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L’entrepreneur qui aide les entrepreneurs à entreprendre

Dominique Beudin, fondatrice de BE-ST Conseil et Prestations, a d’abord lancé son activité dans les pays où elle a passé son enfance et se consacre désormais a aidé les start-ups françaises à se monter.  

Quel est votre parcours (estudiantin, professionnel et personnel) avant la création de votre entreprise ?

Mon enfance s’est déroulée dans plusieurs pays africains (père ingénieur des Mines  expatrié) et je suis arrivée en France à 14 ans. Je suis très imprégnée par cette enfance africaine qui m’a donné à la fois le goût de l’exotisme et le désir d’aider ces pays à se développer. J’ai suivi une Grande école scientifique (ENSAE), et obtenu un MBA Insead, un Diplôme d’expertise comptable et un DEA de Droit des Affaires. Pendant 10 ans, J’ai effectué du conseil dans un grand cabinet puis 25 ans dans le Groupe Agence Française de Développement dans plusieurs fonctions hiérarchiques dont la dernière était la Direction financière de la filiale secteur privé PROPARCO.

Quand avez-vous créé votre propre entreprise ? Dans quel secteur ? Et surtout pourquoi (anecdote, déclic) ?

J’ai créé mon activité en 2004, pour donner des cours à la suite d’une demande, en complément de mon activité professionnelle. En 2007, ayant tous les droits à la retraite, mais aucune envie de m’arrêter, j’ai développé les activités de conseil de mon entreprise essentiellement auprès des directions financières des pays en développement dans le domaine de la conception d’outils de prévision (business plan) et de gestion (comptabilité analytique) ainsi que de la formation des équipes.

Parallèlement, dès 2005, j’ai eu l’ambition de faire à mon échelle ce que je faisais pour le compte de la société, notamment la gestion d’un portefeuille de participations. Je m’étais investie dans les réseaux de business angels, d’abord Femmes Business Angels au sein duquel j’ai présidé un club d’investissement. Puis j’ai créé en 2007 le réseau Ensae Business Angels que j’ai présidé pendant 3 ans.

Quelles ont été les principales difficultés rencontrées ? Et inversement les principales satisfactions ?

Je n’ai rencontré aucune difficulté … sauf que selon la « loi des séries » il arrive parfois trois commandes simultanées qui me font vivre un rythme d’enfer…. alors que deux mois plus tard je peux me trouver… en sous-activité ! Mais la liberté n’a pas de prix. Elle m’est chevillée au corps.

Avez-vous une anecdote à partager ?

Le nom de mon entreprise : BE-ST Conseil et Prestations… évoque bien sûr que nous sommes les meilleurs ! Je n’ai pas cette prétention, même si je pense que nous faisons du bon travail, mais il se trouve que mon nom commence par les deux lettres BE et le nom de mes enfants (et associés) par les deux lettres ST.  A nous tous, BE-ST, nous ne pouvons qu’être les meilleurs, non ?

Que représente l’entrepreneuriat pour vous ?

Pour moi, l’entrepreneuriat représente la réalisation d’un rêve de jeunesse. Il faut comprendre  que je suis une fille du baby-boom, d’une époque où les femmes n’avaient accès ni à l’X ni à HEC. Mes parents me voyaient professeur mais moi je rêvais de diriger une grande entreprise. J’ai vite compris que ce ne serait possible, dans ma génération, qu’au prix –trop élevé à mes yeux- de se dispenser de créer une famille…A la sortie de l’INSEAD en 1981 j’ai envisagé de créer ma société. Mais j’ai reporté ce projet à plus tard car j’avais  l’âge de fonder une famille. J’ai finalement réalisé mon rêve une fois mes enfants élevés et ma sécurité matérielle assurée et je ne le regrette pas. Même si la taille de mon entreprise restera modeste.

Comment conciliez-vous vie professionnelle et vie personnelle ?

Mes enfants sont grands et je suis séparée de leur père depuis longtemps… il me suffit donc de me doter d’un partenaire également actif (rire). Il est vrai qu’un retraité serait incompatible avec moi… Nous ne nous supporterions pas !

Quelles sont les perspectives d’avenir pour votre entreprise ? Pensez-vous vous développer à l’international ? Pensez-vous effectuer des levées de fonds ?

Je compte au contraire plutôt réduire mes activités hors de France, en raison de la menace terroriste qui sévit dans bien des pays africains pour lesquels je travaille. En revanche, je compte développer mon activité d’accompagnement de startup françaises, y compris vers l’international, clé de voûte de leur développement. Pour ce faire, j’ai mis au point le business model suivant, que je peux me permettre d’adopter car je n’ai pas besoin de revenus réguliers.

Si une startup souhaite que je l’aide à établir sa stratégie, son business plan et que je l’accompagne dans sa levée de fonds, je procède à une étude de son dossier, pour une facturation très modeste (quelques centaines d’euros selon la complexité du dossier). Si le dossier me semble viable, et seulement dans ce cas, je m’engage à accompagner le porteur de projet dans toutes ses actions en contrepartie d’une participation (naturellement minoritaire) au capital de sa structure. Le tout à définir ay cas par cas. Confidentialité assurée, naturellement.

Donc… oui aux levées de fonds… pour accompagner les jeunes porteurs de projet. Elle n’est pas utile pour ma structure puisque je souhaite que BE-ST reste petite… ce qui n’empêche pas sa performance !

Comment vous êtes-vous financé ?

Je n’ai pas  besoin de financement pour mon entreprise. Une expérience, un réseau, un ordinateur et la maîtrise des disciplines stratégiques et financières y sont les meilleurs investissements de départ.

Quel conseil donneriez-vous à un entrepreneur qui se lance pour réussir ?

Avoir d’abord une petite expérience comme salarié dans la mesure du possible. Eviter de démarrer en même temps une entreprise et une famille (un décalage de deux ou trois ans dans un sens ou l’autre est préférable). S’appuyer sur des réseaux et savoir s’entourer. Et surtout avoir de l’audace et le désir de réaliser ses rêves.  Comme dit l’adage : « Ils ne savaient pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait » Mark Twain

L’entrepreneure qui a résolu ses problèmes de garde d’enfants

Interview de Claire Lanneau qui a su transposer les process rigoureux du secteur informatique vers celui de la petite enfance et développer un réseau de 55 agences

Quel est votre parcours (estudiantin, professionnel et personnel) avant la création de votre entreprise ?

J’ai 10 ans d’expérience dans le domaine de l’informatique, essentiellement en SSII, vente de solutions intégrées en mode projet auprès de grands comptes et j’ai suivi une formation en école de commerce (BBA ESSEC Management)

Quand avez-vous créé votre propre entreprise ? Dans quel secteur ? Et surtout pourquoi (anecdote, déclic) ?

Mère de famille active ayant vite été confrontée au problème de la garde des enfants, je crée une agence de « Baby-sitting » en 1998. Mon idée: appliquer au domaine des services à la personne les process rigoureux acquis dans le monde du projet informatique et offrir aux particuliers un haut niveau de service et de réactivité. A chaque besoin de garde, Babychou Services apporte une solution. En 2006, je décide de dupliquer le modèle bien rodé du site pilote parisien et depuis le réseau se développe.

Pouvez-vous me donner les chiffres de votre entreprise (date de création, nombre de salarié, chiffre d’affaires…) ?

Je crée en 1998 sous forme associative car à l’époque la réglementation ne permettait pas aux entreprises d’investir le champ du service à la personne. En 2006, je crée l’entreprise à proprement parler et la société de franchise. Aujourd’hui, nous comptons 55 agences, dont 6 en propre avec un  développement majoritaire en franchise Notre CA prévisionnel 2016 est de 15 M€

Quelles ont été les principales difficultés rencontrées ? Et inversement les principales satisfactions ?

Dans notre secteur, historiquement ce sont  les difficultés réglementaires (nous sommes soumis à un agrément de l’état pour la garde d’enfant de moins de 3 ans). Actuellement encore, les  difficultés sont liées à la complexité du droit social français.

Mes principales satisfactions restent de fédérer des équipes autour de mon projet qui est devenu un projet commun avec les salariés, les franchisés mais aussi de partager cette réussite. Et en tant que mère de famille, une certaine fierté vis-à-vis de mes enfants auxquels je transmets je crois une grande énergie et la confiance en l’avenir (tout au moins, j’essaye… !)

Comment vous êtes-vous financé ?

Au départ, je n’avais pas besoin de financement. Puis j’ai fait appel à un peu de financement bancaire pour créer de nouvelles agences et racheter les parts de mon ex-associé.

Comment conciliez-vous vie professionnelle et vie personnelle ?

J’arrive à bien « segmenter » les deux univers, et aussi je fais du sport (course à pied, marche, golf…)

Avez-vous une anecdote à partager ?

Une de mes anciennes baby-sitter est devenue notre attachée de presse, il y a vraiment une « communauté Babychou ! »

Quel conseil donneriez-vous à un entrepreneur qui se lance pour réussir ?

Avoir toujours envie d’avancer, faire partager son envie de réussir, tout en sachant partager certaines responsabilités au bout d’un moment car sinon, on ne peut pas croître !

Quelles sont les perspectives d’avenir pour votre entreprise ? Pensez-vous vous développer à l’international ? Pensez-vous effectuer des levées de fonds ?

Notre perspective d’avenir est de développer la franchise pour avoir 100 agences en France en 2020. J’étudie également la croissance externe sur mon secteur pour renforcer mes agences en propre, surtout sur la région parisienne.

Que représente l’entrepreneuriat pour vous ?

L’entrepreneuriat c’est la  liberté et l’envie d’entraîner des gens dans son aventure.

Aujourd’hui comment fais-tu pour développer ton réseau ?

Trois axes : les relations presse, les réseaux sociaux, et adhérer à des clubs d’entrepreneurs comme Dynamique Entrepreneuriale » !

Quand l’électronique vous mène à la domotique

Interview d’Albert Boucoucha, passionné d’électronique qui s’est lancé afin d’allier sa passion pour le design avec l’électronique 

Quel est votre parcours avant la création ?

Je suis passionné d’électronique depuis l’âge de 10 ans. Ma chambre était un vrai laboratoire. Je fabriquais mes propres circuits imprimés, et j’équipais déjà la maison familiale de mes réalisations. Pendant 30 ans, j’ai été Maitre d’œuvre, électricien, électronicien et architecte d’intérieur à mon compte. Mais je pense qu’on n’a jamais fini d’apprendre. Après vingt-cinq ans d’exercice comme électricien, et muni de quelques compétences en électronique et informatique, j’ai consacré deux ans à me former à l’ensemble des protocoles générés par les fabricants, qui définissent le moyen de communication utilisé entre les périphériques et la centrale, ou box domotique. Une formation qui s’est avérée indispensable pour préconiser la solution la plus adaptée à mes clients car tous ces protocoles sont des langages et des systèmes d’intégrations différents, qui ne savent pas communiquer entre eux.

Comment est née l’entreprise ?

Avec le temps, j’ai pris goût au design et à la lumière. Passionné d’électronique, j’aime les beaux objets, d’autant plus quand ils apportent quelque chose aux personnes. J’ai lancé mon entreprise en 2015 et mes deux enfants qui m’ont rejoint dans l’aventure. Eden, s’occupe des installations sur le terrains et Eliran du management des sous-traitants. Cela m’a permis d’allier mes deux passions et de partager cette aventure avec ma famille. Aujourd’hui, nous occupons de faire parler les objets entre eux, pour le plaisir de nos clients et de nos confrères électriciens.

Qu’est-ce que DOMOTIZY aujourd’hui ?

DOMOTIZY réalise 150 000 euros de CA avec 3 salariés. L’entreprise propose un intérieur connecté avec un esprit déconnecté. Nous faisons de multiples prestations en domotique tous systèmes : Installation / intégration / électricien spécialiste. Par ailleurs, je suis conférencier (Université de Créteil – Niveau Licence), conseiller-prescripteur,  intégrateur-domotique, formateur et coach pour les professionnels du bâtiment. Pour ce dernier je propose un accompagnement technique, effectue des préconisations et participe à la programmation.

Quelles sont les perspectives d’avenir pour votre entreprise ?

Nous voulons intégrer cette année deux ingénieurs pour développer les projets et un technicien licencié en domotique et un chargé d’affaire pour booster notre croissance. J’effectue actuellement une levée de fonds afin de créer un showroom dédié à la Domotique.

Un dossier est en cours avec une société de crowdfounding et un investissement a été réalisé dans une startup dans laquelle nous avons créé un box connectée.

Aujourd’hui comment fais-tu pour développer ton réseau ?

Je réalise de nombreuses actions qui me permettent d’étendre mon réseau postes au sein d’associations professionnelles.

Signe du temps, mon activité de consultant augmente : président de la cellule domotique à la CSEEE, j’organise « La journée connectée » avec PROMOTELEC. Je suis aussi membre actif à la FFD où je développe une charte de binômes (électricien/ domoticien, architecte/intégrateur domotique, ergothérapeute/électricien). Côté médias, j’ai fait la couverture du Moniteur et j’ai partagé mon expérience sur RMC (émission “Les Experts”). J’anime des conférences aux clubs artisans du distributeur REXEL pour faire découvrir la domotique aux électriciens. Enfin, conférencier à l’Université Paris 12, je développe avec quatre étudiants le projet “Home concept

Domotizy”, vitrine professionnelle de tous les systèmes domotiques actuels.

Que représente l’entrepreneuriat pour vous ?

La plus belle façon d’exprimer son savoir et de le partager pour en vivre.

Comment conciliez-vous vie professionnelle et vie personnelle ?

Passionné par mon métier et ma vie personnelle, l’équilibre se fait parfaitement.

Quel conseil donneriez-vous à un entrepreneur qui se lance pour réussir ?

Ne jamais mettre le doute en soi et ne jamais regarder derrière soi

L’entrepreneur qui dope votre business

Alain Muleris, a fait du commercial sa passion et créé son entreprise autour de cette profession. Interview d’un dirigeant qui ne manque pas de vitamines. 

Quel est votre parcours (estudiantin, professionnel et personnel) avant la création de votre entreprise ?

La vie active a été de suite une véritable délivrance. Après une scolarité assez terne, j’ai effectué une maîtrise d’économie à la Sorbonne. Outre la culture générale liée à cet enseignement, j’ai essentiellement appris à m’organiser dans mon travail. La vie active m’a réservé, quant à elle, de nombreuses excellentes surprises. Mon premier « boulot », livreur de logiciels pour financer mes soirées étudiantes du samedi, m’a permis de rencontrer 2 entrepreneurs qui ont eu une influence cruciale. Je suis resté 12 ans dans l’entreprise et j’y ai découvert l’histoire et la vie d’une start-up. J’ai assumé la fonction de directeur commercial France, bâti le réseau de distribution et fait référencer les softs au sein d’enseignes prestigieuses. J’ai managé avec envie et énergie une équipe d’une dizaine de commerciaux. Après plusieurs expériences en tant que Directeur Commercial dans divers secteurs, j’ai décidé de créer Vitamine V.

Quand avez-vous créé votre propre entreprise ? Dans quel secteur ? Et surtout pourquoi (anecdote, déclic) ?

Je lance VITAMINE V, la vente efficace, en janvier 2013. Le constat est simple : j’aime la vente et je constate une réelle carence de professionnalisation des commerciaux. Je décide de former et d’accompagner celles et ceux qui sont amenés à vendre qu’ils soient commerciaux ou dirigeants. Mes deux particularités tiennent au fait de mon expérience de directeur commercial sur plusieurs marchés. Je suis parfaitement légitime pour transmettre savoirs et techniques de vente car je connais la vie de commercial. Ensuite je m’intéresse réellement à mes clients, celles et ceux qui me font confiance pour développer leur activité. Je décide donc d’accompagner commercialement avec appétence et éthique.

Au sein de Vitamine V, j’aide mes clients à trouver leurs clients. J’ai cette chance d’avoir fait de ma passion, mon métier. Depuis plus de 20 ans en tant que commercial puis directeur commercial, je développe mes compétences professionnelles en vente. Je mets maintenant mon expertise au profit de mes clients pour accroître leur performance commerciale.

Pouvez-vous me donner les chiffres de votre entreprise (date de création, nombre de salarié, chiffre d’affaires…) ?

Je travaille seul au sein de Vitamine V. Je fais néanmoins appel à d’autres consultants formateurs pour pouvoir traiter ensemble des dossiers de plus grande envergure. Je travaille mon réseau et je m’intéresse aussi à ce que font les autres.

Que représente l’entrepreneuriat pour vous ?

L’entrepreneuriat, c’est « gonflé ».(rires)  Il s’agit d’être ambitieux, d’avoir un but et de vouloir réussir. La réussite ne vient pas seule. Il s’agit de saisir des opportunités et/ou de prendre tous les risques. Entreprendre, c’est savoir prendre des décisions, se remettre en cause, assumer sa posture. C’est aussi travailler à des rythmes différents d’une semaine à l’autre. C’est aimer ce qu’on fait et ce qu’on produit. C’est également une certaine forme de liberté et être à l’écoute des signes du marché. C’est enfin beaucoup de travail car je fais tout, même s’il m’arrive évidement d’aller chercher des compétences externes.

Quelles ont été les principales difficultés rencontrées ? Et inversement les principales satisfactions ?

J’ai appris que l’expérimentation est capitale. Avant de démarrer, j’ai effectué une formation commerciale de test d’une demi-journée en conviant des entrepreneurs à y assister et me faire un retour. Il s’agissait de créer un pilote, une sorte d’épisode zéro. Leurs remarques pertinentes m’ont permis de constituer mon offre et de partir dans la bonne direction (encore merci à eux !).

Une difficulté rencontrée a été – un moment – d’être confronté à mes propres croyances. J’ai ainsi cru ne pas être capable d’effectuer des formations chez des grands comptes. J’ai néanmoins su saisir une opportunité pour animer des sessions de formation chez un grand compte. Les participants ont été très satisfaits. Cette expérimentation m’a permis de lever mes freins et de constater que les grands comptes appréciaient mon type d’animation, changeaient leur comportement commercial et que les résultats étaient bien au rendez-vous. Maintenant j’affectionne particulièrement travailler avec des grandes entreprises.

 

Comment vous êtes-vous financé ?

Je n’ai pas fait appel à un financement extérieur.

Comment conciliez-vous vie professionnelle et vie personnelle ?

Ces 2 aspects de ma vie cohabitent harmonieusement. J’alterne des périodes professionnelles très actives avec des phases me permettant de prendre du recul. Comme ma vie professionnelle me plaît et que j’y prends beaucoup de plaisir, cela se ressent évidement dans ma  vie personnelle car elles sont heureusement étroitement imbriquées.

Avez-vous une anecdote à partager ?

J’ai démarré mon activité sous la dénomination Alain Muleris Consultant (j’ai encore mes 1ères cartes de visite), et je n’aimais pas du tout ce nom professionnel. Après quelques mois d’activité, j’ai demandé à mes clients ce qu’ils avaient apprécié pendant les formations. Une grande majorité de mes clients mentionnait le fait de ressortir de ces sessions « regonflés », avec un maximum d’énergie, prêt à aller vendre. A la suite d’un brainstorming avec un ami, le nom VITAMINE V est né. Je suis très content de ce nom qui qualifie bien mon travail et une partie de mon apport. De plus, il est manifestement facilement mémorisable.

Quel conseil donneriez-vous à un entrepreneur qui se lance pour réussir ?

Je donnerai un conseil uniquement à celui qui a envie de le lire J… et de ne pas le suivre. C’est très simple : y croire et expérimenter. Y croire car il faut avoir une bonne dose de confiance en soi pour ne pas se laisser détourner de son objectif. Expérimenter car cela évite bien des erreurs et cela fait gagner un temps et une énergie précieuse.

Quelles sont les perspectives d’avenir pour votre entreprise ? Pensez-vous vous développer à l’international ? Pensez-vous à effectuer des levées de fonds ?

Je développe actuellement Vitamine V sur 2 axes clairs et définis qui ont fait leurs preuves :

  • L’accompagnement commercial de dirigeants et notamment au sein des cabinets d’avocats. Je compte développer le coaching commercial sur cette cible particulière qui en a besoin et que j’apprécie particulièrement.
  • La formation vente au sein de grands comptes. Je compte développer les formations commerciales avec ce type de clients, et ce quel que soit le marché en apportant une touche différenciante.

Aujourd’hui comment fais-tu pour développer ton réseau ?

Je cherche, je teste et je bouge sans cesse. Je développe mon réseau physique en étant membre actif dans certains réseaux (ex : Club Dynamique). Après avoir été membre du CJD  (centre des jeunes dirigeants à Paris pendant 5 ans), j’ai compris que le réseau était essentiel pour développer une activité et rencontrer les bonnes personnes. Je développe également mon réseau au travers LinkedIn que j’utilise quotidiennement. Il me permet d’entrer facilement en contact avec des professionnels que j’ai ciblés. Dans les 2 cas, réseau physique et réseau digital, cela permet aussi à des professionnels en recherche d’expert de me trouver et faire appel à mes services !

Interview d’Annick Pasquier, une entrepreneure au pas de danse

Annick Pasquier, cette passionnée de danse a réussi à allier sa passion avec son activité professionnelle en créant deux sociétés aux services du bien-être. Entretien avec ses dirigeantes pleines de vie.

Quel est votre parcours (estudiantin, professionnel et personnel) avant la création de votre entreprise ?

J’ai un parcours un peu atypique puisque je suis diplômée dans différents domaines qui se touchent, je suis d’abord diplômée de l’école Irène Popard en Gymnastique rythmique et sportive, en médecine chinoise (shiatsu – réflexologie – psycho corporelle) et en Feng shui. Concernant ma carrière, j’ai commencé en danse classique puis j’ai évolué vers la danse contemporaine pour finir par le modern jazz et claquette. Je suis également professeur de jazz à l’école de mes origines (ndlr : Irène Popard) et directrice d’une compagnie de danse. J’ai à mon actif 4 livres publiés chez Hachette sur le bien être.

Quand avez-vous créé votre propre entreprise ? Dans quel secteur ? Et surtout pourquoi (anecdote, déclic)?

Je fais d’abord ce métier car c’est une passion. Tout naturellement la danse m’a amenée vers des techniques corporelles thérapeutiques. Je suis passée grâce à la danse: « du corps au service de l’art, à l’art du corps » par ces techniques de développement personnel. Et cela me plait puisque cela fait 19 ans que je dirige Résonances pour les particuliers (150 inscrits actuellement) et activ-attitudes depuis 12 ans (formation et coaching en entreprise).

Quelles sont les activités des différentes boites ?

L’association Résonances a été créée à Paris en 1997. L’activité principale consiste en des cours de stretching, de gymnastique douce, anti-mal de dos et à destination des seniors. Nous faisons des séances particulières de shiatsu, de relaxation ainsi que des ateliers, conférences et stages. J’ai créé Activ attitudes  en 2004. L’entreprise évolue dans les formations en entreprise sur : le développement personnel,  la gestion du stress, les risques psychosociaux, la vie en open space. Elle propose des coachings en entreprise pour managers et dirigeants et master class pour top managers.

Que représente l’entrepreneuriat pour vous ?

L’entrepreneuriat c’est avant tout une liberté d’action, un challenge, la joie de faire un métier passionnant, sans routine, créatif. Créer sa boite permet de choisir et décider en suivant son instinct. Pour finir, il s’agit surtout de vivre sa passion au travers de l’activité professionnelle. Evidemment ce bonheur déteint sur ma vie personnelle !

Quelles ont été les principales difficultés rencontrées ?

Il reste toujours difficile de se faire une place et de se faire reconnaître au sein des entreprises. Etre fiable face aux clients, éviter les pièges et les tentations pour rester en cohérence avec son discours. L’une des grandes difficultés reste de garder la tête froide et faire face à toutes situations.

Et inversement les principales satisfactions ?

J’estime que j’ai beaucoup de chance. J’ai eu de très belles opportunités, des occasions improbables de travail dans des grands groupes comme Canal+, Orange, SNCF, BPCE, Natixis… Grâce à cela, j’ai fait de très belles rencontres avec des personnes passionnantes, brillantes et pour certaines visionnaires.

Il est particulièrement satisfaisant d’apporter aux autres l’équilibre mental, physique, émotionnel afin qu’ils se sentent à la hauteur. Parler de la qualité de vie au travail, de la posture au travail (tenue, posture, allure, mental: leitmotiv) permet de renforcer l’estime de soi. Il s’agit d’un travail sur soi qui touche l’émotionnel

Comment vous êtes vous financé ?

Je me suis autofinancé en étant depuis le début salariée pour Résonances et Activ-attitudes.

Comment conciliez-vous vie professionnelle et vie personnelle ?

J’ai l’avantage de dormir peu et je travaille beaucoup ! J’ai rapidement appris à travailler vite et à aller à l’essentiel en rythmant mon travail en différentes phases. Je suis également très structurée et organisée, ce qui me permet de bien concilier les deux comme une respiration. L’inspiration pour la vie pro et l’expiration pour la vie perso. En réalité, je considère que mes deux vies n’en font qu’une. Pour moi, tout est lié le travail et la famille comme le yin et le yang.

Quel conseil donneriez-vous à un entrepreneur qui se lance pour réussir ?

D’être patient et tenace tout en restant enthousiaste. De croire en soi et en son projet, de bosser pour se donner les moyens d’y croire.

Quelles sont les perspectives d’avenir pour votre entreprise ? Pensez-vous vous développer à l’international ? Pensez-vous effectuer des levées de fonds ?

Non, aujourd’hui à 64 ans (en juin)  je continue tant que c’est possible. Je me donne encore 4 ans ; je crois en moi, souvent je me dis: « Tout est possible »

Altran devient partenaire de développement stratégique et investisseur de la start-up américaine Divergent

Début septembre Altran est rentré comme investisseur au capital de Divergent, une plateforme matérielle et logicielle spécialisée en impression 3D. Divergent transforme de manière radicale le schéma économique et l’impact environnemental de la conception et de la production de structures complexes dans le secteur automobile.

Altran et Divergent vont prochainement commercialiser une offre conjointe aux Etats-Unis, en Europe et en Chine, pour déployer de nouvelles technologies révolutionnaires dans l’industrie automobile.

En tant que partenaire de développement de Divergent, Altran fournira à la société des services d’ingénierie poussés pour soutenir ses futurs développements internationaux. L’an dernier, Divergent a notamment créé l’événement lors de la Conférence Solid 2015 à San Francisco en dévoilant une nouvelle approche disruptive pour la production automobile en présentant son prototype « Blade », une supercar produite par impression 3D.

Le véhicule a été construit en utilisant la plateforme propriétaire Divergent Manufacturing Platform™. Cette plateforme permet à Divergent de concevoir et de produire des véhicules extrêmement performants à un coût réduit en comparaison des technologies traditionnelles de production. Divergent prévoit d’utiliser cette nouvelle technologie pour la conception et la production de structures complexes et ainsi transformer radicalement leur schéma économique et leur impact environnemental tout en accélérant fortement l’innovation.

L’objectif de Divergent est de déployer et de commercialiser la licence de sa technologie propriétaire : en travaillant aux côtés des constructeurs automobiles à travers le monde en fournissant la Divergent Manufacturing Platform™ ; et en encourageant la création de plus petites unités de production conçues à moindre coût. Ces dernières permettront à des équipes réduites de concevoir et de construire une large gamme de structures automobiles personnalisées, avec des volumes de production ajustés et à destination de marchés
locaux.

Dominique Cerutti, président directeur-général du Groupe Altran, s’est félicité de cette acquisition : « Je suis très heureux d’annoncer cette association avec Divergent, le partenaire idéal pour permettre à Altran de rester à la pointe de l’innovation technologique. Cette alliance est parfaitement en ligne avec notre stratégie d’offre automobile à 360°, en complétant les savoir-faire du Groupe dans le prototypage, l’ingénierie de pointe et le développement, tel que présenté dans notre plan stratégique Altran 2020. »

3 outils pour organiser un événement dont on se souviendra

La réussite d’un événement n’est pas une tâche forcément facile à accomplir, surtout si vous n’en avez pas l’habitude. 

Déterminer un espace adéquat et relativement abordable pour votre budget, gérer des invitations ou une billetterie, animer, faire participer les spectateurs, etc. représentent autant d’éléments qui seront déterminants dans la réussite de votre événement. Pour commencer, établissez une check-list quelques semaines au préalable pour ne rien laisser au hasard. Vous pouvez y inscrire tous les produits présentés, les intervenants, les collaborateurs présents, la liste des clients susceptibles d’y participer, les personnes que vous invitez. Renseignez-vous sur le parcours des intervenants ou sur les produits présentés. Sachez improviser car nul n’est à l’abri d’un trou de mémoire ou de l’impossibilité de relire ses notes. Prévoyez une maquette de votre futur stand et de la salle avec un plan pour vérifier au mieux la tenue de votre emplacement. Cela évitera bien des mauvaises surprises le jour « J ». Prévoyez un plan avec la position de votre événement et son accessibilité par les transports en commun. Rendez les accès simples et distribuez des badges à l’effigie de votre entreprise. Les aménagements ayant souvent lieu la veille du jour « J », prenez votre temps pour vous assurer de la bonne mise en place de votre position. Vous devez également définir le public visé. Vos propos ne seront pas les mêmes s’il s’agit de clients, de partenaires ou de cadres en interne. Suivant les catégories de personnes, il vous faudra plus ou moins vulgariser vos propos. Il vous faut trouver la thématique car c’est la clé de la réussite de votre événement. Trouvez un sujet intéressant et un titre accrocheur ! N’oubliez pas de prévoir des temps de battement qui vous permettront de rattraper le retard que vous prendrez certainement. Le sentiment qu’auront vos participants à la fin de votre événement est à prendre en compte.
N’hésitez pas à leur demander leur avis afin d’améliorer votre édition suivante.

Weezevent 

Est un logiciel gratuit de billetterie en ligne pour organiser des événements. Cet outil s’utilise en self-service et permet de planifier les date et heure de l’événement et de gérer les inscriptions, réservations et invitations. Weezevent retient une commission de 0,99 € TTC pour un billet coûtant moins de 40 € et de 2,5 % TTC pour un billet d’un prix supérieur à 40 €. www.weezevent.com

Eventbrite 

Est une solution complète et gratuite pour la gestion d’événements. Après avoir créé la page de votre événement, faites-en la promotion, vendez des billets en ligne via un service sécurisé de paiement et communiquez avec les participants. Vous pouvez gérer les inscriptions puis assurer le suivi grâce aux tableaux d’analyses et aux graphiques générés automatiquement. www.eventbrite.fr

Doodle 

Permet de planifier vos événements. Inscrivez le lieu et la date de l’événement puis ajoutez une description du contenu. Pour connaître le nombre de participants, réalisez un sondage public ou privé. Pour l’envoi des invitations, utilisez votre propre application de messagerie électronique et envoyez manuellement le lien Doodle à tous ceux dont vous souhaitez la venue. www.doodle.com

L’entrepreneur qui garantit les intérêts informatiques du client

Alban Carouen, fondateur d’Inotyko, s’est lancé sur un créneau qu’il a identifié comme porteur afin de garantir l’intérêt du client. Entretien avec un dirigeant dans la technique.

Quel est votre parcours (estudiantin, professionnel et personnel) avant la création de votre entreprise ?

Après des études et un parcours techniques au sein de la RATP, j’ai rejoint des SSII parisiennes comme directeur technique avec pour mission principale de développer le centre de support. J’ai créé une première société (SSII) avec des associés en 2006, j’étais totalement novice en création de sociétés, mais cette expérience de 2 ans  a été enrichissante. J’ai ensuite quitté la société pour reprendre les chemins de la direction technique d’une société informatique.

Quand avez-vous créé votre propre entreprise ? Dans quel secteur ? Et surtout pourquoi (anecdote, déclic) ?

Fort de l’expérience de ma première société et des besoins d’entreprises en AMOA,  j’ai créé INOTYKO. Nous accompagnons les entreprises dans la direction de leurs systèmes d’information et dans l’assistance à maîtrise d’ouvrage des projets informatiques innovants, notamment autour des Smart Cities où l’informatique industrielle est très présente. Nous avons constaté que les sociétés définissant l’expression du besoin des entreprises sont souvent celles qui réalisent les prestations, c’est dans ce contexte que nous avons créé INOTYKO pour garantir les intérêts du client.

Comment vous êtes-vous financé ?

Sur mes fonds personnels. Je n’avais pas besoin de fonds importants pour démarrer. Je pense qu’aujourd’hui on peut se lancer une activité avec peu de budgets.

Quelles ont été les principales difficultés rencontrées ? Et inversement les principales satisfactions ?

La principale difficulté que je rencontre reste administrative : il faut souvent se pencher sur la véracité des informations. Vous passez plus de temps dans les services administratifs pour rechercher l’information qu’à réfléchir à votre activité. Je ne compte même plus mes rendez-vous avec la banque. Je trouve cela assez incroyable.

Avez-vous une anecdote à partager ?

Celle de la banque est quand même incroyable : j’ai choisi une banque qui affichait clairement son attachement aux entreprises et son accompagnement. On a dû me faire venir plusieurs fois, car soit  un papier était toujours oublié (vous en signez des dizaines), soit  les codes d’accès ne fonctionnaient jamais. J’ai dû les relancer sans cesse. Je n’imagine même pas si j’avais choisi une banque avec moins d’expérience …

Quelles sont les perspectives d’avenir pour votre entreprise ? Pensez-vous vous développer à l’international ? Pensez-vous effectuer des levées de fonds ?

Je suis dans un esprit de développement, plutôt sur le secteur français, mais je ne suis pas fermé. Trouver des partenaires financiers est important pour accélérer le développement, c’est l’objectif du dernier trimestre 2016.

Comment conciliez-vous vie professionnelle et vie personnelle ?

L’expérience m’a appris à m’accorder des moments calmes pour passer du temps en famille et pratiquer d’autres activités comme le sport. Rien ne sert de rester connecté 24/24, il faut simplement bien s’organiser, c’est la clé pour moi.

Que représente l’entrepreneuriat pour vous ?

L’entrepreneuriat représente une formidable aventure qui permet de proposer mes idées et ma vision propre de mon secteur.

Quel conseil donneriez-vous à un entrepreneur qui se lance pour réussir ?

De croire à son rêve et son business, suivre ce qu’il se passe sur son marché pour proposer aux clients de nouveaux services. L’immobilisme représente, je pense, le pire des fléaux pour une société.

Aujourd’hui comment fais-tu pour développer ton réseau ?

Je le développe avec les connexions que j’ai depuis de nombreuses années de par mon expérience. Mais dans une société qui se développe cela  ne suffit pas, je réfléchis actuellement à intégrer une cellule commerciale.

Frédéric Tambutet teste la viabilité de vos idées sur le marché (product / market fit)

Commercial puis consultant en service informatique (SSII), Frédéric Tambutet prend le virage de l’entrepreneuriat en 1991 en créant Symbial, une des sociétés françaises les plus anciennes en étude de marché. Portrait d’un homme pragmatique et persévérant.

« La liberté de mettre en pratique ses propres idées et la sanction du marché si celles-ci ne sont pas bonnes ou mal vendues. Cette prise directe avec la réalité est ce qui me passionne dans l’entrepreneuriat ». Frédéric Tambutet, 57 printemps et président-fondateur de la SAS Symbial, est un homme d’action. Et c’est peut-être cette qualité qui l’a amené à devenir entrepreneur.

Un commercial devenu expert en SSII

Diplômé de l’Institut Supérieur de Gestion de Paris en 1981, après son service militaire, il démarre commercial en porte à porte et vend des publicités pour les centres de formation. Passionné par l’arrivée de l’informatique, il entame une formation dans le domaine en 1986. Un an après, il démarre une carrière de développeur et de chef de projet en SSII chez IBSI puis SOPRA, notamment sur des projets importants à la Caisse d’Epagne.

Tournant vers l’entrepreneuriat

Mais en 1991 sa vie professionnelle prend un tournant. Il explique : « J’avais envie de mettre en pratique une autre vision de la relation entre patrons et collaborateurs, en créant une symbiose entre les deux. Vu que je ne la trouvais pas chez mes employeurs de l’époque, je me suis dit que j’allais la créer. » Avec ses propres fonds, il lance donc Symbial, sa propre société de services et d’ingénierie informatique. Ce sera son cœur de métier jusqu’en 1998, année où Frédéric fait prendre un virage à son entreprise. Il réoriente celle-ci vers l’analyse et la compréhension des données marketing, un secteur en plein boom à ce moment. Symbial devient un institut d’études marketing. Le but selon l’entrepreneur : « Tester les idées de nos clients sur le marché avant d’investir. Cela passe par des sondages, des newsletters, des études de marché qualitatives, etc. Le tout, avec une approche marketing et une expertise digitale pointues qui permettent à tous nos clients d’opérer leur transformation numérique. Leur éviter de se faire “ubériser“ en quelque sorte ! »

Stabilité

Aujourd’hui, la société est stable économiquement et réalise un chiffre d’affaires d’un peu plus d’1 million d’euros par an en moyenne avec son associé LBP Télémarketing. Elle compte 20 à 30 clients à l’année. « Cela va de la grande entreprise à l’organisation professionnelle, la collectivité territoriale ou la PME » précise Frédéric Tambutet. L’équipe de Symbial est composée de 6 collaborateurs freelance et de trente en plateau téléphonique, et d’une centaine mobilisables en face à face à travers la France

« Des projets passionnants »

A propos des principales difficultés rencontrées au fil du chemin, l’entrepreneur confie : « Je me suis rendu compte du besoin d’expertise en matière de fiscalité et de droit du travail. J’ai dû me mettre au niveau. Et puis, aussi cela n’a pas été si simple de vendre nos prestations au début. Il a fallu bien rôder notre stratégie commerciale pour convaincre les prospects. »

Mais à côté de cela, l’entrepreneur connaît aussi de grandes satisfactions : « J’ai eu l’occasion de travailler sur des projets passionnants comme le TGV Méditerranée, les Aéroports de Paris, la rénovation de la Gare d’Austerlitz, les grandes innovations qui arrivent dans le domaine bancaire (la sécurité de paiement, le paiement par téléphone, la block-chain). »

Un futur sous le signe de l’innovation et de l’international

Permettre à ses clients de s’adapter aux nouvelles technologies du numérique, c’est là que se situe le futur de Symbial. Des développements en ce sens sont à prévoir. Aussi, le lancement d’une offre à l’international est en cours. « Cela devient nécessaire car aujourd’hui un produit doit viser le marché mondial pour durer », ajoute Frédéric. Comme premier pas en ce sens, l’entreprise vient d’intégrer deux partenaires internationaux pour s’implanter sur les marchés anglo-saxons.

Et de conclure avec quelques conseils à donner aux jeunes entrepreneurs : « Il faut prendre au sérieux les lacunes qu’on peut avoir. Surtout, ne pas faire l’autruche et se dire que ça passera quand même. Un mauvais gestionnaire doit s’entourer d’un spécialiste dans le domaine. Un mauvais commercial doit s’appuyer sur un partenaire ou un bon vendeur ! »

La géolocalisation de véhicules au service de votre trésorerie

Aujourd’hui, les nouvelles technologies permettent aux entreprises de gérer efficacement leur flotte automobile et de maîtriser leur trésorerie. Parmi les solutions populaires, les systèmes de géolocalisation se présentent comme les plus efficaces, car ils permettent de gagner du temps, d’estimer les parcours à effectuer et de réduire la consommation de carburant.

Comment marche un système de géolocalisation pour entreprise ?

Un système de géolocalisation s’utilise de deux manières. Dans le premier cas, il est installé dans un véhicule, puis il est consulté uniquement par le conducteur. Dans le deuxième cas, il est installé dans un véhicule et relié à une plateforme électronique permettant de consulter les informations à distance via un logiciel ou directement en ligne. La remontée des informations permet la gestion et le suivi de la flotte en temps réel. Généralement, les entreprises spécialisées dans l’installation des systèmes de géolocalisation utilisent, à l’image d’Ocean, deux principales techniques : la géolocalisation par GSM et la géolocalisation par satellite.

Les avantages de la géolocalisation pour votre entreprise

L’installation et l’utilisation d’un système de géolocalisation adapté à votre entreprise présentent de nombreux avantages :

Un suivi précis de vos véhicules

Géo-localiser votre flotte par GPS, c’est savoir la position exacte de vos véhicules en temps réel. Ce suivi régulier permet d’assurer non seulement la sécurité de vos employés, mais également celle de vos véhicules. C’est aussi une aide précieuse à votre trésorerie, car la gestion de la consommation de carburant et des heures de travail sera optimisée. D’ailleurs, la plupart des systèmes de géolocalisation calculent la consommation ainsi que les émissions de CO2 de chaque véhicule. Ce qui permet d’estimer à l’avance le nombre de litres de carburant nécessaire pour quitter un point A pour un point B.

Mieux gérer sa flotte grâce aux outils spécialisés

Les applications et logiciels de gestion de flotte permettent d’accéder facilement aux données relayées par GPS. Que ce soit à court ou long terme, vous aurez toutes les informations nécessaires pour analyser les déplacements de vos véhicules et identifier les tendances. Ces données sont essentielles pour planifier efficacement vos itinéraires, pour réduire les délais de livraison et pour économiser de l’argent. La majorité des systèmes intègre la fonction géo-repérage ou gardiennage virtuel permettant de configurer des alertes au cas où un véhicule ne respecterait pas sa trajectoire.

Ajuster le comportement de chaque conducteur

Certains systèmes de géolocalisation disposent du paramétrage télématique, un outil fonctionnant grâce à une boite noire installée dans l’automobile et qui se charge de transmettre des informations sur le comportement du conducteur. Cet outil présente un grand intérêt pour votre entreprise, car il permet au gestionnaire de la flotte d’identifier et d’analyser les chauffeurs les moins efficaces (vitesse élevée, freinages brusques à répétition, accélération dans des zones interdites, etc.). En améliorant le comportement de chaque conducteur, vous réduisez non seulement les coûts de carburation, mais aussi l’usure de vos véhicules.

Se conformer à la réglementation en vigueur

Pour installer votre système de géolocalisation de véhicules, faites appel à un professionnel expérimenté. Elle pourra vous proposer une solution adaptée à vos besoins et de bons outils (applications, logiciels et matériels) afin de se conformer à la réglementation en vigueur. Certes, la géolocalisation est légale, et même obligatoire pour certains véhicules, mais il est recommandé de respecter les lois et la vie privée sur la collecte des données.