Accueil Blog Page 898

Les buzz de mauvais goût

Côté Bad buzz, certaines entreprises semblent s’être particulièrement illustrées après les attentats de janvier qui ont décimé la rédaction de l’hebdomadaire satirique Charlie Hebdo…

Ces entreprises sont-elles vraiment Charlie ?

Côté Bad buzz, certaines entreprises semblent s’être particulièrement illustrées après les attentats de janvier qui ont décimé la rédaction de l’hebdomadaire satirique Charlie Hebdo. C’est le cas de l’entreprise 3 Suisses, qui s’est empressée de récupérer le slogan « Je Suis Charlie » pour l’intégrer à son logo. Une bonne intention, sans doute, mais un résultat très négatif pour la marque, qui a dû se justifier auprès des nombreux internautes l’ayant vivement critiqué sur Twitter. De nombreuses enseignes ont par ailleurs profité de ces tragiques événements pour les récupérer à des fins commerciales. Le site eBay a vu fleurir les nombreuses ventes de T-shirts, Mugs et autres produits dérivés marqués du slogan #JeSuisCharlie. Certaines entreprises ont même réservé les noms de domaine Jesuischarlie.com, jesuischarlie.fr ou jesuischarlie.net, sans savoir vraiment ce qu’elles allaient en faire… La plateforme de crowdfunding Apoyogo a quant à elle publié un tweet dans lequel elle invitait les internautes de façon non équivoque à faire leurs dons sur la plateforme.

AccorHotels Arena et Bic se partagent la palme du meilleur slogan sexiste

En matière de promotion et de publicité, le sexisme a longtemps perduré à travers le temps, dans les campagnes de certaines marques. En 2015, la marque de papeterie Bic et AccorHotels Arena (anciennement le Palais Omnisport de Paris-Bercy) se sont particulièrement illustrées en la matière. La première a publié une publicité douteuse en août 2015, à l’occasion de la journée des femmes en Afrique du Sud, sur laquelle on pouvait lire le slogan suivant (en anglais) : « Ressemblez à une fille, agissez comme une dame, pensez comme un homme, travaillez comme un patron ». Jugée sexiste, cette phrase d’accroche a suscité un tollé sur les réseaux sociaux. La marque s’est empressée d’essayer d’y répondre en renvoyant les internautes vers un lien source. Le problème, c’est que l’article présent sur ce lien évoquait de nombreux clichés très maladroits sur la place de la femme dans la société. Bic a fini par supprimer son post pour publier des excuses plus sobres : « Nous sommes terriblement désolés si nous vous avons offensés. Ce n’était pas notre but, mais nous comprenons notre erreur. Nous n’aurions pas dû publier cette publicité ». Quant à AccorHotels Arena, la marque s’est illustrée en diffusant des affiches en grand format dans le métro, sur lesquelles on pouvait découvrir la joueuse de tennis Azarenka, recroquevillée sur le court après sa victoire à l’Open d’Australie 2012 et ce slogan : « Le seul lieu où les femmes sont à vos pieds ». Un slogan qui a immédiatement suscité la polémique, à tel point que l’adjoint à la mairie de Paris en charge des sports et du tourisme, Jean-François Martin, a fini par annoncer le retrait pur et simple de ces affiches dans le métro parisien. Oups !

Un licenciement en deux temps trois mouvements

La start-up américaine Zirtual a fait parler d’elle à l’été 2015, et pas en bien. Basée à Las Vegas, l’entreprise qui propose à ses clients les services d’assistants personnels pour optimiser la gestion de leur temps a tout simplement licencié ses 400 salariés par e-mail, en pleine nuit de dimanche à lundi. La nouvelle est tombée à 1h34 du matin, précisément. La société a cessé toutes ses activités et congédié l’ensemble de ses collaborateurs, qui ont dû se réveiller le lundi avec la gueule de bois. Pourtant, la société semblait afficher des chiffres encourageants. Créée fin 2012, Zirtual avait levé 5 millions et demi de dollars depuis sa création et ses effectifs étaient passés de 150 à 400 en 18 mois. Cette annonce a eu pour effet de faire le tour des médias. à l’époque, le site de l’entreprise ainsi que ses comptes sur les réseaux sociaux avaient été immédiatement fermés et les salariés ne savaient pas si l’activité allait reprendre ou non, les dirigeants étant restés totalement muets. Aujourd’hui, on sait que la start-up a été sauvée par une acquisition (par l’entreprise Startups.co), mais que les 400 employés n’ont pas été réembauchés…

Fanta nostalgique des… nazis ?

Si une campagne marketing fait référence au « bon vieux temps en Allemagne », comment réagiriez-vous ? Bien, certes. Mais si cette même campagne précise ensuite que ce « bon vieux temps » se situerait dans les années 1940 ?… Célébrer l’Allemagne nazie, vraiment, vous n’y pensez pas ? C’est pourtant ce qu’a fait -sans doute inconsciemment- le géant américain Coca-Cola pour fêter les 75 ans de sa marque de soda à l’orange, Fanta. En effet, le groupe a mis en place un spot TV publicitaire dans lequel la marque vante « le bon vieux temps », référence à l’année de création de cette boisson. Sauf que voilà, Fanta est apparu pour la première fois en 1940 sous le troisième Reich dirigé par Adolf Hitler. La diffusion de la campagne a provoqué un tollé (logique !) et le spot a rapidement été retiré des écrans. Le porte-parole de l’entreprise a exprimé ses excuses, prétextant que le clip se voulait vanter les « souvenirs d’enfance » des consommateurs, et que la marque n’avait « aucun lien avec Hitler et le parti nazi. » On veut bien les croire, mais le Bad buzz a quand même eu le temps de s’étaler sur la toile… Aïe…

Une tapisserie qui rappelle les camps de concentration

On continue dans le mauvais genre historique. Tout début 2015, la marque américaine de prêt-à-porter Urban Outfitters a commercialisé une tapisserie… douteuse ! Le tissu était imprimé de bandes grises et blanches en alternance, le tout avec un logo en forme de triangle rose. L’ensemble rappelait fortement les tenues portées par les prisonniers homosexuels déportés dans les camps nazis pendant la seconde guerre mondiale. Cette affaire rappelle d’ailleurs celle de Zara, qui avait commercialisé en 2014 un pyjama pour enfants, dont le tissu était rayé blanc et noir, avec une étoile jaune griffée au niveau du cœur, à la manière des étoiles de David réservées aux Juifs pendant la guerre… Concernant Urban Outfitters, la Ligue anti-Diffamation (ADL) a exigé le retrait du produit des rayons du magasin, et les internautes s’en sont donnés à cœur joie, notamment sur Twitter, pour dénoncer la mauvaise opération de la marque. Les détracteurs en ont d’ailleurs profité pour rappeler que l’enseigne n’en était pas à son coup d’essai. Urban Outfitters a en effet brillé en 2014, en commercialisant un sweatshirt faussement taché de sang, portant l’inscription Kent State University… qui n’est autre que l’université d’état dans laquelle une fusillade a éclaté entre la Garde nationale et des étudiants en mai 1970. De mauvais goût ? Assurément !

Transavia manque de respect à une star du porno

Les buzz de mauvais augure sont légions quand on touche au milieu de la pornographie. L’année dernière, c’est la compagnie aérienne Transavia qui en a fait les frais. Interpellé sur Twitter par l’actrice X Nikita Bellucci à propos d’un vol annulé, le community manager de l’entreprise a tenté de faire un peu d’humour. La réponse est cinglante : « Le vol est prévu pour 14h30. C’est juste qu’avec vous on préfère quand ça dure. » Raté, l’actrice porno n’a pas aimé ! Selon Le Huffington Post (car les tweets ont été supprimés depuis), Nikita Bellucci aurait répondu par des insultes : « Bande de sous-merde. Plus jamais je n’irai dans votre compagnie de bras cassés. » avant de tweeter un cinglant : « Le retard OK. Le manque de respect ? Jamais ! » Malgré les plates excuses de la compagnie, la réaction de l’actrice a suffi à faire le tour du web, jetant le discrédit sur le community manager du groupe. L’événement a d’ailleurs inspiré une lettre à l’actrice du milieu pornographique, dans laquelle elle dénonce le manque de respect dont les personnes de sa profession font preuve, rappelant que Clara Morgane avait par exemple subi un lynchage au moment d’annoncer sa grossesse. « En France (…) je fais le constat que si tu es actrice X tu ne dois pas avoir envie de te cultiver, tu ne dois pas partager ton opinion sur l’actualité. » peut-on lire dans la lettre. Percutant !

Boulanger enchaîne les boulettes

Décidément, la marque d’électroménager n’aura pas vraiment su profiter de 2015 pour sa communication. Au menu : deux bad buzz bien sentis… D’abord, en juillet 2015, l’enseigne a été épinglée par la CNIL (Commission Nationale Informatiques et Libertés), qui a trouvé dans sa base de données clients précisément 5828 remarques désobligeantes caractérisant les clients de Boulanger. Et pour dire à quel point les responsables de cette base sont allés loin, on y trouvait des termes comme « N’a pas de cerveau », « con », « client alcoolique », « casse-couilles », « de confession juive » ou « la cliente est une grosse conasse »… Autant dire que le fichage des clients de manière insultante n’a été perçu par personne comme positif ! Les réseaux sociaux se sont enflammés à la suite de ce Bad buzz et le groupe s’est excusé platement dans un communiqué, dans lequel Étienne Hurez, directeur général de la marque, s’affirme « choqué et surpris des informations communiquées par la CNIL. » Ce dernier ajoute : « Les faits sont rares, mais vrais. Nous ne devons pas nous défausser de ce manquement grave. » à l’issue de cet événement, la marque a réalisé un audit interne pour trouver les coupables de ces actes. Plus tard dans l’année, en décembre, Boulanger a encore fait parler d’elle. à l’occasion des fêtes de fin d’année, la marque a inscrit la mention suivante sur l’étiquette de ses fers à repasser : « Le Noël de rêve, pour elle ». évidemment, les réactions sur Twitter n’ont pas tardé, taxant la marque de sexisme. Là encore, Boulanger a délivré des excuses sur le réseau social. On pouvait y lire : « toutes nos excuses pour le balisage inadapté sans connotation volontaire. Le nécessaire a été fait dans tous nos magasins. » Décidément, il ne reste plus qu’à espérer que 2016 soit mieux que 2015 pour l’enseigne !

La cigarette électronique, un secteur en perte de vitesse ?

Depuis son lancement en 2010, la cigarette électronique a connu un essor considérable tant aux États-Unis qu’en Europe. Le marché français n’a pas dérogé à cette tendance, avec un succès aussi rapide qu’inattendu et l’ouverture de nombreux points de vente. Les chiffres observés ont cependant été à la baisse pour l’année 2015, indiquant une possible saturation du marché. Tour d’horizon de la situation actuelle et des perspectives d’avenir.  

Les chiffres du secteur.

D’abord marginale, l’utilisation de la cigarette électronique s’est développée de manière spectaculaire en quelques années. On compte aujourd’hui en France 2,5 millions de « vapoteurs », pour 14 millions de fumeurs. Les dernières études font état d’environ 1,5 million de consommateurs réguliers. On estime le chiffre d’affaires total du secteur à 355 millions d’euros, en baisse de 10 % par rapport à 2014. Le territoire français est maillé par un réseau extrêmement dense de 2 000 boutiques spécialisées. Les commerces indépendants dominent, mais plusieurs franchises dynamiques sont désormais bien implantées comme J Well (159 établissements en mai 2015), Clopinette (80 points de ventes) et Yes Store (56 magasins). Les boutiques représentent encore 6 ventes sur 10 en France, mais l’on observe une montée des achats en ligne. Selon un sondage réalisé par TNS-Sofres (février 2015), les vapoteurs dépensent en moyenne 35 euros par mois, soit trois fois moins que les fumeurs. Les tendances du marché ont nettement évolué au cours des années. En 2012, 70 % des ventes correspondaient aux équipements et 30 % aux recharges ; la situation inverse se présente aujourd’hui, avec 70 % des achats concernant les e-liquides et 30 % les dispositifs. Un chiffre permet enfin d’estimer les potentialités du marché de la cigarette électronique : à ce jour, on estime qu’un fumeur sur deux ne l’a encore jamais essayée.

Un démarrage en trombe …

Le secteur de l’e-cigarette est l’un de ceux à avoir connu le plus fort développement en France ces cinq dernières années. Cette croissance spectaculaire a pris de court les grands groupes de l’industrie du tabac de même que les buralistes. En 2010, l’e-cigarette se cantonnait à une niche d’à peine 11 points de vente dans l’Hexagone, pour un chiffre d’affaires avoisinant les 4 millions d’euros. L’année suivante, les profits réalisés dans le domaine s’élevaient à 40 millions d’euros ! Cet essor quasi exponentiel a continué jusqu’à la fin de l’année 2014, le marché pesant alors 395 millions d’euros, en hausse de 44 % par rapport à l’année précédente, pour 2 406 points de ventes identifiés sur le territoire. Entre 2012 et 2014, près de deux magasins ont ouvert chaque jour en France. Dans les grandes agglomérations, les boutiques ont connu une véritable prolifération, avec une soixantaine de magasins spécialisés pour la seule ville de Marseille. La cigarette électronique est devenue un phénomène de société, au point d’intégrer la culture populaire, notamment à travers des films et des séries en vogue comme True Detective. L’économie de l’e-cigarette représente actuellement 2,2 % du marché des produits dérivés du tabac.

…puis un ralentissement.

Après une telle explosion, la saturation du marché était inévitable. Il semble avoir été atteint au cours de l’année dernière, avec une baisse des ventes et les premières fermetures d’établissements. Pour l’année 2015, le chiffre d’affaires global a chuté de 10 % et 400 points de vente ont disparu, soit une diminution de 17 % des boutiques existantes. L’effet de curiosité s’est estompé et le secteur, à la suite de ce net ralentissement, doit à présent se restructurer. Le marché américain est touché quant à lui par la même tendance depuis septembre 2013. Une étude réalisée par l’institut indépendant Xerfi diagnostique le début d’une phase de maturité pour le secteur, freiné désormais à la fois par l’évolution législative et par la difficulté de renouveler la clientèle. L’année 2015 a été marquée par des campagnes contradictoires sur la nocivité supposée de l’e-cigarette, qui a certainement refroidi des utilisateurs potentiels. Bien qu’essoufflé, le marché de la cigarette électronique dispose néanmoins d’atouts réels pour assurer son redémarrage.

Atouts et limites du secteur.

Selon l’étude menée par le groupe Xerfi, la stabilisation du secteur est une étape nécessaire avant une reprise probable. Le scénario avancé conjugue une offre innovante et une réglementation plus stricte à une hausse du prix du tabac. Conséquences : une croissance annuelle estimée à 8 %, pour un chiffre d’affaires de 450 millions d’euros en 2018. Ce développement pourrait se faire autour d’enseignes franchisées, avec une nette diminution du nombre de commerces indépendants, pour un total de 800 points de vente. Plus que la saturation du marché, les limites du secteur semblent se situer sur le plan législatif. Les puissants lobbies du tabac et de l’industrie pharmaceutique voient en effet d’un mauvais œil le développement de la cigarette électronique, qui a entraîné ces dernières années une chute des ventes de cigarettes et de patchs à la nicotine. Les campagnes de communication agressives réalisées pourraient bientôt influencer la législation en vigueur. La loi Santé, qui prendra effet en mai 2016, va déjà interdire le « vapotage » au travail, dans les écoles et dans les transports publics. Bruxelles pourrait suivre, en limitant la taille des réservoirs utilisés. Cette mesure rendrait obsolètes les dispositifs les plus récents, pour favoriser les « cigalikes » commercialisées par le géant Imperial Tobacco. Les initiatives des pouvoirs publics joueront donc un rôle fondamental dans l’évolution du marché, dans un sens comme dans l’autre. Au Royaume-Uni, l’agence de santé Public Health England vient de reconnaître l’e-cigarette comme substitut nicotinique viable pour le sevrage tabagique, et pourrait donc prochainement la rembourser…

Focus sur le secteur des vins et spiritueux

L’économie du secteur des vins et des spiritueux suit une tendance baissière depuis plusieurs années. Cela est dû au succès d’autres boissons, moins traditionnelles mais plus accessibles financièrement. Cependant, des pays sortent leurs épingles du jeu. La France reste aujourd’hui le plus important producteur de vins et de spiritueux mondial. D’autres pays comme l’Espagne, l’Italie ou les États-Unis ont une économie très développée en la matière. Focus. 

Évolution du marché du vin au cours de l’Histoire.

Aux lendemains de la Seconde Guerre mondiale, la consommation mondiale de vin a quasiment doublé. Après une période de stagnation entre 1971 et 1985, la consommation mondiale de vin a brusquement chuté à partir de 1985 pour atteindre son plus bas niveau en 1994. Si, de manière générale, le commerce du vin reste mineur, pour certains pays comme la France et l’Italie, il occupe une place prépondérante tant au niveau économique que culturel.

Un secteur très important en France.

Il s’agit d’un marché économique développé qui emploie de nombreuses personnes. Ainsi, les acteurs économiques de la vigne et du vin sont au nombre de 558 000. Parmi eux, on compte 142 000 viticulteurs mais aussi 300 000 emplois annexes dans la filière (tonnellerie, logistique, chimie, prestataires de services…). Le marché fait également travailler 38 000 négociants, 21 000 emplois de saisons, près de 11 000 cavistes, plus de 8 000 salariés des coopératives viticoles, environ 15 000 salariés dans la grande distribution, 5 000 salariés évoluant dans les administrations et enfin, 3 000 sommeliers. Le secteur des vins et spiritueux constitue donc un vivier d’emplois et un secteur économique dynamique et prépondérant dans l’Hexagone.

L’exportation en bonne santé.

Sur ce marché, il faut savoir que les exportations de vins permettent à la France de toucher près de 8 milliards d’euros. Le marché du vin représente le deuxième plus important secteur d’exportation excédentaire de l’économie française. L’exportation du vin français est tournée vers le monde entier mais la Chine en particulier constitue une destination privilégiée des exportateurs français. Le vin et les spiritueux de France jouissent d’une réputation mondiale quant à leur qualité haut de gamme. Ce chiffre seul suffit à le prouver : au total, 17 % de la production mondiale de vin est d’origine française. Un pourcentage qui traduit instantanément l’importance de l’économie du vin français rapportée à celle du reste de la planète.

France, Italie et Espagne se partagent le podium de la production mondiale.

C’est en 2014 que la France a retrouvé sa place de premier producteur de vin à l’échelle mondiale. Depuis quelques années, elle se dispute la place de leader avec l’Italie. L’Espagne arrive régulièrement sur la troisième marche du podium. Hors de l’Europe, ce sont les États-Unis qui émergent concernant la production mondiale de vin. Des pays plus exotiques se distinguent également comme l’Afrique du Sud, l’Australie ou la Nouvelle-Zélande. La Chine se place aujourd’hui au huitième rang des pays qui produisent le plus de vin dans le monde.

Une branche du secteur qui se développe : l’œnotourisme.

Le secteur des vins et spiritueux constitue une telle caractéristique du patrimoine français qu’il a contribué à l’éclosion d’un tourisme qui gravite autour de ce secteur. Le vin français jouit d’une telle réputation que l’œnotourisme attire près de 10 millions de personnes par an dans notre pays. Au total, près de 40 % des œnotouristes sont étrangers. Ils peuvent visiter jusqu’à 10 000 caves oenotouristiques. La France compte également une trentaine de musées dont la thématique principale est l’univers du vin.

Qui sont les principaux acteurs du secteur des vins et spiritueux ?

Concernant les champagnes, le groupe LVMH domine le marché. Il possède des appellations comme Moët & Chandon, Ruinart, Dom Pérignon, Veuve Clicquot… Pour les vins dits « tranquilles » (qui ne forment pas de bulles lors de l’ouverture de la bouteille), la Société des Vins de France occupe une place majeure sur le marché. L’entreprise est propriétaire de trois grandes marques : Roche, La Villageoise et Vieux Papes avec respectivement 27,6, 12,9 et 14,7 millions de bouteilles de 75 cl vendues en un an. Des sociétés comme Castel Frères, Grand Chais de France, Patriarche, Maison Malesan ou encore Skalli se partagent avec la Société des Vins de France le marché des vins tranquilles. En ce qui concerne les vins effervescents, le Crémant d’Alsace, la Clairette de Die et le Cava espagnol sont en pôle sur le secteur. Les spiritueux sont quant à eux représentés par des grandes marques telles que Ricard mais aussi La Martiniquaise SVS, Pernod, Moët Hennessy Diageo ou encore Bacardi-Martini. Quant au marché de la bière, Kronenbourg se détache de la concurrence et demeure la marque leader du secteur. Suivent des marques comme Heineken ou 1664.

Une tendance à la baisse depuis plusieurs années.

En France, il existe un réel savoir-faire dans la production de vins et de spiritueux. Ajoutez à ce savoir-faire des terres viticoles nombreuses et particulièrement fertiles : la filière viticole en France compte 760 000 hectares, ce qui représente 10 % de la surface mondiale de la vigne ! De même, la France possède 66 départements viticoles. Il y a donc une répartition homogène des terres viticoles sur le territoire français. Cependant, la baisse chronique et récurrente de la production et des échanges commerciaux d’alcool au niveau mondial constitue un frein majeur au développement du secteur. La santé de l’économie des vins et spiritueux est en baisse depuis plusieurs années. La France possède malgré tout une marge importante de développement grâce à ses atouts. L’hexagone semble donc en mesure de résister à la morosité de cette économie. Pour combien de temps ?

Bien choisir son système d’alarme pour son activité professionnelle

Votre entreprise se développe, génère des profits et crée des emplois ? Que se passerait-il si quelqu’un parvenait à pénétrer dans vos locaux à votre insu, si une canalisation se rompait ou si un incendie se déclenchait ? Les dégâts et les pertes matérielles peuvent s’assurer, mais qu’en est-il du savoir, des propriétés intellectuelles ? La meilleure solution reste d’opter pour un système d’alarme afin de protéger vos locaux et votre activité.

Les incontournables

En fonction de la superficie des locaux à protéger, de la qualité du réseau électrique et téléphonique et du niveau de sécurité nécessaire, les solutions seront différentes. Pour commencer, le système va disposer d’une centrale d’alarme, et éventuellement d’un transmetteur afin d’envoyer un signal à une société de surveillance. La sirène, principal outil de dissuasion, dont le volume peut être réglé pour augmenter progressivement, doit être indépendante de cette centrale. Un clavier et/ou une télécommande permet d’activer et de désactiver, voire de déclencher, le système. Restent enfin les détecteurs, qui peuvent être de différents types, et qui seront fixés généralement en hauteur, de façon à protéger les points névralgiques du local.

Choisir une alarme filaire ou sans fil ?

Que l’on choisisse une alarme avec ou sans fil, son fonctionnement restera le même. Des détecteurs vont transmettre à la centrale tout événement jugé anormal comme le propose Verisure. L’installation d’une alarme filaire est sensiblement plus complexe dans la mesure où il faut prévoir des passages de câbles dans les locaux. Il est recommandé de dissimuler les câbles afin d’éviter tout sabotage et accident. Des travaux assez conséquents étant à prévoir, mieux vaut faire appel à un professionnel. L’installation d’une alarme sans fil est au contraire très simple. Il existe même certains modèles « prêts à poser ». Si la mise en place d’une alarme sans fil est simple, son prix de revient sera en revanche légèrement plus élevé pour une surface équivalente à protéger. Par contre, il sera plus facile de faire évoluer une alarme sans fil, en lui ajoutant des détecteurs, qu’une alarme filaire, pour laquelle il faudra installer de nouveaux câbles. Il sera possible d’investir sur une partie seulement des locaux, puis dans un second temps d’équiper le reste de l’entreprise.

Les systèmes anti-intrusion

En fonction de la protection à apporter aux locaux, il est possible d’associer différents types de détecteurs à la centrale. Les plus classiques et les plus connus sont les détecteurs d’ouverture pour les portes et les fenêtres. Ce sont en effet les zones les plus exposées aux risques d’infraction. La plupart des alarmes sont en mesure d’en gérer au moins une dizaine sans extension particulière. Généralement, il s’agit d’un contact magnétique permettant de détecter une ouverture. Il existe des détecteurs spéciaux pour les portes de garages ainsi que des détecteurs de bris de vitre (détection d’une onde de choc ou d’une onde sonore).

Pour protéger l’intérieur de vos bureaux, l’utilisation de détecteurs de mouvements, encore appelés détecteurs volumétriques, à des endroits stratégiques des locaux, est fortement recommandée. Il peut s’agir de détecteurs infrarouges passifs (détection d’une variation de température dans la pièce) ou de détecteurs hyperfréquences (émission d’une onde à intervalle régulier et analyse des rebonds). Il existe des détecteurs de mouvements avec capteurs photo intégrés (et même avec flash) : une série de photo couleur est alors automatiquement prise lors de chaque déclenchement et peut être consultée à distance par le propriétaire des lieux (sur smartphone par exemple) ou transmise à la société de télésurveillance pour vérifier la réalité de l’intrusion. Certains sont spécialisés dans la protection de l’extérieur des locaux.

Une barrière infrarouge peut également être mise en place pour protéger une zone particulière. Contrairement au détecteur infrarouge passif, la barrière infrarouge est un dispositif actif. Plusieurs rayons infrarouges sont projetés entre deux émetteurs/récepteurs. La rupture simultanée de plusieurs rayons indique une intrusion. Ce dispositif est idéal pour protéger un périmètre particulier, et l’utilisation de plusieurs rayons évite les fausses alertes pouvant être provoquées par un animal par exemple.

Enfin, le dernier élément de protection pouvant être mis en place est la caméra de surveillance. Elles peuvent être fixes ou mobiles, être équipées de détecteurs de mouvement, être étanches pour une utilisation extérieure, et filmer de jour ou de nuit, ou dans des locaux non éclairés. Certaines caméras IP peuvent même être contrôlées à distance.

Les autres systèmes de protection

Si un système anti-intrusion est indispensable, il ne protégera pas vos locaux de problèmes comme un départ de feu par exemple. L’ajout d’une alarme incendie est nécessaire. Trois types de détecteurs peuvent être utilisés. Les détecteurs de chaleur, qui fonctionnent sur le même principe que les détecteurs infrarouges anti-intrusion, vont percevoir une élévation anormale de la température d’une pièce ou d’une zone. Les détecteurs de fumée vont déclencher l’alarme en cas de présence de fumées plus ou moins denses. Le dernier type de détecteur, à ne pas négliger, est sensible au monoxyde de carbone. Ce gaz incolore et inodore et à l’origine de nombreux décès tous les ans. Ces détecteurs peuvent être individuels, et déclencher leur propre sirène en cas de problème, ou être reliés à la centrale d’alarme qui peut être connectée et qui sera en mesure d’avertir les secours.

Pour les professionnels il existe aussi des dispositifs de protection spécifique comme les boutons panique qui alertent silencieusement le centre de télésurveillance en cas de hold-up (procédure spécifique). Les touches SOS souvent présentes sur les centrales d’alarme et parfois les télécommandes permettent également d’alerter en urgence le centre de télésurveillance et de communiquer avec lui, si la centrale d’alarme est équipée d’un système d’interphonie (micro et haut-parleur intégrés)

Il existe aussi des lecteurs de badge d’accès que l’on peut ajouter au système d’alarme. Distribués à des employés, prestataires… ils leurs permettent de rentrer et désactiver l’alarme sans avoir de code à retenir. Idem pour la sortie. Toutes les entrées et sorties peuvent ainsi être suivies. Ces badges intelligents peuvent également être désactivés à distance (en cas de perte par ex.).

D’avocate à entrepreneure, il n’y a qu’un pas !

Depuis le début de sa carrière d’avocate, Isabelle Veyrié de Recoules s’intéresse particulièrement aux PME. C’est donc naturellement qu’elle a décidé de se lancer dans l’entrepreneuriat. Parcours.

Isabelle commence son parcours à l’université Paris X, mais n’est pas encore décidée à devenir avocate. Elle se spécialise dans le droit des affaires et obtient deux Diplômes d’Études Approfondies (DEA), l’un en droit public des affaires et l’autre en droit privé des affaires.

Après une rencontre décisive, attirée par l’éthique que suppose ce métier et son caractère d’auxiliaire de Justice, Isabelle se lance dans la carrière d’avocat et obtient le Certificat d’Aptitude à la Profession d’Avocat (CAPA).

Au cours de sa carrière, Isabelle n’affiche que peu d’attrait pour les gros groupes ou cabinets. D’ores et déjà, elle s’oriente vers ce qui va devenir sa spécialité : l’accompagnement des PME. L’idée d’aider des entreprises au quotidien, d’être en relation directe avec elles et de les accompagner dans leur développement l’intéresse particulièrement. Collaboratrice de plusieurs cabinets, l’avocate s’occupe principalement, en conseil et en contentieux, de droit commun commercial et, après quelques années, ajoute le domaine de l’immobilier à ses compétences.

Un intérêt prononcé pour les entrepreneurs

Isabelle côtoie des entrepreneurs dans le cadre de son exercice professionnel et comprend le nombre de similitudes qu’il existe entre un avocat et un entrepreneur: trouver des clients, transformer les devis en contrats, trouver un bon positionnement… Petit à petit, elle commence à penser ouvrir son propre cabinet. Même si elle estime ne pas être encore prête, les décalages entre sa façon de concevoir son métier et le fonctionnement des structures au sein desquelles elle exerce deviennent trop importants pour elle.

Une compréhension rapide de l’ère du changement

L’avocate a bien compris que le client d’aujourd’hui n’est plus le même qu’au début de sa carrière. Souvent, il se renseigne en amont concernant son cas et la législation qui s’y rapporte avant de venir consulter un avocat. Ce comportement est principalement facilité par les nouvelles technologies.

En bonne observatrice, Isabelle a compris que cette nouvelle ère allait pousser les entreprises à travailler de manière plus horizontale que verticale, et l’avocate sait qu’elle doit envisager sa profession d’une nouvelle manière en profitant des nouvelles technologies, tout en respectant la déontologie de sa profession. Cette constatation l’amène à se rapprocher de confrères qui possèdent le même regard nouveau sur leur métier commun et d’autres professionnels (notaires, experts-comptables…) pour apporter un service complet à ses clients.

Le début d’une aventure en solo

En septembre 2013, le cabinet d’Isabelle voit le jour. Elle est confrontée aux difficultés liées à l’entrepreneuriat qui consistent principalement à se démarquer de la concurrence et à savoir s’adapter. De par sa maturité, son réseau et son observation du marché, Isabelle parvient très rapidement à attirer des clients et récolte des bénéfices dès la première année d’activité. Le pari semble donc réussi pour l’avocate, toujours attirée par le monde des PME et des entrepreneurs et qui aujourd’hui en fait pleinement partie.

Désormais, Isabelle envisage de développer, en plus du diagnostic juridique, une nouvelle offre composée de directeurs administratifs et financiers. Il s’agit d’une offre couplée de direction juridique à temps partagé. Elle s’adresse à des entreprises de taille ou de moyens réduits afin de leur proposer un directeur juridique ou un juriste à demeure.

3 questions à… Isabelle Veyrié de Recoules

Quel a été votre plus grosse surprise en ouvrant votre cabinet ? 

Ce qui m’étonne le plus est de constater que les clients ne viennent pas d’où on l’imagine. Il s’agit vraiment pour moi du côté vivant de la création d’entreprise.

Avez-vous des conseils pour ceux qui aimeraient créer leur entreprise ?

Je conseillerais à ceux qui veulent créer leur entreprise d’être prêts financièrement (il faut assurer le temps que la machine se mette en place) mais surtout de bien s’entourer. Les rencontres sont essentielles et la liberté que donne l’entrepreneuriat permet de choisir avec qui travailler !

Le fait d’être une femme a-t-il été un obstacle dans votre parcours d’entrepreneure ?

Il y a une majorité de femmes dans mon métier mais pas nécessairement les responsabilités et les revenus qui vont avec. Et je dirais qu’il reste plus facile d’être un homme. Les clients semblent plus enclins à choisir un homme en tant qu’avocat qu’une femme. Certains aimeraient cantonner les femmes au droit de la famille, ce qui implique que nombreuses sont celles à être à leur compte et sont seules. Le Barreau de Paris réalise d’ailleurs régulièrement des enquêtes afin de connaître la perception qu’ont les femmes de leur métier d’avocate.

Zuckerberg le roi de l’internet mondial

Voici les cinq règles du succès entrepreneurial selon Mark Zuckerberg, CEO fondateur de Facebook et plus jeune multimilliardaire de la planète.

Entreprendre pour apporter quelque chose au monde

« Dans la vie, il n’y a pas que l’argent. Et s’il n’y avait que ça, la vie serait bien ennuyeuse. Il est bien évidemment normal de travailler pour la richesse financière. Mais plus vous avancerez, plus vous vous rendrez compte qu’il y a quelque chose de plus gratifiant que gagner seulement de l’argent (…). à l’origine, Facebook n’a pas été créée pour être une entreprise. Facebook a été construite pour accomplir une mission sociale, pour rendre le monde plus ouvert et connecté. »

Mettre en résonance le retour des autres avec ses propres objectifs

« J’ai besoin d’avoir l’avis de mes clients et de mes employés. Mais avant même d’écouter leur avis, je m’assure que je sais déjà comment je veux exploiter mon entreprise et où je veux aller. Il ne s’agit pas « d’entendre et accepter » juste comme ça. J’écoute, mais cela ne signifie pas que je vais faire ce que j’entends. Je dois faire en sorte que ce que j’entends soit en harmonie avec mes objectifs. Dans mon esprit, j’ai toujours ce processus du feedback. »

Accepter de faire des erreurs

« J’ai fait des erreurs. Mais je fais en sorte de ne pas être immunisé. Si je suis immunisé contre les erreurs, cela signifie que je n’apprends pas. J’échoue seulement pour pouvoir réussir. Si je ne réussis pas en échouant, alors ça ne vaut pas la peine d’échouer. »

Travailler avec des gens instruits mais pas que…

« C’est l’une des plus belles bénédictions en tant qu’entrepreneur. Quand j’étais un employé, je devais travailler avec des gens que je n’avais pas choisis. Mais maintenant que je suis un entrepreneur, je travaille seulement avec des personnes avec lesquelles j’aime travailler. Il ne suffit pas pour moi d’embaucher une personne académiquement instruite. Je ne le dis pas avec arrogance, mais il est facile d’obtenir des diplômes avec les honneurs académiques. J’embauche et je collabore avec des personnes qui sont à la fois instruites et intelligentes. Il y a une différence entre les deux. Vous pouvez acquérir toutes les compétences dans le monde (la connaissance), mais si vous ne savez pas comment les appliquer (intelligence), à quoi cela sert-il ? Donc vous devez avoir les connaissances et le pouvoir d’exécution. »

Donner le meilleur de soi-même

« Je suis pour un produit final entièrement prêt. Que je travaille seul ou avec une équipe, je ne peux pas adopter l’attitude du « on le fera plus tard ». Pourquoi dois-je donner le meilleur de moi-même dans tout ce que je fais ? Car si je ne donne pas le meilleur de moi-même dans mon business, comment mes clients pourront recevoir le meilleur produit ? Les clients préfèrent acheter le meilleur produit. S’ils ne se voient pas ou s’ils ne sentent pas mes produits ou mes services, ils vont aller voir ailleurs. L’intensité de ma passion dans ce que je fais est comme un aimant. Plus j’y donne de l’intensité, plus cela devient un aimant. »

Zuckerberg devenu célèbre… sur le dos des autres ?

Six jours après le lancement de la première version du réseau social le 4 février 2004, trois étudiants d’Harvard accusent Mark Zuckerberg de leur avoir fait croire qu’il les aiderait à bâtir un réseau social, alors qu’il travaillait sur son propre projet en utilisant leurs idées. Ils portent plainte en 2004 et en 2008, Facebook accepte de leur accorder 1,2 million d’actions du réseau social et de leur verser 20 millions de dollars. Mark Zuckerberg devra faire face à d’autres procès par la suite. Eduardo Saverin, l’un des cofondateurs de la plateforme, l’accuse de l’avoir évincé du projet. Le différend est réglé par un accord financier. En 2010, un ancien investisseur, Paul Ceglia, remet lui aussi en cause la propriété de Facebook et porte plainte, mais il sera rapidement débouté par la justice.

Une créatrice qui concilie parfaitement pro et perso

Grisel Lamotte est entrepreneure depuis désormais trois ans. Avec son entreprise, CM Plus France, elle entend répondre aux besoins des entrepreneurs en matière de relation clients notamment sur le retard de paiement des factures. Grâce à son parcours, la chef d’entreprise a plus d’un conseil dans son sac et se fait une joie de les partager.

C’est en septembre 2013 que Grisel Lamotte met au monde sa société CM Plus France. À travers cette création, un objectif : accompagner les entreprises, répondre à leur problématique de cash par le conseil et l’opérationnel.

« Une entreprise peut avoir beaucoup de clients et tous les suivre peut s’avérer une tâche difficile. Nous intervenons à ce moment-là. », explique l’entrepreneure. « On appelle les clients au nom de l’entreprise. Nous sommes souvent un renfort pour le service comptabilité de la société en question. À travers les nombreuses informations que nous recevons, on peut détecter la source des retards de paiements. Si les processus utilisés ne sont pas efficaces, nous pouvons réorienter le client sur sa manière de fonctionner. On nous soulève des problèmes, on recherche et propose des solutions adaptées. » 

Entreprendre : une envie venue au fil du temps

Bien avant d’envisager l’entrepreneuriat, Grisel Lamotte sort diplômée de faculté de droit et commence à travailler dans un cabinet de recouvrement, où elle s’occupe notamment de contentieux, de la gestion des assignations, de procédures judiciaires… Mais au fond d’elle, Grisel sait que ce n’est pas réellement ce qu’elle souhaite faire, elle est plus attirée par la négociation.

Elle s’engage, peu de temps après, dans une entreprise où elle occupe le poste d’adjointe crédit manager. C’est l’avant-dernier poste qu’occupe Grisel avant de se lancer sur la pente de l’entrepreneuriat. Alors qu’elle passe par la case chômage, la future chef d’entreprise est contactée par une de ses connaissances qui lui propose de rejoindre sa société afin qu’elle s’occupe de la trésorerie. Elle accepte et y travaille pendant un moment, au cours duquel elle se rend compte que le business model de cette enseigne est enviable. Cela l’inspire et lui donne progressivement des idées pour mettre en place un projet qui commence à naître dans son esprit. À la fin de sa mission, Grisel en est sûre : elle désire entreprendre.

Le bonheur sur le plan professionnel, mais aussi personnel

Aujourd’hui, Grisel a réussi. Au bout de sa troisième année, CM Plus France réalise un chiffre d’affaires d’environ 60 000 euros, contre 20 000 euros en 2014. Au fil de l’aventure, l’entrepreneure a su s’adapter. La mise en place d’un outil informatique, un logiciel de recouvrement, lui a permis de mieux se structurer et de gagner du temps. Grisel a également revue le modèle de son offre, désormais restreinte aux TPE/PME justifiant d’au moins trois ans d’existence et réalisant au minimum 500 000 euros de chiffre d’affaires. Un service qui propose soit du nettoyage de grands livres, soit la gestion du suivi de factures. Et côté réseau, elle entend bien développer ses partenariats basés sur Paris ainsi qu’en Normandie, d’où elle est originaire, afin d’augmenter le nombre de ses clients.

Mais le plus grand succès de cette fondatrice n’est pas seulement professionnel. À 42 ans, Grisel est trois fois maman. Et le petit dernier est arrivé en même temps que la création de son entreprise. L’occasion pour la créatrice de revenir, sourire aux lèvres, sur une anecdote originale.

« Au moment de la création de mon entreprise, je venais d’accoucher. J’imposais donc aux banquiers et avocats que j’allais rencontrer en rendez-vous, la présence d’un nourrisson, qu’il fallait souvent alimenter et bercer. », raconte-t-elle. L’expérience ne l’a bien sûr pas empêché de mener les deux projets de fronts, puisque CM Plus France a vu le jour au mois de septembre 2013, au moment même où son nouveau-né soufflait les bougies pour ses six mois d’existence. Une belle histoire.

Trois questions à … Grisel Lamotte

Être une femme, cela a-t-il été un frein pour vous dans votre parcours entrepreneurial ? 

Je pense que le sexe d’une personne ne compte pas lorsque l’on parle d’entrepreneuriat. Ce qui compte réellement, ce sont les compétences d’une personne. Ce qui bloque souvent chez les femmes-entrepreneures, c’est l’idée qu’elles se font d’elles-mêmes. Je crois que finalement, les disparités entre hommes et femmes existent de moins en moins dans l’entrepreneuriat mais peut-être un peu plus dans le salariat.

Que vous a apporté l’entrepreneuriat jusqu’à présent ? 

Je dois avouer que j’ai découvert des activités et des milieux professionnels que je ne connaissais pas. En termes d’enrichissement, cela a été plus que satisfaisant. Mais j’ai aussi vécu des déceptions, comme par exemple celle d’avoir une idée et de s’apercevoir par la suite que la réaliténe vous permettra pas de parvenir à la concrétiser… Parfois, on peut se dire : « j’ai un super service et les clients vont tomber tout seul ! », mais ce n’est absolument pas le cas. On envoie ses premiers devis et on se dit : « super, j’ai un client !», alors qu’en réalité le devis reste juste une manière de prospecter et le client peut refuser votre offre. Je constate qu’il faut beaucoup d’humilité quand on est entrepreneure.

Quelle est votre méthode pour vous évader de la sphère professionnelle ? 

La famille m’aide beaucoup car elle représente un sas d’aération. Quand je suis avec elle, j’adopte un principe simple : entre 18h et 20h, je ne réponds plus au téléphone, car je passe du temps avec mes enfants. Je ne réfléchis plus, je ne pense plus je ne fais rien de relatif au business. En revanche à 20h, tout reprend à nouveau. Ce qui demeure important, c’est que j’aurais eu 2 heures de temps où je suis loin du professionnel et cela fait du bien !

Les buzz qui nous ont fait sourire en 2016

Le très célèbre producteur français de films X a décidément plus d’un tour dans son sac. Sans bénéficier d’un budget de communication particulièrement étendu, le réalisateur de films pornographiques sait faire le buzz autour de son business….Haut les mains, c’est Marc Dorcel ! 

Le très célèbre producteur français de films X a décidément plus d’un tour dans son sac. Sans bénéficier d’un budget de communication particulièrement étendu, le réalisateur de films pornographiques sait faire le buzz autour de son business. Technologie 3D, campagnes de crowdfunding, l’entrepreneur utilise toutes les ressources qu’il a à disposition, et il le fait plutôt bien. Présente sur l’ensemble de la sphère sociale sur le web (Facebook, Twitter, mais aussi Youtube, Instagram, etc.), la marque « Dorcel » crée souvent le buzz en rebondissant sur des phénomènes d’actualité, comme à l’époque la médiatisation croissante de Nabilla, ou encore la fermeture de MegaUpload et la fin du monde annoncée pour 2012. Fin janvier 2015, le producteur a une nouvelle fois créé un buzz amusant avec sa campagne #SansLesMains, relayée en masse sur Twitter. Le principe ? Le producteur a rendu l’accès à ses films illimité pendant une semaine, à la condition que la personne qui visionne un film appuie simultanément sur les touches « A », « P », « L » et « S » de son clavier, la distance entre les touches obligeant l’internaute à utiliser ses deux mains. Marc Dorcel a filmé l’actrice Anna Polina dans une vidéo explicative du dispositif, qu’il s’est empressé de relayer sur les réseaux sociaux. Résultat : le hashtag #SansLesMains a été le troisième sujet le plus commenté sur Twitter à l’époque. Chaud !

Monopoly vous rend (vraiment) riche

2015 a marqué l’anniversaire du jeu Monopoly, développé par Hasbro. L’occasion était trop belle pour passer à côté d’une opération de communication. Le 2 février 2015, l’entreprise a donc entamé une démarche pour fêter ses 80 ans de la plus belle des manières. Suivant les résultats d’une étude publiée par Hasbro pour l’occasion, selon laquelle plus de 50 % des personnes interrogées avaient déclaré vouloir trouver de vrais billets dans les boîtes de jeu, l’agence de communication « Les envahisseurs » a proposé à la marque d’exaucer le vœu de ses consommateurs. Résultat : l’entreprise a glissé de véritables billets de banque dans 80 de ses 30 000 boîtes de jeux griffées de l’autocollant « spécial anniversaire », pour des valeurs allant de 150 à 20 580 € (la somme totale approchant les 34 000 euros). Au total, 69 de ces boîtes contenaient l’équivalent de 150 € et la somme de 300 € était cachée dans 10 jeux. La plus grosse mise, 20 580 €, avait été déposée dans une seule boîte de jeu. Début février, deux jeunes charentais avaient découvert 300 € dans une boîte. C’est une mère de famille originaire de la région PACA qui a remporté le gros lot de 20 580 € fin mars. De quoi anticiper les prochaines dépenses à venir…

La pub d’Ikéa qui a du chien

Le marchand de meubles suédois est un habitué des publicités « choc ». En 2012 déjà, l’enseigne avait fait le buzz avec une publicité mettant en scène un petit garçon qui jouait au train électrique, et qui découvrait parmi ses wagons et autres accessoires… un sex toy ! L’occasion pour la marque de prouver que les meubles qu’elle commercialise aident les consommateurs à mieux ranger leurs affaires. Cette fois, en novembre 2015, Ikéa a remis le couvert en filmant « Bouboule », un chien manifestement obèse, que son maître doit porter pour réaliser n’importe quel déplacement, le chien ne parvenant plus à se déplacer, ni à jouer avec son propriétaire… Dans la dernière scène de la vidéo, le maître de Bouboule invite plusieurs de ses amis à venir dîner, autour de sa table Ikéa bien sûr ! Il leur sert à manger et repart aussitôt dans la cuisine chercher un ingrédient oublié. Manifestement dégoûtés par ce qu’ils voient dans leur assiette, les convives s’empressent de glisser les gamelles sous la table… où Bouboule se régale des restes ! Morale de l’histoire ? « L’important, c’est de recevoir ». C’est l’agence Buzzman, à l’origine de la récente campagne de Meetic #Loveyourimperfections, qui est à la manœuvre pour Ikéa dans cette action marketing très réussie, qui a bien fait le buzz sur la Toile et les réseaux sociaux.

Avez-vous déjà vu… une licorne qui fait caca ?

La marque britannique Squatty Poppy a fait très fort début octobre 2015 pour réaliser la promotion de son produit, un mini-tabouret adapté à la forme d’une cuvette de W.C., qui permet aux particuliers de rehausser leurs jambes afin de trouver le bon angle pour déféquer de la manière la plus efficace possible. Pour aider à bien faire passer le message, la marque a réalisé un clip vidéo de plus de 2 minutes mettant en scène… une licorne ! Avec beaucoup d’humour, on assiste au discours d’un personnage habillé façon Renaissance, qui explique de manière très sérieuse que pour une licorne, faire caca demeure plus facile en relevant les jambes. Le message est simple, et la marque s’appuie sur ce mini-film teinté d’humour pour le faire passer. On s’aperçoit d’ailleurs au long de la vidéo que les selles de la licorne, multicolores, sont utilisées par le gentilhomme pour confectionner des glaces qu’il fait déguster à un petit groupe d’enfants. Délicieux… ou pas !

L’élysée en vente, vraiment ?

Saviez-vous qu’en 2015, une start-up a mis le palais de l’élysée en vente ? Bien sûr, il s’agissait d’une campagne marketing bien orchestrée, mais elle nous a fait sourire ! À l’occasion de la Fête Nationale le 14 juillet, la société immobilière Crowdimo.fr a proposé aux Français de racheter l’Élysée dans une fausse publicité où l’on voyait le président de la République François Hollande tenir une pancarte sur laquelle était écrit : « Hôtel particulier au cœur de Paris. Investissement libre à partir d’un euro ». La publicité a été diffusée dans le journal Le Parisien du lundi 13 juillet 2015, et elle avait pour but de faire connaître la jeune start-up créée en janvier de la même année, dont le principe est de proposer une plateforme de crowdfunding dédiée au secteur immobilier. Le slogan de la publicité était lui-même très évocateur : « Le 14 juillet 1789, les Français ont pris la Bastille. Le 14 juillet 2015, Crowdimo.fr permet aux Français de racheter l’Élysée ». Au total, la campagne a fédéré plus de 1 100 participants et a récolté plus de 80 millions d’euros en intentions d’investissement… Quand même !

Une jeune start-up fait danser le métro parisien !

Connaissez-vous Track.tl ? Cette jeune start-up parisienne s’est offert un joli buzz en avril de l’année dernière. Les fondateurs de cette jeune application mobile, qui permet à ses utilisateurs de choisir leurs musiques préférées à diffuser en soirée, ont réalisé une vidéo originale, dans laquelle on voit un jeune comédien, Jérémy Angelier, réussir à faire danser toute une rame de métro sur la musique « Rasputin », de Boney M. Après 2 heures passées dans le métro, le jeune homme a fait danser 127 personnes et sourire 545 franciliens. La vidéo, vue aujourd’hui plus de 300 000 fois, a fait un joli buzz sur la toile, et la start-up a également récolté les fruits de sa campagne : les fondateurs expliquaient à nos confrères d’Atlantico qu’ils ont reçu « énormément de commentaires positifs sur les réseaux sociaux et que leur nombre de fans a triplé sur Facebook ». Rien que ça !

Une marque de lingerie crée l’événement… dans la rue !

Qui a dit que le buzz se propageait uniquement sur le web ? La marque de lingerie « blush », fondée à Montréal, a réussi une belle opération de Street marketing en octobre de l’année dernière. De concert avec l’agence Glox, l’entreprise a disposé dans tout Berlin des mannequins fabriqués avec des sacs plastiques. Pour les animer, l’entreprise les a ingénieusement placé sur des… bouches d’aération !  Sur les hommes gonflables, on pouvait lire le slogan « make him stand » (faites-le se lever). Une manière élégante de faire référence à l’état d’excitation dans lequel une femme portant les produits de la marque de lingerie pourrait mettre son homme. Et histoire d’enfoncer le clou, l’enseigne n’a pas hésité dans sa vidéo à montrer qu’elle n’a dépensé que du matériel à moins de 2 euros pour réaliser son opération. Au contraire des grandes marques comme Apple qui, elles, dépensent chaque année des fortunes pour s’afficher sur les colonnes et autres arrêts de bus.

Une robe fait le buzz de l’année 2015

Le buzz de l’année ? Sans doute. Vous souvenez-vous de cette robe qui, selon votre sensibilité, apparaissait bleue et noire, ou blanche et dorée ? Cette robe est devenue un véritable phénomène en quelques heures sur les réseaux sociaux. Initialement commercialisée en ligne pour 50 livres, elle a finalement été mise aux enchères au profit d’une association britannique. Elle a même fait l’objet d’une étude scientifique qui visait à déterminer si, en fonction de la couleur dont vous la perceviez, vous étiez plutôt « actif du cerveau » ou « créatif ». Le hashtag #LaRobeEst a été relayé de nombreuses fois sur Twitter, et beaucoup de marques ou d’organismes ont profité de l’événement pour surfer dessus dans leur stratégie de communication. Si l’Armée du Salut d’Afrique du Sud l’a récupéré pour établir une campagne contre les violences faites aux femmes, certaines marques ont réagi en profitant pour faire le buzz. Le community manager d’Oasis a notamment habillé l’un de ses célèbres fruits avec cette robe, et l’a associée du slogan : « Peu importe la couleur, l’important est d’être sexfruit ! » La marque de salade Florette a remplacé la robe par une de ses feuilles de salade en précisant que « pour eux, la robe est verte ! Fin du débat ! ». à l’étranger également, les réactions de certaines marques ont été plutôt rigolotes, à l’image de la célèbre marque de bière irlandaise Guinness qui a posté sur son compte Twitter le message suivant : « Proud to be black & white, or is it white & black ? » (Fier d’être noir & blanc, ou bien est-ce blanc & noir ?). Efficace !

Top des projets de loi qui favorisent (ou pas) l’entrepreneuriat

La transformation de l’économie par les nouvelles technologies impose un cadre légal revu, donnant toute sa place aux sociétés innovantes. Cet impératif de compétitivité s’exprime au sein des projets de loi « Nouvelles opportunités économiques »…

« Noé » pour accompagner la révolution numérique

La transformation de l’économie par les nouvelles technologies impose un cadre légal revu, donnant toute sa place aux sociétés innovantes. Cet impératif de compétitivité s’exprime au sein du projet de loi « Nouvelles opportunités économiques » (dit « Noé »), présenté le 9 novembre dernier par le ministre de l’Économie Emmanuel Macron. Son but est de faire de l’innovation le premier moteur de la croissance. Parmi les mesures phares de la réforme se dégage la volonté de faire émerger une économie de l’innovation, de faciliter la création de start-up et d’accompagner les acteurs traditionnels menacés par l’ubérisation de leur secteur. Le Conseil des ministres s’est penché sur ce projet de loi courant janvier.

Vers une baisse des charges avec le pacte de responsabilité

Volet légal majeur à destination des entreprises du quinquennat de François Hollande, le pacte de responsabilité devrait proposer ses premières mesures concrètes en 2016. Parmi elles, l’une des plus importantes est la diminution des charges et des taxes pesant sur les sociétés dans le but de créer un redémarrage économique, et donc de l’emploi. L’élargissement des baisses de charges est au centre de ce dispositif fortement souhaité par le patronat. Elles concerneront tous les salaires, sans limitation à 1,6 Smic. Les PME et les TPE devraient être les principales bénéficiaires de ces nouvelles dispositions, dont le lancement, prévu initialement pour le 1er janvier, a été décalé au 1er avril 2016.

Plus de souplesse dans le nouveau Code du travail

La réforme du Code du travail, ce serpent de mer institutionnel, a commencé au début de l’année pour s’achever à l’horizon 2018. Le sujet a été au cœur des débats en 2015, et a donné lieu en septembre à la formation d’une commission de réflexion sous l’égide de Robert Badinter. La nouvelle ministre du travail Myriam El Khomri porte en ce moment même un projet de réforme qui vise globalement à simplifier le Code du travail et à améliorer la compétitivité des entreprises, au travers d’un assouplissement des 35h. Le texte a été transmis au Conseil d’état. Ce dernier doit rendre son avis le 4 mars. Le projet sera ensuite présenté en Conseil des ministres le 9 mars.

Les avantages du projet de loi de finances rectificative pour 2015

Les derniers ajouts au projet de loi de finances pour 2015 comportent plusieurs mesures favorables aux entreprises. On peut évoquer notamment des facilités de paiement pour encourager l’acquisition de matériel plus performant. Ainsi, les PME pourront bénéficier d’un amortissement échelonné, sur une durée de deux ans, pour l’achat d’imprimantes 3D jusqu’à la fin de l’année 2017. Des déductions seront également accordées pour les investissements visant à perfectionner les réseaux de communication des entreprises au moyen de la fibre optique. Une autre mesure intéressante concerne le paiement étalé de l’impôt sur la plus-value à long terme pour les cessions de TPE avec un crédit-vendeur.

Les entrepreneurs de spectacles aidés par le projet de loi de finances 2016

Adopté par les députés et les sénateurs en fin d’année dernière, le projet de loi de finances pour 2016 contient des dispositions venant soutenir les entreprises du monde du spectacle. L’article 44 stipule en effet que ces entrepreneurs pourront bénéficier d’une réduction de l’impôt sur les sociétés en cas de « dépenses de création, d’exploitations et de numérisation » pour les spectacles vivants musicaux. Le projet de loi prévoit un crédit d’impôt fixé à 15 % des dépenses engagées, pouvant s’élever à 30 % dans le cas des PME. Ce nouveau crédit d’impôt, plafonné à 750 000 euros annuels, devrait se révéler comme un bon coup de pouce pour les entreprises de spectacles.

Le compte pénibilité, mesure « épouvantable »

Tel est l’adjectif employé par Pierre Gattaz, le président du Medef, pour qualifier cette mesure entérinée en 2015 au sein du grand projet de réforme des retraites. Alors que l’organisation patronale appelait de ses vœux à sa révision complète, voire à son abandon pur et simple, le compte pénibilité devrait pourtant être alourdi encore au 1er  juillet 2016, lorsque six nouveaux critères seront ajoutés au dispositif déjà mis en place. Jugée extrêmement complexe, et présentée comme « inutile et inapplicable » par le président du Medef, la mesure fait grincer les dents des petits patrons depuis son instauration.

Le projet de loi sur le reporting public en suspens

Alors que l’Assemblée nationale avait adopté en première lecture le projet de loi sur le reporting public pays par pays, celui-ci a finalement été rejeté le 16 décembre dernier lors d’un second vote des députés. L’opposition a eu le dernier mot, en parvenant à faire échouer les amendements proposés de concert par les députés socialistes et écologistes. L’article prévoyait d’imposer aux entreprises la divulgation publique de données stratégiques sur leurs activités dans chaque pays d’implantation. La mesure, visant à diminuer les risques de fraude fiscale, était contestée par les patrons, qui craignaient d’être affaiblis par rapport à leurs concurrents étrangers n’étant pas soumis aux mêmes obligations.

De longues négociations pour la réduction des branches professionnelles

Au sein du projet de réforme du Code du travail, la question de la multiplicité des branches professionnelles a refait surface en novembre 2015. Beaucoup trop nombreuses (700 à l’heure actuelle), celles-ci devraient être réduites à 200 d’ici deux ans, comme préconisé dans le rapport remis en décembre par le conseiller d’État Patrick Quinqueton, qui prévoit la fusion des branches de moins de 5 000 salariés. Cette mesure pourrait devenir une véritable épine dans le pied des patrons et des syndicats, puisque cette réduction devra passer par une négociation préalable entre les partenaires sociaux.

Le compte personnel d’activité tièdement attendu par les patrons

Prévu pour entrer en vigueur en 2017, le compte personnel d’activité ne bénéficie pas pour l’instant de l’enthousiasme du patronat. Ce projet vise à séparer les droits sociaux des salariés de leur contrat de travail, une mesure considérée comme une avancée par les syndicats. Un accord est cependant soumis à une vaste concertation interprofessionnelle, qui doit débuter à partir du mois de février prochain. Antoine Foucher, le directeur général adjoint du Medef, voit en ce projet un « objet social non identifié à vocation électorale », et annonce que l’organisation ne signera l’accord que s’il s’agit d’un nouveau modèle social simplifié.

Un projet de réforme des prud’hommes toujours flou

Le projet de réforme de la justice prud’homale, attendue fin 2014 dans la première loi Macron, s’est révélé un échec patent. Rejeté tant par les organisations patronales que par les syndicats, celui-ci avait été mis depuis aux oubliettes. Dissociée de la loi Macron, la mesure pourrait être réintroduite en 2016 dans la réforme du Code du travail présentée par Myriam El Khomri. Les syndicats s’offusquent déjà d’un possible barème encadrant l’indemnisation des salariés licenciés, avec un plafond encore à définir. Le projet controversé pourrait devenir en 2016 une source de conflits au sein des entreprises.

Ces entreprises qui adaptent leurs produits aux PME

Ces dernières années, de nombreuses grandes entreprises ont décidé de cibler le segment TPE/PME. Elles leur ont même créé  des produits spécifiques. Certaines entreprises se distinguent en leur rendant accessibles des fonctions ou services qui ne leur étaient pas traditionnellement réservées à l’exemple d’OKI.

L’exemple d’OKI : renforcer les fonctionnalités pour faire comme les grandes

OKI est depuis sa création une entreprise positionnée sur le BTOB. La société pouvait déjà se prévaloir de plusieurs gammes de produits ou encore d’une très bonne qualité d’impression grâce à la tête d’impression LED. Elle a cependant réalisé récemment un effort tout particulier pour permettre aux entreprises plus petites d’accéder, à des prix raisonnables, à des fonctions qui leur sont essentielles, mais d’habitude réservées aux grandes. Plus question de se contenter d’insérer les traditionnels scanners, copieurs, fax, devenus des standards dans les imprimantes. Si l’innovation n’apparaît pas évidente de prime abord, les imprimantes multifonctions et intelligentes, ressemblant à celles des grandes entreprises, en est remarquable.

Ainsi, l’entreprise a décidé d’équiper bon nombre de ses imprimantes, même celles disponibles à des prix relativement faibles, d’un écran tactile afin d’en faciliter l’utilisation. Ce dernier simplifie notamment la maintenance de la machine puisqu’il suffit de suivre les instructions sur l’écran pour qu’une personne ne s’étant jamais servie d’une imprimante puisse changer la cartouche, repérer un bourrage papier…De plus, la plupart des imprimantes deviennent capables d’identifier les différents utilisateurs et de leur affecter des droits tels que la possibilité d’imprimer en couleur ou non ou de déterminer le nombre de copies imprimables. Le tout permettant de réduire les coûts d’impression mais aussi de les contrôler via un logiciel gratuit fourni par l’entreprise. Autre conséquence, les imprimantes se trouvant relativement accessibles en termes de prix, elles peuvent être installées dans les succursales plus petites ou sur les points de vente. Les impressions, qui étaient  traditionnellement réservées au siège et devaient être envoyées par voie postale, peuvent alors être effectuées directement dans les filiales, réduisant les coûts. L’impression de réductions spécifiques et personnalisées s’effectuent, par exemple, directement sur le point de vente.

En termes de gains de coûts, ShokoTakita, Présidente Directrice Générale d’Oki France, nous précise  « qu’autrefois il fallait de nombreux appareils. Ce que nous avons voulu c’est qu’avec une seule machine, de nombreuses fonctionnalités soient réunies. Vous n’avez désormais plus besoin d’acquérir des machines comme un copieur, un fax, … Tout est réuni en une machine » et que désormais « chaque fois que vous voulez savoir combien vous avez imprimé, vous pouvez le savoir et attribuer des droits à chaque salarié pour limiter les coûts inutiles ». En effet, l’imprimante « permet, si vous ne venez pas chercher votre document, qu’il ne soit pas imprimé ce qui évite de faire des impressions inutiles ». L’argument principal ? « Il réside toujours dans la facilité d’implantation dans les entreprises et la qualité des impressions grâce à notre technologie » Terry Kawashima, Le Managing Director Europe d’Oki, ajoute « nous serons toujours un spécialiste des solutions d’impression mais notre défi sera de rester pertinent dans la valeur que nous apportons aux entreprises ».

Des solutions réduites adaptées aux besoins des TPE/PME

Si Oki a augmenté le nombre de fonctionnalités pour permettre aux petites entreprises de fonctionner comme des grandes, il faut bien constater que la tendance générale reste inverse. Bon nombre d’entreprises réduisent au minimum les capacités de leurs outils/services afin de rendre les solutions plus simples à utiliser tout en limitant les fonctionnalités. La distinction des offres premiums et d’autres moins avancées demeure également dans ces mouvances. Ainsi youdontneedacrm propose une version simplifiée des CRM avec les fonctionnalités essentielles, 1&1, des sites vitrines faciles à mettre en place. D’autres, à l’instar de la boîte à outils RH de Fiafec, permettent plus simplement de mieux gérer les problèmes liés aux ressources humaines de votre entreprise grâce à une gestion prévisionnelle des emplois et des compétences. Des services du type de ceux d’Opentime sont, quant à eux, spécialisés dans tout ce qui concerne la gestion du temps. Il peut d’ailleurs être question du temps de présence mais aussi de celui de congés…  Et pour bien gérer sa comptabilité lorsque l’on est une TPE ou une PME, des outils comptables dédiés existent également. Le logiciel CFI Software, à titre d’exemple, permet le traitement de vos opérations comptables grâce à différents modules simples tels que les écritures comptables, la mise à jour des comptes, les déclarations fiscales, les états financiers…