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Le groupement d’intérêt économique (GIE)

Le GIE (groupement d’intérêt économique) : un accélérateur de croissance grâce au regroupement d’entreprises existantes qui gardent cependant leur indépendance.

Objet

La vocation du GIE est de soutenir les entreprises dans leur développent économique. Selon la nature de l’activité du GIE, cet objet peut être civil, commercial ou agricole. Cette activité doit apparaître comme le prolongement de l’activité économique de ses membres sans s’y substituer.
Attention ! Lors de la création d’un GIE un contrat entre les entreprises qui se regroupent devra être rédigé et devra comporter les articles suivants :

  • dénomination du GIE,
  • objet,
  • siège social,
  • durée de vie,
  • renseignements sur les membres et leur entreprise (nom ou dénomination, forme juridique, adresse et le cas échéant le numéro d’immatriculation).

Membres

Au minimum, un GIE se compose de 2 membres, personnes physiques ou morales, et il n’existe pas de maximum. Chaque membre doit exercer une activité économique qui trouve son prolongement dans l’activité du GIE.

Engagement financier

Lorsque le GIE est constitué avec capital, les modalités relatives la souscription et à la libération des apports sont librement fixées par les statuts et les apports en nature n’ont besoin d’aucune évaluation de la part d’un commissaire aux comptes. De même, les apports en numéraire n’ont pas à faire l’objet d’un dépôt et les apports en industrie sont autorisés. Enfin, le capital peut être variable et aucun montant minimum n’est exigé.
Lorsque le GIE est constitué sans capital, il fonctionne comme une association. Ainsi, il perçoit les cotisations de ses membres si la facturation de ses services et les réserves constituées ne sont pas suffisantes. Là aussi, il est possible d’effectuer des apports en nature, en espèces ou en industrie.

Responsabilité

En principe, tous les associés du GIE sont responsables indéfiniment et solidairement sur leurs biens personnels pour les dettes de la société envers les tiers à moins qu’une convention avec un tiers donné ne limite cette responsabilité.

Fonctionnement

Dirigé par un ou plusieurs administrateurs, le GIE voit ses modalités d’administration fixées librement par les fondateurs dans le contrat constitutif. Si ce dernier n’en porte pas mention, il appartient à l’assemblée des membres de les déterminer. De même, les pouvoirs des administrateurs sont également fixés librement. L’éventuelle limitation de ces pouvoirs n’a d’effet que vis-à-vis des membres du groupement, ces administrateurs engageant pleinement le GIE à l’égard des tiers pour les actes couverts par l’objet social.
Composée de membres du GIE, l’assemblée générale peut prendre toutes les décisions dans les conditions librement fixées par le contrat constitutif de la société. À défaut de disposition spécifique, les décisions sont prises à l’unanimité.

Un ou plusieurs contrôleurs de gestion doivent être désignés. Personnes physiques, membres ou non du GIE, ces contrôleurs sont nommés par l’assemblée des membres afin d’assurer le contrôle de la gestion dans les conditions statutairement établies.

Régime fiscal

Le GIE échappe à toute imposition. En revanche, chacun de ses membres est imposé pour la partie des bénéfices réalisés par le groupement correspondant à ses droits au titre de l’impôt sur les sociétés ou de l’impôt sur le revenu. Ce régime vaut aussi pour les administrateurs membres du GIE. En revanche, les administrateurs non membres sont soumis au régime des traitements et salaires.
Régime social des membres (personnes physiques) du GIE
Les non-salariés cotisent sur la part des bénéfices du GIE qui leur revient. Le régime général des salariés peut également trouver à s’appliquer si les intéressés perçoivent une rémunération en contrepartie de leur activité et s’ils effectuent une activité salariée distincte et effective de celle exercée en tant que membre de la société.

Transmission

Si le contrat constitutif n’en souffle mot, l’unanimité est la règle pour la cession des parts sociales du GIE et les droits d’enregistrement sont fixés à 375€ ou 500 euros si le capital excède 225 000 euros (après apport) à la charge de l’acquéreur.

Des avantages incontestables

Positivement, le groupement d’intérêt économique se caractérise par un formalisme et des frais réduits, l’absence de capital minimum, une grande souplesse assortie d’une réelle liberté de fonctionnement et la possibilité de mettre des moyens en commun. Le GIE permet de fusionner des tâches et apparaît comme un regroupement de moyens comme par exemple un service informatique commun, un standard commun et donc de diminuer les charges. Il offre aussi la possibilité de développer la clientèle grâce à la notoriété et la sécurité inhérente au regroupement.

Des précautions à prendre

Négativement, le groupement d’intérêt économique est marqué par la responsabilité solidaire et indéfinie de ses membres, la nécessité d’une bonne entente entre ceux-ci et les conséquences sociales potentiellement importantes en cas de transformation du GIE en une autre structure sociale. Il est indispensable lors de la création de vérifier la qualité et la solidité financière de chaque membre.

Trois conseils pour anticiper et régler les conflits internes

Quelle que soit votre entreprise, vous ne pouvez pas échapper aux conflits internes que ce soit avec votre ou vos associés, entre les membres de votre équipe, ou avec les membres de votre équipe.

Toute relation humaine ou toute relation de travail conduit nécessairement à des désaccords. Savoir les anticiper et les régler au sein de votre entreprise est indispensable à son bon fonctionnement, en particulier lorsque l’on considère que les seules ressources essentielles sont celle des compétences et de la motivation de votre équipe.

Circularisez l’information et donnez la parole

La meilleure façon d’anticiper les conflits dans votre équipe ou avec votre équipe est sans doute de donner à chacun la parole en amont. Pour cela, toutes les méthodes sont bonnes tant qu’elles permettent réellement à chacun de connaître les tenants et aboutissants d’une problématique et d’exprimer ses inquiétudes, ses attentes, le cas échéant son désaccord.

Ainsi, l’organisation régulière d’une réunion d’équipe avec un tour de table dédié à l’expression des idées est une option intéressante, dès lors qu’un des participants se positionne comme modérateur, un second comme « modérateur adjoint » pour harmoniser le débat. Loin d’une « réunionite », ce type de réflexe peut vous faire économiser énormément de temps.

Chez Beyond Croissant par exemple, j’envoie chaque semaine à toute l’équipe un compte rendu de l’ensemble des activités de la semaine, de la gestion à la communication en passant par la technique, ce qui permet à chacun d’avoir une vision de l’ensemble dans lequel s’intègre son travail, et le cas échéant, de s’exprimer sur la stratégie, sur son périmètre d’intervention, de suggérer ses idées…

En faisant en sorte que chaque membre de l’équipe, de l’associé au stagiaire, ait le sentiment que son travail et ses opinions sont valorisés, vous évacuerez naturellement un certain nombre de frustrations. Mieux encore, vous vous éviterez de dépenser beaucoup d’énergie à justifier vos décisions, les informations essentielles qui en constituent le fondement ayant été communiquées à tous, en amont.

Posez le problème

Lorsque malgré toutes vos précautions pour instaurer et maintenir la cohésion de votre équipe, un conflit voit le jour, la pire chose à faire est de l’ignorer sous prétexte que vous avez fait de votre mieux pour éviter qu’il survienne. Les tensions et conflits sont parfaitement naturels, en particulier dans une petite entreprise où les motifs ne manquent pas car la survie même de l’entité dépend fortement des décisions et actions quotidiennes de chacun.

Malgré tout, comme dans toute équipe et comme dans tout conflit, les raisons d’une dispute sont souvent éloignées du motif annoncé. Un problème qui apparaît sans solution est un problème mal posé, et pour trouver une solution au désaccord, bien poser le problème est indispensable.

Deux étapes sont donc nécessaires lorsqu’une tension voit le jour. En premier lieu, il est nécessaire de réunir les personnes concernées et de leur permettre ainsi de discuter librement du problème. En second lieu, il faut s’assurer que l’objet du débat est bien celui qui est à l’origine de la tension.
A titre d’exemple, j’ai pu me disputer avec un membre de l’équipe au sujet d’un bug qu’il n’estimait pas important et qu’il ne prenait donc pas le temps de régler malgré de multiples relances de ma part car il considérait que les priorités étaient ailleurs. En ce qui me concerne, je considérais qu’avant de mettre en place de nouveaux chantiers, En ce qui me concerne, je considérais qu’avant de mettre en place de nouveaux chantiers, nous devions corriger pondre les fonctionnements défectueux signalés par les utilisateurs. Qui plus est, j’ajoutais que c’était à moi, non à lui, de décider où se trouvaient les priorités.

Lors de notre discussion, nous nous sommes rendu compte que le problème n’était pas technique, mais un enjeu de pouvoir – lui cherchant à me démontrer son expertise dans son métier, moi cherchant à lui rappeler « qui est le chef ».
Je connais une petite entreprise, travaillant en open space, où chacun peut crier « intervention ! » lorsqu’une tension naît : les concernés par la tension naissante, qui s’est manifestée la plupart du temps dans un échange de mails, se réunissent dans une pièce dédiée et n’en sortent que lorsque le problème est trouvé et résolu.

Respectez l’autre

Pour mettre en exergue l’exemple précédent, j’ai décidé de respecter le périmètre de compétences de mon développeur. Quant à lui, il s’attache désormais à régler les bugs signalés le plus rapidement possible ou à m’expliquer la raison pour laquelle il ne le fait pas lorsqu’il reporte ce type de tâche. Depuis plusieurs mois, le problème ne s’est jamais présenté de nouveau.

Nous n’avons pas besoin de procédure plus complexe relative au règlement des conflits, car l’information est régulièrement circularisée au sein de toute l’équipe et que chacun a la parole (conseil 1) et que nous tentons de poser les problèmes au moment opportun plutôt que de se laisser aller à des disputes « à chaud » qui ne résolvent rien et qui ne font qu’envenimer les mésententes (conseil 2). Ce concept s’applique tant entre associés qu’entre associés et l’équipe, ou entre les membres de l’équipe.

En résumé, l’anticipation et la gestion des conflits internes est un effort tant individuel que collectif : les seuls conflits qui risquent de mettre en cause la bonne conduite de votre entreprise sont ceux qui sont étouffés ou dont la source n’a pas pu ou n’est pas identifiée, et qui ne peuvent dès lors pas se résoudre durablement.

Article par Aurélie Daniel

A vous de l’appliquer dans votre boîte ! Maxime Barbier

Retrouvez les conseils tirés de notre interview de Maxime Barbier dans notre magazine, rubrique « stratégie »

Soyez passionné

C’est le plus important. Sur ce chemin d’entrepreneur qui n’est pas toujours facile, c’est cela qui drive tous les matins.

Travaillez dur.

Pour sortir un projet de terre, il ne faut pas compter ses heures. Certains oublis que, les premières années, les vacances, le salaire…, peuvent s’avérer parfois compromis.

Soyez honnête avec vous-même.

Certains deviennent entrepreneurs car ils trouvent cela valorisant. Il faut d’abord avoir envie de créer ou changer quelque chose autour de soi.

Arrêtez de courir après les levées de fonds.

On pense souvent que cela est une réussite mais pas nécessairement. Et cela ne permet pas toujours d’être rentable car on dépense davantage dans la course à la croissance.

Soyez le meilleur dans vos forces, quitte à laisser tomber vos faiblesses.

On nous a toujours dit qu’il fallait être bon partout mais ce n’est pas possible. Et quand on veut l’être, on ne va pas se démarquer.

Entourez-vous de personnes qui vous complètent.

L’association de personnes identiques ne fonctionne pas. Choisissez celles qui sont fortes là où vous ne l’êtes pas.

Ne vous perdez pas en route.

Si vous créez quelque chose qui vous passionne et qu’à un moment cela ne marche pas vraiment bien, il faut parfois insister. Et ne pas changer de direction en voyant les autres faire différemment.

Gardez la pêche !

Être entrepreneur n’est pas chose facile. Avoir une énergie positive est essentielle pour ne pas prendre chaque chose pour soi et ne pas craquer.

Faites du sport.

Cela permet d’évacuer le stress et les énergies négatives qu’il faut parfois encaisser.

Croyez en vos convictions.

Sachez écouter votre instinct d’entrepreneur et aller jusqu’au bout pour ne pas passer à côté de choses importantes.

Comment choisir l’hébergement d’un site Internet ?

Quand on veut créer un site Internet, son hébergement est souvent considéré comme un détail logistique. Et malheureusement, ce point n’a que rarement l’intérêt qu’il mérite de la part des propriétaires de sites web. Pourtant, le choix de l’hébergement d’un site internet est assez crucial. 

Au début du web, les hébergeurs étaient simplement des fournisseurs d’espaces d’hébergement, branchés en permanence sur l’Internet, avec la possibilité de rendre accessible un site web aux navigateurs des internautes.

A présent, plus de 20 ans après la démocratisation du net, les hébergeurs sont de véritables prestataires de services dont l’hébergement « pur » n’est que la partie visible.

Outre le dimensionnement de l’hébergement nécessaire en lui-même, les différentes prestations des hébergeurs doivent être prises en compte quand on choisit l’hébergement d’un site Internet.

Comment choisir entre un hébergement dédié ou mutualisé ?

En premier lieu, il faut choisir si l’on veut un hébergement dédié ou mutualisé.

Tandis qu’un serveur dédié sera entièrement consacré au site ou application(s) que l’on a, un serveur mutualisé hébergera des centaines voire des milliers de sites.

Bien évidemment, un serveur mutualisé ne donnera pas accès à toutes ses possibilités pour le possesseur d’un site mais le fait que son administration soit bridée pour les clients garantit aussi une certaine sécurité.

Entre ces 2 possibilités, les serveurs Cloud permettent d’avoir plus ou moins de flexibilité, tout dépend du niveau de connaissance de l’utilisateur et de ses nécessités.

Quelle caractéristiques et performances pour l’hébergement ?

Que l’on soit en cloud, mutualisé ou dédié, les caractéristiques et performances de l’hébergement doivent être adaptées à ce qu’on veut héberger et surtout faire fonctionner, surtout que les moteurs de recherche valorisent de plus en plus pour le référencement naturel la rapidité de ce qui est en ligne.

Si l’espace de stockage est dans la plupart des cas un critère très important, la mémoire vive et les capacités du processeur varient. Or, ces 2 variables conditionnent le nombre d’opérations possibles en même temps et la vitesse de réalisation. Il faut donc y faire attention à l’heure du choix.

Selon le nombre de sites ou d’applications qu’on a à héberger, il faudra bien évidemment avoir suffisamment de base de données disponibles. Les packs d’hébergement sont faits en général selon un nombre de bases de données possibles (1, 10, 20, illimité).

En général, les hébergeurs proposent une multitude d’options. Outre le désormais traditionnel certificat ssl afin que le site soit en https, sont disponibles des systèmes de sauvegarde automatique, de scan de sécurité, de CDN (un dispositif qui permet de répartir la charge en cas de pic de visites), etc. 

Les applications disponibles

L’époque où il fallait soi-même installer le moindre CMS (Content Management System) ou système de forum ou autre application en ligne est révolue. Quasiment tous les hébergeurs proposent l’installation des standards du web en un clic. Ainsi, vous pouvez installer WordPress, Drupal, Joomla et autres en un clic et même bénéficier de conseils pour aller plus loin.

Nom de domaine et mails

Un hébergement va très souvent de pair avec l’achat d’un ou plusieurs noms de domaine et la gestion des mails dépendant de ce dernier, et ceci même si ce n’est pas obligatoire. Si l’achat ou plutôt la réservation d’un nom de domaine est ne général facile à effectuer et que le nom de domaine est intuitivement lié à l’hébergement, la création et gestion des mails peut être compliquée.

En général, les bons hébergeurs proposent deux systèmes : d’une part la création d’adresses emails et d’autre part la création de simples redirections qui vous permettront de rediriger une adresse mail du nom de votre domaine vers votre mail gmail ou yahoo ou autre. En ce qui concerne les mails, pensez à regarder si vous pouvez gérer des listes noires, listes blanches, anti-virus et anti-spam, avantages non négligeables.

Quelle interface et services liés à l’hébergement ?

Tout ce qui précède est très intéressant mais encore faut-il pouvoir s’en servir dans les services du prestataire et c’est en général là que se situe le problème des clients. Les hébergeurs ont vraiment fait un effort à ce sujet et la plupart propose une interface de gestion facile à prendre en main, intuitive, même pour une personne non familière de la gestion d’un hébergement. De plus, il existe des panneaux de gestion tout-en-un tels que cPanel de plus en plus proposés par les hébergeurs et admis par l’ensemble des utilisateurs.

Parallèlement, un accès facile à de l’aide en ligne, à un SAV par tickets, mails ou téléphone est quelque chose d’essentiel. Rendez-vous sur le site d’AMEN pour plus d’informations les types d’hébergements web.

Olivier Muller, un courtier en assurance qui répond aux besoins des clients

Après des études en école de commerce et une maitrise financière, Olivier Muller intègre le grand groupe d’assurance Axa dans lequel il occupe les fonctions d’Agent général en assurance pendant plus de 10 ans. En 2009, fort de son expérience et de son expertise, il  décide de créer son entreprise pour proposer des produits adaptés aux besoins des clients. Les grands groupes offre une panoplie de produits traditionnels, de packaging parfois non adaptés à certaines  demandes  spécifiques des clients et surtout aux évolutions des modes de vie.

Quelle est donc l’originalité de Direct-temporaires ?

Son originalité est en fait de proposer des solutions spécifiques à l’assurance temporaire  aussi bien pour les motos, les voitures que les poids lourds. Elle met à disposition des clients différents formes de souscriptions qui permettent d’être assuré même pour une courte durée. De plus, attentive au rythme des clients, elle offre la possibilité de souscrire une assurance temporaire par téléphone grâce aux conseillers qui sont en permanence à l’écoute des clients, de souscrire directement une assurance temporaire sur le site internet et de régler ainsi la prime d’assurance directement en ligne qui permet donc d’être assuré immédiatement. Souscription simple dans les formalités mais surtout ultra sécurisé car les expériences malencontreuses des clients les conduit à avoir une extrême prudence et à vouloir obtenir le maximum de garanties.

Pour Olivier Muller, le challenge était de proposer une gamme de produits riches mais aussi à la portée de tous et d’avoir des  assurances temporaires compatibles aussi bien  avec l’import-export, les sorties de fourrière, les immobilisations, les déménagements, les prêts de véhicule et avec encore bien d’autres situations.

Une durée toujours adaptée aux besoins du client

L’assurance provisoire à la journée peut aller de 1 à 6 jours, à la semaine. Ce type d’assurance est très apprécié particulièrement pour les voyages à courte durée d’une ou deux semaines. Direct temporaires propose alors à cet effet des assurances allant d’une à 3 semaines. Cependant, pour les clients qui souhaitent une assurance plus longue sans pour autant s’engager toute une année, Directe temporaire propose les assurances provisoires avec une durée de 1, 2 ou 3 mois.

Mais aussi avec à la clef une défense recours

Direct temporaire présentent de nombreux avantages pour les clients. Un de ces avantages consiste à ce que tout contrat proposé par l’assureur soit muni obligatoirement d’une défense recours. Ainsi, il est possible aux clients d’une assistance panne, une assistance accident, la sécurité du conducteur et une protection juridique. Il est évident que les contrats d’assurance temporaires de Direct temporaires sont livrés avec toutes ces garanties énoncées. Le client peut également signer pour une garantie corporelle. .. La liste des avantages est loin d’être exhaustive. La responsabilité civile compte parmi les garanties obligatoires que doit avoir une assurance temporaire. Mais une assurance temporaire devrait également avoir une défense et recours,

Toujours à l’écoute des clients, telle est la philosophie d’Olivier Muller

De plus, Direct temporaires reste toujours disponible pour répondre aux questions ou informations que ce soit sur les services qu’elle propose ou sur les produits car les clients ont besoin de réponses fiables. Ils ne veulent pas avoir de mauvaises surprises si un sinistre survenait ni de compléments à payer. Pour Olivier Muller la meilleure manière de répondre et la transparence dans les contrats.

La finalité d’une assurance temporaire est de faire en sorte que le client ne se retrouve pas avec une facture exponentielle: les clients ne paient pas plus que le tarif indiqué soit lors de la souscription en ligne, soit lors de la souscription par téléphone et c’est cela qui tient à cœur à Olivier Muller. Les frais cachés n’existent pas et il reste toujours transparent sur les questions de tarifications.

Comment répondre aux demandes des clients ?

Pour offrir une offre aussi diversifiée, Olivier Muller  est parti à la conquête des compagnies afin qu’elles lui permettent de proposer leurs meilleurs produits. Cette conquête est le fruit de son expérience et de la confiance qu’il a établi avec les compagnies.

L’entrepreneuriat en quelques mots

Pour Olivier Muller, l’entrepreneuriat représente la  liberté  d’agir selon ses valeurs et de se mettre au service du client et ne pas être freiné pas une hiérarchie formelle et souvent inhérente aux grands groupes.

3 étapes pour passer à l’action malgré la peur

D’après William Jennings Bryan, «Le meilleur moyen d’avoir confiance en soi est de faire ce qu’on a peur de faire ». Facile à dire, n’est-ce pas ? Mais comment passe-t-on à l’action ? Comment surmonter sa peur, son stress ?

1ère étape:

Dépasser sa peur, c’est comme l’histoire du cheval et du jockey. Si le jockey regarde l’obstacle, le cheval ne saute pas. Pour qu’il saute, le jockey doit regarder l’horizon.

La prochaine fois que l’angoisse vous envahit avec ou sans raison apparente, faites comme le jockey. Levez la tête du guidon, lâchez l’obstacle des yeux et regardez au loin ! Tournez-vous vers ce que vous désirez, ce qui vous inspire. Imaginez, écoutez, ressentez, visualisez vos rêves, vos envies, vos projets.

Si vous devez donner une conférence et êtes terrifié à l’idée de parler en public, pensez aux participants et à tout ce que votre contenu peut leur apporter. Concentrez-vous sur votre message et son importance…. et non plus sur vous et vos angoisses !

2ème étape

Ensuite, pour ne pas perdre le bénéfice de ce moment, listez au moins 10 raisons pour lesquelles vous avez décidé d’aller dans cette direction. 10 raisons qui seront vos alliées si la peur refait surface.

Plus vous clarifierez vos motivations et vos objectifs, plus il vous sera facile d’aller de l’avant.

3ème étape

Enfin, choisissez la plus petite action que vous pouvez faire tout de suite et … FAITES LA !

Si vous devez écrire un livre blanc ou lancer votre blog professionnel mais que la page blanche vous donne la nausée, commencez petit : choisissez un thème, écrivez uniquement une ligne ou deux… mais commencez !

Tout le monde sait que l’Everest ne se grimpe pas en un jour mais qui se rappelle dans son quotidien, que les grands voyages se font un pas à la fois. L’énergie pour agir vient en agissant ! La confiance en soi augmente quand on tient les promesses que l’on se fait à soi-même. Alors mettez toutes les chances de votre côté et avancez à tout petit pas……

Je vous entends dire «mais ça n’est pas très rapide comme méthode»…. Certes mais avancer doucement, c’est toujours mieux qu’être arrêté 😉

Quand sixt utilise les pains au chocolat de copé

En dehors de la réalité, véritable bourde politique ou buzz sur Internet, les mots ne manquent pas pour qualifier la réplique désormais mythique de Jean-François Copé : « un pain au chocolat coûte aux alentours de 10 centimes d’euros ». S’empressant de reprendre la phrase, le loueur Sixt en a alors fait son cheval de bataille à l’occasion de sa publicité. 

Un pain au chocolat à 10 centimes d’euros

Le 24 octobre dernier représente sans doute pour Jean-François Copé une date où il aurait aimé aller à la boulangerie pour offrir un pain au chocolat à ses collaborateurs. C’est à l’occasion d’une interview lors de la matinale d’Europe 1 que l’ancien candidat à la primaire du parti des Républicains répond à une question d’un internaute posée par Thomas Sotto sur le prix d’un pain au chocolat. La réponse à cette question banale du quotidien est pour le moins inattendu : « Je ne sais pas. Aux alentours de 10 ou 15 centimes ». Il n’en fallait pas plus pour que l’actuel candidat de la Droite devienne la risée du Web et suscite un buzz médiatique d’envergure. La phrase fait le tour du Web et des réseaux sociaux, les internautes s’amusent de la réponse pour le moins « approximative » du politique. Après la bourde de la ministre du Travail Myriam El Khomri incapable de répondre sur le nombre du renouvellement possible d’un CDD, Jean-François Copé devient en quelques heures son digne successeur, particulièrement sur Twitter.

Une « erreur » immédiatement reprise

Les responsables du département marketing et publicité de Sixt n’en demandaient pas tant. Véritable pain béni pour s’appuyer sur le buzz médiatique qui a même fait le tour de monde, la phrase moquée par tous de Jean-François Copé semble en tout cas avoir inspiré les publicitaires du spécialiste de la location de véhicules. « Cher M.Copé, louez votre BMW Série 1 à partir de 290 chocolatines par jour » devient immédiatement le nouveau slogan de la marque, qui a désormais pour habitude de créer des campagnes publicitaires décalées et surtout très originales pour le plus grand ravissement des internautes. Après le tweet #CompteCommeCopé qui avait bien amusé les twittos, c’est au tour de Sixt de s’appuyer sur l’énorme gaffe du politique pour lancer sa nouvelle campagne publicitaire.

Sixt, un spécialiste du buzz politique

Le loueur professionnel n’en est pas à son premier détournement humoristique puisque celui-ci s’était déjà illustré en se moquant allègrement dans ses publicités de l’actuel président de la République François Hollande et de son Premier ministre Manuel Valls. La fameuse entrevue nocturne censée restée secrète entre l’actuel président et l’actrice Julie Gayet en 2014 avait été l’occasion pour la marque de créer une publicité intitulée : « M. le Président, la prochaine fois, évitez le scooter ». Manuel Valls n’avait pas non plus échappé à l’œil affûté des publicitaires avec l’année suivante avec une deuxième salve satirique de Sixt : « Cher M. Valls, évitez les turbulences, louez plutôt une familiale ». Il faut dire que le Premier ministre s’était rendu, tout féru de football qu’il est, à la finale de la League des Champions en jet privé au grand dam des contribuables.

Habitué du buzz médiatique sur le Web, Sixt fait donc d’une pierre deux coups en s’appuyant sur la force de relais des réseaux sociaux et surtout sur les bourdes des hommes publics.

Le management stratégique est-il utile aux TPE-PME ?

La plupart des dirigeants de TPE-PME adoptent spontanément un mode de management « entrepreneurial adaptatif ». Ce qui signifie en substance :

  • Qu’ils monopolisent la prise de décision. Ils ne délèguent pas, soit parce qu’ils n’ont personne à qui déléguer, soit par méfiance instinctive envers la délégation.
  • Qu’ils focalisent sur les opportunités à court terme, faisant « feu de tout bois » au détriment de la recherche d’une cohérence dans leur offre et d’une vision stratégique du devenir à moyen terme de leur entreprise.

Ils ont de nombreuses raisons pour agir de la sorte même si, ce faisant, ils passent, sans le savoir, à côté d’opportunités majeures de développement et/ou d’amélioration des performances de leurs entreprises.

Ils tendent à croire que le plus important est leur métier, les savoir-faire techniques qu’ils maîtrisent, et que leurs clients potentiels sont censés savoir quelle valeur ces savoir-faire sont susceptibles de créer pour eux. Certains vont même jusqu’à ignorer, faute de s’y intéresser vraiment, la valeur qu’ils apportent réellement à leurs clients. Ce faisant, ils perdent des occasions majeures de se différencier de leurs concurrents aux yeux des clients potentiels.

Le profit découle de la différenciation.

Une offre indifférenciée est une offre formulée en des termes qui ne permettent pas aux clients de percevoir en quoi vous pouvez leur apporter plus de valeur que vos concurrents. C’est le cas par exemple si vous vendez exactement les mêmes produits qu’eux (distributeurs). Mais c’est aussi le cas, si vous ne prenez pas la peine d’identifier la valeur attendue par les clients et celle de leur démontrer que vous êtes, plus que les autres, en mesure de leur apporter cette valeur. Or, plus cette valeur est associée à de forts enjeux pour vos clients et plus le fait de différencier votre offre aura un fort impact sur votre volume d’activité et sur vos profits.

En la matière, la règle est simple. Si votre offre est indifférenciée, vous ne pouvez vous distinguer aux yeux des clients que par la pratique de prix plus bas que les autres. Au détriment de vos marges.

En revanche, plus votre offre est différenciée, c’est-à-dire plus elle apparaît supérieure à celle de vos concurrents sur des points ayant une forte valeur pour vos clients, et plus ils seront prêts à payer cher pour obtenir cette valeur.

Il est donc indispensable de différencier son offre. Et pour cela, de se centrer sur une seule chose : La valeur que vous souhaitez apporter à vos clients et non vos savoir-faire techniques ou technologiques (qui ne sont que des moyens).

Modèle économique et concept d’activité.

Le modèle économique d’une entreprise consiste en la façon dont elle compte s’y prendre pour transformer ses savoir-faire en sources de business et de profits.

A la lumière de ce qu’on vient de dire, il est évident que cette définition du modèle économique doit être centrée sur la valeur qu’apporte notre offre à nos clients. Un même savoir-faire peut être monétisé sous des formes différentes. Par exemple, si vous maîtrisez une technologie vous permettant de produire une certaine valeur pour une catégorie de cibles, vous avez probablement aussi différentes façons de la mettre en œuvre. Vous pouvez vendre des produits finis, vendre la machine qui permet de les produire ou louer cette machine.

Autant de façons différentes de fonctionner qui n’ont évidemment pas les mêmes implications pour vous et qui créent vraisemblablement une valeur différente pour vos clients. Par ailleurs, il se peut que la technologie que vous maîtrisez ne soit qu’un moyen parmi d’autres d’apporter une valeur donnée aux clients. Ou qu’une nouvelle technologie vienne modifier la donne en améliorant cette valeur. Dès lors, quel est votre métier ou, plus précisément, votre concept d’activité ? Est-ce d’exploiter vos savoir-faire ou de créer un certain type de valeur pour vos clients ?

Les technologies ne sont que des moyens.

Si, comme la plupart des entreprises, vous accordez la primeur à la technique ou au métier, vous en serez réduit à essayer de démontrer à vos clients, parfois contre toute évidence, qu’ils ont intérêt à souscrire à votre offre parce que vous êtes les meilleurs. Je vous souhaite bien du courage si la supériorité de cette offre ne saute pas aux yeux. En revanche, si vous reléguez la technologie au second plan, celui d’un simple moyen, pour focaliser sur la valeur que vous voulez apporter aux clients, vous avez toutes les chances de vous différencier efficacement. Même si cela doit vous conduire à intégrer d’autres technologies, si elles permettent de mieux créer la valeur attendue.

Autrement dit, la définition du modèle économique, passe par celle du concept d’activité de l’entreprise. Et ce concept d’activité doit être exprimé en termes de valeur créée pour les clients en excluant toute mention de la façon (technologie) dont vous créez cette valeur. Les clients achètent des résultats pas des moyens. Et c’est la nature et la valeur de ces résultats qui compte seule à leurs yeux. Cette façon d’envisager le concept d’activité est d’autant plus différenciatrice que vous êtes dans des activités à fort contenu technique ou technologique.

Pourquoi ? Parce que les entreprises à dominante technique érigent la technique en valeur et croient que c’est leur technicité qui est l’argument le plus convaincant pour les clients. Les rares entreprises à forte dimension technique qui sont capables de faire abstraction de leurs savoir-faire pour focaliser sur la valeur créée, ne s’en différencient que plus fortement de leurs concurrents.

Voyons à travers quelques exemples l’intérêt d’un concept d’activité exprimé en termes de valeur créée et les conséquences potentielles d’un manquement à cet impératif.

Distributeur militant.

Le premier exemple est celui de l’enseigne de distribution E.LECLERC. La diversité des produits et services qu’ils proposent à leurs clients rend impossible toute définition d’un concept d’activité centré sur cette offre.
En revanche, et les dirigeants de l’enseigne ne nous ont pas attendu pour le comprendre, cette cohérence devient évidente si l’on se place du point de vue de la valeur qu’ils entendent apporter à leurs clients.
Toute leur communication publicitaire depuis de nombreuses années, les définit comme des défenseurs du pouvoir d’achat des ménages.

En l’occurrence, cette définition de leur concept d’activité n’est pas seulement un facteur de différenciation. Bien illusoire d’ailleurs quand toutes les enseignes de la grande distribution prétendent pratiquer les prix les plus bas et font de la surenchère sur ce plan.

Elle a une autre fonction, très intéressante, qui est de baliser le modèle de développement de l’enseigne. Chaque fois qu’un marché est tel que la puissance d’achat de E.LECLERC lui permet de faire baisser les prix pour les consommateurs tout en conservant un niveau de marge suffisant, ils considèrent que c’est leur métier que de commercialiser ces produits. Ce qui les a amenés, au fil des ans, à investir de nouveaux secteurs, tels que la bijouterie, les voyages, la téléphonie, les livres et produits culturels ou la parapharmacie.

Ainsi donc, un concept d’activité pertinent est aussi apporteur de sens et permet à une entreprise de faire des choix judicieux de développement, centrés sur le type de valeur qu’elle veut apporter à ses clients.

La technologie est parfois mortelle.

Il existe aussi des contre-exemples, ceux d’entreprises qui ont donné la primeur à leurs savoir-faire et que cela a condamné à disparaître. Nous n’en donnerons qu’un seul exemple, celui de Polaroïd, leader quasi monopolistique de la photo à développement instantané, jusque dans les années 80. Le procédé breveté de cette entreprise était de nature chimique et l’entreprise elle-même se définissait comme une entreprise de chimie.

Bien évidemment, en tant qu’entreprise de chimie, elle ne s’est pas sentie concernée par l’apparition du numérique qu’elle a vécu comme une menace et non comme une opportunité. Cette entreprise se serait définie, en termes de concept d’activité, comme le fournisseur de solutions consistant à permettre de visualiser instantanément le résultat d’une prise de vue, il est vraisemblable qu’elle aurait investit massivement dans le numérique, supérieur à son procédé chimique en termes de résultats et de coût. Elle aurait perçu l’émergence de cette technologie comme une opportunité d’améliorer la valeur apportée à ses clients. C’est la référence aux moyens technologiques (la chimie) qui imprégnait l’identité même de l’entreprise qui l’a empêché de remédier efficacement à l’obsolescence de son procédé.

Voilà une autre illustration, à contrario, de l’importance d’un concept d’activité centré sur les bénéfices que l’on se propose d’apporter à ses clients et non sur les moyens que l’on utilise pour y parvenir. Les exemples sont nombreux et ne concernent pas seulement des TPE/PME, comme on peut le constater.

Marché des capteurs ou capteur des marchés ?

Un autre exemple fort de l’utilité de se centrer sur les bénéfices clients nous est fourni par cette entreprise qui commercialisait des capteurs industriels pour contrôler le remplissage des flacons sur les chaînes de production. La problématique des clients en la matière peut être décrite comme suit. Leurs flacons doivent contenir à minima, la quantité de produit annoncée sur l’étiquette. Il en résulte que la précision du système de mesure de remplissage des contenants, permet d’ajuster au plus près la quantité de produit et donc d’éviter les gaspillages. Il s’agissait certes d’une niche de marché, mais suffisamment importante pour que la concurrence y fasse rage.

La plupart des intervenants sur ce marché se définissaient comme des vendeurs de capteurs de précision et se battaient pour les vendre à un prix moyen de l’ordre de 12.000 €.

Parmi eux, une petite PME de 8 personnes avait décidé de se différentier en se définissant, non comme une entreprise de vente de capteurs mais comme un prestataire de service en matière d’optimisation des process de remplissage automatique des contenants. Elle ne vendait pas des solutions techniques mais des économies. Ayant vite compris que les enjeux pour les clients étaient d’autant plus forts que la valeur de leurs produits était élevée, elle ne s’intéressait qu’aux conditionneurs de produits coûteux : parfums, médicaments, vinaigre balsamique, vins hauts de gamme, etc.

Leur argumentaire commercial était basé sur le calcul du retour sur investissement. En installant un capteur plus précis, s’il était possible de réaliser une économie moyenne de 1 cl par flacon, compte tenu du prix de revient du produit et du nombre de flacons remplis chaque jour, il était facile de dire au bout de combien de temps, une solution donnée allait devenir rentable pour l’entreprise. La société ne s’intéressait qu’à des ROI (retours sur investissements) inférieurs à un an. Moyennant quoi, elle vendait exactement les mêmes capteurs que ses concurrents à un prix, environ deux fois et demi supérieur. Le dirigeant avait compris qu’il ne vendait pas des capteurs mais des économies. Et cette prise de conscience était une source majeure de différenciation et de profits.

Très vite, il a diversifié son offre vers des solutions d’historisation et de traçabilité associées aux dispositifs de capteurs pour augmenter la valeur créée et apporter des solutions complètes à ses clients. Accessoirement aussi pour développer son CA et ses profits.
Cela l’obligeait certes à intégrer des technologies sans rapport avec les compétences de base de l’entreprise mais contribuait à la rendre plus attractive aux yeux des clients.

On voit bien ici comment le centrage sur la valeur apportée est, non seulement source de différenciation, mais aussi un facteur de développement pour une entreprise.

Le management stratégique à la portée des TPE ?

Et il faut bien considérer que le concept d’activité, qui est comme on a pu le voir à travers ces quelques exemples, un outil majeur de différenciation, n’est qu’un outil basique de management stratégique. Il est très utilement complété par d’autres outils, tout aussi simples et non moins efficaces que sont l’analyse du positionnement dans la chaîne verticale de création de valeur et celle des couples technologies-applications.

Ces différents outils d’analyse stratégique recouvrent l’une des fonctions de ce qu’on appelle le management stratégique. La fonction de différenciation, essentielle pour optimiser les profits et la croissance.
Le management stratégique a également une autre fonction majeure qui concourt elle aussi à optimiser les performances d’une entreprise. Il s’agit de la fonction d’optimisation de l’allocation des ressources.

Car, en fin de compte, quelle est la finalité d’une entreprise ? Apporter à ses dirigeants et à ses collaborateurs le plus possible de ce qu’ils recherchent. A savoir, selon les cas, une combinaison des trois objectifs généraux que sont la croissance, le profit et les plus-values sociales et sociétales.

Les outils principaux de pilotage de l’allocation des ressources sont la segmentation stratégique et la modélisation des flux. La segmentation permet de cibler les segments d’activité les plus intéressants en termes d’attraits pour l’entreprise (en fonction de ses objectifs généraux) et en termes d’atouts dont dispose l’entreprise pour se différencier aux yeux des clients.

La modélisation des flux, permet de mesurer la contribution de chacun des segments au chiffre d’affaires et aux marges de l’entreprise.

La compilation de ces deux types d’informations permettant de faire des choix d’allocation des ressources sur les segments prioritaires.

Ce sont évidemment des outils majeurs de pilotage stratégique qui permettent d’optimiser le développement et les performances d’une entreprise, quelle que soit sa taille.

La plupart des TPE n’ont pas de comptabilité analytique, elles ne savent donc pas ce que leur rapporte chaque segment d’activité. Elles n’ont même bien souvent qu’une vague conscience de ce qu’est la segmentation et ne sont pas forcément capables de définir quelle valeur elles apportent réellement à leurs clients. Raisonnant en termes de moyens et non de finalités elles essaient de vendre ce qu’elles savent faire au lieu d’essayer de produire ce qui a de la valeur pour leurs clients. Ce faisant, elles passent à côté de la plupart de leurs potentiels de développement et de création de valeur.

Voilà, à travers cet article qui, j’espère, vous aura intéressé, je voulais juste vous faire comprendre que, même dans les TPE, le management stratégique n’est pas un gros mot. Qu’à l’aide d’outils très simples et à la portée de tous, il est un facteur de réussite et d’optimisation des résultats.

Alors ne manquez pas ce webinar et inscrivez-vous dès maintenant, le nombre de places à chaque session étant limité à 25, pour des raisons techniques.

Article par Patrick Daymand

Michel Zaouia, l’entrepreneur qui aide les PME dans leur transition numérique.

Interview du Michel Zaouia, fondateur au parcours atypique d’ANJALI MVP qui aide les entreprises à réussir leur passage au numérique.

Quel est votre parcours (estudiantin, professionnel et personnel) avant la création de votre entreprise ?

Un parcours qui pourrait se résumer par le mot « atypique et entrepreneur dans l’âme ». Passionné par la programmation dès mon enfance, je suis entré chez IBM Santé à 20 ans en tant que développeur. Puis j’ai eu l’opportunité à 22 ans d’intégrer l’incubateur de l’ESTIA, une école d’ingénieurs proche de Biarritz dont j’ai remporté le concours national de création d’activité. Mon objectif était d’éditer un logiciel d’asset management, activité qui s’est arrêtée par manque de financement mais qui m’a permis d’acquérir de multiples compétences.

Je suis monté à Paris en 2000 pour intégrer en tant que chef de projet une startup d’agence de presse en ligne. Puis j’ai développé un portail sur la République dominicaine qui recevait environ 6000 visiteurs uniques par jour mais le secteur est devenu très concurrentiel et j’ai donc décidé de changer de cap. Je suis redevenu salarié chez Mondadori France en tant que chef de projet sur la transformation digitale. Mais mon appétence pour la création d’entreprise et le digital m’ont déterminé à créer une nouvelle entreprise et j’ai donc lancé ANJALI MVP en 2016.

Quand avez-vous créé ? Dans quel secteur ? Et surtout pourquoi (anecdote, déclic) ?

Mon idée première était de créer des maquettes pour que les dirigeants partagent leur vision de services digitaux avec leurs clients, partenaires et actionnaires avant même leur réalisation technique. D’où le MVP (Minimum Viable Product) d’Anjali MVP. Puis l’offre s’est progressivement construite pour accompagner les dirigeants, notamment de PME, dans la transition numérique de leurs activités de l’idée à la mise en oeuvre : par de l’expertise en Digital dans leurs études stratégiques notamment de création de valeur, de la conception de solutions digitales, et du pilotage de projet jusqu’à leur réalisation. C’est le facteur de différenciation de mon entreprise : nous allons de la recommandation à la réalisation, c’est-à-dire que nos clients ont un seul interlocuteur qui fait le lien entre le business et la technique ce qui représente pour eux une valeur ajoutée incontestable.

Pouvez-vous me donner les chiffres de votre entreprise (date de création, nombre de salarié, chiffre d’affaires…) ?

La société a été créée en 2016, nous sommes en train de prendre notre envol. Le plus important à ce stade, c’est la qualité et la pertinence des sujets sur lesquels nous travaillons pour nos clients, et la relation de confiance qui s’est installée avec eux pour nous donner l’assise de recommandation nécessaire à notre développement.

Que représente l’entrepreneuriat pour vous ?

L’émancipation ! C’est un chemin où tout devient possible, où je peux casser le plafond de verre pour être en accord avec la passion qui m’habite.

Quelles ont été les principales difficultés rencontrées ? Et inversement les principales satisfactions ?

Quitter le cocon du salarié n’est pas facile car Mondadori est un endroit confortable. Entreprendre, c’est accepter de renoncer aux illusions (de ses acquis, de ses droits, de ses habitudes) et de faire face au réel. Vous imaginez que vous avez créé un réseau sur lequel vous appuyer. En fait, la première difficulté c’est lorsque vous découvrez que vous allez devoir ne compter que sur vous-même. La première satisfaction, c’est le premier chèque reçu, avec le sentiment d’avoir fait du feu avec ses mains !

Comment vous êtes-vous financé ?

Par mes fonds propres et par les premières missions conclues.

Comment conciliez-vous vie professionnelle et vie personnelle ?

Facilement, car mon épouse me soutient et sa confiance me permet d’aller toujours de l’avant. Mon bureau à la Tour First de la Défense est à 10 minutes à pied de chez moi aussi mon domicile est dédié à ma vie de famille, notamment à ma fille qui a 5 ans. Et puis j’ai une vie associative riche qui m’a permis de nouer des amitiés pérennes et d’y puiser des conseils.

Avez-vous une anecdote à partager ?

Je suis invité à une conférence. Le DSI du client de mon client intervient. Je vais le voir après la conférence pour lui exposer avec l’accord de mon client nos projets digitaux en cours et évaluer comment son entreprise peut envoyer des commandes sur notre pont digital directement depuis leur backoffice. J’ai organisé un déjeuner, on a avancé et par ces actions j’ai pu contribuer à ce que mon client reçoive des commandes dans le système digital que j’ai conçu. C’est très gratifiant.

Quel conseil donneriez-vous à un entrepreneur qui se lance pour réussir ?

Demandez conseil à ceux qui réussissent : invitez-les à déjeuner, entourez-vous d’advisors qui vous apprécient. Courrez les afterworks et autres évènements de clubs d’entrepreneurs : en acceptant le regard de l’autre sans vous sentir touché personnellement, vous polirez votre discours, votre offre et votre savoir-être. Enfin travaillez plus que les autres. Vous vous ferez connaitre et ainsi viendront à vous les premières sollicitations, signe de la dynamique que vous aurez mise en place.

Quelles sont les perspectives d’avenir pour votre entreprise ? Pensez-vous vous développer à l’international ? Pensez-vous à effectuer des levées de fonds ?

Non pas de levée de fonds pour l’instant. Mon objectif est la rentabilité optimale de mon entreprise, devenir rapidement une entreprise pérenne et développer les expertises en adjoignant à mon équipe d’autres experts afin de répondre à toutes les demandes de mes clients.

Aujourd’hui comment fais-tu pour développer ton réseau ?

Après avoir effectué des rencontres non-stop, beaucoup couru les networkings, je me suis centré sur deux clubs qui répondent de façon complémentaire à mes besoins, Club Dynamique (entrepreneuriat), et CDO Alliance (décideurs du digital) dont j’ai été nommé administrateur en juin dernier. Je développe désormais mon réseau par recommandation directe de mon cercle.

3 clés pour identifier votre clientèle idéale

Dans ma tribune « 5 secrets du Marketing de l’Entrepreneur Efficace », j’ai évoqué 4 questions fondamentales en marketing. La première étant « à QUI je sers ? ». Juste un détail avant d’aller plus loin. Cela va sans dire mais mieux en le disant : une ‘cible’ est un individu. Une personne comme vous et moi… Est-ce que vous préférez être considéré comme une cible ou une personne ? En fait je préfère parler de « clientèle idéale ».

Affinez votre cible

L’exemple de Francis

Etes-vous comme Francis, avec qui je parlais la semaine dernière, qui n’arrivait pas à admettre l’importance de cibler et personnaliser ses mails annonçant la mise en place de sa nouvelle offre ?
« C’est un mail d’information, pourquoi est-ce que je prendrais le temps et l’énergie de personnaliser chaque mail ? Les gens qui me connaissent reconnaîtront mon nom, et s’ils ont besoin de mes services, ils sauront où me joindre. Et ceux qui ne me connaissent pas seront interpelés par ce que je peux faire pour eux. Je ne veux pas prendre le risque de me couper de toutes les personnes qui peuvent être intéressées par mes services ».

Je vous pose la question : « Si vous voulez transpercer une feuille de papier, est-ce plus facile d’utiliser une pointe de compas ou une batte de baseball ? »
A quoi nous sert cette image ?
Plus vous affinez votre cible, plus vous percez vite et efficacement…

Que répondriez-vous à Francis ?

L’exemple de Colette

Ou êtes-vous comme Colette qui, suite à une rencontre réseau où elle a « récolté » 50 cartes de visites, envoie un message groupé à tout le monde, dès le lendemain matin en disant : « Nous nous sommes rencontrés hier soir. Je vous envoie en pièce jointe ma plaquette. N’hésitez pas à me contacter… »

Si vous recevez ce genre de mail, qu’en faites-vous ?
Je vous laisse trouver votre propre réponse. Ensuite, demandez-vous ce que vous feriez à la place de Colette…

A vouloir ne surtout pas risquer de se fermer les portes, Francis et Gisèle construisent des barrières… Car vous le savez bien, une action marketing ou commerciale, pour être efficace, doit être ciblée.

3 questions pour identifier sa clientèle idéale

1. Quel est l’ATTRAIT de ma cible ?
2. Quels sont mes ATOUTS pour atteindre ma clientèle idéale ?
3. Comment Choisir ma clientèle prioritaire ?

3 questions primordiales pour identifier l’ATTRAIT de votre clientèle visée.

1. QUI sont-ils ? Nommer 3 éléments qui les caractérisent (habitudes, intérêts, compétences…)
2. Quel est leur problématique principale ? c’est-à-dire, quel est le principal RESULTAT qu’ils attendent ?
3. Sont-ils prêts à PAYER pour l’obtenir ?
Et pour la route, je vous donne une 4ème question, non négligeable : est-ce que ce groupe de personnes m’intéresse ? Est-ce que j’ai envie de travailler avec eux ? Car ne l’oublions pas… je ne suis jamais plus efficace que lorsque je suis avec des personnes qui m’intéressent et avec qui je me fais plaisir…

3 facteurs indispensables pour identifier vos ATOUTS

Les résultats seront plus faciles et plus rapides si vous réunissez ces 3 facteurs qui sont vos atouts face à votre cible :
1. votre Expérience
2. votre Crédibilité
3. vos Contacts

Ces questions vous orientent vers votre cœur d’expertise, ce qui vous rend unique, ce qui fait que vos clients vous choisissent VOUS plutôt qu’un autre…
Car là où est votre cœur d’expertise, là sont vos ATOUTS.
Votre cœur d’expertise permet d’ancrer toute votre démarche marketing.

Connaissez-vous la boussole marketing, outil d’auto-diagnostic qui vous permet d’avoir une visibilité à un instant T sur vous forces et vos points d’amélioration pour développer votre marketing ?

Comment CHOISIR ma Clientèle Idéale ?

Vous êtes comme beaucoup de mes clients. Vous avez de nombreuses compétences. Votre offre est susceptible d’intéresser de nombreuses personnes. Alors il vous faut faire des choix… Choix par rapport au service que vous souhaitez mettre en avant, et choix par rapport aux personnes auxquelles vous allez proposer cette offre…

Et rassurez-vous, ce n’est pas parce que vous aurez ciblé un certain groupe de personnes que vous fermez la porte aux autres. 

Au contraire : plus vous êtes spécifique dans votre message, plus vous parlez directement aux personnes qui vous intéressent, plus elles identifieront immédiatement le bénéfice qu’elles ont à faire appel à vous…

Il ne me reste plus qu’une chose à vous souhaiter :

Osez identifier de façon précise votre clientèle idéale !

Article par Myriam Vandenbroucque