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Un entrepreneur au service du bien-être des employés

Après plus de vingt ans passés dans l’évènementiel, Olivier Neveu saute le pas de la reconversion professionnel dans le massage shiatsu. Portrait d’un entrepreneur qui a redonné du sens à sa vie professionnelle.

A 59 printemps, Olivier Neveu, entrepreneur dans le secteur du bien-être, sait de quoi il parle lorsqu’on évoque le sujet du « stress professionnel ». Après avoir débuté une carrière de photojournaliste à la fin des années 70, il intègre une agence évènementielle dans laquelle il restera huit ans. Fort d’une expertise solide en la matière, il devient directeur de production freelance et travaille jusqu’en 2010 à l’organisation de conventions d’entreprises, de lancements de produits, d’assemblées générales et d’animations grands publics.

Prise de conscience

Jusqu’au jour où lui vient cette prise de conscience : « J’étais satisfait et ça marchait bien. Mais je sentais confusément un désir de changement. Dans l’évènementiel, nous travaillions de plus en plus dans l’urgence. Mes équipes étaient souvent fatiguées, stressées et certains souffraient physiquement. Cela m’ennuyait beaucoup et c’est ce qui m’a poussé à m’intéresser aux différentes techniques de massage. »

Du stress de l’évènementiel aux vertus du bien-être

En 2007, en parallèle de son travail, il se lance dans une formation de praticien « shiatsu ». (shi signifiant doigts et atsu pression en japonais) Originaire du japon, cette technique de massage consiste à appliquer des pressions digitales sur certains points du corps, le long des méridiens (canaux d’énergie traversant le corps), lesquels sont reliés à nos organes et nos viscères. Le but est de favoriser la relaxation et le bien-être général de la personne en répartissant les énergies du corps. « Le shiatsu m’a plu et m’est apparu comme pertinent, car c’est une discipline qui associe le corps et l’esprit dans le but de détendre l’organisme dans sa globalité », détaille l’entrepreneur.

La difficulté de convaincre les prospects

En 2009, il commence à pratiquer son nouveau métier avec le statut d’auto-entrepreneur. S’il dispense des massages aux particuliers (10 personnes actuellement), les prospects qu’il démarche sont en priorité les employés des grandes entreprises. Et ce n’est pas si simple comme il le confie : « Convaincre les entreprises du bienfait de mon activité pour leurs salariés est un vrai challenge. Bien souvent, les réponses qu’on m’envoie sont les suivantes : “Nous n’avons pas de budget et ce n’est pas indispensable en ce moment / On verra plus tard / Nous proposons d’autres activités aux salariés“ »

« Redonner du sens à ma vie professionnelle »

Pour Olivier Neveu, une grosse partie de son travail consiste donc à expliquer à ces sociétés qu’un employé plus épanoui sera « plus heureux dans son travail ».

Un argument entendu par son premier client-entreprise où 30 de ses salariés sur 80 sont désormais assidus aux séances de shiatsu. « Quand je vois des salariés ressortir détendus et souriant de nos massages, je suis comblé. Cette reconversion valait vraiment le coup, car elle a redonné du sens à ma vie professionnelle », partage-t-il, le regard pétillant.

Il poursuit en donnant son point de vue sur sa manière de vivre l’entrepreneuriat au quotidien : « Être son propre patron, savoir se remettre en question, constater que face aux problèmes, on trouve toujours des solutions en développant sa créativité, tout cela contribue à me faire aimer le statut d’entrepreneur. »

Si Olivier Neveu aspire actuellement à développer sa clientèle, il envisage également d’ouvrir un cabinet réunissant plusieurs thérapeutes. Ses clefs pour y arriver : « S’accrocher, persévérer, croire en mon projet, être curieux, bien s’entourer, suivre les conseils de ceux qui réussissent. » Excellente conclusion d’un homme qui incarne véritablement son métier.

Les astuces pour faire des économies sur son imprimante/copieur et photocopieur

Chaque année, les entreprises dépensent un montant compris entre 1 et 3 % de leur chiffre d’affaires uniquement dans les frais d’impression. Il s’agit d’une dépense non-négligeable, pour laquelle des économies importantes peuvent être réalisées en suivant les bonnes pratiques, tant pour ses achats que dans son fonctionnement interne. Quelles sont les recommandations à observer afin de réaliser des économies avec ses imprimantes et consommables ?

Analyser ses besoins réels

Un inventaire des imprimantes présentes dans la société pourra être fait, à mettre en parallèle avec le nombre moyen de pages imprimées chaque mois et le coût des consommables utilisés (cartouches d’encre, toners d’impression). On estimera ensuite les besoins réels en impression pour chaque poste, en déterminant quels processus peuvent être numérisés. On pourra mettre au jour certains problèmes logistiques, notamment concernant le choix du matériel. En moyenne, les PME peuvent réaliser jusqu’à 30 % d’économie en rationalisant leurs impressions.

Se tourner vers du matériel moins onéreux

Pour diminuer ses frais, le plus simple est de réduire le nombre d’imprimantes. Cependant, la recherche de l’économie ne doit pas nuire au bon fonctionnement de l’entreprise. Une solution pertinente consiste à modifier son parc d’impression, pour passer d’imprimantes individuelles coûteuses à des imprimantes multifonctions. Cela représente un vrai changement dans les habitudes de travail, mais des économies seront réalisées en optant pour des imprimantes laser plutôt qu’à jet d’encre, avec des réservoirs séparés et une grande capacité d’impression.

Faire évoluer les pratiques

Pour autant, les économies ne peuvent pas se limiter au choix du matériel. Les pratiques des salariés sont en effet une des causes majeures de surcoût dans l’utilisation des imprimantes. On pourra employer moins de papier en systématisant l’impression recto verso et en privilégiant l’impression multiple, qui permet de faire apparaître quatre pages réduites sur une seule feuille. On évitera aussi les impressions inutiles d’images en couleurs. Une création plus courante de fichiers PDF transmis par e-mail peut enfin réduire les frais d’impression dans l’entreprise.

Favoriser les économies d’impression

Le gaspillage en matière d’impression est trop souvent monnaie courante dans les sociétés. Quelques moyens simples permettent cependant d’y remédier. On peut installer sur chaque poste un logiciel de gestion d’impression comme Print Saver Eco, qui supprime les pages inutiles et combine plusieurs pages par feuille automatiquement. Certaines polices de caractères nécessitent également moins d’encres : une police utilisée par défaut par Windows comme Arial consomme ainsi 30 % d’encre supplémentaire par rapport à la police Century Gothic !

Connaître les sites proposant les meilleurs prix

Avec un coût pouvant aller jusqu’à 2 500 euros le litre, l’encre d’imprimante est l’un des liquides les plus chers au monde. L’approvisionnement en consommable constitue donc un poste de dépense important qu’il soit possible de mieux maîtriser. Il existe plusieurs sites Internet compétitifs permettant de réaliser des économies. Des cartouches recyclées, compatibles pour tous les modèles, peuvent être trouvées à bas comme sur le site TonerPartenaire. N’oubliez pas aussi de comparer les tarifs de cartouches des marques des imprimantes ainsi que leur capacité d’impression.

Un entrepreneur qui coordonne la construction d’immeubles avec brio

Laurent Moretti, 38 ans, vient de loin. Après un parcours estudiantin fastidieux, il travaille durant huit ans dans un grand groupe d’équipements industriels. Jusqu’au jour où il lance sa propre société d’ingénierie, Artensi. Portrait d’un entrepreneur de talent qui a fait de ses péripéties, une force.

Du courage, il en fallu à Laurent Moretti, fondateur d’Artensi pour en arriver jusque-là. « Comme quoi, on peut s’en sortir lorsqu’on vient d’un quartier difficile. Il faut faire mentir les statistiques ! (rires) », relativise-t-il avec humour.

Un parcours estudiantin nommé « persévérance »

Né dans une cité HLM de Fontenay-sous-bois (94), son parcours estudiantin est celui de « la persévérance » comme il aime à dire. Après sa 4ème et sa 3ème, l’encadrement scolaire juge qu’il n’est pas fait pour la filière générale. Intéressé par l’électrotechnique, il passe successivement un BEP, un CAP puis un BAC Pro dans le domaine entre 1991 et 1995. « Cela a été très formateur. Ces filières sont très professionnalisantes. Et puis, au bout du compte, cela m’a donné goût aux études que j’ai poursuivies », confie Laurent. Peu après, il se lancera donc dans un BTS électrotechnique puis intégrera l’école d’ingénieurs de Cachan, en filière génie électrique et informatique industrielle.

Du salariat dans un grand groupe à l’entrepreneuriat

SPIE, l’entreprise dans laquelle il travaille en alternance lui propose un poste au sortir de son école en janvier 2001. « Une merveilleuse opportunité pour me perfectionner dans la réalisation, l’assistance, l’exploitation et la maintenance d’équipements industriels », ajoute-t-il. Il y travaille en tant que responsable des études jusque en 2007. Un an auparavant, l’idée de l’entrepreneuriat a déjà commencé à germer dans sa tête. Il explique : « A SPIE, je travaillais avec de nombreux prestataires extérieurs pour réaliser les projets demandés. J’ai réalisé que je m’étais constitué un réseau important et me suis dit que je pouvais l’exploiter. L’idée de mon entreprise était née. »

Offrir un service sur-mesure

Financé grâce des fonds personnels, des prêts bancaires et l’aide de la Banque publique d’investissement (Bpifrance), Artensi voit le jour en 2006. Concrètement, la société coordonne de A à Z la construction d’immeubles de travail ou leur transformation. Le but selon le dirigeant est « de créer des locaux sur mesure pour que les gens travaillent dans les meilleures conditions ». Artensi entend se différencier en fournissant aux bailleurs des prestataires performants et un suivi de qualité en amont et en aval des projets réalisés. « En somme, dès que les clients m’appellent pour un problème, je mets un point d’orgue à leur trouver une solution dans les plus brefs délais. Proposer un service de qualité et efficace constitue l’ADN d’Artensi », précise Laurent Moretti.

Après dix ans d’existence, Artensi est en pleine croissance. 2015 a enregistré un chiffre d’affaires de 675 000 euros et le fondateur vise 850 000 euros en 2016. Ses principaux clients sont des hôteliers, des constructeurs d’hôpitaux, des promoteurs et des gestionnaires immobiliers. Enfin, l’équipe est composée de 9 collaborateurs aujourd’hui, la plupart étant des ingénieurs.

Trouver les collaborateurs partageant le même état d’esprit

D’ailleurs, Laurent ne cache pas la difficulté qu’il a eue pour recruter les profils adéquats : « Il n’a pas été simple de trouver des personnes qui possèdent la compétence mais aussi partagent l’état d’esprit de l’entreprise. Notamment le fait que nous travaillons de manière très collaborative. Pas tout le monde n’est apte à cela. »

Et d’ajouter que la vie d’entrepreneur, c’est aussi avoir le nez dans d’autres choses que son cœur de métier, comme par exemple, la comptabilité, l’administratif que l’on ne maîtrise pas d’emblée et qui prennent beaucoup de temps. Pour l’entrepreneur, savoir gérer le timing est primordial pour concilier sa vie professionnelle avec celle de sa famille. « Je communique beaucoup avec la mienne. Cela lui permet de mieux comprendre mon travail au quotidien et d’être plus tolérante lorsque je suis très pris », partage-t-il.

L’entrepreneuriat comme liberté

Mais le fondateur d’Artensi adore son métier. « Avoir la liberté de prendre des décisions, de tester des choses, relever des défis au quotidien, pour moi, c’est la liberté qu’offre l’entrepreneuriat », s’enthousiasme le jeune homme qui est aussi un passionné de sport automobile et de golf, deux disciplines « où il faut aussi se challenger ». En parlant de « challenges », à l’horizon 2017, Laurent souhaite développer sa clientèle dans le sud de la France et créer des pôles spécialisés au sein de sa société.

Il esquisse un silence et reprend avec une pointe d’émotion : « Quand je regarde en arrière, je me dis qu’un sacré chemin a été parcouru… Je me dis que le meilleur conseil à donner aux futurs entrepreneurs est de savoir prendre des risques et de croire en son projet. Sinon personne ne le fera à sa place. » Ce sera sa conclusion.

Pourquoi les plus grands entrepreneurs sont-ils des hommes ?

Univers encore essentiellement masculin, le monde de l’entreprise est peuplé d’hommes en immense majorité. Mettant en valeur des qualités réputées essentiellement masculines, l’entreprise profite principalement aux hommes dans la hiérarchie professionnelle.

Adéquation des qualités masculines et de l’entreprise

Ambition, leadership, goût pour l’affrontement et le challenge, sens de la compétition et du risque sont autant de qualités que l’on attribue aux hommes entrepreneurs qui réussissent. Le monde de l’entreprise et des professionnels valorise ainsi ces qualités en mettant en valeur les hommes essentiellement.

Selon une étude réalisée par The Official Board dans 200 pays, seulement 9 % des PDG et chefs d’entreprise sont des femmes. Bill Gates, Steve Jobs, Mark Zuckerberg, Xavier Niel sont autant de modèles masculins qui symbolisent la réussite professionnelle. Le sens de l’innovation, le goût du risque et du challenge, les dirigeants et entrepreneurs cultivent des qualités qui correspondent parfaitement au monde de l’entrepreneuriat.

Tous les plus grands chefs d’entreprise et entrepreneurs possèdent alors de nombreuses qualités similaires et de points communs. À l’instar de Carlos Slim, le PDG du plus gros opérateur de téléphonie en Amérique du Sud, la ténacité et la persévérance sont des qualités essentielles que partagent ceux qui réussissent le mieux.

Larry Ellison le fondateur de la firme Oracle avec une fortune estimée à 48 milliards de dollars, Amancio Ortega le patron de Zara ou encore Warren Buffets le magnat de la presse avec ses 60 milliards de dollars, tous ont en commun un grand sens de la communication et du marketing et savent vendre leurs entreprises.

Ainsi, les plus grands patrons et entrepreneurs possèdent un sens de l’audace bien au-dessus de la moyenne et n’ont pas peur de prendre des risques. Malgré des décisions qui ne font pas l’unanimité, ceux-ci sont passionnés par ce qu’ils font et ne se laissent pas démonter au moindre problème. Cette capacité à se surpasser fait alors sans nul doute leur force et leur fortune qui ne doit rien au hasard.

Des codes masculins peuvent se conjuguer au féminin

Réputés plus ambitieux et plus carriéristes que les femmes, les hommes bénéficient largement d’une image positive dans l’univers professionnel. Sens du contact et de la convivialité, confiance en soi, mise en valeur de ses compétences, toutes ces qualités attribuées aux dirigeants hommes constituent des atouts précieux dans l’entreprise.

Souvent peu concernées par ces qualités typiquement masculines, les femmes ont alors du mal à s’imposer dans un milieu typiquement masculin qui ne laisse pas de place au doute et à l’incertitude. La culture essentiellement masculine du réseau permet ainsi aux dirigeants de gagner leur place au sein d’un marché extrêmement concurrentiel au détriment des femmes.

Toutefois affichant également des ambitions et des perspectives de carrière tout comme les hommes entrepreneurs, les femmes ont aussi leur place au sommet de la hiérarchie professionnelle. Valérie Balavoine, Agnès Costa-Webster, Laurence Lascary ou encore Anne-Laure Constanza ont su gagner leurs galons dans l’entreprise et leurs sociétés affichent des taux de croissance plus qu’honorables.

Plus concernées par les rapports humains selon une étude réalisée par Axa Entreprises, les femmes sont ainsi 77 % à plébisciter le bien-être au travail et la lutte contre le stress, contre 65 % des hommes. Elles partagent en commun avec l’élite masculine le goût de la gestion et du management et prouvent ainsi que certaines qualités ne sont pas l’apanage de ces messieurs.

4 sites pour créer son application mobile en ligne

Voici cinq sites incontournables qui vous permettront de créer votre application mobile en ligne, même sans compétences techniques.

Appyet

Est un site gratuit qui vous permet de créer une application Android simple, alimentée par les flux RSS ou le contenu de votre site Internet et de la distribuer sur Google Play.

http://appyet.com/

Apps-builder

Est « l’outil tout-en-un » pour développer votre business mobile que vous choisissez parmi 83 possibilités suivant votre domaine d’expertise. L’essai est gratuit mais ne dure que 14 jours.

http://www.apps-builder.com/

Goodbarber

Est un service de création d’applications iPhone et Android qui mise sur le design. Il est commercialisé sous forme d’abonnement mais peut être testé pendant 30 jours gratuitement.

http://fr.goodbarber.com/

Appsbar

Est un site gratuit qui utilise des vidéos de tutorat pour aider les petites entreprises à créer des applications personnalisées sous Android et iPhone.

http://www.appsbar.com/

L’entrepreneur qui place le lien humain au centre de l’évènementiel

Spécialiste du marketing et de l’évènementiel, Marc Estang, 42 ans, a fondé BC2M consulting, sa propre agence. Portrait d’un entrepreneur créatif qui a fait de la rencontre humaine son moteur.

« La relation humaine doit toujours être au cœur des événements que j’organise. C’est mon ADN depuis toujours. » Voici ce que nous répond Marc Estang lorsqu’on lui demande dans quel état d’esprit il travaille au quotidien. Et son parcours semble en être la synthèse : « Mon chemin jusqu’à l’entrepreneuriat s’est fait d’opportunité en opportunité, de rencontre en rencontre. Et ce n’était pas gagné dès le départ au vu de mon parcours estudiantin un peu chaotique (rires) ».

L’événementiel comme vocation

Au sortir de son baccalauréat en 1993, il se lance dans un IUT action commerciale. Mais au bout d’un an, malgré des notes correctes, il se fait exclure de la formation en raison de son comportement « trop turbulent » selon l’établissement. « Cela a été un mal pour un bien. Cette formation était trop théorique pour moi. J’aspirais à plus de concret au niveau du travail », commente-t-il. En 1994, il intègre un BTS action/co en alternance, ce qui lui convient mieux. Diplômé deux ans après, il commence à s’intéresser au monde du marketing et de l’événementiel. Souhaitant approfondir son expertise en la matière, il obtient en 1999 un master de marketing à l’école Supérieur de Vente à l’Export. Il trouve son premier poste de communicant dans la branche travaux publics de Volvo un an plus tard. « Je me suis fait virer au bout de trois mois, lance-t-il avec humour, avant de poursuivre : « Mais c’était encore une fois un mal pour un bien. Du marketing construit à base de tableaux Excel manquait cruellement de créativité ! »

Une première SARL née d’une rencontre

Cette envie trouvera écho dans les postes successifs qu’il aura par la suite. L’occasion pour lui de se former aux techniques de marketing en lien avec l’univers du digital. « Mais c’est vrai qu’en y réfléchissant bien, les entreprises où j’ai le plus aimé travailler étaient celles à taille humaine, avec une ambiance start-up. Cela a surement contribué à mon envie de lancer ma propre boîte », partage-t-il. En avril 2006, c’est une rencontre qui déclenche la création de sa première SARL, baptisée Team Event. Un ancien collègue lui propose de monter une société d’événementiel autour de l’univers du golf. Ils partent totalement de 0 et vivent avec leur chômage pendant plusieurs mois, jusqu’au jour où ils rentrent un premier client. « Ce premier contrat nous a permis d’acheter notre matériel de communication ! », exprime l’entrepreneur avec enthousiasme. Grâce à des efforts soutenus, les deux associés réalisent 80 000 euros de chiffre d’affaires six mois après. L’aventure est lancée et atteindra 900 000 euros de CA en 2012. La même année Marc Estang décide de quitter la structure. Il explique : « Tout était devenue une routine. C’est ce qui peut arriver quand une entreprise atteint une certaine stabilité économique. Je ne pouvais plus supporter cette atmosphère. J’avais besoin de me lancer un nouveau challenge. »

Une autre manière de faire de l’évènementiel

Ce « nouveau challenge » prend forme en février 2012 avec la création de BC2M consulting, une nouvelle société spécialisée dans l’organisation de séminaires, conventions, road-shows, galas et voyages d’affaires touristiques. « Avec cette nouvelle agence, je peux vraiment insuffler la manière dont je conçois mon métier, confie Marc Estang. La relation humaine est au cœur de l’événement. Je ne parle plus d’organisation mais de scénarisation d’un event. C’est fondamentalement différent pour moi et cela me satisfait beaucoup. »

Aujourd’hui BC2M consulting travaille avec dix clients à l’année en moyenne. Beaucoup d’entre eux sont issus du secteur industriel et de l’IT. En 2015, l’entreprise a réalisé un chiffre d’affaires de 463 000 euros. Seul aux commandes depuis le début, l’entrepreneur travaille avec des communicants freelance en fonction des besoins. Mais ce n’est pas toujours simple au quotidien comme il exprime : « Parfois, la partie gestion et administrative mange beaucoup de temps sur l’opérationnel. Alors que c’est bien évidemment la partie que je préfère car c’est là où toute ma créativité peut s’exprimer. Mais bon, cela fait partie du jeu quand on est entrepreneur »

S’il devait donner des conseils sur la manière d’entreprendre ? « Garder les oreilles et les yeux grands ouverts, être exigeant avec son travail, faire attention aux détails et rester humble », répond l’entrepreneur. Il poursuit, philosophe : « L’entrepreneuriat m’a permis de m’évader et de me faire grandir en tant que personne. C’est une part importante de satisfaction au quotidien. Raison de plus pour dire que cela vaut le coup de se lancer ! » Excellente conclusion d’un entrepreneur qui respire la passion.

Un digital entrepreneur au rendez-vous de sa passion

Mathieu Pasquini, 44 ans, a grandi en même temps qu’internet, l’une de ses passions. Après avoir travaillé dix ans dans l’industrie mécanique, il monte, Shadow Moses, sa propre agence de développement web. Portrait d’un entrepreneur convaincu.

L’entrepreneuriat est avant tout un état d’esprit. Mathieu Pasquini, gérant et fondateur de Shadow Moses, une agence de développement web, en témoigne : « Pour moi, l’entrepreneuriat représente la création, la maitrise de son destin et la liberté. Toutes ses possibilités qui permettent de mener plusieurs projets de front. »

De l’industrie mécanique au web design

Passionné d’informatique depuis son plus jeune âge, le futur entrepreneur passe un BTS Mécanique Automatisme Industriel et devient cadre dans l’industrie pendant dix ans. Ce sera sa seule expérience en tant que salarié. Après le rachat de l’entreprise par un grand groupe, la culture de travail change et ne convient plus à Mathieu qui précise : « La notion de liberté de travail présente auparavant dans l’entreprise, s’est transformée en “asservissement“. Nous n’étions plus sur la même longueur d’onde. Nous avons trouvé un arrangement pour que je puisse quitter la société et monter mon premier projet en 2005. »

Ce premier pas dans l’entrepreneuriat est baptisé « inlibroveritas.net », une des premières maisons d’édition française en ligne. Deux ans après, il décide avec un associé de lancer une agence de développement web, Shadow Moses. « Je suis les évolutions d’Internet depuis ses débuts et j’ai appris à maîtriser son langage en autodidacte. La création de cette agence était dans la continuité. Et je m’éclate vraiment dans ce que je fais. C’est une vraie chance. »

Autofinancé « à la force du poignet » selon ses termes, Shadow Moses crée des sites web de A à Z et des applications mobiles sur Android. Le digital entrepreneur précise : « Nos clients vont de la petite PME de plomberie à des grands comptes comme le Crédit Agricole. Avec mon associé, on est complémentaire. Je m’occupe de la partie commerciale, administrative et le service après-vente et mon collègue se concentre plus sur la partie développement pure et dure ». Aujourd’hui, la société est rentable et le chiffre d’affaires est en constante augmentation.

« Cinquante métiers à la fois »

A propos des difficultés rencontrées au quotidien, Mathieu Pasquini confie qu’il n’est pas simple d’évoluer dans le web, « un secteur ultra-concurrentiel ». S’adapter aux nombreuses normes encadrant les entreprises françaises apparaît aussi comme un challenge. « Et puis, bien sûr, être chef d’entreprise, c’est faire “cinquante métiers“ à la fois. Un jour, on est comptable, un autre, on est juriste, bref, il faut savoir composer avec tout cela. Mais ça fait partie du jeu. », partage Mathieu, qui malgré ses différentes casquettes, concilie sa vie personnelle et professionnelle sans trop de difficultés. Pour lui, « l’une et l’autre c’est la même chose et tout s’harmonise lorsqu’on fait un métier que l’on adore ».

Consolider l’activité

Pour le futur, l’entrepreneur veut « solidifier son entreprise dans son sol, comme un arbre afin de résister aux intempéries et aux tempêtes, et y abriter un écosystème qui se nourrira de nos échanges ». Avec son associé, il réfléchit aussi à un développement hors de France, en commençant par Londres.

Et de conclure par quelques conseils pour persévérer dans l’entrepreneuriat :
« Il faut avant toute chose faire preuve d’humilité, car tout bascule très vite, on n’est jamais, jamais, arrivé. Etre humble, ça veut dire écouter tout le monde, se nourrir des autres et respecter son personnel, encore plus quand celui-ci est le plus en bas de l’échelle. Il y a plus de courage à nettoyer des toilettes tous les jours, que d’être un cadre qui y fait ses besoins tous les jours ! »

Le touche-à-tout du consulting

Sur le marché hyperconcurrentiel du conseil et de la formation, Emmanuel Fort tente de se démarquer depuis 2010 avec sa société Praxis. L’entrepreneur entame 2016 avec de nouvelles ambitions. Portrait. 

Emmanuel est ce que l’on pourrait appeler un boulimique de l’entrepreneuriat. Pourtant, initialement, rien ne le prédisposait à cela. Trois ans après l’obtention du baccalauréat en 1989, le jeune homme se lance dans le métier d’éducateur spécialisé, où il fait ses premières armes professionnelles pendant 5 ans.

C’est en 1998, après avoir repris des études à la fac qu’Emmanuel entre au secrétariat général de la mairie de Cergy en tant que chef de projet territorial dans les domaines de la politique en faveur des jeunes. Il y effectue une mission de 3 ans, au cours de laquelle il sympathise avec le responsable d’un institut de sondage. Ce dernier lui propose un poste. En 2001, il entre ainsi à l’institut Louis Harris puis change pour BVA quatre années plus tard. « Au total, je suis resté 13 ans dans le milieu des sondages » précise Emmanuel. « En parallèle de mon travail de salarié, j’ai suivi des formations orientées vers le management, le conseil, le coaching… Et c’est de là qu’est née mon envie de devenir entrepreneur. »

En 2009, il constate qu’il aimerait mettre son expérience de manager au service des entreprises, et se tourne vers l’entrepreneuriat, plus adapté à sa manière de travailler par projets. Emmanuel saute le pas en créant Praxis Coaching. « J’ai monté une auto-entreprise en 2010 et je travaillais à temps partiel chez BVA en parallèle, ce qui me laissait 2 jours par semaine pour développer le business » précise le dirigeant.

Progressivement, Emmanuel décline une offre de formation et de coaching, à destination des managers. Le succès est immédiat et nombreux sont les clients qui le sollicitent : instituts de sondage, OCDE, agences de communication, services du premier Ministre, Médiamétrie, L’assurance Maladie… En 2013, le chef d’entreprise décide de se consacrer à 100 % à son activité. Il démissionne et crée officiellement une SASU un an plus tard.

Aujourd’hui, l’entreprise affiche une belle croissance et un chiffre d’affaires de 160 000 euros en 2015, bien au-dessus du Business Plan initial rédigé par son fondateur. Seulement voilà, Emmanuel veut poursuivre son développement et a besoin de s’entourer. « J’ai identifié 4 offres de services sur lesquels j’aimerais travailler cette année, et je cherche des partenaires pour m’aider à y parvenir , voire même des associés » précise-t-il. J’ai un projet d’appli sur le management et j’ai une méthode infaillible de préparation à l’entretien de recrutement, que je voudrais modéliser. Je développe aussi un projet sur le handicap. Créatif, Emmanuel ne s’arrête donc jamais, même lorsque ses idées l’amènent à des sujets pourtant éloignés de son cœur de métier. Très à l’affût des besoins des consommateurs, il a même imaginé, lors d’un voyage en Corse, la création d’un parasol High-Tech… Et là encore, il cherche un partenaire pour le rejoindre dans cette nouvelle aventure !

5 entreprises françaises qui cartonnent sur le secteur de l’e-commerce par abonnement

Voici cinq entreprises françaises qui connaissent un immense succès dans le secteur de l’e-commerce par abonnement.

My Little Box

Créée en 2012, cette start-up propose tous les mois à ses clients des boîtes comprenant des produits de beauté, des accessoires de modes et des idées Lifestyle. Aujourd’hui, l’entreprise est leader sur son marché et détient 65 % du chiffre d’affaires global du secteur.

Le Petit Ballon

Fondée en 2011 par Martin Ohannessian et Jean-Michel Deluc, cette entreprise est la pionnière dans la vente de vin par abonnement. Chaque mois, elle propose à ses clients deux bouteilles de vin sélectionnées par Jean-Michel Deluc, maître sommelier, ainsi que des fiches de dégustation. Le site est composé aujourd’hui de plus de 10 000 abonnés et a levé 1 million d’euros en octobre 2014.

Kitchen Trotter

Lancée en septembre 2012 par trois amis, cette start-up propose des kits de cuisine composés de recettes des quatre coins du monde avec les principaux ingrédients pour les réaliser. Elle expédie actuellement plus de 7 000 kits par mois en France, en Belgique, en Suisse et au Luxembourg.

Les nouveaux fromagers

Arthur Bernard et Olivier Birade décident de créer leur entreprise en octobre 2013. Leur concept ? Proposer à leurs clients une sélection de 4 fromages au lait cru et des fiches présentant l’histoire de chaque fromage et de leurs producteurs via un abonnement mensuel. 

Animalbox

Cette start-up créée en 2012 par Antoine Chabassol et Pierre-Henri Coustenoble met en vente des box animalières pour chiens et chats composées de plusieurs produits allant des accessoires, aux friandises en passant par des produits d’hygiène. En septembre 2014, l’entreprise rachetait son concurrent Doggybox afin de se développer à l’international.

L’entrepreneur qui simplifie la vie des organisateurs d’événements

Nicolas Seignolle est co-fondateur de MYevent, une marketplace d’événementiel qui ubérise l’évènementiel en permettant l’organisation d’évènements sans intermédiaire. Portrait d’un entrepreneur chaleureux, passionné et multi-compétent.

« En 2006, j’ai failli être commissaire de police mais finalement, je me retrouve à servir le café chaque matin à la dream team de ma boîte (rires) ». Parfois, l’entrepreneuriat tombe sur soi et on y prend goût. C’est ce qui est arrivé à Nicolas Seignolle, 38 ans et président-cofondateur de MYevent, une agence d’évènementiel 3.0. Qui aurait cru qu’en 2016, Nicolas enverrait son 1er dossier de presse ! Après cinq années passées à l’université pour apprendre l’audit et le contrôle de gestion, le futur entrepreneur travaille dans un cabinet d’audit financier jusqu’en 2005. C’est là qu’il décide de préparer le concours de commissaire de police durant un an. Mais finalement, en septembre 2006, au hasard des rencontres, il est embauché en tant que directeur financier et administratif (DAF) chez Profirst, une société internationale d’événementiel. Pendant près de 10 ans, il y acquiert une expertise solide comme il explique : « Mon poste de DAF chez Profirst était pour ainsi dire très opérationnel. Un jour, j’étais en train de coordonner des hôtesses ou la sécurité et un autre en train de rédiger des business plans (rires) ! » .

MYevent ou l’événementiel en « Do It Yourself »

Parallèlement à ce nouveau boulot, lui vient le déclic de l’entrepreneuriat. Il démarre l’aventure avec un autre Nicolas. L’un est opérationnel, l’autre le financier. C’était en 2011. Constatant la difficulté de trouver et louer des lieux à des prix raisonnables pour organiser des événements, ils réfléchissent à une solution à ce problème. L’entrepreneur précise : « En général, l’organisateur d’évènement a deux possibilités. Soit il cherche sur internet ou dans des annuaires ses lieux et ses prestataires. Mais il passe beaucoup de temps sans avoir de certitude sur la qualité des prestations. Soit il contacte une agence évènementielle intermédiaire, mais souvent le budget bloque. »

Adepte du « Do It yourself » et des circuits courts en général, Nicolas Seignolle se lance donc le défi de créer une plateforme permettant de trouver, contacter et réserver un lieu en un temps record et pour un budget jusqu’à 30% plus faible que celui du marché. MYevent est né. Les organisateurs traitent directement avec les propriétaires des salles et avec des « prestataires de confiance » . La société met chaque semaine à disposition de nouveaux lieux pour organiser des événements. « Avec mon équipe, on s’est donc attelé à créer une plateforme web interactive censée permettre à un stagiaire d’entreprise d’organiser un événement professionnel de qualité », explique l’entrepreneur.

Une erreur évitable au démarrage

Financé en « love money » et grâce au soutien financier d’une autre agence événementielle, le projet prend forme au fil des mois. Mais le dirigeant ne cache pas les difficultés rencontrées au démarrage. Notamment une en particulier : « Nous avons commis une erreur impardonnable. La version 1 du site a été désignée et développée jusqu’au bout. Ce développement a demandé énormément de temps. Au final, le site était très beau et très réussi mais trop compliqué à utiliser. Les utilisateurs le quittaient rapidement. On aurait dû faire comme Facebook. Le réseau social a débuté avec très peu de fonctionnalités. Elles ont été rajoutées au fur et à mesure. »

L’entrepreneuriat, « un bel exercice de style »

Mais Nicolas Seignolle sait relativiser face aux défis de l’entrepreneuriat. Selon lui, créer et diriger une entreprise s’apparente à « un bel exercice de style ». Il faut être « funambule » pour sortir des situations compliquées, « fakir » pour prendre les bonnes décisions – même si elles sont douloureuses au début – et « éclaireur » pour savoir guider ses équipes. « Et puis, ajoute l’entrepreneur, il faut savoir agir vite et bien. C’est le quotidien. C’est comparable au parachutisme, un sport que je pratique depuis un certain nombre d’années. Lors d’un saut un jour, j’ai fait une mauvaise ouverture de mon parachute, avec une autorotation. Il a fallu passer à l’action très rapidement pour m’en sortir ! ».

Visite virtuelle et développement à l’international

Aujourd’hui, les bases de MYevent sont construites mais Nicolas Seignolle aspire à développer la plateforme. L’équipe vient de faire l’acquisition d’une caméra qui permet de faire des visites virtuelles. Sur la partie commerciale, le dirigeant prévoit un déploiement de l’activité en région PACA mais aussi à l’international. Des offres à Londres, Milan et Rome, Bruxelles, Madrid et Barcelone seront lancées à l’horizon 2017. Ce développement se fera grâce à une levée de fonds selon l’entrepreneur qui conclut avec un conseil : « Je recommande de bien connaître le secteur dans lequel on souhaite se lancer. L’entrepreneur aura déjà un avantage, celui de connaitre les besoins des clients. Il faut être aware en permanence car le diable est dans les détails ! »