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Comprendre le Web-to-store

Internet est devenu un média utile à tous les commerçants, grande société comme petit artisan, de par la possibilité qu’il offre de pouvoir toucher une plus grande clientèle. Mais ce média a-t-il éclipsé l’intérêt des boutiques physiques ?

L’émergence d’Internet a complètement refondé les méthodes de distribution de toutes les entreprises. Le magasin physique a perdu sa toute-puissance et aujourd’hui, il est devenu nécessaire pour les entreprises désireuses de rester compétitives (et surtout dans l’esprit des clients !) et de trouver un savant équilibre entre magasin physique et boutique en ligne.

Un renversement des méthodes d’achat

Pour bien comprendre l’importance de l’intégration d’internet dans le parcours d’achat, il est intéressant d’étudier le fait que le rapport client-vendeur a été complètement bouleversé avec l’arrivée du web. Le vendeur, il y a une vingtaine d’années à peine, restait un des seuls vecteurs d’informations pour l’achat, le seul à pouvoir transmettre toutes les informations nécessaires au client, quitte à user de cette possibilité pour accélérer la vente.

Aujourd’hui, l’acheteur en saurait presque plus que le vendeur avant de se rendre dans le magasin. Un rapide tour sur Internet pour collecter le maximum d’informations sur le produit suffit à faire passer n’importe quel vendeur pour un amateur dans sa profession. Le rapport client-vendeur s’est vu renversé, et c’est là une donnée primordiale pour les entreprises, qui doivent s’adapter en proposant une stratégie commerciale alliant point de vente physique et présence en ligne. C’est ce que l’on appelle les techniques de « web-to-store », littéralement : du web vers le magasin.

Comment drainer des clients vers la boutique ?

Force est de reconnaître qu’une présence sur le web peut attirer des clients vers votre boutique. Mais comment faire ? Un simple site ne suffit pas toujours. N’hésitez pas à multiplier votre présence sur les annuaires en ligne, et à vous appuyer sur les technologies de géolocalisation pour montrer immédiatement au visiteur où votre boutique se situe.

En ce sens, mette en place des technologies de « store locator » (littéralement : localisation des magasins) s’avère intéressant. Il s’agit concrètement d’une carte, qui permet à l’internaute de trouver le(s) point(s) de vente le(s) plus proche(s) de lui. Cela vous permet de faire en sorte que le produit parvienne directement au client, et qu’il soit ainsi invité à se rendre dans votre boutique physique pour y demander plus de renseignements. Nombre de petits commerces s’efforcent ainsi d’assurer leur visibilité en ligne pour attirer des gens dans leur boutique physique.

Quelques exemples

De nombreuses entreprises, même parmi les plus importantes, ont bien compris cela. L’exemple de la FNAC qui a réussi une bonne transition depuis l’arrivée d’Internet, en partageant son activité en ligne et la présence de ses magasins dans les plus grandes villes de France, ceci pour retrouver le chemin de la rentabilité. L’enseigne Décathlon ou encore Yves Rocher sont quant à eux des champions français du store locator, puisqu’ils affichent sur leur site web une carte détaillée de leurs différentes boutiques, une page dédiée pour chacune qui contient des informations actualisées sur leurs magasins (adresse, numéro de téléphone, horaires), le plan pour y accéder, etc. Ces techniques adoptées par les grandes enseignes peuvent être facilement répliquée, à leur échelle, par les boutiques individuelles et les artisans.

Aucun doute : une stratégie de web-to-store est désormais un incontournable pour toute activité commerciale qui nécessite une boutique physique. En ce sens, opposer web et magasin n’a pas de sens, puisque l’un est au service de l’autre dans un but unique : la vente ! Alors n’hésitez pas à assurer votre présence en ligne et conserver vos boutiques en physique, car une stratégie mêlant les deux possibilités est vouée à la réussite si elle est rondement menée !

Pour aller plus loin

Bientôt un indice

Fraîchement lancé par EnterNext, la filiale du groupe Euronext, dans le cadre de son programme pour la facilité d’accès aux marchés financiers des PME-ETI, l’indice Tech 40 permet d’identifier les jeunes entreprises axées sur la technologie.

40 entreprises nominées

L’initiative a permis à 40 entreprises d’être sélectionnées selon les critères d’EnterNext. En plus des critères sur la performance boursière, les compétences financières et économiques des sociétés seront prises en considération. Le public a eu connaissance de la liste des nominées le 27 avril dernier, et ce, en présence d’Axelle Lemaire, la secrétaire d’État chargée du numérique. Il semble que 67 % des entreprises œuvrent dans le domaine du numérique et le reste touche les secteurs des cleantechs et des sciences de la vie. La majorité des entreprises sont françaises (27), et on retrouve de grands noms comme AuFeminin.com, 1000Mercis, LDLC.com ou encore MGI Digital. On retrouve également 2 sociétés portugaises, 4 Néerlandaises et 7 sociétés belges pour compléter le groupe, qui affiche une valeur boursière totale de 13,9 milliards d’euros.

Un hub européen dans la Tech

Dans un communiqué, Éric Forest, PDG d’EnterNext, a déclaré vouloir que cet indice devienne une référence européenne pour le secteur de la Tech. Outre l’avantage d’être au premier rang des cibles des investisseurs potentiels, les entreprises élues bénéficieront d’un dispositif d’accompagnement spécifique durant une année entière. Elles pourront ainsi participer aux événements commerciaux comme les roadshows, et accéder au club des 40 dirigeants. Les entreprises labellisées seront également cotées sur les marchés grand public d’EnterNext qui regroupent 320 entreprises Tech.

Capgemini va s’offrir les services de la société Igate

Capgemini, spécialiste français du conseil et services informatiques, va absorber Igate, société américaine de technologie, pour un montant de 4 milliards de dollars. Une volonté affichée de s’installer outre-Atlantique, région qui représentera approximativement 30% de l’activité globale de Capgemini dans le monde.

Renforcer sa présence aux USA

Pour bien ancrer sa présence en en Amérique du Nord, Capgemini ne lésine pas sur les moyens et s’offre ainsi un spécialiste du marché nord-américain. Igate affiche un chiffre d’affaires de 1,3 Mds de dollars en 2014 et l’Amérique du Nord représente environ 79% de son chiffre. Cette acquisition permettra à Capgemini de renforcer à la fois son cœur de métier dans les services informatiques, d’infrastructure et dans les activités d’externalisation de services d’ingénierie, mais également de consolider sa présence aux USA dans les secteurs de la grande distribution, de la santé et de l’industrie.

Synergies commerciales et économies en perspective

Avec cette acquisition qui sera effective dès le 2ème semestre de cette année, le groupe informatique comptera dorénavant près de 200 000 salariés à travers le monde. Les responsables du groupe Capgemini estiment que la fusion des deux entreprises permettra des synergies commerciales allant de 100 à 150 millions de dollars, et ils prévoient également des économies de l’ordre de 75 à 105 millions de dollars d’ici 3 ans grâce à l’efficacité opérationnelle qui sera générée.

La start-up MisterBnB lève 2 millions de dollars

Lancée en 2013 à Paris et installée à San Francisco en 2014, la plateforme MisterBnB a récemment annoncé qu’elle a réussi une collecte de fonds de 2 millions de dollars sur le territoire américain, afin d’étendre ses services dans d’autres pays. 

Plusieurs investisseurs en coulisse

Le 21 avril dernier, la plateforme MisterBnB, spécialisée dans les services d’hébergement gay-friendly a annoncé l’obtention de 2 millions de dollars auprès de plusieurs investisseurs américains. Intégré dans la 12e promotion de 500 Startups, l’accélérateur de start-ups installé dans la la Silicon Valley, à proximité de San Francisco, la plateforme MisterBnB a donc réussi son pari en récoltant cette somme astronomique auprès d’investisseurs de renom comme AngelVest, Capital, China Growth, Pole Capital et MicroVentures. Des business angels ont également pris part à cette aventure, comme Jacky Leclerc, fondateur de gayplanet.com.

Développer MisterBnB dans d’autres pays

En regroupant plus de 15 000 hôtes présents dans 130 pays, MisterBnB est aujourd’hui l’un des acteurs majeurs du marché de l’hôtellerie gay mondial estimé à plus de 200 milliards de dollars. Afin de mieux répondre aux attentes de sa clientèle, les administrateurs de la plateforme ont décidé d’étendre leurs services dans d’autres villes. Cette collecte de fonds leur permettra ainsi d’implanter les services de leur site à New York, à San Francisco, à Lisbonne, à Bruxelles, à Londres, à Berlin et à Amsterdam.

L’importance du cœur dans une démarche de marketing authentique

Le marketing authentique repose sur la capacité d’une marque à établir des connexions profondes avec ses consommateurs.

Entrepreneur Authentique & Marketing Authentique

Etes-vous l’un de ces entrepreneurs authentiques qui, comme le présente Robert Dilts, “veut une activité qui lui permette de rester vrai vis-à-vis de lui-même, de se dépasser pour réaliser son rêve, de mettre son excellence au service de ses ambitions personnelles et de son environnement et surtout de se sentir plus vivant et plus inspiré” ?

Personnellement j’en suis. Je ne me vois pas développer une activité autrement… C’est vital pour moi.

C’est pourquoi en tant que coach marketing, je parle toujours de ‘marketing authentique’. 
Il s’agit d’un marketing qui permet aux entrepreneurs de développer leur activité tout en restant ancré dans leurs valeurs profondes. Comme dans le concept du ‘golden circle’ développé par Simon Sinek : toujours partir de l’intérieur pour aller vers l’extérieur.

Car nous sommes chacun notre premier outil marketing… Nous sommes dans un monde où le relationnel fait toute la différence, que nous vendions des produits ou des services.

Ceci étant dit, je m’adresse ici principalement aux entrepreneur(e)s, aux indépendant(e)s pour qui le marketing est souvent synonyme de ‘manipulation’.
Et qui ont plutôt l’impression de devoir se renier eux-mêmes pour ‘se vendre’.

Avez-vous à cœur de faire une différence dans la vie de vos clients, pour qu’ensemble, vous puissiez faire une différence dans ce monde ?

Aspirez-vous à aligner votre ‘être’, votre ‘faire’ et votre ‘paraître’, pour être en cohérence avec vous-même ?

Œuvrez-vous pour un succès authentique qui vous permet de développer sereinement une activité quotidienne en adéquation avec ce que vous désirez au fond de vous ?

Cela peut paraître utopique. Parlons d’une clé qui peut rendre cela possible…

Laissez votre cœur guider votre cerveau

Notre culture française, le rationnel est ‘dominant’. Nous ne sommes pas habitués à oser écouter nos émotions, notre cœur… bien que cette tendance soit en train d’évoluer (un peu). Des recherches et des études démontrent que le cœur a une part prépondérante dans nos décisions.

« Votre cœur n’est pas seulement une pompe. Il contribue à vos choix, agissant comme un poste de contrôle pour toutes les émotions générées par l’écoulement de produits chimiques des pensées. Votre cœur est en communication constante avec votre cerveau et le reste de votre corps, pour vérifier l’exactitude et l’intégrité de vos pensées. (…) Lorsque vous êtes sur le point de prendre une décision, votre cœur vous envoie tout simplement un conseil qu’il est bien utile d’écouter, car lorsque vous écoutez votre cœur, il sécrète une hormone qui donne une sensation de paix. », affirme le Dr Caroline Leaf – PhD en neuroscience cognitive et neuropsychologue.

Je fais partie de ceux et celles qui ont ce désir de s’ancrer dans leur CŒUR pour permettre à mes clientes de libérer leur potentiel et développer leur activité avec un succès authentique. En réalisant cette démarche, les Coaches,
Consultantes RH et les Professionnelles de Développement personnel peuvent aligner leur être, leur faire et leur paraître. Ainsi elles rayonnent avec authenticité, intégrité et cœur pour attirer leurs futurs clients, tout en restant authentiques.

Les 5 éléments du C.O.E.U.R indispensables pour attirer ses futurs clients tout en restant authentique

C pour Congruence
C’est la Cohérence avec vous-même, et bien plus. La Congruence s’ancre profondément dans notre cœur, dans notre valeur. C’est ce qui nous permet de tenir ferme même lorsque l’environnement semble instable.

O pour Ouverture
ous-même pour pouvoir écouter notre cœur et pour pouvoir mettre ce cœur à disposition de notre clientèle idéale afin de la servir. Notre cœur nous donne l’ouverture dans l’écoute et l’ouverture dans le service.

E pour Etat d’Esprit et d’Être
tat d’esprit dans le sens de façon de penser, d’intention… de cœur. Et cet état d’esprit authentique est indispensable pour développer sereinement votre activité. Etat d’esprit mais aussi état d’être, parce que VOUS êtes votre premier outil marketing. Votre cœur rayonne dans votre façon d’être.

Le E c’est au centre du mot COEUR. Donc, cet état d’esprit, cet état d’être est vraiment au centre de toute la démarche de marketing authentique.

U pour Unicité
Unicité dans le fait que vous êtes unique. Unicité en toute congruence, car VOUS êtes votre premier outil marketing et vous êtes la seule personne qui est capable d’offrir les services que vous offrez. Parce que, justement, vous êtes unique.

Respect de soi et respect des autres, respect de votre cœur d’expertise, de votre cœur tout simplement, respect des autres et de leur besoin, leur souffrance, leur joie, leur vision… Le respect est vraiment une valeur fondamentale pour moi. S’il n’y a pas de respect dans une mission ou quoi que ce soit, je ne peux pas continuer.

Article par Caroline Leaf

Lip dub : bonne ou mauvaise idée ?

Le Lip dub a fait son apparition depuis une dizaine d’années, et a trouvé un fort engouement auprès des entreprises friandes de nouvelles méthodes marketing attractives et peu coûteuses.

Un format court, un scénario minimaliste, des moyens techniques légers, le Lip dub ou « clip promotionnel chantant » permet de réaliser de courtes séquences de promotion de votre entreprise en y mettant en scène vos équipes. Le principe est très simple, le clip consiste à filmer en un long plan-séquence une ou plusieurs personnes qui font du play-back sur une bande-son très entraînante, d’où le nom anglais Lip dub qui signifie littéralement « doublage des lèvres ». Le Lip dub est-il un phénomène de mode futile ou un moyen sérieux de communiquer ?

Se distinguer d’une façon originale et décalée

Le Lip dub a vu le jour en 2008 lorsque des étudiants en communications inventifs ont décidé de se filmer en chantant. Le format a immédiatement séduit les internautes, puisque certains de ces « mimoclips » ont été visionnés des millions de fois sur You Tube. Des institutions, des marques et des sociétés de tous secteurs, se sont alors emparées du phénomène pour se distinguer d’une manière moderne et originale. Ce nouveau concept apporte un dynamisme certain pour l’établissement ou l’entreprise qui l’utilise dans sa stratégie de communication. Il est évident que le Lip dub fait souvent sourire, qu’il soit d’ailleurs réussi ou raté ! Le côté jeune, amusant, et entraînant de ce type de vidéo ne laisse jamais indifférent, et assure l’entreprise utilisatrice d’une belle viralité sur la Toile.

Attention à l’image de marque transmise par le message

L’expérience prouve qu’un Lip dub, qu’il soit un succès ou un échec, fait toujours parler de lui. Le buzz semble un des objectifs de ce type de communication, mais attention à ne pas tomber dans le bad buzz. Tout le monde se souvient du clip des jeunes de l’UMP. En 2009, le parti politique avait essayé de créer l’événement. Imparfait, mettant en scène les hommes politiques de manière maladroite, le clip avait à l’époque fait beaucoup parler de lui sur les réseaux sociaux…  

Bien sûr, il faut veiller à ce que votre clip promotionnel demeure pertinent et ne ternisse pas votre image de marque. En 2012, le magasin Décathlon de Saint-Dié des Vosges avait réalisé un Lip dub dans lequel les salariés parodiaient le célèbre tube international « Call Me Maybe ». Les protagonistes du clip chantaient tellement faux que le clip a été la risée du web… Afin de gérer le buzz, la direction du magasin a pris le parti de ses employés, publié immédiatement en avant le Lip dub incriminé sur son site principal et soutenu, envers et contre tous, le clip. Une manière intelligente de répondre à tous les messages négatifs véhiculés par les internautes.

Un moyen d’offrir une image moderne de l’entreprise

Bien pensé, bien préparé, le Lip dub offre au salarié la possibilité de participer à la réussite de l’entreprise. L’implication et le côté créatif apportent à tous une importante valorisation. La marque japonaise Shiseido, pour ses 20 ans, a créé un Lip dub soigné, agréable à regarder, sans fausse note. Il présente une très belle image de la société et des gens qui y travaillent.

Si vous préparez minutieusement votre clip, il sera réussi. Choisissez une bonne chanson entraînante et facile à chanter en Play-back, un décor agréable, des participants motivés et détendus devant la caméra et vous obtiendrez un beau Lip dub dont l’impact sur les internautes sera positif. Pensez à bien préparer la chorégraphie, repérez les lieux de passage de la caméra et choisissez une durée bien adaptée à ce moyen de communication, de préférence moins de cinq minutes.

Visionnez de nombreux Lip dub pour vous donner une idée du concept et vous constaterez qu’ils apportent tous le sourire et la joie. Les entreprises qui utilisent cette technique de communication marquent les esprits et offrent une image d’elle-même moderne et « branchée ». Le Lip dub n’est pas employé pour faire la promotion d’un produit, mais pour mettre en avant une image positive d’une institution. Cela reste le meilleur moyen de faire le buzz et de présenter au grand public la bonne entente des salariés, des cadres et de la direction.

Ces entrepreneurs français qui cassent les codes grâce au digital

Les nouvelles technologies ont participé à l’émergence d’une nouvelle génération d’entrepreneurs que nous pourrons qualifier de « digital natives ». En voici quelques-uns des plus emblématiques.

Amyne Berrada & Saad Zniber

Ils ont créé Yatedo, un moteur de recherche de personnes, à la fin de l’année 2009. Le principe est simple, il s‘agit de permettre à chacun de chercher le nom d’une autre personne, et d’obtenir les informations les plus complètes possibles. Le site a atteint 1 million de visiteurs uniques en quelques mois.

Rand Hindi 

Dans le domaine des « smart cities » (villes intelligentes, ndlr), il est le roi. Rand Hindi crée des applications pratiques pour faciliter la vie des citadins dans les villes. Sa technologie : des modèles prédictifs basés sur le big data. Il a notamment créé la start-up Snips, qui a développé Tranquilien, une application de prédiction des flux de passagers dans les transports en Ile de France.

Isabelle Sey

Cette jeune entrepreneure a créé la solution SpreadButton, un outil marketing pour les professionnels de l’e-commerce. Entre les réseaux sociaux et la boutique en ligne, l’outil permet à chaque e-commerçant d’évaluer la rentabilité de chacune de ses actions marketing.

Rafi Haladjian

La presse le qualifie de « serial-entrepreneur de la high-tech française ». Édifiant ! Ce pur littéraire s’est imposé comme à l’avant-garde des nouvelles technologies, sentant constamment l’air du temps, notamment avec son entreprise Sen.Se, spécialiste des capteurs et objets connectés.

Audrey Perriol et Camille Moreau

Elles ont lancé « L’Etage Homme », un site d’e-commerce spécialisé dans la mode masculine. Le tout avec un positionnement innovant : proposer des marques peu connues en France, mais qui se vendent bien en Europe et dans le monde. Résultat : messieurs, vous y trouverez des produits tendance à prix très abordables !

Une levée de fonds estimée à 160 millions de dollars pour Slack

L’entreprise Slack, spécialiste du travail collaboratif en mode Saas (Software as a service) a annoncé avoir levé 160 millions de dollars.

Qui sont les investisseurs ?

Autour de la table, plusieurs investisseurs étaient présents : Institutional Venture Partners, Horizons Ventures, Index Ventures et DST Global sont ainsi rentrés au capital de l’entreprise. Cette levée de fonds permettra à la société Slack de poursuivre son activité mais également d’envisager et de réaliser de nouveaux projets à fort potentiel de développement. 

Une valorisation boursière chiffrée en milliards

Ce n’est pas la première fois que l’entreprise fait appel à des investisseurs. Depuis sa création à la fin de l’année 2012, Slack avait déjà récolté plus de 180 millions de dollars. Cette nouvelle levée de fonds valoriserait l’entreprise à 2,8 milliards de dollars selon son cofondateur.

Votre avion a du retard ou votre vol est annulé ? Vous pouvez être indemnisé !

L’entreprise allemande FlightRight, créée en 2010, surfe sur un créneau porteur. Elle propose aux usagers de transports aériens de faire valoir leurs droits en cas de retards ou d’annulations de vols. Un marché très lucratif, les indemnités de retard atteignent des milliards d’euros. Focus. 

A l’origine de l’entreprise

La société Flightright a été fondée par le Dr. Philipp Kadelbach, avocat. Titulaire d’un master en droit International, il a lancé FlightRight en 2010. Ses expériences personnelles douloureuses et répétées avec les transports aériens, en particulier dans un petit aéroport de banlieue en Italie, l’ont convaincu qu’il fallait apporter aux passagers lésés une réponse adaptée à leurs revendications. La société emploie aujourd’hui 70 personnes de cultures et d’expériences différentes, qui contribuent au bon déroulement des démarches d’indemnisation et à l’amélioration constante du portail web de l’entreprise. C’est déjà plus de 400 000 passagers indemnisés partout dans le monde.

Un portail web pour répondre aux attentes des voyageurs

Le principe de FlightRight est simple. L’entreprise propose un portail Internet facile d’utilisation, qui permet aux titulaires de billets d’avion ayant connu des difficultés de types retards ou annulations de vols, de faire valoir leurs droits. Concrètement, les voyageurs peuvent ainsi prétendre à une indemnisation pouvant atteindre jusqu’à 600 € de remboursement. Aujourd’hui, la plupart des usagers des transports aériens ignorent qu’ils ont cette possibilité, ou bien sont freinés par la lourdeur des démarches administratives à mener pour obtenir gain de cause.

Un simulateur pour calculer l’indemnisation

Sur le site internet, le consommateur n’a plus qu’à entrer le descriptif de son vol et le type de problèmes rencontrés. Le simulateur du système calcule ensuite l’indemnisation potentielle auquel le client a droit. Des experts proposent ensuite au client de mener gratuitement les démarches d’indemnisation en son nom. La société se rémunère uniquement si les démarches aboutissent, via une commission de 25% prélevée sur l’indemnité obtenue. Cette dernière est créditée directement sur le compte du client.

Un créneau porteur

L’entreprise évolue clairement dans un secteur en vogue. Le transport aérien étant entré dans l’ère du low-cost, où la qualité de service semble sacrifiée au profit d’une cadence de vols et d’une quantité de départs accrue, il y a fort à parier que les usagers mécontents vont se multiplier. La revendication de leurs droits par les passagers frustrés par ces retards est donc plus que jamais d’actualité.

Dans ce contexte, le modèle économique gagnant-gagnant, basé à la fois sur la réalisation de démarches administratives totalement en ligne et le prélèvement de commission a donc de quoi séduire, les particuliers ou En surfant à la fois sur des tendances de consommation, et en capitalisant sur un marché en développement (on estime à 440 millions d’euros le montant des indemnités non versées rien qu’en France, ndlr), FlightRight semble donc promise au succès.

Aucune plateforme internet de ce type, orienté vers l’application des droits des usagers du transport aérien, n’existe pour l’heure dans l’Hexagone. Une idée à développer pour un futur entrepreneur français ?

Visitez leur site internet sur : FlightRight

Suivre le secteur de l’e-santé

Nul ne peut nier la place que le secteur de l’e-santé a progressivement prise dans le monde ces dernières années. Et inutile de préciser que les enjeux autour de son développement sont forts. Focus sur une filière en plein essor.

L‘application des technologies de l’information et de la communication (TIC) à l’ensemble des activités en rapport avec la santé devrait améliorer le système actuel : meilleurs soins, réduction des dépenses de santé, lutte contre le vieillissement de la population et contre la pénurie de médecins… La filière est en pleine expansion et s’impose clairement comme un secteur d’avenir. Les chiffres le prouvent.

Un marché en plein essor

Selon une récente étude menée par le cabinet Xerfi Precepta, le marché de l’e-santé a rapporté 2,4 milliards d’euros en 2012 et devrait progresser de 4 à 7 % d’ici l’année 2017. En ce qui concerne la télémédecine, le Syntec numérique, syndicat professionnel des entreprises du numérique estime son revenu entre 80 et 140 millions d’euros  et qu’il pourrait progresser de 13 à 28 % d’ici 5 ans. Des emplois continuent tout naturellement à se créer dans ce secteur qui attire beaucoup d’entrepreneurs et de porteurs de projets. Selon le McKinsey Global Institute, 1,5 million d’emplois ont été créés ces 15 dernières années sur ce secteur en particulier. Édifiant.

Un champ d’application très large

Réelle tendance de société, le développement croissant du secteur va de pair avec l’évolution des usages. Aujourd’hui, lorsqu’un patient s’inquiète de son état de santé, il consulte des sites, cherche des informations, commande des médicaments en ligne, consulte ses données financières sur le site de l’assurance-maladie. Les professionnels eux, gèrent déjà leurs dossiers au format numérique. Les nombreuses solutions technologiques permettent aujourd’hui le suivi d’un malade à distance, la prévention de certains incidents médicaux et de pallier plusieurs difficultés de notre système de soins. Les champs d’application de l’e-santé sont larges : assistance à l’autonomie, information et éducation… Et tous les acteurs sont concernés : patients, professionnels de santé, industriels, associations, institutions de prévoyance.

Les acteurs de la technologie y viennent

C’est l’émergence des technologies comme les capteurs, objets communicants et systèmes de visioconférence qui a notamment vu ce secteur prendre l’ampleur qu’on lui connaît. De nombreux dispositifs voient le jour, et ce dans des environnements divers parfois bien au-delà des simples établissements de santé. On trouve par exemple un développement de ces technologies aux domiciles des patients, dans les locaux des professionnels de santé, ou dans les établissements médico-sociaux. L’explosion de l’Internet des objets a conduit le grand public à analyser constamment ses données de santé et à les partager avec tous. C’est le cas grâce aux applications de running du type Nike+ ou Runkeeper, très en vogue chez les consommateurs, mais également avec des applications plus « médicales », à l’instar d‘isommeil ou Withings qui permettent toutes deux d’effectuer des analyses de son sommeil. On observe d’ailleurs un intérêt croissant des entreprises technologiques traditionnelles sur le secteur de la santé en particulier. Nombreuses sont les grands constructeurs à s’intéresser à ce secteur, pourtant censé être éloigné du leur. Par exemple, Epson, société initialement spécialisée dans l’imagerie, a lancé il y a quelques mois le bracelet connecté Pulsense, qui a pour but de mesurer l’activité cardiaque du patient. Avec ces technologies, toutes les données mesurables (température du corps, tension, taux de glucose) sont ensuite mises à disposition des médecins, ce qui améliore considérablement la précision et le suivi des patients.
Ils comptent révolutionner le secteur

L’e-santé est surtout le terrain de prédilection des start-ups. France, Europe et États-Unis regorgent de sociétés qui ont décidé de faire de l’e-santé leur business, et qui entendent bien révolutionner le secteur (voir encadré). Betterise est de celles-ci. Cette start-up française de médecine préventive est disponible sur le web, les mobiles, les tablettes et objets connectés. Elle vise à améliorer la santé des utilisateurs en mesurant et analysant leurs comportements. Elle propose des programmes d’accompagnement quotidien et personnalisés grâce à un algorithme propriétaire mis en place par un collège d’experts médicaux. Tout comme elle, la start-up américaine Adhère Tech a créé un flacon qui surveille la prise de médicament de son utilisateur. Il vérifie le nombre de médicaments qu’il comporte et envoie les données dans le Cloud. Lorsqu’un patient oublie sa prise de médicament, le flacon lui envoie un SMS de rappel. Les start-ups innovantes sont légion dans le secteur, et les récentes levées de fonds montrent un marché en pleine ébullition. La société Voluntis, spécialisée dans les logiciels thérapeutiques, a par exemple levé en avril dernier 20,75 millions d’euros, un montant colossal dans le domaine ! Nul doute qu’à ce rythme-là, les prochaines années vont être le théâtre d’une révolution sans précédent dans le domaine.

Un site de crowdfunding dédié à l’e-santé

Wellfundr, c’est le nom de cette nouvelle plateforme de financement collaboratif dédiée aux innovations qui améliorent notre santé. Etant la toute première en France, l’interface est pleinement active depuis le 24 avril 2014, et permet donc à chaque porteur de projet dans le domaine de la santé électronique de réussir son développement. Fabrice Nabet, président fondateur du site, propose actuellement plusieurs projets pour des financements en Europe. À visiter…www.wellfundr.com.