Accueil Blog Page 874

Win-Win franchiseur et franchisé

La franchise, la poule aux œufs d’or pour le franchiseur et le franchisé. La franchise peut être une poule aux œufs d’or mais à la condition de ne pas plonger dans l’illusion. La réussite des deux partenaires dépend d’une analyse minutieuse de la stratégie mais aussi du respect des devoirs et des obligations inhérents à chacun des partenaires. Pour cela, commençons par évoquer le sujet qui fâche : les principales causes d’échec des franchiseurs et des franchisés se résument souvent dans leur méconnaissance du marché, des règles et des obligations réciproques. Dans l’esprit du franchisé l’étude de marché ne doit pas se résumer à une confiance aveugle: « Ce franchiseur a déjà créé 5 franchises ». Il faut aussi avoir une vision de l’avenir et donc bien analyser si le marché se développera ou s’il s’agit seulement d’une embellie qui s’effondrera à la première crise. Quant au franchiseur, il se doit de remplir les objectifs de sa mission.

Les missions du franchiseur ?

Deux missions indissociables :

  • Transmettre le savoir- faire de son concept à ses franchisés,
  • Faire réussir ses franchisés dans la mise en œuvre de ce concept et donc bien les sélectionner.

Mais pour le franchisé ? Qu’en est-il ?C’est :- faire confiance à son franchiseur, – étudier en amont les possibilités de développement et les difficultés,- apporter au franchiseur aussi dans la corbeille de mariée ses compétences, sa volonté de réussir qui rendra pérenne leur association.

Avant tout une responsabilité réciproque

Franchisé et franchiseur ont une responsabilité réciproque dans l’aventure qui va les lier. Un franchisé paie un droit d’entrée dans la franchise, ce n’est pas un cadeau qu’il fait à son franchiseur et celui-ci doit en être bien conscient : le franchisé mise sur la valeur d’un concept mais il ne doit jamais oublier qu’il a une obligation de développement.

D’où vient la naïveté des franchisés ?

  • De leur inconscience envers ses obligations et sur le fait qu’il s’appuie trop souvent sur la notoriété et la réussite du franchiseur «Le franchiseur n’est pas un magicien.»,
  • De leur légèreté à être convaincu que reproduire un modèle rentable va faire que sa franchise va le devenir automatiquement, le contrat est en lui-même déjà une garantie de réussite,
  • D’une analyse complaisante de ses compétences professionnelles par rapport au choix de la franchise,
  • D’un manque de rigueur dans l’analyse de ses capacités financières.
  • Chaque détail a son importance, il ne lui faut rien négliger. La qualité d’un franchisé c’est sa lucidité par rapport au marché porteur à long terme mais aussi par rapport à l’avenir et se dire dès le départ qu’il devra relever ses manches.

Les cinq impératifs pour le franchisé

1. Réaliser une enquête approfondie de la franchise et choisir un marché porteur qui lui permettra de distinguer les bons ou mauvais concepts, d’éviter les franchises à risques,
2. Sélectionner le bon concept développé par un franchiseur performant,
3. Bien analyser les compétences du franchiseur dans l’accompagnement à la création de sa franchise,
4. Bien cerner la personnalité du franchiseur afin de réaliser une équipe gagnante,
5. Ne négliger aucun détail dans la négociation du contrat de franchise.

Comment être choisi par le franchiseur ?

Et oui, le franchisé n’est pas le seul à choisir, il faudra aussi être choisi par le franchiseur. Le franchiseur est à la recherche d’un franchisé capable de faire fructifier son concept. Le franchisé doit donc se demander quelles sont les raisons que le franchiseur aura de le sélectionner et donc préparer en amont un argumentaire pour le convaincre : expériences, compétences, aptitudes, personnalité…
A contrario, le franchiseur doit bien étudier les compétences et la personnalité du franchisé dont il retiendra la candidature. Car un mauvais choix peut avoir des conséquences néfastes sur sa propre entreprise.
Cependant, il ne doit jamais oublier :
– qu’il doit transmettre et prendre le temps de transmettre son concept
– qu’il se devra d’accompagner son franchisé jusqu’à la réussite de la nouvelle franchise.

Fairydrops : le mascara vendu chaque minute à travers le monde

Fraîchement débarquée en France, la marque japonaise, Fairydrops, suscite déjà le buzz aux quatre coins de la Planète. Alors qu’il promet des cils déployés et redimensionnés d’un simple coup de baguette magique et pour moins de 25 euros, le mascara a de quoi faire pâlir ses concurrents.

Quand une présentatrice télé se lance dans la cosmétique…

L’histoire de Fairydrops prend vie grâce à la Japonaise Aya Yasuda. Travaillant à l’époque pour une télévision locale de Los Angeles aux États-Unis, la présentatrice se lance le défi de fonder sa propre marque de maquillage. Insatisfaite de ceux déjà vendus sur le marché, elle imagine son propre mascara, celui qui répondrait à ses propres attentes en termes de rendu make up face à la caméra. Quelques mois plus tard, l’entreprise Fairydrops, qui signifie littéralement, en français, « petites gouttes de fée », était née. Un nom de marque qui suggère ce qui serait la vertu presque magique de son seul et unique produit phare, un mascara « push-up », qui apporterait un maxi volume. Grâce à son applicateur, il permettrait de donner aux cils un effet gainant en y déposant de la fibre. Huile de jojoba et autres ingrédients nourrissants et revitalisants composent ledit produit. De quoi obtenir, selon la marque, un regard de poupée, sans paquets, et dans le respect de ses cils.

De « petites gouttes de fée » à l’origine d’un buzz mondial

Composé de trois petites vagues, ce mascara à brosse épaisse qui vend du volume XXL, a rapidement suscité l’engouement au Japon. En un simple coup de baguette magique, plus de 150 millions d’exemplaires ont déjà été écoulés et, en moyenne, un mascara de la marque Fairydrops est vendu chaque minute à travers le monde. Le buzz est tel que sa fondatrice, Aya Yasuda, a décidé d’élargir sa gamme de produits pour la décliner en plusieurs références : le « platinum mascara Film Type Long Curl », axé sur la définition du regard, le « mascara Scandal Queen », qui confère un fini mat et allonge les cils, le « mascara Scandal Queen Quattro », qui allonge les cils tout en leur donnant du volume, ainsi que le « Volume Burset Mascara », l’un des plus incontournables de la marque. En plus de ces déclinaisons, la commercialisation d’eye-liners, de fards à paupières ou encore de crèmes Fairydrops a, récemment, vu le jour. Pour le moment, le mascara star reste néanmoins en tête des meilleures ventes de la marque.

Un phénomène fraîchement débarqué en France

Depuis peu, le célèbre mascara qui transforme le regard se voit commercialisé au sein de l’Hexagone. À titre d’exemple, il est vendu 24,99 euros sur le site d’Asos. Sur les réseaux sociaux, les commentaires semblent largement se ranger en faveur du produit. Reste à savoir si le mascara aura autant de succès en France qu’au Japon. Ce dernier n’est d’ailleurs pas le premier à s’être illustré sur le territoire ces derniers mois. Quelques semaines avant le buzz de Fairydrops, le fameux mascara de la marque américaine N°7, mondialement connue pour ses produits issus de recherches cliniques, faisait déjà parler de lui sur les médias sociaux. Anti-bavures, anti-paquets, waterproof et anti-humidité, le « Stay Perfect Mascara » affiche également un rapport qualité-prix fort apprécié des beauty-addicts (il est, par exemple, disponible sur le site d’Amazon pour moins de 20 euros, ndlr). Le plus ? Il se retire simplement avec de l’eau tiède et du coton ! Encore plus tôt, la marque Younique, avec son mascara en fibre 3D, faisait, elle aussi, le buzz. Pour 29 dollars (31,50 euros en France, ndlr), celle-ci proposait de recevoir un mascara standard à gel fixant ainsi qu’une brosse à fibre 3D pour le plus grand bonheur de ces dames.

L’exemple du « Mascara Cake » qui remet le vintage au goût du jour

Autre exemple plus ancien, le « Mascara Cake » de Bésame Cosmetics. Spécialisée dans le maquillage vintage, la marque a su remettre à la mode le mascara solide, populaire au début du XXème siècle. Comment cela fonctionne ? Il suffit de mouiller le pinceau puis de le tremper dans de la poudre avant de l’appliquer sur les cils. Si le fait de revenir aux méthodes ancestrales peut paraître surprenant, cela s’explique notamment par des raisons hygiéniques. Au lieu, pour un mascara classique, de laisser immerger en permanence la brosse dans le produit, celui solide permet de nettoyer le pinceau afin d’éviter de faire rentrer des bactéries dans le tube ou de faire s’agglutiner la matière. Le concept, tout comme son packaging, en a séduit plus d’un…

La réussite entrepreneuriale, aussi une affaire de couleur

Inspiré par  l’infographie de l’agence canadienne Musedesign sur la psychologie des couleurs, partagée sur les réseaux sociaux, cet article est un guide précieux dans le labyrinthe des couleurs. Les couleurs nous rappellent toujours quelque chose : un goût de fruit, une odeur de fleur, un bon sentiment. Tout naturellement, on associe le vert à la nature, le rose au féminin, le bleu au ciel ou à la mer. Choisit-on ses couleurs par hasard ? Si oui, le hasard fait-il bien les choses ou est-il préférable de se forger un impact couleur ?

De la couleur à sa perception

Nos esprits sont de manière innée programmés pour réagir aux couleurs. Elles modèlent nos pensées et nos émotions. Et selon certaines études, elles affectent notre humeur et ont la faculté de changer nos réflexes d’achat. Elles peuvent générer jusqu’à 80% de changement dans nos comportements lorsqu’il s’agit d’achats en ligne, de publicité ou de campagne marketing. Bien que la perception des couleurs soit quelque peu subjective, certains effets ont une signification universelle.

Synthétisons cette perception de la couleur avec des exemples de sociétés où elle domine dans le logo et sur le site web.

• Le blanc est universellement perçu comme une couleur de paix et de pureté ; on l’apparente à la propreté, la simplicité, la confiance et aussi la stérilité (Le Slip Français, Wikipedia, EADS).
• Le jaune est souvent utilisé pour créer de la chaleur ; brillant et visible, il fait référence à des sentiments de joie, de curiosité, d’ensoleillement. (FNAIM, La Poste, Renault).
• L’orange permet de capter l’attention ; il stimule les émotions, l’appétit et la créativité et la permissivité. (Orange, Arte, EDF).
• Le rouge fait intensément appel aux émotions : du sang à la guerre en passant par l’amour et la passion. Il symbolise l’action, l’énergie, la vigueur et aussi le danger (SFR, Free, Label Rouge).
• Le rose s’utilise pour ajouter une touche féminine, délicate, florale, tranquille et innocente (Closer, Maisons Mikit).
• Le violet apporte mystère et sophistication ; on le trouve souvent dans les produits en relation avec l’éducation ou le luxe. (Vivendi, France Culture, ITG).
• Le bleu, calmant, sécurisant, fait appel à la confiance. Il crée l’unanimité et apparaît dans bon nombre de logos de grands groupes. (Institut Français, Peugeot, France 24).
• Le vert représente la vie, le renouveau, l’écologie ; frais, naturel et tranquille, c’est parfois aussi l’inexpérience. (Agriculture Biologique, Gites de France, BNP Paribas).
• Le marron, naturel, chaud et neutre représente l’utile et apparaît souvent dans le juridique ou le bâtiment. (B&B Hôtels, Mega Casino, Jacques Vabre)
• Le gris est neutre ; il appelle au sérieux, au respect et à la stabilité et passe bien avec d’autres couleurs. (Insee, Bull, Conseil d’Etat)
• Le noir est souvent synonyme de force (menaçante), de formalité, de tradition et de mystère ; il s’utilise souvent utilisé dans le luxe. (Canal+, AOC, LVMH)

Comment être bien dans sa marque ?

La couleur est l’une des composantes d’une marque. Elle laisse une empreinte très forte dans l’esprit et sur le comportement. Il suffit par exemple qu’une entreprise décide de changer de logo, sans nécessairement changer de code couleur, pour que la blogosphère s’enflamme. Ce fut le cas en 2010 avec GAP qui y a provisoirement renoncé et Starbucks qui a résisté. Gap s’est vu proposer une série de logos par des graphistes et Starbucks une parodie de l’évolution de sa marque.
Il est donc évident qu’un changement d’identité graphique est une opération à manier avec beaucoup de précautions. Ceci avec le soutien avisé d’un professionnel de l’identité visuelle. Le meilleur moment pour le faire est sans aucun doute lorsqu’un changement doit s’opérer dans la vie de sa marque ou de sa société.

  • En cas de mauvaise publicité pour se faire oublier et passer à une autre image : en 2005 le Crédit Lyonnais change d’identité visuelle et devient LCL.
  • Au moment d’une acquisition ou d’une fusion pour redonner une nouvelle identité : à la suite de la fusion d’Arcelor avec Mittal, le logo change en 2007.
  • Pour unifier sa dynamique : au troisième trimestre 2012, les Chambres de Commerce et d’Industrie – CCI, adoptent toutes le même logo alors que Microsoft en change.

Portez les couleurs de la réussite !

Certains entrepreneurs ou porteurs de projets anticipent leurs couleurs et leur logo sans avoir figé le contour de leur marque. Il est alors fréquent qu’ils perçoivent par la suite un décalage lorsque les choses sont mieux cadrées.
Quelles couleurs vous évoquent votre histoire et vos valeurs ? La petite structure est elle aussi appelée à se développer d’où l’importance de prendre le temps de forger l’histoire de sa marque pour lui donner un nom et l’envisager dans ses couleurs. Les mots et les phrases ont une sonorité qui rappelle, éveille, suscite et nos produits impactent.
Le choix d’une couleur permet souvent de se démarquer dans un environnement fortement concurrentiel. Ainsi votre produit sautera aux yeux, rien qu’à la couleur dominante de son packaging. Les « petites marques » ont souvent intérêt à adopter cette stratégie.
Autant donc ne définir de composantes graphiques qu’après s’être créé et approprié votre identité. La couleur et les signes distinctifs estampillent votre marque et l’ancrent dans le collectif sur le très long terme, voire à vie. Et si vous décidiez d’appartenir aux nouvelles marques qui réussiront ce pari ?

La perception des couleurs change avec le pays

Les couleurs qui portent un message international

Le code de la route utilise les mêmes couleurs dans le monde comme le vert «passez», le rouge « stop » et l’orange « attention, prudence ». Dans les cuisines et les salles de bains le bleu évoque « le froid » et le rouge « le chaud ».

Chaque pays ou continent a développé son code de couleur 

Ainsi, les chinois associe le mariage et le bonheur à la couleur rouge, alors que les français lui associe le blanc et le blanc est le symbole du deuil au Japon, en Inde ou en Chine.
Alors, avant de réaliser un logo, surtout si il est destiné à l’international, plongez-vous dans les codes couleurs.

Le partenariat stratégique, clé du succès des entreprises

A l’heure de la mondialisation, les entreprises ne peuvent désormais plus travailler dans l’isolement et décider de tout traiter par elles-mêmes : ce type d’attitude se révèle, en effet, contre productif et à terme purement et simplement suicidaire. Qu’il s’agisse de mieux maîtriser les coûts, d’engager des actions de recherche pour innover, de développer la commercialisation de produits et services, d’accéder à une expertise technique non maîtrisée, de faire preuve de flexibilité pour répondre à des besoins clientèle ou de conquérir de nouveaux marchés à l’international…, les circonstances ne manquent pas pour que les entreprises s’orientent vers un ou plusieurs partenariats stratégiques afin de transformer certaines de ces contraintes en succès. Pour autant, toute entreprise qui souhaite se lancer dans l’aventure d’une alliance stratégique doit appréhender les critères de réussite de tout partenariat.

1. Intuition et opportunité incontournables ?

Imaginer que l’intuition et l’opportunité suffisent pour mettre en œuvre un partenariat stratégique constitue une grossière erreur. Construire un partenariat stratégique est, au contraire, une opération complexe qui requiert un investissement en temps conséquent afin de choisir le ou les bon(s) partenaire(s) et l’utilisation de méthodologies destinées à traiter l’intégralité du cycle de vie de ce partenariat, à savoir sa conception, son montage, sa gestion et son développement, et aussi l’anticipation des conditions de sortie. L’intuition et l’opportunité sont donc insuffisantes pour un partenariat stratégique durable.

2. Partage, réduction des coûts, est-ce le seul but ?

La richesse d’un partenariat stratégique va bien au-delà d’une réalité limitée au simple partage ou à la réduction des coûts. Elle englobe notamment, pour les entreprises partenaires, la possibilité de développer leur emprise territoriale, d’accéder à de nouvelles technologies et à des savoir-faire non maîtrisés, de mieux structurer un marché en introduisant de nouvelles règles du jeu ou de nouvelles normes, de construire leur marque… Ainsi, la valeur supplémentaire créée à deux ou plus constitue un avantage déterminant sur un marché devenu très concurrentiel et désormais plus facilement accessible à de nouveaux entrants. Le partenariat stratégique ne se limite pas au partage ou à la réduction des coûts, ses objectifs vont donc bien au-delà.

3. Le contrat, la panacée ?

Si le contrat apporte un cadrage juridique nécessaire et affiche clairement les objectifs communs poursuivis, les résultats attendus, les règles de partage des coûts et des recettes, les processus identifiés et précisés, l’organisation et le mode de gouvernance retenus, il n’est cependant pas suffisant pour protéger les entreprises partenaires contre tous les risques que peut engendrer un partenariat stratégique. Les exemples d’échec ne manquent pas pour le prouver. C’est pourquoi la capacité des partenaires à développer de la confiance entre eux et à agir réciproquement de manière intègre, de même que l’implication forte des dirigeants et la mobilisation des équipes et des ressources nécessaires constituent des conditions de succès essentielles. La signature d’un contrat « bien bordé » n’assure donc en rien la réussite d’un partenariat stratégique.

4. L’apport financier, la clef du partenariat 

Les apports des partenaires peuvent être multiples. Il peut s’agir d’un apport en nature (mise à disposition de moyens matériels, humains ou techniques, exécution de prestations…), d’un apport technologique (savoir-faire, méthodes, innovation technologique…), d’un apport en conseil (conseil stratégique, connaissances expertes d’un marché…) ou d’un apport financier (apport en argent, subvention…). Tous ont leur importance et, s’il n’existe pas stricto sensu de hiérarchie entre eux, leur poids sera plutôt déterminant selon le type d’activité que les partenaires voudront développer ensemble. L’importance de l’apport financier d’un partenaire ne signifie pas pour autant qu’il détient le contrôle du partenariat stratégique.

5. La maîtrise du partenariat selon la taille ?

Les petites entreprises considèrent souvent que leur taille représente un handicap par rapport à celle de leur(s) partenaire(s) et craignent de ne pas être considérées, de ce fait, comme un partenaire à part entière. Or, cette crainte s’avère surfaite car si un/des partenaire(s) les ont approchées, c’est bien souvent parce qu’elles ont su développer un talent spécifique reconnu par ces derniers. Des organismes tels que l’OSEO, UBIFRANCE ou la Direction Générale de la Compétitivité, de l’Industrie et des Services (DGCIS) au Ministère du redressement productif peuvent les aider à vaincre ce manque d’assurance en leur fournissant de bons conseils. L’entreprise dont la taille est la plus importante n’est donc pas nécessairement celle qui aura la maîtrise du partenariat.

6. Mêmes valeurs culturelles, gage de réussite ?

Tout partenariat se construit dans la durée par le partage d’intérêts communs, par des relations confiantes et par une collaboration et une implication fortes de chacun des partenaires afin d’atteindre les objectifs qu’ils se sont initialement fixés. Limiter aux seules valeurs culturelles la réussite d’un partenariat relève donc d’une approche extrêmement restrictive. C’est plutôt la subtile alchimie de toutes ces composantes qui crée les conditions favorables de la réussite d’un partenariat. Le partage par les partenaires des mêmes valeurs culturelles n’est pas le gage de réussite d’un partenariat stratégique.

7. Egalité entre les partenaires ?

Chaque partenaire se caractérise par ses points forts et ses points faibles et c’est d’ailleurs ce qui a conduit au partenariat, chacun compensant les points faibles de l’autre. Il est donc normal qu’à certains moments, un des partenaires prenne le « lead » sur l’autre. Au fil du temps, on doit aboutir cependant à un bon équilibre et à une répartition des rôles et, au final, le résultat obtenu grâce au partenariat doit être plus important que la somme de celui de chaque partenaire individuellement. Le partenariat stratégique n’est donc ni équilibré ni égalitaire.

8. Quels sont donc les bénéfices ?

Il est erroné de penser que l’aspect financier est le seul critère d’évaluation à prendre en compte dans un partenariat stratégique. Les partenaires en tirent généralement de multiples autres bénéfices que ce soit en termes d’amélioration d’image et de notoriété, d’implantation géographique, d’acquisition de savoir-faire…

9. Quelles activités mettre dans le partenariat ?

Avant de s’engager dans un quelconque partenariat, chaque partenaire doit se livrer à un examen approfondi de ses activités afin de déterminer celles qu’il souhaite conserver par devers lui (il s’agit des compétences clés de son entreprise qui sont à l’origine de son succès) et celles qu’il accepte de verser au pot commun pour construire un projet partenarial avec sa propre vision stratégique. A défaut d’avoir pris le temps de réaliser cet examen, il risque fort de mettre en péril l’existence de son entreprise. 

10. Les moments essentiels du contrat de partenariat

Le temps de la négociation est certes important en lui-même car il va conduire à la signature d’un contrat de partenariat. Cependant, il convient également de bien prendre en compte la préparation de la « phase amont » pour étudier dans le détail les conditions qui feront que la négociation sera acceptable ou pas et le suivi de la « phase aval » pour repérer l’ensemble des tâches à réaliser, respecter le calendrier de leur mise en œuvre, mesurer les résultats obtenus et identifier tous les risques susceptibles d’entraver le bon fonctionnement du partenariat stratégique. En conclusion, la maîtrise d’un partenariat stratégique ne se traite pas qu’au moment de la négociation.

Pour toutes ces raisons, la mise en œuvre réussie d’un partenariat stratégique représente un gros investissement en temps et une prise de risque mesurée pour les dirigeants d’entreprise ; elle nécessite aussi un certain état d’esprit pour pouvoir appréhender l’ensemble des aspects qu’il recouvre. Après la signature du contrat, le partenariat conduit ensuite au quotidien à une gestion d’activité collaborative et solidaire plutôt que solitaire dont la richesse en expériences de toutes sortes est telle qu’elle vaut vraiment la peine d’être tentée.

Danielle Gance
Présidente DIGINOVE Consulting

Le congé ou temps partiel pour création d’entreprise

Le congé ou temps partiel pour création est un dispositif qui permet aux salariés de bénéficier d’une période de disponibilité pour étudier la faisabilité de son projet, effectuer les démarches et, éventuellement, lancer l’activité. Cette disponibilité peut être totale, dans le cadre d’un congé, ou partielle, s’il s’agit d’une simple réduction du temps de travail. Elle peut durer une année maximum, renouvelable une fois.

Un salarié peut vouloir tester son idée avant de vraiment sauter le pas. Si son projet ne fonctionne pas comme il l’aurait voulu, le salarié qui bénéficie d’un congé création peut revenir dans l’entreprise à son poste de salarié. Le congé création représente donc une passerelle entre le salariat et l’entrepreneuriat qui permet de limiter les risques que peuvent induire la perte du statut de salarié.

A qui s’adresse ce dispositif ?

Aux salariés du secteur privé, qui ont au moins 24 mois d’ancienneté consécutifs ou non dans l’entreprise et qui n’ont pas déjà bénéficié d’un congé création au cours des trois dernières années.

Comment en bénéficier ?

Le salarié doit formuler une demande à son employeur au moins deux mois avant le congé ou le temps partiel souhaité. Cette demande doit être envoyée sous forme de lettre recommandée avec accusé de réception. Le salarié choisit la durée du congé qu’il souhaite, dans la limite d’une durée maximale, fixée : soit à la durée maximale déterminée par convention ou accord collectif d’entreprise (ou, à défaut, par convention ou accord de branche), soit, en l’absence de convention ou accord applicable dans l’entreprise, à 1 an.
Elle peut être prolongée au plus d’une année supplémentaire. Elle doit préciser la date de début de congé ou de temps partiel voulue ainsi que la durée envisagée. En cas de demande de temps partiel, le salarié doit indiquer la réduction de temps de travail voulue. Cette demande doit également mentionner la nature de l’activité que le salarié souhaite exercer en tant qu’indépendant, afin de vérifier qu’il n’y ait pas de problèmes d’incompatibilité ou de concurrence déloyale vis-à-vis de l’employeur.
L’employeur doit répondre dans un délai de 30 jours. S’il ne répond pas, cela vaut pour acceptation. Il peut sans aucun motif précis demander le report du début du congé de six mois. Il existe des possibilités de refus de l’employeur, mais qui sont encadrées par la loi. Si l’entreprise comporte moins de 200 salariés, il peut refuser le congé pour création si le départ du salarié a des conséquences préjudiciables pour l’entreprise. Pour les entreprises de plus de 200 salariés, il ne peut refuser sauf si une partie des effectifs bénéficient déjà de ce dispositif.

L’intérêt pour l’entreprise

Si l’entreprise met en place un plan social, le congé ou le temps partiel pour création peut être une solution de reconversion des salariés. Ce dispositif peut également être intéressant pour les employeurs qui souhaitent externaliser des services en travaillant avec leurs anciens salariés, devenus des partenaires de l’entreprise.

Attention ! Pas de rémunération garantie

Si votre contrat de travail est maintenu, votre employeur n’est pas tenu de vous rémunérer. Pendant ce congé, vous ne cumulez aucune ancienneté ni jours de congés payés.

10 bons plans pour dépenser moins

Utilisez les astuces et bons plans pour économiser votre argent et votre temps !

Acheter du neuf, avoir des bureaux bien situés, avoir une voiture la plus chère possible, être habillé comme un business man, dépenser sans compter pour réaliser sa communication, acheter le dernier ordinateur…Toutes ces habitudes et dépenses appartiennent à un autre temps. Quelques conseils pour réussir en dépensant le moins possible.

1 – Meublez vos locaux pour un prix défiant toute concurrence

Pas facile de trouver les fonds nécessaires pour acheter bureaux, chaises, lampes… ! Tournez-vous vers les enseignes de meubles à bas prix telles qu’Ikea, Fly ou Conforama. Pour des prix défiant toute concurrence, allez voir du côté d’Emmaüs (liste des points de vente sur emmaus-france.org). Un bon plan qui vous permettra en même temps de faire une bonne action ! Enfin, essayez de fouiner dans des brocantes (agenda des brocantes sur vide-greniers.org) ou dans des dépôts-meubles de bureau. Si vous êtes fan du design des années 70, c’est un bon plan fait pour vous !

2 – Du matériel informatique moins cher

Pas assez d’argent pour équiper toute l’équipe avec les derniers Mac ? Essayez les sites d’achat-vente d’occasion, tels qu’eBay, Price Minister ou Le Bon Coin. Vous pourrez y faire des affaires étonnantes, aussi bien dans du matériel d’occasion que sur des produits neufs. Autre bon plan : s’équiper en participants aux ventes des biens des entreprises liquidées ou des saisies d’huissiers. Ces ventes se font souvent aux enchères (pour trouver des ventes près de chez vous : encheres-publiques.com).

3 – Bénéficiez de conseils à prix dérisoire

Vous n’avez peut-être pas encore les fonds nécessaires pour bénéficier des conseils d’un consultant ou d’un coach. Mais rassurez-vous ! Les chambres de commerce apportent des conseils gratuits aux créateurs d’entreprise. Vous pouvez également faire appel aux associations de séniors experts bénévoles qui peuvent vous accompagner ou vous conseiller sur le développement de votre entreprise pour des prix très largement au-dessous du marché. Pour en savoir plus, rendez-vous sur ecti.org, oteci.asso.fr ou egee.asso.fr. Enfin vous pouvez vous tourner vers le mentorat entrepreneurial afin de bénéficier des conseils d’un entrepreneur (plus d’infos sur institut-mentorat.ccip.fr).

4 – Des ressources humaines sans crouler sous les charges sociales

Une solution très simple c’est de contacter les écoles spécialisées dans le domaine pour lequel vous cherchez un stagiaire : vous pouvez même être en lien avec le responsable du placement qui vous permettra de trouver le stagiaire le plus adapté à vos besoins. Cela permet d’étoffer vos équipes sans pour autant avoir à débourser des charges sociales qui plombent votre budget. Mais attention : vous devez vous engager à prendre du temps pour leur apporter une vraie formation. Vous pouvez également déposer votre offre de stage sur des sites tels que kapstages.com ou infostages.com..

5 – Trouvez des locaux sans y passer tout votre chiffre d’affaires

Si vous en êtes encore à la phase de création de votre entreprise, pensez aux incubateurs et pépinières d’entreprises et les plans coworking qui proposent des locaux peu chers et des services associés tels que l’accès à une imprimante ou à une connexion internet. Pour les entreprises ayant plus de 3 ans d’existence, essayez la colloc’ ! À 2 ou 3 entreprises, il sera plus facile de payer le loyer à la fin du mois et d’investir dans le matériel informatique ou autre. Enfin, il reste la solution d’acheter son local commercial. Pour trouver des locaux à des prix imbattables, pensez encore une fois aux ventes aux enchères des biens d’entreprises liquidées (toutes les ventes sur encheres-publiques.com).

6 – Bien habillé mais pas ruiné

Un beau costume d’homme ou un tailleur bien coupé coûtent à peu près autant que votre chiffre d’affaires du mois ? Ne renoncez tout de même pas à être bien habillé ! Allez faire un tour à Troyes dans les magasins d’usines pour bénéficier de prix allant jusqu’à moins 70 % sur des grandes marques. Pour ne pas avoir à vous déplacer, vous pouvez accéder aux déstockages de vêtements sur des sites comme Vente Privée ou Brandalley. Enfin, essayez les sites de vide-dressing. Vous y trouverez des vêtements de marque à peine portés (rendez-vous sur videdressing.com par exemple).

7 – Des fournitures au juste prix

Achetez vos fournitures chez des grossistes comme Metro (liste des points de vente sur metro.fr) qui ne sont accessibles qu’aux professionnels. Vous pouvez également trouver des stocks d’usines par lots à des prix défiant toute concurrence (les annonces de stocks à vendre sont consultables sur le site www.destockplus.com). Pensez également aux entreprises qui proposent des offres de mutualisation des achats des TPE pour leur permettre de bénéficier de tarifs préférentiels (hapluspme.com par exemple).

8 – Un mini-budget de communication

Si votre budget communication avoisine les 0 €, il va bien falloir trouver quand même quelque chose pour vous faire connaître ! Pour cela, creusez-vous la tête et utilisez le marketing alternatif, des opérations marquantes et parfois moins onéreuses que des campagnes de communication classiques (quelques idées sur le blog : marketing-alternatif.com). Pour monter vos plans de communication, pensez aussi aux écoles de commerce ou de communication qui cherchent parfois des entreprises sur lesquelles faire travailler leurs étudiants.

9 – Les visioconférences au lieu du train

Pas forcément besoin de faire le trajet jusqu’à Marseille quand vous pouvez suivre la réunion de votre bureau de Paris ou de votre bureau installé dans votre maison ! Préférez alors les visioconférences. Pour optimiser l’efficacité des réunions, optez pour des logiciels comme Go To Meeting ou Mikogo qui vous permettront de partager les écrans avec vos interlocuteurs afin de suivre en temps réel leurs explications. Si vous souhaitez tout de même vous déplacer, pensez au covoiturage qui permet de réduire de manière conséquente les frais d’essence (plus d’infos sur covoiturage.fr).

10 – Gratuit incroyable mais vrai !

Vos logiciels gratuits ! A l’ère où le modèle économique de la gratuité commence à s’imposer, vous pouvez facilement trouver les logiciels dont vous avez besoin pour travailler en version gratuite. Pensez par exemple à Open Office pour éditer vos documents, aux gestionnaires de tâches comme Wunderlist ou Remember the milk ou aux logiciels de gestion de projets tels que GANTT Project (liste des logiciels sur CLUBIC.COM ou sur COMMENTCAMARCHE.NET).

Définissez votre style d’entretien pour bien recruter

Bien des entreprises et particulièrement les start-up n’ont pas de méthode particulière pour recruter un candidat. Certains utilisent leur expérience ou leur intuition : la méthode est d’ailleurs le plus souvent empirique. Le candidat peut se sentir déstabilisé par un entretien non structuré ou un recruteur inexpérimenté. Le recrutement est un métier qui ne s’improvise pas. Il faut être à l’aise dans l’exercice de l’entretien pour donner au candidat l’envie d’intégrer votre entreprise.

Pour une première rencontre avec le candidat, l’entretien dure environ 1h, temps généralement nécessaire pour se donner déjà une première impression sur la personne. La qualité de la communication repose sur la cohérence d’éléments verbaux et non verbaux à prendre en compte au regard d’un poste à pourvoir.

Les phases de l’entretien

En amont de l’entretien

Tout d’abord, relisez le CV et la lettre de motivation avant l’entretien pour préparer vos questions. Un CV est une mine riche d’informations et le lire attentivement avant l’entretien, vous permet de pouvoir poser des questions à bon escient.

  • Réservez un bon accueil au candidat avec une poignée de main ferme et mettez-le à l’aise.
  • Présentez-vous en prenant le temps de le faire et en regardant le candidat avec empathie.
  • Ayez une posture droite et ouverte (regard, geste). Cela aide le candidat à se sentir bien et projette une image de soi positive qui est ressentie par votre interlocuteur.
  • Expliquez le déroulement de l’entretien de recrutement afin de rassurer le candidat.

Pendant l’entretien

  • Approfondissez le parcours professionnel du candidat avec son CV à l’appui en n’émettant aucune réflexion négative.
  • Présentez l’entreprise et votre rôle exact dans l’organisation.
  • Soyez dans une écoute active, c’est-à-dire débarrasser vos de tous préjugés.
  • Répondez aux questions du candidat.
  • Concluez l’entretien et informez-le de la suite du processus de recrutement (soit un 2e entretien, soit une réponse négative dans un délai raisonnable).
  • Raccompagnez le candidat, saluez-le.

Après l’entretien

• Répondez à tous les candidats que vous avez reçus en entretien.

Les styles d’entretien

L’entretien directif

C’est un entretien qui se déroule sous forme de questions énoncées oralement selon un questionnaire établi à l’avance, avec une grille précise. Le recruteur dirige l’entretien qui a pour but de déterminer si les critères de personnalité et les qualités professionnelles du candidat correspondent au poste à pourvoir.

L’entretien semi-directif

Le plus utilisé aujourd’hui. Il s’inscrit dans une dynamique d’échange constructif : chaque interlocuteur s’exprime de manière conviviale. L’entretien porte sur un certain nombre de thèmes identifiés dans un guide d’entretien préparé par le recruteur. C’est ce dernier qui dirige l’entretien et qui laisse la possibilité au candidat de s’exprimer, tout en le recadrant si le temps imparti est dépassé. Il note les réponses du candidat et analysera le contenu après l’entretien.

Il peut également lui proposer une mise en situation, par exemple une simulation de vente pour un poste de commercial terrain en vente directe. Le scénario doit être préparé à l’avance. Le recruteur notera si le candidat a été percutant, s’il a eu des arguments convaincants. A-t-il fait face à la situation avec sang-froid ? A-t-il eu la bonne attitude professionnelle ? Il peut proposer également de procéder à une mini étude de cas ou à un test psychotechnique pour appuyer son évaluation.

L’entretien non directif

Le recruteur lance une question au début d’entretien et laisse s’exprimer le candidat sans intervenir. Le recruteur prend beaucoup de notes. Il intervient le moins possible et peut relancer l’entretien sur un point précis. C’est un exercice assez éprouvant pour le candidat car des silences pesants peuvent s’installer.

L’entretien collectif

L’entretien collectif est surtout utilisé pour plusieurs postes identiques à pourvoir. Il fait généralement suite à une présélection téléphonique. Plusieurs recruteurs sont présents lors d’une session collective de recrutement et proposent une mise en situation des candidats sur un thème donné. Il permet d’évaluer les candidats sur les qualités d’écoute, de leadership et la capacité de s’insérer dans un groupe. Il est accompagné ensuite d’un entretien individuel pour les candidats retenus. Pour ces types d’entretien, soyez le plus objectif possible dans votre jugement et évitez les projections, les préjugés ou les stéréotypes qui pourraient altérer votre décision.

Les questions sur les qualités professionnelles

  • Quelles ont été vos missions principales ? Les avez-vous réalisées seul ou en collaboration ? Quel degré d’autonomie aviez-vous ? (exemples avec chiffres à l’appui).
  • Quelles ont été vos responsabilités ?
  • Qu’avez-vous aimé réaliser ?
  • Qu’est-ce-que vous n’aimez pas dans votre métier ?
  • Avez-vous vécu un échec professionnel et comment l’avez-vous surmonté ?
  • Quelles qualités pensez-vous avoir pour le poste ? Vos atouts ? Quelles qualités vous reconnaît-on ? (Vos collègues, vos supérieurs hiérarchiques).
  • Quels sont vos axes de progression ? Quels défauts avez-vous ?

Les questions sur les qualités personnelles

Elles pourront se déduire tout au long de l’entretien. Notez celles que vous souhaitez impérativement valider par exemple : énergie/engagement/motivation ; structure du discours/logique ; expression orale/élocution ; sens relationnel ; capacité d’adaptation ; ouverture d’esprit ; sens de l’analyse/synthèse…

Droit : le licenciement

Antoine Grou | avocat à la cour |antoinegrou@grou.fr

On entend souvent des employeurs dire avoir licencié un salarié pour « motif réel et sérieux ». Cette formulation est pour le moins étonnante. En effet, le rédacteur de la lettre de licenciement ne peut, par lui-même, affirmer que le motif du licenciement est réel et sérieux. Seul le conseil de prud’hommes ou l’Inspection du travail jugeront du caractère « réel » et « sérieux » du licenciement.

Pour autant, le rédacteur de la lettre de licenciement devra essayer de satisfaire aux exigences prud’homales en s’attachant, en premier lieu, à ce que la lettre comporte un motif « réel », c’est-à-dire matériellement vérifiables, prouvé par des éléments écrits (attestations, e-mails, courriers antérieurs, entretiens annuels d’évaluation…).
En second lieu, il sera essentiel que lettre de licenciement ait un motif « sérieux » c’est-à-dire que celui-ci corresponde aux canons du licenciement établis par la jurisprudence de la Cour de Cassation que le licenciement appartienne à la famille des licenciements pour motif personnel (insuffisance professionnelle, motif disciplinaire, inaptitude et impossibilité de reclassement, fait de la vie privée ayant causé un trouble au sein de l’entreprise…) ou à la famille des licenciements pour motif économique.

La rédaction de la lettre de licenciement sera essentielle car une fois celle-ci envoyée au salarié, l’employeur ne pourra plus invoquer d’autres éléments que ceux visés dans la lettre de licenciement et les risques indemnitaires seront lourds.

Je ne saurai donc que conseiller aux chefs d’entreprise de garder la tête froide lorsqu’ils envisagent de se séparer d’un collaborateur et de vérifier si les raisons présidant à ce choix sont fondées et prouvables.

Article par VÉRONIQUE RIVERA | FONDATRICE | VERINIS SOLUTIONS RECRUTEMENT

Viser l’international

Force est de constater que, dans de nombreux cas, viser l’international et plus grand fonctionne plutôt bien, voire extrêmement bien. Mais attention à ne pas en faire des généralités car, parfois, il y a des échecs cuisants. Alors, avant de sauter dans le grand bain, mieux vaut s’assurer que l’eau est à température.

L’international à tout prix : bonne ou mauvaise idée ?

Certaines questions restent à se poser si l’on veut éviter, une fois à l’international, de sauter dans le premier avion pour revenir en France. La première chose à se demander peut paraître simple mais demeure fondamentale : est-ce le bon moment ? Pour répondre à cette question, il suffit d’évaluer si les fonds disponibles pour un tel investissement sont suffisants, et si d’autres projets tout aussi importants voire plus ne sont pas déjà en cours. Observer si vos concurrents ont déjà tenté de s’exporter à l’international et s’ils en sont revenus indemnes constitue également un moyen judicieux de connaître un peu mieux l’ampleur du défi. Si rien de cela ne freine vos ambitions alors, reste à savoir si vous avez exploité l’ensemble du marché français. Rien ne sert de vouloir décrocher la lune si vous n’avez pas encore pu attraper ce qu’il se trouve juste autour de vous. Vouloir à tout prix s’exporter dans d’autres pays alors qu’il reste, pour votre secteur d’activité, un potentiel considérable au sein de l’hexagone peut représenter une prise de risques inutile.

Votre produit est-il exportable ?

Certains business models fonctionnent très bien en France, mais qu’en est-il des autres pays ? Avant de le dupliquer au sein d’un pays étranger, il faut s’assurer que cela puisse marcher. Un produit ou service qui cartonne sur le marché français peut fonctionner dans certains pays mais pas dans tous, ou encore passer comme obsolète dans un pays voisin. Il est donc plus que recommandé d’étudier votre concurrence au sein du pays.Vous pouvez proposer le meilleur Smartphone du monde, si votre cible habite une région où il n’y a que très peu de réseau, votre produit restera délaissé par la majorité de la population. En d’autres termes, les spécificités nationales et régionales du pays ciblé doivent largement être prises en compte avant de proposer un produit ou service. Il vous faut choisir un pays qui émette un réel besoin face à ce que vous allez lui proposer.

Évaluer le potentiel export de son entreprise

Commencez par définir soigneusement vos objectifs. Demandez-vous ce que peut apporter une internationalisation, si cela reste cohérent avec votre stratégie initiale, si vous détenez la capacité, les compétences mais aussi les moyens d’exporter. Vous devez également mesurer avec attention la nature des risques internes potentiels. Une fois tout cela pris en compte, il vous reste à vous demander quel produit ou service exporter, et quels moyens et outils devrez-vous dédiés à la mise en place du projet. Plus concrètement, il s’agit de se pencher sur les moyens financiers, humains et de production disponibles, sur votre capacité de gestion qui se traduit par des compétences linguistiques, juridiques et autres, sur la compétitivité des produits et services, ainsi que sur votre capacité à vous adapter en matière de moyens techniques et de variation des coûts.

Différentes manières de s’installer à l’international

Vouloir conquérir l’international est une chose, mais mettre cette idée en pratique en est une autre. Après avoir vérifié que ce projet est viable, plusieurs façons de procéder s’offrent à vous. L’une d’entre elles consiste à faire le choix de racheter une entreprise déjà installée sur place (dans le pays où vous souhaitez vous exporter) et bénéficier d’une structure déjà établie. En principe, vous pourrez même conserver les salariés déjà en poste qui, pour la plupart, connaissent bien leur métier ainsi que l’entreprise elle-même. Une autre méthode repose sur le fait de former des personnes faisant partie intégrante de votre entreprise, située en France, pour ensuite les envoyer directement sur place. Cette éventualité se révèle être la plus fréquente. Plus délicate mais qui peut s’avérer intéressante, une autre possibilité consiste à recruter des personnes déjà sur place. Sachez qu’il n’existe pas vraiment de bonne ou mauvaise façon de faire. La méthode dépend généralement de votre situation, de votre marge de manœuvre, ainsi que de votre connaissance du pays et de la langue.

Êtes-vous sûr d’avoir pensé à tout ?

Une fois le projet en marche, et après avoir longuement réfléchi à la viabilité du modèle, ces quelques conseils de dernière minute pourraient bien vous être utiles. Préparez vos équipes en les informant du projet et de son avancée afin qu’elles ne soient pas surprises et se sentent davantage impliquées. Anticipez la complexité des visas comme c’est le cas pour les États-Unis. Localisez votre numéro de téléphone et/ou adresse peut constituer le bon moyen de s’intégrer au pays dont il est question. Si vous prévoyez l’ouverture d’un bureau local, veillez à ce que l’équipe partage les valeurs de l’entreprise… Pensez également à l’éventuel décalage horaire qui complique parfois les échanges. Enfin, donnez-vous les moyens de vous internationaliser ! Maintenant que vous y êtes, autant mettre toutes les chances de votre côté.

À quoi ressemblera la banque de demain ?

En lien avec les avancées scientifiques, de plus en plus d’outils technologiques sont mis à la disposition des banques. Qu’ils visent à améliorer la sécurisation des paiements, faciliter les opérations bancaires ou encore réduire les coûts, nombreux sont les dispositifs susceptibles de faire partie intégrante de la banque de demain.

Vers des paiements toujours plus sécurisés.

Au vu d’un nombre croissant des paiements en ligne, la sécurisation des données bancaires se doit d’être renforcée. Et nombreux sont les acteurs des technologies bancaires à investir sur ce segment. La vérification d’authentification par l’envoi d’un code par SMS afin de valider un paiement en ligne semble dépassée. Ces acteurs misent davantage sur la biométrie (ndlr : l’identification des individus grâce à leurs caractéristiques biologiques) en suggérant l’authentification par reconnaissance faciale. Pour parfaire cette technique, le selfie vidéo est mis à l’honneur. Son concepteur semble d’ailleurs avoir pensé à tout : l’intéressé doit cligner des yeux devant l’écran de son Smartphone s’il veut pouvoir valider son paiement. Un système identique à celui de la fonctionnalité MasterCard Identity Check, récemment développée en Europe par le géant du système de paiement, MasterCard. Jusqu’alors utilisé dans la sécurité militaire, ce système vise à éviter les fraudes, qui consisteraient à utiliser de simples photos de la personne titulaire du compte bancaire. Une technologie basée sur le procédé du machine-learning, c’est-à-dire un processus qui se sert de l’Intelligence Artificielle pour doter le dispositif d’un système d’apprentissage.

Entre reconnaissance vocale et digital.

Plus connues du grand public, la reconnaissance vocale et l’empreinte digitale peuvent également servir de moyens de sécurisation des paiements. Avant de procéder au paiement en ligne, un dispositif d’appel, visant à s’authentifier, peut être mis en place. Pour le paiement sans contact, des capteurs Touch ID, accompagnés d’un numéro de compte unique généré par votre carte bancaire, ont également été créés dans l’optique de limiter les fraudes. Il suffit à l’utilisateur d’approcher son Smartphone du terminal sans contact et de valider le paiement grâce à son empreinte digitale, détectée par le capteur du téléphone. Un autre moyen de sécuriser les paiements repose sur le cryptogramme dynamique. Cette solution intelligente consiste à substituer l’actuel code à trois chiffres, situés au dos de la carte bancaire, par un petit écran. Ce dernier est alors régulièrement remplacé afin de diminuer le risque de fraude à la carte bancaire.

L’Intelligence Artificielle au service de la clientèle.

Plus ou moins visible, l’Intelligence Artificielle (IA) est déjà présente au sein de notre quotidien et ce phénomène ne fait que s’accentuer. Qui n’a jamais reçu un e-mail automatique en provenance de la messagerie électronique de son conseiller bancaire ? Qu’il soit question d’une simple prise de rendez-vous ou bien d’une modification de ses coordonnées bancaires, elle est bel et bien là, parfois même sans que nous nous en rendions compte. Récemment, des outils permettant de traiter le langage nature et de réagir en fonction des réactions de l’utilisateur ont d’ailleurs vu le jour. Ces technologies visent à accompagner le client en le rendant plus autonome. Grâce au processus d’optimisation des données collectées, l’idée est de regrouper un maximum d’informations sur le client dont il est question pour ensuite tenter d’anticiper ses besoins. Malgré l’automatisation des réponses, le fait de valider et de les envoyer au client concerné reste toutefois à la charge du conseiller.

Des robots-banquiers, une réalité.

Connus sous l’appellation d’agents conversationnels ou chatbots, ce type de technologies peut prendre part à de réelles conversations. Un réseau de neurones artificielles, implanté dans le dispositif, leur confère la possibilité de dialoguer avec différents utilisateurs sur des sujets relativement précis. D’autres solutions telles que le recours à la reconnaissance vocale pour transmettre un appel au conseiller concerné feraient également partie de ces nouvelles technologies robotisées. Certains établissements bancaires sont même pourvus de « robots-banquiers ». Des banques japonaises comme Mizuho proposent déjà à leurs clients ce type de technologies. Ils ne permettent pour l’instant que de délivrer de simples conseils ou bien des jeux pour les enfants accompagnant leurs parents. Ces robots seraient toutefois amenés à se développer pour devenir plus « intelligents ».

Le Blockchain pour remplacer les banques ?

Peu de temps après la crise économique de 2008, le Bitcoin, ou monnaie virtuelle, a vu le jour. Née l’idée du Blockchain. Cette technologie de stockage et de transmission d’informations, transparentes et sécurisées, pourrait bien remplacer les banques actuelles. Le Blockchain ne nécessite en effet aucun organe central de contrôle et rend possible les transactions avec le Bitcoin. Au lieu d’être stocké chez un seul intermédiaire, le système permet l’ouverture de données hébergées sur un serveur à plein d’ordinateurs. Et ces derniers gardant une trace des échanges effectués. Lorsqu’un individu effectue une transaction d’un point A à un point B, celle-ci est, en quelque sorte, regroupée au sein d’un bloc. à l’aide de moyens techniques cryptographiques, les différents nœuds du réseau valident le bloc en question. Ce dernier est alors ajouté à la chaîne de blocs existante, d’où le nom de Blockchain, et à laquelle les utilisateurs ont accès. Enfin, le point B reçoit la transaction en provenance du point A. Autrement dit, il s’agit d’un moyen d’effectuer une transaction financière sans avoir besoin de passer par un quelconque établissement bancaire. Les avantages s’avèrent d’ailleurs multiples. Le nombre d’intermédiaires nécessaires aux transactions étant réduit, le coût inhérent s’en voit diminué. Ce système réduirait également les risques de piratage car les règles internes ne peuvent, en principe, pas être modifiées.

La fin des agences physiques ?

Et si demain disparaissaient les agences physiques pour finalement laisser la place à celles virtuelles. L’époque où vous prendriez rendez-vous avec votre banquier pour discuter de l’état de votre compte bancaire serait révolue. Désormais, ce serait par le biais d’un système de discussion instantanée que vous procéderez, ou encore, en discutant avec un conseiller robot. La machine prendrait alors le pas sur l’Homme dans ce domaine. Mais alors, ne serait-ce pas là un paradoxe que de supprimer des postes dans un contexte de crise et où le volume de la population mondiale serait amené à augmenter d’ici les prochaines années ?

Emmanuel Camus, fondateur et président de FINARTUP

Emmanuel Camus, fondateur et président de FINARTUP,  propose son expertise de directeur financier aux TPE et PME à temps partagé. Il devient  leur co-pilote financier et leur permet de se libérer du temps pour le consacrer au développement de leur entreprise.

1- Quel est votre parcours avant la création de votre entreprise ?

Je suis diplômé de l’Ecole Supérieure de Commerce de Poitiers (ESCEM) et j’ai exercé les fonctions de directions financières (contrôleur de gestion, Contrôleur général, Directeur du Contrôle de Gestion, Directeur Financier).

Un parcours de 30 ans dans des directions financières de groupes français et anglo-saxons et de PME, en accompagnant les directions générales dans divers secteurs d’activité. Un parcours qui m’a permis d’acquérir des expériences dans les travaux publics, l’industrie agroalimentaire, le financement aux entreprises, les services aux entreprises, le traitement de données, BPO et moyens de paiement.

2 – Quand avez-vous créé votre propre entreprise ? Dans quel secteur ? Et surtout pourquoi ?

J’ai créé mon entreprise le 10 mars 2014 après avoir constaté que les dirigeants de TPE et PME consacrent trop de temps à la gestion financière dans leur entreprise sans toujours y parvenir. Ce temps est souvent vécu comme une contrainte. Ils ont besoin d’un co-pilote financier à leurs côtés.

J’ai eu envie de les aider afin qu’ils se concentrent sur leur cœur de métier pour se développer en leur libérant du temps et en les libérant des sujets financiers.

J’ai également constaté que les dirigeants de PME ne maîtrisent pas toutes les informations financières de l’entreprise comme la mesure de la rentabilité par activité et qu’ils ne parviennent pas à se projeter financièrement et anticiper notamment la trésorerie.

Mon offre de Directeur Financier à temps partagé est particulièrement bien accueillie. Elle permet de bénéficier d’un expert métier avec de nombreuses expériences. L’autre avantage pour l’entreprise est qu’il s’agit d’un coût variable.

3 – Que représente l’entrepreneuriat pour vous ?

L’entrepreneuriat est tout sauf de la routine. Tous les jours, je suis confronté à de nouveaux défis dans mon activité. A chaque client est associée une thématique avec une problématique spécifique. C’est également la possibilité de faire des rencontres fructueuses.

L’entrepreneuriat est également l’opportunité de se donner les moyens de se réaliser et d’accepter d’être exposé. La prise de risque est permanente.

4 – Quelles ont été les principales difficultés rencontrées ? Et inversement les principales satisfactions ?

La première difficulté rencontrée comme pour toutes entreprises est la capacité à trouver de nouveaux clients. Il est nécessaire de prospecter en permanence.

Cependant, les satisfactions sont nombreuses. Elles se traduisent toujours par la reconnaissance du chef d’entreprise et de ses équipes dès qu’ils mesurent les améliorations dans la gestion de l’entreprise comme par exemple l’amélioration des marges, l’information fournie par des KPI, l’obtention d’un financement, une gestion optimum des impayés clients, la meilleure maîtrise de sa trésorerie, etc.

5 – Comment vous êtes-vous financé ?

Sur fonds propres uniquement

6 – Comment conciliez-vous vie professionnelle et vie personnelle ?

Il est nécessaire de pouvoir consacrer toute son énergie et tout son temps au développement de sa société. Pour moi, le meilleur moyen d’y parvenir est de pouvoir compter sur sa famille. Elle est un facteur clé de réussite. Il est important également de savoir se libérer du temps pour d’autres activités et rester ouvert à l’extérieur. Il s’agit d’une source d’enrichissement forte. Ainsi une fois par fois semaine, je consacre mon temps libre à la peinture en amateur.

7 – Quel conseil donneriez-vous à un entrepreneur qui se lance pour réussir ?

Ne pas hésiter. On dit souvent que l’entreprenariat est une aventure. Créer son entreprise exprime la capacité de développer sa créativité, de se dépasser, de sortir de sa zone de confort en permanence. Se lancer oblige à se dépasser en permanence et c’est l’occasion de faire de belles rencontres.

8 – Quelles sont les perspectives d’avenir pour votre entreprise ?

Ma priorité est de développer ma clientèle dans l’hexagone.

9 – Comment faites-vous pour développer votre réseau ?

Je le développe par recommandation car rien n’est plus fructueux que ce genre d’opportunités. Je participe à des conférences et bien sûr je participe aux différentes activités du Club Dynamique par exemple.