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Frank Underwood es-tu là ?

[Influence] : Capacité à exercer un effet sur quelque chose ou quelqu’un. House of Cards, vous connaissez ? Frank Underwood, fameux héros de la série, est un expert dans l’art de l’influence et la manipulation. Nous vous proposons ici quelques conseils pour devenir un pro en la matière !

Sans tomber dans les excès de ce personnage sans scrupule, on constate que les gens qui ont du succès et obtiennent ce qu’ils désirent ont souvent développé une capacité d’influence sur les autres. Il n’y a pas de « bonne ou de mauvaise » personnalité, il existe plutôt des forces et des faiblesses dans vos traits de caractère. Que vous soyez introverti ou extraverti, prudent ou téméraire, méthodique ou artiste, réservé ou impulsif, le tout est d’être pris au sérieux et de réussir à amener les choses où vous voulez. Oui, ce n’est pas simple pour tout le monde, mais pour commencer, essayez donc de mettre en application ces quelques points.

Améliorez votre communication

La communication vous permet de faire passer et accepter vos messages. C’est avec elle que vous faites exister vos pensées et vos actions aux yeux de votre communauté. Pensez aux « 7 C », soyez : Clair – Concis – Concret – Correct – Cohérent – Complet – Courtois. Vous pouvez également activer le sentiment de liberté chez une personne en prononçant la phrase magique « Vous êtes libre de … » En disant à quelqu’un qu’il est libre d’accepter ou de refuser la requête demandée, on le place dans un contexte de liberté, qui le contraint généralement à accepter la demande sans qu’il est l’impression d’être forcé.

Soignez votre manipulation

Manipuler, c’est s’arranger pour que quelqu’un fasse ou dise quelque chose, sans qu’il ne soit au courant de notre intention, en ne prenant en compte que notre intérêt et non le sien. Ayez toujours quelque chose à raconter, le bon manipulateur sait noyer son poisson en l’inondant de paroles.

Travaillez votre charisme

On ne naît pas charismatique, on le devient ! A la manière d’Obama, Martin Luther King, Churchill ou Gandhi, développez votre autorité naturelle. Tout le monde peut travailler son charisme, car celui-ci se construit sur la durée. Les personnes charismatiques sont celles dont on recherche la compagnie, que l’on a envie de suivre. Elles suscitent l’adhésion et la fascination du plus grand nombre.

Faites preuve d’empathie

L’empathie désigne la capacité à identifier les émotions des autres ainsi qu’à les ressentir. S’intéresser à l’autre et chercher à le comprendre, c’est pénétrer ses schémas de pensée et ses modes de fonctionnement. Autre astuce, entraînez-vous à appeler les gens par leur prénom. Vous marquerez leur esprit et leur mémoire, par une véritable marque d’empathie.

Maîtrisez le non-verbal

Travaillez sur votre voix. En parlant plus lentement on charme davantage son interlocuteur. Fuyez le ton monotone, accentuez les mots importants pour qu’ils s’encrent dans les esprits ! Ensuite, travaillez votre contact visuel, sans fixer au point de mettre la personne mal à l’aise, mais jusqu’à obtenir un regard franc et amical. N’ayez pas peur de regarder les gens dans les yeux.

Gardez le contrôle !

Ici, tout laisser-aller est à bannir. Les gens qui ont une forte capacité d’influence savent aussi parfaitement contrôler leurs humeurs, leurs réactions. Ce sont leurs engagements et non leurs émotions qui les dirigent. Si vous ne savez pas garder votre calme, vous aurez du mal à être crédible. Vos gestes, vos paroles vous trahiront dans la plupart des situations.

Pour conclure, on peut affirmer que l’influence passe avant tout par la compréhension de l’autre. Comme disait Joseph Joubert : « On peut convaincre les autres par ses propres raisons, mais on ne les persuade que par les leurs ».

L’entrepreneur qui vous donne du swing

Interview de Mikaël Buffet, cofondateur de Golf Inside, l’entreprise qui veut vous permettre de faire du golf dans les grandes villes et quelque soit la saison. Le concept ? Un espace lounge moderne dédié au Golf indoor, muni de simulateurs ultra réalistes sur lesquels vous pourrez vous entraîner quotidiennement ou encore jouer sur 87 parcours internationaux, seuls ou à plusieurs.

Quel est votre parcours (estudiantin, professionnel et personnel) avant la création de votre entreprise ?

Je suis originaire de Normandie, avec un parcours estudiantin Parisien et une vie professionnelle ouverte à l’international, avec des expériences enrichissantes et diverses. Après un DSEC International Marketing Communication à l’ACI-Négocia, aujourd’hui appelé Novancia (école de la CCI de Paris),  j’ai pu faire évoluer mon parcours à l’international, notamment en Irlande, aux Etats-Unis et en Italie. De retour en France, j’ai décidé de prolonger mes études d’un an en passant un Master II of Science à l’INSEEC Paris.

Diverses missions professionnelles ont ensuite suivi (annonceurs, agences, services), avec une expérience prononcée pour le conseil, la restauration et l’événementiel, avant de m’établir 7 ans au poste de Directeur de Filiale Traiteur dans un groupe indépendant de la restauration. Aujourd’hui, je suis un heureux père et entrepreneur en quête de croissance, notamment sur deux activités créées dans le secteur des loisirs (Golf Inside) et du conseil événementiel (Exaltis Consulting), vivant pleinement ses passions !

Quand avez-vous créé votre propre entreprise ? Dans quel secteur ? Et surtout pourquoi (anecdote, déclic) ?

Nous avons créé avec Lyna (Fondateur), Vincent et Bruno (Associés) la société Golf Inside France en juillet 2014. C’est après avoir découvert le concept à Londres en 2012, puis confirmé sa capacité de développement au Canada en 2014, que nous avons été convaincus de l’opportunité d’un tel  projet en  plein cœur de Paris, avant d’attaquer les grandes villes nationales et par la suite plus encore.

En tant que distributeur exclusif France du premier groupe mondial Full Swing, Golf Inside a pour ambition d’ouvrir le premier espace lounge privatisable de la capitale dédié au Golf indoor, équipé de simulateurs ultra réalistes. Un lieu moderne et convivial avec la meilleure technologie brevetée du marché qui répond aux attentes des consommateurs praticiens et novices, ainsi qu’aux besoins événementiels des entreprises (nouveauté – convivialité – réalisme, précision et performance – situation de proximité, accessibilité et efficacité – offre tarifaire adaptée).

Quelles ont été les principales difficultés rencontrées ? Et inversement les principales satisfactions ?

Plusieurs éléments rendent l’approche et les actions de Golf Inside plus complexes, tels que la méconnaissance du marché français pour le simulateur de golf et de son intérêt pour les pratiquants, le besoin en financement pour notre projet et la levée de fonds nécessaire, l’important besoin en capital (disposition d’un lieu pour présenter le produit aux divers acquéreurs et investisseurs ainsi que l’achat nécessaire d’un simulateur auprès de notre fabricant américain). Notre structure récente rend plus difficile l’optimisation des coûts. De plus, le sport reste une activité plaisir et en conséquence  le terme d’achats de nos produits est prolongé.

Nos plus grandes satisfactions ont été et sont encore les résultats obtenus, anciennement et actuellement, avec la disposition de notre premier showroom sur Montreuil (en cours de déménagement sur Paris), les premières ventes réalisées, les premiers investisseurs pour notre espace lounge parisien, ou encore l’intérêt porté par de nombreuses entreprises publiques ou privées pour notre entreprise.

Comment vous êtes-vous financé ?

Nous avons débuté l’activité par un autofinancement en investissant sur nos besoins premiers (un produit, un lieu pour le présenter aux futurs prospects et investisseurs, divers outils de communication et des frais de développement).

Aujourd’hui orienté vers l’ouverture du premier espace lounge de la capitale dédié au Golf indoor, notre besoin de financement se situe au million d’euros sur lesquels 700KE ont déjà été confirmés (banque et acteurs privés). Pour compléter cet investissement, nous levons aujourd’hui le dernier tiers de fonds.

Avez-vous une anecdote à partager ?

Je dirai qu’à ce jour la meilleure anecdote que je puisse vous livrer est celle de notre première vente de simulateur de golf auprès d’un particulier. Il nous a contactés par le bouche à oreilles, via l’un de ses amis qui avait découvert Golf Inside sur notre site Internet 5 mois auparavant. Nous avons accueilli l’acheteur au showroom à la suite d’une unique prise de contact téléphonique et 10 minutes plus tard, il nous demandait s’il pouvait signer le contrat et si l’on acceptait la carte bleue.

Vous comprendrez notre stupéfaction initiale. Je vous avoue que nous n’étions pas préparés à un achat aussi rapide, surtout lorsqu’il s’agit d’acheter notre modèle le plus cher.

Au final, l’important ici est de constater que l’achat peut être d’impulsion et que chaque outil dont nous disposons nous a permis de réaliser notre première vente (produit, outil de communication, showroom de présentation).

Quelles sont les perspectives d’avenir pour votre entreprise ? Pensez-vous vous développer à l’international ? Pensez-vous effectuer des levées de fonds ?

Les perspectives d’avenir sont vastes. Le Golf est un sport de précision et d’exigence auquel nous amenons l’innovation et la convivialité, des valeurs cultivées par grand nombre d’individus. Notre stratégie de développement ne peut aujourd’hui que justifier notre potentiel de croissance : distribution de produits, formules d’initiation, programmes d’enseignements professionnels basés sur des technologies avancées, forfaits – abonnements et packages pour particuliers et entreprises, événementiel, émissions TV sur des chaînes spécialisées, fitting, pro-shop, démocratisation du sport auprès du jeune public et des établissements scolaires avec la découverte et la pratique régulière du Golf en ville toute l’année augmentant par effet de réseau le nombre de licenciés, franchises nationales, … Pour concrétiser les prochaines ouvertures et dynamiser notre développement, d’autres levées de fonds seront peut être envisagées mais chaque chose en son temps, nous en avons déjà une actuelle à conclure donc centrons-nous tout d’abord sur celle-ci.

Comment conciliez-vous vie professionnelle et vie personnelle ?

En toute sincérité, je recherche encore aujourd’hui le juste milieu mais l’écoute et l’échange avec ses proches est primordial. Il est important de maintenir des moments passionnés et de partage avec les siens, et ainsi réussir à distinguer chaque instant de Vie. Consacrer du temps à sa famille, s’en octroyer également, c’est aussi ce qui me permet d’avoir l’énergie suffisante pour mes multiples activités.

Que représente l’entrepreneuriat pour vous ?

L’entrepreneuriat est une expérience unique qui développe notre richesse personnelle. C’est un mix de valeurs dont l’autonomie, la passion, l’engouement, le partage, l’engagement, le contrôle, la satisfaction. Il nous amène à prendre en main notre avenir, celui de nos proches et des générations futures.

Participer au devenir du pays en créant une entreprise de valeurs, et à sa mesure, favoriser, créer de l’emploi et relancer la croissance en devenant un acteur fort du marché du sport.

Quel conseil donneriez-vous à un entrepreneur qui se lance pour réussir ?

Je ne suis qu’un jeune entrepreneur mais il me semble primordial d’être passionné, de rester optimiste et de ne jamais baisser les bras ! L’entrepreneuriat est un défi de tous les jours mais il nous le rend, quelle qu’en soit la manière.

Il est important de se faire confiance, de savoir communiquer et d’être rigoureux à chaque étape. Il est inutile de se lancer trop hâtivement mais au contraire, de bien réfléchir aux diverses actions à mener et surtout à rendre ses dernières efficaces sur le long terme. Investir n’est pas un problème en soi, c’est le faire au bon moment qui en est le vrai challenge. Il n’y a pas de réussite sans prises de risques. Le plus compliqué reste à minimiser ces derniers et de toujours se développer.

Enfin, l’important dans notre démarche est de savoir identifier sa cible ainsi que ses clients les plus précieux, savoir les écouter, les interroger, les conseiller, savoir anticiper leurs besoins et être proactif et entreprenant.

Aujourd’hui comment fais-tu pour développer ton réseau ?

Personnalité et compétences sont les maîtres mots, deux piliers qui permettent de dynamiser son réseau.

Ensuite viennent les moyens : inscription sur des réseaux et clubs professionnels, participation à des salons et des tables rondes, communication via les réseaux sociaux, relais d’information et mise en relation via les réseaux professionnels en ligne (LinkedIn, Viadeo, Shapr, Facebook, Instagram, Google+, Twitter, Pinterest,…)

L’entrepreneur expert de vos comptes

Interview de Frédéric Audin, fondateur du cabinet Axeryss Expertise & Conseils, un entrepreneur qui sait garder le cap

Quel est votre parcours (estudiantin, professionnel et personnel) avant la création de votre entreprise ?

Je suis diplômé de l’Institut Supérieur de Gestion (ISG), Promotion 1996. Rien ne me destinait à entreprendre des études dans la comptabilité/finance d’entreprise mais c’est au cours de mon parcours à l’ISG que je me suis passionné pour la Gestion d’entreprise. Beaucoup d’étudiants faisaient le choix du marketing, pas moi !

A l’issue de mon diplôme de l’ISG, j’ai poursuivi deux ans d’études pour me permettre d’intégrer le cursus de l’expertise comptable et de débuter mon stage professionnel. J’ai décroché le DEC (Diplôme d’Expertise Comptable) en 2005.

J’ai travaillé dans plusieurs cabinets d’expertise comptable pendant une dizaine d’années dont un cabinet d’une cinquantaine de personnes à Paris au sein duquel j’ai exercé pendant sept ans. J’ai réalisé des missions extrêmement diversifiées, allant du traitement de la TPE, au reporting anglo-saxon, en passant par le commissariat aux comptes ou encore l’audit d’acquisition. J’ai également développé le sens de la rigueur et de la qualité au cours de ces expériences professionnelles.

Quand avez-vous créé votre propre entreprise ? Dans quel secteur ? Et surtout pourquoi (anecdote, déclic) ?

Notre métier est un métier avant tout technique, mais qui, loin s’en faut, ne se limite pas uniquement à une dimension purement technique. Les relations humaines, le management et le volet commercial y occupent une place fondamentale. En qualité de salarié, je pouvais m’épanouir dans le volet technique, beaucoup moins dans le volet commercial ou managérial et j’étais limité dans le déploiement de nouvelles idées. Je souhaitais pouvoir combiner le tout et l’idée de créer mon entreprise s’est imposée assez naturellement, compte tenu de ce constat. En tant que diplômé d’expertise comptable, il était assez évident et naturel de créer une entreprise dans ce secteur.

Cette création d’entreprise a donc reposé avant tout sur un projet d’épanouissement personnel et j’ai pris la décision de créer mon entreprise ex nihilo en 2008, en démarrant avec un client.

Pouvez-vous me donner les chiffres de votre entreprise (date de
création, nombre de salarié, chiffre d’affaires…) ?

Le cabinet Axeryss Expertise
& Conseils a été créé en 2008. Il compte aujourd’hui trois salariés et
accompagne environ quatre-vingt entreprises et professions libérales.

Que représente l’entrepreneuriat pour vous ?

Je dirai trois choses :

  •  La poursuite d’objectifs et le déploiement d’une stratégie pour les atteindre ;
  •  L’amélioration continue ou la remise en cause : comment faire mieux demain qu’aujourd’hui ;
  •  La créativité : se lever chaque matin avec une nouvelle idée.

Quelles ont été les principales difficultés rencontrées ? Et inversement les principales satisfactions ?

La première difficulté a été de trouver des clients ! C’est assez banal, je le reconnais, mais lorsque l’on exerce une activité qui n’est pas particulièrement innovante sur un secteur concurrentiel, attirer des clients est un réel challenge. Il faut dès lors trouver des moyens de différenciation, sinon, rien ne ressemble davantage à un expert-comptable, qu’un autre expert-comptable ! Chez Axeryss, nous avons fait d’emblée le pari d’un accompagnement qualitatif en proposant notamment des outils de pilotage, sans chercher pour autant à conquérir un maximum de clients. Notre satisfaction actuelle repose sur le fait que notre clientèle est aujourd’hui notre principale source de recommandation.

Comment vous êtes-vous financé ?

La création d’une entreprise dans mon secteur d’activité ne nécessite pas de mobiliser des fonds propres très importants. Le financement, assuré par un apport en capital, n’a donc pas été une difficulté en soi, même si la maîtrise des coûts a été un objectif fort, surtout dans les premiers temps d’activité, pour constituer un nécessaire fonds de roulement.

Comment conciliez-vous vie professionnelle et vie personnelle ?

C’est un exercice d’équilibriste. Les métiers de l’expertise comptable et du conseil sont des métiers très chronophages qui laissent peu de temps libre, surtout en période fiscale, où les horaires de travail s’allongent… J’essaye par conséquent, dans les périodes chargées, de privilégier les échanges qualitatifs en famille ou entre amis et de différer certaines activités pour les périodes plus calmes. Savoir gérer son temps est aussi un atout important pour les chefs d’entreprise et il existe des techniques et outils pour cela.

Avez-vous une anecdote à partager ?

J’étais interrogé récemment sur la désignation d’un objet qui illustrait le mieux notre société et nos services. Et bien il s’agit d’une boussole. Car comme un navigateur, un entrepreneur doit savoir fixer sa route, garder le bon cap à tout moment, ne pas perdre le nord oserais-je dire et Axeryss est là pour l’y aider.

Quel conseil donneriez-vous à un entrepreneur qui se lance pour réussir ?

Je donnerai des conseils sous l’angle de mon métier et avec le recul qui est le mien en qualité d’expert-comptable. Créer et diriger une entreprise nécessite un éventail de compétences assez large : compétences techniques, commerciales, managériales, de gestion… Rares sont ceux qui peuvent se prévaloir de maîtriser tous ces aspects. Aussi, le premier conseil que je donnerai au chef d’entreprise est de chercher à bien s’entourer et de ne pas hésiter à s’appuyer sur des partenaires ou de (bons) fournisseurs. Ne négliger aucune de ces fonctions, car une fonction atrophiée peut remettre en cause le projet, ne pas faire l’erreur de penser que l’on va pouvoir tout maîtriser seul.

Le second conseil porte sur l’analyse du projet même, sur le plan financier. Aucun projet, aussi innovant soit-il, n’est viable s’il ne passe pas au révélateur des chiffres. Je vois trop souvent des projets mal conçus, des modèles économiques non éprouvés, des capitaux propres sous-estimés… L’entrepreneur doit donc disposer de documents financiers prévisionnels, d’un budget de trésorerie, d’un tableau de bord de gestion, autant d’outils de pilotage qui vont lui permettre d’avoir de la visibilité, d’anticiper et de réagir au bon moment.

Quelles sont les perspectives d’avenir pour votre entreprise ? Pensez-vous vous développer à l’international ? Pensez-vous à effectuer des levées de fonds ?

Nous cherchons aujourd’hui à nous développer davantage. Pour cela, nous travaillons sur plusieurs axes :

  • Développer, formaliser et promouvoir notre offre de services, notamment pour ce qui concerne les missions de conseil ;
  •  Mettre l’accent sur la communication pour augmenter notre visibilité.

Au cours du quatrième trimestre 2016, Axeryss proposera une toute nouvelle mission de formation à destination des entrepreneurs et chefs d’entreprise. Celle-ci consistera à les former à leur métier de chef d’entreprise et à leur donner les clefs pour bien entreprendre et surtout réussir. Cette mission s’accompagnera également de la sortie d’un livre sur les facteurs clés de la réussite de l’entrepreneuriat.

Aujourd’hui comment fais-tu pour développer ton réseau 

Notre développement repose beaucoup sur de la recommandation directe. Nous participons en conséquence à plusieurs réseaux de chefs d’entreprise au travers desquels nous valorisons nos missions et cherchons à étendre notre réseau de prescripteurs. Par ailleurs, notre nouvelle offre de services en matière de formation des chefs d’entreprises et la prochaine sortie de notre livre contribueront à notre notoriété et au développement de notre réseau.

Louez maintenant un DAF, c’est possible

Interview de Didier Postel un Directeur Financier indépendant qui aide les PME  à sécuriser et optimiser leur structure financière, pour leur permettre de se développer sur des bases saines. Rencontre avec un entrepreneur qui ne manque pas d’audace. 

Quel est votre parcours (estudiantin, professionnel et personnel) avant la création de votre entreprise ?

J’ai suivi une Formation  d’Ecole supérieure de Commerce Parisienne puis j’ai effectué un passage par des grands groupes multinationaux à des postes de contrôleur de gestion qui m’ont fait préférer l’environnement des PME plus dynamique et réactif.  Depuis plus de 20 ans, dans de multiples secteurs, j’assistais, en tant que Directeur Administratif et Financier salarié, les dirigeants d’ETI ou de groupe de PME dans les domaines financiers, mais aussi informatiques et de ressources humaines pour  structurer les départements dont j’avais la charge, les aider à financer et sécuriser leur croissance, ou à sortir de difficultés financières importantes.

Quand avez-vous créé votre propre entreprise ? Dans quel secteur ? Et surtout pourquoi (anecdote, déclic) ?

J’ai créé mon entreprise cette année en 2016 dans un secteur en plein développement. Passionné par les PME, j’ai constaté  que leurs dirigeants, la tête dans le guidon, devant gérer seul tous les problèmes, ont une culture financière faible. Nombre d’entre eux confondent chiffre d’affaires, trésorerie, bénéfice sans parler de la connaissance du BFR.  Je leur propose donc de bénéficier, comme les grands groupes, de cet accompagnement financier mais juste le temps nécessaire, quelques jours par mois sur une période à définir : Pourquoi se priveraient-ils, de par leur taille, d’une compétence leur permettant de se développer sur des bases saines. Ils peuvent maintenant « variabiliser » et adapter cette aide à leurs besoins c’est-à-dire LOUER UN DAF !!!.

Quelles ont été les principales difficultés rencontrées ? Et inversement les principales satisfactions ?

Je n’en suis qu’au début de l’aventure puisque mon activité vient de démarrer mais attentif à ce marché depuis plusieurs années, je constate qu’il se développe maintenant rapidement. La principale difficulté  reste de rencontrer les prospects pour les convaincre de l’utilité du DAF externalisé. Très vite ils comprennent que je viens en complément de leur expert comptable  en leur construisant les outils pour anticiper et améliorer leur gestion : il s’agit d’établir avec eux des prévisions de trésorerie et de leur faire comprendre comment optimiser la situation (utile dans des moments de tensions ou avant une négociation bancaire), d’analyser leur rentabilité et de mettre en place les mesures pour la faire progresser, ou encore de les aider à établir un Business Plan et leur permettre de lever les fonds nécessaires à leur développement. Dans des PME il faut être concret, pragmatique et humble avec beaucoup de respect vis-à-vis de ces dirigeants qui s’investissent à plus de 150% dans leur boite. Il faut créer la confiance. En quelques mois j’accompagne déjà plusieurs chefs d’entreprise. Je les en remercie beaucoup et cela valide  mon approche. Je vais donc inlassablement essayer de convaincre chaque dirigeant de l’intérêt d’un DAF EN LOCATION pour résoudre les problématiques de gestion qu’ils rencontrent.

Comment conciliez-vous vie professionnelle et vie personnelle ?

Je me suis toujours beaucoup investi dans ma vie professionnelle  donc il existe peu de  différence  pour l’instant avec ma vie d’entrepreneur ;

Que représente l’entrepreneuriat pour vous ?

Le challenge, l’investissement (financier et en temps), le risque mais aussi l’innovation et la polyvalence.

Quel conseil donneriez-vous à un entrepreneur qui se lance pour réussir ?

Osez et encore Osez !mais ne soyez pas seul et sachez vous entourer.

10 conseils pour allier diététique et repas d’affaires

Pour des raisons professionnelles, vous mangez régulièrement au restaurant. Ce mode d’alimentation risque de générer un déséquilibre pouvant entraîner un surpoids. En adoptant certains réflexes, vous pouvez tout à fait garder votre forme, mais aussi votre ligne, et éviter tout risque de déséquilibre pondéral. 

Adopter les bonnes habitudes

Votre comportement vous permet d’établir un régime alimentaire équilibré. En attendant que l’on vous serve, évitez de grignoter les amuses bouches proposés par le restaurant. Buvez plutôt de l’eau. Mis à part sa capacité à assurer votre bien-être, cette dernière constitue un coupe-faim très efficace.

Boire du vin

Si vous êtes amateur de vin, vous pouvez vous réjouir. Les nutritionnistes recommandent un verre de vin rouge au cours du repas à ceux qui souhaitent maigrir. Cette recommandation ne se limite pas au déjeuner, mais peut s’étendre au diner. Mais attention à ne pas en abuser, au quel cas, cela aurait l’effet inverse. Alors buvez, mais avec modération !

Eviter le pain

La consommation du pain doit se limiter au cours du petit-déjeuner. Les nutritionnistes déconseillent d’en prendre pendant le déjeuner ou le diner. Pour ceux qui ne peuvent pas s’en passer, ils peuvent opter pour le pain intégral disponible auprès de magasins bio. Ils peuvent également consommer du pain noir allemand.

Favoriser les plats à base de poissons ou de crustacés

Si vous devez choisir entre un plat à base de viande et un autre à base de poissons ou de crustacés, choisissez la seconde option. La consommation régulière de viande nuit à la santé, notamment s’il s’agit d’une viande rouge. Les professionnels en la matière estiment que la consommation de viande ne doit pas excéder trois fois par semaine.

Opter pour des légumes verts comme accompagnement

Les légumes verts contribuent à la lutte contre l’entassement des graisses sous la peau. Leur avantage réside sur le fait qu’ils ne risquent aucunement de se transformer en graisse, toutefois, ils apportent tout ce dont l’organisme a besoin pour assurer son bon fonctionnement. Il convient de privilégier les haricots verts, les brocolis, les tomates…

Eviter les pommes de terre

Certes, le régime diététique requiert une consommation importante de légumes. Toutefois, les pommes de terre ne font pas partie des légumes recommandés par les nutritionnistes. Ces derniers estiment qu’il faut éviter les pommes de terre quelle que soit leur forme.

Bien choisir son dessert

La règle consiste à ne pas se priver des principaux éléments constitutifs du repas. Ainsi, vous pouvez consommer une entrée, un plat principal et un dessert. Vous pouvez même prendre un café, à condition que celui-ci soit décaféiné. Pour le dessert, il convient d’opter pour des fruits au lieu de prendre des gâteaux.

Bien choisir le restaurant

Bien qu’il s’agisse d’un repas d’affaires, vous ne pouvez pas négliger le choix du restaurant. Pour cela, il faut éviter les restaurants rapides sauf dans de très rare cas où le temps ne vous permet pas de déjeuner dans un restaurant classique. Dans ce cas, il faut tenir compte de la quantité de calories apportée par les différents aliments que vous commandez.

S’hydrater régulièrement

Vous devez boire de l’eau avant et après le repas. Les professionnels déconseillent de boire de l’eau pendant le repas. Dans le cas où vous décidez de boire du vin, il convient de l’alterner avec de l’eau.

Manger entre les repas

Vous pouvez manger entre les repas si vous arrivez à vous maîtriser. Toutefois, il faut se limiter à des pommes ou des amandes naturelles… Il convient d’exclure tous les aliments contenant un taux élevé de calories.

L’entrepreneur qui s’occupe de vos RH

Interview de Jonathan Tilly, cet entrepreneur qui a su prendre en compte ses erreurs pour éviter que les autres les reproduisent. Entretien avec un homme plein de bon sens.

Quel est votre parcours (estudiantin, professionnel et personnel) avant la création de votre entreprise ?

J’ai un parcours atypique car en parallèle de mes études de LEA, j’ai cofondé et dirigé pendant 4 ans une société dans le field marketing alors que je n’avais que 19 ans. Puis, après quelques années en tant que manager dans le secteur de l’incentive au sein du groupe Pinault Printemps Redoute, j’ai découvert l’univers des chasseurs de tête internationaux et de ses enjeux RH au Luxembourg. De retour en France, et après avoir obtenu un Master 2 en Ressources Humaines à l’IGS, j’ai occupé 2 postes de Responsable des ressources humaines (RRH) au sein de grands groupes américains qui m’ont donné une autre vision des ressources humaines beaucoup plus orientée « business partner ».

Quand avez-vous créé votre propre entreprise ? Dans quel secteur ? Et surtout pourquoi (anecdote, déclic) ?

En 2014, avec Pierre CHEVALIER, nous lançons STATIM RH, une agence de Conseil Généraliste en Ressources humaines pour les start-up, TPE et PME. Le constat est que sur ce secteur qui représente 99 % des entreprises de France, il n’existait pas de solution globale pour répondre aux besoins des entrepreneurs mais une multitude d’acteurs (avocat, experts-comptables, cabinets de recrutement) qui interviennent dans leur champ d’expertise sans avoir une vue globale RH et une vision business des besoins du chef d’entreprise.

Nous avons donc conçu une méthode d’audit qui permet aux entreprises de disposer, en quelques jours seulement, d’un état des lieux complet de leurs pratiques RH et d’un plan opérationnel. Cela permet à nos clients d’avoir des processus RH optimisés qui vont attirer les talents, fidéliser et développer leurs compétences et également d’éviter les risques liés aux prud’hommes et aux contrôles de l’inspection du travail

Pour l’anecdote, ma première société s’est arrêtée après que deux contentieux aux Prud’hommes aient mis à genoux la trésorerie de l’entreprise et aient provoqué la mise au chômage forcé d’une dizaine de collaborateurs. C’était certes une injustice totale mais j’en étais aussi responsable à cause de mon ignorance des rouages du Droit Social. A partir de ce ce jour-là, je me suis juré de maîtriser le sujet RH car ce pylône est 100% fondamental pour  la réussite d’une entreprise.

Notre offre de services est la suivante :

  • ·Audit et Conseil sur tous les thèmes RH (Marque employeur, Développement RH, SIRH, Relations sociales, Rémunération…)
  • ·Délégation de consultants RH experts dans vos locaux, par journée ou-demi-journée sur une durée totalement modulable.
  • ·La prise en charge complète du Recrutement pour renforcer vos équipes
  • ·Formation (Développement RH, Développement personnel et Droit Social) pour accompagner, motiver et fidéliser vos équipes.

Que représente l’entrepreneuriat pour vous ?

Avant tout la liberté et aussi une preuve de courage et d’optimisme dans un monde dont les mass-médias se plaisent à en dresser un caractère fataliste, cynique et angoissant. C’est aussi une aventure à la rencontre de soi-même car les responsabilités qui incombent à l’entrepreneur ne lui permettent pas de se mettre en retrait ou de lever le pied. En étant entrepreneur, on ne devient pas responsable seulement de soi mais aussi de l’avenir de ses collaborateurs. Par moment cela peut donner le vertige quand on y réfléchit bien car contrairement à ces patrons aux parachutes dorés qui n’ont jamais créé une entreprise en partant de zéro et qui ont peu de rapport avec la majorité des créateurs d’entreprise, il n’y a pas de parachute en cas d’échec. On se doit de réussir.

Quelles ont été les principales difficultés rencontrées ? Et inversement les principales satisfactions ?

Quand vous commencez, vous n’avez que vous-même sur qui compter pour réaliser l’ensemble des tâches. Vous devez être commercial, directeur marketing, comptable, directeur des opération, informaticien, acheteur, facteur, … car vous n’avez pas d’équipe pour réaliser toutes ces tâches indispensables (du moins au tout début). Si c’est passionnant, c’est aussi extrêmement énergivore et peut retarder la réalisation de vos projets. Le réseau devient absolument nécessaire pour dépasser les difficultés.

Un exemple me vient à l’esprit, quant à peine 3 mois après notre lancement, notre site internet fut hacké. Notre site est notre vitrine commerciale et il nous était devenu impossible d’envoyer un seul email. Imaginez un boulanger dont la vitrine n’est plus visible, qui ne peut plus ouvrir sa porte pour distribuer son pain et cela sans comprendre ni le pourquoi ni le comment. Il y avait de quoi devenir fou. Heureusement que dans mon réseau je connais le responsable de la cybercriminalité au ministère de la Défense et qui a pu nous aider à remettre sur pieds notre site internet en quelques heures. Cela nous aurait coûté plusieurs milliers d’euros sans son aide.

Les satisfactions sont heureusement à ce jour toujours plus nombreuses que les difficultés. En moins de 2 ans, pour faire face à notre croissance nous avons connu 2 déménagements et nous sommes devenus le partenaire RH principal de sociétés qui font partie du fleuron des entreprises françaises comme EASYVISTA– lire l’article

Comment vous êtes-vous financé ?

En fonds propre et en love money car les banques ne voulaient pas financer notre développement.  Nous prévoyons toutefois une levée de fonds en 2017 pour notre projet de software en mode Saas. L’autofinancement a ses limites…

Pouvez-vous me donner les chiffres de votre entreprise (date de création, nombre de salarié, chiffre d’affaires…) ?

Le chiffre d’affaires est passé de 82 000 € en 2014 à 200 000 € en 2015. Au 15 juin 2016, nous avions réalisé notre CA de 2015 et nous tablons sur un CA prévisionnel de 450 000 € en hypothèse basse. Aujourd’hui nous sommes 12 collaborateurs dont 8 salariés.

Comment conciliez-vous vie professionnelle et vie personnelle ?

En changeant ma perspective de la limite entre vie professionnelle et vie personnelle. Confucius disait : « Trouve un job que tu adores et tu n’auras plus jamais besoin de travailler un jour de ta vie ». Effectivement, quand on est entrepreneur, on ne fonctionne plus en semaine du lundi au vendredi et journée de 9H à 18H. On n’attend plus le soir ou le week-end avec impatience pour nous extraire de notre esclavage quotidien. On devient libre de notre temps mais aussi responsable.  C’est pourquoi j’optimise chacune de mes semaines pour être le plus productif et le plus qualitatif possible pour chaque activité. Que ce soit pour nos clients, notre équipe, mon sport, mon groupe de musique ou ma famille.

Avez-vous une anecdote à partager ?

Oui. Rien ne m’a fait plus plaisir (et soulagé) quand ma fille ainée de 10 ans m’a dit « Je trouve Papa que tu es beaucoup mieux depuis que tu travailles pour toi » alors que j’avais dépassé la semaine de 60 heures avec le sentiment coupable de ne pas avoir été assez là pour mes filles. Les enfants ont une perspicacité sur notre état profond, plus importante que nous ne l’imaginons.

Quel conseil donneriez-vous à un entrepreneur qui se lance pour réussir ?

Comme le capitaine d’un navire, entourez-vous de personnes qui partagent la même vision que vous, battez-vous pour les garder motivés et écartez les personnes toxiques qui pensent problèmes plutôt que solutions. C’est le seul moyen d’arriver à destination.

Quelles sont les perspectives d’avenir pour votre entreprise ? Pensez-vous vous développer à l’international ? Pensez-vous effectuer des levées de fonds ?

Nos perspectives sont, dans l’immédiat, nationales avec des ouvertures de bureaux dans l’Ouest et le Sud mais nous avons déjà des vues sur les pays limitrophes car notre modèle est reproductible à l’étranger. Par nature, les TPE/PME sont universelles donc leurs besoins RH aussi !  En parallèle, nous préparons notre levée de fonds pour notre projet de solution digitale qui permettra aux chefs d’entreprises d’avoir un tableau de bord RH avec les indicateurs clés en temps réels afin de prévenir les risques. L’année 2017 s’annonce déjà chargée.

Quand un entrepreneur fait son retour en France

Interview de Thierry Tea, fondateur de Tearus, qui après avoir quitté la France revient pour investir et faire bouger l’économie française. 

Quel est votre parcours (estudiantin, professionnel et personnel) avant la création de votre entreprise ?

Diplômé de Novancia et de l’Inseec Paris avec des échanges à Drexel University à Philadelphie et Nanyang Polytechnic à Singapour, j’ai travaillé à Hong Kong puis Shanghai avant de revenir à Paris pour Airbus Helicopters. J’ai poursuivi à 22 ans avec la vente de mon premier hélicoptère lors de mon VIE à Singapour en étant responsable commercial, couvrant Hong Kong, la Micronésie et les Philippines. Après 18 hélicoptères vendus en 3 ans, j’ai pris la direction d’Airbus Helicopters Philippines à 27 ans, en devenant Président Directeur Général pour redresser la filiale que le siège voulait fermer. L’année suivante j’ai été nommé conseiller du commerce extérieur pour la France ainsi que membre du conseil d’administration de la Chambre de Commerce Française aux Philippines. Avec des résultats qui ont suivi, dont un CA multiplié par 3 en 5 ans et des ventes pour le siège régional de Singapour de 150M usd pour 40 hélicoptères en 5 ans j’ai eu la chance de prendre la Direction de l’ensemble du Groupe Airbus (ex EADS) aux Philippines et de contribuer à la vente de 70 avions pour 9 Milliards de dollars.

Quand avez-vous créé votre propre entreprise ? Dans quel secteur ? Et surtout pourquoi (anecdote, déclic) ?

J’ai voulu créer ma société depuis le collège à Claude Monet. Mes parents sont arrivés en France pour étudier. Mes grands-parents étaient des entrepreneurs à succès avant le conflit géopolitique qui a vu le Cambodge tomber dans les abîmes. Ma famille a tout perdu comme beaucoup de cambodgiens. Mes parents ont dû arrêter leurs études et prendre des petits boulots. Commis de cuisine pour mon père ou femme de ménage pour ma mère, ils ont connu une période très difficile et fait beaucoup de sacrifices avant d’évoluer dans des métiers moins physiques. J’ai toujours voulu redorer l’histoire de la famille mais je ne voulais pas avoir un restaurant ou un magasin d’informatique, cliché des entrepreneurs asiatiques en France. Je voulais travailler pour un grand groupe industriel et j’ai intégré Airbus Group. Ayant rapidement atteint mon objectif de diriger une filiale du groupe en Asie, je ne souhaitais pas rentrer en France. J’ai décidé de quitter Airbus Group pour m’installer au Cambodge, ma femme ayant un projet d’Usine de Riz pour l’export vers l’Afrique. J’avais une opportunité de prendre la direction d’un Fonds d’Investissement. Mes amis et clients, étaient prêts à investir avec moi, mais pas dans un fonds, ils m’ont dit pourquoi ne pas créer ta propre structure. C’est comme cela que j’en suis arrivé à créer Starline Global Industries à Singapour fin 2012 qui est ma holding d’investissements pour rayonner en Asie. J’ai ensuite créé PhilJets Aero Services aux Philippines en Janvier 2013, au début pour garder mon réseau mais très vite nous avons racheté un opérateur d’hélicoptères que nous avons renommé PhilJets Aero Charter.

J’ai finalement créé Agama Investments en 2014 au Cambodge pour investir dans des sociétés comme Parfum d’Indochine (Agribusiness, plantations de Vanille et production d’huiles essentielles), Saint Blanquat & Associates (Ressources Humaines & Formation), TK Orient (Plantations de Mangues) et Capital Management Solutions (Gestion de portefeuille Immobilier). Le fait de passer d’entrepreneur à investisseur représente un challenge intéressant. On apprend énormément. J’ai récemment co-fondé WeCube aux Philippines, un écosystème collaboratif rassemblant incubation, accélération, coaching, mentoring, levée de fonds, et accès à notre réseau.

Enfin, j’ai créé, cette année, Tearus Group en France car le désir de revenir développer des activités en France était grandissant depuis 2 ans. Aujourd’hui nous avons rassemblé une équipe de jeunes banquiers d’affaires (ex Lazars Frères) et de gestionnaires de fonds ainsi que des profils opérationnels afin de reprendre des PME qui souhaitent se développer. Je pense qu’il y a beaucoup de talents et d’expertise en France et nous voulons les faire rayonner à l’international.

Pouvez-vous me donner les chiffres de votre entreprise (date de création, nombre de salariés, chiffre d’affaires…) ?

Tearus Group a été créée en Février 2016 et fait partie du Groupe Starline Global Industries, la holding d’investissements que j’ai fondée à Singapour fin 2012. Nous comptons environ 70 employés (2 à Singapour, 35 aux Philippines, 30 au Cambodge, et 2 en France). Le groupe génère un peu plus de 13 millions d’euros de CA en 2016.

Nous avons commencé PhilJets, notre startup d’aviation qui génère plus d’un 2 millions d’euros de CA aux Philippines. Nous gérons une flotte de 8 hélicoptères qui représente 20 millions d’euros d’actifs.

Tearus Group compte 3 personnes en France. Les fonds sont gérés par l’équipe d’Index Asia, avec Antoine Blanc et Benjamin Blanchard. Astrid Calippe est notre responsable France. Elle est rentrée en France pour prendre la Direction de Tearus après 1 an aux Philippines et 6 mois à Singapour. Nous visons une levée de 30 Millions d’Euros sur 2 ans. La première tranche sera de 5 Millions d’Euros cette année.

Que représente l’entrepreneuriat pour vous ?

Une formidable opportunité de se créer des opportunités. Il n’y a pas de limites, seulement celles que l’on s’impose inconsciemment. C’est la chance de réaliser ce que l’on aime et nous passionne. C’est également la chance de constituer et de faire grandir une équipe à ses côtés afin de partager les joies d’une aventure excitante. On n’a qu’une vie et elle est courte. Il faut en profiter.

C’est la raison pour laquelle j’ai lancé WeCube qui soutient les startup, et puis j’ai investi dans Index Asia une jeune banque d’investissement pour aider des startup ou des sociétés établies à franchir un palier grâce des valorisations et levées de fonds. J’ai accepté de devenir Ambassadeur de la French Tech Philippines afin de mettre en place un écosystème pour les jeunes qui peut leur permettre de se développer.

Quelles ont été les principales difficultés rencontrées ? Et inversement les principales satisfactions ?

Il ne faut pas se leurrer, entrepreneur c’est super dur ! Psychologiquement je pense qu’il est plus facile de ne partir de rien que de quitter une carrière lancée. On a moins d’appréhension car moins à perdre. Le plus dur a été de ne plus avoir son salaire, de revenus réguliers et en parallèle d’avoir à payer les charges et les salaires des employés. La responsabilité est pesante, car beaucoup de monde dépend de nous. Et au début c’est avec notre propre cash que l’on doit jongler. Je connais beaucoup d’amis qui se sont lancés et qui ont dû arrêter à cause de problèmes de trésorerie.

Pour ma part, la volonté de réussir était très forte et malgré les moments très difficiles je me suis accroché car j’ai toujours eu une vision à long terme tout en me focalisant sur des objectifs à courts termes. Ma femme m’a toujours soutenu. Mes parents aussi. Aujourd’hui mon frère et mon cousin ont rejoint PhilJets et cela me permet de continuer à développer les autres activités.

La grosse satisfaction est de bâtir pour les prochaines générations. On va tous mourir, et on n’emportera pas l’argent avec nous, c’est sûr. Alors le fait de pouvoir changer la vie de familles entières car on apporte et développe des opportunités, c’est un sentiment de fierté. Je pense aussi à ma fille de 9 mois, qui verra un monde différent dans 20-25 ans. Je veux lui laisser des valeurs d’absence de crainte, de charité et de compassion que l’on retrouve dans la philosophie bouddhiste.

Comment vous êtes-vous financé ?

A 90% sur fonds propres. J’ai commencé avec 3,000 euros investis. Et ensuite j’ai essayé de vendre tous les produits et services ce que je pouvais. J’ai également pu compter sur des proches pour co-investir lors du développement. Je remercie Florian Pacquelin pour le début de PhilJets, Pierre Nardelli et Barbara So pour la première prise de participation d’Agama Investments, dans Parfum d’Indochine.

En général, il fallait gagner des contrats et vendre. Notre force est le commercial, le marketing, les réseaux et le développement international. C’est ce que l’on souhaite apporter à des PME en France à présent avec Tearus Group.

Comment conciliez-vous vie professionnelle et vie personnelle ?

C’est très dur. Je n’ai pas vu ma femme et ma fille depuis 2 mois et demi car je suis en Asie et elles en Afrique. Il me tarde de les retrouver. Ma femme est également entrepreneuse. Nous nous accordons des moments de qualité où nous déconnectons.

En revanche, lorsque nous travaillons, le pro et le perso sont interconnectés. Beaucoup de relations professionnelles deviennent personnelles. Il m’est arrivé de faire des déjeuners d’affaires à Manille avec ma fille même lorsqu’elle avait 3 mois seulement ou encore de l’emmener en voyage d’affaires à Kuala Lumpur à 5 mois.

Avez-vous une anecdote à partager ?

J’ai tellement d’anecdotes que je crois que je pourrais écrire un livre, ça pourrait être marrant d’ici 3-4 ans et de le faire avec ma fille!

Quel conseil donneriez-vous à un entrepreneur qui se lance pour réussir ?

Etre ambitieux, croire en soi et conserver de l’humilité. J’ai rencontré beaucoup de milliardaires et la plupart d’entre eux sont très humbles. Surtout les self-made men.

Savoir partager, déléguer. Prendre du recul même si c’est difficile. Persévérer et apprendre de ses erreurs. Communiquer et échanger. Surtout continuer à avancer malgré les problèmes et les obstacles. Savoir se remettre en question, car comme ce que je dis à mes équipes, la seule chose de permanent est le changement. Il faut savoir s’adapter et changer de cap si nécessaire. Se souvenir d’où on vient.

Quelles sont les perspectives d’avenir pour votre entreprise ?

Si je vous dis que la vision est de devenir un groupe de 22 Milliards d’Euros de CA d’ici 20 ans, vous me prendrez pour un fou. Mais en fait, il est plus facile de gérer un grand groupe qu’une startup ou une PME. Si on se donne des objectifs, en général on les atteint. Donc pourquoi ne pas augmenter la taille de l’objectif ? J’espère vous reparler dans 15 ans et vous dire qu’on a déjà dépassé notre objectif. Si non, on aura pris du plaisir en essayant!

Pensez-vous vous développer à l’international ?

Nous avons commencé à l’international, c’est notre force. J’ai constitué une équipe pour revenir en France et accompagner des PME ou startup dans leur développement international grâce à notre réseau et nos expertises de Grand Groupes avec un esprit entrepreneurial.

Si des Fondateurs ou Patrons nous lisent et sont intéressés pour céder ou nous accueillir, sachez que nous sommes prêts à collaborer pour pérenniser votre PME.

Pensez-vous à effectuer des levées de fonds ?

Nous avons financé le début de Tearus Group sur fonds propre. Nous sommes en phase de levée de fonds actuellement en Asie et comptons finaliser d’ici la fin de l’année. Notre objectif est d’obtenir environ 5 Millions auprès d’investisseurs d’Asie du Sud Est pour consolider et redévelopper du savoir-faire français et de l’exporter. A termes, nous visons en portefeuille de 50 millions d’euros.

Les 5 moyens incontournables pour développer son réseau

Tous les entrepreneurs expérimentés le savent, un bon réseau constitue un atout maître pour réussir dans les affaires. C’est le cas de Ludovic Huraux – fondateur du site de rencontres Attractive World, cofondateur et CEO de l’appli de networking Shapr – qui raconte « Depuis 10 ans, je rencontre au moins une nouvelle personne par semaine. La clé, c’est faire de nouvelles rencontres enrichissantes personnellement et professionnellement sans rien attendre de spécifique en retour. » Mais voilà, lorsqu’on débute dans ce monde, il n’est pas illégitime de se demander comment faire.

Rejoindre un club ou une association

Quelle que soit votre implantation géographique, vous trouverez des clubs et associations liés à l’entrepreneuriat (club business, réseau entreprendre, club des entreprises). Ces clubs, généralement très conviviaux, réunissent toutes les générations. Le repas ou le cocktail qui suit la conférence du jour est un moment privilégié pour nouer des liens et l’échange de cartes de visites y est aussi naturel que la poignée de main. Ils ont l’avantage de mettre les individus en relation directe sans le biais parfois handicapant ou trompeur de la virtualité. Il se lie dans ces clubs des amitiés solides voire des partenariats durables qui restent au cœur de la notion de business.

Etre bien présent sur les réseaux sociaux

En matière de réseau professionnel tout est bon pour se faire connaître et accumuler des contacts : les réseaux généralistes (Facebook, Google + ou Twitter) comme les réseaux professionnels (LinkedIn ou Viadeo). Prenez le temps de soigner vos profils pour présenter votre parcours, votre personnalité, votre activité et vos ambitions. Du marketing ni plus ni moins ! Lorsque vous aurez mis en place vos différents profils et que vous saurez les faire vivre intelligemment votre liste de contacts grandira de manière exponentielle.

Utiliser Shapr : l’application qui simplifie le networking

Grâce à des applications simples et ludiques comme Shapr il est possible de faire de vraies rencontres. Une fois que vous avez bien rempli votre profil d’entrepreneur, Shapr vous suggère 10 contacts par jour. Ceux-ci sont sélectionnés selon vos centres d’intérêt professionnels et personnels, votre géolocalisation et votre expérience utilisateur. Comme Tinder, swipez à droite si vous voulez rencontrer la personne et à gauche si vous ne voulez pas. Et s’il y a match, c’est à dire une envie de rencontre mutuelle, l’application vous permet de discuter et de fixer un rendez-vous. C’est sûrement la manière la plus simple pour élargir son réseau.

Taper aux bonnes portes

Utiliser tout simplement les pages jaunes pour lister les personnes susceptibles d’intervenir à vos côtés en tant que partenaires. Un professionnel de l’immobilier s’attachera par exemple à identifier les notaires et les promoteurs de sa ville ! Tachez d’obtenir un rendez-vous pour vous présenter et laisser votre carte de visite. Si vous ciblez des personnes directement concernées par votre secteur d’activité, l’obtention d’un rendez-vous ne devrait pas poser de problème.

Etre à l’affût en permanence

Vous devez savoir profiter des rencontres de la vie courante pour laisser et solliciter une carte de visite. Comme l’affirme le dicton populaire « le monde est petit » : ne négligez pas les rencontres faîtes dans votre salle de sport, votre brasserie préférée ou à la sortie des classes ! Ces contacts peuvent s’avérer cruciaux pour ce qu’ils sont ou pour les mises en relation inespérées qu’ils peuvent occasionner.

Sachez pratiquer en permanence ces cinq modes de constitution de votre réseau professionnel. Gardez à l’esprit que le temps que vous consacrez à la création et l’entretien de ce réseau vous sera rendu le jour où un ou plusieurs de vos contacts vous aideront à avancer et finalement à développer votre business

L’entrepreneure au cœur de l’efficacité commerciale

Interview d’Evelyne Platnic Cohen, fondatrice de Booster Académie, l’entreprise qui cartonne dans la formation des commerciaux.

Quel est votre parcours (estudiantin, professionnel et personnel) avant la création de votre entreprise ?

Après un DEUG d’économie en poche, c’est dans l’immobilier que je fais mes premières armes. A 21 ans, j’intègre la société Catherine Mamet, société en pleine ascension qui sera par la suite vendue à Vivendi (ex-Compagnie Générale des Eaux). Je m’impose dès la première année comme meilleure vendeuse. Je continue de faire mon chemin au sein du groupe Vivendi et gravis les échelons en devenant Directrice des Ventes puis Directrice commerciale en 1994.

Quand avez-vous créé votre propre entreprise ?  Dans quel secteur ? Et surtout pourquoi (anecdote, déclic) ?

Au début des années 2000, j’ai pris la décision de me lancer dans l’aventure entrepreneuriale, en indépendante et en 2004  j’ai créé mon entreprise de formation en efficacité commerciale. Je me suis dit que « tout le monde avait besoin de savoir-vendre ». La vente demeure par ailleurs un métier qui permet de bien gagner sa vie et  qui n’exige pas de diplôme. Par ailleurs, la vente s’apprend : on peut améliorer son savoir-faire et savoir-être.

Quelles ont été les principales difficultés rencontrées ? Et inversement les principales satisfactions ?

La difficulté majeure reste le recrutement mais l’entrepreneuriat c’est surtout des satisfactions : le fait de voir sa marque gagner en notoriété, les résultats de l’entreprise qui me montrent que l’enjeu en vaut la peine.

Comment vous êtes-vous financé ?

Tout d’abord, en participant à BFM Academy en 2009 que j’ai remporté et qui m’a permis de faire connaître BOOSTER ACADEMY sur les ondes. Puis la confiance de la BPI et la BNP qui a contribué à notre développement.

Comment conciliez-vous vie professionnelle et vie personnelle ?

Mes Weekends et 2 soirées par semaine sont réservés à ma famille.

Quel conseil donneriez-vous à un entrepreneur qui se lance pour réussir ?

Porter son projet avec conviction et partager avec son réseau et se faire « mentorer ». Mais aussi rectifier les lignes de son projet afin de se rapprocher des enjeux du marché. Et en deux mots : Savoir vendre !

Finalement que représente l’entrepreneuriat pour vous ?

Le plaisir de décider et le plaisir de se forger sa propre vision  pour mieux changer le monde.

Marketing digital : les différents leviers performants

L’ensemble des activités numériques visant à la promotion d’un site internet et plus généralement de n’importe quels service ou produit sur le réseau est désigné sous le terme de marketing digital.

Plusieurs techniques et savoir-faire se cachent derrière cette expression. Nous allons détailler les outils et méthodes visant à faire gagner de la visibilité à un site, un service ou un produit. Ces différentes mises en œuvre sont appelées leviers et ont pour la plupart des noms ou des acronymes anglais.

« Pré-requis » au marketing numérique

Le support
Le marketing digital a pour objectif de faire la promotion d’un service ou d’un produit, qui peut être ou non un site internet. Il est intéressant de noter dès le début de cette présentation qu’aujourd’hui le marketing digital peut avoir pour objectif de faire gagner en visibilité un produit ou un service sans la création du moindre site internet. Les réseaux sociaux et les agrégateurs, comme Google Shopping, Amazon, la Fnac ou même encore les sites de petites annonces, permettent en effet de créer très rapidement une page présentant un produit. Le e-marketing peut, dans ce cas, alors se concentrer sur le gain en visibilité d’une fiche. Cette approche, bien qu’en développement, est encore marginale puisque le site internet est, et restera sans nul doute pour longtemps, le support par excellence pour maîtriser sa communication. Ce travail sur des « fiches » peut cependant s’avérer très efficace pour des entreprises disposant d’un budget limité. L’exemple le plus frappant est l’optimisation d’une fiche Google Adresse d’un commerce ou d’un artisan.

La connaissance du produit et de la concurrence
Avant de débuter une campagne de marketing digital, il est essentiel de mettre noir sur blanc les mots clés liés à son activité et aussi les objectifs à atteindre ou du moins vers lesquels teindre. Aucun professionnel sérieux ne peut garantir par exemple de positionner une page d’un site internet en première position sur une requête effectuée sur Google. De même, aucune entreprise n’a passé un partenariat avec Google afin de favoriser le référencement !

Lorsque l’on souhaite collaborer avec un professionnel du marketing digital, la première étape doit donc être toujours un échange où une série de mots clés et d’idées en relation avec le produit à promouvoir vont émerger. Des logiciels de cartes des idées, mind map en anglais, sont parfaits pour effectuer ce premier travail afin de définir concrètement quels sont les buts à atteindre.
Les mots clés et les expressions liés à un site internet ou à un produit sont primordiaux dans le web marketing. Ils permettent par exemple de déterminer une stratégie de publication de contenu pour un site internet ou les thématiques à aborder sur les réseaux sociaux.

De plus, ces mots clés peuvent servir de base de recherches sur la concurrence. S’il n’est évidemment pas question d’espionner d’autres entreprises, il est très important de connaître les moyens mis en oeuvre et la visibilité acquise par la concurrence. Cette analyse permet de déterminer le budget d’un projet et aussi et surtout sa faisabilité. Par ailleurs, une pré-étude de cette sorte évite de sous-estimer ou surestimer les concurrents donc de ne pas en faire assez ou d’en faire trop.
Des outils comme Semrush, Yooda Insight, Google Keyword Adplanner permettent d’obtenir une liste de mots clés en relation avec une expression liée à son activité. De plus, ces outils permettent également d’obtenir les volumes de recherches des mots clés et pour certains le niveau de concurrence.

SEO: Search Engine Optimisation

Le SEO pour Search Engine Optimization en anglais et optimisation pour les moteurs de recherches en français, désigne l’activité d’actionner différents leviers visant à améliorer ou conforter le classement d’une page dans les premiers résultats des moteurs de recherche sur des requêtes ciblées. Le SEO est connu en France sous le nom de référencement naturel ou organique. La domination hexagonale de Google implique un travail centré quasi-uniquement pour le géant californien.

Les techniques à mettre en œuvre pour ranker (bien se positionner en français) sur des requêtes sont relativement simples : produire du contenu de qualité de manière régulière et obtenir des liens de qualité. Si les règles sont simples, les référenceurs, les professionnels en charge de ce travail, doivent s’appuyer sur un savoir empirique. Si les moteurs de recherche fournissent régulièrement des recommandations quant à la qualité attendue des sites, les critères de classement restent évidemment secrets.

De nombreux outils permettent de suivre le référencement d’un site et plus particulièrement son optimisation. Les plus connus mais aussi les plus efficaces sont les outils de mesures statistiques d’audience. Le plus célèbre et le plus efficace est Google Analytics. De plus, des outils d’analyse de la structure permettent de mettre à jour les points à améliorer et les facteurs bloquants d’un site.
Enfin, des outils comme Ahrefs ou Majestic permettent de connaître les liens obtenus par les sites concurrents. Si la manipulation des liens est pénalisée par Google et plus généralement par tous les moteurs de recherche, il n’est évidemment pas interdit de créer ou faire créer un lien s’il est pertinent et surtout qu’il peut être justifié.

SEA: Search Engine Advertising

Le SEA pour Search Engine Advertising en anglais et référencement payant en français, désigne l’achat de visibilité dans les moteurs de recherche via de la publicité. Le programme le plus connu et utilisé en France est Google Adwords. Il permet d’insérer des liens vers des pages de sites internet avant et à côté des premiers résultats naturels d’une recherche.

L’achat de publicité sur Google Adwords ou plus généralement sur les régies publicitaires se réalisent en plusieurs étapes :

  • La rédaction d’une annonce avec un titre, un lien et un descriptif
  • L’établissement d’une liste de mots clés pour lesquels l’on veut voir apparaître sa publicité
  • La fixation d’un budget, qui est débité chaque fois qu’un internaute clique sur une annonce

Les difficultés majeures dans l’achat de publicité sont la rédaction d’un contenu attractif mais aussi et surtout le choix des mots clés pour lesquels seront affichés l’annonce. Chaque mot clés a un prix différent. Plus il est concurrentiel, plus il est cher au clic. Dans l’e-publicité, cette valeur est désignée sous le nom de coût par clic (CPC), ou Pay per clic (PPC) en anglais. Le PPC, outre en SEA, se pratique aussi sur la publicité qu’on peut acheter sur Facebook ou sur Twitter. Selon le sujet, l’époque de l’année et la population visée, le coût par clic sera plus ou moins élevé et la rentabilité différente en SEA ou en achat de publicité sur Twitter ou Facebook.

L’achat de publicité

L’achat de publicité peut aussi être effectué auprès de sites internet. Si un accord peut être conclu directement entre l’annonceur et l’éditeur, l’achat est effectué plus généralement par l’intermédiaire de régies publicitaires. En gros, 3 systèmes existent selon que l’on achète de la publicité par nombre de pages vues, par clics sur la publicité ou par action concrète comme un achat. L’achat de publicité en fonction du nombre de pages vues nécessite de gros volumes car le prix est très bas et réclame un minimum de pages vues par mois sur le support. Le paiement par clic est entièrement dominé par le système Google Adwords qui propose donc d’afficher les publicités soit sur les résultats des pages de recherche mais aussi sur les réseaux partenaires et sur les sites se monétisant avec Google Adsense.
Le système est très fin puisque l’annonceur peut paramétrer les heures, les supports et les fourchettes d’enchères de prix qu’il est prêt à payer. Il est également possible d’acheter de la publicité sur la majorité des réseaux sociaux et des applications mobiles. Les régies de ces supports permettent de diffuser ces publicités de manière également très ciblée.

SMO : Social Media Optimisation

Le SMO, Social Media Optimisation en anglais et optimisation des réseaux sociaux en français, regroupe l’ensemble des actions visant à faire gagner en visibilité le contenu publié sur les réseaux sociaux comme Facebook ou Twitter.

Les actions entreprises sur les réseaux sociaux reposent non seulement sur l’optimisation du contenu mais aussi sur un travail d’animation communautaire. Depuis plusieurs années maintenant, les community manager, sont en charge de cette animation de comptes sociaux. Leur mission est de créer du contenu attractif, d’anticiper les échanges futurs et également d’assurer la modération des messages.

Les réseaux sociaux fournissent aux créateurs de contenu des outils de mesure statistiques. Les données collectées permettent d’affiner une stratégie ou même d’en changer.
Comme pour les moteurs de recherche, le travail d’optimisation sur les réseaux sociaux peut être complété par l’achat de publicité.

L’e-mailing

L’e-maling est un canal de communication très efficace. Il est cité régulièrement comme étant le plus efficace, devant même l’historique campagne SMS. La difficulté principale de l’email est de disposer d’une base de données d’emails.

Cette « récolte » peut être effectuée via des formulaires installés sur un site internet ou via de traditionnels questionnaires papier.

Comme pour toute campagne web marketing, le succès d’une campagne e-mailing repose principalement sur la rédaction d’un contenu attractif.

Il ne faut cependant pas sous-estimer la logistique d’une campagne e-mailing. Le système d’envoi utilisé devra notamment faire en sorte de ne pas faire blacklister l’adresse émettrice ou de faire atterrir directement les mails dans les spams.

L’affiliation

Comme pour l’e-publicité, l’affiliation permet d’afficher de la publicité sur un site tiers. La différence réside dans le fait que le diffuseur n’est pas rémunéré lors d’un clic sur une publicité mais lors d’une action effectuée sur le site de l’annonceur. Généralement, cette action est un achat ou une inscription.
L’affiliation est très intéressante pour l’annonceur (qui obtient des leads ou des achats) mais peu pour le diffuseur.

Si l’affiliation peut se faire en direct entre un marchand et un diffuseur, elle passe la plupart du temps par des plateformes d’affiliation qui garantissent le bon déroulement des opérations entre les 2 partenaires.

Conclusion

Les leviers du web marketing sont aujourd’hui nombreux et de plus en plus complexes et concurrentiels. Si au début de l’internet, un webmaster était capable d’assurer à lui seul la promotion d’un site internet ou d’un produit, les différentes actions à entreprendre aujourd’hui demandent une vraie expertise. Des hébergeurs comme la société Amen vous propose de solutions de web marketing ou marketing online. Chaque levier du webmarketing, pour propulser un produit avec une catapulte digne de ce nom, doit faire l’objet d’une étude préalable et doit surtout avoir des objectifs définis en fonction de la concurrence et du budget alloué.

Malgré tout, le marketing digital repose souvent sur le bon sens. Des actions simples et peu onéreuse peuvent permettre à moindre coût d’obtenir des résultats. Le choix du titre d’une page web est un exemple parfait.

Par ailleurs, le web marketing peut se révéler très consommateur de temps et bien moins intéressant et rentable que la production de contenu.