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Votre avion a du retard ou votre vol est annulé ? Vous pouvez être indemnisé !

L’entreprise allemande FlightRight, créée en 2010, surfe sur un créneau porteur. Elle propose aux usagers de transports aériens de faire valoir leurs droits en cas de retards ou d’annulations de vols. Un marché très lucratif, les indemnités de retard atteignent des milliards d’euros. Focus. 

A l’origine de l’entreprise

La société Flightright a été fondée par le Dr. Philipp Kadelbach, avocat. Titulaire d’un master en droit International, il a lancé FlightRight en 2010. Ses expériences personnelles douloureuses et répétées avec les transports aériens, en particulier dans un petit aéroport de banlieue en Italie, l’ont convaincu qu’il fallait apporter aux passagers lésés une réponse adaptée à leurs revendications. La société emploie aujourd’hui 70 personnes de cultures et d’expériences différentes, qui contribuent au bon déroulement des démarches d’indemnisation et à l’amélioration constante du portail web de l’entreprise. C’est déjà plus de 400 000 passagers indemnisés partout dans le monde.

Un portail web pour répondre aux attentes des voyageurs

Le principe de FlightRight est simple. L’entreprise propose un portail Internet facile d’utilisation, qui permet aux titulaires de billets d’avion ayant connu des difficultés de types retards ou annulations de vols, de faire valoir leurs droits. Concrètement, les voyageurs peuvent ainsi prétendre à une indemnisation pouvant atteindre jusqu’à 600 € de remboursement. Aujourd’hui, la plupart des usagers des transports aériens ignorent qu’ils ont cette possibilité, ou bien sont freinés par la lourdeur des démarches administratives à mener pour obtenir gain de cause.

Un simulateur pour calculer l’indemnisation

Sur le site internet, le consommateur n’a plus qu’à entrer le descriptif de son vol et le type de problèmes rencontrés. Le simulateur du système calcule ensuite l’indemnisation potentielle auquel le client a droit. Des experts proposent ensuite au client de mener gratuitement les démarches d’indemnisation en son nom. La société se rémunère uniquement si les démarches aboutissent, via une commission de 25% prélevée sur l’indemnité obtenue. Cette dernière est créditée directement sur le compte du client.

Un créneau porteur

L’entreprise évolue clairement dans un secteur en vogue. Le transport aérien étant entré dans l’ère du low-cost, où la qualité de service semble sacrifiée au profit d’une cadence de vols et d’une quantité de départs accrue, il y a fort à parier que les usagers mécontents vont se multiplier. La revendication de leurs droits par les passagers frustrés par ces retards est donc plus que jamais d’actualité.

Dans ce contexte, le modèle économique gagnant-gagnant, basé à la fois sur la réalisation de démarches administratives totalement en ligne et le prélèvement de commission a donc de quoi séduire, les particuliers ou En surfant à la fois sur des tendances de consommation, et en capitalisant sur un marché en développement (on estime à 440 millions d’euros le montant des indemnités non versées rien qu’en France, ndlr), FlightRight semble donc promise au succès.

Aucune plateforme internet de ce type, orienté vers l’application des droits des usagers du transport aérien, n’existe pour l’heure dans l’Hexagone. Une idée à développer pour un futur entrepreneur français ?

Visitez leur site internet sur : FlightRight

Suivre le secteur de l’e-santé

Nul ne peut nier la place que le secteur de l’e-santé a progressivement prise dans le monde ces dernières années. Et inutile de préciser que les enjeux autour de son développement sont forts. Focus sur une filière en plein essor.

L‘application des technologies de l’information et de la communication (TIC) à l’ensemble des activités en rapport avec la santé devrait améliorer le système actuel : meilleurs soins, réduction des dépenses de santé, lutte contre le vieillissement de la population et contre la pénurie de médecins… La filière est en pleine expansion et s’impose clairement comme un secteur d’avenir. Les chiffres le prouvent.

Un marché en plein essor

Selon une récente étude menée par le cabinet Xerfi Precepta, le marché de l’e-santé a rapporté 2,4 milliards d’euros en 2012 et devrait progresser de 4 à 7 % d’ici l’année 2017. En ce qui concerne la télémédecine, le Syntec numérique, syndicat professionnel des entreprises du numérique estime son revenu entre 80 et 140 millions d’euros  et qu’il pourrait progresser de 13 à 28 % d’ici 5 ans. Des emplois continuent tout naturellement à se créer dans ce secteur qui attire beaucoup d’entrepreneurs et de porteurs de projets. Selon le McKinsey Global Institute, 1,5 million d’emplois ont été créés ces 15 dernières années sur ce secteur en particulier. Édifiant.

Un champ d’application très large

Réelle tendance de société, le développement croissant du secteur va de pair avec l’évolution des usages. Aujourd’hui, lorsqu’un patient s’inquiète de son état de santé, il consulte des sites, cherche des informations, commande des médicaments en ligne, consulte ses données financières sur le site de l’assurance-maladie. Les professionnels eux, gèrent déjà leurs dossiers au format numérique. Les nombreuses solutions technologiques permettent aujourd’hui le suivi d’un malade à distance, la prévention de certains incidents médicaux et de pallier plusieurs difficultés de notre système de soins. Les champs d’application de l’e-santé sont larges : assistance à l’autonomie, information et éducation… Et tous les acteurs sont concernés : patients, professionnels de santé, industriels, associations, institutions de prévoyance.

Les acteurs de la technologie y viennent

C’est l’émergence des technologies comme les capteurs, objets communicants et systèmes de visioconférence qui a notamment vu ce secteur prendre l’ampleur qu’on lui connaît. De nombreux dispositifs voient le jour, et ce dans des environnements divers parfois bien au-delà des simples établissements de santé. On trouve par exemple un développement de ces technologies aux domiciles des patients, dans les locaux des professionnels de santé, ou dans les établissements médico-sociaux. L’explosion de l’Internet des objets a conduit le grand public à analyser constamment ses données de santé et à les partager avec tous. C’est le cas grâce aux applications de running du type Nike+ ou Runkeeper, très en vogue chez les consommateurs, mais également avec des applications plus « médicales », à l’instar d‘isommeil ou Withings qui permettent toutes deux d’effectuer des analyses de son sommeil. On observe d’ailleurs un intérêt croissant des entreprises technologiques traditionnelles sur le secteur de la santé en particulier. Nombreuses sont les grands constructeurs à s’intéresser à ce secteur, pourtant censé être éloigné du leur. Par exemple, Epson, société initialement spécialisée dans l’imagerie, a lancé il y a quelques mois le bracelet connecté Pulsense, qui a pour but de mesurer l’activité cardiaque du patient. Avec ces technologies, toutes les données mesurables (température du corps, tension, taux de glucose) sont ensuite mises à disposition des médecins, ce qui améliore considérablement la précision et le suivi des patients.
Ils comptent révolutionner le secteur

L’e-santé est surtout le terrain de prédilection des start-ups. France, Europe et États-Unis regorgent de sociétés qui ont décidé de faire de l’e-santé leur business, et qui entendent bien révolutionner le secteur (voir encadré). Betterise est de celles-ci. Cette start-up française de médecine préventive est disponible sur le web, les mobiles, les tablettes et objets connectés. Elle vise à améliorer la santé des utilisateurs en mesurant et analysant leurs comportements. Elle propose des programmes d’accompagnement quotidien et personnalisés grâce à un algorithme propriétaire mis en place par un collège d’experts médicaux. Tout comme elle, la start-up américaine Adhère Tech a créé un flacon qui surveille la prise de médicament de son utilisateur. Il vérifie le nombre de médicaments qu’il comporte et envoie les données dans le Cloud. Lorsqu’un patient oublie sa prise de médicament, le flacon lui envoie un SMS de rappel. Les start-ups innovantes sont légion dans le secteur, et les récentes levées de fonds montrent un marché en pleine ébullition. La société Voluntis, spécialisée dans les logiciels thérapeutiques, a par exemple levé en avril dernier 20,75 millions d’euros, un montant colossal dans le domaine ! Nul doute qu’à ce rythme-là, les prochaines années vont être le théâtre d’une révolution sans précédent dans le domaine.

Un site de crowdfunding dédié à l’e-santé

Wellfundr, c’est le nom de cette nouvelle plateforme de financement collaboratif dédiée aux innovations qui améliorent notre santé. Etant la toute première en France, l’interface est pleinement active depuis le 24 avril 2014, et permet donc à chaque porteur de projet dans le domaine de la santé électronique de réussir son développement. Fabrice Nabet, président fondateur du site, propose actuellement plusieurs projets pour des financements en Europe. À visiter…www.wellfundr.com.

Entreprendre, c’est du gâteau !

Rien ne prédestinait Scarlette, 29 ans, et Margot Joubert, 34 ans, à lancer une entreprise spécialisée dans la préparation pour gâteaux. 

Après un diplôme d’ingénieur dans l’agronomie et une première expérience professionnelle dans la déshydration des aliments, Margot, l’ainée, souhaite monter sa propre boîte. Passionnée par l’agriculture biologique, elle découvre la production de céréales bio en s’installant à l’Ile-de-Ré. La diversité céréalière de la région la pousse à lancer un nouveau concept de préparation pour gâteaux.

Un concept de recettes simplifiées

À cette époque, Scarlette est encore étudiante en école de management, spécialisée en hôtellerie internationale. Sa sœur lui soumet l’idée alors qu’elle se trouve en année de césure en Australie. A son retour, elles décident de se lancer dans l’aventure. L’entreprise Marlette – de la contraction des deux prénoms – voit le jour en 2010. « Nous avons commencé par créer des petites préparations de fondants, composées de copeaux de chocolat, de farine et de sucre », se souvient la jeune femme. Le concept est simple, il suffit d’ajouter trois œufs et du beurre pour compléter la recette. « Nous partons du principe que tout le monde en possède dans son réfrigérateur », précise Scarlette.
Pourtant, en France, les préparations alimentaires ne possèdent pas une bonne image, car elles sont souvent perçues comme chimiques et sans goûts. Les deux sœurs doivent se démarquer. « Nous souhaitions proposer des produits qualitatifs, sains et rapides dans la conception pour un résultat maison. Les gens ont envie de cuisiner mais ils n’ont plus forcément le temps », analyse Scarlette.

Une croissance pas à pas

Pour se financer, les deux entrepreneures ont franchi les étapes à petits pas. Elles ont commencé à confectionner leurs recettes avec des bétonnières de maçon, plus économiques que les mélangeuses industrielles. « Nous avons ensuite gagné des concours qui nous ont permis d’acheter des machines »explique Scarlette.

Au bout d’un an et demi, elles réalisent une levée de fonds de 250 000 euros. Cela leur permet notamment de financer des ateliers de production. Puis, le fonds Audacia rentre à hauteur de 10% dans le capital, ce qui leur permet de s’offrir un premier magasin dans le 9e arrondissement de Paris en février 2013.

Dans ce « café boutique », tout ce qui est à consommer sur place peut être acheté et cuisiné dans les coins boutiques. Un concept innovant qui a retenu l’attention des jurys du grand prix des jeunes créateurs du commerce le 30 septembre dernier. « Ce prix nous ouvre des opportunités. En plus de bénéficier d’une expertise de professionnels dans le développement de notre entreprise, nous allons créer un deuxième café dans un centre commercial Unibail », se réjouit Scarlette.

Objectif : l’international

Les deux créatrices espèrent aussi se développer à l’international. En France, leurs produits sont distribués dans un réseau d’épiceries fines. Une centaine de magasins Marks & Spencer vend leur marque en Angleterre. Mais leur rêve serait de pénétrer le marché américain. Avec un chiffre d’affaires compris entre 800 000 et 900 000 euros en 2013 et 10 salariés au compteur, l’enseigne Marlette semble donc avoir de beaux jours devant elle.

Emboitez le pas à l’innovation technologique

L’arrivée massive du digital dans nos vies a provoqué d’intenses mutations chez les consommateurs, devenus résolument connectés. L’impact du numérique impose aux entrepreneurs de s’adapter à ces nouveaux usages. L’innovation technologique est un véritable moteur qui les pousse à casser les codes… au quotidien ! 

Comme chaque année, l’étude « Tech Trends 2014 » orchestrée par le cabinet Deloitte a mis en exergue les pistes dignes d’intérêt pour l’entreprise en matière d’évolution technologique et d’innovation. Certaines sont déjà bien connues par les entrepreneurs, à l’image de la montée en puissance de la mobilité, des applications et du Big Data. On note l’entrée au classement de l’Internet des objets et des outils intelligents, ainsi que de l’impression 3D. D’autres tendances datant de 2013 sont également toujours d’actualité, comme l’utilisation du design dans tous les projets innovants de l’entreprise, ou l’arrivée du monde du jeu vidéo dans celui du travail (processus appelé « gamification ») qui peut notamment inciter les collaborateurs à développer et valoriser leurs compétences. Bref, inutile de dire que c’est désormais l’innovation technologique qui motive les entreprises à briser la routine. Pire que ça, la technologie est quasiment essentielle à intégrer dès maintenant dans votre parcours d’entrepreneur, au risque d’être à la traîne et de ne pas pouvoir anticiper l’évolution de votre marché. C’est à ce prix que vous casserez les codes. Car le consommateur, lui, a déjà de l’avance. 

Les consommateurs déjà sur ce créneau

Les chiffres ne trahissent jamais un phénomène de société. Retenez-les bien : plus de 40 millions d’internautes en France, environ 7 millions de mobinautes (soit 50 % de la population de plus de 11 ans), 57 % de ces mobinautes qui ont déjà acheté via mobile, plus de 32 millions de cyberacheteurs au premier trimestre 2013 en France, 51 milliards de SMS envoyés au premier trimestre 2013, des réseaux sociaux qui représentent la deuxième catégorie de services en termes de pénétration en Europe avec 84 % d’utilisateurs… La liste pourrait bien s’allonger ! Inutile de vous prouver que les entrepreneurs ont tout intérêt à coller au plus près à l’usage du consommateur s’ils souhaitent casser les codes. Ainsi, pour se rapprocher de ses utilisateurs mobiles, l’assureur français Axa a par exemple lancé le compte bancaire Soon, pensé pour le portable. Au menu, le partage des projets, des humeurs, visualisations de l’argent à dépenser en temps réel. Simple, mais essentiel. 

Des enjeux forts

Autour de l’innovation technologique, les enjeux pour l’entrepreneur sont forts. Il s’agit bien de capter le client de plus en plus volatile, et garder la relation avec lui quelque soit le terminal sur lequel il navigue (PC, tablette, smartphone), et de lui pousser des offres commerciales adaptées à sa volonté, au bon moment de la journée, le tout grâce à la précision du Big Data. Clairement, les usages numériques des consommateurs se confondent avec les usages sociaux. Choisir un produit, interroger les fournisseurs, consulter les avis des acheteurs, passer une commande, payer et même consommer immédiatement si le produit est numérisé… La technologie s’immisce à vitesse grand V chez le grand public et l’entrepreneur aurait tort de ne pas s’y mettre. Au-delà des purs aspects business, adopter une position innovante permet d’être toujours à l’avant-garde, et donc de peaufiner son image d’innovateur. Mais plus que cela : emboîter le pas à l’innovation technologique devrait vous empêcher de céder à la paresse et vous obliger constamment à chercher de nouvelles idées ! 

Attention néanmoins, à ne pas vouloir aller trop vite. C’est en substance le message de Thierry Pinot, dirigeant de la société Ikône, qui commercialise des services innovants et numériques dans le domaine de la presse. « On doit casser les codes sans briser le savoir-faire des métiers », nuance-t-il. « Casser les codes juste pour casser les codes, cela ne sert à rien. Il faut s’appuyer sur l’historique des métiers pour les faire évoluer. Le grand risque du numérique, c’est de faire en sorte que tout le monde casse les codes, mais que personne n’en définisse de nouveaux. ». Quoi qu’il en soit, en adoptant la technologie, vous vous rapprochez de votre consommateur, vous sentez les tendances émergentes et vous multipliez les chances de briser les business model. C’est d’ailleurs le pari qu’ont fait de nombreux entrepreneurs français du digital, dont vous trouverez ci-dessous quelques figures représentatives…

La bonne santé de l’économie de partage

S’il est une casseuse de code qui bouleverse tranquillement les modes de consommation traditionnels, c’est elle. La « sharing economy » (ou économie de partage) a progressivement révolutionné les usages des consommateurs. Les plateformes d’intermédiation comme Airbnb, site de location de logement entre particuliers, ou encore comme le service de covoiturage français Blablacar, affichent toutes une croissance insolente. En période de perte de pouvoir d’achat, louer son appartement ou son auto quelques jours par mois réjouit les consommateurs. Et les entreprises développent du business !

Le Serial entrepreneur… en famille

Parcours de Fabrice Haiat, cofondateur de Yoobic 

Après des études d’ingénieur à Centrale Paris, Fabrice Haiat décroche un job de consultant en 1997 au sein du cabinet de conseil McKinsey. Il occupe le poste pendant trois ans, avant de céder à un désir d’entreprendre qui le titille depuis toujours. « J’ai toujours eu envie d’être mon propre patron », explique-t-il. Fabrice reprend et restructure l’entreprise familiale Vizelia, alors spécialisée dans l’édition de logiciels pour architectes et bureaux d’études.

En compagnie de ses deux frères, qui le rejoignent très rapidement dans l’aventure, il remet la société à flot et développe Vizelia Green, une plateforme web qui permet de suivre en temps réel la consommation d’énergie des bâtiments.« La création du produit a coïncidé avec le lancement du Grenelle de L’Environnement en 2007. Nous avons choisi le bon timing car au moment où nous avons débuté notre réflexion, personne ne s’intéressait vraiment au sujet. », développe Fabrice.

Les résultats ne se font pas attendre. Le concept intéresse les gestionnaires de parc immobilier et le chiffre d’affaires de l’entreprise double tous les ans ! En 2010, Fabrice et ses frères vendent l’entreprise au géant Schneider Electric, qui intègre la solution au sein de son système d’information. Les années qui suivent, la famille Haiat travaille pour leur ancienne entreprise, développe le business en France, en Europe et dans le monde, le tout avec une marge de manœuvre importante. « Schneider Electric est une entreprise qui gère très bien ses acquisitions en mettant en place une mécanique d’intégration efficace. Ils ne broient pas la société qu’ils rachètent, c’est appréciable ! », précise Fabrice.

Par la suite, les frères prennent des responsabilités différentes et collaborent de moins en moins ensemble. Partant de ce constat, Fabrice décide de rassembler sa fratrie autour d’un projet commun.

L’entrepreneur constate rapidement qu’au fil de ses expériences, il a glané une masse importante de données qu’il est capable d’analyser et de piloter. Mais dans le même temps, il note que personne dans le secteur de la distribution n’a pris le temps d’optimiser l’utilisation de données à des fins marketing. C’est le début de l’aventure Yoobic, entreprise qui voit le jour en septembre 2013. La société propose une application mobile qui permet aux enseignes de la grande distribution de piloter à distance la bonne exécution d’opérations directement en magasin, afin d’évaluer les dispositifs de mise en avant dans les rayons notamment.

Après un peu plus d’un an d’existence, la société emploie une dizaine de personnes et affiche un beau potentiel. Pourtant, tout n’a pas été simple. « Nous n’avons pas levé d’argent », précise Fabrice Haiat. « Même si nous en avons un peu fait les frais au départ, cela nous a permis de gérer avec une précision d’horloger le moment où la société a commencé à prendre son envol. ». Fabrice espère convaincre une vingtaine de clients d’ici la fin de l’année et table sur un chiffre d’affaires de 500 000 euros pour leur 1er exercice. Comme quoi, mêler la famille et les affaires n’est pas forcément une mauvaise idée.

Inscription Concours National de la Création d’Entreprise

Concours National de la Création d’Entreprise

Descriptif de l’événement

« Vous avez créé votre entreprise en 2014 / début 2015 ou vous comptez la créer au cours de 12 prochains mois ?

Le Concours National de la Création d’Entreprise, organisé par Creatests, vous concerne !

Votre idée, la fiabilité de votre projet, votre modèle économique et même votre personnalité seront passés à la loupe… Une belle occasion de se confronter aux professionnels de l’entrepreneuriat et de se poser les bonnes questions. Le public choisira son Coup de Cœur et les lauréats vont bénéficier d’une médiatisation nationale ! »

Lieu de l’événement

Inscriptions en ligne – sur le site du Concours : http://www.leconcoursdelacreation.fr/

Dates de l’événement

Inscriptions du 5 mars jusqu’au 5 mai 2015

A qui s’adresse cet événement ?

Aux entrepreneurs – ayant créé leur entreprise en 2014 ou début 2015

Aux futurs entrepreneurs : ayant un projet de création d’entreprise pour 2015

Frais de participation

Inscription Gratuite

Site internet

http://www.leconcoursdelacreation.fr/

Lien d’inscription

http://www.leconcoursdelacreation.fr/index.php?page=espace-createur

Adopter la complémentaire santé

Difficile d’échapper à la complémentaire santé pour tous les salariés. Cette obligation légale qui entre en vigueur au 1er janvier de l’année 2016, quelle que soit la taille de votre entreprise, est souvent perçue comme une contrainte par les professionnels. À tort ou à raison ? Éclairage.

Rappel des faits

Le 11 janvier 2013, les partenaires sociaux ont établi un accord national interprofessionnel (ANI) au sujet de la compétitivité et la sécurisation de l’emploi. D’un commun accord, les organisations patronales et syndicales ont décidé de proposer de nouveaux outils de flexibilité aux entreprises et de nouveaux droits aux salariés. Conséquence : l’ANI impose désormais à toute entreprise, quels que soient sa taille, son secteur d’activité ou son statut, la généralisation de la complémentaire santé à tous les salariés à compter du 1er Janvier 2016. Globalement, le principe demeure le même que pour les contrats individuels, à savoir que la complémentaire santé collective permettra aux salariés de bénéficier de remboursements sur leurs soins courants.

Quel est le rétro-planning ?

L’échéance officielle et générale pour la mise en place d’un contrat collectif reste le 1er janvier de l’année 2016, mais cette dernière peut être avancée en fonction des conventions collectives auxquelles sont rattachées les différentes entreprises. Si les partenaires sociaux ont défini un cadre qui s’applique à tout le monde, chaque convention peut négocier un cadre plus avantageux, en fonction du timing ou des garanties qui conviennent à l’entreprise. Pour les garagistes, la complémentaire santé collective devra être généralisée au 1er mars 2015. Dans tous les cas, 2016 constitue le dernier délai pour la mise en place d’une mutuelle santé avec garanties minimales.

Quelles conséquences pour l’employeur ?

À travers l’ANI, deux obligations sont à respecter pour l’employeur. D’abord, les entreprises doivent financer au moins 50 % des cotisations. Ensuite, le contrat doit prévoir un socle minimal de garanties appelé « panier de soins » qui comprend les consultations, les frais de pharmacie, l’optique (forfait de 100 à 200 € en fonction du type de verres tous les deux ans), les prothèses dentaires (remboursement à hauteur de 125 %) et le forfait hospitalier journalier. À ces obligations s’ajoute un avantage majeur pour l’entreprise, à savoir qu’il existe des exonérations sociales et des déductions fiscales. Ainsi, les cotisations qui financent le régime ne sont pas soumises aux impôts sur les sociétés, dans la limite de 5 % du Plafond Annuel de la Sécurité Sociale (PASS) et de 2 % du salaire annuel brut. Le total ne doit pas dépasser 16 % du PASS. Ces cotisations ne sont également pas soumises à des charges sociales, dans la limite de 6 % du PASS et 1,5 % du salaire annuel brut. Le total ne doit pas dépasser 12 % du PASS.

Un levier pour fidéliser les salariés

En plus de montrer que l’entreprise anticipe et se met en conformité vis-à-vis de la loi sans attendre le 1er janvier 2016, l’adoption immédiate d’un contrat de complémentaire santé collective au sein des organismes professionnels se révèle aussi un excellent moyen de fidéliser et de motiver les salariés. Autre avantage : la mise en place d’une complémentaire santé dans l’entreprise permet aux salariés de bénéficier de garanties plus étendues qu’un contrat individuel pour un tarif plus faible. Chaque employé peut, à sa charge, couvrir sa famille et renforcer ses garanties à l’aide de renforts individuels. Il est aisé de comprendre que si une société couvre 50 salariés, tous ne possèdent pas nécessairement des besoins identiques en matière de frais de soins. Chaque salarié peut donc personnaliser sa couverture en fonction de ses besoins au-delà du simple contrat cadre prévu par l’employeur.

Les TPE prennent encore leur temps

Aujourd’hui, ce sont principalement les structures importantes qui s’emparent du sujet. Au total, 80 % des PME et ETI de plus de 50 salariés sont équipées d’une couverture santé collective, alors que seulement 60 % des TPE (de 1 à 9 salariés) affichent pour l’instant une absence de couverture. Et pour cause : les petites entreprises font preuve d’une souplesse plus importante que les grands comptes, ce qui retarde donc un peu la mise en place d’un contrat collectif. Une entreprise qui possède deux salariés pourra amener le sujet plus facilement auprès de ses équipes, alors qu’une société qui possède des représentants des salariés ou un comité d’entreprise devra répondre à une démarche plus réglementée.

Quel organisme choisir ?

La nouvelle règlementation applicable au 1er janvier 2016 a déjà des conséquences sur les contrats des assureurs, qui font basculer leurs contrats de santé individuelle vers des contrats collectifs. Les compagnies d’assurance mettent progressivement leurs offres en conformité avec la règlementation. Pensez à les solliciter individuellement pour connaître leurs différentes garanties. Certains proposent des services de télétransmission ou encore l’accès à un espace web personnel facilitant le suivi des remboursements. Faites jouer la concurrence, renseignez-vous en amont !

En chiffres

  • Au total, 500 000 entreprises (toutes tailles confondues) n’ont pas encore mis en place de couverture santé
  • Cela représente 4 millions de salariés, soit 10 millions de personnes concernées en rajoutant les familles
  • 40% des TPE (1 à 9 salariés) ne sont pas équipées
  • Seulement 20% ne le sont pas chez les PME/ETI de plus de 50 salariés
  • Coût moyen d’un contrat collectif : environ 1 000 € par an et par salarié

En savoir plus

Vous avez des questions, contactez un agent général Aviva proche de chez vous : www.aviva.fr

10 conseils si vous voulez, comme Tribway, lancer un concept novateur

Voici 10 conseils si vous voulez, comme Tribway, lancer un concept novateur.

Proposez un service ou produit qui correspond à un vrai besoin.

Il est toujours plus facile de répondre à un besoin existant que d’en créer un nouveau.

N’attendez pas que votre produit ou service soit parfait pour le lancer.

Procédez plutôt par itération pour collecter du feedback le plus tôt possible.  

Améliorez votre produit ou service en permanence.

Analysez vos chiffres, écoutez vos clients, testez, re-testez, et améliorez en permanence.

N’hésitez pas à pivoter !

Si ça ne marche pas comme vous voulez, tentez d’autres choses. Savoir s’adapter, c’est la clé du succès.

Soyez créatif.

Il n’est pas nécessaire d’avoir beaucoup d’argent pour se faire connaître. Prenez-le temps de chercher des idées « out of the box » ou exploitez les cerveaux créatifs autour de vous !

Pensez 80/20.

Focalisez-vous sur les 20 % des tâches qui apporteront 80 % des résultats. Votre temps est précieux, ne le gaspillez pas !

Entourez-vous bien.

Apprenez à gérer le stress et à décompresser. L’entrepreneuriat, c’est un peu les montagnes russes émotionnelles. Pensez à déconnecter totalement de temps en temps.

Fixez-vous des objectifs réalistes et célébrez vos petites victoires.

Au quotidien, apprenez à savourer chaque petite victoire. Soyez fiers de ce que vous avez déjà réussi !

Soyez patient.

Les choses ne vont jamais assez vite pour les entrepreneurs, mais souvenez-vous que Rome ne s’est pas faite en un jour !

Le top 10 des dirigeants au féminin dans le monde

Réussir en tant que chef d’entreprise n’est pas uniquement réservé aux hommes. Voici une sélection de 10 dirigeants au féminin d’entreprises célèbres.

1- Monique F. Leroux, ex présidente du conseil et chef de la direction du Mouvement Desjardin (Canada)

Depuis 2008, Monique Leroux apparaît comme la première femme de nationalité canadienne en tête d’une entreprise financière dans son pays. Elle dirige le premier groupe financier coopératif au Canada. Avec à son actif 43 600 employés et 5,8 millions de membres, elle parvient à décrocher, en 2011, le Prix Woodrow-Wilson.

Elle est Présidente du conseil d’administration d’Investissement Québec depuis le 27 avril 2016

2- Zhang Yin, fondatrice de Nine Dragons Paper (Chine)

Son entreprise est spécialisée dans le recyclage de papier destiné au domaine de la distribution. Autodidacte et ayant commencé avec moins de 5000 dollars, elle réussi à faire entrer en bourse son entreprise en 2006. Cela lui permet de multiplier sa fortune par 9 pour devenir en 2010 la femme la plus riche au monde.

Fortune : 6 milliards de dollars

Elle est la fondatrice et propriétaire de Nine Dragons Paper, groupe chinois de recyclage de papier et premier producteur de papier d’emballage de Chine.

3- Cher Wang, cofondatrice et PDG de HTC (Taïwan)

Avec une fortune de 3,5 milliards de dollars, c’est la femme la plus puissante dans l’univers des téléphones et des tablettes numériques. Son entreprise HTC, en concurrence directe avec Apple, parvient à décrocher les contrats Google et Microsoft pour la vente de leurs systèmes d’exploitation pour Smartphones.

4- Dominique Senequier, fondatrice et présidente d’ARDIAN (France)

En 1996, elle crée l’entreprise Axa (devenu aujourd’hui Ardian) : une entreprise d’investissement. Quinze ans plus tard, « Axa PrivateEquity », filiale d’Axa, acquiert un emplacement de prédilection au niveau européen. Grâce à sa fortune de 28 milliards de dollars, elle devient, en 2010, la femme la plus influente dans le secteur européen de l’investissement.

5- Anne-Laure Constanza, fondatrice de Envie de fraises (France)

En 2008, elle fonde son site marchand de vêtements destinés aux femmes enceintes. Deux ans plus tard, son entreprise réalise un chiffre d’affaires de 3 millions d’euros et acquiert un succès international, notamment sur le continent européen.

6- Nahed Taher, fondatrice de Gulf One Investment Bank (Arabie Saoudite)

Diplomée de l’université de Lancarster aux Royaume-Uni, elle décroche son doctorat et devient économiste à la National Commercial Bank, une banque saoudienne. En 2005, elle finit par fonder sa propre entreprise « Gulf One Investment Bank » et devient la première femme à la tête d’une banque dans les pays du Golf.

7- Yoshiko Shinohara, fondatrice de Temp Holdings (Japon)

Yoshiko Shinohara crée, en 1973, l’entreprise d’emplois intérimaires « Temp Holdings» qui propose du personnel qualifié dans le domaine des ressources humaines, du commerce en détail, des assurances, des médias, des soins, etc. Avec des ventes de plus de 2.8 milliards de dollars, l’entreprise japonaise compte plus de 131 bureaux dans le pays.

Salon des Entrepreneurs Lyon Rhône-Alpes 2015

Descriptif de l’événement

Que vous soyez dirigeants, porteurs d’un projet de création, de franchise ou de reprise, startups ou jeunes entrepreneurs : ne manquez pas la 12ème édition du Salon des Entrepreneurs Lyon Rhône-Alpes, les 2 & 3 juin 2015 au Centre de Congrès. Le Salon des Entrepreneurs est l’évènement incontournable créé par des entrepreneurs pour des entrepreneurs ! Parce que la réussite de vos projets dépend de votre capacité à vous démarquer : venez profiter du plus grand rassemblement d’entrepreneurs en Rhône-Alpes, pour capter les nouvelles tendances, dénicher les bonnes idées, être à la pointe des dernières innovations, maîtriser les mécanismes innovants de financements, développer votre réseau et booster votre business grâce au numérique !

–  Obtenez des conseils sur mesure auprès de professionnels qualifiés

–  Trouvez des financements pour tous vos projets

–  Formez-vous gratuitement grâce à 100 conférences et ateliers

–  Développez votre réseau et partagez l’expérience de grands entrepreneurs

 Lieu de l’événement

Centre de Congrès 
50 Quai Charles de Gaulle
69463 Lyon Cedex 06

A qui s’adresse cet événement ?

Dirigeants, porteurs d’un projet de création, de franchise ou de reprise, startups, jeunes entrepreneurs

Frais de participation

Aucun

Site internet

http://www.salondesentrepreneurs.com/lyon/4den

Lien d’inscription

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