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Le Crédit Mutuel Arkéa investit 3M€ dans Grisbee

Grisbee, la plateforme numérique spécialisée dans le coaching financier en ligne pour les particuliers, vient de trouver un nouvel allié avec le Crédit Mutuel Arkéa. Ce dernier, qui s’est maintes fois montré plus que confiant sur le fort potentiel des fintech a investi 3 millions d’euros dans la start-up. Une alliance des plus prometteuses dont la vocation est de rendre « la gestion patrimoniale accessible à tous ».

Une plateforme web de nouvelle génération pour la gestion de patrimoine

Fruit de l’idée combinée de 4 entrepreneurs ayant tous évolués dans le secteur bancaire, Grisbee se positionne aujourd’hui comme la toute nouvelle référence de conseil en ligne, pour les particuliers, en matière de gestion de « capital-risque ». Passionnés par la finance et les nouvelles technologies, les 4 associés n’en sont pas à leur premier coup d’essai. Après les francs succès de Finansemble.fr, une plateforme de produits financiers, en 2013 et de Defiscalisator, le premier simulateur de défiscalisation en France, en 2014, Maxime Camus, le Directeur Général, et son équipe ne cessent d’innover dans le domaine de la finance en élargissant toujours plus l’accès aux particuliers à la gestion de leur finance.

Maxime Camus, Directeur général de Grisbee, poursuit : « Grisbee est la première Fintech à adopter une approche à 360° de la situation patrimoniale des utilisateurs. Grâce à nos algorithmes, nous pouvons aujourd’hui répondre de façon pertinente et personnalisée aux besoins des particuliers en matière d’optimisation fiscale et patrimoniale. Le lancement de Grisbee représente la concrétisation de travaux initiés il y a plusieurs années sur des solutions innovantes pour aider les particuliers à mieux gérer leur argent. Solidement ancré dans notre écosystème Fintech, Crédit Mutuel Arkea est un partenaire hors pair pour accélérer notre développement. Quelle que soit sa situation, chacun doit avoir l’opportunité de prendre en main son patrimoine et de préparer sereinement son avenir financier… C’est la raison d’être de Grisbee ! »

Une start-up aux objectifs évolutifs

Le lancement de cette jeune entreprise innovante matérialise plusieurs années de travaux sur les solutions reformées en matière d’organisation personnelle de finance. Cette levée de fond de 3 millions d’euros est d’affermir le développement de la start-up et la consolidation de sa position en France en matière de conseil de gestion de patrimoine en ligne auprès des particuliers. Le concept est simple : il s’agit d’offrir la possibilité d’un suivi et d’une mise à jour automatique de l’évolution du patrimoine, d’anticiper les coûts financiers pour renforcer le tout par un diagnostic complet. Grâce à des algorithmes de recommandation sans précédent dans le secteur, une optimisation générale et digitale du patrimonial est aujourd’hui possible directement en ligne.

5 entrepreneurs qui n’ont pas le bac !

Avoir son bac semble aujourd’hui être la condition minimale pour réussir sa carrière dans l’entreprenariat. Mais de grands entrepreneurs français sont la preuve que le diplôme n’est pas indispensable pour bâtir un empire commercial. Talent inné ou apprentissage sur le tas, quelques hommes d’affaire français ont su faire de leur entreprise des leaders de leur secteur en quittant les bancs de l’école sans bac en poche. Quels sont les entrepreneurs qui ont le mieux réussi sans le bac ? En voici 5.

Gérard Mulliez

Né en 1931, Gérard Mulliez est issu d’une famille d’entrepreneur, son père étant le fondateur de l’entreprise Phildar. Après avoir échoué à l’examen du baccalauréat, il travaille au sein de l’usine Phildar dès l’âge de 18 ans. Il s’y blesse à la main et commence à gravir les échelons grâce à son travail acharné. A l’âge de 30 ans, l’autodidacte ouvre à Roubaix le premier magasin Auchan. Preuve de sa réussite, le fondateur du groupe Auchan se place aujourd’hui au rang de 3ème fortune française et de 1ère fortune professionnelle de France.

Yves Rocher

Né en 1930, Yves Rocher, fondateur du groupe portant son nom, est lui aussi un entrepreneur autodidacte. Il a fondé sa compagnie sans être titulaire du bac, après avoir été contraint par le décès de son père à quitter l’école à seulement 14 ans. Alors qu’il se consacre à aider sa mère dans le commerce familial, il fabrique en parallèle, de façon artisanale, une pommade homéostatique qu’il vend directement aux utilisateurs par le biais de petites annonces. En 1959, il crée alors son entreprise de produits cosmétiques qui connaît aujourd’hui encore un immense succès.

François Pinault

François Pinault est né en 1936. Après avoir abandonné les études 2 ans avant de passer son baccalauréat, il rachète la scierie du père de son épouse. Il crée ensuite, en 1963, le groupe de distribution Pinault. Avec son groupe, il rachète de grandes enseignes, notamment Le Printemps et La Redoute qui fusionnent au sein du groupe, alors renommé Kering. Il continue le développement de sa société par l’acquisition de La Fnac, du magazine Le Point ou encore de la marque Gucci. Kering est aujourd’hui un leader de l’habillement au niveau mondial.

Serge Papin

Serge Papin, né en 1955, est le PDG du groupe Système U depuis 2005. Renvoyé d’un pensionnat de prêtres en classe de 3ème, il suit une année d’études de comptabilité puis abandonne pour passer un BEP Commerce qu’il obtient. Il débute sa carrière en intégrant la centrale Unico de l’Ouest (ancien Super U). Il y gravit les échelons jusqu’à créer le service communication de Système U Ouest. Serge Papin prend, plus tard, la direction d’un magasin Super U à Chatonnay, qu’il décide ensuite de racheter. Il entame alors son ascension jusqu’à son poste actuel de directeur général du groupe Système U.

Jean-Claude Decaux

Né en 1937, Jean-Claude Decaux est le fondateur du groupe industriel JCDecaux. Autodidacte, l’entrepreneur fonde sa société en 1955, sans avoir le bac. Celle-ci est d’abord spécialisée dans l’affichage. La société ne rencontrant pas un grand succès, l’industriel se spécialise alors dans le mobilier urbain. Il invente, notamment, en 1964, l’Abribus financé par la publicité puis crée plus tard les panneaux d’informations lumineux. Le groupe JCDecaux est aujourd’hui le leader mondial dans le domaine du mobilier urbain, du vélo en libre-service et de la publicité aéroportuaire.

Un fonds de garantie destiné aux entrepreneurs des quartiers

Myriam El Khomri, ministre du travail a annoncé vendredi 14 octobre la création d’un fonds de garantie quartiers populaires pour y aider les créateurs d’entreprise. Celui-ci se veut un outil d’aide à l’accès au financement capable de soutenir 350 projets dès l’année prochaine. 

Ce fonds trouve son origine dans la volonté du réseau d’aide à la création d’entreprise France Active de développer l’entrepreneuriat dans les quartiers définis comme prioritaires au sens de la politique de la ville. Madame El Khomri a profité d’un déplacement à Pantin en Seine-Saint-Denis dans le cadre de l’évènement Smart Banlieue pour annoncer qu’elle donnait suite à cette idée en créant un fonds de garantie spécifique à ces quartiers pour faciliter l’accès aux prêts pour les créateurs d’entreprise.

500 000 € pour 2017

Intégré au fonds de cohésion sociale, ce nouveau fonds de garantie devrait faire l’objet d’une création formelle dès la prochaine réunion du comité d’orientation stratégique qui se tiendra le 13 décembre. La gestion de ce fonds qui va être doté de 500 000 € sera confiée à France Active. Ce fonds permettra de garantir 80 % du prêt bancaire octroyé à un entrepreneur éligible au dispositif sans que ce dernier n’ait de caution personnelle à fournir. Le fonds de garantie se portera ainsi garant auprès des banques de la capacité de remboursement de l’emprunteur et se suppléera à ce dernier s’il fait défaut. Le directeur général de France Active, Denis Dementhon, a expliqué qu’il ne s’agissait pas tant de distribuer de l’argent que de donner du pouvoir d’agir. France active ambitionne aujourd’hui de doubler son activité de soutien dans les banlieues d’ici 2019 pour atteindre les 700 créations d’entreprises soutenues par ses soins.

L’entrepreneuriat au cœur des quartiers

Ce nouveau fonds de garantie est un outil complémentaire de ceux déjà existants comme le Prêt Entreprises et Quartiers notamment. Une manière de porter l’entrepreneuriat là où il est le plus utile. Chaque emploi, chaque entreprise créée en banlieue contribue à y renforcer le tissu social durement altéré par la crise et les problèmes sociaux. L’entrepreneuriat permet aux jeunes de ces quartiers d’exprimer leurs talents et de renouer parfois avec la société française. Les enjeux y sont capitaux pour l’avenir de cette dernière et ces outils financiers alliés à la qualité de l’accompagnement offert par France active contribuent à cette grande ambition. Déjà 10 % des 7 000 entrepreneurs aidés par France Active sont issus de ces quartiers.

Source image : France Active. Myriam El Khomri accueillie par Christian Sautter, Denis Dementhon et Lionnel Rainfray respectivement président et directeur général de France Active et président d’Île-de-France Active

Alibaba veut aider les entreprises françaises à s’implanter en Chine

Le groupe Alibaba, créé par le charismatique Jack Ma et dirigé aujourd’hui par Daniel Yong ZHANG, part à la conquête du monde. Installé depuis janvier 2016 en France, il compte une dizaine de salariés en mode start-up et a un objectif précis, aider les entreprises françaises à développer leur marché en Chine, notamment grâce à leur plateforme Tmall.

Un marché chinois en pleine expansion

Alors qu’en France, les achats sur mobile progressent doucement, en Chine, il semble que l’utilisation du paiement sur mobile est dans le quotidien des chinois. « 80 % des transactions de la plateforme Alibaba sont effectuées depuis un mobile. Comme de nombreuses économies en voie de développement, les Chinois ont sauté une étape en passant directement au mobile sans passer par la case PC. » raconte Sébastien Badault, directeur général d’Alibaba France. L’e-commerce en Chine devrait représenter 42 % de la croissance de la consommation des ménages en 2020 soit 1,6 trillion de dollars avec plus de 400 millions d’acheteurs en ligne.

Alibaba, une entreprise à surveiller

En 2016, Alibaba a réalisé 486 milliards de dollars de transaction sur l’année contre 482 milliards pour Walmart, faisant d’Alibaba le plus important Retailer du monde. Le 11/11 Singles Day est le plus important jour de shopping, encore plus grand que le Black Friday et Cyber Monday réunis, générant pour le groupe Alibaba 14.3 milliards de dollars en une journée. 75% des ventes d’Alibaba sont réalisées sur mobile en Chine. L’une des raisons de ce succès est la fluidité en termes de paiement sur mobile grâce notamment à l’application AliPay qui est une solution développée par Alibaba. Sébastien Badault nous confie : « En Chine, tout est simple, rapide et fluide. Il est possible d’ acheter un soda à la machine ou une boisson chez Starbucks en payant avec sontéléphone. Les Chinois n’ont pas de carte de crédit, ils n’ont pas de cash, ils ont leur téléphone et sont généralement équipés de deux batteries.. ». 

Tmall, une plateforme pour toucher le marché chinois

« Notre métier est d’accompagner les marques françaises pour développer leurs ventes sur le marché chinois. » raconte Sébastien Badault. Plus de 200 marques françaises sont déjà présentes sur la plate-forme d’Alibaba, Tmall comme l’Oréal, Décathlon, l’Occitane, Cache-Cache etc… « Nous souhaitons nous assurer que les marques qui passent par notre plateforme vont fonctionner en sélectionnant avec elles les produits les plus demandés par les consommateurs chinois » annonce Sébastien Badault. Grâce à leur moteur de recherche Taobao, ils sont capables d’identifier une tendance des requêtes des consommateurs chinois sur des produits. Avec 434 millions de consommateurs et 65% de part du marché de l’e-commerce en Chine, cela représente pour les marques françaises un énorme potentiel de développement. Les innovations en termes de paiements sur mobile sont extrêmement développées grâce à leur application Alipay.

Qui est Sébastien Badault ?

Dès l’âge de 13 ans, il part aux Etats-Unis avec sa famille pour s’y installer. A la sortie de l’université, il travaille pour une start-up américaine sport.com spécialisée dans les sports US et qui va l’influencer sur ses choix professionnels. Passionné par l’environnement de la technologie et d’internet, il est embauché chez Amazon en France pendant 5 ans où il participe à son lancement puis passe 10 ans chez Google France et enfin il prend la tête d’Alibaba. « Après 10 années passées chez Google, je pensais à mon tour me lancer dans l’entrepreneuriat mais j’ai été séduit par le côté pionnier d’Alibaba »

Les conseils de Sébastien Badault

« Se remettre en cause en permanence et ne pas se reposer sur ses lauriers, penser au coup d’après, être à l’affut des tendances et être ambitieux ! »

Un entrepreneur pour le moins international

Interview de Jean-Marie Mirallez, fondateur de Markets Consulting Int., l’entreprise qui permet aux sociétés étrangères de collaborer avec les françaises. 

Quel est votre parcours (estudiantin, professionnel et personnel) avant la création de votre entreprise ?

J’ai obtenu un  Bac Technique et une Licence d’anglais (Université Paul Valery à Montpellier). Puis j’ai eu l’opportunité de faire un séjour d’un an au Royaume-Uni et aux Etats-Unis. J’ai occupé les postes de Responsable des centrales d’achats pour le compte de HEUGA / INTERFACE (US) et de Directeur commercial pour le compte de LAURENT SA (Import exclusif de produits US)

Quand avez-vous créé votre propre entreprise ? Dans quel secteur ? Et surtout pourquoi (anecdote, déclic) ?

J’ai créé Markets Consulting Int.  en 2001, qui s’occupe de représenter de sociétés étrangères (US. Italie. Danemark. Turquie, UK etc…) en France, désireuses de se développer commercialement. Je m’occupe en particulier de la logistique hospitalière et des petits matériels de restauration (développement de  concepts produits). Habitué aux techniques américaines (Sales représentative) j‘ai créé le même concept en France.

Pouvez-vous me donner les chiffres de votre entreprise (date de création, nombre de salarié, chiffre d’affaires…) ?

L’entreprise ne comporte que moi et cela me convient (rire). Elle a réalisé un CA 2015 de 220 000 € et a été créée en septembre 2001.

Avez-vous une anecdote à partager ?

Je suis parti de New York (aéroport de NEWYARK) le 10 Septembre 2001 !

Quelles ont été les principales difficultés rencontrées ? Et inversement les principales satisfactions ?

La principale difficulté reste de créer un propre réseau de clientèle mais a contrario ma première satisfaction réside dans la reconnaissance de l’efficacité de mes actions et la satisfaction de mes clients, fidèles pour certains depuis 2001.

Quelles sont les perspectives d’avenir pour votre entreprise ? Pensez-vous vous développer à l’international ? Pensez-vous effectuer des levées de fonds ?

Ma société continuera tant que des chefs d’entreprises voudront développer leur business en France et à l’étranger, donc de l’avenir en perspective ! Je n’envisage pas de faire de levées de fonds car cela fonctionne très bien comme cela. Je me suis autofinancé jusque-là.

Comment conciliez-vous vie professionnelle et vie personnelle ?

Lors de la création de mon entreprise, j’ai fait  des sacrifices mais maintenant je réalise un équilibre dans ma vie personnelle.

Que représente l’entrepreneuriat pour vous ?

Une vraie liberté dans mes choix et une manière de m’exprimer sur le terrain.

Quel conseil donneriez-vous à un entrepreneur qui se lance pour réussir ?

Surtout ne manquez pas ténacité si le projet est viable car c’est souvent le facteur de réussite. N’ayez pas peur de commettre des erreurs et de recueillir le maximum de conseils extérieurs, ce sont souvent les clés d’une entreprise qui avance.

L’entrepreneure au service de votre communication

S’il y a bien une chose que l’on peut dire c’est que Maryse Masse ne regrette pas de s’être lancée dans la création d’entreprise. Interview d’une entrepreneure qui ranime vos relations presse et booste votre communication. 

Quel est votre parcours (estudiantin, professionnel et personnel) avant la création de votre entreprise ?

Je suis diplômée d’Audencia (Nantes) promotion 1989. De 1989 à 1991, j’ai évolué en tant que responsable des relations publiques à la Banque Nationale de Paris. Les deux années qui ont suivi, je suis devenue responsable des relations extérieures chez Bis SA. (travail temporaire). Enfin de  de 1992 – 2005, j’étais la directrice de la communication chez Relais & Châteaux.

Quand avez-vous créé votre propre entreprise ? Dans quel secteur ? Et surtout pourquoi (anecdote, déclic) ?

En février 2006, je crée l’agence Maryse Masse Communication. La création de l’agence était une suite naturelle de mon parcours aux Relais & Châteaux. Bien souvent les membres me demandaient des contacts d’agences pour leurs propres besoins, un jour je me suis dit qu’il devait bien rester une place pour créer la mienne. Nous réalisons aujourd’hui un chiffre d’affaires de plus de 250.000 euros.

Quelles ont été les principales difficultés rencontrées ? Et inversement les principales satisfactions ?

Entreprendre, c’est un état d’esprit et une façon d’être, voire de vivre. On n’apprend pas à être entrepreneur à l’école. Ce n’est pas un long fleuve tranquille, c’est un peu comme les montagnes russes. On peut monter très haut dans les émotions certains jours et descendre très bas quand les choses vont moins bien. Il faut apprendre à gérer cela. Je pense que l’isolement est une grande difficulté : on passe pour un extra-terrestre auprès de certaines personnes qui ne comprennent pas pourquoi on se lance dans l’aventure (alors qu’on avait un poste sympa de salarié).   Et comme on travaille beaucoup, on peut s’éloigner de certaines personnes.

Mais rien ne vaut la liberté de construire la vie que l’on a envie de vivre et de façonner une entreprise à son image mais aussi la chance de rencontrer davantage de personnes, on noue des liens avec des gens que l’on n’aurait jamais pu connaître autrement et on choisit ses clients.

Comment vous êtes-vous financé ?

Je n’ai pas fait de montage financier particulier.  L’aide d’un banquier fidèle pour la création du compte.

Avez-vous une anecdote à partager ?

A propos de lâcher prise, un de mes clients me « dispute » à chaque fois qu’il m’envoie un mail le dimanche (jour où il a du temps dans son planning d’hôtelier) et que je réponds… Parfois il n’ose plus m’écrire ce jour-là…

Quelles sont les perspectives d’avenir pour votre entreprise ? Pensez-vous vous développer à l’international ? Pensez-vous effectuer des levées de fonds ?

Je compte poursuivre le développement de l’agence dans les secteurs de l’hôtellerie, la gastronomie et plus généralement l’art de vivre tout en gardant ce qui fait l’atout de l’agence, selon nos clients : « Small is beautiful ».

Que représente l’entrepreneuriat pour vous ?

Pour moi c’est un état d’esprit, avant tout. Un profond désir de liberté, d’indépendance, d’une vie plus riche et excitante. On prend son envol, on voit qu’on reste en l’air… et cela donne des ailes…  C’est aussi une vie plus rock’n roll car le risque fait partie du quotidien, on voit les choses différemment.

Comment conciliez-vous vie professionnelle et vie personnelle ?

Il n’est pas  toujours évident de trouver le point d’équilibre : certes on est assez libre d’organiser son planning mais on ne fait pas 35 heures … Il faut se discipliner pour lâcher prise de temps en temps.

Quel conseil donneriez-vous à un entrepreneur qui se lance pour réussir ?

Connaître ses capacités et compétences, avoir confiance en soi et son savoir-faire et surtout ne  pas craindre l’échec. L’atout majeur c’est créer et entretenir son réseau professionnel et pour cela la curiosité envers les autres permet d’ouvrir des portes.

Aujourd’hui comment fais-tu pour développer ton réseau ?

J’adhère à certaines associations comme le Press Club de France ou Information Presse & Communication. Je réalise un travail d’échanges  sur LinkedIn pour nouer des contacts ou les entretenir avec les acteurs du secteur hôtelier. Et bien sûr le Club Dynamique !

Existe-t-il encore des secteurs d’activité non exploités par les start-up ?

Très en vogue, les start-up contrairement aux idées reçues ne pas sont nées avec l’univers du dot-com. Au 18ème siècle, de nombreuses jeunes pousses issues de l’émergence du chemin de fer ont attiré des investissements massifs lors d’une période boursière désormais appelée Railway mania. Il en sera de même avec la Radio mania qui entoure le développement de la TSF entre 1912 et 1920. Un pic d’intérêt est à nouveau observé entre 1997 et 2001 pour les start-up liées à la biotechnologie et l’exploration minière. Privilégiant l’innovation, ces jeunes entreprises sont-elles cantonnées au high-tech ou sont-elles présentes dans tous les secteurs d’activité ?

Un problème de sémantique

L’avènement du web dans les années 90 a entraîné l’émergence d’une économie numérisée totalement nouvelle. Présentant les immenses possibilités de cet univers, de nombreux entrepreneurs se sont lancés sur un terrain vierge où tout était à créer.
Ces entreprises débutantes sont immédiatement qualifiées de start-up et le terme connaît un engouement lié notamment à l’explosion du web langage. Les internautes popularisent l’appellation start-up en l’attribuant spécifiquement aux jeunes pousses de l’univers dot-com ! Hors ce terme bousier anglo-saxon s’applique depuis fort longtemps à toute jeune entreprise en devenir à risque et fort potentiel proposant un produit ou un service innovant. Dès lors on comprend que le champ de prolifération des start-up est sans limite.

Les start-up dans les faits

La Silicon Valley s’est développée sur le modèle économique de la start-up. Les succès enregistrés par la pépinière californienne ont eu un retentissement mondial. Hewlett Packard, Intel, Google ou eBay nés au milieu des vergers symbolisent tout autant le rêve américain que la capacité du numérique à s’imposer avec succès dans tous les secteurs. L’innovation aujourd’hui reste étroitement liée aux technologies numériques.
Ces dernières investissent tous les secteurs économiques et sociaux. L’éducation et l’agriculture représetent deux secteurs emblématiques de cette démonstration. Des startups comme LiveMento, Adways ou EduPad sont en passe de révolutionner l’enseignement en offrant un soutient virtuel efficace et des contenus numérisés ludiques et pédagogiques.

Airinov de son côté ambitionne de faire du drone un allié fidèle de l’agriculteur. L’engin volant assurant une analyse des besoins du sol en arrosage ou en enrichissement. Les données numériques recueillies permettent de gérer au plus juste les besoins des cultures et de le faire au niveau intra parcellaire.

La création de start-up en France demeure particulièrement dynamique et touchent tous les secteurs. BlaBlaCar s’illustre dans le transport, Venteprivée.com dans le e-commerce, Netatmo dans les stations météo connectées et Parrot dans le drone ludique. Toute une génération de jeunes entrepreneurs rêvent de changer le monde et d’emboîter le pas de Xavier Niel (Free) ou de Marc Simoncini (Meetic).

Aujourd’hui aucun secteur n’échappe à l’émergence et la croissance des start-up et ce pour une raison bien simple, l’innovation numérique est en passe de changer le monde ! Le terme de révolution numérique demeure à comprendre très littéralement : un changement brutal et radical !

Les start-up d’aujourd’hui restent à 90% liées à cette révolution. Le numériques représente pour ces dernières un outil virtuel qui s’applique à un secteur d’activité bien réel. Comme dans toute révolution, aucun secteur n’est épargné par le changement. Les start-up sont donc présentes dans tous les secteurs d’activité et contribuent à forger un monde nouveau. Et la France prend une part très active dans ce processus, un gage rassurant pour l’avenir économique du pays !

L’entrepreneur qui vous aide dans votre comptabilité

Interview de Jean-Philippe Duquerroy, ce dirigeant qui a su concevoir des solutions simples pour permettre aux créateurs et dirigeants d’entreprise de ne plus subir la comptabilité.

Quel est votre parcours (estudiantin, professionnel et personnel) avant la création de votre entreprise ?

Après un parcours dans le domaine informatique, je me suis orienté dans le marketing et la communication. Cela m’a permis d’intégrer une agence parisienne spécialisée dans le webmarketing, qui faisait l’acquisition clients à l’aide des différents leviers digitaux (référencement naturel, référencement payant, affiliation, emailing, display, …). En tant que directeur marketing, c’est cette expertise que je mets aujourd’hui à profit dans le développement de nos deux plateformes de gestion à destination des entreprises.

Quand avez-vous créé votre propre entreprise ? Dans quel secteur ? Et surtout pourquoi (anecdote, déclic) ? Pouvez-vous me donner les chiffres de votre entreprise (date de création, nombre de salarié, chiffre d’affaires…) ?

Le premier déclic fut la création en 2009 du régime auto entrepreneur en France. Nous avons alors lancé, avec deux autres associés (François Aupetit et Olivier Gasquet) la plate-forme myAE (www.myae.fr) dédiée aux auto-entreprises. Au départ nous étions un simple éditeur de factures en ligne pour notre entourage personnel. En quelques mois, grâce au bouche à oreille, nous comptions plus de 5 000 inscrits. Depuis myAE.fr est devenu un portail d’informations et de gestion regroupant plus de 78 000 membres.

Le second déclic est venu de nos utilisateurs myAE, appréciant notre application. Ils nous ont demandé de les aider dans les changements de régime afin, entre autres, de pouvoir facturer avec la TVA. Nous avons donc profité de cette opportunité pour lancer en 2011 la plate-forme Evoliz (www.evoliz.com) à destination des petites entreprises. Cette plateforme compte aujourd’hui plus de 22 000 inscrits.

Au départ nous étions trois et  nous sommes aujourd’hui une équipe de 10 personnes. Toujours à l’écoute de nos utilisateurs, nous faisons évoluer nos applications pour leur libérer du temps sur la gestion afin qu’ils se consacrent pleinement au développement de leur activité. C’est pour cela qu’Evoliz.com permet d’automatiser la comptabilité à travers de multiples fonctionnalités (CRM, facturation, relances des impayés, synchronisation des relevés bancaires, création des dépenses par scan ou photo, génération automatique des écritures comptables, etc.).

Quelles ont été les principales difficultés rencontrées ? Et inversement les principales satisfactions ?

L’une des difficultés lors du lancement d’une startup réside dans le choix des priorités et dans la répartition des tâches avec un effectif réduit. Il faut réussir à jongler entre l’administratif, le commercial, la communication, les ressources humaines, … . C’est la raison pour laquelle nous nous sommes attaqués au sujet de la facturation, en sachant que nous sommes les premiers utilisateurs de notre solution Evoliz

Inversement, l’une des plus grandes satisfactions est le fait de convaincre d’autres personnes de rejoindre le projet et de réussir à recruter de nouveaux collaborateurs pour donner vie à cette belle aventure humaine.

Comment vous êtes-vous financé ?

Nous nous finançons par la commercialisation d’abonnements récurrents sur les 2 outils et aussi à l’aide de levées de fonds auprès du cabinet comptable ORCOM.Ce qui nous a permis d’associer nos compétences techniques à leur expertise en comptabilité pour proposer un logiciel au service des entrepreneurs, développé par des entrepreneurs.

Avez-vous une anecdote à partager ?

La rencontre avec notre investisseur. Il y a un facteur chance, ou le destin diront certains, dans la création d’entreprise ! A la suite du lancement d’un concours pour les créateurs, nous avons été contactés pour participer à cet événement. Le jour même, mon associé a failli  ne pas être présent car il y a eu un problème de train. Heureusement pour nous il est arrivé à temps pour présenter notre portail à toute l’assemblée. Et parmi les personnes présentes dans la salle, nous ne le savions pas encore, il y avait notre futur investisseur. J’ai appris de cette expérience qu’il ne faut jamais rater une opportunité qui pourrait booster son business, et surtout qu’il faut aussi par ses actions forcer un peu la chance !

Quelles sont les perspectives d’avenir pour votre entreprise ? Pensez-vous vous développer à l’international ? Pensez-vous effectuer des levées de fonds ?

De par notre modèle économique en mode SaaS (Software as a Service) nous sommes effectivement capables d’internationaliser notre fonctionnement. Cela fait partie des sujets actuellement en cours. Nous allons, entre autres, renforcer les équipes dans les prochains mois pour nous positionner sur plusieurs pays européens ainsi qu’accélérer la commercialisation de notre plate-forme auprès de partenaires complémentaires à notre cœur de métier.

Comment conciliez-vous vie professionnelle et vie personnelle ?

Même si la déconnexion totale est difficile, la famille est essentielle pour maintenir cet équilibre vie personnelle / vie professionnelle. J’essaye aussi de retourner un maximum dans ma Bretagne natale pour me ressourcer et être au calme. C’est important de prendre du recul et de profiter des amis, les meilleures idées viennent lors de bons moments autour d’une table, ce fut notre cas 😉

Que représente l’entrepreneuriat pour vous ?

Le fait de transformer une idée imaginée autour d’une table entre amis en une entreprise pérenne avec des collaborateurs épanouis, ravis de se lever tous les matins pour faire changer les choses. C’est un réel plaisir d’avancer tous ensemble!

Quel conseil donneriez-vous à un entrepreneur qui se lance pour réussir ?

Celui de s’associer avec des personnes complémentaires permettant plus facilement de répartir chaque rôle dans l’équipe, et de cette manière, d’accélérer le développement, la commercialisation et la communication de votre produit pour dégager vos premiers revenus.

Aujourd’hui comment fais-tu pour développer ton réseau ?

Principalement à l’aide des différents réseaux sociaux professionnels tels que LinkedIn, Viadeo et Twitter. Sans oublier les événements ou soirées networking pour partager nos expériences respectives et échanger sur notre quotidien d’entrepreneur.

Le marché secondaire des noms de domaine et la spéculation

L’achat d’un nom de domaine intervient généralement après plusieurs heures, plusieurs jours voir même dans certains cas plusieurs semaines de réflexion. Si le choix d’un nom de domaine est si difficile c’est qu’il va occuper une place centrale dans une stratégie de visibilité. Un nom de domaine doit être perçu comme une véritable marque à partir de laquelle une stratégie marketing va être développée.

Le travail d’analyse et de recherche aboutissant au choix d’un nom de domaine peut être effectué à l’aide d’outils fournissant les mots clés les plus usités par les internautes. Des outils de suggestions de mots clés comme Google AdWords, Keywordtool.io ou SemRush permettent de déterminer quelles sont les expressions les plus utilisées dans les moteurs de recherche pour des thématiques données. Ces résultats ventilés avec les mots clés les plus courants sur les réseaux sociaux comme Twitter ou Facebook permettent de choisir de manière chirurgicale un nom de domaine.

Malheureusement, ce nom de domaine a de très grandes chances d’être déjà réservé ! Avant de décliner l’expression du nom de domaine ou de lancer un nouveau un cycle de recherche, une chance subsiste de pouvoir acquérir le nom de domaine tant convoité. Cette chance a pour nom « second marché des noms de domaine » et est trop souvent ignorée ou oubliée.

Qu’est-ce que le second marché des noms de domaine ?

Le second marché des noms de domaine permet d’acquérir des noms de domaine déjà réservés par un particulier ou une société. Si les transactions entre acquéreurs et vendeurs peuvent être effectuées de manière directe, elles sont généralement réalisées par l’intermédiaire de places de marché. Sur ces dernières, les vendeurs enregistrent les noms de domaines dont ils désirent se séparer. Ils indiquent également pour chacun s’il est vendu contre un prix fixé ou s’il est mis aux enchères.

Certaines places de marché, afin de favoriser les transactions, peuvent déterminer un prix de vente maximum pour les noms de domaine enregistrés. Les vendeurs ont alors la possibilité de demander un audit de leur nom de domaine afin de pouvoir dépasser ce seuil.

Si l’on parle d’achat et de vente de noms de domaine, il est important de rappeler que l’on n’achète pas un nom de domaine mais un droit d’utilisation auprès d’un registrar et ce pour une période donnée. Le détenteur d’un nom de domaine peut renouveler cette réservation avant la fin de cette période. Il est ainsi possible de conserver un nom de domaine ad vitam æternam.

Valeur des noms de domaine sur le second marché

L’acquisition d’un nom de domaine sur le second marché est généralement plus onéreuse que la réservation d’un nom de domaine sur le premier marché, où le prix correspond en grande partie aux frais d’enregistrement.

Sur le second marché, les prix sont fixés par les revendeurs et certains, voir même une majorité, ont fait de leurs ventes une véritable activité professionnelle, appelée domaining. Ces vendeurs sont appelés des domaineurs. Cette activité spéculative ne doit pas être confondue avec le cyber-squatting, qui consiste à enregistrer des noms de domaine dans le but de tirer profit de la réputation d’une marque.

Si l’internet francophone est peu propice aux domaineurs, certaines ventes peuvent dépasser les dizaines de milliers d’euros. Par exemple, le nom de domaine credit.fr a été vendu en 2010 pour 587 500 euros. Les extensions anglophones sont plus sujettes aux ventes spectaculaires. Facebook a par exemple racheté le nom de domaine fb.com pour 8,5 millions de dollars!

Si la spéculation occupe une place importante sur le second marché, il est heureusement possible d’acquérir à des prix raisonnables des noms de domaine. Certains webmasters utilisent en effet ces places pour revendre des noms de domaine qu’ils n’utilisent pas ou plus. Dans ce cas, l’acquisition d’un nom de domaine est en général à la portée de tous les budgets.

Le second marché peut également permettre non seulement d’acquérir un nom de domaine mais aussi son contenu.

Avant de racheter un nom de domaine

Avant d’acquérir un nom de domaine, une étude de son passé est fortement recommandée. Cette analyse est encore plus importante lorsque l’opération est effectuée sur le second marché. Le nom de domaine a en effet une plus grande probabilité d’avoir été actif au cours des derniers mois.

Cette analyse a pour objectif de déterminer si le nom de domaine est ou non dans le bac à sable des moteurs de recherche. L’étude du contenu existant, ou passé avec par exemple le site archive.org, et des liens retour (les backlinks) avec des outils comme aHref ou Majestic, permet de juger si un nom de domaine va ou non être difficile à référencer.

D’autres critères doivent également être pris en compte avant d’acquérir un nom de domaine. Son ancienneté, son extension ou encore son potentiel de trafic permettent de juger si l’opération financière est intéressante ou non.

Alternative au premier et au second marché : les nouvelles extensions de noms de domaine

Les noms de domaine génériques se font rares sur le premier marché et sont souvent très onéreux sur le second marché. Pour mettre fin à cette pénurie et à cette spéculation, l’autorité en charge des noms de domaines, l’ICANN (Internet Corporation for Assigned Names and Numbers), a autorisé en 2012 la création de 2000 nouveaux noms de domaines de premier niveau. Les premiers ont été lancés en 2014.

Il est par exemple aujourd’hui possible de réserver des noms de domaine présentant des extensions comme .paris, .voyage ou encore .bzh. Ces nouvelles extensions offrent de belles opportunités même si de nombreux noms de domaines génériques ont déjà été réservés … et remis en vente sur le second marché.

Les entrepreneurs qui ont le gout de la réussite

Epicuriens et amoureux de l’Asie, Nicolas et Plap de l’Atelier Thaï se mettent au service de leur passion. Le palais fin et l’esprit aiguisé, ils savourent l’effort de leurs ambitions. Entretien avec Nicolas, un homme d’ici, venu nous parler d’ailleurs.

Un parcours loin des fourneaux.

Pour ce parisien, issu de formation classique en marketing, commerce et gestion, respectivement l’ISCA, l’ESCG et l’ESG, rien ne laissait présager une carrière d’entrepreneur dans la restauration. Au sortir de ses études, Nicolas siège au poste de commercial ou responsable achat, au sein de grandes structures de renom telles que Hilti, Valeo et Integral Energy Australia. A 35 ans, il nous confirme que « jamais il n’aurait un jour imaginé évoluer dans le domaine de la cuisine ». Et pourtant, en fin d’année 2012, lors d’une discussion avec Plap Saropala, amie de longue date, d’origine thaïlandaise, le pari est pris. Tous deux animés par l’envie d’entreprendre, ils se posent sur « un créneau très spécifique » et « peu exploité en France » en mêlant leurs compétences. Elle, enseigne « la gastronomie et l’art de la table thaïlandais »; lui, sait communiquer, vendre et gérer un produit. Le business plan esquissé, ils s’autofinancent et fondent l’Atelier Thaï.

L’aventure entrepreneuriale à deux.

Comme son nom l’indique, il s’agit d’une structure qui accueille particuliers et entreprises et dispense des cours de cuisine et de dressage d’assiette avec parfois des animations de type « challenge à la Top Chef » qui connaissent un franc succès. Situé à République, dans le 11ème arrondissement de Paris, il s’agit d’un lieu d’échange et d’apprentissage où occident et Orient se mélangent. Plap et Nicolas se diversifient en proposant un service de traiteur pour les évènements personnels comme professionnels auquel ils annexent une offre de plateaux repas d’entreprise en phase de test avec des premiers clients déjà séduits. Ils proposent ainsi chacun d’emprunter un chemin savoureux et de partir à la rencontre du royaume de Siam.

On ne s’improvise pas  patrons.

Leur lancement est « lent et laborieux » mais ce duo n’en démord pas et redouble d’effort. Ils savent que la voie choisie est semée d’embûches: Le cœur du projet est d’ « initier les français à la culture thaïe par sa cuisine » précise Nicolas. « C’est une vision à long terme qu’il faut adopter ». Aucun marché n’est facile, ils s’arment de patience et détermination pour y prendre leurs marques. Ils font parfois appel à des sous-traitants pour soulager leur charge de travail. Leur investissement paye, en 2016 le chiffre d’affaire d’affaires prévisionnel décolle et devrait dépasser la cinquantaine de milliers d’euros.

Une progression sans précédent pour cette petite structure. Chez Atelier Thaï, ils n’hésitent pas à s‘assouplir et innover, ils s’adaptent à la demande et ajustent leur positionnement selon la tendance. Aujourd’hui les clients ont davantage envie de plats cuisinés, la partie traiteur qui fait un véritable carton et ils y accordent de plus en plus de temps. Ils investissent également dans la création de leur nouveau site internet, le développement de la livraison et envisage d’ouvrir un food truck s’ils obtiennent les autorisations juridico-légales. Leur business model se veut évolutif et contemporain, une actualité que le cofondateur ne quitte pas des yeux.

Trouver sa place.

Pour sa société il se met aux fourneaux. Non, Nicolas ne cuisine pas (si ce n’est pour son propre plaisir), c’est la partie et toute l’expertise de Plap. Mais dans les coulisses, il s’active. Logistique, comptabilité, gestion, communication et marketing … tout passe par lui mais toujours en discussion et échanges avec Plap. « On peut s’appeler au téléphone 20 fois par jour, plus que nos familles et meilleurs amis réunis » ajoute Nicolas. Il fait face aux « charges conséquentes inattendues, notamment pour la location de lieux, la facturation », autant de détails qui n’en sont plus. Il ne se laisse pas ralentir pour autant dans sa lancée: priorité faite à la recherche de clients. « C’est comme aller à la pêche en permanence » témoigne-t-il, non sans humour.

Ce « travail de longue haleine » teste sa résistance sans jamais le décourager. « Réussir dans son business tient aussi d’un bon management de sa vie professionnelle et personnelle. » Le patronat présente pour lui « une liberté et une autonomie » qui vont de pair avec « de grandes responsabilités. »  Un métier qui vous apprend « la persévérance, la polyvalence, l’organisation mais surtout les relations humaines ». « Ne pas oublier d’où on vient est essentiel » pour ce duo de choc et de cœur, qui tient à faire profiter l‘association SOLISANE de leur croissance.

L’entreprise reverse 1€ pour chaque inscription à l’un de ses ateliers et aide la jeunesse défavorisée de l’ISAN, au nord-est de la Thaïlande, à poursuivre sa scolarité. Une façon pour eux de garder les pieds sur terre, toujours en contact avec la réalité de là-bas. L’humilité est de mise chez Nicolas et Plap, conviviaux et généreux, qui se font les dignes ambassadeurs du « Pays du sourire ».