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Top 5 des pièges à éviter lors de l’immatriculation de son entreprise

Les créateurs d’entreprises constituent une proie facile pour les arnaqueurs en tous genres. Ces derniers profitent de la méconnaissance des obligations administratives et déclaratives des candidats à l’immatriculation. Pour ne pas tomber dans le piège de certains sites et d’organismes peu scrupuleux, découvrez les 5 arnaques les plus courantes.

1. Les propositions d’immatriculation à des registres factices

De faux sites Internet de pseudos Centres de Formalités des Entreprises (CFE) tentent souvent de se substituer aux sites officiels en vous laissant supposer que s’inscrire sur leur site est un passage obligé pour créer votre entreprise. On vous propose de vous inscrire, moyennant une certaine somme. Certains proposent de vous envoyer un kit de déclaration en version CD ou une prestation d’accompagnement (payante) après votre inscription.

Si vous êtes un entrepreneur en freelance, faites attention aux prestations payantes. Si vous optez pour la création d’une micro-entreprise ou d’une entreprise individuelle, l’immatriculation est gratuite. Cependant certains sites vous proposent l’immatriculation contre un petit forfait allant parfois jusqu’à 90 €. La seule chose à faire ? Ignorer !

2. Les propositions d’abonnement à des annuaires ou registres

On peut également vous demander par courrier l’immatriculation au Registre Européen des Sociétés. Cet enregistrement ne sert à rien et l’inscription sur ce registre n’est absolument pas obligatoire. Attention également à la demande d’inscription au « Registre des Sociétés et des Indépendants ». Il s’agit d’une société basée à Chypre qui n’a qu’un but : vous soutirer quelques euros.

Enfin, vous pouvez économiser sur les frais d’inscription sur Info-Kbis, Infos-Siret… qui sont à l’inverse des registres bien réels, mais dont l’inscription reste totalement facultative. Soyez vigilant car suivant la manière dont est présentée l’inscription, tout peut laisser supposer qu’elle est obligatoire !

Pour immatriculer votre entreprise la seule chose à faire est de vous rendre au CFE dont dépend votre activité, à savoir pour :

– Les commerçants : La Chambre de Commerce
– Les artisans : La chambre des Métiers
– Les professions libérales : L’URSSAF
– Les agriculteurs : La Chambre d’Agriculture
– Les agents commerciaux : Les Greffes du Tribunal de Commerce

Si vous souhaitez vous inscrire en ligne, vérifiez qu’il s’agit bien d’un site officiel. En cas de doute, contactez le CFE dont vous dépendez. Pensez à vérifier la qualité du site au regard de la rédaction (fautes d’orthographes, localisation en Union européenne ou dans un paradis fiscal mais rarement en France…). Si vous remarquez des Conditions Générales de Ventes en bas, il y a de forts risques que vous ne soyez pas sur un site officiel de l’Etat.

3. Les droits d’entrée et les redevances des réseaux de franchises

Certains réseaux profitent de droits d’entrée souvent exorbitants et de formations payées par des adhérents tenus par des contrats de longue durée les obligeant à travailler sans pouvoir parfois se dégager un salaire. Pensez à vérifier les revenus moyens des autres franchisés et exigez de bénéficier d’une exclusivité territoriale.

4. Les sollicitations des caisses de retraite pour la souscription de contrats facultatifs

Lorsque vous créez votre entreprise vous recevrez inévitablement des formulaires pour vous inviter à choisir une caisse de retraite. Tant que vous n’avez pas embauché de salarié, il est inutile de vous précipiter. Une caisse vous sera attribuée (en fonction de votre activité) lorsque votre entreprise comptera ses premiers employés. Parmi ces formulaires vous trouverez également des contrats d’assurance de retraite complémentaire, de mutuelle, de prévoyance… Rien n’est obligatoire malgré ce que l’on essaye de vous faire croire !

5. Les pseudos contrats de maintenance

Lorsque votre entreprise sera immatriculée, vous verrez certainement défiler bon nombre de prestataires pour vous démarcher directement dans le but de vous faire signer des contrats d’abonnements pour la sécurité incendie, la révision des extincteurs…. Un conseil, ne souscrivez jamais auprès d’un démarcheur adepte du porte-à-porte. Etudiez en premier lieu vos réels besoins, prenez le temps de demander conseil et de comparer.

Créer sa Boite en Alsace – Edition Bas-Rhin

Descriptif de l’événement

Dans le cadre de la « Semaine de l’Entrepreneur Européen », la CCI de Strasbourg et du Bas-Rhin et la Chambre de Métiers d’Alsace organisent le 5ème salon : Créer sa boîte en Alsace. Tout porteur de projet de création ou de reprise d’entreprise pourra rencontrer sur un même lieu tous les professionnels susceptibles de lui permettre de construire son projet. Cette manifestation permet de mettre en évidence l’ensemble des intervenants de la création/reprise et développement d’entreprises auxquels les porteurs de projet peuvent s’adresser pour maximiser leur chance de réussite.

Lieu de l’événement

Palais de la Musique et des Congrès de Strasbourg (PMC) Place de Bordeaux 67082 Strasbourg

Dates et horaires de l’événement

De 09h00 à 18h00 le Lundi 16 Novembre 2015

A qui s’adresse cet événement ?

CCI de STRASBOURG et du BAS-RHIN
Mme Jennifer SIEGEL – LAAS
Tél : 03 88 75 25 46 / Mob : 06 73 95 79 26
j.siegel@strasbourg.cci.fr

CHAMBRE DE METIERS d’ALSACE – Section du BAS-RHIN
M ; Thomas KEHRLI
Tél : 03 88 71 18 09 / Fax : 03 88 19 79 01
tkehrli@cm-alsace.fr

Frais de participation

Merci de nous consulter

Site internet

http://www.creer-sa-boite-en-alsace.fr

Lien d’inscription

Fin juin

Top 5 des start-ups prometteuses qui ont finalement échoué

Si l’époque est au basculement vers le commerce virtuel et vers un mode de vie connecté, certaines start-ups qui entendaient surfer sur ce virage digital ont connu des revers de fortune définitifs. Voici le top 5 des start-ups prometteuses qui n’ont pas survécu, faute d’étude de marché préalable suffisamment précise, de moyens financiers pour réinvestir, à cause de divergences juridiques ou d’une conjoncture défavorable.

1. Allmyaps, l’histoire d’un échec

Créée en 2009 par Thibaut Favre, la start-up Allmyaps proposait un service malin : le téléchargement de tous ses logiciels et applications d’un seul coup. L’application prometteuse a rencontré son public lors du lancement, et a connu le succès durant deux ans. Puis vint le moment de convaincre de gros développeurs de logiciels de s’associer, pour booster le développement de l’application. Malgré la pertinence du service, aucun d’entre eux n’a suivi. La start-up a alors assisté à une stagnation de son nombre d’utilisateurs, et à la décroissance de ses fonds, ce qui a entraîné une diminution du personnel et un repositionnement. Devenue une coquille web regroupant des applications utiles, présente sur le Windows App store, la start-up s’en est sortie in extremis, avant d’être revendue par son fondateur, non sans mal.

2. Twitpic, l’histoire d’un différend juridique

Fondée en 2008, la start-up Twitpic proposait un portail permettant de stocker ses photos et ses vidéos en ligne, mais également de les partager avec des groupes d’utilisateurs précisément sélectionnés. Un différent d’ordre juridique a eu raison de la start-up en 2014. Twitter, géant des réseaux sociaux, n’autorise pas l’utilisation à peine voilée de sa marque. La start-up a donc dû malgré un nombre d’utilisateurs satisfaisant, face aux injonctions des avocats de Twitter demandant l’abandon du dépôt de la marque.

3. L’usine à Design, l’histoire d’un revers financier

Lancée par Emilie Gobin en 2009, la start-up L’usine à Design a été placée en liquidation judiciaire, suite à un revers financier. Le portail web se consacrait à la décoration d’intérieur et aux idées cadeaux dans l’univers de l’ameublement. Une première levée de fonds trop importante, disproportionnée, a eu pour conséquence de placer la start-up sur une dynamique de croissance exponentielle qu’elle n’a pas pu suivre. Les commandes étaient nombreuses, le secteur a pris son envol, mais la société n’a pas pu réinvestir à la hauteur des attentes exponentielles des clients, notamment en matière d’efficacité de service. S’en est suivi un déclin financier. Un démarrage plus raisonnable, plus progressif, aurait peut-être été plus judicieux.

4. Standoutjobs, l’histoire d’une conjoncture négative

La plateforme consacrée aux annonces d’emploi ciblées lancée en 2007 par Ben Yoskowitz a été revendue, évitant la faillite. Le fondateur a été victime de sa connaissance trop peu approfondie des problématiques de ressources humaines, et de la pire conjoncture sur le marché de l’emploi depuis la crise de 1929. En 2008, quelques mois après le lancement de la start-up, la crise financière et son cortège de plans sociaux et d’embauches gelées, frappait durablement l’économie.

5. Wesabe, l’histoire d’une concurrence importante dans un secteur sensible

Fondée en 2005 par Marc Hedlund et un associé, la start-up Wesabe proposait un portail de conseil et de solutions de gestion des finances personnelles aux utilisateurs. L’idée, dans l’air du temps, a fait fleurir les portails de gestion en ligne. D’abord considéré comme précurseur et leader du domaine, Wesabe a été rattrapée par son concurrent Mint, suite à la victoire par ce dernier d’un prix récompensant le meilleur portail du domaine. L’e-réputation mal gérée de Wesabee, dans un domaine fortement concurrentiel, lui a été fatale en 2010.

Un week-end pour créer sa start-up, réalité ou fiction ?

Nombreux sont les événements, en France, qui proposent de créer son entreprise en un week-end. Mais quand on sait qu’en moyenne, fonder son entreprise nécessite une année minimum, on peut alors se poser la question : peut-on réellement créer une start-up en un week-end ?

Aujourd’hui, les nouvelles technologies constituent un moyen efficace pour fonder son entreprise. Elles permettent d’automatiser et de gérer une forte quantité de données en peu de temps. Adopter une politique commerciale, l’appliquer, commencer à avoir un retour de la part des clients et promouvoir votre idée une fois qu’elle est lancée est possible aujourd’hui grâce à ces nouveaux outils, dont font partie les réseaux sociaux et les services de marketing viral tel que le mailing et le sms.

Une fois le concept de base lancé, des moyens légaux existent pour mener à bien votre entreprise. Mais une telle start-up peut-elle vraiment être opérationnelle en moins d’une semaine ? Une entreprise aussi vite conçue peut-elle perdurer ?

Les étapes théoriques de la création d’une start-up

Partons du principe qu’il est possible de créer une entreprise rapidement à condition que l’on arrive déjà avec une idée de départ, concrète. Viens ensuite la tâche la plus dure sur laquelle se concentrer : la gestation du projet. Le cheminement classique consiste, une fois son idée choisie, à réaliser une étude de marché. Cela constitue une étape assez longue puisque vous allez devoir étudier les tendances en fonction de votre projet. Cette étude de marché devra définir de quelle manière vous souhaitez opérer : à qui vous adressez-vous ? Dans quelle proportion ? Qui cela va-t-il intéresser ? Quel sera le profil de votre clientèle ? Pourquoi s’intéresseront-ils à votre projet ? Et enfin, quels sont vos concurrents ? L’étude de marché va vous demander beaucoup de temps surtout si vous voulez être le plus précis possible.

Deuxième étape : créer le dossier. Cela va consister à rédiger entre 2 et 4 pages qui serviront à présenter votre projet, votre slogan et logo si vous en avez, le nom de vos produits (si vous y avez déjà réfléchi).

Troisième étape et pas des moindres : le business plan. Étape primordiale de votre création d’entreprise car il faudra faire preuve de réactivité, d’analyse et d’organisation afin d’élaborer tout le dossier de votre future entreprise, la structure, chiffrer votre projet… Généralement, il faut compter 6 mois. Même si vous travaillez en groupe et que les tâches sont bien réparties, il ne faudra pas perdre de temps sur les négociations… Au sens propre, « créer son entreprise » demande beaucoup de temps et malgré le fait que juridiquement, il semble possible de créer son entreprise en quelques heures, voire quelques clics sur internet, encore faut-il que votre start-up perdure dans le temps…

En quoi consistent vraiment les événements comme 24 heures chrono?

Si l’on en croît les événements comme « 24 heures chrono » ou « start-up week-end », il semble possible de créer son entreprise en peu de temps. En réalité, lors de ces événements, il ne s’agit pas réellement de repartir avec une structure prête à l’emploi. Lors de cette aventure, vous travaillerez en groupe avec d’autres entrepreneurs ou étudiants et vous élaborez un business plan « allégé » de votre projet. L’enjeu final consistera à être sélectionné par le jury (composé d’investisseurs potentiels et d’entrepreneurs) qui estimeront que votre projet fait partie des entreprises les plus viables du week-end.

On peut donc considérer qu’il s’agit d’une phase de lancement éventuel, qui peut vous mettre le pied à l’étrier. Même si vous terminez parmi les idées les plus prometteuses, ce n’est pas pour autant que votre projet, une fois créé, perdurera. Le plus dur reste à faire puisque vous devrez vous pencher sur les points capitaux d’une création d’entreprise, que vous n’avez pas eu le temps de réaliser lors de cette manifestation. Il conviendra donc d’entreprendre une vaste étude de marché avant de lancer un produit. Et pour mettre toutes les chances de votre côté, il convient de réaliser une campagne de communication efficace. Vous devrez indéniablement prendre le temps de la réflexion, bien définir le marché actuel, les tendances, savoir vous entourer de personnes qui sauront vous rendre le plus visible possible au lancement.

Il faudra faire preuve de patience et attendre le bon moment pour créer sa structure. « Tout vient à point à qui sait attendre », dit un célèbre adage. Pour perdurer, il faut se laisser le temps de la réflexion. Si les week-ends dédiés à la création d’une start-up constituent des événements intéressants pour vous mettre le pied à l’étrier, n’en oubliez pas pour autant qu’il vous faudra ensuite du temps pour mener à bien votre entreprise et la transformer en un projet durable !

Pourquoi les start-ups studios prennent de l’ampleur

Ces dernières années ont vu naître des milliers de start-ups notamment dans les métiers liés au numérique. Si toutes les idées innovantes ne voient pas le jour ou ont du mal à se concrétiser, des entreprises se mettent en place pour accompagner le développement de ces projets. Les start-ups studios, en plus d’avoir des idées, développent une structure complète pour faire éclore des produits viables.

Qu’est-ce qu’une start-up « studio » ?

Un start-up studio peut se définir comme une entreprise au service des start-ups. C’est un nouveau modèle de création d’entreprises. Contrairement aux incubateurs d’entreprises qui accompagnent un projet déjà défini par ses créateurs, la start-up studio crée une entreprise à partir d’une idée née en son sein.

En effet, dans les étapes de création d’une société, la start-up studio identifie les opportunités et réfléchit à une idée de start-up innovante en interne. Forte de son expérience dans le domaine de l’entrepreneuriat, elle analyse le potentiel de cette future start-up et crée un business plan. La start-up studio cherchera ensuite des co-fondateurs aux profils adaptés qui auront pour rôle de la gérer.

La start-up studio réunit tous les éléments clé nécessaires à la création et au développement des entreprises. Elle a pour rôle de mettre en place le concept, la technologie et l’équipe qu’il faut pour le lancement. Elle apporte aussi le capital de départ et peut prendre 50 % des parts pour accompagner la gestion. Notez que cet investissement peut varier d’une start-up studio à l’autre.

Comment peut-on expliquer cette montée en puissance des start-ups studios ?

Le modèle de start-up studio confère à l’entreprise cliente un gage d’implication dans son développement, qu’il s’agisse du produit ou de la gestion au quotidien. La start-up studio a pour mission de développer une bonne stratégie d’implantation. Concrètement, cela se matérialise par la mise en place d’un réseau d’experts qui fédèrent leurs compétences et expériences pour créer la nouvelle « success story ».

Dans une économie où le chômage reste toujours présent, l’idée de fonder sa propre entreprise pour gagner sa vie demeure un concept souvent envisagé. De plus en plus de jeunes entrepreneurs mettent en place leur structure, mais ils arrivent parfois difficilement à la maintenir en vie longtemps. Le modèle des start-ups studios a fait ses preuves dans ce domaine, car bien souvent, elles émanent de plusieurs entrepreneurs qui ont vu leur entreprise grimper de manière fulgurante.

Quelques exemples de start-ups studios

L’entreprise Rocket Internet, cotée en bourse, est une start-up studio, dont l’idée part d’un principe de clonage de produits et de modèles de business américains qui ont réussi. L’idée est de les implanter dans d’autres parties du monde. Rocket Internet a pu ainsi multiplier de 20 à 200 fois la valeur des sociétés qu’elle a créées par rapport aux montants investis.

L’exemple d’eFounders reflète également un modèle de réussite puisque la société a lancé 5 start-ups, dont Textmaster qui est aujourd’hui en croissance internationale. Elle est aussi à l’origine de l’entreprise Front qui a annoncé une levée de fonds aux États-Unis de 3,1 millions de dollars et de l’entreprise Mailjet qui a réalisé une levée de fonds 3,3 millions de dollars.

Ce modèle de création d’entreprises appartient encore au domaine de la nouveauté, il lui reste encore à faire ses preuves. Mais ce que l’on retient, c’est que la start- up studio participe tout de même à la création des produits et des services innovants à forte valeur. De quoi intriguer et attirer de plus en plus d’entrepreneurs chevronnés à créer des start-ups studios. Ou à s’appuyer sur leurs bienfaits pour lancer la prochaine idée innovante du siècle ?

Top 10 des sociétés insolites qui ont rencontré un franc succès

Les idées les plus étranges ne riment pas forcément avec échec, bien au contraire. Il suffit parfois que ce soit pratique ou original pour séduire le consommateur. Certains ont osé et ont réussi à fonder leur société, à en vivre, et même parfois à faire fortune. L’équipe de Dynamique Entrepreneuriale a choisi dix sociétés insolites aux idées farfelues et qui ont connu un étonnant succès.

1. La société Wham-O avec le Hula hoop

Ce simple cercle en plastique a séduit petits et grands. Le principe ? Réussir à le faire tourner le plus longtemps possible autour de son bassin… Il s’est vendu à plus de 100 millions d’exemplaires !

2. La société Doggles avec les lunettes de soleil pour chien

La société a créé des lunettes de soleil spécifiques au meilleur ami de l’homme. Ce marché génère actuellement des millions de dollars. La société a obtenu une renommée mondiale.

3. La société Lasermonks pour remplir les cartouches d’imprimantes vides

L’idée semble toute bête et pourtant, Bernard McCoy est le premier à y avoir pensé : remplir des cartouches d’encres vides, pour les proposer ensuite à un prix concurrentiel dans le but de récolter des fonds pour l’abbaye. Le succès a été fulgurant. Bernard McCoy a décidé de profiter de cette médiatisation pour étendre son business à d’autres fournitures de bureau. Et le succès a perduré puisque le chiffre d’affaires réalisé en 2005 atteint les 2,5 millions de dollars.

4. La société qui répond aux lettres du Père Noël

L’idée de Byron Reese : créer une société qui répond aux lettres envoyées par les enfants au Père Noël. Le chiffre parle de lui-même puisque seulement quelques années après, la société a généré plus d’un million de chiffre d’affaires.

5. La société de ramassage de crottes de chien Pet Butler

Créé par Matthew Osborn, la société Pet Butler (entreprise de ramassage d’excréments canins) a fait fureur ! Elle est devenue un leader dans le ramassage de déchets animaliers et compte à son actif plus de 3 000 clients.

6. La société The Excused Absence Network qui rédige vos justificatifs d’absence

Cette société falsifie de nombreux documents qui permettent de justifier les absences des étudiants ou des travailleurs américains. Vous pouvez donc obtenir grâce à The Excuses absence Network des attestations d’audition judiciaire, des certificats de décès ou des certificats médicaux. Rapidement, The Excused Absence Network séduit et pas moins de 15 000 commandes sont passées par mois.

7. La société Mathmos avec la Lava-Lamp

Cette lampe destinée à la décoration réalise des boules colorées de cire fondue. Ces dernières donnent un effet original et très esthétique. Elle a eu un succès considérable, aussi bien auprès des jeunes que des moins jeunes.

8. La société créatrice d’un site de rencontre pour personnes mariées

Noel Biderman, ex-avocat et paradoxalement marié, a eu l’idée de créer un site web destiné aux personnes souhaitant tester l’adultère. Ce concept assez controversé a pourtant rencontré un succès considérable. Plus de 11 millions de membres sont inscrits sur ce site.

9. La société qui vend des pixels sur un écran de page web

Un étudiant anglais, Alex Tew, décide d’élaborer « The Million Dollar Homepage ». Son objectif est particulier : il souhaite vendre pour 1 $ tous les pixels d’un écran (pas moins de 1 000 x 1 000). Rapidement, le million de pixel s’est transformé en un million de dollars.

10. La société qui a fondé le Pet Rock

Le concept suit le même raisonnement que si vous deviez vous occuper d’un animal de compagnie sauf qu’il s’agit d’un caillou. Le pet rock est vendu avec de la paille et une notice pour devenir le maître du dressage. Ce concept pour le moins farfelu lancé par Gary Dahl, a pourtant été vendu à plus de 15 millions d’exemplaires.

Les écosystèmes européens qui concurrencent la Silicon Valley

Durant les années soixante-dix, la vallée de Santa Clara en Californie fût qualifiée de Silicon Valley en raison de sa concentration inédite d’entreprises spécialisées dans les semi-conducteurs et l’informatique. C’est dans cette vallée devenue mythique qu’apparut le phénomène des start-ups, ces jeunes pousses qui, émergeant du néant, se hissent aujourd’hui au rang de géant technologique. Ce succès de la concentration de matière grise a depuis fait des émules. L’Europe a créé plusieurs « Silicon Valley » ayant vocation à concurrencer leur modèle américain.

Une ambition à l’échelle européenne

Comme toute « success story« , la Silicon Valley fait rêver y compris au sein de la commission européenne. La commissaire en charge de la société numérique, Neelie Kroes, a en effet déclaré que cette dernière était « cool et sexy » pour expliquer son attractivité. Dans les faits, les dirigeants européens souhaitent encourager la création d’incubateurs d’entreprises par pôle et renforcer la crédibilité et la notoriété de ceux existants en facilitant leur interconnexion. Et l’Europe compte déjà de nombreux écosystèmes incubateurs de start-ups ! Arrêtons-nous sur trois des plus dynamiques.

1. Sophia Antipolis

Fondée en 1969 dans le département des Alpes-Maritimes, elle s’étend sur 2400 hectares, compte 1400 entreprises, 5000 étudiants chercheurs et génère 31000 emplois et 6 milliards d’euros de PIB par an ! Elle est la plus importante technopole de France et d’Europe consacrée aux technologies de l’information et de la communication (TIC), du multimédia, des sciences de la vie (médecine, biochimie et agronomie), de l’énergie, de la gestion de l’eau, des risques et du développement durable.

Parmi ses grandes réussites, on note par exemple, la définition de la norme GSM. En son sein, l’incubateur PACA-EST, créé en 2001, valorise des compétences et le transfert des technologies issues des laboratoires universitaires et organismes de recherche publics pour favoriser l’émergence de start-ups. Il a déjà soutenu plus de 100 projets.

2. Londres Tech City

Né en décembre 2010, le programme Tech City vise à faire de Londres un centre technologique de niveau mondial. Situé autour du quartier émergeant du Silicon Roundabout, dans l’Est de la capitale, il attire depuis de nombreux designers, créatifs et jeunes entrepreneurs. Un programme baptisé « Future 50 » fait office d’incubateur en facilitant la croissance des start-ups les plus prometteuses. Sur les 50 sélectionnées, quatre ont réussi leur introduction en bourse et treize autres ont levé des fonds pour un total de 260 millions de livres. Elles ont créé plus de 15 000 emplois.

3. Berlin, la Silicon Allee

Très innovantes, les start-ups berlinoises se regroupent dans la Schönhauser Allee, surnommée localement Silicon Allee. Le gouvernement fédéral et la mairie de Berlin ont pris de nombreuses initiatives favorisant le développement de ce secteur à Berlin. Plusieurs incubateurs et pépinières à start-ups y sont implantés : la Factory de Google, la Start-Up Academy et la fameuse Rocket Internet. Cette dernière s’est rendue célèbre en lançant, avec le succès que l’on sait, Zalando et Jamba. En outre, un nouvel hub à start-ups devrait voir le jour sur l’ancien aéroport de Tempelhof.

Force est de constater que l’Europe ne manque pas d’écosystèmes aptes à concurrencer la Silicon Valley et que la France s’y positionne par ailleurs très bien. Le futur technopôle de Paris-Saclay en cours d’aménagement devrait regrouper à terme entre 20 et 25 % de la recherche scientifique française. La Silicon Valley n’est décidément plus seule !

L’entreprise qui surfe sur la vente de voitures d’occasion

Lancé en France en août 2014, le site vendezvotrevoiture.fr permet aux particuliers souhaitant vendre leur véhicule d’obtenir rapidement et simplement une offre de rachat et ce quels que soient l’âge et l’état de la voiture. Focus sur ce concept venu d’Allemagne.

A l’origine de l’entreprise…

Débarqué sur le web francophone à l’été 2014, le site vendezvotrevoiture.fr appartient à l’entreprise allemande wirkaufendeinauto.de. La société a vu le jour à Berlin en novembre 2011 à l’initiative de deux entrepreneurs : Christian Bertermannn et Hakan Koc. Les deux créateurs du concept sont partis d’un constat simple : vendre sa voiture est devenu un véritable parcours du combattant pour un particulier, tant les sites d’annonces sont nombreux. La multiplication des annonces rend les comparaisons difficiles et il n’est de plus pas rare de tomber sur des arnaques ou des vendeurs qui affichent peu de sérieux. Face à ce constat, les créateurs de la plateforme en ligne ont donc décidé de simplifier et de sécuriser le processus à l’extrême.

Une solution simple et exempte de démarches administratives

La solution proposée par vendezvotrevoiture.fr est simple : après une estimation en quelques clics du véhicule, réalisée grâce à la compilation de quelques données telles que la marque, le modèle, l’année de construction ou le kilométrage, le particulier obtient un rendez-vous en agence lors duquel un expert effectue une analyse complète du véhicule. L’expert propose ensuite une offre de rachat immédiate qui peut être supérieure à l’estimation faite en ligne, selon les équipements en option et les accessoires dont la voiture est équipée.

L’ensemble de ces services est entièrement gratuit et sans obligation de vente. Le site se charge également de réaliser les démarches administratives auprès de la Préfecture et le client n’a aucun contrôle technique à effectuer avant la vente. Une fois le rachat effectué, il reçoit un paiement comptant par virement sécurisé, sous 24 à 48 heures. Tous les véhicules sont concernés par ce service, quels que soient leur état, leur ancienneté, leur marque et leur kilométrage. Même les voitures endommagées ou destinées à la casse peuvent bénéficier d’un rachat au meilleur prix.

Un concept qui cartonne en Europe

Avec ce concept novateur, les deux entrepreneurs se sont rapidement fait connaître en Europe. À l’heure actuelle, une dizaine de pays européens ont d’ailleurs développé leurs propres filiales et la succursale France a ouvert une vingtaine d’agences en un peu moins d’un an d’existence, réparties en région parisienne et dans les principales villes de province. Le particulier peut ainsi prendre rendez-vous avec un expert pour une estimation complète de son véhicule à Paris, Nantes, Bordeaux, Montpellier, Grenoble, Lille, Strasbourg, Toulouse, Aix-en-Provence, Tours, Rouen, Rennes, Lyon, Caen et bien d’autres villes du territoire, preuve que le concept cartonne dans tout l’hexagone !

Les secteurs d’avenir pour l’entrepreneur

Face à la constante évolution du monde des affaires, il s’avère difficile de se positionner sur un marché porteur pour entreprendre. Les opportunités sont innombrables. Mais, avant de se lancer dans l’aventure, la question qu’il faut se poser est la pérennité de l’activité. Pour vous accompagner dans la création de votre propre entreprise, voici quelques bons créneaux qui parviennent à rebondir malgré le climat morose actuel ainsi que des secteurs d’avenir.

Secteur des énergies renouvelables : de belles opportunités à exploiter

À l’heure où les besoins en énergies renouvelables se font de plus en plus ressentir et où la préservation de l’environnement résonne partout dans le monde, ce secteur est en plein boom. De nombreux ménages se laissent actuellement séduire par cette source énergétique écologique. La demande des clients de plus en plus sensibles est loin de diminuer. Selon la prévision des spécialistes, en 2020, les énergies renouvelables occuperont 10 à 15 % de la consommation énergétique en général, voire même plus, contre une consommation actuelle de 3 % en France, de 6 % au Royaume-Uni et 16 % en Espagne.

C’est surtout grâce à l’optimisation des implantations des champs éoliens et des centrales solaires ainsi qu’à la qualité des prévisions météorologiques et à l’évolution constante des unités de production. Si vous vous lancez dans ce secteur d’activité qui a un grand avenir devant lui, vous bénéficierez en plus de différents accompagnements techniques et financiers dans le cadre de la politique mondiale envers les énergies renouvelables. Mais encore faut-il vous rappeler que pour vous positionner dans ce marché, fortement concurrentiel, vous devrez représenter des marques bénéficiant d’une grande notoriété.

Service d’externalisation : des débouchés garantis

Le secteur d’externalisation connaît un fort essor ces dernières années. C’est une tendance relativement récente, surtout dans les pays moins industrialisés où les salaires sont moins élevés comme l’Inde, le Vietnam, les pays de l’Europe de l’Est, la Russie et le Maghreb. Par définition, ce concept consiste à prendre en charge l’application informatique ou certains services d’une société étrangère. Il existe différents services d’externalisation : des données, du secrétariat ou encore de la paie. De plus en plus d’entreprises s’essayent à ces prestations, dont 40 % sont des sociétés américaines. Mais, sachez que le lancement de cette activité nécessite un certain goût du risque et un grand dynamisme face à l’envergure du projet. Mais il est fort probable d’en tirer parti.

Les cosmétiques : un secteur prometteur pour investir 

Les cosmétiques connaissent depuis quelques années, un important succès notamment avec l’arrivée des nouveaux produits bio et l’avancée incontestable de l’industrie du luxe. Que ce soit dans la parfumerie, les produits de toilette et d’hygiène, les produits capillaires et cosmétiques, ce secteur occupe une place importante grâce à un potentiel d’innovation et à une mise en valeur des produits naturels. En France et en Chine, c’est l’un des fleurons de l’industrie nationale. Selon une estimation, la croissance de ce marché sera doublée dans près de 15 ans.

Actuellement, l’Europe Occidentale occupe 60 % du marché mondial. La Chine, quant à elle, se hisse à la 6e place. Rassurez-vous, le marché des cosmétiques bio est en plein essor. Cette idée business est porteuse pour créer une entreprise pérenne et rentable. Il suffit juste de bien déterminer vos cibles et de vous renseigner sur vos potentiels concurrents avant d’investir.

La guerre des sexes en entreprise : existe-t-il des secteurs « masculins » et « féminins » ?

Les entreprises sont régies en majorité par des hommes, mais de plus en plus de femmes tentent l’aventure. Elles prennent leurs marques dans le monde de la gestion où près d’une entreprise sur trois est créée par une femme. Et même si l’entrepreneuriat évolue grâce aux mesures gouvernementales avec notamment « Entreprendre au féminin », on constate que ce n’est pas gagné pour autant dans tous les secteurs d’activité.

Des secteurs d’activité ayant encore de fortes disparités

Selon une étude réalisée par Dares Analyses en 2013, les métiers dits masculins sont très nombreux et concernent en tout 44 métiers spécifiques en 2011. La part des hommes reste plus importante dans la gastronomie, la réparation automobile, la technologie, l’informatique et l’agriculture. Même si le monde agricole tend vers une féminisation progressive (on comptait 8 % de femmes en 1970 contre 27 % en 2010), elles restent encore minoritaires dans cette branche professionnelle. Quant aux métiers dits « purement » féminins, ils demeurent deux fois moins nombreux puisqu’on en dénombre 23 en 2011.

En ce qui concerne l’univers entrepreneurial, les hommes sont très présents dans l’activité des transports et dans l’activité financière. 87 % des hommes évoluent dans les métiers liés à la construction et à l’industrie. Dans le monde du bâtiment, un secteur encore majoritairement masculin, la part des femmes toutes catégories professionnelles confondues est évaluée à 11,1 % et elles ne sont que 6% à être chefs d’entreprise dans ce secteur.

Les entrepreneures sont davantage présentes dans les secteurs tels que le service aux particuliers, l’éducation, la santé et dans le secteur des actions sociales. Les entreprises dites masculines sont majoritairement des PME, allant de 10 à 250 salariés. De manière générale, les femmes entrepreneures sont à la tête de TPE (Très Petite Entreprise), allant de 1 à 10 salariés.

À la recherche de la mixité

Selon cette même étude, on comptabilise 19 métiers « mixtes » en 2011 dont la moitié concerne des métiers de cadres professionnels du droit, des arts et du spectacle, de la communication et de l’information.

Peu à peu, certains secteurs se « féminisent », non pour des raisons d’égalité entre hommes et femmes, mais simplement parce que les sociétés manquent de main d’œuvre. C’est le cas pour les secteurs de l’industrie et du bâtiment où les femmes représentent 10 % des salariés. On remarque que 18 femmes sur 100 salariés sont engagées dans le domaine des transports et 35 % des femmes s’imposent dans le monde industriel. Le commerce aussi est à la portée des femmes, qui sont aujourd’hui 31 % dans ce secteur.