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Transformer sa SASU/EURL en SAS/SARL, comment faire ?

Il demeure naturel et, généralement, plutôt bon signe, pour une entreprise de s’agrandir. Lorsque vous démarrez votre activité seul sur un modèle unipersonnel, il vous est tout à fait possible de muter vers un autre statut au fonctionnement similaire prévu pour accueillir plusieurs associés. Mais alors, comment faire pour passer de SASU à SAS et d’EURL à SARL ? 

Passer de cavalier seul à l’équipe de choc

Lorsque vous commencez seul et optez pour un statut juridique unipersonnel, vous ambitionnez généralement de vous rémunérer grâce à vos dividendes en fondant une SASU (Société par Actions Simplifiée Unipersonnelle) ou de protéger vos biens à travers une EURL (Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limitée). Vous pouvez également démarrer votre activité seul tout en prévoyant de vous agrandir par la suite. Dans ce cas précis, il peut s’avérer judicieux de vous tourner vers l’une de ces options car ces formes constituent, ni plus ni moins, que les modèles unipersonnels de celles d’entreprise traditionnelles que représentent la SAS (Société par Actions Simplifiées) et la SARL (Société à Responsabilité Limitée). Elles vous offrent ainsi la possibilité de passer, rapidement, sous un statut juridique qui englobe plusieurs associés. De nombreuses situations peuvent vous pousser à agrandir votre société. Vous pouvez recourir à ce procédé quand vous manquez de fonds, par exemple, ou lorsque vous rencontrez un tiers possédant des compétences métier propres à votre activité pour en faire un associé. Rassurez-vous, les SASU et EURL sont justement prévues pour subir ce type de changement et faire en sorte de transformer une société à associé unique en une autre capable d’en gérer plusieurs.

De l’EURL à la SARL : des changements sociaux et fiscaux à prévoir

L’EURL, se distingue de la forme de SARL, (Société à Responsabilité Limitée) au nombre d’associés : la première n’en compte qu’un seul alors que la seconde doit en compter entre deux et 100. Cette dernière peut également regrouper plusieurs gérants, tandis que l’EURL ne peut en avoir qu’un. Il s’agit de la différence majeure entre ces deux entités, qui constituent, malgré tout, une seule et même forme juridique. Si vous passez de l’EURL à la SARL, sachez que plusieurs obligations sociales pèseront, par la suite, sur vos épaules : convocation des associés, réunion de ces derniers en Assemblée Générale, communication des informations, vote des décisions et retranscription de l’assemblée en procès-verbal… Intégrer de nouveaux associés implique, en effet, de prendre leur avis en compte. Il faudra donc vous habituer à demander systématiquement l’opinion des autres.
Au moment où vous passez d’un statut d’EURL à son équivalent pour plusieurs associés, quelques mises à jour restent à prévoir, notamment sur le plan fiscal. Ces deux formes présentent une différence majeure à ce niveau : l’EURL est imposée directement au nom de l’associé et soumise au régime de l’IR (l’Impôt sur le Revenu). La SARL, à l’inverse, représente une personne morale et se voit imposée sous le régime de l’IS (l’Impôt sur les Sociétés). Lors de la transition, les bénéfices en cours de l’EURL se retrouvent directement imposés et les déficits antérieurs ne peuvent être retardés.

Modifier ses statuts, une étape qui marque un tournant

Lorsqu’une entreprise intègre de nouveaux associés en son sein, il faut, évidemment, leur attribuer une existence juridique, ce qui passe par une modification statutaire. Etape payante, celle-ci doit prévoir d’ajouter les noms des nouveaux arrivants mais aussi indiquer les modalités de rassemblement, de prise de décision… Cette étape se révèle tout aussi importante lors du passage de SASU à celui de SAS mais ne constitue pas une obligation au moment de l’arrivée d’autres associés. Les statuts pensés pour un associé unique peuvent être revisités afin d’organiser l’arrivée de décisionnaires supplémentaires dans une société mais l’évolution d’une SASU en SAS s’opère, d’abord, à travers l’ouverture d’un capital social.

De SASU à SAS : une procédure plus souple

Les changements de statuts ne constituent pas une obligation dans ce cas de figure, à condition que ceux d’origine prévoient l’arrivée de nouveaux associés, ce qui demeure rarement le cas. Ceci dit, le passage de SASU à SAS survient, théoriquement, dès que l’associé unique cède une action à un tiers ou l’entrée au capital d’un tiers par augmentation de capital, sans la moindre déclaration supplémentaire. Réputée pour la souplesse de son fonctionnement, la forme juridique de SAS, comme celle de SASU, permet ainsi une transformation simplifiée, grâce à l’ouverture d’un capital social et d’une formalité au greffe du tribunal dont dépend la société. Cette démarche sert à faire appliquer le changement dans le formulaire K-Bis (immatriculation auprès du Registre du Commerce et des Sociétés attestant de l’existence juridique d’une firme, ndlr) de l’entreprise.

Les formalités pour devenir SARL en étant sous la forme de l’EURL

Dans le cas où vous passez du statut d’EURL à celui de SARL, les choses se révèlent un peu plus corsées. L’acte de cession de parts représente une étape marquante dans ce processus, tout comme les changements de statuts. Quelques autres actions restent à prévoir car un dossier doit être déposé au greffe du tribunal concerné. Celui-ci doit contenir : un exemplaire des nouveaux statuts, certifiés conformes par le gérant de la société, un exemplaire de l’acte de cession de parts, un exemplaire du procès-verbal de l’Assemblée Générale, l’imprimé M2 attestant officiellement de la modification de personne morale représentée par la firme, correctement rempli et signé ainsi qu’un chèque pour les frais de greffe.

Je suis célibataire professionnel ou divorcé de mes associés, que faire ?

Les brusques changements de la vie ne surviennent pas seulement dans le cadre de votre vie privée ou dans la sphère familiale. Il arrive parfois qu’au sein de votre entreprise, un associé ayant un peu trop la bougeotte soit amené à quitter le navire et ce, sans prévenir. Que vous soyez célibataire professionnel ou divorcé de vos associés, il est essentiel de réfléchir aux étapes à suivre.

Seul, avec la triste sensation de vous sentir abandonné, vous, chef d’entreprise désormais seul maître à bord, cherchez les solutions pour continuer à mener votre activité.

La gestion d’entreprise en solitaire

Certains chefs d’entreprise ne souhaitent absolument pas être accompagné dans le cadre de leur activité professionnelle. En quête d’une indépendance totale, ces derniers n’ont cure des conseils d’autrui et pour eux, il ne peut y avoir qu’un seul et unique dirigeant : eux-mêmes. Pour ces chefs d’entreprise (quoique plutôt rares), tout conseil serait inutile et sans effet. Leur cheval de bataille reste la direction. Steve Jobs était de ceux-là : diriger, régner et imposer sa vision de l’entreprise, avec la réussite que l’on connaît.

Bien identifier la cause du ou des départs

Tout d’abord, si un ou plusieurs de vos associés ont quitté le navire en pleine croisière, ce n’est pas sans raison. Il devient nécessaire, voire primordial, de bien identifier les causes des départs et de tenter de comprendre les raisons qui ont poussées vos anciens adjoints à vous quitter.
Cela peut être dû à un mauvais management, une mauvaise ambiance de travail ou tout simplement un problème personnel de la part de votre ancien collaborateur.
L’identification de la cause du départ a pour objectif de vous éviter de refaire les mêmes erreurs à l’avenir. Une fois cette prise de conscience effectuée, retroussez-vous les manches et rebâtissez le futur de votre entreprise.

Entreprendre seul ou trouver de nouveaux associés ?

Après avoir bien pris le temps de réfléchir sur les motivations de vos anciens associés, posez-vous les questions de savoir s’il est préférable pour vous d’entreprendre seul ou bien de trouver de nouveaux associés. Bien évidemment, la crainte d’être quitté à nouveau peut vous envahir.
Passez au-dessus de cette peur, prenez votre courage à deux mains et trouvez la réponse adaptée à cette interrogation. Deux choix s’offrent à vous :

  • vous vous sentez l’âme d’un conquérant, d’un explorateur solitaire abandonné par ses matelots et vous souhaitez désormais continuer l’aventure seul, sans l’aide de personne, prêt à garder le cap sur vos objectifs et tout mettre en œuvre pour y arriver. Analyser votre charge de travail pour ne pas vous retrouver étouffé par les tâches à effectuer.
  • vous ne concevez pas l’aventure professionnelle comme une quête solitaire et pour vous, déléguer et être accompagné est une chose essentielle dans la réalisation d’une activité professionnelle pérenne et solide. Vous souhaitez alors chercher de nouveaux actionnaires, prêts à rejoindre votre projet et le mener vers la réussite.

Surtout, ne précipitez pas les choses. Prenez le temps de préparer l’avenir, quitte à voir les résultats de son entreprise stagner momentanément.

10 citations célèbres et inspirantes

En tant qu’entrepreneur débutant ou expérimenté, vous avez besoin à tout moment de vous plonger dans une marre d’inspiration, afin de braver les différentes difficultés qui se montrent à vous. Il est aussi nécessaire de se ressourcer pour avoir une vision à long terme et faire preuve d’innovation. Pour y parvenir, rien de mieux que de se munir de quelques citations célèbres et inspirantes qui vous permettront sans doute de vous garder la pêche au cours de votre aventure dans l’entrepreneuriat. Nous vous en proposons dix.

1- Pour les situations embarrassantes

« Il y a toujours deux raisons pour faire quelque chose : une bonne raison et la vraie raison ! ».

Cette citation est de Dale Carnegie. Lors des prises de décision dans les situations complexes, il est difficile de faire un choix. Cette citation vient donc pour nous rappeler de toujours chercher la vraie raison qui pourrait nous pousser à prendre la bonne décision. Dans ce cas précis, il faut très généralement faire parler son cœur, être honnête avec soi-même. Bien que plusieurs raisons sont évoquées lors de la prise de décision, il va falloir aller chercher au plus profond de soi la vraie raison parmi toutes les autres. Il ne faudra surtout pas se limiter aux apparences, à l’évidence, car ceci pourrait nous conduire à une mauvaise décision, ou du moins à une décision que nous pourrions regretter.

2- Pour avoir plus de confiance en soi

« Vous devez croire en quelque chose. Vos tripes, votre destin, la vie, le Karma, n’importe quoi. Cette approche ne m’a jamais quittée et c’est ce qui a fait la différence dans ma vie. »

Cette citation de Steve Jobs nous convie à avoir confiance en soi et à toute autre chose qui nous permet d’avoir la foi. Sans elle, selon le géant Américain, nous risquons de nous perdre.

3- Pour plus de persévérance

« Notre plus grande gloire ne consiste pas à ne jamais tomber, mais de se relever à chaque fois que nous tombons. »

Confucius à travers ces mots nous invite à nous relever à chaque chute car la réussite ne vient qu’après la persévérance.

4- Pour plus d’innovation et de persévérance

« Pour réaliser une chose vraiment extraordinaire, commencez par la rêver. Ensuite, réveillez-vous calmement et allez d’un trait jusqu’au bout de votre rêve sans jamais vous laisser décourager. »

Walter Disney à travers ce texte veut non seulement nous faire comprendre que l’innovation dans l’entrepreneuriat est une très bonne chose, mais aussi qu’il ne faut pas rien lâcher tant que notre rêve n’a pas été réalisé.

5- Encore plus de persévérance

« L’énergie et la persistance conquièrent toutes les choses. »

Cette citation est de Benjamin Franklin. Ce dernier nous rappelle que nous n’avons pas besoin de grande chose pour réussir. Il faut simplement se donner à fond et affronter à bras le corps les difficultés.

6- Pour plus de détermination

« Toujours garder à l’esprit que votre propre résolution pour réussir est plus importante que toute chose. »

Selon Abraham Lincoln, il faudra, pour réussir, se convaincre soi-même d’être capable de cette réussite. C’est impératif pour tout entrepreneur.

7- Il faut innover !

« N’allez pas où le chemin peut mener, allez au lieu où il n’y a pas de chemin et laissez une trace. »

D’après Ralph Waldo Emerson, l’innovation est la solution pour faire briller son entreprise.

8- Place à l’action

« Vous ne pouvez pas construire une réputation sur ce que vous allez faire. »

Il faut comprendre à travers ces mots d’Henry Ford que le bavardage nuit à la réussite. Allez droit au but et faites place à l’action. Les clients et partenaires ne vous feront confiance qu’après des réalisations convaincantes.

9- La patience est indispensable en entrepreneuriat

« Le succès est un voyage, pas une destination. »

Arthur Ashe nous rappelle qu’il faut prendre son temps pour réussir. La réussite doit se bâtir de façon minutieuse.

10- Aimer ce que l’on fait

« Le véritable succès est de trouver votre Lifework dans le travail que vous aimez. »

Pour David McCullough, il faut pour réussir faire ce que l’on aime. Il faut trouver son propre rythme pour le travail, sa passion, sans quoi, nous sommes voués à l’échec.

Construire une tirade choc pour convaincre rapidement !

Qui n’a jamais rêvé convaincre un investisseur ou un client avec une tirade explosive de quelques secondes tout droit sortie d’un film américain ? Argumenter est un art, au même titre que la négociation. Une intervention percutante se prépare et doit présenter des arguments chocs pour interpeller l’auditoire. Voici quelques conseils pour pimenter vos pitchs et discours afin de convaincre rapidement et en un temps record !

Première étape : analyser son projet

Une argumentation imparable passe, avant tout, par une phase de préparation méticuleuse. Définissez, en premier lieu, l’objectif de votre intervention. S’agit-il de la présentation de votre entreprise, d’un projet particulier, d’un nouveau produit ? Il convient d’orienter votre discours vers son objet, ce qui devrait se faire naturellement. Impossible, néanmoins, de rédiger un texte standard que vous adaptez à n’importe quelle occasion si vous souhaitez marquer les esprits. Listez plutôt tous les éléments intéressants de votre objet : ses qualités, ce qu’il va révolutionner… Ses particularités doivent ressortir. En clair, mettez en avant ce que vous avez de plus que les autres. Selon les cas, vous pouvez, par exemple, évoquer les points forts de votre entreprise, comme un salarié talentueux ou bien la résistance de votre nouveau produit grâce à un l’utilisation d’un matériau spécifique… Déterminez ainsi précautionneusement vos forces et ce qui vous démarque car la concurrence, rude ou pas, ne reste jamais bien loin…

Deuxième étape : inclure des notions émotionnelles

Une fois votre allocution bien affûtée, agrémentez-la d’éléments puissants émotionnellement. Qu’ils le veuillent ou non, les Hommes restent des êtres dotés de sensibilité et faire appel à leurs émotions constitue une valeur sûre pour faire mouche. À titre d’illustration, prenons les scènes d’action issues des grandes productions hollywoodiennes. Lors de scènes de guerre ou d’affrontement entre deux clans, par exemple, celles-ci présentent quasi-systématiquement un héros venu sauver la situation qui, pour remotiver ses troupes, se lance dans une longue tirade. “Pourquoi nous battons-nous?” “Est-ce ainsi que nous voulons vivre?”, autant d’injonctions qui revêtent une dimension puissante et qui, bien souvent, suffisent à ranimer la flamme dans le cœur des combattants. À la manière d’un super-entrepreneur, insistez sur des éléments rationnels et émotionnels. Le secret d’une tirade de choc réside dans l’association des deux.

Troisième étape : mettre sa tirade en forme

Une tirade choc ne s’organise pas n’importe comment. À moins que vous ne soyez un maître de l’improvisation, mieux vaut structurer votre tirade par écrit. Les éléments que vous venez d’identifier constituent les notions clés qui doivent retenir l’attention de votre auditoire. Au cas où vous ne vous sentez pas à l’aise à l’idée de parler en public, un plan solide vous rassurera. Si, à l’inverse, vous êtes plutôt confiant, cela vous aidera, tout de même, à ne rien oublier. Pour capter immédiatement l’attention de votre ou vos interlocuteurs, faites d’abord, appel à sa vie de tous les jours ainsi qu’à ses émotions. Évoquez, simplement, les difficultés que vous allez pouvoir, par la suite, résoudre grâce à votre projet, au lieu de commencer en le vendant directement et sans accroche. Précisez que vous trouvez cette situation inconfortable, ce qui vous a conduit à développer votre entreprise, produit… Expliquez, ensuite, la façon dont vous vous y êtes pris, quels outils vous avez utilisés… Sans, toutefois, en dire trop ! Garder une part de mystère reste primordial afin que le client, investisseur ou autre s’intéresse à votre projet. La tirade choc doit donner envie d’en savoir plus, inspirer, et non dévoiler tous les rouages de fabrication ! Après avoir décrit l’utilité de votre idée et son fonctionnement, concluez sur une note ambitieuse ou audacieuse. Proposez directement à votre interlocuteur de tester votre idée ou même de venir vous voir.

Le charisme : ce détail qui peut faire toute la différence

Bien entendu, tout le monde ne naît pas avec l’aura de Jack Nicholson. Ceci dit, il va vous falloir prendre confiance en vous si vous souhaitez émerveiller et convaincre les foules à la manière de Franck Underwood dans House of Cards (série dans laquelle Kevin Spacey interprète le Président des États-Unis, ndlr). La nature se révèle parfois injuste dans le domaine du charisme, elle en attribue plus ou moins à certaines personnes. Rassurez-vous, cet élément se travaille. Le contenu de votre discours ainsi que vos arguments chocs restent le plus important mais votre attitude demeure tout aussi décisive : vous personnalisez l’objet de votre discours à travers votre expression corporelle. Surveillez donc votre posture et votre manière de vous exprimer. Tout d’abord, tenez-vous droit, montrez que vous avez confiance en vous et en ce que vous affirmez. Parlez fort, sans crier non plus, afin de renforcer ce sentiment. Vous devriez vous entraîner avant d’énoncer votre tirade décisive. Prendre confiance en soi s’avère bien plus facile à dire qu’à faire mais souvenez-vous que la chance sourit aux audacieux. D’autres ont très probablement réussi avec moins de talent que vous…. Quitte à échouer les premières fois, ne craignez pas de retenter l’expérience car les opportunités se trouvent partout et surviennent tout au long de la vie !

Une entrepreneure qui défend ses valeurs tout en faisant du business

Virginie Dulucq constate que de nombreuses surfaces sur les opérations d’aménagement et celles immobilières restent sous-valorisées. Elle décide ainsi de créer UrbAgri pour valoriser les surfaces sous-utilisées des programmes dans un objectif agricole et d’en faire un critère de différenciation.

Quel est votre parcours (estudiantin, professionnel et personnel) avant la création de votre entreprise ?

Fille de vigneron dans le Sud-Ouest de la France, je me suis orientée vers des études en environnement puis en urbanisme. Responsable de la SEM de Construction et d’Aménagement de Cachan, SEMACA (94) pendant six ans, je me suis spécialisée dans le montage et le suivi technique et financier d’opérations d’aménagement et de construction d’équipements publics.

Je suis également intervenue pendant quatre ans sur le Secteur Sauvegardé de Perpignan et le Secteur Sauvegardé de la Cité Médiévale de Carcassonne, sur les grandes opérations de rénovation (Monuments historiques, Hôtels Particuliers classés et inscrits) pour le compte de la société Urbanis. J’ai réalisé des diagnostics techniques du bâtiment, des montages financiers et fiscaux.

Je maîtrise les procédures d’urbanisme et les procédés de construction et de rénovation.

Diplômée du MBA de l’Ecole des Ponts (spécialité Technologie et Entrepreneuriat) et de l’Institut d’Aménagement et d’Urbanisme de Lille (promotion ENVAR 2003), j’ai intégré les dimensions financières, marketings, sociales et environnementales dans ses projets d’agriculture urbaine.

Quand avez-vous créé votre propre entreprise ? Dans quel secteur ? Et surtout, pourquoi (anecdote, déclic) ?

J’ai intégré Alter-Bâtir, Coopérative d’Activité et d’Emploi en 2012 pour développer l’activité d’UrbAgri, que j’ai créée en 2015.

Secteur d’activité : Agriculture Urbaine.

Déclic : En 2009, depuis la crise, de nombreux terrains non valorisés en ville ne trouvaient plus preneurs et j’ai constaté que des surfaces s’avéraient non utilisées sur et dans les bâtiments. De là, la volonté de les valoriser dans un objectif agricole m’est apparue.

Comment avez-vous réussi à développer votre société ?

En travaillant beaucoup.

Quel a été, pour vous, le moment clé de votre réussite ?

Le jour où j’ai gagné le concours Créatrice d’Avenir en 2012.

Comment vous êtes-vous financé ?

Par l’activité.

Quelles ont été les principales difficultés rencontrées ? Et inversement, les principales satisfactions ?

Les difficultés : faire d’une activité perçue comme une activité de loisir une activité professionnelle rentable.

La satisfaction : avoir trouvé le modèle économique respectant les valeurs défendues.

Quelles sont les perspectives d’avenir pour votre entreprise ? Pensez-vous vous développer à l’international ? Pensez-vous à effectuer des levées de fonds ?

Je souhaite renforcer notre position en région et développer des projets à l’international.

Nous réaliserons des levées de fonds pour l’industrialisation de produits et le développement de l’activité.

Que représente l’entrepreneuriat pour vous ?

La liberté de travailler avec qui l’on souhaite sur des sujets porteurs, d’avenir et véhiculant nos valeurs.

Comment conciliez-vous vie professionnelle et vie personnelle ?

Je me fixe des horaires et des plannings de travail.

Quel conseil donneriez-vous à un entrepreneur qui se lance pour réussir ?

Travailler beaucoup et être tenace.

Aujourd’hui, comment faites-vous pour développer votre réseau ?

Je participe à des soirées networking, des salons, des associations professionnelles…

Pouvez-vous me donner les chiffres de votre entreprise (date de création, nombre de salariés, chiffre d’affaires…) ?

Date de début d’activité : 2011 en Sarl-Scop puis date de création de société : 2015. 4 collaborateurs. CA = 110 K€

FaceApp : le bad buzz du printemps qui relance les polémiques sur les applis racistes

Nous connaissions le savon mais il existe aussi l’application raciste ! Au printemps dernier, l’application FaceApp se trouvait au cœur d’une sérieuse polémique. Programme permettant de retoucher instantanément des selfies, celui-ci lançait, en avril dernier un nouveau filtre « sexy » qui consistait, en réalité, à blanchir la peau de ses utilisateurs ! Sur la toile, les internautes se sont rapidement indignés et il ne s’agit pas d’une première. Les détails.

Des filtres pour transformer son visage

Le principe de FaceApp demeure assez simple : tout comme Snapchat et autres applications dédiées au partage et retouche de photographies, ce programme propose d’appliquer des « filtres » au visage de ses utilisateurs. Autrement dit, il propose des thèmes qui permettent de modifier le visage sur une image donnée afin de lui conférer une attitude particulière. Il suffit de prendre un selfie et de faire défiler les options pour choisir une façon de se grimer. Lancée au début de l’année, l’application semblait plutôt appréciée jusqu’au printemps de cette année. Les filtres « vieux » et « sexe opposé » connaissaient notamment un grand succès. En avril dernier, un nouveau thème voyait le jour, dénommé « hot », soit « sexy ». Comme son nom l’indique, l’objectif de ce filtre consistait à embellir la personne sur une photo, sauf que les internautes se sont, rapidement, aperçus de la supercherie : ce filtre leur blanchissait la peau et affinait leur nez !

Une conception raciste de la « sexytude » ?

Très vite, les utilisateurs de FaceApp commencent à partager les résultats obtenus avec le fameux filtre et tous établissent le même constat : l’application éclaircit leur peau. Ni une, ni deux, face aux images, les réactions se font sans appel : FaceApp se voit immédiatement qualifiée de raciste. Pour interpeller la communauté Twitter, un internaute a soumis le visage d’une star, Will Smith, à l’application. L’acteur en ressortait le teint très blanchi et le nez extrêmement affiné. La précision des images délivrées, en retour, par l’application n’arrangeait pas les choses, les détails de certaines versions « embellies » se révélaient aussi saisissants que dérangeants. Le célèbre visage noir icône de la marque Uncle Ben’s a également été soumis à FaceApp, qui l’a largement blanchi au moment du passage au filtre « sexy ». De nombreux Afro-américains ont posté, outrés, les versions « hots » que le programme leur renvoyait d’eux sur Twitter. « FaceApp n’est pas simplement nul, c’est raciste. Le filtre hot a blanchi ma peau et modifié mon nez pour le rendre plus européen », « Donc j’ai téléchargé l’appli et j’ai décidé d’utiliser le filtre hot en ne sachant pas qu’il me rendrait blanc. Sérieux les gars, c’est pas possible » ou encore « Cette appli est manifestement hyperraciste », pouvait-on lire sur le réseau social.

Plus attirant… sans lunettes ni yeux bridés !

Les utilisateurs n’étaient pas au bout de leurs surprises ! L’option « sexy » ne rendait pas que les peaux mates ou foncées plus blanches, elle retouchait aussi les Asiatiques. Après passage au filtre « hot », finis les yeux bridés, par exemple. « FaceApp a retiré mes lunettes et changé mes yeux par des yeux de blanc », tweetait, interloquée, une utilisatrice asiatique dont les yeux ainsi que la peau avaient été européanisés et dont les lunettes avaient disparu ! Plusieurs autres personnes se sont interrogées quant au retrait de cet accessoire en mode « sexy ». Des dizaines d’entre eux mettaient en évidence ce phénomène systématique et témoignaient sur la toile : « FaceApp ça permet de dire que finalement, la VO n’est pas si mal et que le filtre hot, ça retire les lunettes » ou « Pourquoi on enlève mes lunettes en mode hot ? C’est un message ? ». Nouvelle coquille pour le filtre, ce qui a valu à l’application l’obligation d’expliquer ces changements.

Un programme « mal entraîné »

Devant l’étendue des dégâts, le fondateur de FaceApp a dû s’expliquer auprès des utilisateurs de l’application. Yaroslav Goncharov, son PDG, s’était platement excusé après les accusations de « whitewashing » dont son programme faisait l’objet. L’éclaircissement systématique de la peau des utilisateurs résulterait, selon lui, d’un bug dans le fonctionnement de l’intelligence artificielle gérant le programme. Ce problème résiderait dans le réseau neuronal de cette dernière, qui reproduirait les mêmes stéréotypes que certains humains… « Nous sommes profondément désolés pour ce problème très sérieux. Il s’agit d’un regrettable effet secondaire du réseau neuronal sous-jacent, causé par des biais dans l’entraînement du programme, un comportement qui n’était pas prévu », a indiqué le créateur de l’application. En guise de réparation, le filtre n’a pas été supprimé, simplement renommé « sparkle », soit « étincelle » en français.

Un phénomène récurrent dans le secteur

Le racisme dans ce type d’applications demeure, malheureusement, monnaie courante. Le géant du domaine, Snapchat, a également eu droit à son lot d’accusations mettant en avant une part de racisme. Son filtre « Bob Marley », qui ajoutait des dreadlocks aux utilisateurs et leur fonçait la peau, avait suscité quelques critiques, au même titre que celui de 2016, baptisé « Yellowface ». Ce dernier faisait de grandes joues et bridait, outrageusement, les yeux des personnes sur les photos… Un nouveau manque de subtilité contre lequel les internautes s’étaient, une fois encore, révoltés.

Ces noms de marque dont vous ignorez l’origine… (volume II)

Si vous avez consulté l’article de la semaine dernière sur la même thématique, vous savez à présent d’où viennent les célèbres noms comme Starbucks, Lego ou encore Ikea mais d’autres marques cachent, elles aussi, des histoires saugrenues ou insolites au sujet de leur dénomination. Voici un deuxième volume sur l’origine des noms de marque. À consommer sans modération.

Bic

Le plus célèbre fabricant de stylos à bille français peut se targuer d’avoir quasiment renommé un objet du quotidien du nom de sa marque. Le terme de « stylo Bic » est passé dans les mœurs et s’emploie, aujourd’hui, comme un nom commun. La marque propose d’ailleurs beaucoup d’autres produits pratiquement aussi connus, tels que ses fameux briquets. Mais savez-vous d’où celle-ci tire son origine ? Le fondateur de cette industrie à succès se nommait Marcel Bich. Rien de bien original dans tout cela, sauf lorsque l’on apprend que le –h final s’est vu ôté à cause de sa prononciation en anglais… Ce nom, selon les accents, aurait pu sonner comme « bitch », qui signifie littéralement « prostituée » dans la langue de Shakespeare… Un patronyme pas forcément très vendeur !

Adobe

Vous êtes-vous déjà demandé d’où venait le nom de cette suite informatique que vous utilisez probablement presque tous les jours ? Tout simplement d’une rivière ! Charles Geschke et John Warnock ont fondé leur entreprise en 1982 et, ce dernier, a suggéré de lui donner le nom de la rivière qui coule derrière sa maison de Los Altos en Californie : Adobe Creek.

Castorama

Déco, Brico, Bati, Jardin… Ce magasin de bricolage tire son nom d’un animal lui aussi connu pour ses talents de constructeur : le castor ! En 1960, le tout premier établissement se nommait d’ailleurs Central Castor. Ce n’est que plus tard que ce nom se verra transformé à travers l’ajout du suffixe -ama, provenant du Grec horama, qui signifie « vision ».

Perfecto

Le blouson de cuir noir si longtemps associé aux mauvais garçons, redevenu tendance aujourd’hui, tire son nom d’un péché mignon de son créateur. Tout commence dans les années 1910. Les frères Russes Irving et Jack Schott partent s’installer à New-York où ils fabriquent des vestes dédiées à l’usage de la moto, qui se répand de plus en plus. Leurs créations rencontrent un tel succès que les deux frères se retrouvent dans l’obligation de déménager leur local. La légende veut qu’ils aient atterri dans le New Jersey et que Harley-Davidson leur ait commandé une veste spéciale… Irving dessine la première veste en cuir épais et pourvue d’une fermeture éclair pour protéger les motards. Le modèle, qui donnera naissance à la marque, portera le nom de celle du cigare que le styliste avait dans la bouche : Perfecto !

Asics

Cette firme japonaise d’articles de sport n’a pas choisi, contrairement à beaucoup de ses compatriotes, un nom faisant référence à l’histoire ou à la culture du pays. Asics a choisi de s’inspirer de Juvénal, poète latin du premier siècle. Dans son texte, l’auteur écrivait « anima sano in corpo sano » (« un esprit sain dans un corps sain », ndlr) et on constate qu’Asics correspond à l’acronyme de cette maxime ! Beau clin d’œil à la pratique sportive, ce nom a été trouvé dans les années 70 et le sens de cette petite phrase demeure très présent dans les campagnes publicitaires actuelles reliées à ce domaine.

L’Oréal

Mondialement connue, cette marque de cosmétique doit son nom à une création de son chimiste et fondateur, Eugène Schueller. En 1907, celui-ci invente la première teinture pour cheveux synthétique, à la demande d’un coiffeur-barbier. Il nomme sa formule l’Auréale, d’après une coiffure féminine de l’époque : l’auréole. Deux ans plus tard, le scientifique fonde la « Société française des teintures inoffensives pour cheveux » et modifie l’orthographe de sa trouvaille, qui devient L’Oréal. Cette dénomination sera, par la suite, attribuée à toute la société.

Google

Le plus célèbre des moteurs de recherche tire son nom d’un brainstorming… et d’une faute de frappe ! Au moment de nommer sa création, le cofondateur de l’entreprise, Larry Page, s’entretient avec son étudiant, Sean Anderson. Celui-ci émet l’idée d’une référence au Googolplex, le nombre qui correspond à 10 puissance gogol (l’un des plus grands nombres connus que le système décimal ne permet pas encore d’écrire, ndlr). Vu la quantité d’informations à traiter pour le nouveau moteur de recherche, Larry Page trouve qu’il s’agit d’une bonne piste et demande à l’étudiant de vérifier si ce nom de domaine « Googol » est disponible. Sauf que ce dernier se trompe et entre « Google » à la place ! Vous devinez la fin de l’histoire…

Caterpillar

Les premiers tracteurs apparaissent en Californie au XIXème siècle. Parmi les pionniers qui entreprennent dans ce secteur, Benjamin Holt et Daniel Best conçoivent des engins dont ils remplacent les roues par des morceaux de bois entraînant la rotation d’une chaîne. En 1904, un photographe présent sur les lieux compare le mouvement de ce déplacement à celui d’une chenille, qui se dit « caterpillar » en anglais. Benjamin Holt décide, sur cette remarque, d’en faire le nom de sa marque vouée à devenir un géant international dans son domaine.

Carrefour

Comme ils le laissent penser, les hypermarchés Carrefour tiennent leur nom d’un emplacement géographique. En 1959, Marcel Fournier souhaite développer son projet dans la région d’Annecy. Il ouvre une épicerie dans le sous-sol de sa mercerie, s’approvisionnant pour cela chez Badin-Defforey, une maison de gros locale. Devant la réussite du magasin, les familles Fournier et Defforey finissent par s’associer et décident d’ouvrir ensemble un supermarché, en juin 1960. Celui-ci se situera au carrefour de l’avenue Parmelan et de l’avenue André Theuriet, d’où le nom de la marque !

Présentation PowerPoint, comment éviter l’ennui ?

La réalisation d’une présentation sous PowerPoint peut s’avérer très facile. Toutefois, elle vire souvent au cauchemar et se révèle très ennuyeuse pour ceux qui vous écoutent. Pour réussir une présentation PowerPoint, le respect de quelques critères s’impose.

La clarté

La règle de base consiste à établir des slides claires et épurées. Il faut éviter de noyer vos idées forces dans un texte qui ne finit jamais. L’idéal est d’insérer une idée avec un ou deux mots. Cela permet aux orateurs de retenir facilement les éléments essentiels de la présentation. Les slides sont faites pour appuyer votre discours et non pour mobiliser l’entière attention de vos interlocuteurs.

Poser toutes ses idées

Avant de commencer quoi que ce soit, il faut organiser votre prise de parole. Mettre toutes les idées sur papier ou sur Word, établir un plan précis et détaillé de la présentation, restent des incontournables pour ne pas oublier des idées ou sujets. L’organisation de votre présentation vous permet de gagner du temps dans la création du support et d’éviter ces oublis qui peuvent s’avérer fatals.

La cohérence

Il ne suffit pas de disposer d’une présentation de qualité pour s’assurer qu’elle est irréprochable. Les idées doivent présenter une certaine cohérence impliquant le respect d’un plan doté d’une suite logique s’impose. Le respect de la logique du plan permet à la présentation de gagner en sérieux. Il faut savoir situer ses idées et connaître leurs suites. N’hésitez pas à suivre un cheminement linéaire. La présentation ne doit en aucun cas manifester des contradictions.

Modérez vos animations

Il faut se montrer prudent dans l’utilisation des animations. En principe, celles-ci dissimulent l’aspect sérieux de la présentation. Elles servent à capter l’attention si le présentateur arrive à les maîtriser. Utilisez des animations de bases, discrètes et modérées. A défaut, elles peuvent complètement accaparer l’attention de votre public.

Le respect d’une charte graphique

Etablir une charte graphique et la respecter demeure essentiel. Quoi de plus horrible à subir qu’une présentation moche qui ne vous donne pas envie de la regarder. PowerPoint dispose d’un outil permettant de faciliter l’établissement du plan et il ne faut pas s’en priver. Soyez créatif, et évitez d’utiliser des thèmes de base trop banals. Les couleurs apportent l’harmonie et la gaité, mais pour éviter que la présentation ne soit pas trop enfantine, utilisez-les avec prudence. L’idéal consiste à opter pour des couleurs sobres.

Utiliser des ressources

Il faut savoir synthétiser les informations. La technique la plus simple et la plus efficace consiste à utiliser des images pour servir d’appui aux mots. Ces images doivent représenter ce que vous allez dire. PowerPoint dispose d’une option permettant de réaliser des schémas très professionnels. Faites attention à ne pas trop surcharger d’images. Dans tous les cas, les slides les plus simples restent les plus compréhensibles.

Rester humble et confiant

La qualité de la présentation dépend souvent de l’orateur. N’oubliez pas qu’un power point réussi passe d’abord par une présentation réussie. La confiance en soi constitue l’un des éléments les plus importants pour la réussir. Lorsqu’on réalise un projet, quelle que soit sa nature, il faut prendre conscience de sa capacité à assurer sa réalisation. Restez humble afin de ne pas retourner votre auditoire contre vous. Ainsi, la présentation doit être compréhensible par tous.

Pourquoi créer un site web vitrine à votre entreprise ?

À une époque où il est possible de fédérer une communauté autour d’une page sur un réseau social et de dialoguer instantanément avec elle, on peut se poser la question de l’utilité d’un site internet. Quelques professionnels se concentrent sur les réseaux sociaux. Bonne ou mauvaise pratique ?

Un plus pour se faire connaître et vous démarquer

Un site n’a pas la même utilité qu’un réseau social. Il vous permet d’abord de mettre vos valeurs en exergue et aux clients comme aux partenaires, associés ou même concurrents, d’y puiser les informations dont ils ont besoin ! Certains commettent l’erreur de négliger un site officiel pour ne faire campagne que sur les réseaux sociaux. Si, dans de rares cas, cette technique peut s’avérer payante (notamment quand la notoriété de marque est déjà très forte), une telle attitude prive les visiteurs d’un élément essentiel : un site propre et dédié à la société renforce sa crédibilité. En réalité, les deux approches se révèlent complémentaires. Les réseaux sociaux alimentent le trafic sur votre site web et renforcent votre interaction avec votre communauté. Tout comme pour les commerçants qui ne disposent pas de local fixe, ne pas disposer d’un site internet affecte votre crédibilité car on peut se demander pourquoi vous n’en avez pas un. Certaines informations s’avèrent, d’autre part, plus adaptées à un site internet qu’aux réseaux sociaux.

Le site web : une manière de représenter son entreprise

« Le site web représente le miroir d’une entreprise ». Peut-être connaissez-vous ce nouvel adage. À travers son site internet, une firme se présente et se définit, tant sur le plan moral que matériel. Celui-ci fait entièrement partie de sa carte d’identité puisqu’il explique, plus ou moins explicitement, les objectifs et les valeurs. Le site détaille les moyens que l’entreprise utilise pour exercer son activité et met en exergue les idées fortes qui forment la société, ce que ne permet pas de réaliser de manière exhaustive un réseau social, où le décor demeure formaté et quasi-identique pour l’ensemble des utilisateurs. Le site constitue, de fait, un élément visuel important qui vous rend, vous et votre entreprise, unique. La forme ayant presqu’autant d’importance que le fond.

Un support qui influence la décision d’acte d’achat

Le site d’une société témoigne de son engagement envers ses clients puisqu’il constitue, à lui seul, un lieu réservé à son activité. Il renforce la crédibilité de l’entreprise notamment car il vous permet de transmettre vos coordonnées géographiques, ce qui contribue à rendre votre entreprise plus « réelle » à l’heure du virtuel. Depuis quelques années, ne pas avoir de vitrine sur la toile peut se révéler handicapant pour une entreprise. Les consommateurs se montrent de plus en plus nombreux à considérer le site web dans leur processus de décision d’achat et à s’y rendre avant de faire leur choix. Si créer son site internet se place comme un atout de taille pour votre entreprise, il n’est, toutefois, pas toujours évident l’établir sans être un spécialiste en la matière.

Des solutions pour construire son propre site web grâce à un éditeur

Créer un site internet semble, certes, indispensable au développement d’une entreprise mais si vous n’en avez jamais conçu, cela peut vite devenir un frein. N’écartez pas l’idée de le créer, plusieurs professionnels se tiennent prêts à voler à votre rescousse ! A titre d’exemple, l’éditeur Wix s’inscrit dans ce domaine et met plusieurs outils précieux à disposition des néophytes pour qu’ils puissent confectionner leur site et profiter de nombreux avantages. Sur son site, la société propose une aide à la conception très fournie ainsi que des templates (structures visuelles des pages du site comprenant, par exemple, la disposition de colonnes, ndlr) vierges ou pré-complétées, afin de laisser les créateurs en herbe s’exprimer. Cet éditeur a fait en sorte de n’oublier personne : pour les débutants, Wix ADI s’occupe de construire un site web complet d’après les attentes du client, exprimées dans un questionnaire. Pour les plus expérimentés, Wix Code confère une grande liberté de création aux designers et codeurs utilisant la plateforme. Cette dernière ne se contente pas pour autant d’aider à la conception d’un site mais veille aussi à certains détails primordiaux : sécurisation de l’hébergement, domaine personnalisé pour renforcer sa crédibilité ou encore développement d’une version mobile. Elle ne laisse pas non plus le contenu de côté, avec Wix SEO Wiz, outil gratuit pour les utilisateurs. La firme propose à ses clients d’optimiser leur référencement étape par étape et génère automatiquement un plan d’action personnalisé pour chaque site internet. Avec l’existence d’éditeurs tels que celui-ci, tenant compte du niveau de connaissance du client en termes de codage et veillant à respecter ses attentes, plus d’excuses pour ne pas concevoir le site qui complétera et enrichira votre entreprise !

Christophe Lemée, l’entrepreneur qui développe le monde de demain

Après une longue carrière dans les télécoms, Christophe Lemée, ce serial entrepreneur se penche sur la blockchain et voit en cette technologie l’avenir de l’informatique. Retour sur un parcours haut en couleurs, composé de rencontres et de créations.

Votre société fait dans la blockchain, pouvez-vous détailler ce concept ?

Il s’agit d’un protocole informatique et cryptographique qui assure l’archivage la transmissions et la traçabilité des données. Il se compose d’une partie protocolaire (transport et synchronisation des données) et d’une partie langage (au sens code, appelé smart-contract). Par analogie, nous pourrions prendre un exemple ou une base de donnée relationnelle « SGBD-R » avec son mécanisme de réplication serait l’équivalent d’un registre pour la blockchain et le langage SQL serait le langage équivalent pour le développement de smart-contract. En revanche, la ressemblance s’arrête ici, car chaque donnée inscrite dans les registres s’avère impossible à supprimer ou modifier.
Cette technologie garantit aux entreprises et individus la propriété des données enregistrées, contrairement aux autres bases. Tout le monde, dans la blockchain, peut vérifier qui se trouve à l’origine de tel ou tel élément. L’état d’appartenance d’un actif correspond à une donnée et toutes les transactions s’enregistrent dans des blocs et tous les blocs sont liés entre eux. Des entreprises concurrentes peuvent ainsi s’échanger des informations dans une blockchain privée ou publique et savoir qui détenait quoi au démarrage.

Pouvons-nous revenir sur votre parcours universitaire avant de créer Deep Block ?

Je suis titulaire d’un Master en informatique qui m’a permis, durant mon cursus scolaire, de travailler à Polytechnique avec le Dr. Tor Bloch. Celui-ci montait, à l’époque, un centre de calcul vectoriel pour la recherche autour du plus gros ordinateur du monde à l’époque : le Cray-1 (construit par la société américaine Cray qui créait de super calculateurs). A ce moment-là, il n’y en avait que sept dans le monde ! J’ai eu la chance de travailler avec cette équipe de chercheurs franco-suisse-américaine pendant des années. J’ai plus tard été promu Responsable du centre de télétraitement du CNRS à Polytechnique autour de cet ordinateur. Merci à Charles Becker de m’avoir donné ma chance, à seulement 23 ans, cela faisait de moi la plus jeune personne à avoir occupé un tel poste !

Vous étiez très jeune, quel type de responsabilités occupiez-vous alors ?

Je m’occupais du télétraitement des données car dans les années 80, il n’existait pas encore de réseau internet comme aujourd’hui. Les ordinateurs provenaient de marques et de fabricants différents, ils possédaient leur propre façon interfaces, le plus souvent propriétaire. Il n’y avait pas de protocole unifié comme le TCPIP actuel pour qu’ils puissent communiquer facilement entre eux. Je devais faire en sorte que toutes les machines échanger entre elles, quand tous les protocoles électroniques nécessaires restaient à inventer !

Je gérais les deux aspects couverts par le consortium : une partie militaire et une publique. Cette dernière s’appliquait, par exemple, à la météo nationale, qui modélisait les cartographies satellites et avait besoin d’énorme capacité de calculs. Il fallait concevoir des systèmes pour voir comment allaient bouger les masses d’air. J’étais en contact avec ces équipes pour mettre à leur disposition les capacités de calcul de cet ordinateur. J’étais évidemment épaulé par des chercheurs, météorologues… cette expérience s’est avérée très formatrice !

Quand avez-vous fondé votre première entreprise ?

Je l’ai créée en 1989 avec Yves LEBOUT, un camarade rencontré à Polytechnique. Evidemment, elle s’inscrivait dans l’informatique ! Grâce à Polytechnique, j’avais travaillé dans l’environnement Unix (système d’exploitation multitâche où un superviseur commande de plus petites unités interchangeables, ndlr). Fort de cette connaissance, notre société a développé le premier logiciel vertical sous Unix, destiné à la franchise Century 21 qui venait de s’installer en France. Michel Trollé avait repris la licence de ce concept américain et il avait besoin d’un système d’information pour gérer ses futurs franchisés. Nous avons monté ce système à partir de ce que nous avions appris.

Quels autres projets avez-vous mené par la suite ?

Ma vie s’est faite au gré de mes rencontres. Celle avec Christian ROUSSIN s’est notamment avérée déterminante. Il dirigeait une entreprise de fulfilment dans la vente à distance. A l’époque nous vivions l’explosion du minitel pour passer commande. Il cherchait une méthode pour transmettre les informations qu’il recevait sur son système de gestion alors incompatible : l’AS/400. J’ai développé une passerelle logicielle qui lui permettait d’interfacer ses données sur son dispositif. Il a ensuite voulu me présenter son actionnaire, pensant que nous pourrions faire un bout de chemin ensemble… il s’agissait de Pierre BELLEMARE ! Je lui ai proposé un concept qui me tenait à cœur, celui d’une borne que j’avais découverte dans les Drive McDonald’s aux Etats-Unis en compagnie de Christian DESJARDINS.

Je lui ai présenté et il a trouvé l’idée intéressante, j’ai mis au point cette machine que j’ai vendue par la suite à la branche européenne de l’enseigne de fast-food. L’entreprise avec laquelle j’avais lancé ce projet a été rachetée par Acrélec, qui a installé ce concept dans tous les restaurants que l’on connaît aujourd’hui. J’ai cédé cette société pour suivre Pierre Bellemare, qui démarrait sa première chaine 24h/24 de téléachat. Puis, j’ai lancé la première e-boutique de la télé interactive sur TPS, qui n’existe plus à présent. J’ai quitté le groupe M6 fin 2008 (acquéreur des activités téléachats de Pierre Bellemare et Roland Kluger), après avoir terminé l’intégration de MISTERGOOGDEAL que le groupe M6 venait d’acquérir. Je suis ensuite devenu DG et actionnaire de PhoneAndPhone, puis DSI et actionnaire du Groupe IZIUM, DG et actionnaire de Wynd… mais revenons à Deep Block.

Et la blockchain dans tout ça ?

Passionné de technologie, je m’y suis naturellement intéressé. D’avril 2015 à décembre 2016, je me suis complètement immergé. J’ai mené des recherches en profondeur car je sentais que quelque chose allait se produire… J’ai fait une liste de pistes à explorer et modélisé une roadmap, un schéma directeur technique, de ce que je souhaitais faire autour de ce protocole.

Comment s’est déroulée la fondation de Deep Block, justement ?

Deep Block est née de la rencontre avec Jean-Philippe Touati lors d’une soirée Dynamique Entrepreneuriale ! J’assiste toujours à la première conférence de l’année. J’ai donc discuté avec cet avocat durant le cocktail, qui m’a évoqué son idée. Vivement intéressé, je lui ai suggéré de nous revoir pour en reparler. Je nourrissais l’envie de travailler avec la blockchain depuis un moment et quand je l’ai revu, début février 2017, je lui ai proposé d’intégrer cette technologie à son projet.

Il ne connaissait pas ce fonctionnement mais a trouvé qu’il s’agissait d’une bonne piste. De fil en aiguille, nous avons constitué une équipe, aujourd’hui composée d’Henri de la Motte Rouge, membre du club également et de David Magarian, un homme du commerce et du marketing très doué que je connaissais depuis une quinzaine d’années. L’entreprise existe depuis début juin ! L’équipe technique a, entre temps, développé tous les concepts que j’avais définis pendant mes périodes de R&D menées précédemment.

Que propose votre entreprise à ses clients ?

Nous avons conçu un connecteur universel, accessible par une simple API (interface automatiquement programmable, en français, ndlr) et qui permet de rendre accessible la Blockchain, sans aucune compétence ou connaissance technique avancée. Ainsi, les entreprises se préoccupent seulement d’une interface adaptée à leurs besoins et/ou utilisent notre API pour apporter la connectivité blockchain au système d’information existant. Nous simplifions l’usage de cette technologie, il me semble qu’il s’agit du chemin le plus efficace, l’objectif étant de la faire utiliser au plus grand nombre (le grand public) au travers de services prochainement accessibles et sur lesquels nous travaillons en ce moment même et qui seront présentés à la rentrée.

De premiers progrès depuis début juin ?

Nous sommes en cours d’intégration pour réaliser notre premier contrat avec une société spécialisée dans la propriété intellectuelle. Elle utilise notre technologie pour son offre, destinée aux créatifs. Ceux-ci vont ainsi pouvoir protéger leurs productions. Nous nous apprêtons par ailleurs à lancer une levée de fonds et avons été repérés par DENTONS, un des plus grands cabinets d’avocats implanté dans le monde entier. Nous allons aussi pitcher à la conférence des LegalGeek en Octobre 2017 à Londres, et nous sommes également Top Sponsors du salon des LegalTechs à Paris, les 6 et 7 décembre prochain.