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Comment fédérer ses équipes ?

Fédérer ses équipes dans un climat morose, en pleine crise économique, représente un véritable défi car la stagnation de leur salaire, la surcharge de travail auxquels ils sont confrontés …rend difficile pour tout manager de les impliquer. Qu’il s’agisse d’un sport collectif ou d’une entreprise, c’est tout un art quand il est question de fédérer une équipe. La réussite de votre entreprise passe par la cohésion de votre team, à qui vous devrez chaque victoire. Mais une défaite peut résulter de votre faute car vous aurez sans doute mal fédéré vos membres. Alors comment s’assurer d’avoir une équipe prête à gagner le match ?

L’implication des membres d’une équipe dépend d’abord de leur motivation à produire pour l’entreprise. La visibilité, l’avenir, la sécurité annoncée de l’emploi ainsi que la reconnaissance dans le travail sont autant de facteurs qui rentrent en jeu.
Bien fédérée, une équipe doit se réunir ensemble pour atteindre un objectif commun. Pour parvenir à ce but fixé, elle doit s’aider et mutualiser ses efforts. Une devise pour gagner ? Tous ensemble.
Une équipe se différencie d’un groupe qui, lui, découle d’une optique où chacun détient son propre objectif à atteindre et où l’objectif commun n’est pas la priorité. Les membres du groupe travaillent avant tout pour leur objectif personnel.

Fédérer une équipe, c’est avant tout manager

Le rôle du manager est déterminant quant au degré de cohésion d’une équipe. La bonne cohésion d’une équipe passe par le fait de bien savoir gérer cette équipe. Sur cette cohésion repose l’art de fédérer une équipe.
En tant que dirigeant vous pouvez vous-même fédérer cette équipe ou déléguer cette responsabilité à l’un de vos salariés occupant le poste de manager
Quoi qu’il en soit, que ce soit vous ou l’un de vos salariés, en qualité de manager vous vous devez de respecter certains critères. Vous portez la responsabilité de votre équipe, et donc la réussite de votre entreprise, sur vos épaules. Manager, faites vivre la stratégie de votre entreprise par le choix et le suivi des objectifs confiés à vos collaborateurs. Selon PATRICK THELOT, fondateur du groupe Armonia, « je n’ai jamais modifié ma ligne managériale qui consiste à expliquer la stratégie en sachant communiquer, féliciter mais aussi faire adhérer et recadrer les choses quand elles ne fonctionnent pas bien. » « Etre entrepreneur aujourd’hui, éditions Eyrolles »
Soyez dynamique ! En faisant preuve d’enthousiasme et de motivation, vous communiquerez votre énergie à vos troupes. Les personnes impliquées auront d’autant plus envie de vous suivre. Un bon manager sait faire des remarques objectives. Celles-ci doivent être et permettre de faire avancer le projet sur lequel l’équipe travaille. Ces remarques sont constructives et sont là pour que la personne s’en serve et les réutilise à l’avenir afin de ne plus faire les mêmes erreurs. Les remarques positives doivent également être faites. Félicitez votre équipe en cas de réussite, évoquez les qualités de chacun. Cela les motivera d’autant plus et les incitera à être plus productifs. Ce sentiment que vous leur accordez de l’importance leur confèrera encore plus de motivation à travailler. Ils seront plus entrain à prendre des initiatives et amélioreront par la suite leur créativité.
Les objectifs donnés doivent être clairs, simples et précis. Tout doit être limpide ! Ces objectifs doivent d’ailleurs sembler logiques pour que vos salariés trouvent du sens à leurs actions. Peu importe le rôle que chacun joue au sein de l’équipe, tous doivent participer. Et ce, de manière active. Chacun des membres doit avoir l’impression de jouer un rôle important.
Communiquez efficacement avec chacun des membres de l’équipe. N’hésitez pas à les soutenir afin de les motiver.
Démontrez votre présence. Votre management doit être réel. Votre équipe doit sentir que vous êtes là pour la soutenir et renforcer la cohésion. Toutefois, vous ne devez pas avoir l’air d’être tout le temps sur leur dos. Il faut savoir faire la part des choses. Il faut également que les membres aient l’impression de disposer d’un minimum de libertés.
Afin que chacun ne s’adonne pas à son objectif personnel, faites en sorte que perdure la motivation et surtout, une bonne ambiance ! La bonne ambiance est primordiale au bon fonctionnement d’une équipe. C’est elle qui induit la cohésion de l’équipe et influe sur la productivité. Une équipe où siège une bonne ambiance est d’autant plus productive car d’autant plus motivée.

Des signes qui ne trompent pas

Une équipe fédérée détient un socle de valeurs sur lesquelles elle s’appuie pour asseoir les décisions stratégiques. Tous dans le même bateau, le cap est donné. Pour fédérer une équipe, l’une des clés sur laquelle la cohésion d’une équipe se crée, c’est ses valeurs. Avoir des valeurs en commun donne à chacun des membres de l’équipe un sentiment d’appartenance à cette équipe. Partager des valeurs communes donne un certain côté légitime au fait d’avoir intégré cette équipe et d’en constituer un des membres.
C’est le moyen aussi pour vous de laisser s’envoler une part, aussi mince soit-elle, de pression. Vous savez vers où et comment menez votre organisation. Vos collaborateurs sont alors rassurés de faire partie d’une entreprise en phase de développement.
Au sein d’une équipe, difficile de mener à bien une mission commune si ses membres sont dans l’incompréhension. Pourtant, cela arrive parfois. Et c’est à vous de repérer, analyser et régler les conflits afin qu’il n’impactent pas le reste de l’équipe. Il faut pour cela tenir compte des personnalités de chacun pour que le travail se fasse dans les meilleures conditions possibles et éviter que des conflits n’éclatent.
GILLES BABINET, président du conseil d’administration de Captain Dash, Eyeka, MXP4 et Digibonus explique : « une clé du succès, c’est la qualité des hommes. Je préfère toujours entreprendre un mauvais projet avec une bonne équipe que le contraire. J’ai observé des situations très périlleuses, managées avec doigté par les bonnes équipes. En revanche, j’ai vu des problématiques bénignes faire couler des entreprises parce qu’elles n’ont pas été gérées correctement… ». « Etre entrepreneur aujourd’hui, éditions Eyrolles »
Pour finir, gardez toujours à l’esprit que la richesse d’une entreprise ne se résume pas juste à ses produits ou ses services, mais surtout à ses collaborateurs et donc à son équipe !

Top 10 des applis mobiles à utiliser n’importe où !

Bon nombre d’entreprises se sont adaptées à notre génération hyper connectée en développant des applications mobiles. Ces types de logiciel développés pour nos téléphones portables ont souvent pour but de nous faciliter les tâches quotidiennes en permettant de mieux s’organiser, de dématérialiser des cartes de visite simplement, de gérer ses mails ou encore de profiter d’un calendrier électronique. Retour sur 10 applis mobiles pour vous faciliter la vie, n’importe où.

1. aCalendar : le « calendrier-agenda »

Les rendez-vous, les évènements, les travaux de groupe…, constituent un ensemble d’éléments à répertorier, classer et synchroniser. Vous disposez, en plus de cela, d’un emploi du temps chargé ? Cette application, d’origine allemande, est faite pour vous !

eCalendar assure : « Avec notre calendrier androïde rapide et intuitif, vous n’oublierez jamais une réunion, un anniversaire ou un concert. aCalendar vous permet d’ajouter un rappel au sujet de tout ce que vous aimez et garde cela clair et facile à utiliser. »

Au-delà d’être un simple agenda, plusieurs fonctionnalités s’ajoutent. Pour une première utilisation sans prise de tête, un tutoriel de prise en main est disponible. Les rendez-vous sont d’ailleurs synchronisés automatiquement par l’application suivant les contacts et leur localisation. Une palette de couleurs prévoit également de mieux organiser son emploi du temps.

Le petit plus ? Une vue d’ensemble sur le mois en cours ou à venir qui vous permet d’anticiper et de garder un œil sur vos rendez-vous.

2. Neo-nomade : le guide pour travailler où vous voulez

Utile pour les jeunes entrepreneurs, cette application mobile localise les espaces de co-working et informe, en temps réel, de leur disponibilité et de leurs tarifs. Le choix est large : lounges, cafés-wifi, salles de réunion, bureaux fermés… Leur devise ? « Travaillez où vous voulez, réservez vos espaces de travail flexibles dans plus 182 villes en France ».

Notez, toutefois, qu’à l’ouverture de votre compte, vous devrez fournir un certain nombre d’informations personnelles telles que votre nom, prénom, adresse, afin d’accéder à l’application.

3. Evernote, pour prendre des notes en toutes circonstances

Vous avez parfois du mal à vous organiser ou à traiter vos informations ? Evernote se place comme l’une des solutions adaptées. Désormais, vous disposerez d’un bloc-notes sur votre mobile et donc à porter de main ! Prendre des notes, enregistrer vos documents sous tout type de formats, organiser vos factures et reçus ou encore placer vos dates-clés dans votre agenda ne sera plus un problème grâce à ce système pratique et facile d’utilisation.

4. CamScanner : le scanner mobile

Pourquoi s’encombrer d’un scanner qui prend trop de place quand il est possible d’en profiter n’importe où et n’importe quand grâce à une simple application mobile ? Simple d’utilisation, CamScanner permet de scanner en utilisant l’appareil photo de votre Smartphone. Pour ce faire, l’application numérise votre photo en noir et blanc ou en couleur. Vous n’aurez ainsi plus qu’à partager votre document avec vos contacts.

5. CamCard, pour numériser des cartes de visite

Vous recevez des cartes de visite mais, faute d’organisation ou oubli, vous les égarez. CamCard répond à ce problème en prenant en photo vos cartes de visite et en les associant directement à un nouveau contact dans votre téléphone. Terminé la perte de contacts professionnels !

6. Gmail : un outil de messagerie simple et pratique

Vous l’utilisez déjà sûrement sur votre ordinateur, cette application incontournable permet de centraliser toutes vos adresses e-mails sur une seule boîte de messagerie, mais pas seulement ! Les différents mails peuvent être classés et repartis dans des catégories distinctes afin que, par exemple, les plus importants soient vus en priorité. L’ensemble de votre messagerie est, par ailleurs, gérée en toute sécurité grâce à un espace de stockage de 15 Go. De quoi traiter ses mails plus sereinement.

7. Sleep Cycle : le réveil intelligent

Comment envisager de passer une bonne journée de travail si elle n’a pas été précédée d’une bonne nuit de sommeil ? Sleep Cycle s’en charge et détermine le bon moment pour vous réveiller en fonction de l’heure à laquelle vous vous êtes couché. Après des années d’études et de recherche scientifique, l’application analyse vos mouvements ainsi que vos sons grâce aux vibrations renvoyés vers votre mobile (grâce au microphone de l’iPhone, ndlr). En vous réveillant durant la phase la moins profonde de votre sommeil, vous vous sentirez ainsi plus reposé et votre corps vous en remerciera.

8. Pause : l’application qui fait du bien à l’esprit !

Vous avez besoin de quelques minutes pour déstresser ou tout simplement de vous détendre ? L’application Pause mélange, pour cela, nouvelles technologies et principes de Tai-chi. Le principe consiste à déplacer votre doigt de manière continue sur l’écran de votre Smartphone en attrapant des bulles… Une technique enfantine qui vise à vous détendre et à faciliter votre concentration.

9. Forest, pour vous inciter à déconnecter…

La concentration devient de plus en plus difficile avec la fatigue mais aussi toutes vos notifications, tweets, messages…, pour, finalement, vous voir distrait. Pour cette raison, Forest propose de « planter une graine sur votre mobile » pour que, durant trente minutes, elle pousse jusqu’à devenir un arbre, à moins que vous ne quittiez l’application entre temps, mais surtout, pour vous forcer à ne pas regarder votre téléphone toutes les cinq minutes… « Déposez votre téléphone, et mettez l’accent sur ce qui est vraiment important dans votre vie ».

10. Facebook, Twitter et LinkedIn

Les réseaux sociaux demeurent au cœur de nos vies personnelles mais aussi professionnelles. Ils sont, aujourd’hui, utilisés dans de nombreux domaines tels que la communication, le recrutement ou l’événementiel. Ce sont des outils devenus indispensables pour toute entreprise qui se respecte et qui permettent de rester toujours connecté. Faciles à télécharger, n’attendez plus pour adopter ces applis incontournables (disponibles également sur ordinateur, ndlr) !

Véronique Bergeot, cofondatrice de 62 degrés

Je travaille avec Sylvain Eche, ingénieur et cofondateur de 62 degrés (anciennement Pickles), depuis une dizaine d’années, et nous en sommes à notre troisième entreprise. Auparavant, nous détenions une société dans la tech’, que nous avons revendue à des Américains il y a deux ans.

Je travaille avec Sylvain Eche, ingénieur et cofondateur de 62 degrés (ex Pickles, ndlr), depuis une dizaine d’années, et nous en sommes à notre troisième entreprise. Auparavant, nous détenions une société dans la tech’, que nous avons revendue à des Américains il y a deux ans. En ce qui concerne 62 degrés, l’idée nous est venue d’un constat simple. Un jour, à San Francisco, nous n’avions que peu de temps pour manger et avons décidé de nous faire livrer des plats en commandant en ligne. Nous avons été surpris par la rapidité de livraison des plats, seulement dix minutes, qui se sont révélés bons et à un prix abordable.

En France, les services proposés étaient, jusqu’à très récemment, pas ou peu qualitatifs, ce qu’on appelle du « fast-food ». Alors que les gens, bien qu’ils n’aient pas énormément de temps dans leur journée de travail, émettent le désir de manger mieux et de savoir ce qu’ils ont dans leur assiette. L’enjeu reste de faire attention à soi tout en se faisant plaisir. De là, nous nous sommes mis à proposer des plats fins et savoureux, livrés chauds en vingt minutes, disponibles à partir d’une application mobile sur l’App Store et Google Play. Nous nous occupons de tout, de A à Z, de la conception à la livraison des plats. Après avoir levé 2 millions d’euros l’année dernière pour agrandir la cuisine et produire davantage, notre défi est désormais d’élargir le service au-delà des frontières de l’Hexagone, à Londres.

Moutons et Chèvres pour débroussailler : il fallait y penser !

Louer des chèvres ou des moutons pour débroussailler les espaces verts de particuliers ou d’entreprises et même aujourd’hui de la ville de Paris, une idée qui a fait son chemin. L’idée n’est pas nouvelle puisque la pionnière de cette idée a fondé son entreprise en 2009. Où va se placer l’écologie !

Mais de là que son idée se trouve dupliquée pour brouter et donc tondre les talus du périphérique, qui l’eût cru !
L’entreprise GreenSheep permet de réaliser en moyenne 25% d’économie sur les budgets de tonte des entrepôts logistiques. L’Oréal, ainsi que Cyrillus ou encore Boulanger Electroménager ont recours à ses services et lui ont confié l’entretien de leurs entrepôts.
Mais l’intérêt majeur de cette tonte est qu’elle permet aux collectivités d’appliquer la loi ZeroPhyto 2018, qui interdit l’usage de désherbants chimiques. C’est une action écologique innovante qui peut devenir un outil de convivialité pour toutes les générations : dans les hôpitaux, dans les maisons de retraites, la présence de moutons améliore le cadre de vie des résidents. De même dans les écoles et les crèches, les enfants découvrent les animaux sans être obligés d’aller en excursions organisées et ces animaux font partie de leur vie quotidienne.

Des moutons d’Ouessant et pourquoi donc ?

Grâce à leur petite taille, ils se glissent pour tondre des endroits difficiles d’accès pour les agents de la ville et de plus ces moutons ont une grande capacité d’adaptation à l’environnement : ils ne sont guère perturbés par le bruit des voitures ! Cette tonte naturelle favorise de plus le développement de la faune et de la flore et enrichit la biodiversité de la capitale, selon les experts de la ville de Paris.

Ces moutons ont été installés sur les talus du périphérique parisien. C’est une initiative de la Ville de Paris qui a mis en place cet éco-pâturage. Plus besoin de machines ou de produits chimiques. Ce sont les moutons qui, en broutant, désherbent les talus.
Vous pourrez apercevoir ces moutons entre la Porte Dauphine et la Porte de la Muette et entre la Porte Dorée et la Porte de Vincennes. Utiliser des moutons permet à la Ville de ne plus se servir de produits chimiques ou de machines pour désherber les bords du périphérique. L’atout de ces moutons et non des moindres : il n’y a plus de déchets verts à gérer donc de fortes économies en perspectives (entre la location du camion, le ou les chauffeurs…)
Le périphérique n’est d’ailleurs pas le seul endroit à bénéficier de l’éco-pâturage. Il se pratique déjà aux Archives de Paris, au Parc Floral, au centre de production horticole de la ville et dans le bois de Vincennes.
… une histoire à suivre !

La fabuleuse histoire de Tammy Dunakin

C’est l’idée qu’il fallait avoir ! Et c’est une américaine qui s’en est emparée. Tammy Dunakin est une entrepreneuse dans son temps : elle a su allier développement durable et business.
En 2009, elle troque sa blouse d’infirmière pour l’habit de patron d’un cheptel de 130 chèvres. Lassée de voir ses bêtes s’ennuyer dans leur champ, l’américaine a décidé de leur trouver un job ! Un job rentable, écologique et atypique. Elle lance sa propre entreprise de chèvres à louer pour débroussailler les espaces verts. On ne peut qu’adhérer !
L’entreprise propose en centre-ville le savoir-faire des ruminants de la campagne, pour tondre les espaces verts des entreprises ou de particuliers. Un concept qui séduit et qui se développe en France. De nombreux éleveurs se lancent petit à petit dans l’aventure en proposant les services de leur troupeau de chèvre ou mouton ; notamment via Internet. Côté prix, l’entretien d’une pelouse avec 5 chèvres revient à environ 20 euros la semaine.

En conclusion, avoir une idée géniale !

Devenir entrepreneur c’est avoir l’idée qui va faire la différence. Savoir créer un buzz autour de son propre concept. Lorsque l’on a réussi cette première étape, une manche de la partie est déjà gagnée. Mais le match, n’est pas encore fini… Et certains français l’ont bien compris. Toujours dans l’esprit écolo de notre américaine, Julien Salanave, fondateur de l’entreprise Orée, a conçu des accessoires d’ordinateur, en bois, uniques et sans fils, fabriqués en France, pour être commercialisés dans le monde entier. Le jeune entrepreneur annonçait au lancement du projet: « Pourquoi ne pas faire des produits high-tech avec des matériaux plus nobles et plus écolos comme le bois…»

A vous de trouver l’idée géniale d’ici la fin de l’année 2017!

Comment bien choisir votre expert-comptable

L’expert-comptable est un partenaire privilégié du chef d’entreprise en dehors de ses tâches traditionnelles (tenue de comptabilité, réalisation des déclarations fiscales et sociales, établissement des bilans). Après avoir effectué une formation pratique de haut niveau, ce professionnel a généralement connu une multitude d’entreprises dans des secteurs variés. Ce parcours lui permet d’être le généraliste de l’entreprise, au même titre qu’un médecin pour une famille. Le choix de ce professionnel constitue une décision stratégique. Pour vous aider dans votre recherche, retrouvez ci-dessous les conseils indispensables afin de bien choisir votre futur expert-comptable.

La première étape est incontournable : analyser ses besoins avant de choisir son expert

L’analyse précise de vos besoins concernant votre comptabilité : conseils en gestion, conseils en finance, recherche de solutions, analyse de votre entreprise, etc. détermine le choix de votre expert car votre entreprise peut nécessiter une compétence spécifique (juridique, fiscale, …). L’expert que vous choisirez devra justifier d’une véritable compétence dans votre domaine. Informez-vous donc en amont sur la qualité et les compétences de votre futur expert-comptable. Cette étape est importante dans la mesure où plus votre expert-comptable sera compétent plus vous vous sentirez en confiance.

Le dilemme : un cabinet à taille humaine ou un grand groupe ?

Les grandes structures offrent un aspect professionnel non-négligeable et des missions strictes et efficaces. Néanmoins, les grands cabinets d’experts-comptables accordent moins d’importance au relationnel et les prix sont relativement plus élevés. En général, vous aurez davantage de facilités à avoir un interlocuteur mais pas forcément le spécialiste qui correspond à vos besoins car les missions sont attribuées en fonction de la charge du travail du cabinet.
Il est conseillé de privilégier les cabinets comptables à taille humaine proche de votre lieu de travail : un gain de temps si vous avez besoin de remettre un document surtout s’il est à deux rues. Les tarifs y sont en général plus attractifs. Cependant, les cabinets à taille humaine sont recommandés pour les petites entreprises qui ne dépassent pas les 20 employés.
Remarque : Certains cabinets se sont spécialisés dans un secteur particulier (immobilier, assurances, professions libérales, BTP, …) et en maîtrisent les spécificités. Un expert-comptable trop généraliste peut ne pas être à même de répondre à des cas très particuliers liés à une profession.

 L’ordre des experts-comptables : une garantie

Il est impératif avant de vous lancer dans toute démarche, de vérifier si votre expert-comptable est inscrit à l’Ordre des Experts-Comptables : www.experts-comptables.fr/csoec/oecdirectory/search. L’ordre des Experts -Comptables regroupe tous les experts-comptables de France. Cet organisme est la garantie d’être représenté, défendu et valorisé par des experts-comptables professionnels garants de l’éthique de la profession. En effet, cette profession est réglementée par une déontologie rigoureuse et les membres doivent avoir prêté serment et être inscrits à l’Ordre des experts-comptables.

Comment choisir son expert-comptable ?

Un premier entretien, généralement gratuit, vous permettra de cerner le profil de votre interlocuteur:

1) Une condition sine qua non : avoir confiance en lui

Avoir confiance en son expert-comptable est primordial. Ce critère se base dans un premier temps sur le feeling. Effectivement il faut entretenir une relation de confiance avec lui pour le bien de votre entreprise. Si vous le rencontrez dans son bureau, il est conseillé d’observer l’état de lieux (organisation du bureau, le langage corporel de l’expert-comptable, etc.). Tous ces paramètres qui vous aideront à faire le bon choix.

2) Un expert -comptable à votre portée

L’expert-comptable rencontré doit être capable d’aborder les sujets avec pédagogie. Vous devez vous assurer qu’il puisse sortir du jargon technique et l’expliquer. Il doit être l’interface entre vous et la réglementation. Enfin, il doit être à l’écoute de vos besoins et s’accommoder à ces derniers afin de trouver des solutions adaptées et personnalisées.

3) Un expert-comptable disponible

La disponibilité est un critère à favoriser par rapport à la compétence. Effectivement, un expert-comptable compétent est inutile s’il n’est pas disponible pour vous. Pour s’assurer de sa disponibilité, obtenez sa lettre de mission et faites attention aux détails. Le temps de réponse pour vos e-mails ou pour l’obtention d’un rendez-vous est un indicateur révélateur.

4) Un expert-comptable compétent dans la spécificité de votre entreprise

Demandez à votre expert-comptable s’il a ou a déjà eu des clients dans votre secteur. Faites-vous préciser l’ensemble des services que le cabinet d’expertise-comptable peut offrir. Ces services sont souvent mal connus des jeunes entreprises. Un expert-comptable peut ainsi, en dehors des missions dites « traditionnelles », proposer des services tels que l’aide à la recherche de financements ou des indicateurs de suivi d’activité. L’objectif est d’identifier si l’offre de services couvre les besoins actuels et surtout futurs de l’entreprise.

5) L’utilisation d’outils en ligne

La profession d’expert-comptable a subi des évolutions majeures grâce aux nouvelles technologies (internet, logiciels de comptabilité, applications numériques…). La maîtrise de ces technologies vous permettra d’avoir une interaction performante avec votre expert-comptable, et surtout diminue le nombre d’erreurs car les logiciels proposent toujours des vérifications.
Mais surtout lorsque si vous êtes dans le e-commerce, votre expert-comptable doit être en mesure de récupérer les données issues de votre gestion commerciale.

Quelles sont les missions de l’expert-comptable ?

Celui-ci doit être souple et recommander l’organisation pratique la plus adaptée à l’entreprise (transmission mensuelle ou trimestrielle des documents, traitement de la comptabilité dans ses locaux ou envoi d’un collaborateur dans l’entreprise…). Définir un planning de rendez-vous suivant les besoins en conseil et/ou l’échéancier des déclarations fiscales que l’expert-comptable peut remettre à l’entreprise.
Se faire expliquer les modalités de tarification (au temps passé, mais avec une fourchette de budget, au forfait annuel etc.…). La disponibilité. Il est conseillé alors d’appliquer ses conseils et de comparer 3 à 4 prestataires avant de finaliser votre choix.

Les attributions d’un expert-comptable lui permettent de répondre aux nombreux besoins des entreprises. Ainsi voici une liste non exhaustive :Les missions les plus courantes :
– tenue de la comptabilité (enregistrement des opérations), révision comptable (contrôle de l’ensemble des opérations passées), établissement des bilans annuels et de situation en cours d’année, déclarations fiscales (TVA, impôt sur les sociétés, taxe professionnelle…)

 Les missions complémentaires
– établissement des bulletins de salaire et des déclarations sociales, secrétariat juridique (tenue des conseils et assemblées générales), conseil en matière de fiscalité, conseil en gestion…

Les missions très spécifiques
– élaboration de business plans, conseil en droit social ou en droit des affaires, établissement de comptes de résultat prévisionnels, soutien dans la recherche de fonds et les négociations bancaires

Quels sont les tarifs pratiqués ?

Les cabinets ou experts vous proposeront différents forfaits annuels. Selon l’Ordre des experts-comptables d’Ile-de-France, une tenue comptable sans difficultés particulières coûte un total de 50 à 80 euros de l’heure.

Pierre-Emmanuel Saint-Esprit, cofondateur d’HelloZack

J’ai rencontré mes deux associés, Timothée Mével et Casimir de Hauteclocque, lors d’un master dédié à l’innovation entrepreneuriale aux états-Unis. Nous nous sommes rendu compte, en arrivant là-bas, que nous avions tous acheté un certain nombre de choses de la vie quotidienne, pour habiller notre appartement. Beaucoup d’étudiants procèdent ainsi lorsqu’ils emménagent. Le problème reste, qu’en repartant en France, il faut se séparer de ce que nous ne pouvons pas ramener chez nous. Tout doit être revendu extrêmement rapidement, ce qui s’avère, au final, très compliqué. À partir de ce constat, l’idée d’une première version du concept nous est venue : un service qui simplifie le processus de revente de produits pour les particuliers. 

L’estimation du prix de rachat du bien est transmise par e-mail, puis un coursier est envoyé sur place qui, après avoir contrôlé le produit, le rachète directement à son propriétaire par chèque, virement, PayPal… Quelques mois après le lancement de la première version, nous remarquons que des particuliers sollicitent souvent notre expertise sur l’estimation de produits Apple. De là, nous comprenons qu’un réel marché existe et nous décidons de nous recentrer là-dessus. Récemment, nous avons réalisé une levée de fonds qui a valorisé notre entreprise à 1,1 million d’euros dans le but d’accélérer notre développement. Nous avons lancé à la mi-février une offre B to B, qui permettrait aux entreprises de revendre facilement leurs stocks de matériel. Il est également possible que nous évoluions sur d’autres produits que ceux Apple, cela dépendra des opportunités !

Améliorer le bien-être de ses salariés

Créer une ambiance chaleureuse dans une entreprise ne demande pas de faire venir un designer ou un spécialiste de l’aménagement. Un certain nombre d’accessoires peuvent offrir à vos salariés un bien-être qu’ils apprécieront. Voici quelques idées… qui ne sont le plus souvent à la portée du budget des entreprises.

Les chaises ou fauteuils ergonomiques

Investissez dans des sièges confortables et adaptés au bien-être de vos salariés. Optez pour un modèle dont la hauteur puisse être montée ou descendue selon la taille du collaborateur. Certains sièges peuvent même se régler automatiquement à la morphologie de la personne qui l’utilise. Et si vous voulez être sûr de prévenir les risques de TMS chez vos salariés, faites venir un ergonome qui vous donnera des conseils pour adapter au mieux l’espace de travail à votre collaborateur.

Les sièges à sieste

Inspirez-vous de Google qui a mis en place de véritable sièges-bulles pour permettre aux salariés de s’isoler du bruit et de la lumière pour prendre quelques minutes de repos. Si vous n’avez pas le même budget que Google, des sièges avec appui-tête feront aussi très bien l’affaire !

Les cloisons insonorisées

Le bruit peut vite nuire à la concentration et au bien-être de vos salariés. Si vous travaillez dans un open space, vous pouvez limiter les nuisances grâce à des cloisons insonorisées. Si c’est l’extérieur qui est bruyant, faites installer des double-vitrages.

 Les repose-pieds ergonomiques

Ils soulagent la fatigue des jambes et facilitent la circulation du sang. Ils permettent également aux articulations d’être en position de confort. A ne jamais négliger !

Les indispensables repose-poignets

Antifatigue de la main, cet accessoire prévient l’apparition de douleurs au niveau du canal carpien, un des troubles musculo-squelettiques les plus fréquents qui parfois se répercute jusque dans les cervicales.

La souris spécialisée pour les gauchers

Si vous avez des collaborateurs gauchers, sachez qu’ils ne pourront pas utiliser les souris classiques de manière confortable. Il existe des formes de souris qui leurs sont dédiées et ils vous seront reconnaissants d’y être attentif.

Le support d’écran

Sachez que la règle pour augmenter le confort visuel et limiter l’apparition de douleurs à la nuque est de placer l’écran à la hauteur des yeux de la personne qui l’utilise. Si ce n’est pas le cas, procurez-vous un support d’écran. Vérifiez également la distance œil-écran qui doit être idéalement de 50/70cm.

Les ampoules lumière du jour

Préférez un éclairage doux et qui soit proche de la lumière du jour. Tournez les écrans perpendiculairement aux fenêtres pour limiter les reflets qui peuvent vite donner mal au crâne. Et n’oubliez pas d’investir dans des rideaux si vous n’avez pas de volets aux fenêtres.

La climatisation

La température aussi joue sur le moral des troupes et la rapidité du travail des équipes. S’il fait trop froid, investissez dans de petits chauffages électriques d’appoint. En cas de grosses chaleurs, préférez un climatiseur plutôt qu’un petit ventilateur qui fera s’envoler les feuilles de vos salariés !

Les balles antistress voire punching ball !

Et oui, pour réduire le stress de vos collaborateurs, vous pouvez leur offrir des moyens concrets pour l’évacuer ! Un petit accessoire qui peut calmer bien des tensions…
Supports dorsaux Ces supports viennent se glisser sur le dossier du siège de travail pour réduire les tensions musculaires du dos et améliorer le confort.

Les produits ménagers

Si ce n’est pas une entreprise extérieure qui fait le ménage de vos locaux, n’oubliez pas de vous fournir des produits ménagers et un bon aspirateur. Autre conseil : n’oubliez pas de vous en servir !

La fontaine à eau

C’est le basique. Vous pouvez louer pour des sommes raisonnables une fontaine pour votre entreprise. Sinon faites-vous livrer de bonnes réserves de packs d’eau. Ce service est très apprécié des collaborateurs.
La machine à café

Elle deviendra vite l’ami de vos collaborateurs, surtout le lundi matin ! Si vous optez pour une machine à expresso, achetez différents types de cafés pour ravir toutes les envies. Un petit café pour le bonheur de ses salariés, what else ?!

La Salle de repos

C’est dans cette salle que vos collaborateurs viendront se détendre entre deux gros dossiers pour repartir frais et dispo ! Le canapé Il deviendra indispensable dans la salle de repos pour le temps de la pause. Le canapé permet également d’installer confortablement un client qui vous attend pour démarrer votre rendez-vous.

Le coin cuisine

C’est l’endroit où vos salariés viendront se réunir pour manger à midi. Prévoyez d’y installer des assiettes/couverts, une micro-onde et une bouilloire et un frigo Indispensable pour tous ceux qui souhaitent ramener leur repas et éviter ainsi d’enchaîner les sandwichs chaque midi ! Placez dans le frigo quelques jus de fruit, sodas ou sirops. Ces boissons fraîches donneront un petit coup d’énergie à vos salariés en fin de journée.

Les fruits frais

Certaines entreprises mettent à disposition de leurs salariés des fruits frais pour combler les petites faims. Une manière de les inciter à adopter un mode de vie sain pour protéger leur santé.

La décoration

Travailler dans de beaux locaux rejaillit inévitablement sur le moral des salariés. Alors rafraîchissez la peinture des murs, en optant pour des couleurs claires et apaisantes, et investissez dans des meubles design. Vous pouvez égayer l’open space en ajoutant des plantes vertes ou des tableaux

Les magazines

Mettez à disposition la presse spécialisée de votre secteur dans la salle de repos. En plus de se changer les idées après un coup de rush, vos salariés étofferont leur connaissance de l’actualité de votre marché.

Un appareil de musculation

Pourquoi ne pas oser mettre dans la salle de repos un vélo elliptique ou un rameur ? Certains profiteront de la pause déjeuner pour se faire une petite séance de remise en forme dynamisante.

Un babyfoot ou un jeu de fléchettes

Installer un babyfoot ou un jeu de fléchette dans vos locaux installera tout de suite une ambiance plus conviviale parmi vos équipes. Et en cas de tension entre deux salariés, une bonne partie de babyfoot sera plus efficace que de longs discours.

La personnalisation des espaces de travail

Offrez à vos salariés un petit budget avec lequel vous leur proposez de personnaliser leur espace de travail avec des objets déco ou des photo-posters par exemple.

Un mur de post-it ou tableau noir

Vos salariés pourront y exprimer toutes leurs idées visant à améliorer le bien-être dans l’entreprise. Ils pourront également y inscrire des appels à participation pour un déjeuner à thème ou encore noter une citation qui leur a plu.

Simple publicité mensongère ou bad buzz ? Tout y est dans la « Chizza » de KFC !

Il y a seulement quelques mois la célèbre chaîne de restauration rapide américaine suscitait déjà la polémique à cause de ses glaçons qui auraient contenu de la matière fécale. Aujourd’hui, le problème réside dans la nouvelle recette de l’enseigne, la « Chizza ». Les internautes se déchaînent et le bad buzz semble encore avoir frappé…

L’écart constaté entre le concept et la réalité

Lancée par KFC France le 31 janvier 2017, la Chizza (ndlr : contraction de chicken et pizza) a bel et bien des allures d’un produit sorti d’une publicité mensongère. Lors de la promotion de sa nouvelle recette, la marque avait mis le paquet en affichant une Chizza plutôt appétissante, accompagnée du slogan « Parce que c’est difficile de choisir entre deux choses que l’on aime ». Bien qu’original, le concept demeure assez simple : une pizza hybride composée de sauce tomate, fromage, pepperoni et de poulet pané en guise de pâte. Il séduit rapidement les friands de fast food qui se rendent dans les restaurants de l’enseigne pour déguster la fameuse recette. Emballée dans une boîte à peine plus grande qu’un emballage de burger, la Chizza se révèle finalement bien loin de celle de la publicité. Le problème se trouve au niveau de l’esthétisme du produit qui, une fois commandé, ne ressemblerait en rien avec celui annoncé par la marque. Certes, ce type de produit fini demeure souvent moins appétissant que celui sur la photo. L’ennui avec la Chizza, dont le prix s’élève tout de même à 6,95 euros, reste que la différence s’avère considérable. Une fois la boîte cartonnée ouverte, on découvre deux tranches de poulet pané auquel on a simplement ajouté un peu de fromage et son pepperoni qui a l’air d’avoir été jeté dessus.

KFC France pris pour cible par les internautes mécontents

Lorsque la promesse d’une marque n’est pas au rendez-vous, la réaction des consommateurs se fait sans appel. Une logique de bad buzz qui n’a bien entendu pas échappé à l’enseigne de fast food, KFC France. Ceux qui se sont risqués à tester la recette tant attendue n’ont pas hésité à faire part de leur déception. Sur Twitter, les internautes expriment leur mécontentement vis-à-vis du produit. Ils n’hésitent pas à poster des messages accompagnés de la photo publicitaire et de celle prise lors de l’ouverture de la boîte contenant la Chizza : « Triste réalité #chizza #kfc ». Ils pointent du doigt un produit réel qui ne répond pas à la promesse faite par la marque : « La Chizza de la Pub et celle de KFC y a1023.

pas trop de ressemblance #KFC #Chizza ». Certains ironisent en parlant de la « meilleure blague 2017 », du « top du horrorfood » ou postent ce type de message : « Alors @KFCFrance c’est encore plus mensonger que Pénélope Fillon votre Chizza là ! ». D’autres, en colère, qualifient la Chizza de « pire arnaque du siècle » ou de « pub mensongère » et dénoncent une arnaque : « Comment ne pas être déçu ? 6,95 € ça ressemble à rien ! il y a de la publicité mensongère non ? #chizza #KFC #arnaque », ou encore « Vous êtes sérieux @KFCFrance ? #chizza #publicitemensongere #kfc #arnaque #ondemandereparation ».

Une réinterprétation pas toujours manquée

Alors que depuis sa sortie en France dans les restaurants de l’enseigne, la Chizza fait l’objet de vives critiques, cette dernière serait pourtant appréciée au-delà de nos frontières. Aux états-Unis, fromage, poivron vert, chorizo et ananas composent la célèbre recette. Du côté de Hong Kong, un plat traditionnel japonais à base de poisson et d’une sauce « okonomiyaki » s’avèrent mixés avec le poulet. En attendant que la recette de ce succès ne franchisse les limites de l’hexagone, KFC France tente de reconquérir ses fans de poulet via le réseau social Twitter : « Bon ok, on s’est un peu trop lâché sur la photo. Vous nous pardonnez ? #ChizzaGate ». Pas sûr que cela suffise à faire oublier cette faute de goût…

La mauvaise association : à proscrire

Dans l’aventure entrepreneuriale, le choix du ou des associés demeure fondamental. Il intervient au moment de la création ou au cours du développement de la vie de l’entreprise. Une mauvaise association peut rapidement conduire cette dernière à sa perte. 

L’association comme cause d’échec fréquente

Avant même de penser à vous associer, il est indispensable de prendre conscience que la mésentente entre associés est l’un des premiers motifs d’échec des entreprises. L’association est  souvent comparée au mariage et à la difficulté de trouver l’âme sœur. Si celui-ci passe souvent par une période de tests, d’échanges, voire de vie commune, l’association dans le cadre entrepreneurial esquive souvent ces « préliminaires ». Vous vous rendez directement du stade de connaissance à celui de la bague au doigt. Pourtant les risques sont élevés en cas de mauvaise association, parce qu’elle peut conduire à une paralysie de l’entreprise notamment si les associés-fondateurs possèdent le même nombre de parts et en cas de différence de point de vue sur la stratégie future de la société. Ensuite, l’aventure entrepreneuriale représente une épopée dans laquelle vous serez soumis à un fort stress et la tendance naturelle peut être de le déverser sur celui qui comprend le mieux votre situation et que vous voyez parfois plus que votre conjoint(e), votre associé(e). Les conflits peuvent rapidement naître, qu’ils soient liés aux méthodes de travail, au stress cumulé, à une simple divergence de vision ou encore à l’implication souhaitée de l’associé.

S’assurer d’avoir une bonne raison de s’associer

Demandez-vous quelles sont les raisons qui vous invitent à faire de cette manière. Le besoin en compétences complémentaires représente souvent la première raison de l’association. Ceci est d’autant plus vrai pour les jeunes entrepreneurs, qui peuvent rechercher des personnes qualifiées là où ils ne le sont pas eux-mêmes. Une autre raison peut résider dans le capital nécessaire à la réussite de la société. Au démarrage de l’activité, les fonds servent à constituer le capital social mais peuvent aussi servir à son développement futur, à financer l’innovation ou bien des équipements coûteux. Le besoin d’un carnet d’adresses ou de crédibilité peut également constituer l’une des causes d’une association. Face aux investisseurs, disposer d’un bon carnet d’adresses ou s’entourer d’un dirigeant expérimenté est rassurant. Enfin, vouloir s’associer peut tout simplement émaner d’une volonté de ne pas être seul face au stress et à toutes les responsabilités qui incombent à l’entrepreneur, ou encore, de pouvoir profiter d’un meilleur recul grâce à un autre regard. Mais attention : s’associer n’est toutefois pas toujours la bonne méthode à adopter.

Trouver l’associé(e) idéal(e)

Il est tout à fait possible de détenir un projet mais de n’avoir aucune idée de comment choisir et où trouver son associé. Le plus classique demeure de faire appel à son entourage (famille, amis, connaissances, collègues,…). Des offres d’association sont également diffusées sur internet. Prenez tout de même en compte qu’il est souvent considéré qu’une bonne association passe par la complémentarité des compétences et des appétences. Si les deux associés souhaitent faire la même chose dans l’entreprise et ont les mêmes types de compétences, il se pourrait bien qu’une aile essentielle de l’entreprise ne soit pas couverte. L’exemple le plus caractéristique apparaît de manière évidente avec des , les associés ingénieurs qui développent une solution porteuse de business mais qui n’ont pas la compétence commerciale. Dans tous les cas, n’oubliez pas que le dialogue reste essentiel entre associés.  

Se mettre d’accord sur la vision

Une fois la personne ciblée, il vous reste à vérifier si celle-ci partage la même vision que vous du projet et de la stratégie prévisionnelle, mais aussi les mêmes valeurs que vous en matière de management et d’éthique. N’hésitez pas à aller loin dans les détails. Vous devez pouvoir lui faire confiance et discuter notamment de ce qui se passe en cas d’offres conséquentes ou si vous souhaitez procéder à une levée de fonds. Surtout, vos deux personnalités doivent pouvoir converger même s’il existe des différences. Avoir déjà travaillé avec la personne peut vous permettre de déceler une bonne ou mauvaise association. à défaut, renseignez-vous sur le passé de votre potentiel associé, plutôt que découvrir, a posteriori, de fâcheuses surprises. Deux choses auxquelles vous devez porter une attention particulière. Vous devez vérifier si la personne en question ne fait pas l’objet d’une procédure collective qui pourrait aboutir à la vente de son patrimoine. Dans le cas où elle s’avère mariée sous le régime de la communauté, il faut aussi vous assurer que son conjoint renonce à la qualité d’associé à laquelle il pourrait prétendre dans les cas d’accident ou de décès. 

Quelques précautions juridiques à prendre

C’est ici que se pose la question de la répartition des parts. Il s’agit de déterminer si l’un sera majoritaire, l’autre minoritaire ou si vous restez à parts égales. Vous pouvez dès le début déterminer la manière de trancher les décisions pour éviter tout blocage. Selon le statut juridique de la société, il peut devenir fortement conseillé d’établir ce qu’on appelle un pacte d’associés ou pacte d’actionnaires. Rédigé sous seing privé et souvent confidentiel, ce document mentionne chacun des points relatifs à la collaboration des associés. Ce document permettra, dans la foulée, de bien assimiler et déterminer le rôle et les responsabilités de chacun.

Vous pouvez très bien connaître des gens mais tant que vous ne les avez pas vus en tant qu’entrepreneurs, vous ne les connaissez finalement pas autant que cela Eric Tong Cuong ont créé ensemble La chose group

Réussir l’intégration d’un nouveau collaborateur en 10 leçons

Cela peut paraître évident mais un recrutement réussi passe avant tout par une intégration réussie ! Or rater une intégration et voir un collaborateur quitter l’entreprise en cours de période d’essai s’avère chronophage inutilement. D’où l’importance de cadrer et préparer le processus d’intégration pour se donner le maximum de chance de pérenniser l’embauche.

Très souvent, les périodes d’essai écourtées sont le fruit d’intégration ratées. Mauvaise compréhension de la feuille de route, mauvaise compréhension des rôles dans l’organisation… autant d’écueils qui pourraient être évités avec un minimum de préparation et d’implication du manager et de ses équipes.
Nous vous proposons ci-dessous 10 conseils essentiels pour vous aider à définir clairement un plan d’intégration pour vos futurs collaborateurs :

1. Un poste de travail déjà installé

C’est la base ! Un poste de travail dédié et opérationnel est non seulement nécessaire pour l’exercice de la fonction du nouveau collaborateur, mais c’est avant tout un signe de respect. L’avoir préparé pour le jour de l’arrivée d’un collaborateur est assez révélateur de l’intérêt qu’on lui porte mais aussi de la manière de manager.

2. Annoncez son arrivée en interne, mais aussi en externe

Il s’agit là d’être cohérent au sein de l’écosystème dans lequel le nouveau sera impliqué, en s’assurant que tous les acteurs – non seulement le service qu’il va intégrer mais aussi les services avec lesquels il sera en relation – sont bien au même niveau d’information sur la nouvelle recrue, son rôle et ses nouvelles responsabilités. Il est toujours du plus mauvais effet lorsque l’on découvre ce type d’information sans avoir été mis au courant en amont et crée un malaise bien inutile.

3. Personnalisez son accueil le jour J

Prendre un peu de temps pour personnaliser l’accueil permet de créer rapidement un climat de convivialité, plutôt que de noyer d’entrée de jeu le nouveau collaborateur avec des procédures écrites ou des dossiers volumineux. Prenez un café, invitez-le à déjeuner…

4. Prévoyez une visite

…des différents services, des bureaux pour qu’il puisse prendre ses marques et commencer à avoir une vue d’ensemble.

5. Impliquez rapidement le collaborateur dans l’opérationnel

Plutôt que de le laisser plonger dans une montagne de dossiers, il est primordial d’impliquer directement le nouveau collaborateur dans vos réunions. Cela lui permettra de « prendre le pouls » de l’entreprise et commencer à en décrypter les codes et à mémoriser le nom des différents collaborateurs.

6. Impliquez l’équipe en nommant un mentor

Il s’agit là de s’assurer que la communication se fait bien entre le nouvel arrivant et les équipes. Le nouveau doit pouvoir s’appuyer sur quelqu’un pour remonter d’éventuelles incompréhensions liées à son intégration. La plupart du temps, il peut s’agir d’un profil plus expérimenté occupant une fonction similaire, mais en aucun cas la hiérarchie directe du nouveau collaborateur.

7. Restez disponible

Soyez disponible et montrez-le ! N’hésitez pas à aller vers le nouveau collaborateur et à lui faire savoir que votre porte est toujours ouverte. Cela le mettra à l’aise et, surtout, vous montrerez ainsi que vous êtes accessible !

8. Rédigez un plan d’intégration formel et planifiez les différentes étapes à l’avance

Ce rapport écrit va permettre de suivre efficacement les étapes de l’intégration de l’arrivant et sera utile au moment de la prise de décision à la fin de la période d’essai.

9. Planifiez des débriefs durant la période d’essai et donnez une visibilité sur une feuille de route précise

On appelle aussi cela un rapport d’étonnement. La nouvelle recrue à un regard neuf sur l’entreprise alors profitez-en ! Recueillez ses avis positifs, négatifs, ce qui l’interroge concernant le fonctionnement, les process de l’entreprise. Pensez à lui préciser les objectifs de cet entretien afin de favoriser son honnêteté. Il n’y a pas de bonnes ou de mauvaises réponses. Cependant cet entretien reste un moyen le nouvel arrivant de révéler sa valeur pour (éviter la critique facile, la naïveté confondante…).

10. Prévoyez un livret d’accueil à l’attention des nouveaux collaborateurs

Un livret d’accueil est important car il permet de s’assurer que les nouveaux collaborateurs disposent d’informations complètes et homogènes. Privilégiez des infos claires, concises sous formes de « bullet points » afin de ne pas noyer le salarié reprenant les principales procédures internes, les rôles et responsabilités de chacun…
Ces 10 points sont essentiels mais n’oubliez pas qu’une intégration réussie est avant tout une affaire de comportement !
Il s’agit avant tout de rassurer et donner confiance au nouveau collaborateur, qui en retour pourra optimiser son potentiel pour mener à bien sa mission.

Article par Benjamin Azancot