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L’entrepreneure qui mêle le créatif au commercial

Pendant son parcours étudiant à Science Po Bordeaux puis à l’ESC Toulouse, Juliette Parcevaux enchaîne les stages dans le domaine du marketing. À l’issue de sa formation en 2009, elle est recrutée par La Halle aux Vêtements en tant que chef de produit.

Mais l’expérience ne lui plaît que moyennement. Travailler au sein d’une grande chaîne, dans le rayon textile pour bébés, un domaine éloigné de sa passion première (la chaussure, ndlr), ne lui convient pas. Un an après sa première embauche, elle plaque tout et décide de lancer son business. « J’ai un petit problème avec l’autorité et la hiérarchie. J’avais envie de sortir du cadre, de pouvoir réaliser ce que je désirais vraiment, c’est-à-dire créer des produits, monter une marque et développer mon côté commercial. » confie-t-elle.

Mêler le créatif à l’aspect commercial et vendre des chaussures sur-mesure fabriquées en France, voilà l’idée. Mais pas question de se lancer immédiatement pour la jeune femme. Pendant près d’un an et demi, Juliette se forme aux métiers de la chaussure et au dessin. Elle étudie les patronages, les cambrures, la technique pour pouvoir dessiner et monter toute une collection. En septembre 2011, le site Internet de la société « Dessine Moi Un Soulier » voit le jour.

Malgré son enthousiasme, la jeune femme se heurte au début de l’aventure à des difficultés qu’elle n’avait pas forcément prévues. Le business décolle difficilement et surtout, Juliette est une femme. « Il existe encore énormément de sexisme et de misogynie en France, particulièrement dans l’industrie. On m’a claqué de nombreuses fois la porte au nez, j’ai même eu droit à des propositions indécentes ! La plupart des fabricants ne m’ont pas prise au sérieux. J’ai dû me battre pour m’imposer. » raconte l’entrepreneure.

À force de pugnacité, Juliette tient le coup. Elle parvient à trouver un atelier capable de produire rapidement et qualitativement des paires de chaussures à l’unité. Progressivement, le nombre de clientes grandit et les portes s’ouvrent. La créatrice vend même ses produits à l’international, en Belgique, en Suisse, en Angleterre, en Espagne et un peu aux États-Unis. Les ventes mettent environ un an et demi à grimper réellement et la société devient rentable en 2014, pour la première fois. « J’ai clôturé 2014 à 400 000 € de chiffre d’affaires et j’emploie deux personnes en plus de moi. J’observe que mon chiffre d’affaires double chaque année, c’est plutôt très bon signe pour la suite. » se réjouit alors Juliette. Bien sûr, elle n’entend pas s’arrêter là. Doubler son chiffre tous les ans reste une volonté, au même titre que le développement des ventes en Asie et aux États-Unis et l’extension de la gamme.

Juliette semble avoir trouvé sa voie dans l’entrepreneuriat. Et l’aventure est loin d’être terminée, puisque l’objectif est de devenir la référence de la chaussure sur-mesure en France. Assurément, un beau « pied-de-nez » à la crise…

Ce que pense un investisseur pendant un pitch, les erreurs à ne pas commettre

Une multitude d’articles sur le web nous informent et nous conseillent, nous, les entrepreneurs, sur la meilleure méthode pour réaliser un bon pitch et convaincre les investisseurs qui y assistent. Personnellement, Quelles sont les erreurs à ne pas commettre pas commettre et les expressions à utiliser pendant un pitch.

J’ai assisté trop de fois à des présentations de bons projets qui ne suscitaient pas d’intérêt de la part des investisseurs car une petite phrase ou incompréhension ne les poussaient pas à poursuivre l’étude.

Rappelons-nous que le principal critère d’investissement des Angels est l’équipe. Si l’entrepreneur ne donne pas une bonne image de lui et n’attire pas la confiance dès le premier contact, qui est souvent l’Elevator Pitch, il y a peu de chances de poursuivre l’aventure.

Je vais prendre quelques exemples et vous expliciter ce qu’un investisseur dans la salle pense en entendant ces expressions :

1. « On finance la force commerciale »

Trop souvent, les entreprises à un stade de développement très peu avancé invoquent comme raison du besoin de financement la création d’une force commerciale, et ce pour une partie très importante de la levée.

L’investisseur se demande ce que veut sincèrement dire cette expression souvent très peu explicitée par l’entrepreneur. Il sait également que le meilleur vendeur du produit est toujours un des fondateurs de la société et qu’au stade de la levée de fonds il n’est pas forcement nécessaire de lui adjoindre une flopée de commerciaux.

Donc un conseil : essayez de toujours détailler ce point lorsqu’il est une part importante de votre levée.

2. « Je trouvais ça pas pertinent de le mettre dans la présentation (par exemple : le montant recherché, la valo, le marché, le bilan prévisionnel…). »

Lorsque l’on pitche devant des investisseurs il est ESSENTIEL de présenter certains éléments et en particulier les éléments financiers. Un Business Angel investit sur des hommes mais aussi sur un projet et il veut avoir dès le premier contact une idée du prix, du potentiel.

Sincèrement, vous êtes là pour lever de l’argent alors il ne faut pas oublier de mentionner combien vous souhaitez. Et s’il vous plait ne dites pas que ce n’est pas pertinent de l’intégrer dans vos présentations parce que c’est toujours pertinent pour l’investisseur.

3. « Les forces sont quadruples, multiples, infinitésimales … »

Arrêtez d’exagérer, votre entreprise n’a que 6 mois et vous ne faites pas encore de chiffre d’affaires.

Vous avez sûrement un gros potentiel mais n’utilisez pas d’expressions ronflantes du type « nous serons dans 3 mois leader sur notre marché », « nos concurrents ne pourront pas réagir car nous avons une avance considérable ».

4. «Nous avons réalisé 1 000 000 de téléchargements ! »

Les investisseurs dans la salle sourient et sont satisfaits. Mais lorsqu’arrive le temps du bilan, ils s’aperçoivent que très peu de chiffre d’affaires a été réalisé.

L’explication est simple, la majorité de téléchargements sont gratuits et la commercialisation débute à peine. Ce n’est pas un problème mais il faut absolument le préciser lorsque vous parlez de votre nombre de téléchargements et faire la distinction entre les téléchargements payants et gratuits.

Le mois prochain, nous verrons comment ne pas commettre d’impairs lors des questions suite à votre présentation.

Le manager : un macaque berbère qui s’ignore ?

On découvre parfois, par le biais de la recherche scientifique, des parallèles intéressants entre le comportement des animaux et celui des êtres humains. Comme la meilleure manière de vous le prouver est de vous en faire la preuve, petit flash-back…

L’étude universitaire sur les macaques berbères femelles

J’ai découvert une étude menée par des chercheurs des universités de Liverpool et Manchester sur le stress des macaques berbères femelles. Cette étude publiée dans la revue General and Comparative Endocrinology, sous le titre “Associations between social behaviour and adrenalactivity in female Barbary macaques », s’intéresse aux comportements individuels des macaques berbères face au stress selon le rang qu’ils occupent au sein de leur groupe.

L’équipe de chercheurs s’est rendue dans la forêt de singes de Staffordshire à Trentham, au Royaume-Uni pour observer leurs différents comportements liés au stress. Les scientifiques ont ensuite mesuré chez les femelles macaques ayant subi des événements stressants, leur taux d’hormone de stress, le fameux cortisol à partir de prélèvements de leurs excréments.

Les résultats obtenus valident le lien entre le nombre d’événements vécus comme stressants tels que les menaces, les conflits, les gifles ou bien les comportements de soumission et le niveau de stress. Plus les singes subissent des tensions et plus le taux de cortisol s’élève.

Au-delà du simple fait que nous pouvons nous réjouir ou pas …que les humains ne soient pas les seuls à subir les effets du stress dans un cadre bien hiérarchisé, il apparaît de manière flagrante dans cette étude, que ce sont les macaques qui se situent au milieu de cette hiérarchie qui sont les plus stressés. Ils doivent en effet faire face à plusieurs conflits en même temps soit pour défendre leur position dans le groupe en faisant face aux singes de classe inférieure soit en subissant les foudres de l’autorité des classes supérieures qui détiennent le pouvoir et qui en abusent par des comportements de domination parfois violents.

Vous voyez sûrement ou je veux en venir, n’est-ce pas ?

Selon la directrice de cette étude, Katie Edwards du Liverpool’s Institute of Integrative Biology, « Il est raisonnable de penser que ces observations sont transposables à l’homme. Les personnes occupant les niveaux hiérarchiques intermédiaires dans les organisations convoitent les rangs supérieurs, mais doivent aussi exercer leur autorité sur les personnes des rangs inférieurs, ce qui les oblige à intervenir sur plusieurs fronts à la fois. »

Et si nous faisions la même expérience au sein d’une entreprise et que nous analysions les résultats entre le taux de cortisol des salariés, celui des managers et enfin celui des dirigeants, pensez-vous que nous arriverions à la même conclusion ?

Dans cette étude, c’est la hiérarchie dans le groupe et les relations entre les individus (pouvoir, domination, soumission) qui engendrent le stress. Dans les entreprises, il serait difficile de porter un jugement uniquement fondé sur ces observations et ces prélèvements. En premier lieu, il conviendrait de rappeler que le stress résulte d’un déséquilibre entre la perception d’une demande et celle que l’individu a de ses ressources pour y répondre. C’est également un sentiment de perte de contrôle face à une situation. Il ne peut donc pas être associé uniquement aux middle management, un salarié qui se sent dépassé et qui n’a pas les ressources ni les moyens nécessaires pour prendre une décision sera autant stressé que son manager à qui la direction imposera des objectifs impossibles à atteindre par manque de moyens ou de personnels.

Les facteurs de stress extérieurs

Les facteurs extérieurs peuvent être des sources de stress importants au sein des organisations. Si une mauvaise organisation du travail ou un manque de communication entre les différents services laisse les salariés dans l’impossibilité de fournir un travail correct, alors il y aura immanquablement des conséquences sur les salariés autant au niveau individuel que collectif.

Les facteurs de stress intrinsèques

Il ne faut pas non plus minimiser l’impact des facteurs individuels dans le niveau de stress des managers. Ceux-ci tiennent à l’histoire de l’individu et à ses expériences passées. Ce sont ces expériences qui vont influencer les réactions et les comportements en situation de stress. Le manager doit faire face à de multiples situations où son autorité et ses décisions peuvent être remises en cause. Il est nécessaire qu’il soit parfaitement armé pour y répondre sans créer de conflits ni rajouter des tensions inutiles.

Le niveau de latitude décisionnelle dans la prise de décision

Le niveau de stress dépend également de la latitude décisionnelle que chaque individu détient dans le cadre de sa sphère de travail. Selon Karasek (1979), quand le niveau d’exigence est élevé et qu’il est associé à une importante marge de manœuvre alors les situations de stress sont vécue comme des expériences dynamisantes, c’est ce que certains appellent« le stress positif ».C’est en effet le cas des postes de directions qui ont de fortes exigences mais qui ont les moyens tant humains que financiers d’atteindre leurs objectifs, ils sont dans la maîtrise de leur environnement et ne le subissent pas. Dans le cas contraire ou un salarié est soumis à de fortes contraintes professionnelles avec une marge de manœuvre faible, son stress va être plus difficile à gérer et sera ressenti comme négatif. Si cette situation persiste, il vivra alors une dégradation de son bien-être et de sa santé. Généralement, son niveau de stress augmentera avec le temps.

Hommage aux macaques berbères

Je tiens à rendre un hommage particulier à ces macaques berbères qui vont malheureusement encore subir pendant de nombreuses décennies les mêmes schémas comportementaux. Notre chance, c’est notre prise de conscience car contrairement aux macaques, les humains, peuvent décider d’agir face à ces comportements de stress en mettant en place une politique de prévention et de gestion du stress à tous les niveaux hiérarchiques.

Comme quoi, l’évolution a du bon parfois …..

Les 5 applications indispensables pour un dirigeant

Votre travail vous prend beaucoup de temps (pour ne pas dire votre vie), tout gain de temps est donc du pain béni. Les nouvelles technologies peuvent vous rendre la vie plus facile : alors ne vous en privez pas ! Voici une sélection de 5 applications indispensables , qui changeront votre quotidien d’entrepreneur, si vous ne les avez pas déjà.

Application Evernote : pour ne rien oublier

Tout entrepreneur qui se respecte est toujours « overbooker » entre son travail et sa vie personnelle. Mais grâce à cette application, vous serez mieux organisé. Bénéficiez d’une To Do List directement sur votre smartphone, accessible à tout moment. Un gain de temps non-négligeable. Le plus ? Possibilité de synchroniser l’application avec votre tablette ou votre ordinateur.

Application Societe.com : tout savoir sur une entreprise à porter de main

Vous avez besoin d’avoir un renseignement rapidement sur un de vos clients, ou sur un potentiel concurrent ? C’est l’application qu’il vous faut ! Tout savoir sur une entreprise à portée de main.

Application Dropbox : rester tous connectés

Dropobox c’est la possibilité d’emmener, télécharger, partager et apporter des modifications à vos documents. Un outil qui va révolutionner vos relations avec vos salariés au sein de votre entreprise.

Application Password Manager : gérer vos mots de passe

Avec tous les comptes dont vous disposez, difficile de s’y retrouver. Cette application vous aide à vous y retrouver. Password Manager stocke des informations confidentielles liées aux cartes de paiement, aux comptes bancaires, aux identifiants et autres. Et grâce à l’iCloud, vous pourrez, sauvegarder et synchroniser toutes vos données sur vos différents appareils Apple. 

Application Google Translate : coup de pouce

Vous êtes souvent en déplacement ? Mais parfois, certains mots de vocabulaire vous manquent ? Pas de panique, Google Translate vient vous sauver ! Traduction possible dans 65 langues, avec en prime la reconnaissance vocale (pour 17 langues).

Les ateliers de cuisine pour fédérer ses équipes

La vie en entreprise est rythmée par des coups de téléphone par-ci, des échanges d’e-mails par-là, le tout « agrémenté » par la fameuse pause-café, au cours de laquelle on fait un point sur les derniers retours clients, sur les partenariats en cours ou encore sur la prochaine campagne de pub qui devrait faire le buzz… Les journées passent et se ressemblent !

La routine, bien que confortable, est dangereuse à la fois pour le moral des troupes et pour les résultats de l’entreprise.

Pour éviter que ce « train-train » s’installe, chaque entreprise doit penser à ressourcer « les siens ». Ce ne sont pas les occasions qui manquent : vacances d’été, fêtes de fin d’année, départ à la retraite du responsable financier, arrivée dans l’entreprise du nouveau responsable commercial ou encore quelconque « Team-Building » afin de ressouder une équipe fragilisée après un changement majeur.

Il est donc primordial de passer du temps entre collègues dans un environnement plus détendu et spontané qu’au bureau et de laisser de côté toutes préoccupations professionnelles le temps pourquoi pas : d’un atelier de cuisine.

Alors allons-y, troquons téléphones portables et agendas contre tabliers et mandolines.
Surfons sur la vague de la cuisine pour fédérer nos équipes : ultra tendance, ultra convivial, ultra original pour un ultra challenge… Cuisinons, Apprenons, Amusons-nous et Dégustons des recettes originales !

En choisissant de réunir nos équipes autour de la cuisine, nous avons peu de chance de nous tromper : qui ne salive pas en voyant des menus appétissants ou en sentant des odeurs alléchantes ? Qui n’apprécie pas de partager un bon repas avec ses proches ?
Ces rares personnes qui répondront « moi » aux questions précédentes pourraient se compter sur les doigts d’une main…

Cet atelier de cuisine permettra à nos équipes d’oublier tout lien hiérarchique le temps d’une soirée et de passer un excellent moment dans la bonne humeur. Salariés et managers prendront du temps pour mieux se connaître et pour relever un challenge culinaire ensemble grâce à un atelier fédérateur et créatif !

Nos équipes en ressortiront plus motivées, plus impliquées et plus en phase avec la culture d’entreprise. Mais surtout, la cohésion d’équipe sera renforcée avec au menu : entraide, communication et confiance !

A table !

L’immobilier, une filière en mutation

Depuis la crise de 2008, le secteur immobilier traditionnel peine à retrouver sa stabilité avec l’effondrement des prix des logements. Tandis que les indicateurs économiques pointent dans le rouge, les start-up misent sur le bâtiment qui représente 8% du PIB français, en proposant de nouveaux concepts et sources de financements. Est-ce une nouvelle organisation de la filière immobilière ou la panacée contre la crise ? Focus.

Banques frileuses et investisseurs encore prudents

Après la flambée des prix des années 2000, le secteur immobilier a connu une phase de « moins bien », notamment avec une chute de 0,6 % au deuxième trimestre 2015, selon les chiffres des Indices Notaires-INSEE. Selon les statistiques du Guide du Crédit, les taux fixes de crédits immobiliers augmentent actuellement de 0,05 à 0,15 %, ce qui témoigne de la frilosité des banques vis-à-vis d’une certaine catégorie d’investisseurs.

Certes, la loi Pinel a encouragé quelques transactions immobilières et autres investissements dans ce secteur d’activité, mais les réductions de 21 % de crédit d’impôts n’ont concerné que les logements neufs et labellisés BBC, dans le cadre de la réglementation thermique.

Le courtage comme solution de financement ?

Mais malgré ces statistiques, le choix premier d’investissement des français reste l’immobilier car il représente une valeur sûre pour la retraite et un patrimoine non négligeable en temps de crise. En France, les particuliers passent de plus en plus par des services de courtage en immobilier, parce qu’ils ont essuyé un refus de crédits immobiliers de leur banquier ou que les taux d’emprunts sont trop élevés. D’une manière générale, la profession reste globalement peu sollicitée, notamment faute de communication concernant les avantages du courtage ainsi que sur l’estimation d’un crédit.

La révolution immobilière est d’abord numérique

D’une manière générale, le secteur de l’immobilier connaît une profonde mutation depuis la crise et ce sont de véritables filières qui s’organisent autour du bâtiment. L’arrivée d’Internet a notamment bouleversé le secteur et a favorisé l’émergence de solutions novatrices. Les réseaux se sont multipliés pour informer, communiquer, partager et faire évoluer les tendances et les mentalités.

Un secteur porteur pour de nombreuses start-up

De nombreuses start-up immobilières proposent désormais les solutions qui entendent révolutionner le marché. Il s’agit, d’une part, des plateformes de financement participatif spécialisées telles que Homunity, Canberra immo… qui offrent aux entreprises et particuliers qui ne souhaitent pas faire appel à une banque, la possibilité d’investir dans un projet fédérateur, tout en bénéficiant de prêts limités à 1 millions d’euros pour le porteur de projet. Les sommes investies par les prêteurs ne peuvent dépasser 4000 euros par projet sans intérêts et 1000 euros par projet avec intérêts.

D’autres start-up telles que Ikimo9, spécialiste de la vente de logements neufs en France, jouent un rôle d’interface efficace entre promoteurs et acheteurs. Elles permettent de stimuler et d’encourager les transactions immobilières des nouveaux logements plus écologiques, dotés d’équipements modernes et confortables. Certaines start-up immobilières sont à l’origine de l’application en France de la fameuse maquette numérique du bâtiment, plus connue sous l’appellation de BIM (building information modeling). Il s’agit d’une banque de données numériques en 3D partagées avec les acteurs du bâtiment.

Selon de récentes études, l’immobilier resterait aujourd’hui le deuxième domaine de recherche des internautes. L’influence positive des nouvelles start-up de l’écosystème immobilier devrait certainement améliorer la santé du secteur et fortifier le positionnement des nouvelles entreprises qui se lancent dans le domaine.

Protéger les données de votre disque dur

A l’air des nouvelles technologies, les disques durs sont de véritables petits bijoux dans votre quotidien. Mais lorsque celui-ci ne fonctionne plus : c’est la panique ! Du calme, il est possible de récupérer vos données de votre disque dur.

Un disque dur vous permet de stocker de nombreuses données. Que ce soit pour des données professionnelles ou personnelles : il est devenu essentiel. Pratique et efficace, cet outil est utilisé par toutes les entreprises. Mais il n’est pas rare que celui-ci tombe en panne.

Les pannes possibles

  • Les pannes « logiques » : le disque dur fonctionne mais impossible d’accéder aux données qu’il renferme.
  • Les pannes « physiques » : le média est altéré et ne peut pas fonctionner.

Les raisons les plus fréquentes

  • L’effacement dû à une erreur humaine ou la présence d’un virus,
  • Le nouveau partitionnement d’un disque dur sans vérification de sauvegarde ultérieure,
  • Les problèmes physiques du type : chute de disque dur,
  • Les sinistres (inondations, feu, foudre…).

La récupération de données sur disque dur est possible sur les disques durs formatés, les disques durs endommagés, ou encore les disques durs en panne. Mais cela nécessite des techniques pointues. En effet, les disques durs étant constitués de composants réglés à l’échelle du Micron, toute manipulation maladroite peut aboutir à une perte irrémédiable de ses données !

Deux procédures possibles pour récupérer les données d’un disque dur

  •  Les salles blanches : environnement contrôlé utilisé pour les pannes mécaniques. Les disques durs y sont démontés, inspectés et traités sans risque de contamination par la poussière.
  • Copie des disques durs : pour protéger les données, la récupération ne se fait jamais sur le média original. Les ingénieurs travaillent à partir de cette copie pour récupérer vos données.

Dans tous les cas, lorsque vous êtes confronté à cette situation la première règle est d’éviter de vouloir soi-même réparé la panne en touchant un peu à tout. C’est un outil fragile, vous risquez d’envenimer les choses. Gardez votre calme et renseignez-vous.

Les conseils pour protéger en amont vos données

  • Enregistrez régulièrement sur plusieurs supports les données sensibles de votre ordinateur. Aujourd’hui d’autres moyens peuvent être utilisés : comme la sauvegarde sur CD, DVD, clé usb, serveur,… Chaque méthode a ses avantages et ses inconvénients. Mais en misant sur plusieurs outils vous jouez la sûreté.
  • Si vous habitez dans une zone inondable, ne stockez pas votre sauvegarde au sous-sol.
  • Protéger votre ordinateur via l’installation d’un antivirus sur votre ordinateur. Un moyen efficace de vous protéger contre les virus qui pourraient endommager vos données. Pensez à le mettre à jour régulièrement pour qu’il soit toujours opérationnel.
  • La mise en place d’un pare feu (firewall) peut-aussi être une solution efficace. Il bloque automatiquement les intrusions inconnues dans vos données.
  • Enfin, l’utilisation d’une composante physique comme ASI (Alimentation Sans Interruption) permet en cas de panne de courant de continuer à utiliser votre ordinateur quelques minutes afin de sauvegarder vos données avant de l’éteindre.

Des chiffres significatifs 

• 34 % des entreprises ne testent jamais leurs sauvegardes.
• 77 % de celles qui ont testé leurs sauvegardes ont découvert des sauvegardes défaillantes avant d’en avoir besoin.

Langage web : explication

Il est très difficile de s’y retrouver dans les méandres des technologies du web, surtout qu’elles évoluent très rapidement. Par exemple, les technologies utilisées aujourd’hui par le réseau social Twitter n’existaient pas il y a 10 ans. Je vais vous dresser dans cet article un panorama non exhaustif des différents langages de programmation qui font le web d’aujourd’hui. Vous aurez enfin les clefs pour comprendre votre développeur !

Il existe deux grandes familles de langages de programmation dans le web :

  • les technologies dites « front-end » qui vous permettront d’avoir un beau site, facile à utiliser mais statique.
  • les technologies dites « back-end » qui vous permettront de stocker et traiter des informations afin d’avoir plus qu’un simple site vitrine.

Les sites clefs en main

Il est important de ne pas confondre ces langages de programmation avec les sites clef en main. Vous pouvez par exemple, sans écrire la moindre ligne de code, créer un blog sur Tumblr ou sur WordPress, développer un site de e-commerce avec Magento ou Prestashop ou des sites un peu plus complexes avec Drupal ou Joomla. Ces technologies vous évitent de réinventer la roue et répondent à des besoins classiques : blog, site de e-commerce, site vitrine, forums, etc.

Comme tout site internet, même un blog WordPress repose sur les langages de programmation que je vais vous présenter. En effet, le langage « back-end » dans lequel WordPress et Prestashop sont développés est : PHP et tous les thèmes qui vous permettront d’avoir un beau design sont réalisés en HTML, CSS et Javascript.

Les technologies qui vous permettent d’afficher une page web

HTML et CSS

Le premier langage, le HTML, est à la fois le plus essentiel et le plus facile d’accès pour les débutants. Sans le HTML, les données (images, texte, vidéos, formulaires, titres) d’une page web ne seraient pas structurées et les pages ne seraient pas reliées entre elles par des liens. En revanche, le HTML seul ne vous donne pas la possibilité de créer un beau design et votre site ne passera jamais au XXIe siècle… La nouvelle version d’HTML (HTML 5) améliore le rendu des sites en mode hors connexion et offre des fonctionnalités avancées pour le web mobile et la vidéo en streaming.

Le langage qui permet de modifier le design de vos pages web s’appelle CSS. Sans lui, il serait très fastidieux de créer un menu, d’aligner les éléments de texte, de créer des boutons ou de changer l’opacité de certains blocs. Dans sa nouvelle version (CSS 3), il est même possible de créer des petites animations (rotation, translations, agrandissement, arrondissement des bords, ajout d’ombres, etc.).

En règle générale, votre designer vous fournira un site en images et ce sera alors le rôle de l’intégrateur de transformer ce design en une page web compatible avec les différents navigateurs (Internet Explorer, Chrome, Mozilla Firefox ou Safari pour citer les principaux) et les différents supports (smartphones, tablettes, ordinateurs portables, grands écrans, tv connectée, etc.). L’intégration d’un design, est loin d’être évidente car les différents supports et navigateurs ont chacun leurs spécificités…

Les feuilles de style peuvent alors faire plusieurs milliers de ligne. Pour gagner du temps, vous pourrez utiliser un métalangage comme SASS ou LESS afin de vous simplifier l’écriture du code CSS et partir d’une base d’éléments graphiques toute faite avec TwitterBootstrap (tableaux, boutons, titres, paragraphes, alignement des blocs, etc.).

Javascript

Avec HTML et CSS, vous aurez un beau site statique avec un menu, un beau design et du contenu. Si vous souhaiter créer un album photo, ajouter un calendrier ou des transitions un peu complexes, afficher ou cacher des parties de page, répondre au clic de souris ou valider de formulaire à la volée : vous aurez besoin de Javascript.

Le Javascript vous permet d’écrire des petits scripts pour améliorer l’expérience de navigation et l’ergonomie de votre site. Javascript vous permet notamment de ne pas recharger la page à chaque fois que l’internaute fait une action via ce que l’on appelle l’AJAX (le Javascript Asynchrone). L’un des premiers sites connus à avoir usé et abusé de cette technique est Facebook.
Afin de simplifier l’écriture du Javascript (qui n’est pas compatible de la même manière sur tous les navigateurs), je vous conseille d’utiliser des librairies toutes faites, comme jQuery. Si vous avez beaucoup de Javascript à écrire (comme dans un système de chat par exemple), vous pouvez utiliser un Framework (c’est-à-dire un kit de composants pour simplifier et structurer l’écriture du code) comme Backbone.js.

Votre site est désormais beau mais manquera un peu de corps : votre visiteur ne pourra ni créer un compte, ni recevoir des emails, ni avoir un panier, ni calculer le prix total de ce panier, ni payer en ligne. Pour toutes les actions qui nécessitent de garder en mémoire ou traiter des données, vous devrez travailler avec une base de donnée et un langage côté serveur dit back-end. Pour cela plusieurs solutions s’offrent à vous, la plus connue et ancienne étant PHP, la plus à la mode étant Ruby. Par soucis de simplification, je n’aborderai pas les autres langages comme C# ou Java qui peuvent aussi être utilisés sur le web.

Les langages de programmation côté serveur

Php

Le PHP est le langage phare des années 2000 sur le web. La force de ce langage est sa facilité d’accès. C’est un langage qui a fait ses preuves et qui n’est pas mort, loin de là. La plupart des sites clefs en main connus reposent sur PHP (WordPress pour les blogs, Prestashop pour le e-commerce, Drupal ou Joomla pour les gestionnaires de contenus ou CMS). De ce fait, il y aura toujours un fort besoin de développeurs PHP, ne serait-ce que pour développer des modules spécifiques pour ces sites tout fait !

Comme la plupart des besoins du web sont communs aux différents développeurs, des « Framework » se sont développés pour structurer la création du site en partant de zéro (par opposition aux sites clefs en main) selon les bonnes pratiques acquises par l’expérience des autres développeurs. Si la prise en main du Framework peut prendre un certain temps au développeur, sa productivité en sera décuplée car il y trouvera les réponses aux problèmes courants. Les plus connus pour PHP sont : Symfony, CakePHP ou Zend Framework.

Python

Python est un langage également populaire très utilisé pour faire des scripts d’automatisation de tâches répétitives. Ce langage est très répandu dans le monde scientifique et universitaire, ce qui lui permet d’avoir des librairies existantes très puissantes, dans de nombreux domaines fondamentaux des sciences (intelligence artificielle, traitement des images ou traitement sémantique, par exemple). Ce langage est assez populaire sur le web grâce à son Framework Django.

Ruby et son Framework Ruby on Rails

Ruby est sans doute le langage « back-end » le plus populaire du web en raison du développement fulgurant du célèbre Framework Ruby on Rails, adopté par de nombreuses start-up américaines comme Twitter, Airbnb ou Basecamp. L’avantage de Ruby on Rails est la déconcertante rapidité avec laquelle il est possible de créer une application web avec des formulaires. Or la plupart des sites web reposent sur les formulaires et quelques pages statiques. Rails est aussi très puissant pour gérer les interactions avec les sites tiers via leurs API, c’est-à-dire l’interface fournie par des sites tiers pour accéder à des fonctionnalités qui leur sont propres. Facebook donne par exemple accès à son « graphe social » via des API, Google Map à des fonctionnalités de visualisation de cartes, etc. Or c’est à mon sens l’une des révolutions du web actuel : il est dorénavant possible de créer des applications très puissantes en quelques heures en utilisant des services payants et gratuits de sites tiers. De plus, la communauté étant importante et en forte croissance, il existe de nombreuses librairies toutes faites (appelées Gem) qui répondront à vos besoins les plus divers.

Javascript côté serveur grâce à Node.js

Il est maintenant possible d’utiliser Javascript à la fois en « front-end » et « back-end » grâce à Node.js, issu du nouveau moteur Javascript développé par l’équipe Google pour son navigateur Chrome. Node.js est une technologies qui permet de créer des sites qui s’approchent le plus des logiciels, un peu comme Gmail. Node.js est excellent pour gérer le temps réel comme les systèmes de chat.

Conclusion, comment choisir?

En somme, chaque développeur aura sa préférence pour un langage de programmation et sera affable sur ses choix. En tant que chef d’entreprise, n’écoutez pas tout ce que l’on vous dit et choisissez la solution la plus adaptée à vos besoins. Si vous n’avez pas de développeurs, je vous conseille de prendre une solution toute prête de type WordPress pour un blog, Joomla ou Prestashop pour un site de e-commerce. Vous n’aurez alors pas le choix de l’architecture et du langage de programmation sous-jacent (PHP). Dépensez alors votre budget en design et en intégration web.

Si votre site est original et qu’il demande plus de complexité, sachez qu’il souvent plus aisé de repartir de zéro que de modifier la moitié de Prestashop. Je vous invite alors à trouver un bon développeur et à faire le choix avec lui. Sachez que les coûts pourront être importants, car développer un site de zéro n’est pas anodin. Comptez bien 3 à 6 mois de travail pour avoir une première version de votre site. Vu la vitesse de développement d’un site avec Ruby on Rails ainsi que la taille de sa communauté, je pense que pour 70% des gros sites (hors e-commerce et blog), c’est la solution à utiliser. Restez cependant à l’écoute des progrès de Node.js si vous voulez être en avance sur votre temps car les grandes innovations qui permettront à des applications web d’être du niveau d’ergonomie et de fonctionnalité d’un logiciel viendront sans aucun doute de là.

Quelle stratégie de présence en ligne adopter ?

L’essor d’internet a fait de la présence en ligne un élément incontournable de la stratégie marketing menée par toute entreprise. Pour rester au contact d’un large public et d’une plus grande clientèle, il est devenu primordial d’exister en ligne. Mais avant de se lancer dans la construction d’un site ou de pages sur les réseaux sociaux, il faut impérativement définir le sens que l’on souhaite donner à sa présence online.

Avant de débuter : définir sa cible !

Attention à bien définir clairement votre clientèle type avant de vous lancer dans la jungle du web. Qui souhaitez-vous toucher ? Le produit que vous vendez est-il plutôt destiné aux 15-25 ans, aux 30-50 ans ou à une autre classe d’âge ? Souhaitez-vous étendre votre cœur de cible ? Ou renforcer le lien avec vos clients favoris ? Vous devrez apporter des réponses à chacune de ces questions avant d’envisager de développer votre présence en ligne. Dans un second temps, vous pourrez commencer à rechercher les meilleurs moyens pour toucher cette clientèle potentielle, qu’il s’agisse d’être présent sur les réseaux sociaux, de développer un site vitrine, de créer un blog ou de vous exprimer sur des forums…

Stratégie n°1 : capitaliser sur son image de chef d’entreprise

Vous pouvez choisir d’opter pour votre présence en ligne de deux manières, soit en communiquant à travers votre société, soit directement par le biais de votre image de chef d’entreprise. Avant d’opter pour cette stratégie de communication, il convient de vous demander ce que vous souhaitez véhiculer à travers votre image. Qu’est-ce que cela va apporter de plus à votre entreprise ? Une fois que vous y avez répondu, vous devrez véhiculer une image de dirigeant en adéquation avec votre secteur d’activité et vos valeurs. Attention, si vous utilisez votre image pour représenter la marque de votre entreprise, que ce soit sur les réseaux sociaux professionnels comme LinkedIn ou Viadeo ou à travers d’interviews données à la presse web, vous n’aurez pas le droit à l’erreur et devrez rester vigilant à ce que vous faites, ce que vous dites ainsi qu’à votre apparence.

Stratégie n°2 : accroître la visibilité de sa boîte

Dans le but d’accroître sa clientèle potentielle et de toucher un nombre beaucoup plus important de personnes qui pourraient faire partie de notre cœur de cible, le site vitrine demeure une solution efficace à condition de répondre aux bonnes questions. Avant de se lancer dans la création d’un site, il convient de se poser les bonnes questions, en amont. Faire un site vitrine, c’est bien, à condition qu’il constitue une valeur ajoutée pour votre société. Il faut ensuite que vous choisissiez un nom de domaine et que vous définissiez son contenu ainsi que sa structure. Pensez également à quelle stratégie vous voulez adopter concernant le référencement. Si ce dernier est mauvais, votre visibilité en pâtira. Afin que votre site vitrine soit efficace, il faut répondre à quelques critères afin d’éveiller la curiosité de votre clientèle, puis de la garder par la suite. Pour cela, le visuel se doit d’être harmonieux, agréable, dynamique et doit susciter l’envie d’en savoir plus, de faire appel à vous, de se dire c’est ce produit/service qu’il me faut. Veillez à ce que la plateforme soit ergonomique, rapide, responsive, opérationnelle. Ne surchargez pas votre page et respectez les conditions d’informations légales. Le contenu doit être concis, clair, précis sans être technique si vous incluez un discours commercial. Afin de conserver et d’attirer d’autres clients, rendez votre site vitrine vivant en intégrant du contenu régulièrement.

Stratégie n°3 : toucher toujours plus de clients !

Au-delà de la simple visibilité en ligne, si vous souhaitez vendre vos produits, il vous faudra développer un magasin en ligne, une boutique e-commerce qui mette en valeur vos produits ou services et permette à votre client de payer directement sur votre plateforme. De nombreuses plateformes e-commerce comme Magento ou Prestashop existent dans le commerce. Elles vous permettront de constituer la base de votre e-shop. Il vous faudra compléter la plateforme par une solution technologique de paiement en ligne, type Paypal ou souscrire à un contrat de VAD (Vente à Distance) avec votre banque. N’oubliez pas, bien sûr, au même titre que pour un site-vitrine, de rendre votre interface ergonomique, agréable et facile d’utilisation, afin de faciliter le parcours de l’internaute pour le mener à l’achat ! Pensez à le rendre attrayant en proposant des offres promotionnelles, des cadeaux et adaptez l’interface de votre site e-commerce en fonction des fêtes (Noël, Pâques, soldes…).

Stratégie n°4 : prouver son dynamisme

Votre présence en ligne consiste à améliorer votre image de marque. Pour y parvenir, tout en prouvant que vous demeurez une entreprise dynamique, vous pouvez utiliser ces outils à votre disposition :

– Le blog vous permettra à la fois de rajouter du contenu par rapport à votre site vitrine et de donner la possibilité à vos internautes d’interagir en commentant vos publications, vos produits, ce qui augmentera votre capacité à être trouvé sur les moteurs de recherche et vous positionnera en tant qu’expert sur un sujet donné.

– Votre présence sur les réseaux sociaux est également un gain de visibilité conséquent et vous permet de vous faire connaître rapidement et d’améliorer votre réactivité face aux consommateurs. Plus vous serez présents sur les réseaux sociaux (Facebook, Twitter, Instagram…), mieux vous serez référencé sur la toile, et plus vous pourrez échanger avec vos clients !

– L’événementiel en ligne comme la participation à des conférences en ligne (webinaires) répond à un triple objectif : celui de vous rendre plus visible mais aussi de solliciter et attirer de nouveaux clients, tout en vous montrant dynamique et expert sur votre marché !

Pour aller plus loin

Pour quelles raisons, les jeunes se lancent-ils dans la création d’entreprises ?

Selon l’Insee, ont été créées plus de 550.000 nouvelles entreprises en France en 2014. Parmi leurs créateurs, plus de 8 % sont des jeunes diplômés. La ténacité et la passion alliées au besoin d’indépendance constituent les raisons qui les poussent à entreprendre.

Le besoin d’indépendance

Faire les choses par soi-même offre l’avantage de la satisfaction personnelle. Mais si les jeunes sont de plus en plus portés sur la création d’entreprises, c’est aussi pour répondre à un besoin d’indépendance. L’exemple de Hapsatou Sy est éloquent. Diplômée en secrétariat, elle travaille dans une société informatique. Elle en fait part au portail de l’APCE : « ce poste me convenait bien, car j’étais autonome, polyvalente et on me laissait une grande liberté d’action. Pourtant, impossible de m’épanouir dans une organisation hiérarchique ! J’ai toujours rêvé d’être mon propre patron ». L’ambition et la prise de responsabilités de cette jeune passionnée l’ont conduite à approfondir sa passion pour l’esthétique et à devenir le chef d’entreprise !

Passionné par une nouvelle approche du travail

Avoir un contrat de travail dans son secteur de prédilection représente l’occasion rêvée pour approfondir une expérience et aboutir à des idées innovantes. C’est le cas de Clément Cazalot, alors qu’il travaillait dans un laboratoire de sécurité informatique. « Nous en avions assez de partager sans cesse des documents, sans savoir ce que nos destinataires en faisaient. C’est ainsi que DocTrackr a vu le jour ! » Grâce à l’énergie d’un associé, de la confiance de leur Directeur Innovation, mais aussi de l’accélérateur de start-up Le Camping, ils ont réussi à créer leur propre entreprise. Passion, fierté, mais aussi prise de risques ont joué en leur faveur. « On peut dire que le fait de n’avoir pas ou peu d’expériences permet de s’autoriser plus de choses, mais en même temps, on s’expose à plus de risques. Tout est une question de passion, de capacité à exécuter et de maturité ».

Les aides à la création

Les aides qui ciblent les jeunes semblent constituer un input primordial dans la création d’entreprises. C’est le cas de Frédéric Gouy, lauréat d’Initiatives Jeunes avec son projet de conception et fabrication de vêtements pour personnes âgées » Les trois lys ». Cela  » m’a véritablement stimulé pour créer ma propre entreprise. Ces (…) récompenses m’ont permis de croire davantage en ce projet. » En ciblant les demandeurs d’emploi, dont les jeunes de moins de 25 ou de 30 ans, l’ACCRE, lui, offre une exonération des charges sociales pendant la première année. Elle propose aussi un financement initial remboursable et des aides à la formation en création d’entreprises. Les banques et organismes de crédit mettent aussi en avant des emprunts destinés aux projets entrepreneuriaux.

Les secteurs des nouvelles entreprises

La création d’entreprises est indéniablement liée à l’expérimentation et à la passion des jeunes, mais aussi à un besoin d’indépendance. Facilitée par un large éventail d’organismes de soutien et de concours, la création d’entreprises a le vent en poupe auprès des jeunes. La hausse de 2 % pour 2014 touche, aussi, un large panorama de secteurs, que ce soit des services envers les personnes âgées, le domaine informatique ou encore l’esthétique.