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Les entreprises modernes misent sur l’innovation dans le web pour faire du chiffre d’affaires

Les entreprises modernes qui réussissent sont les nouvelles start-up du net. Ailleurs, dans le domaine de la recherche et de l’industrie, il existe des jeunes entrepreneurs engagés eux aussi dans la course au succès, pour être au top des challenges internationaux. Mais quel secteur d’activité est encore porteur en dehors du web?

L’ère des start-up et du savoir numérique

L’économie numérique est en plein essor et son évolution qui perdure depuis une quinzaine d’années a propulsé des nombreuses entreprises au sommet, à commencer par Google qui atteint les records avec 36,4 milliards de dollars de chiffre d’affaires (selon le classement mondial 2012 du Web marketeur). De même source, le groupe français Publicis s’affiche à la dix huitième place avec 2,19 milliards. Outre ces grandes machines qui font fortune sur le web, nous sommes entrés depuis peu, dans l’ère des start-up, ces entreprises dont l’ascension phénoménale fait le buzz d’internet : le portail web collaboratif Alkemics, le créateur de la carte sim, Matooma, OpenDataSof ou encore la société « 1001 Pharmacies » qui propose beauté et santé en ligne.
La réussite entrepreneuriale sur le web est incontestable mais difficile puisque la concurrence est encore plus redoutable qu’ailleurs. Pour retirer ses épingles du jeu, il faut avoir une parfaite maîtrise des Technologies de l’Informatique et de la Communication (TIC) ou faire appel à des spécialistes pour le développement et la fonctionnalité de son site internet ou de sa page d’accueil.

Le savoir-faire récompensé

Des dizaines de start-up sont récompensées pour leur savoir-faire ailleurs que dans le milieu l’informatique et du numérique. On peut citer en exemple la société Eligo Bioscience qui innove avec la découverte d’un nouvel antibiotique intelligent et préventif, élaboré par le jeune docteur en biologie synthétique, Xavier Duportet.
Dans le paramédical, cette fois, on peut saluer l’ingéniosité de Nicolas Huchet et sa main bionique qu’il a conçue grâce à l’impression en 3D, qui fonctionne avec des capteurs capables de réagir aux contractions musculaires.
Autre projet entrepreneurial à succès, celui de David Cohen-Tanugi qui a trouvé les moyens de dessaler l’eau à moindre coût, par l’usage du graphène (cristal bidimensionnel de carbone obtenu à partir du graphite). Entouré de chercheurs et d’industriels, le jeune entrepreneur travaille sur un prototype expérimental déjà prometteur.
Un aliment d’un genre nouveau viendra pallier certaines pénuries dans les mois à venir, avec le projet d’Antoine Hubert, d’élever des insectes en vue de les transformer en protéines alimentaires pour animaux !

Le commerce sur le net fait l’unanimité

Le secteur de la recherche est certainement source de projets innovants pour faire avancer la science et le monde. Malheureusement, faute de financements ces projets restent souvent au stade embryonnaire. En revanche, les promoteurs du web font des exploits avec l’engouement des jeunes générations pour le numérique. Les régies publicitaires sont devenues online. On ne jure que par le e-commerce pour toucher un large public d’internautes. L’enjeu est de taille, à l’heure où tous les secteurs d’activités, même celui de la santé, se font connaître ou se vendent sur le net.
Une entreprise implantée dans le circuit professionnel traditionnel est confrontée à des difficultés plus conséquentes, elle doit assumer un loyer et des charges souvent très lourdes. Celles qui dépassent le seuil des trois ans d’activités deviennent rares.

Du judo au design graphique

Ancien judoka, Benjamin Nguyen a cofondé le studio de design graphique Thirty Dirty Fingers en janvier 2011. 

Avant de s’orienter vers une double licence de commerce international et de vietnamien à l’INALCO (Institut National des Langues et Civilisations Orientales, ndlr) à Paris en 2005, Benjamin Nguyen obtient son BAC STT en section sport étude à Orléans. Le judo, un sport de combat difficile qu’il pratique à haut niveau, régit alors sa vie. La filière professionnelle qu’il emprunte lui permet de s’entraîner dur et d’allier habilement passion du sport et désir d’apprendre.

En parallèle de ses études, il part un an au Vietnam pour parfaire la langue et y travailler en tant que stagiaire dans une société d’import-export. En 2010, le jeune homme entame une formation en master 1 de management à BEM Management School à Bordeaux, où il profite de ses 6 mois de stage pour repartir au Vietnam. Là-bas, il travaille pour l’enseigne de commerce de détail Big C, gérée par le Groupe Casino.

A son retour en France, il rentre vivre chez ses parents aux côtés de son frère Florian. Ce dernier revient du Canada où il travaillait en agence de publicité en compagnie de Jonathan Richy. Déjà, les deux frères rêvent d’entrepreneuriat. « Notre décision était prise, nous voulions monter notre boîte. Nous en avions même déjà parlé avant notre départ à l’étranger » ajoute Benjamin. Une blessure en 2011 finit de convaincre Benjamin, qui se voit contraint de mettre le judo entre parenthèses. En compagnie de Jonathan, les deux frères se lancent alors dans un projet de création de studio graphique. « Par mon profil commercial et le profil créatif de Florian et Jonathan, nous possédions des synergies communes évidentes. » précise l’entrepreneur. « Nous avons rapidement pris conscience que notre projet répondait à une demande du marché, car il existait peu de studios qui réalisent des prestations sur-mesure pour les TPE-PME. » Fort de ce constat, les entrepreneurs décident de se lancer. Mais malgré un dossier bien monté, la Chambre de Commerce refuse leur idée. Téméraires, les trois amis fondent malgré tout leur entreprise qu’ils intitulent Thirty Dirty Fingers.

La société a pour vocation de prendre en charge l’ensemble de la création graphique de ses clients, de la construction d’une identité visuelle à la création de supports de communication print et digitaux. Progressivement, les fondateurs se font connaître grâce au bouche-à-oreille et attirent des clients de plus en plus importants. Aujourd’hui, des grands comptes comme Volkswagen Bank, Axens, l’INSEP, Vivaki… leur font confiance.

En quatre ans, les entrepreneurs passent de 18 000 euros de chiffre d’affaires à 300 000 euros. Il a fallu un an et demi de travail aux dirigeants avant que ces derniers puissent se dégager un salaire.

Benjamin voit aujourd’hui l’entrepreneuriat comme un jeu nourri de fortes ambitions. Les entrepreneurs sont sur le point de lancer une plateforme e-commerce intitulée la « Dirty Brocante ». Un projet qui permettra aux consommateurs de donner une seconde vie à des objets de toutes natures, grâce à leur talent de designer ou à celui de leur entourage.

Objets connectés : vers les interfaces de demain

En ce début d’année 2015, le mot « Big Data » a laissé sa place à celui « d’objets connectés » qui ont envahi petit à petit notre quotidien. Mais peu arrivent encore à cerner la réelle définition de l’Internet des objets, ni les enjeux qui en découlent. 

Des objets connectés de plus en plus nombreux

Présents et élevés au rang de stars lors du Mobile World Congress et du Consumer Electronic Show de Las Vegas, les objets connectés sont de plus en plus présents dans le quotidien des français. Souvent précurseurs, les jeunes de 18 – 24 ans sont déjà 14 % à en utiliser et 5 millions de personnes au total en feraient déjà usage. D’après le cabinet d’étude Gartner, 30 milliards d’entre eux seront présents dans le monde en 2020 et le secteur de l’Internet des objets devrait peser pas moins de 1 900 milliards de dollars à cet horizon. Des chiffres qui ont déjà incité de nombreuses entreprises à investir dans ce domaine. L’IDATE estimait quant à elle, en septembre 2014, que « 80 milliards de choses » seraient connectées à l’horizon 2020, contre 4 milliards en 2010. Cette fulgurante ascension trouve son origine dans l’avènement de l’Internet haut débit et des terminaux mobiles servant d’écrans de contrôle.

Une définition encore vague

Mais si la conception semble évidente, on pourrait avoir tendance, par volonté de simplification, à placer dans la case des objets connectés tout ce qui est relié à Internet, y incluant même nos smartphones voire les Google Glass, alors qu’ils n’en sont pas en réalité. On note une distinction puisque l’on entend par objet connecté, tout produit qui ne possède pas l’électronique pour se connecter directement à Internet. Celui-ci utilise un relais pour se connecter, comme un smartphone, une tablette ou encore une box Internet. Selon l’IDATE, il se différencie ainsi de deux autres catégories de produits connectés : les « terminaux communicants » (Smartphones, tablettes…) et le « Machine-to-Machine » (dit aussi M2M : communication entre objets sans besoin d’intervention humaine).

Les secteurs impactés

Ils ont d’abord été développés dans les domaines du sport et de la domotique. Bien sûr, l’ensemble des secteurs devrait être touché par cette révolution. C’est d’ailleurs depuis longtemps le cas dans des domaines comme la sécurité, l’habillement, la bijouterie, l’enfance ou encore le multimédia. La santé et le bien-être sont aussi concernés puisque les balances connectées ont vu le jour au même titre que les bracelets d’activité. L’énergie est également un secteur impacté par cette tendance, si l’on prend l’exemple des maisons dont la température peut être contrôlée à distance (thermostats connectés). Quant au secteur automobile, inutile de mentionner que la connexion des voitures est déjà à l’étude. Une révolution prônée par Google qui a lancé l’Open Automotive Alliance cherchant à réunir les constructeurs automobiles comme Honda ou Général Motors au service de ce projet.

Une diversité des objets

Les exemples sont légion : balances (6 % des français en sont équipés, grâce à celle de la start-up Withings), tensiomètres et traqueurs (2 %) qui vous offrent un suivi en direct de votre état de santé, montres, drap chauffant qui analyse la qualité de votre sommeil, objets qui rendent vos vélos connectés grâce aux pédales, outils pour mesurer le taux d’insuline des diabétiques… Si la bonne santé et le dynamisme apparent du secteur sont des réalités, les acteurs du monde ont tout de même des enjeux à relever pour élargir le marché.

L’impact de la data sur les systèmes d’information

Même s’il ouvre de réelles opportunités pour le business, ce nouveau monde n’en est qu’à ses balbutiements. De nombreuses questions se posent sur les business models qui vont en découler, notamment en ce qui concerne l’utilisation de la data collectée. La sécurité et la confidentialité des données posent déjà problème, dans le contexte actuel où la CNIL inflige de nombreuses amendes pour non-respect des règles. Le volume d’informations fait réapparaître le terme « Big Data », car l’explosion des données qui découlent des objets connectés devra donner lieu à un traitement et une exploitation de ces informations. Une étude récente montre que la sécurité ne constitue pas le principal frein à l’émergence des objets connectés. La limite principale se situerait plutôt dans le « manque de conviction dans l’efficacité de la mesure (50 %) » alors que la notion de confidentialité n’arriverait qu’en deuxième position (29 %). Elle démontre bien que l’enjeu sera de développer des objets qui répondent à un réel besoin, plutôt que des objets gadgets sans réelle utilité.

Les défis du monde des objets connectés

Mais si la bataille fait rage, il reste quelques défis à relever pour faire du marché des objets connectés un écosystème mature. D’abord, il faut travailler l’interconnexion des objets entre eux, qui nécessitera un échange d’informations sans avoir besoin de passer par un tiers. Dans le même ordre d‘idées, l’interopérabilité demeure un problème car on voit mal comment tous les objets pourraient utiliser le même protocole de communication. Rappelons-le si nécessaire : c’est le fameux HTTP qui a fait le succès d’Internet et cette standardisation pourrait devenir nécessaire pour que les objets connectés connaissent le même essor. Aujourd’hui, chaque acteur cherche à faire dominer son protocole et il se pourrait que cela devienne un véritable frein à leur développement. Ensuite, la sécurité, non pas de la donnée, mais de l’accessibilité à l’objet connecté représente un réel défi. À titre d’exemple, des réfrigérateurs connectés se sont déjà vus piratés ! La disponibilité et le prix représentent également des éléments essentiels à définir, car la rareté des points de vente et les prix très élevés de ces objets peuvent rapidement dissuader les acheteurs. Si les objets connectés seront visiblement légion dans les années à venir, certains pensent même que c’est tout notre monde qui interagira avec nous, au point qu’ils représentent clairement les interfaces de demain. Le mythe de « l’homme machine » ne semble plus très loin. Et 2015 en sera assurément le terreau.

Web2business

Descriptif de l’événement Web2business

900 dirigeants mondiaux du luxe, tourisme, rh, marchands, marques, banques, fintech, emarchands, journalistes et stars (cinema-chanson). Uniquement les donneurs d’ordres. Ceci ne se fait nulle part hors du Web2business 60 prestataires sélectionnés pour leur qualité produit – prix – sav

750 rendez-vous en 1 to 1 entre tous, orchestrés en interne et dans un seul objectif de leads

Nous y parlerons de votre avenir et des outils pour y parvenir, Facebook, Twitter, Periscope, Medium, Pulse, Youtube les plateformes – L’ économie du Partage,  Ubérisation – Open innovation –  la e-réputation et les célébrités du cinema face aux réseaux sociaux – La detox pour survivre – le big data, une fausse vérité ou une escroquerie ? – les Fintech VS Banques : un nouvel âge d’or pour les clients des services financiers ?  – la réalité virtuelle et la réalité augmentée.

2 cocktails de networking pour festoyer et interfacer

1 leadership depuis la 1re réalisation en 2014, souvent (trop) copié mais jamais égalé.

Lieu de l’événement du Web2business

Marriott
paris rive gauche 

Dates et horaires de l’événement

18 février 2016

A qui s’adresse cet événement ?

CEO mondiaux du luxe, tourisme, RH, marchands, marques, banques, fintech, emarchands, journalistes et stars (cinéma-chanson). Uniquement les donneurs d’ordres.

L’évolution de la société : les choses à savoir

Dans une société en mutation, le manque de temps reste l’un des phénomènes les plus ressentis par les particuliers et les professionnels. Afin d’arriver à concilier au mieux la vie personnelle avec la vie professionnelle, de plus en plus personnes font appel aux Services à la Personne. Pourquoi ?

La société évolue et la population vieillit. L’allongement de la durée de vie lié à une meilleure accessibilité aux soins et une meilleure qualité de vie, entraine de nouvelles problématiques. S’il ne faut pas s’imaginer que toutes les personnes âgées sont dans la dépendance, il faut bien constater qu’en 10 ans la population âgée de plus de 65 ans a augmenté de plus de 3,5 points alors que les personnes de moins de 20 ans connaissent une baisse de 1,7 points.

L’augmentation du nombre de familles monoparentales, le rallongement des trajets entre le domicile et le travail, créent de véritables défis pour gérer un emploi du temps. Avec des amplitudes horaires de plus en plus larges, le stress influe sur la qualité du travail. Résultat : 59 % des salariés déclarent rencontrer des difficultés à trouver un équilibre entre leur vie privée et leur vie professionnelle (Source : Baromètre « Stress, conditions de travail et qualité de vie au travail » – CFE-CGC / OpinionWay – Septemnre 2012)

Les Services à la Personne représentent la solution la plus prisée pour gérer le quotidien et concilier vie professionnelle et personnelle. Les services mis à disposition ont considérablement augmenté et vont des services à la famille (garde d’enfants, aide aux devoirs, cours particuliers) aux services aux personnes dépendantes qui proposent l’aide à la mobilité, garde-malade, transports et accompagnement des personnes handicapées ou âgées. D’autres services ont vu le jour et touchent aux tâches de la vie courante comme le ménage, le bricolage, le jardinage ou la livraison de repas.

Un secteur en pleine croissance

On comptait 1,99 million de particuliers employeurs en décembre 2014 et le nombre de personnes faisant appel aux Services à la Personne, s’est considérablement accru. Il représente un secteur de plus en plus dynamique et comptabilisait en 2013, 1,4 million de professionnels, 33 100 organismes dédiés à ces services. Selon une étude de TNS Sofres, ce chiffre devrait encore augmenter et atteindre 25 % des ménages français en 2015 à la place des 15 % évalué au premier trimestre 2014.

Une simplification en cours

Des solutions, telles que les Chèques Domicile du groupe Up, financées par l’activité professionnelle jusqu’à 100 %, renforcent l’accès aux Services à la Personne. Leurs avantages se sont considérablement accrus. Désormais accessibles aussi bien aux chefs d’entreprise qu’aux gérants non-salariés et aux professions libérales, elles permettent de bénéficier d’une exonération totale sur les charges sociales et fiscales pouvant atteindre 1830 euros par an et par bénéficiaire. Les Chèques Domicile CESU, disponibles également sous forme dématérialisée, facilitent la vie. Selon un baromètre de satisfaction client, 9 clients sur 10 recommanderaient les Chèques Domicile. 90 % se disent satisfaits par la gestion des CESU papiers et 87 % par la gestion des e-CESU. Alors pourquoi hésiter ?

Télécharger gratuitement l’infographie « Services à la personne, la situation en France »

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Mettre en place un contrat de prévoyance collective

Les contrats de prévoyance collective complètent les prestations versées par la Sécurité sociale, notamment en cas d’invalidité ou de décès d’un ou plusieurs salariés. Comment y souscrire ? 

Quels sont les risques couverts par une « prévoyance collective » ?

Un contrat de prévoyance collective couvre ce que l’on nomme traditionnellement les « risques lourds » auxquels sont exposés les salariés, à savoir le décès, l’incapacité de travail, l’invalidité et parfois la dépendance. En cas de décès, la prévoyance collective permet de verser un capital ou une rente aux bénéficiaires du contrat (conjoint(e) et/ou enfants du disparu). En ce qui concerne l’incapacité de travail (arrêt maladie), la compagnie d’assurance versera des indemnités journalières (généralement entre 80 et 100 % du revenu initial). Dans ce cas, l’entreprise peut décider de la date à laquelle l’assureur entre en jeu. Un entrepreneur peut accepter de verser la rémunération pendant 15, 30 ou 60 jours avant que l’assureur prenne le relais. Dans le cas d’une invalidité, l’assureur compense totalement ou partiellement le revenu du salarié par le versement d’une rente. Enfin, la prévoyance peut couvrir le risque de dépendance (même si, à ce jour, il est très rare que les entreprises garantissent leurs salariés contre ce risque) : l’entreprise devra verser une rente ou un capital pour compenser la perte d’autonomie d’un salarié.

Qui est concerné ?

Une prévoyance collective doit concerner un collège de salariés, c’est-à-dire soit l’ensemble du personnel ou une catégorie d’employés. Cette dernière doit être définie objectivement, sans discrimination en matière de revenu, d’âge, d’état de santé ou de durée et type de contrat de travail. La convention collective, si elle impose la mise en place d’une prévoyance collective, peut parfois préciser pour quelle catégorie de salariés cette dernière est obligatoire.

Est-ce une assurance obligatoire ?

Deux cas de figure imposent à l’employeur la souscription d’un contrat de prévoyance collective. Mise en place d’un accord collectif : bien souvent, un accord collectif (convention collective, accord de branche, d’entreprise ou d’établissement) peut imposer la souscription d’un contrat de prévoyance collective à l’égard des employés. Lorsque c’est le cas, l’accord stipule en général à l’employeur le cahier des charges et les garanties qu’il sera nécessaire de couvrir. L’employeur est obligé de s’y soumettre et doit en respecter les conditions. S’il n’existe aucune obligation vis-à-vis de sa convention collective, il est libre de choisir s’il met un contrat en place ou non. Employés au statut cadre : pour les cadres, les employeurs ont l’obligation de souscrire un contrat et cotisent à hauteur de 1,50 %  sur la tranche A du salaire de l’employé. S’ils ne le font pas et que le salarié décède, l’employeur se voit dans l’obligation de payer aux bénéficiaires l’équivalent de 3 PASS (Plafond Annuel de la Sécurité Sociale, ndlr), soit un montant qui avoisine les 115 000 euros en 2015.

Quels avantages ?

La loi sur le maintien de salaire impose à l’employeur de maintenir le salaire de l’employé, à partir de 7 jours d’absence, sur un certain nombre de jours ou de mois, par rapport à son ancienneté. En mettant en place un contrat de prévoyance collective, l’employeur ne se retrouvera plus seul à assumer ce maintien de salaire, car il pourra se faire relayer par l’assurance au moment où il considère que cela impute sur la stabilité financière de l’entreprise. Second avantage : d’un point de vue fiscal, toutes les cotisations prévoyance sont exonérées de charges fiscales et sociales. Une prévoyance collective constitue un outil de motivation pour les salariés. Si la Sécurité sociale maintient le salaire à hauteur de 50 % (si l’arrêt de travail est lié à un accident ou une maladie de la vie privée) pendant 360 jours d’arrêt de travail, cela ne constitue pas une somme suffisante pour la plupart des salariés. Avec un contrat de prévoyance collective, le salaire de l’employé est donc maintenu plus longtemps. Un argument de recrutement ?

En quoi consiste le Data Lake ?

Si le concept de « big data » est aujourd’hui plutôt bien connu, un nouveau terme est récemment apparu, celui de « data lake », ou « lac de données » en français. Alors que les données étaient auparavant stockées dans des entrepôts (ou « datawarehouses »), elles pourraient maintenant l’être sous la forme de lacs. S’agit-il d’une révolution ou simplement d’une nouvelle mode qui passera aussi vite qu’elle est apparue ? Nous allons tenter ici d’expliquer le concept de « data lake » et de donner quelques exemples d’utilisation.

Un mode de stockage différent

La plupart du temps, les données d’une entreprise sont stockées dans des bases de données. Elles sont structurées et relationnelles, afin d’accueillir des données elles-mêmes structurées. Les informations sont organisées dans des tables, structurées en champs ou colonnes, avec des dimensions, des variables… Les données sont recueillies, formatées et structurées avant d’être stockées. Cette organisation a l’avantage de permettre une navigation simplifiée dans les données. L’inconvénient vient du coût élevé dès qu’il est nécessaire d’effectuer des modifications sur la structure de stockage. Les travaux peuvent être complexes, voire même impossibles à réaliser sans perte de données, et les ressources machines mobilisées peuvent représenter un coût certain. Les décisions initiales prises lors de la conception de la structure de stockage sont donc déterminantes et peuvent être lourdes de conséquences si l’organisation choisie n’est pas adaptée au final. Les bases de données classiques sont donc parfaitement adaptées à partir du moment où les traitements qui seront appliqués sont parfaitement connus, maîtrisés et n’évoluent que très peu, comme pour des applications de gestion financière par exemple.

Les entrepôts de données, ou « datawarehouse » sont apparus afin de stocker les données d’une entreprise de façon centralisée (et non plus dans un certain nombre de bases de données éclatées). La granularité maximum est conservée afin de stocker des données les plus détaillées possibles. De cette façon, il est possible de multiplier les façons dont les informations peuvent être recherchées et recoupées. La recherche d’une information va ici décider de la structure même, contrairement aux bases de données classiques dont la structure indique comment l’information pourra être retrouvée. Si ce mode de stockage est parfaitement adapté à des données relativement stables, structurées, qui n’évoluent pas ou très peu dans le temps, il ne convient absolument pas à des données aux structures hétérogènes comme celles pouvant être agrégées à partir de sites web ou de réseaux sociaux en tous genres.

Les entreprises traitent des volumes de données de plus en plus grands. C’est le « big data ». Mais ce qui est nouveau, c’est qu’elles doivent traiter des données non structurées, ou structurées différemment, et en extraire des informations pertinentes. C’est là qu’entre en jeu les lacs de données. Il s’agit de créer et de gérer un espace de stockage unique et centralisé pour toutes les données, qu’elles soient structurées (en provenance d’un ERP ou d’un CRM par exemple) ou non (en provenance de sites web, de mobiles, de réseaux sociaux…). Les données sont donc stockées ensemble, sans limite de formats, de quantité, tout en conservant la capacité de les analyser.

Fonctionnement d’un « data lake »

Contrairement à un « datawarehouse » où les données sont stockées verticalement, s’empilant les unes sur les autres dans une structure bien ordonnée, dans un « data lake », elles sont stockées horizontalement, toutes sur le même plan, sans structure. Il est donc question de stocker des données brutes, non transformées. Dans le cas d’un « data lake », c’est l’analyse des données lorsqu’elle est demandée, qui va décider de leur structure. Ce fonctionnement est particulièrement adapté au stockage de données dont on ignore à l’avance à quoi elles serviront exactement. Les données sont stockées sous la forme de fichiers distribués. Nous ne sommes donc plus en présence d’une base de données mais d’un système de gestion de fichiers. De cette façon, il n’y a aucune restriction en ce qui concerne les analyses que l’on souhaitera faire de ces données. Il peut s’agir de collecter des informations sur des habitudes de consommation afin d’anticiper des comportements ou de collecter des événements sur une chaîne de fabrication pour fiabiliser les processus. Les secteurs du marketing et des médias ont naturellement été les premiers intéressés par ces applications. Le revers de la médaille, c’est que chaque analyse risque de consommer beaucoup de ressources machines. C’est pourquoi la mise en place d’un « data lake » dans le cloud est sans doute la meilleure solution de façon à s’adapter facilement aux montées en charge et à optimiser les coûts, qui seraient sans nul doute astronomiques avec une solution classique d’informatique interne.

Un « data lake », pour quelle utilisation ?

Le « data lake » est réellement complémentaire au « datawarehouse » classique, qui reste la solution la plus adaptée pour des données structurées subissant des analyses répétitives. Dès lors que l’on ne connaît pas à priori l’utilisation qui sera faite des données, un « data lake » sera beaucoup plus adapté.

Ces entreprises qui ont mal su gérer les attentats

Après les attentats du 13 novembre, le comportement des entrepreneurs a été scruté avec attention. Si bien des sociétés ont su faire preuve de tact et de sens des responsabilités en faisant passer au second plan leurs activités vu le contexte, certaines se sont distinguées de manière négative en donnant d’elles une image peu flatteuse auprès des médias. Quelles sont ces sociétés qui ont connu des difficultés pour gérer cette situation de crise ?

Zara

La chaîne de magasins de vêtements Zara a été l’une des premières à se signaler dans le mauvais sens du terme suite aux évènements tragiques survenus à Paris. Dès le lendemain, une cliente d’une boutique à Paris s’est en effet vue refuser l’entrée sous le prétexte qu’elle portait un voile. Assimilée à du racisme, cette réaction a été très mal perçue, notamment sur les réseaux sociaux. La firme espagnole a cherché à mettre rapidement un terme à ce bad buzz, en présentant ses excuses à la cliente et en suspendant le vigile et le responsable de la boutique en question.

RATP

La société de transport RATP a été sans conteste l’une des plus décriées depuis les attentats. L’entreprise a été accusée de favoriser le communautarisme au sein de ses effectifs, les prémices de l’enquête ayant montré que nombre d’individus fichés ont compté parmi ses employés. Cette très mauvaise publicité s’est poursuivie avec une grève des chauffeurs de bus maintenue la semaine suivant les attentats, alors que le contexte aurait réclamé l’annulation de ce mouvement social qui semblait hors de propos.

Toys’R’Us

Après de tels évènements, la communication s’avère délicate pour toutes les entreprises, et une initiative bien intentionnée peut se révéler néfaste sur le plan de l’image. A la manière des 3 Suisses, dont la communication après les attaques de Charlie Hebdo avait été décriée, la société de ventes de jouets Toys’R’Us a été peu inspirée en annonçant retirer temporairement de ses magasins les armes factices. La démarche, à l’utilité contestable, a pu être assimilée comme une opération de communication malvenue.

Starbucks

Cette grande chaîne américaine de café a voulu manifester sur les réseaux sociaux sa solidarité envers les victimes des attentats, et plus largement la France. Un simple message sur Twitter a tout eu du bad buzz pour l’entreprise, qui a subi dans la foulée un déluge de commentaires négatifs de la part des internautes. Ceux-ci ont dénoncé l’hypocrisie du message, en arguant que la première des solidarités envers la France est de payer ses impôts sur le territoire. L’entreprise américaine est en effet soupçonnée d’évasion fiscale en Europe. Elle a subi ainsi un retour de bâton aussi violent qu’inattendu.

Siemens

Alors que les déclarations publiques des dirigeants ont été dans le registre de l’empathie et de la solidarité, malgré quelques maladresses parfois, le patron de la firme allemande Siemens s’est démarqué de manière négative par ses prises de position à contre-courant. Dès le lundi, Joe Kaeser a évoqué dans le Financial Times sa plus grande crainte : une diminution des achats des consommateurs en Europe, causée par l’inquiétude suite aux attentats. Cette analyse pour le moins cynique pourrait brouiller l’image de la marque auprès du grand public.

Peut-on encore entreprendre dans le secteur primaire ?

La part d’emplois représentée par rapport à tous les autres secteurs de notre économie ne cesse de baisser, les conditions de travail sont de plus en plus difficiles et la grogne monte chaque mois un peu plus, les aides gouvernementales peinent à répondre aux réels besoins sur le terrain… Le secteur primaire semblerait presque être laissé à l’abandon. Pourtant, il est encore et toujours possible d’entreprendre dans le secteur primaire. De nombreux exemples de start-up ou de projets entrepreneuriaux mettent tout en œuvre pour proposer des solutions aux agricultures, aux sylviculteurs, aux pêcheurs et à tous les autres corps de métier de ce secteur.

Des opportunités à saisir

Bien que les problèmes soient nombreux et que le Gouvernement, tout comme les autres parties prenantes, peinent à trouver les solutions adaptées, force est de constater que le secteur primaire reste au cœur de notre économie. Nous ne pourrions envisager une économie ou un pays sans secteur primaire, sans agriculture, sans pêche, sans activité minière. C’est pour cette raison avant toutes les autres qu’il est important de rebondir et de réfléchir à ce que chacun de nous pourrait faire pour améliorer le sort des personnes qui œuvrent, jour après jour, au maintien de ces activités.

Et cela, certains le mettent en œuvre dès maintenant, à l’image de la start-up Airinov qui propose des solutions de cartographie agronomique effectuée à l’aide de drone, ou encore le site Internet www.agriconomie.com qui donne la possibilité à tous les agriculteurs de trouver, sur la même plateforme, tous les outils et les produits nécessaires à leur activité courante. Autre exemple marquant, la start-up Miimosa qui a pour vocation d’être la première véritable plateforme de financement participatif à destination des agriculteurs et des métiers du secteur primaire. Les initiatives sont nombreuses, les solutions également, à nous tous de nous responsabiliser pour tout mettre en œuvre afin d’accompagner ceux qui travaillent dans ces métiers indispensables.

Conseils aux entrepreneurs du secteur primaire de demain

Voici quelques conseils à destination de ceux qui souhaiteraient être les acteurs du secteur primaire de demain. Clairement, identifiez les besoins propres de ceux qui œuvrent aujourd’hui. Pas de meilleure solution que celles créées en accord avec les agriculteurs, les sylviculteurs, les pêcheurs. Identifiez leurs besoins dans le cadre de leur activité courante pour trouver la réponse la plus adaptée possible.

Ensuite, dotez-vous des moyens nécessaires pour mettre en œuvre votre projet de solution. L’Etat, qui est au cœur de ces problématiques, aura pour dessein principal de vous aider financièrement et matériellement et de tout mettre en œuvre pour que votre projet se concrétise. D’autres parties prenantes pourront vous aider, tant la problématique du secteur primaire est au cœur des débats aujourd’hui.

Ces entreprises qui ont bien su gérer les attentats

Les attentats parisiens du 13 novembre ont constitué un choc pour la population, qui a bien évidemment impacté aussi les entreprises. Dans cette situation de crise, certaines ont su adopter un comportement exemplaire afin de parler d’une seule voix et faciliter le retour au travail de leurs employés. Quelles sont donc les entreprises qui sont parvenues à gérer de la meilleure des manières cette situation ?

Microsoft

Le géant américain de l’informatique a parfaitement su réagir aux évènements tragiques survenus à Paris. Le PDG du groupe, Satya Nadella, s’est d’abord fendu d’un message de condoléances sur les réseaux sociaux. L’entreprise a ensuite encouragé le télétravail pour ses salariés, tout en organisant une minute de silence dans ses locaux. Dans les jours qui ont suivi, les appels vers la France ou depuis la France ont également été rendus gratuits sur Skype. Enfin, les campagnes de publicité ont été suspendues pendant les trois journées de deuil national alors qu’un nouveau produit devait être lancé, la tablette Surface Pro 4.

CGI

Comptant près de 10000 employés en France, l’entreprise CGI, spécialisée dans les services du numérique, a su elle aussi s’adapter au mieux à la situation. Dès le week-end, le groupe a contacté par SMS ses salariés parisiens pour s’enquérir de leur état de santé, et a mis en place une cellule d’écoute psychologique disponible 24 heures sur 24. Le lundi, la direction a fait parvenir à chaque employé français du groupe un mail de soutien et proposé des initiatives d’aide témoignant de l’implication de l’entreprise.

L’Oréal

Frappé par la perte d’un collaborateur occupant le poste de digital project manager, le groupe L’Oréal a mis en place plusieurs dispositifs pour soutenir ses salariés et veiller à leur sécurité. Une cellule de crise a été instaurée très tôt pour prendre en charge les employés et l’ensemble des voyages d’affaires à destination de la France ont été annulés jusqu’au 23 novembre. Enfin, le groupe a renforcé la sécurité de ses différents sites tant en France que dans le monde.

Bouygues Telecom

Le groupe Bouygues Telecom a lui aussi pris la mesure de ces évènements en décidant de suspendre les principales manifestations prévues dans les jours suivants les attentats. L’entreprise a donc annulé nombre de réunions en interne, et notamment un rassemblement devant regrouper jusqu’à 600 managers de la société. Dans le même temps, un évènement prévu de longue date autour d’une expérimentation technique sur la 4G à Disneyland a été reporté sine die. Prises dans l’urgence, ces mesures peuvent être considérées comme pertinentes au vu du caractère exceptionnel de la situation.

SNCF

La SNCF a fait quant à elle part d’une attitude tout aussi adaptée. L’entreprise a préféré annuler sa nouvelle campagne publicitaire, qui devait mettre à l’honneur l’identité française du groupe. Pour les entreprises, la suspension des différentes campagnes promotionnelles prévues est un signe positif, qui démontre à la fois leur sens des priorités et leur respect de l’émotion suscitée au sein de l’opinion publique. Le niveau de sécurité des sites a de plus été relevé, comme l’ont fait d’autres entreprises françaises travaillant dans des secteurs potentiellement à risques comme Areva et Total.