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Suivre le secteur du crowdfunding

Le crowdfunding devient progressivement une véritable solution alternative au financement des entreprises. Largement mentionné dans les médias, le dynamisme de ce secteur n’est plus à prouver. 

Le financement participatif est un terme à la mode. Ce nouveau canal pour financer son projet en tant que créateur d’entreprise a été démocratisé grâce à Internet. Les plateformes de crowdfunding mettent en relation les porteurs de projet et les personnes souhaitant investir dans ces projets. En quelques années seulement, ce secteur économique a connu un envol.

Un enjeu important face au désengagement des banques

C’est sa simplicité de fonctionnement, associée aux difficultés qu’ont les créateurs à obtenir des investissements qui fait aujourd’hui le succès du crowdfunding. Utiliser ces plateformes représente une véritable opportunité pour les TPE/PME qui peuvent légitimement y voir une source alternative de financement. D’autant qu’en France, les banques représentent de 95 % à 98 % de l’apport pour les entreprises. Il était donc urgent pour les entreprises de diversifier leurs sources d’apport ! Selon Hubert de Vauplane, avocat associé chez Kramer Levin, « il devrait manquer 60 milliards d’euros de financement aux PME, d’ici trois ou quatre ans » si l’on tient compte du désengagement et de la frilosité des établissements bancaires. Un constat qui n’est pas étranger à la bonne santé actuelle du marché.

Les chiffres du crowdfunding aujourd’hui

Selon les études de l’association « Financement participatif France », les chiffres du secteur sont constamment revus à la hausse. Au total, 66 millions d’euros ont été levés au premier semestre 2014 en France et près d’1 million de Français ont prêté ou donné des fonds. 150 millions d’euros devraient avoir été collectés via ce type de plateformes en 2014. « Depuis l’origine, il y a un doublement de ce montant tous les ans » a rappelé le président de l’association FPF, Nicolas Lesur. Et le marché affiche un dynamisme impressionnant.

Quatre modalités de fonctionnement

Concrètement, le financement par les particuliers peut s’effectuer selon quatre modalités différentes. Dans le cas du don, une personne physique ou morale donne une somme sans rien attendre en retour. La récompense permet à une personne physique ou morale de donner une somme en échange d’un cadeau. Dans le cas d’un prêt, une personne physique prête une somme et celle-ci doit être rendue avec ou sans intérêts, selon la décision du porteur de projet. Enfin, la dernière modalité, la moins usitée, consiste en l’investissement au capital des entreprises, c’est-à-dire qu’une personne physique ou morale accepte d’investir dans un projet à condition d’acquérir des parts dans l’entreprise financée.

De nombreuses plateformes dédiées

Au total, selon Bpifrance, une soixantaine de plateformes de crowdfunding existent en France. Le précurseur demeure l’entreprise « My Major Company », qui œuvre dans le domaine de la musique depuis 2007. Kickstarter, créée en 2009, est quant à elle la plateforme américaine la plus connue. Sur cet espace, environ 5 millions d’internautes ont financé près de 50 000 projets pour un montant total de 790 millions de dollars (591,5 millions d’euros). On note que les plateformes françaises s’affirment de plus en plus face aux sites américains déjà installés. Deux acteurs tricolores ont ainsi vu le jour en 2010 : Ulule, aujourd’hui 1er site de financement européen avec 6 767 projets et 23,8 millions collectés au total et Kisskissbankbank, qui affiche 24,7 millions d’euros collectés pour 11 710 projets créatifs ou innovants. Au-delà des généralistes (Indiegogo, Hello Merci), on retrouve également de nombreuses plateformes qui dédient leur espace à des projets spécifiques comme le jeu vidéo (Gambitious), l’audiovisuel (Touscoprod), l’édition (Bookly, bibliocratie) ou les projets d’ordre local (Bulbintown).

Un nouveau cadre juridique

En octobre, la France a souhaité se doter d’un cadre juridique afin d’accompagner le développement du secteur. L’objectif est multiple. Il s’agit à la fois d’encourager l’augmentation du nombre de projets, mais également d’instaurer des statuts clairs pour les plateformes afin de sécuriser les donateurs. Ce qui ressort principalement de ce projet est de deux ordres. D’abord, le montant maximum par opération a été fixé par décret à un million d’euros. Ensuite, on note l’émergence de deux statuts spécifiques aux plateformes : les Intermédiaires en Financement Participatif (IFP) qui mettent en relation porteurs de projets et donateurs, et les Conseillers en Investissement Participatif (CIP), soumis à des règles de bonne conduite et de mise en garde, dont l’objectif est d’informer et de protéger les investisseurs. Les deux fonctions sont soumises à des agréments et encadrent la pratique.

Perspectives et limites

Le modèle du financement participatif semble aujourd’hui promis à un bel avenir, car il est porté par la vague émergente de l’économie du partage, les nouveaux usages sur les réseaux sociaux, la frilosité croissante des banques et la baisse des aides de l’État. Certains experts prévoient que d’ici à 2020, le potentiel global de collecte devrait atteindre la somme de 6 milliards d’euros environ, ce qui permettrait aux entreprises de l’Hexagone de disposer de 2 milliards d’euros. À cet horizon, l’industrie mondiale du secteur devrait atteindre plus de 3 200 milliards de dollars avec la création de plus de 2 millions d’emplois.

Comment se préparer pour les fêtes dans le secteur du e-commerce ?

Pour tous les e-commerçants, la période des fêtes est un moment crucial. Le mois de décembre est marqué par un afflux de commandes auquel il est nécessaire de se préparer. Des études permettent de décrypter les comportements de consommateurs à l’approche des fêtes, afin de mettre en place la meilleure stratégie commerciale. De quelle manière les sites de e-commerce peuvent-ils tirer parti de cette période ?

Les nouvelles habitudes des consommateurs

En 2014, Internet est devenu le canal d’achat privilégié des Français au moment des fêtes, regroupant 57 % des dépenses réalisées à cette période. Cette tendance devrait s’accentuer pour cette année, il est donc important pour les e-commerçants de prendre en compte les habitudes d’achat en ligne des internautes. Une étude réalisée par Criteo permet de mettre en exergue plusieurs comportements notables. On constate que les transactions sur Internet sont passées pour moitié depuis des smartphones et des tablettes, deux supports en forte hausse. On estime que les achats sur mobiles devraient correspondre cette année à 25 % des dépenses totales. Les entrepreneurs disposant également d’enseignes physiques ont tout intérêt à utiliser ce canal de manière complémentaire à leur présence en ligne. Les informations obtenues en magasin peuvent servir à renforcer une campagne marketing en ligne notamment. De même, des opérations de click & collect sont à même de leur côté d’augmenter le trafic dans les boutiques traditionnelles à l’approche des fêtes.

Des achats répartis dans le temps

L’étude réalisée a de plus permis de définir la manière chronologique dont les internautes procèdent à leurs achats de Noël. Connaître ces moments-clés est un atout important pour les sites de e-commerce, qui sont ainsi en mesure d’adapter leurs services en conséquence. Dès la fin du mois d’octobre et jusqu’au mois de novembre, les consommateurs repèrent les produits, avec une forte augmentation du trafic sur les sites de e-commerce. Les achats connaissent une croissance élevée, avec un taux de conversion quasiment doublé, à partir de la fin novembre, avec des opérations spéciales comme le Black Friday et le Cyber Monday. Le mois de décembre voit les ventes augmenter de façon irrégulière, avec des pics d’achat observés tous les dimanches. En revanche, les derniers jours avant Noël se prêtent plus à des achats dans les établissements physiques que sur Internet. Les sites prévoyant des livraisons express tirent cependant leur épingle du jeu.

Quelques conseils pour les sites de e-commerce

Afin d’augmenter significativement leurs ventes durant les fêtes, les e-commerçants peuvent mettre en place certaines initiatives simples et efficaces. Les périodes à considérer en priorité, sur lesquelles axer la communication, sont le Black Friday, le Cyber Monday, les week-ends de décembre et la période allant de Noël aux soldes de janvier. Une stratégie cross-canal se révèle également pertinente pour accompagner au plus près le parcours d’achat des consommateurs. Il est bon de cibler à cette occasion les utilisateurs inactifs et les prospects avec des campagnes d’emailings adaptées. Il ne faut pas hésiter non plus à proposer des offres spéciales et des promotions aux clients les plus fidèles, afin de les inciter à ne pas aller sur un site concurrent. La période de Noël est enfin propice aux campagnes de notoriété pour faire découvrir l’entreprise à de nouveaux clients.

Les success stories à l’américaine ne floutent-elles pas la réalité de l’entrepreneuriat ?

Aux Etats Unis, un grand nombre d’entreprises s’est affirmé sur le web avec des chiffres d’affaires qui font beaucoup d’entrepreneurs envieux. Mais ces success stories ne finissent-ils pas par donner une fausse image de l’univers de l’entrepreneuriat sur internet ? Comment ces entreprises se sont-elles imposées ? Et que faut-il en tirer pour lancer votre start-up ?

Un succès de « précurseur » difficile à reproduire

Si de grandes firmes comme Google et Amazon se sont affirmées sur la toile, c’est parce qu’elles ont été les premières à exploiter un domaine donné. Avant Facebook, il n’y avait aucun autre réseau social présentant des fonctionnalités aussi diversifiées. Si certains voient dans son succès un simple coup de chance, d’autres justifient cette invasion planétaire par des raisons plus concrètes :

-une capacité de visionnaire : Si ces entreprises réussissent, c’est parce qu’elles ont la capacité de pressentir avant tout le monde les nouvelles tendances et leur impact sur les internautes : achat en ligne, messagerie instantanée, etc.

– une aptitude à trouver la bonne idée : Le succès d’une entreprise se mesure par la qualité de son concept. Cependant, il ne suffit pas de trouver une idée innovatrice et prometteuse, mais de la lancer au bon moment et au bon endroit.

– l’exposition d’un nouvel angle : Pas besoin de créer une idée pour réussir. Parfois, vous pouvez emprunter une idée et l’exposer sous un nouvel éclairage. Certes, Google n’est pas le premier moteur de recherche, mais il est le premier à en avoir proposé un qui répertorie vos requêtes.

Le succès des géants du web est principalement fondé sur des idées nouvelles ou de nouveaux angles d’approche. Il semble difficile aujourd’hui d’en faire de même vu que la majorité des niches internet ont déjà été exploitées.

Les géants du net : une promesse utopique pour les start-up naissantes

Selon le groupe financier américain Bloomberg, 8 business sur 10 se soldent par un échec, même si certains d’entre eux peuvent finir par renaître de leur cendre. Mais la majorité des start-up naissantes n’observent que le verre à moitié plein.

Prendre de grandes pointures comme Fotolia, Virgin, Seloger ou twitter comme référence n’est pas une si mauvaise chose. A condition de garder les pieds sur terre :

-mesurer les difficultés : Par exemple, en créant une banque en ligne, vous aurez Paypal comme repère. Inutile de le considérer comme un concurrent. Prenez-le comme référence et essayez de détecter les fonctionnalités manquantes pour en faire votre atout.

-rester réaliste dans vos attentes : Ce serait totalement illusoire de viser un chiffre d’affaire de 60 millions par an comme vous pouvez l’observer chez Deezer. Si vous souhaitez lancer un site de musique, modérez vos attentes et fixez des objectifs que vous pouvez atteindre. Sans cela, vous serez vite découragés.

-construire un « background » intéressant : Il faut prendre le temps de démarrer, de réussir et même d’échouer. Aujourd’hui, le succès se construit progressivement en observant les variations continues du marché. Votre site ne deviendra pas le nouveau « eBay » en un claquement de doigt, mais à force de travail et de patience.

Les chiffres d’affaires colossaux des entreprises du web américain ne doivent pas induire les start-up en erreur. Procédez par étapes. Qui sait, une petite réussite peut un jour se transformer en succès international !

Comment augmenter la crédibilité de mon entreprise grâce à mon adresse web ?

La création d’un site internet est devenue un point stratégique pour toutes les entreprises, quel que soit leur secteur d’activité. Mais avant de se lancer corps et âmes sur le web, il ne faudra pas négliger un aspect important : le choix de votre adresse web. Que faut-il savoir ?

Travailler son adresse web : pour quel objectif ?

Le choix de votre adresse web n’est pas à prendre à la légère et constitue un choix stratégique. Le nom de domaine est censé refléter l’image de l’entreprise et attirer des nouveaux clients. Une adresse URL optimisée, travaillée, recherchée dans le but d’avoir le maximum d’impact sur vos prospects, c’est l’assurance de meilleures retombées économiques en lien avec votre activité.

Dans cette vidéo, Franck Scandolera explique les points important à prendre en compte dans le choix dans le choix d’une adresse web :http://goo.gl/6QDRg3

Comment faire pour soigner son identité grâce au web ?

  • Conseil 1 : définir son adresse web en amont

Une entreprise soucieuse de son développement a tout intérêt à choisir le nom de domaine qui lui correspond le plus tôt possible, avant même la mise en ligne de son site voire avant même la création de son entreprise. Il est impératif de vérifier la disponibilité des adresses avant de se lancer. Il serait dommage de la voir non disponible. Nombreux sont ceux qui définissent un nom de société dont l’adresse web est déjà utilisée par une autre société dans un secteur différent.

N’hésitez donc pas à rechercher sur les moteurs de recherche ou sur les
sites spécialisés, la disponibilité de votre nom de domaine : http://goo.gl/3T1C1Z

  • Conseil 2 : utiliser une adresse e-mail « brandée »

Autre facteur primordial pour la crédibilité de votre entreprise : le choix des adresses e-mail. Si le choix de ce nom de domaine demeure un axe de réflexion majeur, il reste essentiel de ne pas négliger la mise en place d’une adresse e-mail dite « brandée », c’est-à-dire incorporant le nom de votre société (« @votresociété.com »). Une carte de visite professionnelle constituée d’une adresse e-mail se terminant par « gmail.com » ou bien « hotmail.com » manque cruellement de crédibilité. Pourtant, l’utilisation d’adresses e-mail brandées reste un facteur encore trop négligé par bon nombre de chefs d’entreprise. N’oubliez pas que le choix de votre adresse web influencera le nom de votre e-mail. Un nom de domaine doit être facilement mémorisable et ne pas porter à confusion.

La présence en ligne d’une entreprise passe à la fois par le nom de domaine que vous aurez choisi et qui donne une idée précise à votre cible du secteur dans lequel vous évoluez et aussi grâce à l’utilisation d’adresses e-mail brandées (le « .COM » reste par exemple le nom de domaine le plus utilisé). Ces éléments consolident considérablement votre présence en ligne et augmentent la crédibilité de votre entreprise à travers les différents outils de communication utilisés. À vous de tout mettre en œuvre pour respecter et appliquer ces deux critères de façon rigoureuse et par là même, d’offrir à tous ceux qui seront amenés à représenter un jour votre entreprise.

Pour plus
d’informations

Comment faire pour bien gérer la saisie des notes de frais ?

Pour les petites entreprises en plein essor, la gestion des notes de frais peut vite devenir un véritable casse-tête. Il s’agit d’une activité à la fois fastidieuse et chronophage, qui demande une gestion rigoureuse au quotidien. Les entrepreneurs ont cependant à leur disposition une large palette d’outils performants leur permettant de se simplifier la vie. Quels sont donc les moyens disponibles pour gérer plus facilement la saisie des notes de frais ?

Une aide électronique pour la gestion des notes de frais

Le dynamisme d’une entreprise se mesure souvent à sa réactivité, sa présence sur le terrain et sa capacité à saisir les opportunités. Pour cela, de nombreux déplacements s’avèrent nécessaires. Aussi bien pour les dirigeants que pour les salariés, la gestion de ces dépenses (frais d’hôtel, de restaurant, de déplacement divers ou de nettoyage) demande d’utiliser les outils adaptés. Un logiciel de gestion des notes de frais est un moyen idéal. Il offre une solution dématérialisée qui permet de gagner du temps, de réaliser des économies et de ne pas avoir à s’embarrasser de documents encombrants au format papier. Ce système sert aussi à limiter les erreurs et à réaliser une gestion quasiment en temps réel, puisque les données sont susceptibles d’être fournies en déplacement avec une connexion Internet. Les informations sont ensuite transmises de manière automatique à la comptabilité, et peuvent être analysées afin d’affiner le budget alloué à ce domaine. On estime qu’un bon logiciel de gestion des notes de frais permet de diviser par deux, au minimum, le temps consacré à cette tâche dans l’entreprise.

Les différentes solutions disponibles

Il est possible d’opter pour un logiciel à installer sur le réseau interne de la société, ou pour une application en ligne qui pourra être consultée depuis n’importe quel support numérique (PC, ordinateur portable, smartphone, tablette) équipé d’une connexion Internet. Les entrepreneurs choisiront l’une ou l’autre option en fonction des activités de l’entreprise. La solution du réseau interne est utile pour les entreprises aux équipes fournies dont les dépenses concernent un autre domaine que les déplacements. Un logiciel accessible depuis l’intranet de l’entreprise est directement intégré à la solution comptable utilisée, pour un gain de temps augmenté. Un logiciel SaaS est à recommander pour les sociétés nécessitant une grande mobilité. Les collaborateurs en déplacement pourront facilement se connecter, depuis un hôtel ou un lieu public par exemple, pour enregistrer en ligne eux-mêmes leurs notes de frais.

Les atouts des logiciels de gestion en SaaS

Un service en ligne de gestion des notes de frais offre des avantages certains aux entreprises. Il ne demande qu’une inscription sur le site correspondant et un abonnement disponible selon diverses formules pour être mis en place. Une aide en ligne est intégrée au logiciel pour en faciliter son utilisation. Les employés n’ont plus ensuite qu’à se connecter sur le site, quel que soit le lieu où ils se trouvent, pour saisir l’ensemble des informations demandées. Le logiciel assure ensuite la gestion des frais kilométriques, des dépenses et des factures diverses. L’archivage des notes est également possible. Sur le marché, des solutions pertinentes sont disponibles pour les entreprises comme les sites Notys, Notilus ou Flucticiel, ou encore la suite logicielle ManaCost.

L’entrepreneure passionnée de vin et de voyage

Après des études en commerce international à Lyon, Pauline Boutroy devient consultante spécialisée dans les systèmes d’information, fonction qu’elle occupe toujours aujourd’hui.

En parallèle, elle décide de se lancer dans l’aventure entrepreneuriale dans le domaine du vin. « Je suis issue d’une famille de viticulteur et je suis viticultrice moi-même » précise-t-elle. « Je souhaitais développer une partie conseil en créant des offres sur-mesure par rapport aux budgets des entreprises, tout en proposant des produits de qualité ». Experte dans le champagne par transmission familiale, elle souhaite aller plus loin et s’étend à toutes les sortes de vin de France. « Pour cela, je me suis rendu dans les salons spécialisés » explique Pauline.

La volonté d’entreprendre tient de sa personnalité. Indépendante et éprise de liberté, la jeune entrepreneure décide, dès l’âge de 19 ans, de partir seule avec un sac à dos découvrir le Mexique pendant deux mois. En véritable passionnée, Pauline Boutroy se nourrit des rencontres qu’elle accumule au fil de ses voyages. La jeune femme se lie progressivement d’amitié avec de nombreux entrepreneurs et chefs d’entreprise.

Elle franchit le cap de l’entrepreneuriat en 2012. « Je souhaitais allier mes différentes connaissances dans la logistique et la distribution ainsi que ma passion pour le vin ». Fort de cette envie, Pauline s’associe alors dans le but de créer une cave dans le sud de la France ainsi qu’une société d’export orientée vers les marchés chinois et russe. Tout semblait bien parti, mais rapidement, des divergences quant à l’orientation que prend l’entreprise et la façon dont celle-ci est gérée surviennent. Cette association malheureuse lui fait prendre conscience qu’il demeure plus important de vouloir accomplir ses rêves plutôt que de rester le nez dans le guidon. Elle décide d’arrêter et de recommencer seule en repartant de zéro.

C’est à ce moment là que lui vient l’idée de se positionner dans le domaine du conseil. En septembre dernier, elle crée deux activités qu’elle exerce distinctement. La première, intitulée Wine Business Export, reste spécialisée dans l’exportation de vin. La seconde s’oriente plutôt vers son cœur de métier, qui demeure le conseil et la sélection.

C’est lors d’un séjour à Abidjan, capitale économique de la Côte d’Ivoire, que la jeune femme confirme son intérêt pour prospecter l’Afrique de l’Ouest. à travers sa société d’export, elle avait déjà réfléchi à des partenariats sur ce continent. « J’ai rencontré un groupe de dégustateur de vins français qui m’expliquait que c’était ici, en Afrique, que se dessinait l’avenir de ce produit » se souvient Pauline.

L’entrepreneure ne souhaite pas pour autant abandonner le marché français. Elle compte sur sa deuxième entreprise pour développer l’activité de conseil en travaillant dans le milieu événementiel. Elle espère, d’ici un an, lancer son business vers l’Afrique, mais également travailler avec des traiteurs et des comités d’entreprise pour des grands événements sur le territoire français.

Attentats de Paris : comment gérer la chose avec ses équipes en tant que dirigeant ?

Après les tragiques des Attentats de Paris du 13 novembre, les entreprises ne peuvent occulter les conséquences psychologiques de tels évènements sur leurs employés. Dans ce contexte, mobiliser les énergies autour des tâches quotidiennes peut sembler difficile, voire dérisoire. Pour autant, c’est aux dirigeants de trouver la bonne attitude pour accompagner au mieux les salariés. Quelles sont donc les choses à mettre à place pour que la vie dans l’entreprise reprenne son cours ?

Encourager la prise de parole

Pour les spécialistes, comme le président du cabinet Stimulus David Mahé, il ne faut surtout pas sous-estimer l’impact du drame sur la situation dans l’entreprise. La pire réaction pour les entrepreneurs serait de refuser d’en parler et d’exiger un retour immédiat à la normale. L’entreprise se doit de montrer de la considération pour les individus, et donc de les encourager à partager leur ressenti. Une réunion du collectif de travail doit permettre à tous ceux qui le souhaitent de s’exprimer dans un cadre confortable. La libération de la parole est ici cruciale : c’est une première étape nécessaire pour l’ensemble du personnel.

Apporter un soutien psychologique

En cas d’évènements de ce type, les experts estiment que 35 à 50 % des personnes directement touchées développent un syndrome de stress post-traumatique, et 5 à 10 % de celles exposées indirectement. Un vrai choc psychologique peut toucher les employés : la politique managériale doit bien sûr en tenir compte pour ne laisser aucun salarié dans une telle situation. Des RTT ou des jours de congés payés peuvent être proposés, mais l’écoute auprès des équipes reste l’élément le plus important. Il est utile également de se mettre en relation avec le médecin du travail qui sera amené à suivre les collaborateurs les plus atteints psychologiquement.

Adapter l’organisation

Quels que soient les impératifs de l’entreprise, les dirigeants ont une responsabilité auprès de leurs employés : celle de respecter leurs émotions et de mettre de côté pour un temps le souci de productivité. Empathie et sentiment de sécurité doivent être au cœur de la démarche des managers, quitte à faire passer au second plan les tâches à accomplir. Il ne faut pas hésiter à bousculer les plannings ou la formation des équipes, pour permettre aux salariés les plus touchés de souffler. Le travail ne doit pas être une source d’angoisse supplémentaire. On peut envisager de repousser la sortie d’un produit de plusieurs jours, de retarder des réunions ou d’annuler certains évènements prévus notamment.

Ne pas être trop intrusif

Malgré tout, les chefs d’entreprise ne doivent pas être trop insistants ou réagir excessivement sous le coup de l’émotion. Respecter la sphère privée et la sensibilité de chacun est nécessaire. On pourra éviter ainsi les réunions trop solennelles et privilégier des échanges en tête-à-tête dans un espace de discussion rassurant comme autour de la machine à café. Il ne faut pas hésiter à donner du temps aux salariés qui le demandent et à les décharger d’une partie de leurs tâches. Un exemple de comportement à suivre est celui des dirigeants de Microsoft. Ceux-ci ont permis au personnel de réaliser une minute de silence en hommage aux victimes, favorisé cette semaine le télétravail et suspendu toute campagne publicitaire durant les journées de deuil national.

L’entrepreneure qui mêle le créatif au commercial

Pendant son parcours étudiant à Science Po Bordeaux puis à l’ESC Toulouse, Juliette Parcevaux enchaîne les stages dans le domaine du marketing. À l’issue de sa formation en 2009, elle est recrutée par La Halle aux Vêtements en tant que chef de produit.

Mais l’expérience ne lui plaît que moyennement. Travailler au sein d’une grande chaîne, dans le rayon textile pour bébés, un domaine éloigné de sa passion première (la chaussure, ndlr), ne lui convient pas. Un an après sa première embauche, elle plaque tout et décide de lancer son business. « J’ai un petit problème avec l’autorité et la hiérarchie. J’avais envie de sortir du cadre, de pouvoir réaliser ce que je désirais vraiment, c’est-à-dire créer des produits, monter une marque et développer mon côté commercial. » confie-t-elle.

Mêler le créatif à l’aspect commercial et vendre des chaussures sur-mesure fabriquées en France, voilà l’idée. Mais pas question de se lancer immédiatement pour la jeune femme. Pendant près d’un an et demi, Juliette se forme aux métiers de la chaussure et au dessin. Elle étudie les patronages, les cambrures, la technique pour pouvoir dessiner et monter toute une collection. En septembre 2011, le site Internet de la société « Dessine Moi Un Soulier » voit le jour.

Malgré son enthousiasme, la jeune femme se heurte au début de l’aventure à des difficultés qu’elle n’avait pas forcément prévues. Le business décolle difficilement et surtout, Juliette est une femme. « Il existe encore énormément de sexisme et de misogynie en France, particulièrement dans l’industrie. On m’a claqué de nombreuses fois la porte au nez, j’ai même eu droit à des propositions indécentes ! La plupart des fabricants ne m’ont pas prise au sérieux. J’ai dû me battre pour m’imposer. » raconte l’entrepreneure.

À force de pugnacité, Juliette tient le coup. Elle parvient à trouver un atelier capable de produire rapidement et qualitativement des paires de chaussures à l’unité. Progressivement, le nombre de clientes grandit et les portes s’ouvrent. La créatrice vend même ses produits à l’international, en Belgique, en Suisse, en Angleterre, en Espagne et un peu aux États-Unis. Les ventes mettent environ un an et demi à grimper réellement et la société devient rentable en 2014, pour la première fois. « J’ai clôturé 2014 à 400 000 € de chiffre d’affaires et j’emploie deux personnes en plus de moi. J’observe que mon chiffre d’affaires double chaque année, c’est plutôt très bon signe pour la suite. » se réjouit alors Juliette. Bien sûr, elle n’entend pas s’arrêter là. Doubler son chiffre tous les ans reste une volonté, au même titre que le développement des ventes en Asie et aux États-Unis et l’extension de la gamme.

Juliette semble avoir trouvé sa voie dans l’entrepreneuriat. Et l’aventure est loin d’être terminée, puisque l’objectif est de devenir la référence de la chaussure sur-mesure en France. Assurément, un beau « pied-de-nez » à la crise…

Ce que pense un investisseur pendant un pitch, les erreurs à ne pas commettre

Une multitude d’articles sur le web nous informent et nous conseillent, nous, les entrepreneurs, sur la meilleure méthode pour réaliser un bon pitch et convaincre les investisseurs qui y assistent. Personnellement, Quelles sont les erreurs à ne pas commettre pas commettre et les expressions à utiliser pendant un pitch.

J’ai assisté trop de fois à des présentations de bons projets qui ne suscitaient pas d’intérêt de la part des investisseurs car une petite phrase ou incompréhension ne les poussaient pas à poursuivre l’étude.

Rappelons-nous que le principal critère d’investissement des Angels est l’équipe. Si l’entrepreneur ne donne pas une bonne image de lui et n’attire pas la confiance dès le premier contact, qui est souvent l’Elevator Pitch, il y a peu de chances de poursuivre l’aventure.

Je vais prendre quelques exemples et vous expliciter ce qu’un investisseur dans la salle pense en entendant ces expressions :

1. « On finance la force commerciale »

Trop souvent, les entreprises à un stade de développement très peu avancé invoquent comme raison du besoin de financement la création d’une force commerciale, et ce pour une partie très importante de la levée.

L’investisseur se demande ce que veut sincèrement dire cette expression souvent très peu explicitée par l’entrepreneur. Il sait également que le meilleur vendeur du produit est toujours un des fondateurs de la société et qu’au stade de la levée de fonds il n’est pas forcement nécessaire de lui adjoindre une flopée de commerciaux.

Donc un conseil : essayez de toujours détailler ce point lorsqu’il est une part importante de votre levée.

2. « Je trouvais ça pas pertinent de le mettre dans la présentation (par exemple : le montant recherché, la valo, le marché, le bilan prévisionnel…). »

Lorsque l’on pitche devant des investisseurs il est ESSENTIEL de présenter certains éléments et en particulier les éléments financiers. Un Business Angel investit sur des hommes mais aussi sur un projet et il veut avoir dès le premier contact une idée du prix, du potentiel.

Sincèrement, vous êtes là pour lever de l’argent alors il ne faut pas oublier de mentionner combien vous souhaitez. Et s’il vous plait ne dites pas que ce n’est pas pertinent de l’intégrer dans vos présentations parce que c’est toujours pertinent pour l’investisseur.

3. « Les forces sont quadruples, multiples, infinitésimales … »

Arrêtez d’exagérer, votre entreprise n’a que 6 mois et vous ne faites pas encore de chiffre d’affaires.

Vous avez sûrement un gros potentiel mais n’utilisez pas d’expressions ronflantes du type « nous serons dans 3 mois leader sur notre marché », « nos concurrents ne pourront pas réagir car nous avons une avance considérable ».

4. «Nous avons réalisé 1 000 000 de téléchargements ! »

Les investisseurs dans la salle sourient et sont satisfaits. Mais lorsqu’arrive le temps du bilan, ils s’aperçoivent que très peu de chiffre d’affaires a été réalisé.

L’explication est simple, la majorité de téléchargements sont gratuits et la commercialisation débute à peine. Ce n’est pas un problème mais il faut absolument le préciser lorsque vous parlez de votre nombre de téléchargements et faire la distinction entre les téléchargements payants et gratuits.

Le mois prochain, nous verrons comment ne pas commettre d’impairs lors des questions suite à votre présentation.

Le manager : un macaque berbère qui s’ignore ?

On découvre parfois, par le biais de la recherche scientifique, des parallèles intéressants entre le comportement des animaux et celui des êtres humains. Comme la meilleure manière de vous le prouver est de vous en faire la preuve, petit flash-back…

L’étude universitaire sur les macaques berbères femelles

J’ai découvert une étude menée par des chercheurs des universités de Liverpool et Manchester sur le stress des macaques berbères femelles. Cette étude publiée dans la revue General and Comparative Endocrinology, sous le titre “Associations between social behaviour and adrenalactivity in female Barbary macaques », s’intéresse aux comportements individuels des macaques berbères face au stress selon le rang qu’ils occupent au sein de leur groupe.

L’équipe de chercheurs s’est rendue dans la forêt de singes de Staffordshire à Trentham, au Royaume-Uni pour observer leurs différents comportements liés au stress. Les scientifiques ont ensuite mesuré chez les femelles macaques ayant subi des événements stressants, leur taux d’hormone de stress, le fameux cortisol à partir de prélèvements de leurs excréments.

Les résultats obtenus valident le lien entre le nombre d’événements vécus comme stressants tels que les menaces, les conflits, les gifles ou bien les comportements de soumission et le niveau de stress. Plus les singes subissent des tensions et plus le taux de cortisol s’élève.

Au-delà du simple fait que nous pouvons nous réjouir ou pas …que les humains ne soient pas les seuls à subir les effets du stress dans un cadre bien hiérarchisé, il apparaît de manière flagrante dans cette étude, que ce sont les macaques qui se situent au milieu de cette hiérarchie qui sont les plus stressés. Ils doivent en effet faire face à plusieurs conflits en même temps soit pour défendre leur position dans le groupe en faisant face aux singes de classe inférieure soit en subissant les foudres de l’autorité des classes supérieures qui détiennent le pouvoir et qui en abusent par des comportements de domination parfois violents.

Vous voyez sûrement ou je veux en venir, n’est-ce pas ?

Selon la directrice de cette étude, Katie Edwards du Liverpool’s Institute of Integrative Biology, « Il est raisonnable de penser que ces observations sont transposables à l’homme. Les personnes occupant les niveaux hiérarchiques intermédiaires dans les organisations convoitent les rangs supérieurs, mais doivent aussi exercer leur autorité sur les personnes des rangs inférieurs, ce qui les oblige à intervenir sur plusieurs fronts à la fois. »

Et si nous faisions la même expérience au sein d’une entreprise et que nous analysions les résultats entre le taux de cortisol des salariés, celui des managers et enfin celui des dirigeants, pensez-vous que nous arriverions à la même conclusion ?

Dans cette étude, c’est la hiérarchie dans le groupe et les relations entre les individus (pouvoir, domination, soumission) qui engendrent le stress. Dans les entreprises, il serait difficile de porter un jugement uniquement fondé sur ces observations et ces prélèvements. En premier lieu, il conviendrait de rappeler que le stress résulte d’un déséquilibre entre la perception d’une demande et celle que l’individu a de ses ressources pour y répondre. C’est également un sentiment de perte de contrôle face à une situation. Il ne peut donc pas être associé uniquement aux middle management, un salarié qui se sent dépassé et qui n’a pas les ressources ni les moyens nécessaires pour prendre une décision sera autant stressé que son manager à qui la direction imposera des objectifs impossibles à atteindre par manque de moyens ou de personnels.

Les facteurs de stress extérieurs

Les facteurs extérieurs peuvent être des sources de stress importants au sein des organisations. Si une mauvaise organisation du travail ou un manque de communication entre les différents services laisse les salariés dans l’impossibilité de fournir un travail correct, alors il y aura immanquablement des conséquences sur les salariés autant au niveau individuel que collectif.

Les facteurs de stress intrinsèques

Il ne faut pas non plus minimiser l’impact des facteurs individuels dans le niveau de stress des managers. Ceux-ci tiennent à l’histoire de l’individu et à ses expériences passées. Ce sont ces expériences qui vont influencer les réactions et les comportements en situation de stress. Le manager doit faire face à de multiples situations où son autorité et ses décisions peuvent être remises en cause. Il est nécessaire qu’il soit parfaitement armé pour y répondre sans créer de conflits ni rajouter des tensions inutiles.

Le niveau de latitude décisionnelle dans la prise de décision

Le niveau de stress dépend également de la latitude décisionnelle que chaque individu détient dans le cadre de sa sphère de travail. Selon Karasek (1979), quand le niveau d’exigence est élevé et qu’il est associé à une importante marge de manœuvre alors les situations de stress sont vécue comme des expériences dynamisantes, c’est ce que certains appellent« le stress positif ».C’est en effet le cas des postes de directions qui ont de fortes exigences mais qui ont les moyens tant humains que financiers d’atteindre leurs objectifs, ils sont dans la maîtrise de leur environnement et ne le subissent pas. Dans le cas contraire ou un salarié est soumis à de fortes contraintes professionnelles avec une marge de manœuvre faible, son stress va être plus difficile à gérer et sera ressenti comme négatif. Si cette situation persiste, il vivra alors une dégradation de son bien-être et de sa santé. Généralement, son niveau de stress augmentera avec le temps.

Hommage aux macaques berbères

Je tiens à rendre un hommage particulier à ces macaques berbères qui vont malheureusement encore subir pendant de nombreuses décennies les mêmes schémas comportementaux. Notre chance, c’est notre prise de conscience car contrairement aux macaques, les humains, peuvent décider d’agir face à ces comportements de stress en mettant en place une politique de prévention et de gestion du stress à tous les niveaux hiérarchiques.

Comme quoi, l’évolution a du bon parfois …..