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Kickstarter débarque en France : tout savoir pour y lancer un projet à financer

Tout juste arrivée en France, la plateforme de financement participatif Kickstarter accueille déjà de nombreux projets français depuis le 27 mai 2015. Le site permet à chacun de lancer son projet. Comment réussir à le faire financer ?

Fonctionnement du site

Kickstarter est un site de financement participatif où les internautes investissent ce qu’ils souhaitent dans les projets présentés. Ce soutien est alors récompensé par le porteur de projet de façon variable selon la participation versée (tee-shirt, rencontre, produits dédicacés, etc.). Les sommes données par les internautes ne sont reversées au créateur que si le projet est intégralement financé. En cas de réussite, Kickstarter et ses partenaires chargés du traitement des paiements prélèvent entre 5 et 8% de commission. En cas d’échec, les donateurs récupèrent leur argent. La plateforme permet le financement de nombreux projets dans des domaines variés allant de la BD à la technologie, en passant par l’artisanat. Un must pour les entrepreneurs français qui cherchent de nouvelles sources de financement !

Lancer son projet

Pour démarrer un projet sur Kickstarter, il suffit d’être âgé d’au moins 18 ans et domicilié en France. Quelques règles sont cependant à respecter. Kickstarter autorise les projets de création d’œuvres ou d’objets mais interdit les levées de fonds caritatives par exemple. Pour démarrer la mise en ligne d’un nouveau projet, on se laisse guider par la plateforme pour mettre sur pied le projet et on s’aide du « Manuel du créateur » mis à disposition sur le site.

Le processus est simple. Pour démarrer, il suffit de sélectionner une catégorie et de nommer le projet. S’en suit la création de la page de description présentant, à travers textes, images et vidéos, l’histoire et l’organisation du projet. Il ne reste plus qu’à définir ensuite une durée de campagne (entre 1 et 60 jours) et un objectif de financement. Le projet lancé, la possibilité vous est donnée de suivre son financement au jour le jour et de poster des actualités sur son avancement. Une fois les fonds récoltés, il n’y a plus qu’à envoyer les récompenses et se lancer définitivement.

Les clés du succès

Pour réussir sur Kickstarter, une idée unique et une bonne gestion sont indispensables. Élaborer des prototypes, plans ou maquettes permet d’évaluer la viabilité du projet mais aussi de montrer la valeur de son travail. De la même manière que sur la plupart des plateformes de crowdfunding, un calcul précis du budget garantit la justesse de l’objectif financier. On évite ainsi les visées trop élevés mais on ne sous-estime pas ses besoins.

Pour que le projet aboutisse, il est primordial d’être visible via les réseaux sociaux, journaux et relations. La communication est une composante essentielle de la réussite du financement. Une page attrayante, avec de nombreuses images et une vidéo, attirera également les donateurs. L’utilisation à la fois de l’anglais et du français est un atout indéniable pour atteindre les contributeurs étrangers. Enfin, le choix des récompenses est également déterminant pour le succès du financement puisqu’elles attirent les investisseurs. Le site fournit pour cela une liste de produits intéressants que vous pouvez exploiter.

Près de la moitié des projets lancés sur Kickstarter ont été financés avec succès, à l’image de celui de l’entreprise parisienne Flaneurz qui a réuni 30 000 € en 8 heures pour On Wheelz, un système transformant toute chaussure en patin à roulettes. Le SensorWake (réveil-alarme à odeurs) du jeune Guillaume Rolland a, quant à lui, très vite dépassé les 50 000 € demandés.

6 start-up qui veulent bouleverser l’éducation Nationale

Le 7 mai dernier, le président de la République François Hollande a annoncé la première étape du plan numérique de l’éducation nationale qui concerne 500 écoles et collèges. Avec un budget de plusieurs centaines de millions d’euros, ce plan vise à développer l’enseignement numérique dans l’Hexagone. Plusieurs start-up françaises sont déjà en mesure de fournir des solutions intéressantes aux enseignants comme aux élèves.

Adways : le tableau noir mais pas que !

Spécialiste du « Rich Media », cette start-up du French Tech Hub de Paris propose des solutions interactives d’enseignement. Professeurs et élèves peuvent rentrer au cœur de la vidéo et y apporter leurs commentaires ou les compléter. Les cartes de géographie, les commentaires d’images en langues vivantes, les figures géométriques, les exposés d’histoire, les règles de grammaire sont soudainement présentées sous un jour nouveau et deviennent particulièrement ludiques.

LiveMentor : le soutien personnalisé

Cette start-up personnalise l’accompagnement individualisé de l’élève. LiveMentor dispose d’un réseau d’enseignants à distance, « les mentors ». Après évaluation des axes d’efforts de l’élève, ces derniers fournissent un soutien individuel à distance grâce à la technologie de la webcam. Les élèves sont assurés de trouver un mentor disponible et qualifié pour les assister dans leur révision ou leur travail individuel en dehors des heures traditionnelles de classe.

Kwyk : l’individualisation des devoirs à la maison

Créée en 2001, Kwyk apporte une solution aux professeurs de mathématiques soucieux de prendre en compte l’hétérogénéité de leurs classes avant de distribuer les devoirs à faire à la maison. La plateforme permet de créer rapidement et de distribuer un devoir à la maison noté et adapté à chacun des élèves. L’enseignant choisit la thématique puis sélectionne les exercices dans une base élaborée par des professionnels de l’éducation. Une fois chez eux, les élèves rejoignent la plateforme pour traiter les exercices qui leur sont attribués.

360 Learning : la fin du cartable trop lourd !

Les cartables surchargés par les manuels et cahiers divers pourraient n’être plus qu’un mauvais souvenir ! 360 Learning, créée par deux polytechniciens, propose de digitaliser les supports de cours qui deviendraient disponibles en ligne pour les élèves. Il suffirait à ces derniers de se connecter sur la plateforme pour y retrouver les supports et exercices créés ou enrichis par leurs professeurs.

Afterclasse : la révision en quelques clics !

Afterclasse permet la mise en ligne des cours au programme du collège et du lycée. Les élèves peuvent de chez eux, quelle que soit la matière, télécharger des sujets de bacs, des synthèses, des corrigés. La plateforme évalue leur progression. Les programmes mis à disposition des élèves sont validés par des professeurs. Des kits spécifiques de préparation aux différents examens, classés par matière, permettent de cibler et de cadrer la révision.

Eolane : la tablette optimisée pour l’enseignement

Nul doute que la tablette sera un jour aux écoliers ce que l’ardoise, la craie et l’éponge ont été pour leurs grands parents ! L’ère des manuels papiers touche à sa fin. Les solutions techniques sont déjà là et nous avons tous pu constater l’incroyable faculté de nos chères têtes blondes à maîtriser les outils numériques. Certains fabricants ont su anticiper ! Eolane, société située à Montceau-les-Mines, fabrique une tablette optimisée pour l’enseignement digital, commercialisée au prix de 349 €.

Tout est prêt techniquement pour cette révolution numérique tant attendue par les enseignants comme les élèves. L’Etat doit maintenant mener résolument cette digitalisation de l’enseignement.

Pionnières Day

Descriptif de l’événement

Un événement connecté pour découvrir le nouveau visage de l’entrepreneuriat féminin innovant, multiplier les rencontres inspirantes et développer votre réseau !

Lieu de l’événement

ESCP Europe 79 avenue de la République 75011 Paris

Dates et horaires de l’événement

9h – 14h

A qui s’adresse cet événement ?

Futur-e-s entrepreneures, investisseurs, experts de l’accompagnement et du financement de la création d’entreprise…

Frais de participation

15 euros la conférence
15 euros le déjeuner

Site internet

http://www.lespionnieres.org

Lien d’inscription

https://www.weezevent.com/pionnieres-day

Top 3 des personnalités qui encouragent et favorisent l’entrepreneuriat

Bon nombre de personnalités publiques s’engagent à tout mettre en œuvre pour accompagner et encourager les entrepreneurs en devenir, désireux de se lancer dans l’aventure de l’entreprise. Outre les hommes politiques, qui rivalisent d’inventivité pour encourager les initiatives entrepreneuriales dans leur département, leur région ou bien à l’échelle nationale, d’autres acteurs du monde de l’économie et de l’entreprise s’engagent jour après jour aux côtés de ceux qui créent ou qui tentent de devenir les géants de demain. Trois hommes, en particulier, retiennent notre attention 3 personnalités qui encouragent et favorisent l’entrepreneuriat.

1. Xavier Niel, LE Business Angel à la française

Le célèbre créateur et patron de Free, après avoir révolutionné le marché de la téléphonie en France à grands coups de prix cassés et d’inventivité, a développé tout un système d’accompagnement des start-up en vue de dénicher les véritables pépites entrepreneuriales qui sont amenées à voir le jour. C’est par l’intermédiaire d’une école qu’il a lui-même fondé (l’école « 42 »), que Xavier Niel tente d’aider les entreprises en devenir grâce à un incubateur qu’il finance avec ses propres fonds. Désigné par bon nombre d’acteurs du secteur économique et de l’entreprise comme le Business Angel le plus actif de France, Xavier Niel compte déjà à son actif plus de 35 millions d’euros d’investissement, répartis dans plus de 230 projets de start-up différents. Un véritable poids lourd, qui ne cesse d’encourager et favoriser l’entrepreneuriat en France, en accompagnant les jeunes créateurs dans leurs projets. De quoi donner un véritable coup de pouce, tant à ces créateurs qu’à l’économie française toute entière.

2. Fabrice Grinda, la discrétion liée à l’efficacité

Fabrice Grinda n’a pas la bougeotte ni l’exposition médiatique d’un Xavier Niel. Pourtant, avec plus de 26 millions d’euros investis dans 170 projets de start-up, ce chef d’entreprise et blogueur pour Business Insider est l’exemple même du talent que peut avoir une personnalité du monde entrepreneurial pour découvrir les grandes entreprises de demain. Airbnb, Alibaba Group, Beepi, Palantir Technologies, telles sont les start-up et les entreprises que Fabrice Grinda a aidées et dans lesquelles il a investi une partie de ses deniers personnels. Il n’y a donc aucune surprise que cet homme d’affaires soit aujourd’hui reconnu comme l’un des plus grands chasseurs de talents. Il continue d’ailleurs à encourager les projets de start-up innovantes aussi bien en France qu’à l’étranger.

3. Pierre Kosciusko-Morizet, l’après PriceMinister

Après avoir fondé l’un des sites de vente en ligne les plus réputés à travers le monde, Pierre Kosciusko-Morizet s’est engagé dans l’accompagnement et le financement de projets innovants en devenant le cofondateur du fonds d’investissement des entrepreneurs de l’Internet ISAI3, mais également en devenant un associé en charge de Kernel Investissements. Là encore, profitant de sa réputation de fondateur de PriceMinister, ce véritable homme d’affaires s’est réellement investi dans l’encouragement de l’entrepreneuriat en France et dans le monde entier. Il compte déjà de nombreuses participations à son actif, dans des domaines divers et variés. On recense parmi les entreprises qu’il a aidées : la Bonne Box, la Bourse du textile, ChicTypes, Novapost, FrenchWeb, Pearltrees, Camping-and-co.com.

Quels sont les principaux CMS et comment choisir celui qui correspond à son projet ?

L’offre en matière de CMS (Content Management System ou Système de Gestion de Contenu), qu’ils soient open source ou propriétaires, est suffisamment fournie pour permettre à n’importe qui de créer son site web. Mais si la création d’un site est simplifiée avec l’utilisation d’un CMS, une question cruciale subsiste : comment le choisir ?

Un CMS, pour quoi faire ?

La première question à se poser est « que veut-on faire avec le CMS ? ». En fonction du type de contenu que l’on souhaite publier, toutes les solutions ne conviendront pas. Si les fonctionnalités utilisées pour la publication de posts (articles, fiches-produits, etc.) sont communes à la plupart des CMS, ce n’est pas nécessairement le cas pour celles qui concernent la gestion d’un site e-commerce. Il convient donc de faire son choix en fonction de ses besoins et de la couverture fonctionnelle des logiciels.

Quels sont les CMS les plus fréquemment utilisés ?

Un grand nombre de CMS sont disponibles sur le marché. Drupal, eZPublish, Jahia ou encore Typo3 conviendront plutôt à des grands projets commerciaux nécessitant une personnalisation très poussée, du fait de leur complexité et du temps nécessaire à leur appropriation. D’autres CMS comme WordPress, Joomla ou SPIP sont plus polyvalents et conviennent aussi bien pour un blog personnel que pour un site professionnel complexe. En ce qui concerne spécifiquement les sites e-commerce, les solutions les plus connues sont Magento et Prestashop, qui restent d’excellents choix.

Difficile de choisir ?

Arrêtons-nous plus particulièrement sur les solutions open source accessibles au « grand public « , dans la mesure où leur simplicité de prise en main font que tout le monde peut s’y frotter.

WordPress et Joomla sont des CMS destinés à la publication de sites web quelles que soient leurs formes. Si à l’origine, WordPress demeurait avant tout une plateforme de blog, son évolution au cours des cinq dernières années en fait un outil parfaitement polyvalent capable de faire fonctionner n’importe quel type de site, qu’il soit ou pas multilingue. Ces deux CMS proposent une interface d’administration simple permettant une personnalisation poussée ainsi qu’un système de publication facile d’utilisation. Ils disposent d’extensions téléchargeables, payantes ou non, qui permettent de connecter facilement le contenu aux différents réseaux sociaux par exemple.

Le site internet SPIP propose le même genre de fonctionnalités, si ce n’est qu’il est plus orienté « magazine en ligne » que blog ou site classique. Ces solutions se valent en termes de fonctionnalités, même si WordPress gagne du terrain ces dernières années.

Magento et Prestashop proposent les mêmes fonctionnalités que les CMS précédents, auxquelles s’ajoutent toutes celles nécessaires à la gestion d’un site de e-commerce : outils de marketing, gestion du catalogue des produits, des commandes, des promotions, du service client… Si les deux solutions se valent, il est intéressant de noter que Prestashop demeure une application française, créée en 2005 par deux étudiants d’Epitech et qui emploie actuellement une centaine de personnes à temps plein.

Un accompagnement possible

Si l’apprentissage nécessaire pour mettre en place et faire vivre un site grâce à un CMS n’est pas si conséquent, il est intéressant de noter que beaucoup d’hébergeurs comme amen.fr proposent des installations assistées de ces logiciels, dont vous pouvez profiter pour vous faire la main rapidement. Quoi qu’il en soit, le plus important reste de prendre en compte le type de contenu que l’on souhaite publier, puis le temps que l’on est susceptible d’accorder à la réalisation du projet. Ce n’est qu’après avoir répondu à ces questions que votre choix pourra se porter sur l’une des solutions proposées.

Interview de Isabelle Weill, Cofondatrice du groupe CCM Benchmark

Isabelle Weill est cofondatrice et directrice générale déléguée du groupe CCM Benchmark. Elle revient sur son parcours et l’évolution de sa société, véritable success-story médiatique à la française. 

Quel a été votre parcours avant de créer CCM Benchmark ?

J’ai fait mes études à l’école Sup de Co à Reims. J’ai ensuite eu la chance de travailler dans la presse à la sortie de mes études pour le lancement d’un titre. À l’époque, l’hebdomadaire Le Point créait un nouveau magazine dédié à la maturité active. J’ai vécu une belle aventure au milieu de nombreux rédacteurs en chefs et journalistes pendant un peu plus d’un an. Mon parcours s’est progressivement structuré autour du monde médiatique et commercial. J’ai travaillé successivement en régie publicitaire, sur TF1 puis sur Canal+ et à l’AFP en tant que directrice commerciale pendant 4 ans. J’ai progressivement élargi ma connaissance globale de l’économie des médias, notamment sur le secteur des portails internet et sites spécialisés. Mon aventure entrepreneuriale n’a débuté qu’en janvier 2007.

Pourquoi vous êtes-vous lancée ?

Je me disais souvent : « Un jour, j’aimerais bien créer ma boîte ! ». C’est quelque chose dont j’avais envie. Tout au long de mon parcours professionnel, j’ai travaillé au sein de grosses structures, dans lesquelles il est facile de se laisser porter par le poids de l’entreprise. Lorsque nous œuvrons dans des activités très commerciales, il est tout à fait envisageable de réaliser ses tâches comme si elles comptaient pour votre propre entreprise. En quelque sorte, j’ai toujours été intrapreneure. J’ai attendu patiemment avec cette petite idée en tête, car il faut que toutes les conjonctions soient réunies pour se lancer. Ce n’est pas si facile.

Comment a débuté l’aventure CCM ?

Au moment où j’ai quitté l’AFP, j’ai pris le temps de réactiver mon réseau. En octobre 2006, j’ai notamment déjeuné avec Benoit Sillard qui était à l’époque délégué interministériel en charge du développement de l’Internet en France. Il m’a avoué qu’il se préparait à un changement d’équipe en vue des élections présidentielles de 2007 et qu’il cherchait éventuellement un projet, une idée pour se lancer. Quinze jours plus tard, il me rappelle et m’explique qu’un de ses collaborateurs, Jean-François Pillou, quitte son équipe pour se consacrer entièrement au développement de son site Internet : commentcamarche.net. Bien sûr, à l’époque, le site était totalement inconnu au bataillon, mais il avait acquis une audience très correcte. Il avait rapporté l’équivalent de 150 000 € sur les 18 derniers mois. Nous nous sommes rencontrés tous les trois et nous avons travaillé sur ce que pourrait être une entreprise commune et les actions qu’il fallait mener. Nous nous sommes associés et nous avons démarré en janvier 2007, à trois dans un bureau. D’un site plutôt « geek », nous avons réalisé un portail Internet à forte audience. Nous nous sommes employés à le positionner sur le marché, à le relooker et à diversifier le contenu sur différentes thématiques. Petit à petit, la mayonnaise a pris et nous l’avons lancé en cinq langues, ce qui n’était pas une mince affaire.

Quel type d’entrepreneure êtes-vous ?

L’audace est une de mes valeurs principales dans la vie, c’est vrai. Je dis souvent : « le ‘‘non’’, vous l’avez dans la poche, allez donc chercher le ‘’oui’’ ! ». Cela résume assez bien mon état d’esprit. Il faut avancer, faire des efforts pour obtenir ce que l’on souhaite. Je dirai également que le management fait partie intégrante de mes qualités d’entrepreneure. Très tôt, j’ai managé des personnes plus âgées que moi. À 23 ans, je me suis retrouvée dans un bureau avec une assistante de 50 ans, ce qui a forcément des conséquences sur la manière de s’organiser dans le travail. Nous disons souvent que la génération Y est immature, mais je crois que nous ne mettons rien en place afin de les aider à mûrir. Ils sont parqués dans des grands espaces entre eux alors que prendre des responsabilités très jeune, c’est un véritable atout pour son aisance dans la vie professionnelle !

Vous avez racheté le groupe Benchmark en 2010. Quel tournant cela a-t-il représenté dans votre parcours ?

L’entreprise est entrée dans une autre dimension. Nous comptions 12 collaborateurs et nous avons racheté une société de 150 personnes ! Autant vous dire qu’il a fallu trouver des fonds afin d’effectuer ce rachat. Même si nous étions rentables, cela valait une certaine somme. De mi-mai à fin août, nous avons cherché des fonds et nous avons finalement emprunté 20 millions d’euros sur nos trois têtes, le tout sur quatre ans. Dans un second temps, il nous a fallu transformer la culture de l’entreprise et ce n’est pas si facile quand vous avez l’habitude de travailler en petit comité. Quatre de nos collaborateurs sont d’ailleurs partis, car ils ne se sont pas retrouvés dans la nouvelle structure, ils préféraient travailler dans un esprit start-up où tout va plus vite. Au contraire, Benoît, Jean-François et moi avions effectué l’ensemble de notre parcours professionnel dans de grosses structures. Nous nous sommes adaptés plutôt facilement.

Près de 20 millions de visiteurs uniques, 8e groupe Internet français… Quelle est la recette pour mener un média à ce niveau là ?

Pour être dans le Top 10, il existe plusieurs critères à respecter. D’abord, réaliser un travail de tous les instants quant au suivi et à l’analyse des sujets qui intéressent les internautes. Il faut être proches de leurs centres d’intérêt, c’est capital. Nous faisons travailler environ 80 rédacteurs répartis dans les différents sites du groupe, en fonction de leur spécialité. Ensuite, il faut effectuer un bon arbitrage entre le contenu chaud et le contenu froid. Enfin, posséder une technologie de pointe et un savoir-faire en matière de SEO (Search Engine Optimisation) est indispensable.

Aujourd’hui, avec le recul, quel regard portez-vous sur votre parcours ?

Je n’ai aucun regret ! Je suis fière de la réussite du groupe. Avant de se lancer dans l’entrepreneuriat, un porteur de projet se demande toujours s’il va en être capable. Bien sûr, c’est plus facile en ayant une grande entreprise derrière soi, les portes s’ouvrent plus facilement quand vous passez un coup de téléphone ou que vous contactez quelqu’un. Mais vous ne savez pas si le contact est facilité grâce à vous ou bien grâce à la structure que vous représentez, c’est assez frustrant. À mon sens, entreprendre rend humble et en même temps fier, car vous vous dites que vous êtes capable de réaliser de belles choses. Parvenir à s’imposer sur un marché en étant initialement inconnu au bataillon et sans le soutien d’actionnaires aux poches profondes, c’est plutôt satisfaisant.

Interview de Laurent de Gourcuff, Fondateur du Groupe Noctis

Interview de Laurent de Gourcuff, fondateur du Groupe Noctis, société spécialisée dans l’événementiel et propriétaire de 24 établissements dont une dizaine de boîtes de nuit, à Paris, à La Baule et à l’Ile de Ré. 

Quelle est la réalité du business dans les night-clubs ?

Vous dîtes « boîte de nuit » aux gens et ils s’imaginent tout de suite que c’est la mafia. Que vous vous promenez avec un cigare et trois entremetteuses au bras. C’est complètement faux ! Les années 80 sont terminées ! Je n’ai jamais été embêté par des bandits ni été approché de près ou de loin. Depuis 10 ans, j’essaie montrer que ce métier est une activité comme les autres. Avec du temps, les a priori commencent à bouger. à Paris, c’est secteur dans lequel n’importe quel entrepreneur peut tenter sa chance ! Je ne ferai pas ce boulot à Marseille ou en Corse…

Et vous l’avez commencé tôt !

J’étais un adolescent qui souhaitait gagner de l’argent et je m’amusais à monter des grandes soirées de 1 500 personnes pour m’éclater. à l’âge de 15 ans, je louais des salles le samedi soir avec des copains. Nous remettions chaque semaine en jeu ce que nous avions gagné. C’était du bricolage mais cela fonctionnait pas mal. Dans la mesure où l’entrée des boîtes de nuits n’est pas autorisée aux mineurs, nous étions à l’époque la solution alternative pour que les jeunes puissent sortir le samedi… J’ai fait cela jusqu’à l’âge de 21 ans, en même temps que mes études. Durant ces années, j’ai pu économiser entre 300 000 et 400 000 francs.

Comment se sont réalisées vos premières acquisitions, à la fin des années 90 ?

Nous avions constitué un fichier de clients qui correspondaient aux jeunes de notre âge, qui nous suivaient dans nos soirées et nous connaissaient personnellement. Je suis allé frapper à la porte de boîtes de nuit en leur disant : « Vous ne marchez pas trop. Moi j’ai des mecs qui me suivent depuis l’âge de 15 ans. Voulez-vous que je remplisse votre endroit ? ». Puis j’ai dit au gérant de l’établissement « Les Planches » avec qui nous travaillions : « Soit vous nous vendez, soit j’amène tout le monde ailleurs ». J’ai posé l’argent économisé comme mise de départ et le propriétaire nous a fait crédit sur le reste. J’ai répété l’opération et j’ai acquis d’autres lieux de la nuit à Paris et en province, jusqu’à l’âge de 30 ans où j’ai rencontré un accident de parcours.

Que s’est-il passé ?

Cela n’a rien à voir avec mon métier… Mais en deux mots, j’ai investi dans le business d’un vieux copain d’enfance qui m’a embarqué dans une histoire de dessin animé. J’ai emprunté de l’argent à des amis et à ma famille pour financer le rachat des droits télévisés et vidéo de Goldorak et de Candy pour les rééditer en coffret. ce fut un drame. Je ne suis pas reparti de zéro mais presque !

Vous vous remettez en selle en 2008. Comment est né le Groupe Noctis ?

J’avais gardé Les Planches et c’est à partir de ce lieu que j’ai créé Noctis Event en 2008. J’ai recommencé à acheter des lieux stratégiques comme le Brasil Tropical et le Redlight à Montparnasse. J’ai repris ensuite le Madam sur les Champs-élysées, Le Sens, Le Neo Club, Le Club Haussmann… La vision du Groupe se fonde sur le fait que le monde de la nuit ne marche que du jeudi au samedi soir. Il fallait trouver une solution pour faire fonctionner les établissements du lundi au mercredi.

Nous avons fait de ces lieux tout équipés des espaces événementiels la semaine. Nous n’avons plus cherché à acquérir seulement des clubs mais des lieux événementiels afin de les transformer le week-end en espace de soirée. Nous mélangeons les deux mondes. En 2011, nous avons racheté le célèbre cabaret russe Chez Raspoutine. Et jusqu’en 2014, le portefeuille de lieux du Groupe n’a cessé de s’agrandir avec le Pavillon Champs élysées, le Pavillon Daunou, la création du restaurant Monsieur Bleu au Palais de Tokyo, l’acquisition de Castel…

Comment choisissez-vous vos nouveaux lieux ?

Les agences immobilières, à force, ont compris ce que nous cherchions et nous les proposent. Nous voulons des lieux avec des sorties de secours, qui peuvent accueillir du public et qui ne sont pas situés dans des immeubles d’habitation. Mais honnêtement, à moins de trouver quelque chose d’exceptionnel, je n’achèterai plus de club à Paris.

Je préfère plutôt développer l’événementiel et les restaurants atypiques comme Monsieur Bleu. Les villes qui m’intéressent aujourd’hui sont Londres, Miami ou Dubai… Surtout Dubai, car il n’y a aucune taxe. Nous avons réussi deux levées de fonds dont la dernière date de quelques mois à peine. La Caisse des dépôts a pris des participations dans notre capital à hauteur de 17 % ! C’est un petit miracle, surtout quand on sait que nous possédons une dizaine de boîtes de nuit. Je suis toujours l’actionnaire majoritaire du groupe à 68 %. J’ai également 2 associés : mon petit frère et Jennifer Johns, une ancienne banquière d’affaires de chez Rothschild qui m’a aidé à structurer les levées de fonds.

Est-ce que vous songez à vous développer à l’international ?

On m’a demandé à plusieurs reprises des licences que j’ai toujours refusées parce que je n’avais pas le bon feeling avec l’interlocuteur que j’avais en face. Le nerf de la guerre pour aller à l’étranger, c’est d’avoir les lieux et les bonnes personnes sur place. Personnellement, je tourne le soir jusqu’à 2h du matin pour observer comment cela se passe dans mes établissements. Et je traîne même jusqu’à 4h30 le vendredi, ce qui ne m’empêche pas d’aller au bureau le lendemain à 9h. Il est primordial de se déplacer physiquement et de constituer une bonne équipe.

Comment vous aérez-vous l’esprit ?

Deux choses me sauvent la vie. J’habite dans une maison de campagne à 45 minutes de Paris, au bord de l’Eure, avec mes chiens, mes lapins, mes poules et mes lamas. Et je monte sur mon bateau dès que je peux. D’ailleurs, j’aimerais bien, à terme, trouver une péniche pour y habiter…. Je ne suis pas du tout quelqu’un qui vit la nuit ! Je n’ai jamais bu une goutte d’alcool de ma vie, ni fumé, ni pris de la drogue. Cela fait rire tous mes amis mais j’aime la nature, la mer et la campagne. Je suis un peu un extraterrestre dans ce métier !

Je ne suis pas du tout quelqu’un qui vit la nuit ! Cela fait rire tous mes amis mais j’aime la nature, la mer et la campagne.

Pourquoi les grands groupes s’intéressent-ils aux pays émergents ?

Qu’il s’agisse de grands groupes internationaux, de PME ou encore de start-up en devenir, aujourd’hui tous les acteurs de notre économie prêtent beaucoup d’intérêt aux autres pays et n’hésitent plus à se tourner vers l’international. C’est ce constat qui nous amène à nous poser la question aujourd’hui : pour quelles raisons les start-up les plus importantes et les plus influentes du marché s’intéressent aux pays émergents ?

De nouveaux marchés à conquérir

La situation actuelle, qui voit de nombreuses start-up parmi les plus célèbres qui n’hésitent plus à franchir leurs frontières pour se diriger vers celles des pays émergents, s’explique plutôt aisément. Des pays comme les BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) ou bien comme les MINT (pour Mexique, Indonésie, Nigéria et Turquie), constituent de véritables aubaines pour les entreprises de tous les secteurs. De nouveaux marchés à conquérir, de nouvelles opportunités, de nouvelles cibles de clientèle, voilà ce que représentent aux yeux des entreprises ces pays émergents. Les chiffres sont sans équivoque : ces 20 dernières années ont vu le nombre de personnes disposant d’un budget discrétionnaire passer de 1 à 2,4 milliards. Les projections avancent même l’idée que d’ici à 2025, le nombre de consommateurs dans ces mêmes pays émergents augmentera pour atteindre les 4,2 milliards.

À titre d’exemple, Uber, n’a pas hésité à s’implanter en Inde pour développer son service de taxis à la commande. Pourtant le taux d’imposition sur les bénéfices en Inde (40 %) ne permet pas d’expliquer la seule motivation d’Uber. Un des critères les plus significatifs ici semble de viser une clientèle plus vaste avec plus de 1,3 milliard d’habitants en Inde. D’autres start-up s’intéressent à ce nouveau type de marché, les exemples sont légion : Blablacar s’est récemment implanté au Mexique, la start-up aux 20 millions d’utilisateurs voit ce positionnement comme « une première incursion sur le territoire américain. » Facebook quant à elle, vise l’Asie et l’Afrique avec une version allégée de son application. S’intéresser aux pays en voie de développement lui permet de toucher une plus vaste population et donc de lui assurer une longueur d’avance sur son rival Google.

Des risques majeurs à ces implantations dans les pays émergents

Bien que la manne financière à saisir ne soit pas négligeable pour ces grands groupes et pour les autres start-up, il reste cependant très important de mesurer les risques auxquels se confrontent ces entreprises à l’âme voyageuse. S’implanter sur un nouveau marché n’est pas chose aisée, qui plus est, dans des pays en voie de développement et d’émergence où les habitudes de consommation et les habitudes culturelles diffèrent grandement des pays occidentaux. Facebook est un exemple parfait du besoin d’adaptation de ces start-up dans de nouveaux pays. La société créée par Mark Zuckerberg ne cesse de faire face à des divergences politiques ou culturelles : interdiction de lancer son application en Chine et impossibilité de s’implanter sur ce territoire. Certaines fonctionnalités du site sont jugées intrusives dans certains pays. L’entreprise a même été dans l’obligation de lancer la version  » Lite  » de son application pour pouvoir donner un accès fonctionnel à ses utilisateurs des pays émergents. Adaptation oblige !

On aperçoit dans cette situation, le risque auquel s’opposent toutes les entreprises désireuses d’intégrer ces marchés: les législations, les habitudes culturelles, les usages commerciaux n’étant pas les mêmes dans tous les pays du monde. Il semble important voire primordial pour toutes les jeunes entreprises innovantes souhaitant se tourner vers les pays émergents, d’étudier en amont leur futur lieu d’implantation afin d’adapter l’offre à la demande de ce pays.

En résumé, les pays émergents représentent une véritable source d’opportunités nouvelles pour les entreprises et start-up de tous les secteurs (aussi bien technologiques, industriels ou autre.) Mais l’implantation

Une décennie d’initiatives entrepreneuriales

Les crises économiques n’ont pas seulement des effets négatifs. Elles sont aussi l’occasion de grands changements gouvernementaux et entrepreneuriaux, comme nous avons pu observer avec le nouveau statut de micro-entrepreneur, les lois pour l’initiative économique, les guichets uniques et autres exonérations publiques qui ont été développés dès les années 2000. Cela a incité à la création d’entreprise, mais combien d’entre elles ont résisté ? Rétrospective.

Les allégements de charges redonnent confiance

Depuis le début des années 90 l’économie mondiale est entrée en phase de récession avec un ralentissement du taux de croissance dans tous les pays industrialisés.
Au début des années 2000, les entreprises ont repris confiance avec une hausse de plus de 7 % dans la création d’entreprise surtout dans le secteur de l’immobilier et dans le BTP.

Dans le cadre de la loi de modernisation économique (LME) du 4 août 2008, le statut de micro-entrepreneur a suscité de nouvelles vocations en raison de l’allègement des charges sociales et fiscales et des facilités administratives accordées. En 2012, les failles de ce régime qui ne parvient pas à favoriser le développement économique sont mises en évidence.

Entre la période de 2000 à 2005, on a surtout assisté à la création importante des start-up, fonctionnant avec un coût de maintenance très bas, mais possédant un fort potentiel de croissance et de rentabilité. En 2013, on a dénombré plus de 200 start-up en France, évoluant en grande majorité dans le secteur du numérique et pas moins de 4 500 TPE labellisées à fort potentiel ou PME innovantes, qui ont bénéficié de mesures d’accompagnement spécifiques. On peut citer en exemple, le fameux jean équipé d’un QR code de la start-up Buzcard ou encore l’invention de la nouvelle cellule photovoltaïque de S’Tile, pleine de promesses en matière d’économie d’énergie.

Les investisseurs aux côtés des entreprises

Les mesures d’aides se sont multipliées pour encourager les démarches d’entreprises. La loi Dutreil (en 2003) pour l’initiative économique ou encore, la loi du 2 août 2005, en faveur des PME ont eu leurs effets positifs. On a assisté en 2011 à la mise en place de programmes de financement pour aider les entrepreneurs. Les prêts à la création d’entreprise ont été une bouffée d’oxygène pour les créateurs ou repreneurs d’entreprise. Plusieurs sociétés se sont formées en réseaux, avec Oséo notamment, pour faire face au manque de financement. Cela, c’est sans compter les nombreux dispositifs d’accompagnement à la création et à l’innovation. Ce qui a profité notamment au secteur des services (41,7 % des créations en 2002 à 45 % en 2010).

La démocratisation d’internet a été un des événements entrepreneuriaux majeurs, obligeant l’ensemble des acteurs économiques à revoir son mode de fonctionnement. Face à l’émergence de la mondialisation, il a fallu être plus performant et être capable d’innover pour devenir concurrentiel.

Durant ces cinq dernières années, les associations d’investisseurs en fonds propres se sont multipliées. Elles représentent une aide considérable pour les PME qui ont besoin de se développer rapidement. Parmi ces investisseurs, le réseau Entreprendre compte pas moins de 9 500 chefs d’entreprise, des Business Angels (1 500 entreprises) ou encore la Société de Capital Risque (371 entreprises).

Selon les statistiques de l’INSEE, le nombre de création d’entreprise a connu des hausses successives depuis une dizaine d’années. L’institut précise toutefois que 86 % de ces nouvelles activités œuvrent sans employés et souvent dans l’incertitude, quant à leur pérennité.

Avec Neoshop, les start-up peuvent tester leurs produits en ligne

L’association Laval Mayenne Technopole, qui porte le concept Neoshop, vient de lancer une toute nouvelle boutique en ligne, deux ans après avoir créé sa première boutique à Laval. Ce magasin tient sa particularité du fait que tous les produits qu’il propose sont des productions innovantes issues de start-up. Focus.

Neoshop est un concept original qui permet de promouvoir et vendre les créations des start-up, grâce à sa boutique lavalloise, mais aussi depuis peu grâce à son site e-commerce. Le but est simple : éviter aux jeunes entreprises innovantes de chercher un distributeur ou de vendre leurs produits en premier lieu à leurs proches et à leur famille grâce à des partenariats.

Les produits présents dans le magasin et sur le site e-commerce sont souvent synonymes d’amélioration du quotidien, et présentent un aspect original et un design intéressant. Ainsi, parmi les articles que peuvent acheter les clients, on retrouve aussi bien une passoire plate pour boîtes de conserve, un économiseur d’eau tactile pour la cuisine, une « mini » imprimante 3D ou encore un coupe-papier sécurisé pour les enfants.

Un concept aux atouts indéniables pour l’entrepreneur

Éviter aux start-up de trouver un distributeur puis un fournisseur ne constitue pas le seul avantage que constitue Neoshop. En effet, l’idée repose sur le « crowdselling », qui consiste à obtenir une évaluation « en direct » de son produit par la clientèle qui va pouvoir tout juger (packaging, usage, prix…). Sur le site, le client laisse un commentaire qui est transmis à l’entrepreneur, ce qui lui permet de constater la rentabilité et le succès de son produit et, le cas échéant, de prendre en compte les points qu’il doit perfectionner.

Une notoriété médiatique au service des start-up

Rien que pour l’année 2014, ce concept comptabilise au total 80 parutions dans la presse nationale. Cette large notoriété médiatique n’est pas sans effet pour les entrepreneurs puisque leurs produits bénéficient de cette « large couverture médiatique ». Au total, on ne compte pas moins de 13 500 visiteurs venus sillonner le sol du magasin physique. La boutique au service des start-up profite de cet élan pour étendre son activité. Après la création de sa boutique en ligne, elle devrait prochainement s’implanter à Paris, puis en Europe pour permettre aux entrepreneurs français de tester leurs produits sur un plus vaste marché et à moindre coût.