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Les nouvelles méthodes d’encaissement

Les modes d’encaissement font partie des éléments essentiels à considérer. Paiement en ligne ou sans contact, sécurisation des paiements, rôle de la banque, sont autant d’éléments que vous devez maîtriser.

Le Terminal de Paiement Electronique, un système en évolution.

Avant de parler des solutions alternatives au Terminal de Paiement Electronique (TPE), il semble important de revenir sur cet outil qui a su progressivement s’adapter aux contraintes du marché. Pour rappel, le TPE se définit comme un système permettant l’encaissement d’une vente grâce à une carte bancaire. Une fois le paiement effectué, le montant de la transaction est automatiquement débité du compte de votre client, et crédité sur votre compte professionnel. En allant plus loin, on remarque qu’il existe différents types de TPE. Le premier fait référence aux appareils fixes. Ces derniers sont principalement destinés aux professionnels dont l’activité reste sédentaire. Autrement dit, leur activité ne nécessite pas de déplacements étant donné que l’appareil doit demeurer à proximité de la caisse. Le deuxième type de TPE se caractérise par les appareils mobiles. Composés d’un socle fixe, ils contiennent une partie mobile pouvant s’éloigner de quelques mètres de la base. Ils s’avèrent utiles dans le cas où les paiements ne se font pas directement à la caisse, comme pour la restauration. Enfin, les TPE munis d’une puce GPRS permettent aux marchands ambulants de procéder à leurs encaissements, par carte bancaire, par télétransmission.

Le paiement en ligne, une révolution ?

Le paiement en ligne semble prendre le pas sur les techniques traditionnelles d’encaissement utilisées par les professionnels. Il s’agit du mode de paiement le plus répandu pour les sites e-commerce. Pour payer en ligne, trois éléments sont en principe demandés à vos clients : leur numéro de carte bancaire, à seize chiffres, sa date d’expiration ainsi que le cryptogramme visuel correspondant aux trois derniers chiffres se trouvant au dos de la carte. Et bien entendu, en aucun cas, leur code personnel. Pour éviter les risques, ce type de paiement est de plus en plus sécurisé. Lorsque tel est le cas, un petit cadenas fermé s’affiche en haut de la barre d’adresse, sur la page du site par le biais duquel le paiement s’effectue. Un deuxième indice réside dans le « s » qui vient s’ajouter à l’url du site pour y indiquer « https:// » et non plus « http:// ». Cet ajout vient signifier au consommateur que le navigateur est passé en mode crypté, ce qui signifie que les informations passant entre leur ordinateur et le serveur de votre site ne peuvent être détournées. Un bon moyen de rassurer vos clients sur la fiabilité de votre site et votre entreprise.

Le recours à un intermédiaire.

Certaines solutions se posent comme des intermédiaires entre vous et vos clients qui souhaitent payer en ligne. Ce service tiers, à l’exemple de celui proposé par Paypal, propose au consommateur de créer un compte et ensuite d’y indiquer ses coordonnées bancaires pour ensuite être utilisées lors des divers règlements. Une fois le compte créé, en acceptant ce type de système lors de leurs futurs paiements en ligne, vos clients n’auront plus à saisir leur numéro de carte bancaire. Un système qui permet de simplifier la transaction qui se fait plus rapidement, mais également de la sécuriser davantage puisque ces services garantissent la sécurité des données des utilisateurs.

Des solutions qui sécurisent les paiements en ligne.

Bon nombre de vos clients demeurent méfiants vis-à-vis du paiement en ligne. Et pour cause, les tentatives de vol d’identité bancaire ou de fraude sont relativement fréquentes. Pour remédier à ce problème, des solutions existent pour sécuriser ce type de paiements. La première option porte le nom de « 3D secure ». Ce système d’authentification est basé sur la communication d’un mot de passe. Ce dernier est en principe envoyé directement sur le téléphone mobile de l’acheteur, celui-ci ayant au préalable communiqué le numéro à sa banque. Cette pratique détient souvent l’appellation de « verified by Visa » ou encore « MasterCard SecureCode ». Une autre option réside dans ce que l’on appelle le système FIA-net. Là encore, même principe, mais sa mise en place est en revanche plus contraignante pour l’acheteur.

De la carte bancaire à l’e-carte bleue.

Afin de rendre vos clients encore moins frileux du paiement en ligne, un autre service peut leur être proposé. Il est question du service e-carte bleue qui permet à vos clients d’éviter de donner leur numéro de carte bancaire lors d’opérations d’achat en ligne. Lors de chaque transaction, un numéro de carte à usage unique est généré. Sachez par ailleurs qu’en cas de prélèvement arbitraire, l’établissement bancaire du consommateur concerné est tenu au remboursement. La banque intervient alors dans les 30 jours suivant l’opération et sans frais. Une information qu’il peut également être utile de communiquer à vos clients pour les rassurer.

Le paiement sans contact, plus rapide.

La pratique du paiement sans contact est de plus en plus utilisée par les consommateurs. Ce mode de paiement permet à vos clients de payer plus facilement. Il suffit d’apposer la carte sur le TPE pour que le paiement se fasse instantanément. Plus besoin de saisir un code personnel. Limitée à vingt euros, cette technique n’est toutefois valable que pour de petits montants. En cas d’achats cumulés par paiements sans contact, un plafond est d’ailleurs prévu afin de réduire le montant des débits liés à un éventuel vol de carte bancaire. Lors du dépassement de ce plafond, il est demandé de saisir le code personnel. Le montant de ce plafond oscille généralement entre 80 et 100 euros. Toutes les cartes ne sont pas munies de cette fonctionnalité. Si le logo du signal Wifi apparaît sur leur carte, c’est qu’ils peuvent avoir recours au paiement sans contact. Notez que ce type de paiement est également possible via un mobile grâce à la technologie NFC intégrée à la puce du téléphone.

Payer à distance grâce à son Smartphone.

Une nouvelle pratique en matière de paiement se traduit par le fait de payer directement via un mobile de type Smartphone ou tablette. Appelé également m-paiement, ce mode de paiement est souvent assimilé à celui sans contact. Pour vos clients, c’est le moyen de régler leurs achats à distance, et pour vous, d’encaisser à distance. La typologie d’achats la plus fréquente dans ceux à distance s’avère le paiement d’applications mobiles. Le montant est alors directement prélevé par l’opérateur téléphonique et apparaît sur la facture du client dont il est question. Dans le cas d’un site marchand, sachez qu’il est également possible pour vos clients de régler à distance grâce à des systèmes intermédiaires tels que Paypal.

L’externalisation : un phénomène de masse

Deuxième marché européen de l’externalisation, selon une étude de l’Observatoire Cegos, les entreprises en France l’utilisent pour 82 % d’entre elles au moins pour une fonction de leur activité économique.

Un outsourcing en développement exponentiel

Même si cette externalisation est massivement pratiquée chez les anglo-saxons, la France et l’Allemagne ne sont pas en reste. Toujours selon le même observatoire, 80 % des dirigeants interrogés des TPE et PME envisagent d’accroître leur externalisation au cours des trois prochaines années. Et pour cause, selon le cabinet Datamark, les entreprises économisent près de 33 % sur leurs coûts de fonctionnement grâce à elle. Source de gain de temps non négligeable, externaliser son activité concerne des secteurs aussi divers que spécifiques. Le cabinet Deloitte souligne également que certains secteurs d’activité matures demeurent particulièrement concernés. L’informatique et l’ingénierie notamment sont des professions attentives au recours à des prestataires externes dans leur politique de réduction des coûts salariaux. Mais pour que l’externalisation se déroule de manière optimum, des conditions doivent être remplies. Ainsi près de 8 dirigeants sur 10, selon la même étude, pensent que la réactivité et le respect des délais sont les clefs d’une externalisation réussie.

Les deux formes d’externalisation à ne pas confondre

Il est primordial de comprendre que l’externalisation peut intervenir dans deux cas principaux. Celui d’externaliser les services de l’entreprise qui n’apparaissent pas comme essentiels même si cette externalisation apparaît souvent comme la source de destruction d’emplois car elle signifie souvent gains en termes de coûts. Or, celle-ci peut être liée à une carence de compétences dans l’entreprise, ce qui reste fréquent notamment lors de la création de la société. L’externalisation de certaines fonctions internes qui ne représentent pas le cœur de l’activité de l’entreprise et qui demeurent chronophages pour les équipes représente l’opportunité pour les entreprises de se focaliser sur leur cœur de métier. L’objectif reste souvent de gagner en efficacité et en compétitivité mais également de réduire les coûts en laissant des acteurs qui traitent plus de volume s’en charger. De nombreux services de l’entreprise peuvent ainsi être externalisés dont les plus classiques : accueil, comptabilité, paie, réclamations, contentieux, nettoyage ou encore l’informatique…

L’externalisation peut également intervenir lorsque la société effectue une mission spécifique pour un client, qui demande un savoir-faire, une expertise que ne possède pas l’entreprise ou lorsque que cette prestation demande de mobiliser des ressources aussi bien humaines que matérielles qui ne sont pas en quantité suffisante dans l’entreprise pour traiter la demande et permettre de réaliser un contrat qui serait source de profits pour l’entreprise. On parle alors souvent de sous-traitance. Elle est d’usage notamment dans des secteurs d’activité comme le bâtiment qui fonctionne par chantier et dont toutes les ressources ne sont pas utiles dans l’entreprise tout au long de l’année.

Les différentes formes d’externalisation

La forme la plus classique d’externalisation consiste à demander une prestation auprès d’une autre entreprise qui se chargera de votre mission. Elle n’est parfois pas perçue comme de l’externalisation car elle peut être une pratique qui remonte à l’origine de l’entreprise, comme pour le fait de faire appel à un cabinet comptable pour sa comptabilité, à une agence de création artistique pour ses plaquettes… Il s’agit d’une forme classique d’externalisation à laquelle l’entreprise décide de faire appel aux prestations d’une autre société dont c’est la spécialité. Le portage salarial représente une forme intermédiaire où un porté, salarié d’une entreprise de portage, va effectuer une mission pour votre entreprise. Cette forme intermédiaire offre une protection sociale à un indépendant. Si aujourd’hui, il existe 50 000 consultants en portage salarial, on considère qu’1,2 million d’EURL de service, serait tout à fait qualifiable pour le portage salarial. L’appel à un « collaborateur » externe (freelance et micro-entreprise) représente une opportunité souvent utilisée afin d’éviter l’embauche d’un ou plusieurs salariés. Cette stratégie possède comme principal avantage d’apporter un savoir-faire ou une expertise dans l’entreprise de manière temporaire et de concentrer ses équipes sur les actions clés. Elle peut représenter une dépense onéreuse car la qualité d’un prestataire peut demander en contrepartie un surcoût car l’expertise, qu’on le veuille ou non, a un prix.. Le freelance, le travailleur indépendant, et le travailleur autonome, constituent une part extrêmement importante du travail non salarié. Modèles économiques phares du monde numérique, ils représentent 34 % de l’économie entrepreneuriale américaine. Les modèles économiques tels qu’Uber en France sont venus bouleverser les habitudes des entreprises. Dégageant des profits considérables sans néanmoins créer des emplois directs ou de la valeur ajoutée, cette « ubérisation » a entrainé l’émergence d’une pléthore d’auto-entreprises et entreprises individuelles. Une simple connexion à Internet et une inscription au répertoire des métiers sont suffisantes pour débuter une activité et générer un revenu non salarié. Rejoignant l’externalisation qui emploie majoritairement des cadres issus du secteur de l’informatique, du conseil et de la finance, la création d’une entreprise individuelle à forte valeur ajoutée peut s’avérer très avantageuse pour un indépendant.

Les tendances de l’emploi dans les entreprises

Avec plus de 2,9 millions de Français sans emploi l’année précédente, soit 10 % de la population, le chômage reste conséquent. Le contexte économique se révélant plus favorable, les entreprises se montrent davantage promptes à embaucher et à recruter dans des secteurs divers et variés. Paradoxalement, l’entreprise sans salariés se développe également.

Des entreprises sans salariés

En 2012, près de 67 % en France des 3,6 millions de sociétés fonctionnaient sans salariés alors qu’aux États-Unis celles-ci représentaient 80 % des entreprises. Elles étaient 2,4 millions d’entreprises a fonctionné sans employés, un chiffre qui a quasiment doublé selon l’Insee depuis 2003. Seules 8 % embauchent des salariés lors de leur création et les 250 plus grandes nationales emploient 30 % des effectifs salariés du pays. Phénomène de masse appelé « nonemployer puzzle » aux États-Unis, l’entreprise sans salariés outre-Atlantique a explosé, passant de 15 à 22 millions d’unités au cours des dix dernières années. Un phénomène qui s’est également amplifié en France puisqu’avec 525 100 entreprises créées au sein de l’hexagone au cours de l’année 2015, la part des entreprises individuelles a augmenté de près de 28 %, selon les données de l’Insee. Auto-entreprise, EIRL, EURL, portage salarial, l’entreprise à dirigeant unique se développe de façon exponentielle, notamment grâce à l’intérim et à l’externalisation des services.

Le CDD devient la norme

Aujourd’hui, constat est fait qu’il existe bel et bien un recours massif aux Contrats à Durée Déterminée (CDD). 87 % des nouvelles embauches enregistrées sur l’année 2015 se sont faites par ce biais. Il s’agit de toute évidence d’un renforcement certain de la précarisation des travailleurs traduisant un besoin des flexibilités des entreprises. Afin de juguler ce développement pléthorique, les politiques se sont emparés de la question en proposant une taxation supplémentaire sur les CDD pour décourager les entrepreneurs à y avoir recours. Cette tendance montre bien la difficulté que rencontre les entreprises à utiliser le Contrat à Durée Indéterminée (CDI), qui se révèle inadapté dans un contexte économique où la visibilité reste faible. Et, il faut bien le dire, le droit qui s’appliquait dans un contexte économique de croissance constante a été conçu pour une période qui semble pour l’instant révolue. De nombreux entrepreneurs soulignent que ce type de contrat de travail ne prend pas en compte le fait que l’entreprise peut vivre même momentanément la décroissance.

Les contrats d’apprentissage ou de professionnalisation : solutions pour les entreprises et l’emploi ?

Afin de contourner l’impasse de l’emploi pour les jeunes (15 – 24 ans) en France, avec un taux d’activité au plus bas (proche de 24 %), les différents gouvernements ont créé des contrats et des aides à l’insertion pour les entreprises. Le recours des entreprises aux formations professionnalisantes permet d’expliquer une hausse d’activité sur le marché de l’emploi pour cette tranche de la population : plus de 16 % des moins de 25 ans détiennent un statut d’apprenti, 27,4 % sont des emplois aidés depuis de nombreuses années. De toute évidence, les entreprises utilisent largement cette solution. Les contrats d’apprentissage et de professionnalisation, rencontrent à la fois un succès chez le jeune, qui acquiert une expérience essentielle pour son futur professionnel, et dans l’entreprise, qui profite d’une main d’œuvre à bas coût mais qu’elle a pour mission de former.

Le stage comme pratique courante

Si une pratique s’est bien démocratisée, c’est bien celle du stage. Et le dernier chiffre officiel de 2008 affiche un réel engouement : les stages étaient utilisés par 1,2 million de personnes sur l’année. Depuis, le gouvernement n’a plus jamais voulu communiquer de chiffre officiel pour évaluer le recours des entreprises aux stages. Celui-ci a plus que probablement continué à suivre un rythme continu et on estime que les entreprises ont fait appel à plus de 2 millions de stagiaires sur l’année 2015. Le gouvernement actuel a même été dans l’obligation de limiter la durée des stages à six mois afin d’éviter les abus potentiels ainsi que le nombre de stagiaires. Ils ne peuvent ainsi dépasser 15 % de l’effectif dans les entreprises de 20 salariés ou plus et 3 stagiaires dans celles plus petites. Rappelons que la rémunération d’un stagiaire demeure très avantageuse pour l’entreprise. Elle est fixée à 3,60 € par heure, correspondant à 15 % du plafond de la Sécurité sociale.

Une externalisation de plus en plus poussée

Autre manière de fonctionner utilisée par les entreprises : l’externalisation. Cette stratégie de développement leur permet de confier la réalisation d’une partie de leurs activités, jugées peu productrices de revenus ou dont ils ne possèdent pas la compétence, à d’autres acteurs. à la clé, les avantages sont multiples : flexibilité liée à la hausse ou baisse d’activité, baisse des coûts par mutualisation, appel à une expertise dans un métier que l’entreprise ne maîtrise pas, aucune obligation d’embauche ou de gestion du personnel… Face à un droit relativement statique, cette stratégie pourrait devenir la norme au sein de toutes les sociétés désireuses de se concentrer sur leur cœur de métier et de simplifier la gestion des ressources humaines. Avec la réussite sans précédent de business models à l’instar d’Uber, les entreprises qui n’emploient plus directement de salariés représentent une part non négligeable de l’économie française. Du fait du développement du portage salarial, de la multiplication des auto-entreprises ou encore de l’externalisation des activités, développer son entreprise sans recourir au salariat représente une pratique de plus en plus courante pour les entrepreneurs.

Que faut-il savoir sur le Street marketing ?

Le Street Marketing, également appelé Guerilla Marketing va chercher sa clientèle dans sa vie quotidienne que ce soit la rue, le métro, le bus, les abribus, les toilettes, les aéroports, les parcs, les trottoirs, les lampadaires …. Là où les créatifs peuvent étonner et séduire ! Le choix insolite attire l’attention et génère la sympathie. Le Street marketing accompagne une communication de proximité, crée du buzz par son ingéniosité et donc stimule les ventes.

Quels sont les moyens utilisés par le Street marketing ?

Les flyers

C’est l’action la plus connue du Street marketing. Cependant, on le constate, les flyers distribués dans la rue sont souvent jetés sans avoir été lus. Vous devrez donc trouver l’idée qui va donner envie de le garder et de le lire. En effet vous ne disposez que de quelques secondes (2 ou 3) avant qu’ils ne soient enfouis dans une poche ou froissés.
Il est donc essentiel de prendre une attention toute particulière à la création d’un flyer : message concis et clair, qualité du support, couleurs… N’oubliez pas d’indiquer aussi votre site Web, vous toucherez plus de clients. Rien ne doit être laissé au hasard.

Quant à votre distributeur, il doit refléter par son dynamisme l’image que vous souhaitez donner à votre entreprise et susciter la sympathie du consommateur.

Démarquez-vous de ceux qui font fuir : les pétitions, les vendeurs à la sauvette…

Pour vous aider à réaliser cette campagne, sollicitez une agence en communication,
votre personnel, une junior entreprise, des étudiants (BDE, annonces….)

Attention aux contraintes administratives

Indiquez sur le flyer le nom de votre société (+ adresse), ainsi que les coordonnées de l’imprimeur (RCS + nom).

  • L’animation produit

Vous pouvez créer un espace éphémère pour le lancement d’un nouveau produit afin que le consommateur l’essaie, le goûte… Les échantillons font toujours plaisir.

  • Le choix des animateurs 

Pour une telle opération, vous devez faire appel à des personnes qui vont réaliser cette animation. Leur sélection est de la plus haute importance. N’hésitez pas à louer un déguisement pour attirer l’attention et faire sourire.

  • Et pourquoi pas customiser le mobilier urbain

Transformer le mobilier urbain suscite toujours la curiosité, intrigue. L’objectif consiste avant tout à utiliser un emplacement à forte visibilité.

  • La tournée mobile

Elle s’appuie sur le développement de nouveaux modes de transport écologiques par exemple les livreurs en vélo…

  • Votre cible

Votre cible se détermine en fonction de votre produit et de la communication que vous souhaitez réaliser. Et vous le savez, la cible répond à la question traditionnelle qui je vise ? Quelles tranches d’âges je cible?

  • Le coût

Il est à la portée de toutes les bourses (entre 1000 et 15 000 euros). C’est votre ingéniosité qui vous permettra de réaliser une campagne Street marketing sans vous ruiner.

  • Attention à respecter la législation

En France, tout ce qui se passe sur la voirie est soumis à la législation. La rue est à tout le monde mais avec des usages, des contraintes et le Street marketing non réglementé peut se voir interdire et doit les respecter.

Le Street marketing appartient à la catégorie des activités liées au colportage :

La loi du 29 juillet 1881 stipule que « quiconque voudra exercer la profession de colporteur ou de distributeur sur la voie publique, ou en tout autre lieu public ou privé, de livres, écrits, brochures, journaux, dessins, gravures, lithographie, et photographies sera tenu d’en faire la déclaration à la préfecture du département où il est domicilié. »

Mais pour éviter de demander des autorisations administratives vous pouvez passer des accords avec les cafés, les enseignes, les parkings, les universités et autres.
Tout le monde sait : il est interdit de jeter sur la voie publique (ordonnance préfectorale du 15/09/1971) des papiers quels qu’ils soient et les prospectus, les flyers font partie de cette interdiction. A Paris, il faut ramasser les prospectus jetés sur la voie publique dans un rayon de 30 mètres autour des points de distribution fixes. (Arrêté du Maire de Paris et du Préfet de Police du 11/08/1986)

  • La déclaration

Elle est très obligatoire et vous devez de plus remettre à l’employé qui fera la distribution… le certificat afin qu’il puisse justifier de l’accord administratif au moment de tout contrôle.

Et n’oubliez pas !

Toute opération de Street marketing doit être relayée sur la Toile afin de créer le buzz qui augmentera votre notoriété et réconfortera vos financiers et que la répétition d’opérations (au moins 3) est nécessaire pour capter l’attention et bien sur développer votre clientèle.

Des petites actions qui font très plaisir

Certaines actions, que vous pouvez mettre en place au sein de votre entreprise, ne vous coûtent « pas grand-chose » et peuvent permettre d’installer une bonne ambiance. Elles démarquent votre entreprise des autres. Petits tours d’horizons de certaines bonnes pratiques d’entreprise.

Les petits déjeuners

Vous pouvez occasionnellement ramener le petit déjeuner pour vos salariés afin qu’ils puissent, le lundi matin par exemple, en profiter pendant la réunion qui vous sert à faire le point avec vos équipes. Ce petit geste simple, qui ne devrait pas trop affecter vos comptes, pourra faire plaisir à tous vos salariés gourmands qui n’ont pas eu le temps de prendre leur petit déjeuner. Ils permettent de reprendre en douceur et de faire le point. Pourquoi ne pas lier l’utile à l’agréable ?

Fêter les grands moments de la vie d’un salarié

A l’occasion d’un anniversaire par exemple, vous pouvez prévoir une caisse commune pour faire un cadeau ou un cadeau spécial de l’entreprise. Vos salariés peuvent être touchés par vos attentions qui leur sont spécifiques. Attention à ce que cela ne soit pas considéré à la fin comme une vulgaire tradition, réalisée de manière automatique et industrielle. Plus vous personnaliserez le cadeau, plus l’effet sera réussi.

Donner un cadeau lors des fêtes

Lors d’une saint, de la fête des mères… rien ne vous empêche de donner un petit cadeau à tous les salariés concernés (de manière large ou non) ou d’organiser une fête à l’occasion de la fête de la musique par exemple. Les cadeaux de groupes ou fêtes constituent un excellent moyen pour vous de fédérer et renforcer l’esprit d’équipe. Donner ce genre de réception vous permet également de connaitre vos salariés sous un angle différent où vous ne serez plus considéré comme le patron.

Inviter à déjeuner

Lors d’une occasion spécifique ou non, rien ne vous empêche d’emmener vos salariés déjeuner avec vous. Si vos budgets sont trop limités, privilégiez les pizzas par exemple qui sont peu coûteuses et possèdent une image de convivialité. Ce type d’actions vous permet pour une somme modique de créer un évènement où vous vous rassemblez avec vos salariés. Profitez pour prendre un peu de temps avec eux et mieux les connaitre.

Organiser une sortie

Souvent plus coûteux car cela vous oblige à payer la note pour l’ensemble de vos salariés, organisez une sortie dans un pub, billard ou encore mieux à l’extérieur de l’entreprise (Disney…). Ce geste vous permet de sortir du cadre du travail où vous êtes en général plus stressé, et de donner une image de vous différente. Au-delà, ce type de sorties permet à vos équipes de renforcer leur lien et de se connaitre sous un angle différent, en général plus sympathique.

Faire venir un prestataire confort (masseur…)

Permettre à vos salariés de profiter d’une activité sur leur lieu de travail qui sort de l’ordinaire constitue une bonne solution pour montrer que vous tenez à eux et que vous pensez à leur bien être. Pour une somme « relativement faible », vous pouvez ainsi convier un masseur afin que chacun puisse se détendre s’il se sent trop stressé, ou organiser un jeu qui rapprochera chacun.

Acheter du matériel de détente

Afin que chacun puisse se détendre de la meilleure manière, vous pouvez également penser à acquérir du matériel : siège de massage, babyfoot, billard… Les possibilités sont nombreuses et variées. Acquérir du matériel ergonomique de manière à donner de meilleures conditions de travail peut aussi être une solution même si cela vous démarque moins. N’oubliez pas de le signaler avant l’achat afin que l’impact soit maximum et que chacun prenne en compte que vous le faites pour leur bien être et non pas comme un simple renouvellement de matériel.

De nombreuses actions plus originales les unes que les autres sont mises en place par les entreprises. A vous de trouver celles qui vous conviennent en fonction de votre culture d’entreprise.

Se procurer les fournitures de bureau adéquates

Si les fournitures de bureau s’apparentent à un petit détail, ils revêtent pourtant bien leur importance. Dans une entreprise, on imprime, on scanne et on écrit tous les jours, de préférence assis sur des sièges suffisamment confortables pour y passer la journée. Le matériel de bureau fait ainsi partie intégrante d’une société alors autant bien les choisir !

Faire des choix judicieux pour son entreprise

Les meubles, stylos, rames de papier ou encore toners d’imprimante demeurent essentiels puisque vous les utilisez quotidiennement. Les dirigeants d’entreprise ont tendance à passer à côté de l’aspect matériel de leur société et ne prennent pas en considération le fait qu’il influe à la fois sur l’image de l’entreprise mais aussi et surtout, sur le bien-être et la productivité des salariés. Il s’agit pourtant d’un investissement judicieux. La qualité du papier que vous utilisez, la résistance de vos enveloppes, la longévité de votre imprimante et la largeur de vos bureaux en disent parfois long sur vous et votre entreprise.

Des fournisseurs polyvalents pour choisir vite et bien

Lorsque vous manquez de temps, des fournisseurs polyvalents peuvent se révéler grandement utiles. À titre d’exemple, Office Depot propose une offre diversifiée, allant de la papeterie aux imprimantes multifonctions, en passant par le mobilier, les fauteuils de bureau ou encore les enveloppes d’expédition de courrier. Ne passer que par un seul acteur du secteur permet de gagner du temps en commandant directement en ligne grâce à la possibilité de feuilleter un catalogue complet et en effectuant des recherches par références. Certains sites disposent également d’un comparateur de produits, accessibles par le biais d’une simple icône. Un type de distributeur au répertoire très fourni qui permet d’obtenir rapidement et efficacement sa commande de fournitures de bureau.

S’assurer de la qualité des fournitures

Les fournitures que vous recevez doivent répondre à certaines exigences notamment en termes de qualité. Inutile d’acheter une imprimante qui ne fonctionnera que six mois ! Gardez à l’esprit que le moins cher coûte parfois très cher en vous faisant perdre du temps, à vous ainsi qu’à vos salariés, mais aussi de l’argent. Bon nombre de dirigeants achètent, par exemple, des pochettes transparentes de trop mauvaise qualité qui, difficiles à utiliser, ralentissent le travail de recherche et de classement. Le service après-vente de votre fournisseur détient, lui aussi, son degré d’importance. Certains grands fournisseurs disposent d’un service après-vente efficace permettant de remplacer tout matériel défectueux et proposent de leur retourner un objet défaillant pour échange ou remboursement dans un certain délai.

Prendre en compte les délais de livraison écourtés

Une fois les articles sélectionnés et la commande effectuée, il ne reste plus qu’à les réceptionner ! Afin de ne pas perdre de temps, certains grands distributeurs proposent un service de livraison. D’autres, comme les formules de type Click & Collect, par exemple, se développent. Celles-ci donnent la possibilité de sélectionner des articles à récupérer deux heures plus tard en magasin. Ce fournisseur dispose également d’un mode de livraison intéressant : à partir de 75 euros HT d’achat, celle-ci devient gratuite. La firme enregistre votre commande en ligne et vous livre dans les 24 à 48 heures suivantes.

Les fournisseurs spécialisés pour les commandes spéciales

Dans le cas où vous avez besoin de matériel précis, des fournisseurs spécialisés existent. Il n’est alors pas question de commandes de gros mais plutôt de produits spécifiques. De plus en plus de distributeurs en ligne se concentrent sur la vente de dispositifs informatiques, allant des serveurs aux claviers d’ordinateur sans oublier les logiciels de bureautique. Les plus petites structures s’avèrent, elles, souvent plus joignables et proposent souvent une assistance technique dans le but de se démarquer des plus grosses structures, ce qui constitue un avantage non-négligeable.

Manager une équipe pour la toute première fois

La prise en charge d’une équipe représente une activité banale dans la vie et la carrière d’un manager. La transition entre votre ancien poste et le nouveau poste constitue une étape souvent difficile, qu’il faut savoir bien gérer, que ce soit au niveau de votre équipe ou au niveau même de votre manière de travail. 

Pour pouvoir mieux gérer votre première expérience en tant que manager, il est important de commettre certaines erreurs pour ensuite mieux les corriger. Par ailleurs, vous devez également adopter quelques attitudes. Voici nos conseils.

Les erreurs à éviter

Encadrer pour la première fois une équipe ne se révèle pas facile pour tout le monde. Il s’agit d’un grand défi qu’il faut savoir relever. Pour pouvoir mieux s’entendre avec son équipe, il est important pour un manager d’éviter quelques erreurs basiques.

  • Ne pas se préparer : cette première étape n’est pas très indispensable pour un manager qui vient de l’intérieur. Si vous venez de l’extérieur, il est important de bien comprendre votre environnement de travail. Par exemple, il faut à tout prix connaître la cause du départ de votre prédécesseur. Quel genre de manager était-il ? Vous devez également connaître les raisons de votre recrutement et la culture de l’entreprise. Le plus important consiste à connaître l’état d’esprit de votre nouvelle équipe. Pour l’entreprise, il est important de bien préparer à l’avance la venue d’un nouveau manager.
  • Faire preuve de faiblesse : un nouveau manager ne devrait jamais montrer à son équipe qu’il n’est pas tout à fait à son aise. Même si vous avez de nombreuses qualités, si vous ne savez pas gérer votre équipe, vous courez un grand risque. Il est donc essentiel que vous puissiez vous imposer. Un manager est fait pour donner des ordres et pour manager son équipe, mais pas pour devenir un collègue. Si vous venez de l’intérieur, le minimum reste de vous faire respecter par vos anciens collègues. Vous devez également savoir communiquer sur les enjeux et bien définir les priorités.

Les conseils pour bien réagir

  • Vous entretenir avec les membres de l’équipe : pour un nouveau manager, de passer du temps avec son équipe demeure essentiel. Vous devez travailler votre intégration. Le plus important reste de bien connaître les membres de son équipe. Pour ce faire, vous pouvez réaliser des entretiens individuels. Vous pouvez également le faire pendant les réunions de travail. C’est le moment le plus convenable de vous ouvrir à votre équipe et de dire ce que vous attendez d’eux et aussi votre objectif.
  • Développer le bon management : il est important pour un manager d’avoir certaines qualités pour pouvoir entamer une nouvelle obligation. Pour cela, un manager doit être à l’écoute de son équipe. Cela permettrait de savoir les besoins de votre équipe et de mieux progresser. Il doit également avoir de l’humilité. L’idéal est d’avoir la bonne proportion entre un management directif et un management participatif. Vous devez leur monter l’exemple à suivre sans devoir trop imposer et user de votre pouvoir.

Qu’est-ce que le contrôle interne ?

Le contrôle interne, ce sont les actions mises en oeuvre pour vérifier que les risques liés à l’exploitation d’une entreprise sont évalués de manière satisfaisante. Il est exercé de manière continue et repose sur des procédures ainsi que sur des normes.

La notion d’évaluation des risques d’exploitation induit que ces derniers concernent l’entreprise dans son ensemble. Cependant, les contrôles portant sur l’organisation comptable et financière demeurent prépondérants. In fine, ce sont ces techniques qui se révèlent mises en œuvre pour évaluer la valeur du patrimoine social (ce que l’entreprise possède, ses engagements futurs et ses droits acquis), ainsi que les risques latents qui « menacent » ce patrimoine.

On parle de contrôle « interne » car la mise en place de moyens d’évaluation portant sur l’exploitation de l’entreprise dépend d’instances internes à celle-ci. La direction de l’entreprise (pour faire simple, le président ou le gérant) répond de la pertinence des évaluations, présentées au moins une fois l’an, sous forme normalisée (le bilan) devant l’assemblée générale des actionnaires. Cette assemblée constitue l’organe statutaire doté du pouvoir de « donner quitus » à la direction de l’entreprise pour sa gestion lors de l’année écoulée. Il va donc de soi que cette assemblée doit donner, à ses fondés de pouvoirs, les moyens nécessaires pour la pratique d’un contrôle interne suffisant.

De bonnes raisons pour mettre en place un contrôle interne dans ma PME ou dans ma startup ?

L’exposé qui précède pourrait laisser croire que le contrôle interne est un sujet réservé aux grandes entreprises, dotées d’un organigramme et de procédures formelles et détaillées, qui régissent le quotidien d’un effectif important.

Dans les faits, la règle reste la même pour toutes les sociétés commerciales. Il y a toujours un organe de gestion (le ou les actionnaires) ainsi qu’un exécutif délégué. Peut-être vous-même, en qualité de gérant ou de président ?
Quand l’entreprise est jeune ou est petite, les responsabilités sont souvent concentrées sur la tête de quelques personnes, qui répondent des risques encourus par leur entreprise. J’avais écrit, il y a quelques temps, sur ce même site, un article qui expliquait ce qu’est une faute de gestion, pour un mandataire social. On pourrait considérer que le contrôle interne est un moyen d’éviter ce genre de faute, en s’assurant que les risques sont maîtrisés et surtout évalués avec justesse, dans les comptes annuels.

La définition de procédures de contrôle interne permet de prouver la bonne gestion de votre entreprise. C’est assez logique : si vous n’êtes pas à même de décrire sur papier la manière dont l’entreprise fonctionne ni comment la direction s’y prend pour obtenir un reporting régulier de tout ce qui s’y passe d’important, c’est que l’organisation et le contrôle de gestion sont inexistants, chez-vous.

Les pistes de réflexion pour la mise en place

il s’agit, sans aucun doute, d’un sujet qui mérite réflexion. Mais en admettant que, esprit d’entreprise chevillé au corps, vous estimez n’avoir de comptes à rendre à personne, voici quelques pistes de réflexion qui pourraient motiver davantage les esprits les plus indépendants :

Le contrôle interne représente un levier de pilotage stratégique car :

  • Il contribue à la maîtrise des activités, à l’optimisation des flux d’information, à l’efficacité de ses opérations et à l’utilisation efficiente des ressources. Bref, il s’agit des « bonnes pratiques » et de la rentabilité.
  • Il permet une gestion appropriée et objective des risques opérationnels ou financiers auxquels l’entreprise est exposée. Bref, on parle stratégie !

Article par Thierry Goemans

Jennifer Plaisant, l’architecte d’intérieur qui décore les start-up

Après une carrière dans plusieurs sociétés de services informatiques, Jennifer Plaisant monte son entreprise pour se consacrer à sa passion : la décoration et l’architecture d’intérieur ! Fondatrice de DecoForDesk, la jeune femme revient sur la création de son entreprise, encore toute fraîche.

Quelles études, quel parcours avez-vous suivi avant de devenir entrepreneure?

Après une licence de chimie et une école de commerce, j’ai commencé ma carrière technico-commerciale dans l’industrie. Rapidement attirée par les ESN (Entreprise du Secteur du Numérique, ndlr), je me suis spécialisée dans le secteur de la finance de marché. Après 15 ans dans ce domaine, dont 6 ans en tant que Directrice commerciale, je cherchais un nouveau challenge. Je savais que je n’allais pas exercer ce métier toute ma vie. Comme la décoration d’intérieur représente une de mes passions, j’ai commencé à rechercher des formations dans ce domaine. J’ai ensuite passé un diplôme de conception en architecture d’intérieur, que j’ai moi-même financé, en parallèle de mon activité professionnelle. Je ne savais pas si je serai intéressée au point d’en faire un métier mais après une étude du marché et des possibilités que m’offrait ce diplôme, j’ai sauté le pas !

Qu’est-ce qui vous a poussé sur la voie entrepreneuriale?

J’ai créé DecoForDesk en mars 2017. Je voyais mes clients faire évoluer leurs modes de travail et transformer leurs espaces de travail en même temps. Très sensible à ces sujets de design d’intérieur et de bien-être au travail, je me suis aperçue que les PME dans lesquelles j’évoluais n’avaient pas ou peu d’offres pour prendre ce nouveau tournant. C’est à ce moment-là que j’ai commencé à réfléchir sérieusement à ce que je pouvais leur proposer pour les aider.
En effet, j’ai eu l’occasion de vivre des déménagements et améliorations des locaux dans lesquels je travaillais. Il s’agit d’étapes importantes dans la vie d’une entreprise, pas toujours simples à gérer par les dirigeants et pas toujours bien perçues par les salariés. J’ai donc mis en place une offre d’aménagement des espaces de travail destinée aux PME et les start-up.
Je sentais que j’avais envie de nouveaux défis et l’idée me trottait dans la tête depuis un moment. Je voulais voir ce que j’étais capable de créer en partant de rien et sans dépendre de personne. C’est pourquoi j’ai monté mon entreprise.

Pouvez-vous nous rappeler le concept de votre société ?

Je propose de l’aménagement d’espaces de travail pour les PME et les start-up. J’aime qualifier mon activité de “prêt-à-porter intelligent des espaces de travail”. Je travaille sur des petite surfaces et propose mes services sous forme de forfaits. En parallèle, je viens de démarrer ma marque pour les particuliers. Je ne pensais pas la mettre en place avant un ou deux ans, mais en l’espace d’une semaine, au moins quatre personnes m’ont demandé si cette clientèle faisait partie de mon champ d’action. Aussi, je me suis dit que c’était un signe et j’ai lancé la marque! Je l’ai nommée Accotinaé, ce qui signifie “s’installer confortablement” en patois Normand.

Vous démarrez tout juste votre entreprise, racontez-nous ce processus…

J’ai quitté la société pour laquelle je travaillais fin 2016. J’ai commencé à organiser ce projet début 2017. En même temps, j’ai été sélectionnée par l’incubateur BGE Parif. En termes de formation d’entrepreneur, ce programme m’apporte beaucoup, je bénéficie d’un accompagnement très complet et intéressant, dans les domaines des relations presse, en comptabilité, en gestion… Pour le moment, je me concentre aussi sur la prospection, que je mets en place à travers les réseaux.

A ce sujet, quelles difficultés rencontrez-vous ?

La première qui me vient à l’esprit : trouver des clients ! Il faut se faire connaître, j’ai l’impression que cela commence à venir mais il s’agit d’une étape délicate. Ce milieu fonctionne beaucoup grâce au bouche à oreille, je reste donc très présente sur les réseaux sociaux afin de me faire repérer dans les cercles qui m’intéressent et que mon activité peut intéresser en retour.
Un autre problème récurrent réside dans mes réalisations. Pour le moment, je n’en ai pas encore de finalisées et les prescripteurs me répondent toujours qu’il leur est difficile de donner mon nom à leurs clients car ceux-ci réclament des aperçus. Ils me renvoient souvent des choses très positives et me trouvent intéressante mais je n’ai encore rien à leur montrer.

Quelles réussites connaissez-vous déjà ?

La satisfaction de m’être lancée. Je me félicite d’avoir pris cette décision, d’avoir créé ma boîte. Je suis contente de la façon dont les choses se déroulent. En quatre mois et demi, j’ai déjà quelques retombées. J’ai plusieurs propositions en cours et trois projets ont démarré.

Que représente l’entrepreneuriat pour vous?

Du bonheur ! Énormément de travail, évidemment, mais être entrepreneure m’apporte beaucoup de satisfaction. La nouveauté s’avère aussi passionnante, car je débute dans cette aventure. J’ai fait de belles découvertes, après avoir travaillé dans un même secteur pendant des années, je rencontre de nouvelles personnes issues d’horizons totalement différents. De plus, j’ai trouvé un équilibre harmonieux entre vie pro et perso.

Quelles perspectives d’avenir nourrissez-vous, envisagez-vous l’international par exemple ?

Je pense qu’il est trop tôt pour songer si loin ! En revanche, après l’île de France, je souhaite m’étendre sur la province. J’aimerais beaucoup ouvrir des agences et fonctionner sur un système de franchise. Il me faudrait trouver des personnes qui ouvriraient des agences DecoForDesk dans de grandes villes telles que Lyon ou Bordeaux.

Quel conseil à un entrepreneur qui se lance aujourd’hui ?

Sans hésiter, je lui dirais qu’il ne faut pas rester seul. J’ai cherché tous les clubs d’entrepreneurs qui me convenaient et le BGE m’a également aidée. Il est primordial d’échanger avec d’autres entrepreneurs pour trouver de nouvelles pistes de développement !

Crédit photo : Nicolas Moulard

On a testé pour vous : SiteW

Le site d’une entreprise constitue sa vitrine. Il représente à la fois l’esprit de la société mais aussi son professionnalisme. Construire, peaufiner son site internet se révèle parfois chronophage et fastidieux, surtout pour un débutant. Nous avons testé pour vous un outil gratuit d’aide à la conception de sites web : SiteW.

Des démarches d’inscription éclair et des offres variées

Arrivés sur la plateforme, une interface épurée nous suggère de saisir une adresse mail et un mot de passe afin de créer un compte utilisateur avant de construire notre site. Nous voilà inscrits sur SiteW. L’étape suivante consiste à renseigner le nom de notre entreprise, qui pourra être modifié plus tard, et accepter les CGU. Jusque-là, rien d’exceptionnel, mis à part la rapidité du processus d’inscription ! A la suite de ces formalités, les choses sérieuses commencent : un panel de 23 propositions de design pour notre futur site se déroule. Celles-ci s’organisent selon des thèmes précis, les interfaces qui servent d’exemple présentent des pages de blog, d’entreprise de conseil, d’organisation d’événements, de site officiel d’artiste… Il suffit de sélectionner la page s’approchant le plus à ce que nous imaginions. Dernière étape avant d’attaquer la création : le choix du forfait. SiteW met trois formules à disposition de ses utilisateurs. La première, gratuite, s’adresse aux créateurs débutants. Cette offre propose un site de cinq pages, un stockage de 500Mo et demeure hébergée sur le domaine sitew.fr. La seconde formule, Premium, implique un abonnement d’un montant de 7,99 euros par mois et délivre un nombre de pages illimité, 3Go de stockage et un domaine HTTPS sécurisé. La formule Pro, quant à elle, coûte 23,99 euros par mois. Grâce à ses trois domaines HTTPS sécurisés, ses 20 Go de stockage et nombre de pages illimité, celle-ci se destine aux entreprises et commerce en ligne. Une fois cette dernière phase de choix terminée, la création peut commencer !

Un accompagnement très complet

Afin de répondre aux attentes du plus grand nombre, nous avons opté pour la formule gratuite, qui nous a permis d’explorer plusieurs fonctionnalités déjà bien avancées. Le site nous précise que celle-ci doit s’avérer rapide, fonctionnelle et ergonomique.

L’interface et les possibilités qu’elle offre nous sont présentées successivement par une suite de bulles informatives qui nous expliquent le rôle de chaque bouton sur l’écran. Nous sommes guidés dans la découverte des outils disponibles ce qui, en tant que débutants, nous initie non seulement rapidement mais aussi efficacement à la mise en page. La structure que nous avons précédemment sélectionnée se révèle déjà très complète, et en un temps record notre site semble presque prêt. Des photos y sont déjà intégrées, ainsi que des zones de textes contenant des paragraphes pertinents et cohérents avec le thème choisi. Pas de Lorem Ipsum ! Un menu déjà installé en haut de la page d’accueil de notre site nous redirige automatiquement vers les quatre autres parties du site, sur lesquelles nous pouvons agir directement. Les pages prévoient des emplacements pour les images, différents modules ajustables et des remarques apparaissent régulièrement pour nous rappeler tel ou tel détail. Un soutien parfois bien utile…

Une grande liberté d’action

L’un des plus grands atouts de SiteW réside dans la grande marge de manœuvre qu’il laisse en matière de créativité. L’interface demeure très intuitive et simple d’utilisation et les encarts sur le côté permettent d’insérer autant de modules que souhaités. Ceux-ci peuvent prendre diverses formes : texte, image, menu déroulant… et tous ces contenus se modifient très rapidement grâce aux trois rubriques présentes dans la colonne verticale à gauche de l’écran : design, contenu et pages. Ces derniers confèrent, entre autres, la possibilité de changer la police du texte et des titres, de mettre une image ou une couleur en fond d’une page ou plusieurs pages ou encore de verrouiller certains éléments pour les faire apparaître sur chacune d’elles. Si la forme prédéfinie du site se révèle très professionnelle, il reste donc tout à fait possible de le remodeler de fond en comble.

La start-up française pour créer son site en moins de deux !

Fabien Versange et Cédric Hamel lancent SiteW en 2009, après deux ans de développement, à un moment où les outils en ligne pour concevoir un site web commencent à émerger. Le premier, actuel PDG de la jeune pousse auvergnate, précise la vision selon laquelle la plateforme a vu le jour : « Nous avons fait le choix de nous différencier en permettant à nos utilisateurs de créer le site qu’ils imaginaient avec une autonomie et une liberté totales. Pour cela, nous nous mettons à la place de notre cible : des personnes ayant envie ou besoin de créer elles-mêmes leur site Internet, mais avec peu de connaissances techniques. » Objectif atteint ! Créer son site avec SiteW s’avère d’une simplicité enfantine, l’utilisateur reste très libre de ses mouvements et les offres disponibles s’adaptent à son niveau. Bref compte rendu de notre expérience créative.