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À quoi ressemble une adresse e-mail professionnelle ?

Si vous avez une entreprise et devez communiquer votre adresse e-mail, mieux vaut ne pas donner d’adresses génériques comme celles qui se terminent en @yahoo.fr ou @gmail.com. Idéalement, la vôtre doit refléter votre domaine d’activité ou inclure le nom de votre société. La plupart des consommateurs feraient davantage confiance à une adresse e-mail au nom de l’entreprise qu’à une adresse électronique gratuite.

Que doit comporter une adresse e-mail ?

Une adresse e-mail suit le format « unnom@votrenomdentreprise » et comprend trois éléments principaux.
La première partie est une chaîne alphanumérique. Elle se compose par exemple souvent de vos noms et prénoms séparés par un point ou un tiret. Le caractère « @ » sépare cette première partie du reste de l’adresse. Il est suivi d’un nom de domaine, comme le nom de votre entreprise ou de votre activité, et se termine par une extension (ou domaine de premier niveau), comme .com ou .net.

Conseils pratiques pour la création d’une bonne adresse e-mail

Plus qu’un simple outil d’envoi et de réception de messages, un compte de messagerie professionnel vous permet de personnaliser entièrement vos coordonnées. Ainsi, contrairement aux comptes de messagerie génériques comme Yahoo, Gmail ou Hotmail, mieux adaptés à un usage privé, vous pouvez inclure ici un nom, un prénom et un nom de société à vos e-mails professionnels. Pour configurer une bonne adresse e-mail professionnelle, il faut garder plusieurs choses en tête.

Tout d’abord, n’oubliez pas d’utiliser votre nom de domaine (@votrenomdentreprise.com). La plupart des consommateurs considèrent que pour une entreprise, avoir une adresse e-mail à son nom est plus crédible  qu’avoir une adresse électronique gratuite.
Les registraires comme 1&1 ou Amen vous permettent d’enregistrer votre propre nom de domaine, que vous pouvez ensuite inclure dans votre adresse e-mail professionnelle.

Évitez dans la mesure du possible les adresses e-mail excessivement longues comme « Jean-michel.delafour@votrenomdentreprise.com ». Mieux vaut opter pour « jm.delafour@votrenomdentreprise.com. » Si vos noms et prénoms sont longs, pensez à les raccourcir. Une adresse longue ne sera pas assez fluide et aura probablement moins d’impact sur la personne que vous contactez. Utilisez votre propre signature au bas de vos e-mails. Toutes les coordonnées importantes doivent figurer dans votre signature. Cela comprend au minimum, et selon vos souhaits, votre nom complet, votre adresse email,  et votre numéro de téléphone. Si vous êtes une micro-entreprise, sachez qu’il n’est pas obligatoire ni nécessaire de préciser votre adresse physique.

Quelles solutions permettent de gérer votre boîte de réception ?

Les applications de messagerie (Mozilla Thunderbird étant la plus connue) ou les éditeurs qui proposent des solutions gratuites comme Microsoft Outlook, Google Apps for Work et Workmail peuvent vous aider à gérer votre boîte aux lettres professionnelle. Votre registraire et/ou fournisseur de services d’hébergement (par exemple 1&1 ou Amen) peuvent vous fournir un service de messagerie professionnel non seulement pour  gérer plusieurs adresses e-mail, mais aussi pour vous permettre d’accéder à des services clients et d’autres fonctions utiles comme l’intégration d’un agenda, la gestion des contacts et/ou un logiciel antivirus/antispam. Enfin, n’oubliez pas que gérer plus d’adresses requerra un espace de stockage supplémentaire et nécessitera donc un investissement adaptés à ces nouveaux besoins.

Pour aller plus loin

L’entrepreneure qui finance votre mariage

C’est en préparant son mariage qu’Emmanuelle Sanchez a eu l’idée de lancer WedZem, le premier site de mariage participatif.

Diplômée de l’ESCE, Emmanuelle Sanchez lance dès la sortie de son école de commerce sa première société, « MyLoisirs.com », une plateforme de réservations de loisirs dont le business model s’inspire de Lafourchette. La dirigeante garde l’entreprise pendant 3 ans avant de la céder.

L’idée de Wedzem, lui vient alors qu’elle réalise les préparatifs de son mariage. « Toutes mes amies se mariaient autour de moi et je trouvais que leur liste de mariage n’était pas très claire. Elles mettaient sur le même plan les cafetières, théières et le voyage de noces. Sauf qu’en réalité, l’argent récupéré pour les cadeaux de mariage servait à rembourser les frais » explique-t-elle. Pour elle, la tendance actuelle au participatif constitue un bon moyen de réaliser des listes plus transparentes, afin que les invités sachent précisément ce dans quoi ils investissent.

C’est ainsi qu’en septembre 2014 né WedZem, le site qui propose des listes de mariage participatives. Fort de sa première expérience dans l’entrepreneuriat, Emmanuelle ne reproduit pas les premières erreurs qu’elle a pu commettre. Elle cherche tout de suite à s’entourer et s’attaque directement au problème du financement. « Lorsque nous créons notre propre société, nous n’avons pas forcément envie de lâcher la barre. Pourtant, au cours d’une première expérience entrepreneuriale, il est difficile de savoir ce qu’il faut faire. C’est pour ça que bien s’entourer est une nécessité pour éviter les erreurs de débutant » analyse Emmanuelle Sanchez.

Malgré ces précautions, l’entrepreneure expérimente une principale difficulté qu’elle n’avait pas anticipée. WedZem rencontre un succès quasi-immédiat avec plus de 50 inscrits les premiers jours grâce au bruit sur les réseaux sociaux. Le problème des ressources humaines se pose alors à Emmanuelle. « Au démarrage, nous pensions être une équipe de 3 ou 4 personnes un an après la création. On se retrouve aujourd’hui avec 15 salariés. C’est extrêmement difficile à gérer en termes de management car il y a beaucoup de profils différents. Il faut jongler avec les tempéraments et exigences de tous et c’est pour moi un réel challenge », déclare-t-elle.

Pour financer la société, Emmanuelle Sanchez a réalisé un tour de table de 150 000 euros au bout de 6 mois d’existence. Avec son site, l’entrepreneure entend coller au plus près des besoins des futurs mariés.

Aujourd’hui, WedZem réalise entre 20 et 30 000 euros de chiffre d’affaires mensuel. L’entreprise s’est lancée aux états-Unis en septembre 2015 et Emmanuelle affiche une réelle ambition de conquérir le marché international tout en pérennisant sa position de leader du mariage en France. Dans sa tâche, elle est aidée par son fiancé, Alexandre Guinefolleau. Associé dès le début de l’aventure, il a pris un rôle actif dans le site après son lancement en septembre 2014. Aujourd’hui, il s’occupe de la gestion financière de la société. Un couple d’entrepreneurs modèles qui organisera, à coup sûr, un très beau mariage !

5 FinTech qui cartonnent

Les FinTech, ces start-up spécialisées dans le secteur de la finance, ont le vent en poupe depuis quelques années. Certaines d’entre elles sont ainsi parvenues à tirer leur épingle du jeu en bousculant les codes du système bancaire, au point de susciter de plus en plus l’intérêt des investisseurs. Quelles sont actuellement les cinq FinTech les plus performantes sur le marché ?

TransferWise

Fondée en 2010 par Taavet Hinrikus et Kristo Kaarmann, cette société britannique a connu un succès fulgurant en misant avant ses concurrents sur le système du peer-to-peer. Ce sens de l’innovation a permis à la start-up de se développer rapidement en proposant une plateforme performante pour le transfert d’argent à l’étranger, avec un argument massue : des frais pour les virements inférieurs de 90 % à ceux pratiqués dans les banques classiques ! L’entreprise fait aujourd’hui partie des « licornes », ces start-up valorisées au-delà du milliard de dollars sans être pour autant cotées en Bourse.

Morning (ex-Payname)

Cette start-up française connaît elle aussi une belle réussite dans le domaine bancaire. Créée à Toulouse par Eric Charpentier, la société ne cesse de croître avec des levées de fonds successives. La dernière, en septembre 2015, a permis de débloquer 5 millions d’euros grâce à de nouveaux partenaires comme la MAIF, qui serviront à accélérer son développement. Il s’agit à ce jour de la seule plateforme française permettant de réaliser l’ensemble de ses paiements. L’objectif est de faire de la start-up une véritable banque collaborative en ligne dans les trois ans.

Number 26

La jeune pousse berlinoise Number 26 s’est spécialisée dans le service bancaire pour smartphone. En développant ses activités dans la filière du low cost (gratuité pour les services de base, ouverture d’un compte via application mobile en moins de dix minutes), l’entreprise a enregistré 100000 clients dès sa première année d’existence. Succès en Allemagne mais aussi en Europe, la start-up entend encore se développer, forte de son partenariat avec l’organisme réputé Wirecard Bank AG qui assure la sécurité de toutes les transactions réalisées en ligne.

Funding Circle

Les FinTech ne se limitent pas aux services destinés aux particuliers. Les entreprises sont également concernées, comme le prouvent les services dédiés de la place de marché américaine Funding Circle. Depuis sa création par Andrew Mullinger, Samir Desai et James Meekings en 2010, la start-up a rencontré le succès en mettant en relation des bailleurs et des entrepreneurs en quête de crédits. Le projet est une réussite telle qu’il a permis à la société d’ouvrir un second siège social aux Etats-Unis en 2013. On estime que 10000 entreprises sont déjà passées par le site pour près d’un milliard de dollars prêtés.

Kantox

Dans le domaine des échanges en peer-to-peer pour les entreprises, la FinTech Kantox occupe également un rôle notable sur le marché européen. Fondée en 2011 à Londres par Philippe Gelis et Antonio Rami, cette start-up a adopté un positionnement original, en se spécialisant dès ses débuts dans les échanges de devises pour les PME uniquement. L’entreprise a connu un succès immédiat, et revendique aujourd’hui plus de deux milliards de dollars transférés via son service. En mai 2015, elle a réalisé une importante levée de fonds à hauteur de 17 millions d’euros.

Un entrepreneur autodidacte qui a réussi dans l’audiovisuel

Autodidacte de l’audiovisuel, Lucas Martinez a lancé sa propre boite de production après avoir vécu un an en Bolivie. Portrait d’un entrepreneur persévérant et parti de rien.

La soif d’apprendre et une passion insatiable pour l’image : voilà les deux moteurs de Lucas Martinez, 26 ans et fondateur de la boîte de production LMZ. Après un BTS en tourisme obtenu en 2009, il part l’année d’après en Bolivie dans le cadre d’un échange universitaire. Et puis lui vient l’idée suivante : « J’avais envie de communiquer à mes proches ce que je vivais là-bas. Petit à petit, j’ai commencé à faire des petits sujets vidéo sur mes excursions dans le pays. Pour se faire, j’ai dû apprendre le montage en autodidacte grâce à des tutoriels sur le web et des bouquins. Je commençais à adorer ça. » Ses vidéos sont publiées sur un blog et petit à petit, il professionnalise sa manière de travailler.

Dilemme professionnel

A la fin de l’année 2010, le passionné de voyage rentre en France. Il est face à un dilemme : travailler dans le secteur du tourisme ou se lancer à son compte dans la production audiovisuel. « De nature intuitive, je me suis dit qu’il fallait tenter l’aventure dans l’image. Je savais que cela allait être difficile au début, mais j’ai fait ce choix sans aucun regret », confie Lucas Martinez.

Formation « sur le tas »

Pour gagner en expérience et approfondir sa formation, il envoie « au culot » des lettres de motivation à différentes boîtes de production en vue d’un stage non rémunéré. Une petite société lui répond favorablement. Entre novembre 2010 et juillet 2011, il fait ses armes au sein de cette structure et passe entre-temps sous le statut d’auto-entrepreneur pour leur fournir des prestations audiovisuelles. Fin 2011, il arrête de travailler avec cette structure et décide de se lancer en indépendant et élargir son réseau client. Il se remémore : « J’ai pigé à droite et à gauche, parfois gratuitement, parfois en étant payé. Ce n’était pas simple, mais c’était le prix à payer pour se faire connaître et prouver ma valeur. »

De l’auto-entreprise à la SAS

Après deux ans à travailler en auto-entrepreneur, Lucas Martinez lance officiellement la SAS LMZ production début 2015. « J’ai pu financer cette structure grâce aux bénéfices issues de mes différentes prestations », explique-t-il. Aujourd’hui, LMZ production tourne avec 10 à 15 clients à l’année, en majorité des annonceurs et des producteurs de clips. L’entrepreneur travaille également avec des agences de communication, des clients institutionnels et des producteurs de documentaire. « Même si certains projets doivent être réalisés dans des temps très courts, je mets un point d’orgue à les suivre de A à Z et à produire des images de qualité, précise l’entrepreneur passionné. J’utilise des outils de réalisation innovants comme les drones par exemple. Cela apporte une valeur ajoutée à mon travail et c’est apprécié par les prospects en général ».

« Au four et au moulin »

Aujourd’hui, la société est rentable et Lucas Martinez travaille avec deux amis partenaires mais qui ont leur propre structure. Mais ce n’est simple tous les jours raconte-t-il : « Quand on est seul au commande de sa boîte, il faut être au four et au moulin ! A côté de son coeur de métier, il faut gérer la gestion, la comptabilité, l’administratif et la recherche de clients. Mais bon, je prends tout de même du plaisir dans ce que je fais et ça, cela n’a pas de prix. »

S’il avait quelques conseils à donner aux entrepreneurs qui souhaitent se lancer, il leur dirait : « Dès le départ, il faut se dire qu’on arrivera à vivre de son activité. Dans son réseau personnel, il y a toujours des personnes qui peuvent nous aider, pensez-y ! Soyez débrouillard et dîtes-vous bien qu’il y a toujours des solutions aux problèmes les plus compliqués. Enfin, domptez votre peur. »

5 entreprises françaises qui cartonnent dans le secteur des applications mobiles

Voici cinq entreprises françaises qui connaissent un immense succès dans le secteur des applications mobiles.

Paf le Chien

Lancée en 2011 par Charles Christory qui a créé l’entreprise Adictiz, cette application est un jeu qui consiste à envoyer « Paf le Chien » le plus loin possible. Une semaine après être apparue sur l’App Store, l’application avait déjà séduit plus d’un million d’utilisateurs. Devant un tel succès, l’entrepreneur a réalisé une seconde version en 2013 intitulée « Paf le Chien Run Run ».

Akinator

Arnaud Megret a fondé la société Elokence, éditrice de l’application Akinator, en 2007. Mettant en scène un génie capable de retrouver la personne à laquelle vous pensez uniquement en vous posant des questions auxquelles vous devez répondre par oui ou par non, l’application a été téléchargée plus de 10 millions de fois et demeure actuellement disponible en 14 langues !

SongPop

Créée par Mathieu Nouzareth, cette application de blind test musical a dépassé les 100 millions de téléchargements après que Mark Zuckerberg en ait vanté les mérites sur son compte Facebook personnel. Son entreprise FreshPlanet a par la suite développé de nouveaux jeux dont TravelPop et MoviePop.

6Play

L’application de la chaîne télévisée M6 qui permet de revoir toutes les émissions du groupe en replay arrive à la neuvième position des applications les plus téléchargées en France en 2014. Elle devient la première application française en nombre de téléchargements.

myBlee

Application ludo-éducative à destination des enfants, myBlee a été conçue par une équipe d’enseignants qui souhaitent allier éducation et divertissement. En décembre 2014, l’UNESCO désigne cette application comme l’une des solutions les plus innovantes au monde pour l’apprentissage des mathématiques.

La banque face aux enjeux du digital

Au même titre que tous les secteurs économiques, le domaine bancaire a dû s’adapter à l’arrivée du numérique. Plus qu’ailleurs, les agences bancaires traditionnelles semblent avoir souffert de la propension des consommateurs à utiliser le digital à tout va. Quels sont ces nouveaux enjeux ? Comment se structure l’émergence de nouveaux acteurs ? Comment la banque réagit-elle ? éléments de réponse.

Un changement dans le comportement des clients…

Pour s’adapter au monde numérique, le secteur bancaire doit d’abord faire face à une tendance générale de digitalisation de la consommation. Dans la sphère privée comme professionnelle, le consommateur a développé, avec le numérique, des habitudes et des caractéristiques qui façonnent les nouvelles générations. Désormais mobile et hyper-connecté, le « consomm’acteur » est ainsi à la fois plus autonome, plus impatient et plus exigeant qu’auparavant. Le digital a contribué à faire émerger une génération de clients qui veulent tout, tout de suite. Le consommateur est aujourd’hui plus à même d’évaluer la qualité du service qu’on lui fournit, en examinant les tarifs des différents prestataires grâce aux comparateurs de prix, ou en partageant leur opinion sur les forums.

… Qui impacte particulièrement le secteur bancaire !

Ces nouvelles tendances de consommation liées à l’omniprésence du digital dans nos vies possèdent un impact particulièrement important dans le monde traditionnel des banques. En particulier, le numérique bouleverse le rapport du client à l’agence physique. Ce dernier attend une forte interactivité et une disponibilité du service 7 jours sur 7, 24h sur 24h. En effet, comment se plier aux horaires d’une agence à l’heure où le mobile et la tablette proposent d’effectuer n’importe quelle démarche administrative en deux clics, à tout moment du jour et de la nuit ? En 2012 déjà, une enquête TNS Sofres commandée par ING Direct montrait que 67 % des détenteurs de smartphone l’avaient utilisés pour effectuer une opération classique (consultation des comptes, virement ou réception d’alertes ou de code sécurisé). En conséquence, la fréquentation dans les agences baisse drastiquement. Dans une étude datant de la même époque, l’Ifop notait qu’en juin 2007, 62 % des interrogés se rendaient dans leur agence physiques plusieurs fois par mois, alors qu’ils étaient seulement 21 % en juin 2012. Plus récemment, en 2015, le cabinet de conseil Mc Kinsey montrait que la fréquentation des agences bancaires a baissé de 30 % en cinq ans.

La concurrence croissante des banques en ligne.

La conjugaison de ces nouvelles tendances de consommation et l’émergence croissante de l’e-commerce a favorisé l’arrivée de nouveaux entrants sur le marché bancaire. Des pure-players, véritables banques en ligne de A à Z, ont progressivement vu le jour ces 15 dernières années. Elles possèdent un succès croissant, qui s’explique à la fois par leur simplicité d’usage et leurs tarifs ultra-compétitifs. Un sondage TNS Sofres publié en février 2013 montrait que la consommation de services bancaires en ligne avait augmenté de 200 % par an entre 2011 et 2012. Les grandes enseignes bancaires ont dû s’adapter à ce nouveau type de concurrence en développant leurs propres services classiques en ligne et sur applications mobiles (virements, consultation de soldes…). Mais au-delà de ces simples services, la plupart des acteurs traditionnels ont aussi développé des filiales 100 % en ligne. C’est le cas du Crédit Mutuel Arkéa avec sa filiale Fortuneo, du Crédit Agricole (avec BforBank), du Crédit Mutuel-CIC (Monabanq), de BNP Paribas (Hello Bank) et de la Société Générale avec Boursorama Banque. Parmi les principaux acteurs de la banque en ligne, seule ING Direct n’est pas affiliée à un groupe bancaire possédant un réseau d’agences en France. Au sein des pure-players, on retrouve aussi des acteurs indépendants comme compte-nickel.fr, une offre bancaire alternative lancée le 11 février 2014 par la Financière de paiements électroniques (FPE). L’organisme a conquis en un an plus de 100 000 clients.

La révolution des moyens de paiement.

La banque ne subit pas seulement la concurrence des acteurs online, mais aussi de nombreuses start-up qui entendent bien révolutionner la manière dont les consommateurs effectuent leurs paiements. C’est le géant américain Paypal, devenu depuis filiale d’eBay, qui a commencé à bouleverser cet écosystème au début des années 2000 en proposant une plateforme de paiement en ligne visant à faciliter les transactions. Depuis, la technologie NFC (Near Field Communication : communication en champ proche) a envahi la plupart des cartes à puce et (de plus en plus) les mobiles des consommateurs, facilitant son utilisation comme un portefeuille électronique dans les transports, les magasins, les supermarchés … Ainsi, les géants du secteur comme Apple, Samsung ou Google ont progressivement pris le virage du NFC avec leurs solutions de paiement mobile Apple Pay, Samsung Pay et Android Pay. Le créneau du paiement mobile est également investi par des petites start-up comme Lydia ou Paytop par exemple.

Le crowdfunding comme alternative de financement.

Les banques ne peuvent pas accompagner tous les projets particuliers et professionnels. C’est pour palier à ces ressources manquantes  que de nouveau mode de financement se sont créer. C’est le cas du fameux crowdfunding, ou financement par la foule. Les acteurs comme Ulule, KissKissBankBank, Anaxago, Wiseed ou bulbintown viennent grignoter des parts de marché aux acteurs bancaires, permettant de façon souvent plus simple et complètement en ligne de récolter des fonds pour un projet, qu’il soit entrepreneurial, ou non. Les plateformes de crowdlending (prêts, entre particuliers ou aux entreprises) comme Lending Club, Unilend ou Prêt D’Union, bousculent également les acteurs bancaires. Preuve de son succès, le crowdfunding affiche des chiffres en forte croissance. Au premier semestre 2015, selon l’association « Financement Participatif France », le montant des fonds collectés par ce biais atteignaient 133,2 millions d’euros au total, soit deux fois le montant de l’an passé.

La nécessité de repenser les agences de proximité.

Face à ces tendances de consommation et à l’émergence de nouveaux acteurs venant concurrencer son mode de fonctionnement, la banque a la nécessité de repenser son mode de fonctionnement. Le modèle traditionnel des agences de proximité semble avoir vécu. Aujourd’hui, il devient impératif pour elles d’inclure la dématérialisation des documents, l’automatisation des processus et la gestion du Big Data, qui constitue principalement les données liées à l’historique des échanges avec tel ou tel client, afin d’être plus réactifs et de répondre de plus en plus précisément aux besoins individuels des consommateurs. Le digital implique à la fois la création, la disparition et la transformation de certains métiers traditionnellement liés à l’univers bancaire. On peut très bien présager d’un développement plus important d’une relation commerciale à distance avec le client, ainsi qu’une hausse de son niveau d’expertise au niveau de l’environnement fiscal et économique. Les banques sont donc face à un enjeu double : il leur faut à la fois comprendre l’évolution numérique de la société, mais également en intégrer l’impact pour délivrer une prestation plus en accord avec une clientèle exigeante et ultra-connectée.

6 marketplaces qu’il faut connaître absolument

Voici une sélection de marketplaces incontournables à connaître, offrant chacune des opportunités uniques pour les acheteurs et les vendeurs.

PriceMinister 

Créée en août 2000 par Pierre Kosciusko-Morizet, Pierre Krings, Justin Ziegler, Olivier Mathiot et Nathalie Gaveau, cette plateforme d’achat et de vente en ligne possédait une audience de 11 millions de membres en mars 2010. Le site français compte aujourd’hui 21 millions de membres.

Rue du Commerce

Fondée en 1999 par Gauthier Picquart et Patrick Jacquemin, l’entreprise est introduite à la bourse de Paris en 2005. En 2009 et 2011, les internautes l’ont élue meilleur site de vente de produits techniques en France. Rachetée par le groupe immobilier Altarea Cogedim en 2012, elle possède aujourd’hui 8 millions de clients. 

Cdiscount

Créée par trois frères, Hervé, Christophe et Nicolas Charle en 1998, l’entreprise dispose d’un slogan simple, mais efficace : « Faire ses achats sur internet, à prix discount ». Deux ans après, le groupe Casino rachète 60 % des parts de l’entreprise. 

Pixmania

Steve et Jean-Emile Rosenblum fondent l’entreprise en 2000. Spécialisée dans la commercialisation en ligne de produits électroniques, elle se développe dans 26 pays européens. Après avoir connu un chiffre d’affaires de 900 millions d’euros en 2011, ses ventes retombent et l’entreprise est ensuite rachetée par le groupe Dixons Retail en 2012. 

Amazon 

Créée en 1995 aux états-Unis par Jeff Bezos, la société ne vend alors que des livres sur son site internet. Trois ans après, les premiers centres de distribution apparaissent sur le continent européen en Angleterre et en Allemagne. à partir des années 2000, l’entreprise élargit sa gamme de produits et poursuit son développement à l’international. Aujourd’hui, la firme américaine est présente dans 11 pays européens et emploie 117 000 salariés dans le monde. En 2013, son chiffre d’affaires s’élevait à 75 milliards de dollars. 

eBay

Pierre Omidyar fonde la société eBay en 1995. Cotée au Nasdaq en 1998, elle commence son développement à l’international l’année suivante avec la création de sites au Royaume-Uni, en Allemagne et en Australie. La France accueillera le site internet à partir de l’année 2000. L’entreprise réalise en 2012 un chiffre d’affaires mondial de 10,6 milliards d’euros. 

La reine du dépannage à domicile

Katia Sogreeva s’est lancée dans l’entrepreneuriat en juillet 2013. Avec son associé Alexander Gushchin, elle a créé la plateforme MesDépanneurs.fr qui fournit au particulier un service de dépannage à domicile en cas de sinistre.

D’origine russe, Katia arrive en France il y a 6 ans, et entre en master Relations Internationales à Sciences Po Paris. Rapidement, elle oriente son cursus et ses premières expériences professionnelles vers le secteur non gouvernemental. La jeune femme travaille un temps pour la fondation Casques Rouges, spécialisée dans l’aide aux victimes de catastrophes naturelles. Elle y gère de nombreux projets humanitaires et aide au développement d’outils technologiques destinés aux équipes de secours.

« J’avais développé une double compétence, à la fois dans le management de projet et la gestion de l’urgence » dévoile la jeune femme. C’est la rencontre avec Alexander, 25 ans, jeune étudiant russe à l’école Paris Tech, qui lance l’idée d’une collaboration. « Il possède un parcours très complémentaire du mien » explique Katia. « Je suis beaucoup plus à l’aise sur le management et l’organisationnel alors que lui est très efficace du côté du développement technologique. »

Les deux amis passent le cap à l’été 2013. En réfléchissant à une idée intéressante de business, ils s’aperçoivent que de nombreuses personnes dans leur entourage se font régulièrement escroquer par des artisans en cas de sinistres. Les sommes demandées pour les réparations sont astronomiques, et Katia et Alexander imaginent une plateforme web collaborative qui sélectionne les artisans et qui rend visible les tarifs au moment de la commande afin d’éviter au consommateur les négociations directes avec les artisans sur place.

L’idée de MesDépanneurs émerge doucement. Les deux jeunes entrepreneurs participent au « Prix de l’innovation de Télécoms Paris Tech » dans la catégorie des projets étudiants en juin 2013, et remportent la récompense. Un mois plus tard, ils enregistrent le nom de domaine MesDépanneurs.fr et se lancent dans le développement de la plateforme, grâce à une subvention obtenue par Bpifrance. Pendant 6 mois, le site, le back-office et l’application mobile sont développés.

Les fondateurs réalisent une première levée de fonds de 125 000 euros en décembre auprès d’un Business Angel privé. Ils en profitent pour développer la communication et embaucher. Au bout d’un an d’activité, les premiers clients semblent fidélisés et la plateforme possède une bonne santé. L’entreprise, qui compte aujourd’hui 10 salariés, affichait un chiffre d’affaires de 100 000 euros en 2014 et les fondateurs prévoient de clôturer 2016 à 1,5 million.

Pour parvenir à leurs objectifs, Katia et Alexander sont passés par une seconde levée de fonds d’1,7 million d’euros en septembre 2015 auprès de la MAIF. Un apport de capital qui devrait leur ouvrir des portes pour l’année à venir. « Nous voulons communiquer un peu plus sur notre activité ainsi que déployer notre activité au-delà de l’Île-de-France et de Lille, ville dans laquelle nous sommes déjà présents » explique Katia. L’entreprise ambitionne un déploiement dans une dizaine de villes supplémentaires, ainsi qu’une augmentation radicale du nombre de clients et d’artisans qui utilisent la plateforme.

5 conseils pour optimiser les coûts d’un parc de véhicules

A l’heure de la crise économique et des enjeux qui gravitent autour de la sauvegarde de l’environnement, il devient plus que jamais essentiel pour tout dirigeant de maîtriser ses coûts d’un parc de véhicules et d’optimiser la gestion de sa flotte automobile. Voici quelques conseils. 

Utilisez l’autopartage pour réduire le nombre de véhicules.

L’autopartage est un système permettant à l’entreprise de mettre un ou plusieurs véhicules à disposition de ses salariés pour un usage partagé. L’utilisateur du véhicule en dispose pour une durée déterminée. Le reste du temps, la voiture est utilisée par d’autres collaborateurs. Sensibiliser les salariés à cette méthode d’utilisation des véhicules vous permettra de limiter les coûts liés à la possession d’un véhicule tout en maximisant son utilisation. Pensez également à mettre en place, si vous le pouvez, un système d’autopartage avec les autres entreprises de votre secteur.

Sensibilisez vos collaborateurs à l’éco-conduite.

Parler à vos salariés de l’éco-conduite s’avère un bon moyen d’optimiser ses coûts. N’hésitez pas informer vos salariés sur les mauvaises habitudes de conduite, notamment sur la bonne utilisation du frein et de son impact écologique. Le poste budgétaire lié au carburant étant le plus important en matière de gestion de flotte, il est possible de faire d’importantes économies en amenant vos collaborateurs à utiliser leurs véhicules à bon escient.

Passez à l’électrique.

L’électricité constitue un bon moyen pour consommer moins (pas de carburant !) et pour prévoir ses budgets. Un véhicule électrique n’émet aucun hydrocarbure, ni fumées ni particules. Il ne consomme pas pendant les phases de ralenti et les batteries se rechargent automatiquement lors des phases où le conducteur décélère. Les dépenses d’entretien seront considérablement réduites, car vous n’aurez pas de vidange à réaliser !

Faites jouer la concurrence.

C’est la B.a.-Ba de tout investissement : mettez les loueurs en concurrence ! Si vous devez constituer une flotte importante en termes de nombre de véhicules, votre pouvoir de négociation n’en deviendra que plus fort. Vous pourrez ainsi amener vos fournisseurs à vous faire des propositions tarifaires plus intéressantes. Certains professionnels constatent des différences de coût de l’ordre de 10 % pour un même véhicule…

Utilisez les cartes carburant.

L’utilité des cartes carburant réside principalement dans le fait qu’elles vous permettront de suivre les consommations des collaborateurs plus efficacement et de mettre en place des quotas si vous estimez qu’il pourrait y avoir des abus. Bien souvent proposées par les enseignes pétrolières et les grandes surfaces, chaque facture est directement envoyée à l’entreprise dès qu’un conducteur fait le plein. Une manière efficace de rationaliser ses coûts, d’autant plus au regard de l’envolée des prix du carburant !

Rendre son entreprise plus mobile

Nous vivons dans une période en pleine mutation avec l’ampleur que prennent les nouvelles technologies et la vitesse à laquelle elles évoluent. Devenir une entreprise mobile semble une étape obligatoire si vous voulez survivre et répondre à la demande croissante des clients en matière d’efficacité et de réactivité.

La mobilité au cœur des enjeux de l’entreprise.

Nous vivons dans une période en pleine mutation avec l’ampleur que prennent les nouvelles technologies et la vitesse à laquelle elles évoluent. Devenir mobile semble une étape obligatoire si vous voulez survivre et répondre à la demande croissante des clients en matière d’efficacité et de réactivité. L’augmentation du nombre de lieux connectés et l’émergence de technologies de plus en plus sophistiqués facilite la mise en place du travail en mobilité au sein des entreprises. La pratique est en plein essor, notamment chez les petits entrepreneurs, qui profitent de l’ultra-connectivité pour travailler de n’importe où. Désormais, chacun d’entre nous peut être connecté où qu’il soit avec les nouvelles technologies qui ne cessent de se perfectionner (smartphones, tablettes, ordinateurs portables). Le wifi est présent dans de nombreux lieux publics (gares, arrêts de bus, hôtels, aéroports, cafés…). Les réseaux Edge et 3G sont présents sur tout le territoire et l’apparition de la 4G, puis de la 5G, prévue pour 2020 en France, favorise une connectivité permanente, de plus en plus rapide, et facilite le partage de données en temps réel. On estime aujourd’hui que 70 % de la population française possède la 4G, soit 22 % du territoire. L’explosion des technologies favorise également la mise en place du télétravail, qui implique le travail d’un ou plusieurs salariés à son domicile, en accord avec l’employeur. Même si les grandes entreprises demeurent les pionnières en France à avoir opté pour une plus grande mobilité et pour le télétravail, de ce point de vue, la France semble malgré tout bien en retard face à ses voisins européens. Nicolas Amestoy, directeur de Schöle Marketing, note que « le télétravail institutionnel réalisé en accord avec la société, sur ½ ou une journée représente en France 13 % des salariés au lieu de 30 % dans les autres pays européens. »

Pourquoi rendre sa boîte plus « mobile » ?

Rendre plus mobile votre entreprise implique plusieurs avantages indéniables : dynamiser l’entreprise, augmenter les performances globales et la productivité de ses salariés, répondre de manière efficace à la demande d’un client de plus en plus exigeant et qui vit dans l’immédiateté. Autre avantage constaté et pas des moindres : la mobilité engendre une baisse des coûts de l’entreprise (locaux, frais de transport en moins à payer). En mettant en place une politique de travail mobile, vous rendez également vos salariés plus productifs car plus motivés et plus efficaces que ceux qui sont contraints à une politique d’entreprise plus stricte. Les salariés itinérants bénéficient d’un meilleur équilibre entre leur vie privée et leur vie professionnelle grâce à une plus grande flexibilité des horaires. Résultat : moins d’absentéisme, de retards ou d’arrêts maladie. Chacune des parties y trouve son compte !

Quelles solutions concrètes ?

Emboîter la tendance et démocratiser davantage le télétravail ! En 2012, des mesures avaient déjà été envisagées pour encourager le développement du télétravail par le secrétaire d’état aux PME. Le plan en faveur des petites et moyennes entreprises développait principalement 3 axes majeurs : la clarification juridique du statut, la sensibilisation auprès des entreprises et enfin la valorisation des offres d’emploi en tant que télétravailleurs pour aider les entreprises à recruter. Plus récemment, la loi s’est penchée sur le télétravail en zone rurale avec « le Plan national de déploiement du télétravail » annoncé par le Premier ministre Manuel Valls et qui devrait devenir définitif à partir de 2016. Ce plan propose plusieurs outils : le développement des espaces dédiés comme les télécentres, centres de coworking et tiers lieux, et la création d’un observatoire national du télétravail. Cette mesure vise à ce que la France rattrape son retard et devienne l’une des premières nations européennes en termes de télétravailleurs.

Bien équiper ses salariés itinérants.

La mobilité passe par un bon matériel, un bon réseau internet et des applications efficaces. Il est inimaginable qu’une connexion soit coupée en pleine visioconférence avec des clients décisifs ou des investisseurs ! Cela suppose de bien équiper ses salariés itinérants en prenant en compte certains détails. L’outil indispensable pour favoriser la mobilité au sein de son entreprise demeure le Smartphone. Devenu de véritables mini-ordinateurs, ces téléphones « à tout faire » sont idéaux pour lire des e-mails, consulter un agenda, lire et transférer des documents et, bien sûr, appeler des clients. Préférez un téléphone ayant une bonne prise en main et un clavier non-tactile si votre salarié ou vous-même devez envoyer beaucoup d’e-mails. Favorisez des portables ayant une puissante autonomie, le wifi, une connexion en 4G et au minimum 1 Go de mémoire. En ce qui concerne les outils informatiques, là encore le choix sera cornélien. Que choisir entre une tablette, un PC portable, un netbook ? L’ordinateur portable reste un outil incontournable surtout si vous travaillez avec des logiciels imposants (PAO, logiciels de graphisme, logiciel CRM…). Les netbooks et les tablettes constituent un bon compromis entre le PC portable et le Smartphone. Réservez-les pour les déplacements, car leur écran est assez large, léger et de petite taille (A5), et le prix reste moins élevé que celui d’un ordinateur portable (400 euros environ).

Favoriser l’utilisation de logiciels de travail.

Côté software, des logiciels de partage collaboratif permettent aux employés de continuer à travailler, échanger, gérer les projets où qu’ils se trouvent et en temps réel. Google Drive, Lucane, Open Goo, Feng Office sont des logiciels de partage en ligne permettant la gestion de documents, de projets, d’e-mails, de calendrier partagé. Des tchat et autres fonctionnalités viennent compléter certaines de ces plateformes pour faciliter la communication en direct. Genius Scan +, +Droid Scan Lite, CamScanner sont quant à elles des applications mobiles servant à scanner des fichiers ou des dossiers directement sur votre téléphone, que vous pourrez ensuite envoyer par mail, où que vous soyez. La dématérialisation des données grâce à l’utilisation d’outils en mode « Cloud » suscite de nombreux avantages : la sauvegarde des données se fait au même endroit, sur l’ensemble des supports possibles (PC, tablettes, smartphones). Les données sont sécurisées et accessibles par de nombreux utilisateurs en simultané et en temps réel à partir d’une simple connexion internet.