires, les collectivités et les Métropoles, pour les accompagner dans la mise en œuvre de leur politique du logement.

Un entrepreneur autodidacte

Hervé Legros est autodidacte et quitte rapidement les bancs de l’école pour se lancer dans l’entrepreneuriat. C’est au début des années 2000 qu’Hervé Legros franchit les portes du monde de l’immobilier en tant qu’agent commercial. Vite pris de passion par ce secteur d’activité il décide de lancer sa propre agence immobilière et réussit à s’imposer en ouvrant successivement 3 agences immobilières dans la région lyonnaise. En 2003, Hervé Legros se lance dans une nouvelle aventure et cée sa société de promotion immobilière, HPL, dont la spécialité est d’identifier des parcelles inexploitées pour y construire des maisons groupées qu’il commercialise ensuite via son réseau d’agences. En 2008, Hervé Legros revend son réseau d’agences pour se consacrer pleinement à ses activités de promotion immobilière,en 2012, tout s’accélère : il organise une levée de 5 millions d’euros, et invite plusieurs investisseurs à le rejoindre dans cette activité. La société HPL Promotions, qui affiche à l’aube de sa dixième année un chiffre d’affaires de près de 75 millions d’euros, est rebaptisée Alila.

Un développement national

ALILA poursuit aujourd’hui son développement au plan national. Dans un contexte de manque de logements sociaux en France son modèle de construction de logements de haute qualité à coûts maîtrisés séduit de plus en plus. En 2016, le Groupe ALILA a développé 4 306 logements à travers 109 programmes dans 6 régions de France, dont 2 179 en Rhône-Alpes.

L’innovation comme moteur de développement

La même année, ALILA intègre l’écosystème d’open-innovation Impulse Labs qui regroupe les acteurs français engagés pour accélérer l’innovation dans l’habitat social. ALILA souhaite capitaliser sur ce partenariat pour détecter et soutenir des startups françaises innovantes, qui pourront notamment développer leurs projets au sein des programmes immobiliers du groupe.

Ces choses que font les personnes ultra-productives

Tout le monde n’est pas égal face à la productivité, certaines personnes ont tendance à tout remettre à plus tard et à ne rien faire alors que d’autres font avancer les choses à une vitesse fulgurante et leurs objectifs sont vite atteints. Nous voulons tous être comme eux et cela est tout à fait possible à condition d’adopter la bonne attitude. Que faire pour être ultra-productif ?

Elles se préparent au jour suivant avant de quitter le bureau

Les personnes ultra-productives terminent chaque jour en préparant le suivant. Cette pratique permet deux choses : cela vous aide à solidifier ce que vous avez accompli aujourd’hui tout en vous assurant que le lendemain sera tout autant productif. Se préparer ne prend que quelques minutes et c’est le meilleur moyen de clore un jour de travail. Comme le disait si bien Benjamin Franklin : « pour chaque minute consacrée à organiser, une heure est gagnée ». La grande majorité des entrepreneurs, tels que Gary Vaynerchuk ou Chris Goward, pour ne pas dire tous, récapitulent toujours leur programme du lendemain.

Elles prennent le taureau par les cornes !

Cela consiste tout simplement à commencer la journée avec la tâche la plus dure et la plus importante que vous avez à faire. Ainsi, vous aurez tout le reste de la journée pour vous focaliser sur des tâches qui vous inspirent plus. C’est le meilleur remède contre la procrastination et les gens ultra-productifs, à l’instar dTim Ferriss, commencent toujours leur journée comme cela.

Elles savent dire non

« Non » est un mot puissant que les gens ultra-productifs n’ont pas peur d’utiliser. Lorsque le moment de dire non est arrivé, ils ne font pas dans les demi-mesures comme « je ne pense pas » ou « je ne suis pas certain ». Refuser un nouvel engagement signifie respecter ceux que vous avez déjà et cela vous donnera plus de chance d’aboutir à leur succès.

Des études menées à l’Université de Californie à San Francisco ont montré que plus vous avez du mal à dire non, plus vous êtes susceptible d’éprouver du stress, de l’épuisement professionnel, voire tomber en dépression. Apprenez à dire non et cela améliorera votre humeur ainsi que votre productivité.

Elles savent utiliser les nouvelles technologies à bon escient

On accuse souvent la technologie d’être une distraction, mais utilisée à bon escient, elle peut aider à vous concentrer. Les gens ultra-productifs savent détourner la technologie à leur avantage. Au-delà de la simple mise en place de filtres dans leurs boîtes e-mail afin de classer les messages par ordre de priorité, l’utilisation d’applications comme IFTTT afin de mieux s’organiser. Albert Proust (PDG de Netwyse Labs) ou encore Sanjay Shenoy (fondateur de la start-up Clickmeister), entre autre, utilisent cette application.

Elles n’essayent pas d’accomplir plusieurs tâches à la fois

Les personnes ultra-productives savent que courir après deux lièvres à la fois (voire plus) tue la productivité. Des recherches menées à l’Université de Stanford confirment qu’accomplir plusieurs tâches à la fois se révèle être moins productif que d’en faire une à la fois. Les chercheurs ont découvert que les personnes qui sont régulièrement bombardées d’informations peuvent ne pas prêter autant d’attention ou ne peuvent pas passer d’une tâche à une autre aussi bien que ceux qui n’accomplissent qu’une tâche à la fois. Elles sont mal effectuées étant donné que les personnes ont du mal à organiser leurs pensées et à filtrer les informations pertinentes.

Elles savent déléguer

Les personnes ultra-productives acceptent le fait qu’elles ne sont pas les plus intelligentes ni les plus talentueuses. Elles savent faire confiance aux autres pour certaines tâches ainsi, elles peuvent se focaliser sur leur travail personnel.

Comment utiliser LinkedIn de façon optimale ?

Ce réseau social professionnel constitue aujourd’hui le plus important de sa catégorie avec 450 millions de membres. Créé en 2003, il permet de se connecter avec d’autres professionnels voire de décrocher un emploi. LinkedIn peut se révéler extrêmement utile mais certaines de ses fonctionnalités demeurent méconnues. Voici donc quelques astuces pour utiliser au mieux cet outil.

L’utilité d’un réseau social professionnel

Surnommé le « Facebook des pros », LinkedIn permet de mettre des professionnels en relation. Tout utilisateur peut taper le nom d’un collègue, d’une entreprise ou même l’intitulé d’un poste dans la barre de recherche et envoyer une demande de contacts à tous les membres correspondant à sa requête. Il compte 106 millions d’utilisateurs actifs et 70% des cadres supérieurs français déclarent y être inscrits. Étant donné la renommée de ce réseau social, il peut s’avérer utile de « se connecter » avec les membres d’un secteur professionnel précis. Grandes entreprises, PME, start-up, entrepreneurs, indépendants ou demandeurs d’emploi s’en servent notamment dans les domaines du marketing, de la vente ou du recrutement. Les services de type LinkedIn Job Search, directement affilié au réseau social, mettent à disposition des entreprises et des demandeurs d’emploi une plateforme gratuite pour émettre ou postuler à des offres d’emploi. Ce service ne s’adresse pas uniquement aux candidats, comme on pourrait le penser, mais peut aussi se révéler d’une grande utilité pour les entreprises elles-mêmes.

Gagner en visibilité en optimisant son profil

Un profil riche et facile à lire incitera l’employeur ou le demandeur à le consulter jusqu’au bout. En tant que premier réseau social professionnel du monde, LinkedIn permet à ses membres de bénéficier d’un très bon référencement naturel sur les moteurs de recherche, leur visibilité est donc accrue et il s’agit de l’optimiser ! Pour cela, commencez par insérer un maximum de mots-clés dans les diverses sections de votre profil, notamment dans votre résumé et votre titre professionnel. Vous apparaitrez ainsi dans les résultats de recherche menés par d’autres utilisateurs. Il demeure important d’avoir une page visuellement agréable, les détails tels que la photo de couverture complètent le texte et le look réseau social attirent le regard. LinkedIn donne aussi la possibilité de simplifier son URL afin que les autres le retrouvent et le partagent plus facilement. Si vous disposez déjà d’un site web pour votre entreprise, vous pouvez y intégrer votre compte grâce à un badge et ainsi agrandir votre réseau en invitant les visiteurs à vous rejoindre sur le réseau. Certaines sections permettent de décrire les expériences professionnelles, alors profitez-en : détaillez vos missions et fournissez des exemples, votre profil peut rapidement se transformer en CV et tourner à votre avantage. Augmenter sa visibilité LinkedIn ne s’avère pas si compliqué et peut se révéler extrêmement bénéfique, pour les demandeurs comme pour les recruteurs. La plateforme a également développé quelques outils afin d’optimiser la forme d’un profil, les annonces de postes à pourvoir et la mise en relation entre postulants et entreprises. 

Job Slots, Resume Builder : la boîte à outils de LinkedIn

Poster une offre d’emploi sur LinkedIn n’a rien de sorcier : cette opération peut s’effectuer gratuitement directement depuis le compte de l’entreprise. Il suffit pour cela de « Publier une offre d’emploi » dans la rubrique « Emploi ». Le format proposé, clair et efficace, est accessible aux clients traditionnels comme Recruiter (profils spéciaux affiliés à des comptes Premium). Consulter ces offres s’avère d’une simplicité enfantine puisque le réseau dispose de son propre moteur de recherche d’offres d’emplois, LinkedIn Job Search. Côté demandeurs, construire un CV en béton n’a jamais paru aussi simple : Resume Builder met à disposition plusieurs modèles et il suffit d’exporter sa version d’origine en format PDF pour obtenir un document remis à neuf. La formule payante Job Seeker, quant à elle, leur propose des aides pour mettre en avant leurs candidatures. Associer un candidat à l’offre qui lui correspond semble également possible grâce aux Job Slots. Cette fonctionnalité fait automatiquement parvenir les annonces des entreprises aux profils correspondants afin de faire gagner du temps aux deux parties. Les offres apparaissent sur la page d’accueil des postulants qui sont tous présentés à l’entreprise qui peut alors choisir de les contacter. Certaines fonctionnalités demeurent cependant payantes et réservées aux entreprises, notamment celles attribuées aux comptes Premium. 

Différents comptes Premium pour les entreprises

Ce réseau, du fait de sa popularité, donne automatiquement accès à une meilleure visibilité et certains de ses services se voient réservés aux entreprises. À titre d’exemple, les comptes LinkedIn Recruiter Entreprise et Recruiter Lite donnent accès aux recruteurs aux 450 millions de profils disponibles et aide à cibler les meilleurs. Ces formules procurent une interface supplémentaire à celle du compte de l’entreprise. Les abonnements à ces fonctionnalités constituent de gros investissements et coûtent entre 900 et 7 000 euros par an mais offrent notamment l’accès aux profils idéaux et à des espaces de partage de dossiers et de discussions de groupe. D’autres comptes sont destinés, comme Business Plus, aux utilisateurs intensifs souhaitant accroître leur réseau rapidement et donnent accès à tous les profils. Sales Navigator, adressé aux professionnels de la vente, sert à multiplier les opportunités commerciales et à trouver des prospects à travers l’outil dédié, Lead Builder. De plus en plus de critiques de ces formules se font néanmoins entendre, concernant Sales Navigator, l’outil est souvent jugé inutile ou incomplet et les comptes Recruiter nécessitent un budget très conséquent. 

Un compte Premium est-il indispensable ?

La version gratuite de LinkedIn présente, elle aussi, des plus : elle permet, entre autres, de détailler ses activités ainsi que ses actualités au format réseau social, moderne et attrayant. En complément d’un éventuel site professionnel, ce compte consolide votre e-reputation et vous donne l’opportunité de mettre en valeur votre expertise, votre expérience et votre savoir-faire. L’utilité du compte LinkedIn réside aussi dans la rapidité à construire un réseau. Les clients qui figurent parmi les contacts de l’entreprise lui donnent accès à leurs relations et ainsi de suite. Les entreprises se servent également de LinkedIn pour repérer des prospects, des candidats et de nouveaux partenaires parmi la multitude de profils correspondants et accessibles en un clic. Il demeure donc tout à fait possible d’accroître sa visibilité sans pour autant s’offrir un compte Premium, qui semble plus adapté aux utilisateurs intensifs du réseau social.

Les 200 finalistes de La Fabrique Aviva dévoilés !

L’assureur Aviva France lançait cette année la deuxième édition de son concours La Fabrique Aviva, qui a pour but de partager un million d’euros entre 200 entrepreneurs. Désignés par le grand public, les finalistes recevront entre 2 000 et 50 000 euros chacun en fonction de leur prestation devant un jury.

Un million d’euros pour 200 finalistes 

Le concours La Fabrique Aviva propose, pour la deuxième année consécutive, d’aider des entrepreneurs dans leur financement en faisant évaluer leurs projets par le grand public. Un million d’euros sont répartis entre les 200 favoris. Depuis le début de l’année 2017, une plateforme en ligne du nom du concours était mise à disposition des candidats qui y présentaient leurs idées qui devaient présenter un fort impact social ou environnemental. Evalués par près de 2,5 millions de visiteurs, 200 de ces entreprises se sont démarquées et recevront, suite à leur performance devant un jury, une somme allant de 2 000 à 50 000 euros pour les plus appréciés par l’assureur. Les 58 Grands Gagnants remporteront entre 5 000 et 50 000 euros tandis que les 142 autres recevront chacun 2 000 euros. 

Quatre catégories de projet mises en valeur

Venus de toute la France, les projets en compétition sont répartis en quatre catégories : « emploi, éducation, formation » ; « lien social, inclusion, citoyenneté » ; « handicap, santé, alimentation » ; « environnement, biodiversité, énergie ». Parmi les 200 finalistes, on compte notamment 7 projets dans chacune d’elles qui recevront un « coup de pouce » de 5 000 euros. Thibault de Saint-Simon, Directeur de la Communication et du Développement Durable d’Aviva France, déclare au sujet du concours : « Aviva est particulièrement fier du dynamisme et de la créativité démontré par les porteurs de projet pour convaincre le grand public. Avec près de 2,5 millions de votes distribués, il est clair que l’entrepreneuriat social et environnemental séduit les français. Circuits courts, inclusion sociale, citoyenneté ou agriculture durable… autant de thèmes dans lesquels s’épanouissent l’innovation de nos entrepreneurs engagés avec des solutions concrètes pour répondre à beaucoup de défis de notre société. Place maintenant aux jurys avec le soutien de nos partenaires et de nos agents généraux très engagés dans le tissu entrepreneurial local. »

Les prochaines étapes du concours La Fabrique Aviva

Les 200 finalistes vont maintenant présenter leurs projets devant des jurys locaux composés d’entrepreneurs, d’agents ou de collaborateurs Aviva et d’experts locaux. L’évaluation des projets se fera selon trois critères : la présentation visuelle, la cohérence économique et la capacité à créer des emplois ainsi que l’utilité du projet. Au cours de cette phase, les jurys désigneront 44 lauréats qui se verront attribuer une enveloppe de 5 000 ou de 10 000 euros. Deux autres, élus Prix des collaborateurs Aviva et Prix des Agents Aviva, remporteront 8 000 euros chacun. Douze autres Grands Gagnants participeront à une nouvelle audition le 27 juin 2017 pour récolter entre 25 000 et 50 000 euros.