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Une décennie d’initiatives entrepreneuriales

Les crises économiques n’ont pas seulement des effets négatifs. Elles sont aussi l’occasion de grands changements gouvernementaux et entrepreneuriaux, comme nous avons pu observer avec le nouveau statut de micro-entrepreneur, les lois pour l’initiative économique, les guichets uniques et autres exonérations publiques qui ont été développés dès les années 2000. Cela a incité à la création d’entreprise, mais combien d’entre elles ont résisté ? Rétrospective.

Les allégements de charges redonnent confiance

Depuis le début des années 90 l’économie mondiale est entrée en phase de récession avec un ralentissement du taux de croissance dans tous les pays industrialisés.
Au début des années 2000, les entreprises ont repris confiance avec une hausse de plus de 7 % dans la création d’entreprise surtout dans le secteur de l’immobilier et dans le BTP.

Dans le cadre de la loi de modernisation économique (LME) du 4 août 2008, le statut de micro-entrepreneur a suscité de nouvelles vocations en raison de l’allègement des charges sociales et fiscales et des facilités administratives accordées. En 2012, les failles de ce régime qui ne parvient pas à favoriser le développement économique sont mises en évidence.

Entre la période de 2000 à 2005, on a surtout assisté à la création importante des start-up, fonctionnant avec un coût de maintenance très bas, mais possédant un fort potentiel de croissance et de rentabilité. En 2013, on a dénombré plus de 200 start-up en France, évoluant en grande majorité dans le secteur du numérique et pas moins de 4 500 TPE labellisées à fort potentiel ou PME innovantes, qui ont bénéficié de mesures d’accompagnement spécifiques. On peut citer en exemple, le fameux jean équipé d’un QR code de la start-up Buzcard ou encore l’invention de la nouvelle cellule photovoltaïque de S’Tile, pleine de promesses en matière d’économie d’énergie.

Les investisseurs aux côtés des entreprises

Les mesures d’aides se sont multipliées pour encourager les démarches d’entreprises. La loi Dutreil (en 2003) pour l’initiative économique ou encore, la loi du 2 août 2005, en faveur des PME ont eu leurs effets positifs. On a assisté en 2011 à la mise en place de programmes de financement pour aider les entrepreneurs. Les prêts à la création d’entreprise ont été une bouffée d’oxygène pour les créateurs ou repreneurs d’entreprise. Plusieurs sociétés se sont formées en réseaux, avec Oséo notamment, pour faire face au manque de financement. Cela, c’est sans compter les nombreux dispositifs d’accompagnement à la création et à l’innovation. Ce qui a profité notamment au secteur des services (41,7 % des créations en 2002 à 45 % en 2010).

La démocratisation d’internet a été un des événements entrepreneuriaux majeurs, obligeant l’ensemble des acteurs économiques à revoir son mode de fonctionnement. Face à l’émergence de la mondialisation, il a fallu être plus performant et être capable d’innover pour devenir concurrentiel.

Durant ces cinq dernières années, les associations d’investisseurs en fonds propres se sont multipliées. Elles représentent une aide considérable pour les PME qui ont besoin de se développer rapidement. Parmi ces investisseurs, le réseau Entreprendre compte pas moins de 9 500 chefs d’entreprise, des Business Angels (1 500 entreprises) ou encore la Société de Capital Risque (371 entreprises).

Selon les statistiques de l’INSEE, le nombre de création d’entreprise a connu des hausses successives depuis une dizaine d’années. L’institut précise toutefois que 86 % de ces nouvelles activités œuvrent sans employés et souvent dans l’incertitude, quant à leur pérennité.

Avec Neoshop, les start-up peuvent tester leurs produits en ligne

L’association Laval Mayenne Technopole, qui porte le concept Neoshop, vient de lancer une toute nouvelle boutique en ligne, deux ans après avoir créé sa première boutique à Laval. Ce magasin tient sa particularité du fait que tous les produits qu’il propose sont des productions innovantes issues de start-up. Focus.

Neoshop est un concept original qui permet de promouvoir et vendre les créations des start-up, grâce à sa boutique lavalloise, mais aussi depuis peu grâce à son site e-commerce. Le but est simple : éviter aux jeunes entreprises innovantes de chercher un distributeur ou de vendre leurs produits en premier lieu à leurs proches et à leur famille grâce à des partenariats.

Les produits présents dans le magasin et sur le site e-commerce sont souvent synonymes d’amélioration du quotidien, et présentent un aspect original et un design intéressant. Ainsi, parmi les articles que peuvent acheter les clients, on retrouve aussi bien une passoire plate pour boîtes de conserve, un économiseur d’eau tactile pour la cuisine, une « mini » imprimante 3D ou encore un coupe-papier sécurisé pour les enfants.

Un concept aux atouts indéniables pour l’entrepreneur

Éviter aux start-up de trouver un distributeur puis un fournisseur ne constitue pas le seul avantage que constitue Neoshop. En effet, l’idée repose sur le « crowdselling », qui consiste à obtenir une évaluation « en direct » de son produit par la clientèle qui va pouvoir tout juger (packaging, usage, prix…). Sur le site, le client laisse un commentaire qui est transmis à l’entrepreneur, ce qui lui permet de constater la rentabilité et le succès de son produit et, le cas échéant, de prendre en compte les points qu’il doit perfectionner.

Une notoriété médiatique au service des start-up

Rien que pour l’année 2014, ce concept comptabilise au total 80 parutions dans la presse nationale. Cette large notoriété médiatique n’est pas sans effet pour les entrepreneurs puisque leurs produits bénéficient de cette « large couverture médiatique ». Au total, on ne compte pas moins de 13 500 visiteurs venus sillonner le sol du magasin physique. La boutique au service des start-up profite de cet élan pour étendre son activité. Après la création de sa boutique en ligne, elle devrait prochainement s’implanter à Paris, puis en Europe pour permettre aux entrepreneurs français de tester leurs produits sur un plus vaste marché et à moindre coût.

Ces entrepreneurs qui ont réussi à créer leur boîte en famille

Il semblerait que travailler en famille ne semble pas une très bonne idée ! Pourtant, de nombreux entrepreneurs ont réussi et ont fait de leur boîte en famille une affaire qui marche ! Comment alors ont-ils pu allier le sens des affaires avec les relations familiales ?

La clé de la réussite

Pour qu’une entreprise familiale fonctionne, il faut, dès le départ, bien déterminer les statuts et définir les responsabilités et le travail de chacun. Travailler en famille peut entraîner d’éventuelles difficultés et afin de vous en prémunir, il vaut mieux décider à l’avance du rôle de chacun. Et ce, peu importe que vous travailliez entre frère et sœur, en couple ou avec vos parents.

Mais bien avant vous tout cela, il faut bien s’assurer que vous soyez capable de travailler avec votre famille tout au long de la journée et que cela n’entraînera pas des tensions entre vous, à court ou à long terme.

Certains entrepreneurs ont bien pesé le pour et le contre et se sont lancé dans l’aventure. C’est le cas par exemple de Mathilde et Bertrand Thomas qui ont créé l’entreprise et surtout la marque Caudalie en 1995. Ce couple de châtelains ne se doutait pas un instant que leurs vignes possédaient des vertus extraordinaires pour la peau. Grâce aux études réalisées par le professeur Joseph Vercauteren, directeur du laboratoire de Pharmacognosie de la Faculté de Pharmacie de Bordeaux, ils ont réussi à lancer un projet commun. Aujourd’hui, cette entreprise familiale connaît une renommée mondiale avec ses cosmétiques, mais aussi avec les séjours bien-être et les spas.

Les risques de travailler en famille

Le risque majeur paraît évidemment : la mésentente entre les associés issus de la même famille. L’exemple le plus connu reste celui des frères Dassler, Adolf et Rudolf. Ils créent en 1924, en Allemagne, une usine de fabrication de chaussures de sport. Suite à des divergences et à l’éclatement de la Seconde Guerre mondiale, ils ont dû se séparer. Chacun a fini par créer sa propre marque. C’est ainsi que naissent les marques Puma et Adidas. Une solution pour les couples ?

Les avantages de créer une boîte en famille semblent une solution plus visible chez les couples. Cela évite dans un premier temps de ne plus reprocher à l’autre de trop travailler. Mais surtout, l’investissement est partagé et garanti à 100 %. C’est l’histoire que vit la famille Laurençon. Le couple Emmanuel et Morgane Laurençon ont provoqué le phénomène des bracelets Rainbow Loom, en France. Outre-Atlantique, ils ont obtenu les droits exclusifs de les commercialiser en France, en Belgique et en Suisse romande. Ce couple qui avait juste rapporté un souvenir d’un séjour aux USA, sont, à l’heure actuelle, à la tête d’une affaire qui rapporte des millions.

Et entre frères et sœurs ?

En général, c’est plus souvent une question de destin lorsque des frères et sœurs dirigent ensemble une même entreprise. C’est souvent l’histoire familiale qui fait qu’ils se retrouvent à la tête d’une succession et doivent reprendre le flambeau. Il arrive qu’une fratrie crée ensemble leur société. Là encore, il vaut mieux que le partage des rôles soit précisé dès le départ, en fonction des compétences respectives. La réussite ne peut s’opérer que de cette façon.

La marque The Kooples illustre parfaitement cette réussite non seulement entre frères et sœurs, mais aussi familiale. Les frères Elicha (Alexandre, Laurent et Raphaël) ont fondé, en 2008, The Kooples, mais ils sont aussi les enfants du couple Tony et Georgette Elicha, fondateur de la marque de prêt-à-porter Comptoir des cotonniers. Cette dernière a été cédée par la suite à un groupe japonais.

Autre exemple d’entrepreneuriat familial avec les sœurs alençonnaises, Cécile et Clara Varady. À la suite d’un simple repas familial, elles ont pris la décision de créer leur propre jeu de société (sur des répliques cultes et sur le cinéma). Les prochaines années, nous diront si elles ont réussi ou non puisqu’elles se sont donné un an pour terminer leur projet.

Ces entreprises qui cartonnent dans le secteur de l’écologie

Compte tenu de la conjoncture actuelle de la planète (problème d’eau, de pollution, réchauffement climatique, tri des déchets…) le souci écologique se fait de plus en plus présent. Un nouveau business s’ouvre dans le monde de l’entrepreneuriat où de nouvelles idées innovantes fleurissent et où les besoins sont nombreux. Certaines entreprises en ont fait leur spécificité et connaissent un certain succès dans le secteur de l’écologie.

Des entreprises qui préservent l’environnement

De nombreuses entreprises sont parvenues à se faire un nom grâce à leur but écologique. L’Atelier Pro Réseaux Recyclage (l’APR2) dirigée par Daniel Ouaknine, met en avant l’idée de traitement des déchets en les transformant en de nouveaux produits (particulièrement du mobilier urbain). Cette entreprise française travaille dans le recyclage, depuis 2003 et emploie une soixantaine de personnes dans ses locaux. C’est la seule société en France à réutiliser les plastiques trouvés dans les déchets électroniques (notamment les ordinateurs). Sur l’année 2013, elle réalise un chiffre d’affaires de 4 135 800 euros.

D’autres entreprises profitent de la place prépondérante d’Internet pour favoriser leurs activités écologiques. C’est le cas pour le site web Greenweez.com, qui se lance en 2008, dans la vente de produits biologiques. De nombreux articles (environ 30 000) sont mis en ligne dans dix rubriques différentes (maison, enfants, cuisine, santé, beauté et mode) et génèrent plus d’un million de commandes depuis l’ouverture. Les produits, mis en valeur par le site, ont permis à la société d’obtenir un capital de plus d’un million d’euros.

Dans un domaine plus technologique, HYSEO, entreprise basée dans l’énergie renouvelable, propose, depuis 2007, l’installation de centrales photovoltaïques sur le toit de bâtiments, ou incorporées au sol. Les batteries de stockage ont permis à la société de s’imposer dans le monde écologique, avec des salariés ayant une expérience certaine dans la production de l’énergie écologique. Quatre filiales se sont créées depuis qu’HYSEO a obtenu une grande notoriété (HYSEO Investissements, HYSEO Maintenance, HYSEO International et CHM ou Construction Hydraulique du Midi).

À la fois hydraulique et solaire, cette entreprise tend vers la modernité, avec un chiffre d’affaires dépassant les 300 000 euros. Petite entreprise, mais déjà internationale !

L’écologie permet l’émergence d’idées originales

Grâce à l’opportunité des énergies naturelles, quelques entreprises étrangères ont trouvé des idées originales qui ont favorisé leur réussite. Qui aurait pensé qu’intégrer un chargeur solaire à un sac, aurait permis d’ éviter d’avoir les batteries à plat ? Un Américain a conçu ce système afin de pouvoir recharger son téléphone entièrement en quatre heures. La société SYSSEN, disponible sur le net depuis 2009, offre un large choix de ces sacs utilisant l’énergie solaire pour les longues randonnées, bien loin de toutes sources d’énergie électrique. De fabrication française, elle a pu générer plus de 17 000 euros de bénéfices et tend à s’améliorer au fil des années.

Une autre entreprise américaine a misé sa réussite sur des boîtes en plastique. Cette société EARTH-FRIENDLY MOVING, présente depuis 2005, a remplacé les traditionnels cartons de déménagement par des boîtes en plastique. Ce matériau présente de nombreux avantages : plus facile à recycler, plus solide et s’empile facilement. 72 entreprises ont été créées aux Etats-Unis depuis 2010, sous forme de partenariats avec des personnes désireuses de contribuer à la réussite de l’entreprise. Cette idée semble porter ses fruits puisque le chiffre d’affaires (en fonction de chaque société intégrée) varie entre 30 000 et 200 000 dollars.

Une entreprise qui allie écologie et social

L’entreprise SINEO spécialisée dans le lavage automobile sans eau, utilise des produits entièrement biodégradables et 100 % naturels. En plus de son attachement au respect de l’environnement, elle se singularise en mettant un point à l’honneur à l’insertion professionnelle. Il existe une quarantaine de centres en France et en Belgique qui comptent 300 salariés. La société SINEO a réalisé un chiffre d’affaires de 10 millions d’euros, depuis 2009.

Le mobile au cœur des préoccupations SEO en 2015

Pour améliorer le référencement naturel d’un site, certains emploient des moyens peu honnêtes qui compliquent l’expérience de l’internaute. Plus que jamais, Google met en œuvre des techniques pour réglementer le SEO, notamment en ce qui concerne le linking et le mobile.

De nouvelles pratiques de linking

L’une des premières tendances en matière de SEO pour 2015 concerne l’évolution de la stratégie de « linking », qui consiste à obtenir des liens depuis des sites pertinents afin d’améliorer son positionnement sur des mots-clés ciblés. Google Penguin, l’algorithme du moteur de recherche américain, est le garde-fou du linking sur la toile. Pour accéder à un emplacement de qualité, il est nécessaire de présenter un contenu pertinent et conforme aux règles de l’algorithme. A défaut, sachez que l’algorithme de Google pénalise désormais les liens établis à partir de supports déjà pénalisés. Gary Illyes de la part de Google a annoncé hier que les ingénieurs travaillent pour faire tourner le filtre de google penguin en quasi temps réel.

Le référencement sur les sites « mobile friendly »

Seconde tendance plus que jamais d’actualité en 2015 : le mobile, qui constitue un élément clé dans le référencement de son espace web. Comme preuve de l’engouement suscité autour du mobile, plusieurs conférences organisées par Google se sont penchées sur la problématique suivante : « comment améliorer le référencement des sites web sur les applications mobiles ? ». Cette année, à travers la récente mise à jour de son algorithme, le moteur de recherche favorise les sites internet qui possèdent une version mobile, en améliorant leur PageRank.

Afin de se conformer aux exigences de Google et pour rendre son site « mobile friendly », deux solutions s’offrent à vous. Vous pouvez d’abord pensez à configurer votre site web en « responsive design », c’est-à-dire concevoir votre site de façon à ce qu’il s’affiche de manière identique sur un écran de PC, de tablette ou de mobile. Le « dynamic serving » est une deuxième solution, qui consiste à utiliser la même URL quel que soit l’appareil utilisé. Si ces techniques peuvent être compliquées et parfois onéreuses, elles permettent de devenir site « mobile friendly » qui est bénéfique pour le référencement.

Avec la croissance du secteur et les nouvelles directives de Google, des experts dans le référencement mobile apparaissent et proposent des solutions adaptées pour assurer la visibilité de votre site sur les supports mobiles.
Certains hébergeurs traditionnels comme Amen proposent également des services de référencement aux professionnels pour échapper à la censure de Google.

Référencer une application

En 2015, les applications mobiles constituent elles aussi un enjeu de développement pour les entreprises. Soumises également aux règles qui régissent le référencement, voici quelques recommandations pour améliorer leur positionnement dans les Google Play et autres Apple Store :

– Le titre (qui se trouve sur l’URL de la page d’application) composé au maximum de 25 caractères doit résumer le contenu de la page
– Le nombre de caractères pour la description est illimité sur les appareils Apple
– La catégorie doit être choisie avec soin. Vous pouvez en sélectionner deux sur Apple Store contre une seule sur Google Play. Il reste important de savoir se positionner par rapport à ses concurrents.
– Les avis d’utilisateurs améliorent le référencement de l’application mobile. Proposez toujours aux visiteurs de donner une note à votre application.
– Le logo doit être représentatif de l’activité de votre application. Choisissez-en un qui soit facile à retenir et qui se distingue de la concurrence. Un logo peut faire toute la différence !
– Les « screenshots » sont conçus pour faire passer un message-clé à propos de votre site. Retravaillez-les régulièrement pour attiser la curiosité de vos visiteurs.
– Le net-linking pour une application mobile est tout aussi important que pour les sites web. Grâce à la qualité des liens entrants, vous pouvez placer votre application en tête des résultats de recherche.

Le Fundtruck

Descriptif de l’événement

Le Fundtruck est le premier concours pour startups et PME prenant la forme d’un roadshow dans les rues de Paris. 20 jeunes entreprises françaises en recherche de financement rencontreront des investisseurs, des entrepreneurs à succès et le grand public à travers 5 circuits de 4 étapes.

À chaque étape, les entrepreneurs auront 3 minutes pour présenter leur entreprise, les spectateurs posent leurs questions puis votent pour leur projet favoris. Tout le monde peut dès lors échanger networker sur les différents projets autour d’un snack et d’une collation. Entre chaque étape, les entrepreneurs à succès coachent les candidats pour les préparer au mieux possible.

Lieu de l’événement

A la rentrée, l’événement se déroulera à Paris et en région Parisienne sur 20 étapes. Plus d’information sur le site fundtruck.com ou seront annoncé les parcours du Fundtruck.

Dates et horaires de l’événement

Septembre, Octobre, Novembre 2015

A qui s’adresse cet événement ?

Le concours du Fundtruck est ouvert aux jeunes entreprises françaises recherchant de 100 000 € à 5 Millions d’euros pour accélérer leur développement.

Frais de participation

Gratuit ! Les entrepreneurs sont libres de candidater directement sur le site internet du fundtruck, parmi tous les candidats, 5 seront sélectionnés par le vote des internautes et 15 autres candidats seront choisis par les partenaires du Fundtruck 2015

Site internet

fundtruck.com

Lien d’inscription

fundtruck.com

Top 5 des pièges à éviter lors de l’immatriculation de son entreprise

Les créateurs d’entreprises constituent une proie facile pour les arnaqueurs en tous genres. Ces derniers profitent de la méconnaissance des obligations administratives et déclaratives des candidats à l’immatriculation. Pour ne pas tomber dans le piège de certains sites et d’organismes peu scrupuleux, découvrez les 5 arnaques les plus courantes.

1. Les propositions d’immatriculation à des registres factices

De faux sites Internet de pseudos Centres de Formalités des Entreprises (CFE) tentent souvent de se substituer aux sites officiels en vous laissant supposer que s’inscrire sur leur site est un passage obligé pour créer votre entreprise. On vous propose de vous inscrire, moyennant une certaine somme. Certains proposent de vous envoyer un kit de déclaration en version CD ou une prestation d’accompagnement (payante) après votre inscription.

Si vous êtes un entrepreneur en freelance, faites attention aux prestations payantes. Si vous optez pour la création d’une micro-entreprise ou d’une entreprise individuelle, l’immatriculation est gratuite. Cependant certains sites vous proposent l’immatriculation contre un petit forfait allant parfois jusqu’à 90 €. La seule chose à faire ? Ignorer !

2. Les propositions d’abonnement à des annuaires ou registres

On peut également vous demander par courrier l’immatriculation au Registre Européen des Sociétés. Cet enregistrement ne sert à rien et l’inscription sur ce registre n’est absolument pas obligatoire. Attention également à la demande d’inscription au « Registre des Sociétés et des Indépendants ». Il s’agit d’une société basée à Chypre qui n’a qu’un but : vous soutirer quelques euros.

Enfin, vous pouvez économiser sur les frais d’inscription sur Info-Kbis, Infos-Siret… qui sont à l’inverse des registres bien réels, mais dont l’inscription reste totalement facultative. Soyez vigilant car suivant la manière dont est présentée l’inscription, tout peut laisser supposer qu’elle est obligatoire !

Pour immatriculer votre entreprise la seule chose à faire est de vous rendre au CFE dont dépend votre activité, à savoir pour :

– Les commerçants : La Chambre de Commerce
– Les artisans : La chambre des Métiers
– Les professions libérales : L’URSSAF
– Les agriculteurs : La Chambre d’Agriculture
– Les agents commerciaux : Les Greffes du Tribunal de Commerce

Si vous souhaitez vous inscrire en ligne, vérifiez qu’il s’agit bien d’un site officiel. En cas de doute, contactez le CFE dont vous dépendez. Pensez à vérifier la qualité du site au regard de la rédaction (fautes d’orthographes, localisation en Union européenne ou dans un paradis fiscal mais rarement en France…). Si vous remarquez des Conditions Générales de Ventes en bas, il y a de forts risques que vous ne soyez pas sur un site officiel de l’Etat.

3. Les droits d’entrée et les redevances des réseaux de franchises

Certains réseaux profitent de droits d’entrée souvent exorbitants et de formations payées par des adhérents tenus par des contrats de longue durée les obligeant à travailler sans pouvoir parfois se dégager un salaire. Pensez à vérifier les revenus moyens des autres franchisés et exigez de bénéficier d’une exclusivité territoriale.

4. Les sollicitations des caisses de retraite pour la souscription de contrats facultatifs

Lorsque vous créez votre entreprise vous recevrez inévitablement des formulaires pour vous inviter à choisir une caisse de retraite. Tant que vous n’avez pas embauché de salarié, il est inutile de vous précipiter. Une caisse vous sera attribuée (en fonction de votre activité) lorsque votre entreprise comptera ses premiers employés. Parmi ces formulaires vous trouverez également des contrats d’assurance de retraite complémentaire, de mutuelle, de prévoyance… Rien n’est obligatoire malgré ce que l’on essaye de vous faire croire !

5. Les pseudos contrats de maintenance

Lorsque votre entreprise sera immatriculée, vous verrez certainement défiler bon nombre de prestataires pour vous démarcher directement dans le but de vous faire signer des contrats d’abonnements pour la sécurité incendie, la révision des extincteurs…. Un conseil, ne souscrivez jamais auprès d’un démarcheur adepte du porte-à-porte. Etudiez en premier lieu vos réels besoins, prenez le temps de demander conseil et de comparer.

Créer sa Boite en Alsace – Edition Bas-Rhin

Descriptif de l’événement

Dans le cadre de la « Semaine de l’Entrepreneur Européen », la CCI de Strasbourg et du Bas-Rhin et la Chambre de Métiers d’Alsace organisent le 5ème salon : Créer sa boîte en Alsace. Tout porteur de projet de création ou de reprise d’entreprise pourra rencontrer sur un même lieu tous les professionnels susceptibles de lui permettre de construire son projet. Cette manifestation permet de mettre en évidence l’ensemble des intervenants de la création/reprise et développement d’entreprises auxquels les porteurs de projet peuvent s’adresser pour maximiser leur chance de réussite.

Lieu de l’événement

Palais de la Musique et des Congrès de Strasbourg (PMC) Place de Bordeaux 67082 Strasbourg

Dates et horaires de l’événement

De 09h00 à 18h00 le Lundi 16 Novembre 2015

A qui s’adresse cet événement ?

CCI de STRASBOURG et du BAS-RHIN
Mme Jennifer SIEGEL – LAAS
Tél : 03 88 75 25 46 / Mob : 06 73 95 79 26
j.siegel@strasbourg.cci.fr

CHAMBRE DE METIERS d’ALSACE – Section du BAS-RHIN
M ; Thomas KEHRLI
Tél : 03 88 71 18 09 / Fax : 03 88 19 79 01
tkehrli@cm-alsace.fr

Frais de participation

Merci de nous consulter

Site internet

http://www.creer-sa-boite-en-alsace.fr

Lien d’inscription

Fin juin

Top 5 des start-ups prometteuses qui ont finalement échoué

Si l’époque est au basculement vers le commerce virtuel et vers un mode de vie connecté, certaines start-ups qui entendaient surfer sur ce virage digital ont connu des revers de fortune définitifs. Voici le top 5 des start-ups prometteuses qui n’ont pas survécu, faute d’étude de marché préalable suffisamment précise, de moyens financiers pour réinvestir, à cause de divergences juridiques ou d’une conjoncture défavorable.

1. Allmyaps, l’histoire d’un échec

Créée en 2009 par Thibaut Favre, la start-up Allmyaps proposait un service malin : le téléchargement de tous ses logiciels et applications d’un seul coup. L’application prometteuse a rencontré son public lors du lancement, et a connu le succès durant deux ans. Puis vint le moment de convaincre de gros développeurs de logiciels de s’associer, pour booster le développement de l’application. Malgré la pertinence du service, aucun d’entre eux n’a suivi. La start-up a alors assisté à une stagnation de son nombre d’utilisateurs, et à la décroissance de ses fonds, ce qui a entraîné une diminution du personnel et un repositionnement. Devenue une coquille web regroupant des applications utiles, présente sur le Windows App store, la start-up s’en est sortie in extremis, avant d’être revendue par son fondateur, non sans mal.

2. Twitpic, l’histoire d’un différend juridique

Fondée en 2008, la start-up Twitpic proposait un portail permettant de stocker ses photos et ses vidéos en ligne, mais également de les partager avec des groupes d’utilisateurs précisément sélectionnés. Un différent d’ordre juridique a eu raison de la start-up en 2014. Twitter, géant des réseaux sociaux, n’autorise pas l’utilisation à peine voilée de sa marque. La start-up a donc dû malgré un nombre d’utilisateurs satisfaisant, face aux injonctions des avocats de Twitter demandant l’abandon du dépôt de la marque.

3. L’usine à Design, l’histoire d’un revers financier

Lancée par Emilie Gobin en 2009, la start-up L’usine à Design a été placée en liquidation judiciaire, suite à un revers financier. Le portail web se consacrait à la décoration d’intérieur et aux idées cadeaux dans l’univers de l’ameublement. Une première levée de fonds trop importante, disproportionnée, a eu pour conséquence de placer la start-up sur une dynamique de croissance exponentielle qu’elle n’a pas pu suivre. Les commandes étaient nombreuses, le secteur a pris son envol, mais la société n’a pas pu réinvestir à la hauteur des attentes exponentielles des clients, notamment en matière d’efficacité de service. S’en est suivi un déclin financier. Un démarrage plus raisonnable, plus progressif, aurait peut-être été plus judicieux.

4. Standoutjobs, l’histoire d’une conjoncture négative

La plateforme consacrée aux annonces d’emploi ciblées lancée en 2007 par Ben Yoskowitz a été revendue, évitant la faillite. Le fondateur a été victime de sa connaissance trop peu approfondie des problématiques de ressources humaines, et de la pire conjoncture sur le marché de l’emploi depuis la crise de 1929. En 2008, quelques mois après le lancement de la start-up, la crise financière et son cortège de plans sociaux et d’embauches gelées, frappait durablement l’économie.

5. Wesabe, l’histoire d’une concurrence importante dans un secteur sensible

Fondée en 2005 par Marc Hedlund et un associé, la start-up Wesabe proposait un portail de conseil et de solutions de gestion des finances personnelles aux utilisateurs. L’idée, dans l’air du temps, a fait fleurir les portails de gestion en ligne. D’abord considéré comme précurseur et leader du domaine, Wesabe a été rattrapée par son concurrent Mint, suite à la victoire par ce dernier d’un prix récompensant le meilleur portail du domaine. L’e-réputation mal gérée de Wesabee, dans un domaine fortement concurrentiel, lui a été fatale en 2010.

Un week-end pour créer sa start-up, réalité ou fiction ?

Nombreux sont les événements, en France, qui proposent de créer son entreprise en un week-end. Mais quand on sait qu’en moyenne, fonder son entreprise nécessite une année minimum, on peut alors se poser la question : peut-on réellement créer une start-up en un week-end ?

Aujourd’hui, les nouvelles technologies constituent un moyen efficace pour fonder son entreprise. Elles permettent d’automatiser et de gérer une forte quantité de données en peu de temps. Adopter une politique commerciale, l’appliquer, commencer à avoir un retour de la part des clients et promouvoir votre idée une fois qu’elle est lancée est possible aujourd’hui grâce à ces nouveaux outils, dont font partie les réseaux sociaux et les services de marketing viral tel que le mailing et le sms.

Une fois le concept de base lancé, des moyens légaux existent pour mener à bien votre entreprise. Mais une telle start-up peut-elle vraiment être opérationnelle en moins d’une semaine ? Une entreprise aussi vite conçue peut-elle perdurer ?

Les étapes théoriques de la création d’une start-up

Partons du principe qu’il est possible de créer une entreprise rapidement à condition que l’on arrive déjà avec une idée de départ, concrète. Viens ensuite la tâche la plus dure sur laquelle se concentrer : la gestation du projet. Le cheminement classique consiste, une fois son idée choisie, à réaliser une étude de marché. Cela constitue une étape assez longue puisque vous allez devoir étudier les tendances en fonction de votre projet. Cette étude de marché devra définir de quelle manière vous souhaitez opérer : à qui vous adressez-vous ? Dans quelle proportion ? Qui cela va-t-il intéresser ? Quel sera le profil de votre clientèle ? Pourquoi s’intéresseront-ils à votre projet ? Et enfin, quels sont vos concurrents ? L’étude de marché va vous demander beaucoup de temps surtout si vous voulez être le plus précis possible.

Deuxième étape : créer le dossier. Cela va consister à rédiger entre 2 et 4 pages qui serviront à présenter votre projet, votre slogan et logo si vous en avez, le nom de vos produits (si vous y avez déjà réfléchi).

Troisième étape et pas des moindres : le business plan. Étape primordiale de votre création d’entreprise car il faudra faire preuve de réactivité, d’analyse et d’organisation afin d’élaborer tout le dossier de votre future entreprise, la structure, chiffrer votre projet… Généralement, il faut compter 6 mois. Même si vous travaillez en groupe et que les tâches sont bien réparties, il ne faudra pas perdre de temps sur les négociations… Au sens propre, « créer son entreprise » demande beaucoup de temps et malgré le fait que juridiquement, il semble possible de créer son entreprise en quelques heures, voire quelques clics sur internet, encore faut-il que votre start-up perdure dans le temps…

En quoi consistent vraiment les événements comme 24 heures chrono?

Si l’on en croît les événements comme « 24 heures chrono » ou « start-up week-end », il semble possible de créer son entreprise en peu de temps. En réalité, lors de ces événements, il ne s’agit pas réellement de repartir avec une structure prête à l’emploi. Lors de cette aventure, vous travaillerez en groupe avec d’autres entrepreneurs ou étudiants et vous élaborez un business plan « allégé » de votre projet. L’enjeu final consistera à être sélectionné par le jury (composé d’investisseurs potentiels et d’entrepreneurs) qui estimeront que votre projet fait partie des entreprises les plus viables du week-end.

On peut donc considérer qu’il s’agit d’une phase de lancement éventuel, qui peut vous mettre le pied à l’étrier. Même si vous terminez parmi les idées les plus prometteuses, ce n’est pas pour autant que votre projet, une fois créé, perdurera. Le plus dur reste à faire puisque vous devrez vous pencher sur les points capitaux d’une création d’entreprise, que vous n’avez pas eu le temps de réaliser lors de cette manifestation. Il conviendra donc d’entreprendre une vaste étude de marché avant de lancer un produit. Et pour mettre toutes les chances de votre côté, il convient de réaliser une campagne de communication efficace. Vous devrez indéniablement prendre le temps de la réflexion, bien définir le marché actuel, les tendances, savoir vous entourer de personnes qui sauront vous rendre le plus visible possible au lancement.

Il faudra faire preuve de patience et attendre le bon moment pour créer sa structure. « Tout vient à point à qui sait attendre », dit un célèbre adage. Pour perdurer, il faut se laisser le temps de la réflexion. Si les week-ends dédiés à la création d’une start-up constituent des événements intéressants pour vous mettre le pied à l’étrier, n’en oubliez pas pour autant qu’il vous faudra ensuite du temps pour mener à bien votre entreprise et la transformer en un projet durable !