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L’entrepreneur qui simplifie la vie des organisateurs d’événements

Nicolas Seignolle est co-fondateur de MYevent, une marketplace d’événementiel qui ubérise l’évènementiel en permettant l’organisation d’évènements sans intermédiaire. Portrait d’un entrepreneur chaleureux, passionné et multi-compétent.

« En 2006, j’ai failli être commissaire de police mais finalement, je me retrouve à servir le café chaque matin à la dream team de ma boîte (rires) ». Parfois, l’entrepreneuriat tombe sur soi et on y prend goût. C’est ce qui est arrivé à Nicolas Seignolle, 38 ans et président-cofondateur de MYevent, une agence d’évènementiel 3.0. Qui aurait cru qu’en 2016, Nicolas enverrait son 1er dossier de presse ! Après cinq années passées à l’université pour apprendre l’audit et le contrôle de gestion, le futur entrepreneur travaille dans un cabinet d’audit financier jusqu’en 2005. C’est là qu’il décide de préparer le concours de commissaire de police durant un an. Mais finalement, en septembre 2006, au hasard des rencontres, il est embauché en tant que directeur financier et administratif (DAF) chez Profirst, une société internationale d’événementiel. Pendant près de 10 ans, il y acquiert une expertise solide comme il explique : « Mon poste de DAF chez Profirst était pour ainsi dire très opérationnel. Un jour, j’étais en train de coordonner des hôtesses ou la sécurité et un autre en train de rédiger des business plans (rires) ! » .

MYevent ou l’événementiel en « Do It Yourself »

Parallèlement à ce nouveau boulot, lui vient le déclic de l’entrepreneuriat. Il démarre l’aventure avec un autre Nicolas. L’un est opérationnel, l’autre le financier. C’était en 2011. Constatant la difficulté de trouver et louer des lieux à des prix raisonnables pour organiser des événements, ils réfléchissent à une solution à ce problème. L’entrepreneur précise : « En général, l’organisateur d’évènement a deux possibilités. Soit il cherche sur internet ou dans des annuaires ses lieux et ses prestataires. Mais il passe beaucoup de temps sans avoir de certitude sur la qualité des prestations. Soit il contacte une agence évènementielle intermédiaire, mais souvent le budget bloque. »

Adepte du « Do It yourself » et des circuits courts en général, Nicolas Seignolle se lance donc le défi de créer une plateforme permettant de trouver, contacter et réserver un lieu en un temps record et pour un budget jusqu’à 30% plus faible que celui du marché. MYevent est né. Les organisateurs traitent directement avec les propriétaires des salles et avec des « prestataires de confiance » . La société met chaque semaine à disposition de nouveaux lieux pour organiser des événements. « Avec mon équipe, on s’est donc attelé à créer une plateforme web interactive censée permettre à un stagiaire d’entreprise d’organiser un événement professionnel de qualité », explique l’entrepreneur.

Une erreur évitable au démarrage

Financé en « love money » et grâce au soutien financier d’une autre agence événementielle, le projet prend forme au fil des mois. Mais le dirigeant ne cache pas les difficultés rencontrées au démarrage. Notamment une en particulier : « Nous avons commis une erreur impardonnable. La version 1 du site a été désignée et développée jusqu’au bout. Ce développement a demandé énormément de temps. Au final, le site était très beau et très réussi mais trop compliqué à utiliser. Les utilisateurs le quittaient rapidement. On aurait dû faire comme Facebook. Le réseau social a débuté avec très peu de fonctionnalités. Elles ont été rajoutées au fur et à mesure. »

L’entrepreneuriat, « un bel exercice de style »

Mais Nicolas Seignolle sait relativiser face aux défis de l’entrepreneuriat. Selon lui, créer et diriger une entreprise s’apparente à « un bel exercice de style ». Il faut être « funambule » pour sortir des situations compliquées, « fakir » pour prendre les bonnes décisions – même si elles sont douloureuses au début – et « éclaireur » pour savoir guider ses équipes. « Et puis, ajoute l’entrepreneur, il faut savoir agir vite et bien. C’est le quotidien. C’est comparable au parachutisme, un sport que je pratique depuis un certain nombre d’années. Lors d’un saut un jour, j’ai fait une mauvaise ouverture de mon parachute, avec une autorotation. Il a fallu passer à l’action très rapidement pour m’en sortir ! ».

Visite virtuelle et développement à l’international

Aujourd’hui, les bases de MYevent sont construites mais Nicolas Seignolle aspire à développer la plateforme. L’équipe vient de faire l’acquisition d’une caméra qui permet de faire des visites virtuelles. Sur la partie commerciale, le dirigeant prévoit un déploiement de l’activité en région PACA mais aussi à l’international. Des offres à Londres, Milan et Rome, Bruxelles, Madrid et Barcelone seront lancées à l’horizon 2017. Ce développement se fera grâce à une levée de fonds selon l’entrepreneur qui conclut avec un conseil : « Je recommande de bien connaître le secteur dans lequel on souhaite se lancer. L’entrepreneur aura déjà un avantage, celui de connaitre les besoins des clients. Il faut être aware en permanence car le diable est dans les détails ! »

L’entrepreneure française qui révolutionne l’e-education

Sarah Nafaa fait partie des entrepreneures françaises les plus prometteuses de sa génération. En juin 2015, elle a lancé Mooky Skills, une plateforme d’« adaptative learning » utilisant les contenus MOOC. Portrait d’une jeune femme aussi talentueuse que déterminée.

Entrepreneure à 23 ans et pourquoi pas ?! Le parcours de Sarah Nafaa, 23 ans en témoigne. Durant ses années lycées en filière scientifique, elle est déjà impliquée au conseil municipal des jeunes à la mairie de Rueil-Malmaison (92). « L’occasion de me familiariser avec la gestion de projets et le travail en équipe, compétence qui me servira après coup en tant qu’entrepreneure », commente la jeune femme dont le sourire témoigne de sa jovialité naturelle.

Impatiente d’entrepreneuriat

Bac en poche, elle aspire à travailler très vite et s’oriente vers un BTS assistant manager en alternance. Durant deux ans, elle travaille dans une entreprise de réassurance où paradoxalement, sa soif d’entreprendre commence à naître. Sarah n’attend pas la fin de son contrat pour passer l’action. Elle commence à s’investir dans le projet Mooky Skills dès sa deuxième année d’alternance. « Et puis une fois mon diplôme en poche, j’ai décidé de ne pas remettre les pieds sur les bancs de l’école, poursuit la jeune entrepreneure. A la suite du hackathon qui a lancé Mooky Skills, je suis rentrée chez moi toute excitée et j’ai dit à mes parents : “Papa, Maman je vais créer une boite“. Je ne sais pas trop si j’y croyais moi-même à ce moment-là (rires) ! »

Le déclic lui est venu lorsqu’un de ses supérieurs lui dit qu’elle apprendra plus dans l’entrepreneuriat que n’importe quelle école de commerce. « Et puis à vrai dire, je pense que je l’ai senti au plus profond de moi. Il y a eu un enchaînement d’événements qui me montraient toute la même direction. Et qu’on croit ou pas au signe, quand ça pointe vers l’aventure, vous foncez ! », s’exclame Sarah.

Mooky skills fleuron français de l’« adaptive learning »

Passionné d’éducation et de digital, Sarah part du principe que chacun développe ses propres chemins d’apprentissage. Elle imagine donc une plate-forme web sur laquelle les gens ont accès aux dernières technologies « d’adaptive learning », notamment les contenus MOOC (massive online open courses), en plein développement à l’heure actuelle. Des prestations de services complètent l’interface technologique : conseil en dispositif de formation, mise en place de projets pédagogiques dans les entreprises, accompagnement en ligne, suivi et statistiques grâce à l’interface manager, certification et bilan annuel des formations. Les prospects visés en priorité sont les entreprises souhaitant faire de la formation en interne pour leurs employés. D’ailleurs, le premier client de Mooky Skills est une société. Coup de maître de la jeune entrepreneure, c’est ce premier contrat qui a financé le développement de la plateforme ! Elle se remémore : « J’avais l’idée, l’énergie, la passion pour faire, mais clairement pas l’argent pour développer mon produit. J’ai donc adopté cette stratégie. C’était un pari osé et cela a fonctionné ! »

Ne pas se relâcher

Un an après son lancement, Mooky Skills est sur de bonnes bases. Mais pour Sarah Nafaa, le challenge ne fait que commencer et les difficultés sur le chemin sont nombreuses : « Dans l’entrepreneuriat, les difficultés sont absolument partout, on ne peut pas vraiment dire que telle ou telle chose est simple. Cependant, la difficulté qui en amène beaucoup d’autres est encore une fois le financement, au risque de faire encore dans le cliché. C’est compliqué de trouver des structures de financement, et quand bien même on en trouve, il faut accepter des contrats quelque peu risqués, alors quand on ne s’y connait pas trop. Il faut pouvoir compter sur l’œil d’un expert. Une autre difficulté et qui n’est pas des moindre, c’est l’attente. Une attente, certes active puisqu’on fait tout pour arriver à nos objectifs, mais une attente qui s’étalent sur des mois durant lesquels on avance un peu dans le brouillard, même accompagné d’un business plan et d’un prévisionnel. Au final, on n’a pas vraiment de boussole. »

Se satisfaire des petits comme des grands pas

La clef de Sarah pour naviguer au fil des tempêtes ? Savoir se satisfaire des petites comme des grandes victoires : réussir un pitch dans une conférence tout comme signer un nouveau contrat par exemple. « Mais le mieux reste la fierté ressentie lorsqu’on présente notre produit et qu’on voit la curiosité et l’entrain dans les yeux de nos interlocuteurs », ajoute-t-elle. Cette énergie, la digital entrepreneure compte bien la mettre au service de ses aspirations. Avec son équipe, elle réfléchit à différents produits pour les prochaines années tous autour de l’éducation, l’ancrage et la formation. Un déploiement à l’international est prévu notamment pour confronter son produit à toutes les cultures d’apprentissage, selon ses termes. Une levée de fonds courant 2017 est envisagée à cet effet.

Elle conclut avec les conseils qu’elle donnerait à un entrepreneur qui souhaite se lancer : « Je lui dirai d’accepter que son produit évolue selon ce que ses utilisateurs en feront. Ensuite, je lui dirai de ne pas attendre d’avoir un produit parfait avant de le vendre. Aussi, c’est important de fixer des grands objectifs comme des plus petits. Cela permet de valider rapidement des succès quotidiens et donc de moins avoir l’impression que rien n’avance. » 23 ans, une vision et déjà une grande maturité entrepreneuriale. Observez bien la suite du parcours de Sarah Nafaa. Il risque bien de vous inspirer.

L’entrepreneur qui favorise les rencontres professionnelles à succès

Autodidacte de l’entrepreneuriat et passionné d’informatique depuis son plus jeune âge, Alexis Kourganoff est l’inventeur d’HandsUp, un service mobile favorisant la rencontre en direct des personnes ayant un intérêt professionnel commun. Portrait d’un homme qui a toujours voulu donner du sens à la technologie.

« Je suis tombé dans la potion magique de l’entrepreneuriat dès l’enfance. Fils d’entrepreneur, très tôt, j’ai voulu comprendre les rouages de l’entreprise ». Sourire naturel, regard clair et chaleureux, c’est la première chose que nous répond Alexis Kourganoff lorsqu’on lui demande de raconter les débuts de son parcours professionnel. Celui d’un homme qui a fait de son autodidactisme une force et de sa passion pour l’innovation technologique, un moteur professionnel.

Il raconte : « Passionné d’informatique, j’ai démarré en 1987 une carrière d’ingénieur commercial à la croisée de la technique et du business. Cinq ans plus tard, j’ai eu ce qu’on pourrait appeler “une crise d’entrepreneurite“ (rires). J’ai démarré un projet dans le mobile. Mais celui-ci s’est révélé trop en avance sur son temps. »

Salariat et « crise d’entrepreneurite »

En 1996, il retourne au salariat et approfondit son expertise professionnelle en travaillant pour Cap Gemini, première entreprise française de services informatique et le géant américain IBM. « Et en 2003, je fais une nouvelle rechute d’entrepreneurite et démarre une autre aventure d’inventeur », confie Alexis Kourganoff avec humour. Suite à cela, il saisit une nouvelle opportunité professionnelle et rejoint l’équipe d’un jeune éditeur de logiciels dans les télécoms où il devient directeur commercial international. Il y restera 10 ans. Mais voyant la start-up « perdre sa fraicheur de pionnier pour se transformer en royaume du process », il décide de partir. « Je n’avais pas très envie de finir général d’armée (rires). Et me voilà reparti pour entreprendre en me disant que cette fois-ci sera la bonne ! », partage celui qui a toujours considéré la technologie « comme un outil au service de l’humain ».

« Changer le monde »

C’est avec cet état d’esprit qu’il commence à travailler sur le projet HandsUp début 2015. A 49 printemps, il aspire à apporter sa pierre à l’édifice pour « changer le monde » selon la fameuse formule des startuppers.

D’un naturel sociable, Alexis Kourganoff a souvent constaté à quel point les bonnes rencontres et relations étaient la clé de toutes les réussites et satisfactions. Passionné de technologies mobiles, il est convaincu que la généralisation des smartphones permet de simplifier et d’accélérer les rencontres professionnelles partout où l’on se réunit et où l’on ne sait pas nécessairement à qui parler, ni de quoi. Il détaille : « J’ai alors passé au crible des dizaines d’applications mobiles visant cet objectif et analysé ce qui les avait presque toutes menées à l’échec. Le besoin était bien là à en juger par le nombre d’initiatives et de start-up. La solution pas encore… ».

HandsUp ou comment connecter les gens en toute simplicité

Avec ses économies d’ancien salarié, il enregistre son entreprise avec son associé en décembre 2015, après plusieurs mois à valider un business model et « concevoir un produit irrésistible » selon ses termes. Concrètement, HandsUp est un service favorisant la rencontre des personnes ayant un intérêt professionnel commun et se situant dans un même lieu. Lors d’une soirée de networking par exemple, il arrive souvent de louper l’occasion de discuter avec quelqu’un qui possède les mêmes attentes professionnelles que soi. HandsUp permet de manière simple et efficace de connecter ces personnes entre elles. Enthousiaste, il ajoute : « En concevant HandsUp, nous pensions surtout à aider nos clients à faire les meilleures rencontres pour réussir leurs projets. Et c’est le service HandsUp – alors que nous faisions nos premiers tests – qui nous a rapprochés nous-mêmes de nos premiers collaborateurs et partenaires. La preuve était faite que nous étions sur la bonne voie ! »

HandsUp aujourd’hui

Toujours en phase de construction aujourd’hui, HandsUp ne possède pas encore de salariés et travaille avec des prestataires. L’équipe de la start-up est pour l’instant composée de cinq personnes, dont Alexis et son associé.

Dans les mois qui viennent, Alexis Kourganoff espère embaucher son premier employé pour assurer le développement en interne des différentes versions de l’application HandsUp, puis d’autres pour accompagner le succès de l’entreprise.

« Les challenges sont quotidiens – un peu comme partout. A ça près qu’en tant qu’entrepreneur, vous êtes le plus souvent seul pour y faire face. Tout prend beaucoup plus de temps que prévu et l’on sait d’avance qu’on ne fera que 100 des 1000 choses qu’il “faudrait“ faire », confie le dirigeant qui pour rien au monde ne retournerait en arrière. Car pour lui, l’entrepreneuriat représente la liberté avant tout. Celle de faire ce qui est « juste, adapté, en accord avec ses convictions et son expérience ».

Se lancer directement à l’international

Si l’entrepreneur souhaite lancer son application directement sur le marché international, il n’a pas prévu de lever de fonds pour l’instant. « Ce sera probablement la prochaine étape mais à l’heure actuelle, nous concentrons toute notre énergie à démontrer les premiers succès d’HandsUp », confie Alexis Kourganoff. Et de conclure par ses conseils avisés sur l’entrepreneuriat : « Il faut toujours viser la simplicité ! Pour son projet d’abord, car nous avons tous tendance à sous-estimer les détails qui vont ralentir notre progression. Pour ses clients aussi car nous vivons dans un monde compliqué où la simplicité devient un atout différenciant. La simplicité est l’ultime sophistication ! »

Interview de Benjamin Benharrosh, cofondateur de Delair-Tech

Entretien exclusif de Benjamin Benharrosh, cofondateur de Delair-Tech en mars 2011.

Comment est née l’idée de votre entreprise ?

Delair-Tech a été créée en mars 2011 pour proposer des solutions d’observation par drones pour des réseaux linéaires de pipeline, lignes électriques et voies ferrées. Le but était donc d’obtenir des performances proches de celles développées par les drones militaires mais avec des coûts et une opérabilité adaptés aux marchés civils. En sus du hardware, Delair-Tech a également développé une plateforme de traitement d’images afin d’extraire des millions de clichés acquis une quantité d’information utile pour ses clients.

Comment s’est structuré votre parcours de financement ?

Nous avons créé l’entreprise sur fonds propres avant d’obtenir de premières subventions et avances remboursables de Bpifrance et de la Région Midi-Pyrénées. Nous avons ensuite sollicité un emprunt bancaire classique avant de lever 3 millions d’euros de fonds fin 2013.

En quoi Bpifrance a-t-il été un soutien dans votre aventure ?

Dès le départ, Bpifrance a soutenu la croissance de Delair-Tech avec une subvention pour une étude de faisabilité puis en nous proposant des avances remboursables sur différents programmes d’innovation. Bpifrance nous a également accordé un prêt participatif d’amorçage juste avant la première levée de fonds pour laisser à Delair-Tech le temps de finaliser son opération. Enfin, notre entreprise est hébergée au « Hub start-ups », nouvel espace post-incubation et accélération de Bpifrance, ce qui nous permet de disposer de locaux parisiens et d’un soutien au développement et à la croissance de l’entreprise sur tous les plans, du commercial au financier, en passant par les ressources humaines et l’international. Aujourd’hui, l’entreprise affiche une belle croissance et un chiffre d’affaires d’1,2 million d’euros en 2014. Nous embauchons 50 personnes et avons des clients dans 30 pays différents.

Entrepreneurs, Bpifrance vous soutient en prêt et capital, contactez Bpifrance de votre région : bpifrance.fr 

Interview de Victor Thoulouze, cofondateur d’Archionline

Entretien exclusif avec Victor Thoulouze, cofondateur d’Archionline

Comment est née l’idée de votre entreprise ?

Je devais avoir 10-12 ans. J’étais dans l’agence d’architecte de mon père où se trouve une salle des archives dans laquelle tous les plans sont conservés par obligation légale. Je lui ai demandé s’il n’avait jamais pensé à les réutiliser ou à les mettre en avant. C’est comme ça qu’est née l’idée d’Archionline. L’entreprise a vu le jour en juillet 2013. Le but, c’est de mettre en lumière le savoir-faire des architectes par le biais de la réalisation et des plans. Nous avons développé une plateforme web où les professionnels adoptent une approche simple et accessible de l’architecture. Les particuliers viennent sur Archionline pour s’inspirer, trouver des plans ou confier leur projet. Ils peuvent trouver l’inspiration par le biais d’un millier de plans d’architectes directement téléchargeables en ligne et surtout, ils vont travailler avec le bon professionnel pour leur projet d’habitat.

Quel a été votre parcours de financement ?

Nous avons placé nos économies dans un capital social de départ, puis nous avons été propulsés par la Caisse d’Épargne et des financements en prêt d’honneur en 2013. Cela nous a permis de structurer la société, d’acquérir notre premier client et de faire une vraie démonstration de la qualité de notre business. Nous avons réalisé une première levée de fonds début 2014, avant d’être accompagnés par Bpifrance sur le financement de projets technologiques. Notre plateforme nécessite une technologie poussée, à la fois pour réceptionner les plans d’architecte, les traiter et pouvoir les mettre en ligne rapidement via des outils de modélisation de plans. Ces derniers financements ont également permis d’optimiser nos outils de mise en relation en 2015.

Quel a été le rôle de Bpifrance dans votre développement ?

L’organisme a joué un véritable rôle pour le développement de la technologie et de l’entreprise. En tant que garant, elle joue un rôle auprès des banquiers car elle peut débloquer l’accès à certains financements bancaires. C’est réellement un plus pour le développement d’une entreprise. Aujourd’hui, j’ai développé des relations très proches avec mon conseiller, qui répond à mes questions et qui n’hésite pas à m’aiguiller sur les différentes solutions à mettre en place pour servir le développement de ma boîte.

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Les actions marketing pour une communication réussie lors de l’euro 2016 ?

Du 10 juin au 10 juillet, la France accueille la 15ème édition du championnat d’Europe de football. L’Euro 2016 va faire souffler un vent de fête et de passion du ballon rond sur notre pays. Une opportunité pour communiquer et faire connaitre votre entreprise. Quelques idées marketing pour, à votre niveau, surfer sur la vague de l’euro 2016 !

Petit préambule mais important !

Nous vous proposons ici quelques solutions marketing que tout à chacun peut mettre en œuvre sans tomber sous le coup des droits de propriétés de l’UEFA. Pour ce faire, si vous n’êtes pas partenaire officiel de l’Euro 2016, n’arborez ni le logo du championnat ni celui de l’équipe de France. Pour le reste rien ne vous empêche d’aimer le foot et de supporter votre équipe préférée !

Passez au bleu, blanc et rouge !

Qu’ils soient passionnés de football ou non, la plupart des Français vont se ranger derrière les bleus. C’est le moment de bleuir autant que possible la visibilité de votre entreprise. Votre site internet, vos réseaux sociaux et votre espace commercial peuvent arborer les couleurs nationales et quelques messages de soutien au onze français. Un peu d’infographie, quelques ballons bleus, blancs et rouges, des banderoles et des stickers et le tour est joué ! Les grandes enseignes de sport et quelques sites Web très connus proposent tout ce qu’il faut pour permettre à votre entreprise d’endosser le maillot bleu ! Ne manquez pas de faire un parallèle entre les valeurs de votre entreprise et celles du sport : une manière pour votre label de rejoindre la cohorte des supporters et de se faire connaitre de ces derniers.

Organisez votre mini fan-zone !

Et si vous organisiez dans vos locaux une soirée match-pizzas ? Invitez vos principaux partenaires et leurs proches à suivre les principaux matchs de l’équipe de France dans vos locaux! La location d’un écran ou d’un projecteur et quelques pizzas ne vous coûteront pas très cher mais vous permettront d’aborder vos partenaires d’une manière totalement nouvelle. Qui sait si entre deux buts magnifiques des bleus vous n’aurez pas conclus le contrat du siècle ?

Défiez vos fans !

Vous êtes suivis sur les réseaux sociaux par de nombreux fans ? Défiez-les en tentant de les coller sur leurs connaissances en matière footballistiques ! Comme indiquez en préambule, rester général et organisez votre quizz sans cibler spécifiquement l’Euro !

Commentez !

Vous avez certainement un fan de foot dans votre équipe capable de vous rédiger quelques posts de haute volée avant et après chaque match ! Restez cool et jouez la carte de l’humour ! Une bonne manière de capter l’attention des fans et pourquoi pas de faire le buzz !

Organisez un tournoi !

C’est le moment où jamais de vous mettre au ballon rond ! Défiez vos fans ou vos partenaires et organisez un tournoi de six, de PlayStation ou plus simplement de baby-foot ! Faites le buzz sur l’évènement et le jour J n’omettez pas de distribuer largement vos goodies pour faire rayonner votre label !

Surfer sur l’Euro ? Rien de bien compliquer ! Il est rare de pouvoir lancer un plan marketing ludique. L’Euro 2016 vous en donne l’occasion, foncez ! N’omettez pas de respecter les droits et copyrights divers, la fête sera gagnante…et ce, quel que soit le résultat des bleus sur le terrain !

Une entrepreneure qui concilie travail et famille

Expérimentée en marketing et vente, Marie-Laure Lisandre, est devenue entrepreneure en souhaitant aider son mari dans le développement de sa société de bâtiment. Aussi, une manière de concilier travail et vie de famille. Portrait d’une femme-orchestre persévérante.

« Il faut une certaine dose d’inconscience pour être entrepreneur (rires). Mais c’est une aventure passionnante au bout du compte ! » Marie-Laure Lisandre, 50 ans, co-gérante avec son mari Christophe de l’entreprise de construction et rénovation, est une battante.

Du marketing à l’entrepreneuriat

Diplômée en 1989 d’un master 2 en marketing et communication à l’Institut Supérieur de Gestion, elle devient responsable marketing de Commodore France, constructeur de matériel informatique et multimédia. « Après trois ans passées dans ce poste que j’ai beaucoup apprécié, j’ai eu mon premier enfant fin 1992, explique Marie-Laure Lisandre. Aspirant à bien m’occuper de ma famille (2 autres enfants ont suivi), j’ai quitté ce travail et me suis dit que j’allais trouver le moyen de bosser de chez moi ». Cinq ans auparavant, son mari Christophe avait lancé sa propre société de bâtiment. Constatant ses difficultés à gérer les chantiers en plus de la partie administrative de l’entreprise, elle décide de l’épauler en s’occupant de la comptabilité. « Petit à petit, ce coup de main est devenu mon boulot à temps plein et un véritable challenge entrepreneurial pour moi. J’ai commencé à me prendre au jeu en fait ! », confie-t-elle.

Traverser la crise économique de 2007

Pendant quatorze ans, le couple travaille dur au développement de leur société qui connaît la croissance et embauche jusqu’à 35 collaborateurs. Mais avec l’avènement de la crise économique en 2007, les choses se corsent. « Ce fut une période très difficile. A cette époque, nous avions pas mal de clients grands comptes qui ont annulé leurs carnets de commande du jour au lendemain, raconte l’entrepreneuse avec une pointe d’émotion. L’équilibre économique de la société a été sérieusement bouleversé. Nous avons dû nous séparer de plusieurs salariés, ce qui humainement n’a pas été simple. »

Comme autres difficultés rencontrées, Marie-Laure Lisandre cite la concurrence des ouvriers du bâtiment issus d’Europe de l’Est. Elle commente : « Il est normal de leur donner du travail et je n’ai rien contre. Néanmoins, les lois de l’Union européenne créent une concurrence déloyale pour les TPE et PME du bâtiment. En leur permettant de travailler pour moins cher sur notre sol, l’Union européenne nous fait perdre des clients. ». Et de poursuivre en exprimant ses regrets par rapport aux charges trop importantes payées par les entreprises en France. Pour elle, les TPE/PME n’ont pas besoin d’aide comme le CICE (Crédit d’Impôt pour la Compétitivité et l’Emploi) par exemple. « Elles ont tout simplement besoin qu’on leur baisse leurs prélèvements obligatoires qui les asphyxient. », tance-t-elle.

S’adapter au monde qui bouge

Mais pour rien au monde, elle ne regrette d’avoir fait le choix de l’entrepreneuriat :
« C’est une aventure passionnante qui, en définitive, m’a permis de faire ce que je souhaitais : concilier ma vie de famille et le travail. » En 2015, l’entreprise Lisandre a réalisé un chiffre d’affaires de 2,6 millions d’euros. 500 000 euros de plus qu’en 2014, ce qui est encourageant pour le couple d’entrepreneurs. « Petit à petit, on revient à l’équilibre malgré les séquelles de la crise. Aujourd’hui, notre plus grand force pour rapporter des affaires est le bouche-à-oreille chez les particuliers, les architectes et fabricants », déclare Marie-Laure Lisandre.

Très investie dans le renouvellement de la présence digitale de la société, Marie-Laure peut se prévaloir d’un nouveau site qui vient d’être lancé et Lisandre bâtiment entretient activement son image sur les réseaux sociaux. Une manière pour cette TPE de s’adapter au monde en mouvement tout « en restant fidèle à son cœur de métier ». Et de conclure par son conseil aux entrepreneurs qui souhaitent se lancer : « Restez aussi optimiste que prudent ! »

Interview de Lionel Moutouh, fondateur de 1001 Pneus

Entretien exclusif avec Lionel Moutouh, fondateur de 1001 Pneus.

Comment est née votre entreprise ?

à la sortie de l’école Epitech de Paris, j’ai créé un centre automobile qui vendait des pneus. J’ai voulu me lancer par la suite dans une boutique qui vendrait le même produit, mais sur internet. Le web commençait à vraiment bien fonctionner et j’étais convaincu qu’il y avait une place pour vendre des pneus sur internet même si les professionnels du secteur traditionnel me disaient que ça ne marcherait pas car trop compliqué à transporter, à livrer ou à installer. Malgré tout, en 2005 j’ai commencé à travailler sur le projet 1001 pneus et en 2007, j’ai contacté Maxime Sabourin, mon ancien binôme d’Epitech pour lui expliquer mon idée. Il m’a dit qu’il était intéressé et nous avons travaillé sur le projet jusqu’en 2009, date officielle du lancement. Depuis, l’entreprise fonctionne bien. Là où les magasins ont des dizaines de pneus en stock, nous comptons plus de 25 000 références, ce qui laisse un large choix aux clients. Nous nous appuyons sur un réseau d’installateurs agréés qui reçoivent et montent directement les pneus devant le client.

Quel a été votre parcours de financement ?

Pendant 3 ans, nous avons tenu avec nos 1 000 euros de capital. Nous avons réalisé une toute première levée de fonds début 2013, ce qui nous a donné une bouffée d’oxygène et a permis de nous restructurer. Nous avons ensuite franchi un cap en passant de 20 millions d’euros de chiffre d’affaires à 40 millions. Puis, une fois que nous avions prouvé que notre modèle fonctionnait, nous avons levé des fonds une seconde fois pour développer, structurer l’entreprise et nous lancer à l’international. Le Crédit Agricole et Bpifrance nous ont également aidés financièrement.

En quoi Bpifrance a-t-il été un support ?

Il s’agit d’un appui important. En plus de l’aide à l’innovation et du soutien au développement à l’international, c’est aussi un gage de confiance pour les banques. Elles sont rassurées en voyant que Bpifrance croit au projet et que l’organisme se propose de le financer car les chiffres sont bons et que la rentabilité en France est atteinte. Il ne faut pas hésiter à solliciter Bpifrance si votre projet tient la route. Nous avons mis 4 ans avant d’oser les contacter mais avec le recul, cela a constitué un soutien de poids dans notre développement.

Entrepreneurs, Bpifrance vous soutient en prêt et capital, contactez Bpifrance de votre région : bpifrance.fr

Entrepreneuriat dans les DOM-TOM : les avantages

Les territoires et départements d’outre-mer représentent ces contrées françaises lointaines où il fait plutôt bon entreprendre. Les entrepreneurs, jouissent d’un régime particulièrement avantageux. De nombreux dispositifs destinés à soutenir l’économie de ces départements et territoires d’outre-mer se sont mis en place avec une certaine efficacité. Le tourisme ou encore les énergies renouvelables restent des secteurs très porteurs pour les économies locales. Malgré tout, on ne peut occulter le fait que les DOM-TOM doivent importer beaucoup plus que ce qu’ils exportent, créant ainsi des « micro-marchés » renforcés par l’éloignement et l’isolement vis-vis de la Métropole. Quels sont les avantages de l’entrepreneuriat dans les DOM-TOM ?

Un statut auto-entrepreneur amélioré

Il est particulièrement avantageux d’avoir le statut d’auto-entrepreneur dans les DOM-TOM. Ces avantages relèvent principalement de la fiscalité. Sachez ainsi que, en tant que nouvel auto-entrepreneur, vous bénéficiez d’une exonération fiscale durant les 24 premiers mois de votre activité. Dès le 25ème mois, on vous attribue un taux de cotisations favorables (15,3% pour les services et 8,9% pour la vente de marchandises contre, respectivement 23,1% et 13,4% en métropole). Une règle qui s’applique aussi bien aux créateurs d’entreprises localisés sur place que pour les auto-entrepreneurs qui ont choisi de s’installer à la Réunion, en Martinique, en Guadeloupe ou encore en Guyane (les départements ultra-marins éligibles à l’auto-entrepreneuriat). Ces avantages fiscaux demeurent fortement incitatifs

Les aides versées aux entreprises ultra-marines dopent l’entrepreneuriat local

Globalement, de nombreuses aides et dispositifs de soutien économique sont proposés aux entreprises des DOM-TOM. Prenons par exemple le cas de la Réunion. Pour une personne qui souhaite créer une entreprise locale, elle peut bénéficier d’aides apportées au capital de départ. C’est le Pôle Emploi de la Réunion qui organise ces aides; il s’agit du versement des allocations chômage qui prennent la forme d’un capital de départ pour la création d’entreprise. Les bénéficiaires de ces aides sont des demandeurs d’emplois en phase de création (ou de reprise) d’entreprise. Le projet Initiative Jeune (PIJ) représente un autre dispositif de soutien destiné aux jeunes âgés de 18 à 30 ans et souhaitant reprendre ou créer une entreprise dans un département d’outre-mer. Cette aide consiste en une subvention d’un montant maximal de 7320 euros pour chaque demandeur. On peut encore retenir le dispositif « Envie d’Agir-Défi jeune ». Il tient lieu ici de soutenir des jeunes en quête d’emplois, âgés de 18 à 30 ans, et de les encourager à créer une activité économique. Il existe encore bien d’autres moyens d’aider les créateurs d’entreprises locales avec, comme liste non exhaustive, l’Aide à la création d’entreprise pour les personnes reconnues handicapées, le soutien de l’investissement avec l’apport d’aides régionales et de régimes de défiscalisation, ou encore la « Prime Emploi Export » qui incite les entreprises à se développer en recrutant des salariés dans le domaine de l’export.

Entreprendre dans le tourisme, filière sûre dans les DOM-TOM

Le tourisme est un peu le fer de lance économique des DOM-TOM. Les touristes sont attirés par des conditions climatiques idéales (presque) toute l’année. La présence permanente du soleil et de la douce chaleur qui l’accompagne ne laissent pas indifférents des vacanciers peu habitués à de tels climats sur les terres métropolitaines. Si les DOM-TOM ressemblent à un eldorado pour touristes en manque de soleil, pour les locaux, l’accueil de ces vacanciers est une véritable aubaine. Ainsi, le tourisme génère des revenus, des créations d’emplois et a fortiori, des créations d’entreprises. Valeur sûre de l’économie des DOM-TOM, le tourisme ne représente pas une grosse prise de risque quand il s’agit de créer son entreprise. Créer et développer un business dans l’hôtellerie, la restauration, le marché des objets souvenirs… Autant de perspectives qui incitent à se lancer dans le grand bain de l’entrepreneuriat avec optimisme. De plus, vu le contexte international actuel, particulièrement trouble et agité, trouver dans les DOM-TOM des endroits totalement pacifiés représente un argument supplémentaire pour attirer les touristes.

Créer son entreprise dans le secteur des énergies renouvelables dans les DOM-TOM

Plus inattendu, le « boom » des entreprises crées dans le domaine des énergies renouvelables. Les DOM-TOM ont une dépendance énergétique envers la métropole qui leur exporte ses énergies fossiles. Préoccupant à long terme. Pour remédier à ce problème, de nombreux entrepreneurs ont investis dans des énergies locales renouvelables. L’énergie solaire, évidemment, mais aussi les énergies produites par la végétation. Il existe un véritable essor des créations d’entreprises dans les énergies renouvelables.

Le déficit import-export dans les DOM-TOM à des répercussions sur l’entrepreneuriat

Les départements ultra-marins ont une balance import-export déficitaire. Autrement dit, ils sont obligés de beaucoup importer, du fait de leur excentrement géographique et exportent peu. Attention donc à ce déséquilibre qui peut devenir un frein aux économies locales et à l’envie de créer une entreprise. Le secteur de la fabrication est particulièrement touché. Les habitants des DOM-TOM sont donc obligés de recourir à de la fabrication artisanale, voir singulièrement rustique. L’industrialisation est moins développée dans les DOM-TOM qu’en France métropolitaine. Cela donne l’impression d’un repli sur eux-mêmes de ces acteurs économiques locaux, du moins dans ces branches professionnelles spécifiques.

Interview de Cédric O’Neill, Cofondateur de 1001Pharmacies.com

Interview de Cédric O’Neill est Co-fondateur et Président de 1001Pharmacies.com

Pouvez-vous revenir rapidement sur la genèse de votre entreprise ?

Je suis pharmacien de formation. à la sortie des études, je me suis rendu compte que la vente en ligne de médicaments était très peu développée en France, contrairement à d’autres pays en Europe. De plus, j’observais que les usages des consommateurs s’orientaient de plus en plus vers l’achat sur internet et que la santé n’y échappait pas. Fin 2010, j’ai rencontré mon associée lors d’un événement entrepreneurial. Elle était spécialisée en webmarketing. Nous avons décidé de nous lancer puisque nous avions deux profils complémentaires. Le site que nous avons créé est simple, il s’agit d’une plateforme e-commerce qui permet d’acheter sur internet des produits de parapharmacie et de suivre les conseils-santé de pharmaciens diplômés.

Comment vous êtes-vous financé ?

Dès le départ, nous nous sommes financés par le biais de Business Angels. Ils ont mis 600 000 euros dans une première levée de fonds en janvier 2013, puis 1,3 million d’euros en janvier 2014 lors d’un second tour de table auquel Bpifrance a apporté un complément de 700 000 euros. En juillet 2015, nous avons clôturé une dernière levée de 8 millions d’euros. Bpifrance y a participé à hauteur d’1,5 million. Les fonds récoltés nous ont servi à payer notamment les salaires de notre équipe technique.

Justement, quel a été le rôle de Bpifrance dans votre développement ?

Ils nous ont accompagnés en termes de financement pur. Cela nous a permis d’abord de rassurer les banques avec lesquelles on travaillait. Grâce à cet apport, nous avons également pu réaliser un « bridge ». Cela signifie qu’au moment des tours de table, alors que nous n’avions pas encore l’argent de nos investisseurs et que nous étions, de fait, à court de cash, Bpifrance a versé une somme d’argent qui nous a permis de tenir quelques mois et de finaliser correctement notre levée de fonds. Cela nous a évité de demander à nos Business Angels de faire la transition. Ils nous auraient demandé une rétribution plus importante que celle que demandait Bpifrance, à savoir 3 % environ. Aujourd’hui, je pense qu’il ne faut pas contacter Bpifrance pour se faire financer intégralement.

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