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L’annonce immobilière raciste publiée par une agence Laforêt

Les derniers jours de 2016 résonnent d’un bruit médiatique strident, pour le réseau d’agences immobilières Laforêt, qui se révèle être une nuisance pour l’enseigne. Vous l’aurez deviné, il s’agit bien d’un bad buzz. Le moins qu’on puisse dire est que l’annonce affichée par l’un de ses franchisés, considérée comme raciste, n’aura pas été un atout pour la location du bien.

Une annonce qui stipule « pas de Noir »

L’agence accusée d’avoir affiché une annonce à caractère raciste est située aux Lilas, en Seine-Saint-Denis. Le franchisé aurait mentionné sur l’une de ses fiches techniques de location : « Attention important pour la sélection des locataires : nationalité française obligatoire, pas de Noir. » La fiche de visite dont il est question était, quant à elle, destinée à un logement basé à Levallois-Perret, dans les Hauts-de-Seine. Photographiée puis postée par un internaute sur le réseau social Twitter, l’annonce aurait été découverte fin novembre 2016.

D’abord passé inaperçu, le tweet a par la suite pris de l’ampleur dès lors qu’il s’est vu relayé par Franceinfo. De là, une enquête a été ouverte par le Défenseur des droits, chargé de lutter contre les discriminations. Cette dernière concerne autant l’agence que la propriétaire de l’appartement à louer. L’affaire ne s’arrête pas là puisque l’association antiraciste Maison des potes-Maison de l’Egalité y a également pris part. Mettant en cause le fait d’une « subordination d’offre locative à un critère de nationalité et de couleur de peau », l’association aurait déposé plainte contre l’agence membre du réseau Laforêt, mais aussi contre la propriétaire du logement.

Suspension du contrat jusqu’à nouvel ordre

De son côté, le principal intéressé, le réseau d’agences Laforêt, a fait le choix de suspendre son contrat avec l’agence située aux Lilas jusqu’à nouvel ordre : « Un franchisé du réseau Laforêt, situé aux Lilas (93) se voit reprocher un fait d’une particulière gravité concernant des conditions de location d’un appartement situé à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine) incluant une mention discriminatoire absolument contraire aux valeurs qui sont les nôtres et qui garantissent à chacun un accès équitable au logement », a-t-il déclaré en attendant les résultats de l’enquête disciplinaire. Depuis, la Commission a tranché et a pris à l’unanimité la décision d’exclure l’agence des Lilas du réseau Laforêt.

Quand Laforêt présente ses excuses

Peu de temps après que les faits furent dévoilés au grand public, l’enseigne a tenu à faire part de son sentiment face à un tel incident. « Laforêt présente ses plus sincères excuses à toutes les personnes qui ont été choquées par cette déviance qui, même si elle est isolée et ne reflète en rien le professionnalisme des 700 agences et 3 000 collaborateurs du réseau Laforêt, n’en reste pas moins inadmissible », déclare le réseau d’agences après avoir affirmé prendre des mesures significatives afin que ce type de cas ne se reproduise plus. En concertation avec l’ensemble des franchisés, une réflexion devrait d’ailleurs être menée, selon le réseau. Et pour tenter de se mettre un peu plus hors de cause, Laforêt précise également : « que tous ses mandats de location et de gérance comportent des clauses rappelant l’interdiction faite au propriétaire de refuser une location pour un motif discriminatoire ».

Et pour la propriétaire de l’appartement ?

Alors que, pour se défendre, l’agence accusée d’avoir affiché l’annonce affirme qu’elle l’a fait sur « injonction de la propriétaire qui est raciste », cette dernière prétend n’être « absolument pas raciste ». Pour l’agence implantée aux Lilas, c’est sur ordre de la propriétaire qu’une collaboratrice aurait « pris la responsabilité » d’indiquer sur l’annonce une telle précision. « Elle a été naïve et mal formée, elle a retranscrit sans savoir », ajoute-t-elle.

Du côté de la propriétaire, celle-ci affirme pourtant avoir « trois locataires maghrébins dans cet immeuble et une locataire noire ». Ce à quoi elle a semblé trouver utile d’ajouter : « Je ne m’explique pas cette annonce, ça vient de Laforêt. D’ailleurs, nous ne travaillons plus avec eux depuis le 31 octobre, je n’étais pas satisfaite de leur travail. » Difficile de se faire une idée précise sur le sujet et de savoir qui dit vrai dans l’affaire. Mais ce qui est sûr, c’est que le verdict s’est fait sans appel pour l’agence incriminée…

Ces entreprises qui contournent le salariat

7 exemples qui contournent le salariat et qui démontrent qu’il est aujourd’hui possible d’entreprendre et de réussir sans développer sa masse salariale. Cette évolution est rendue possible par l’extraordinaire développement du web et de la connexion mobile. Permanente, rapide et fiable, cette dernière permet non seulement de rapprocher l’offre et la demande comme jamais auparavant mais aussi de mettre en relation l’entrepreneur avec des personnes disposant non seulement des compétences mais aussi du temps, à l’instar des freelances. Cette évolution bouscule le marché de l’emploi et pose de nombreuses questions en termes de droit du travail. 

UBER

Comment ne pas commencer ce panorama par l’emblématique société américaine qui en France a donné naissance au terme d’ubérisation de l’économie ! Preuve que le concept de société sans salariés fait son chemin, Uber est valorisée à 60 milliards de dollars soit 30 fois son chiffre d’affaires 2015 estimé à 2 milliards de dollars ! à présent, l’entreprise souhaite inventer un futur dans le secteur du transport de marchandise sans chauffeur ! La société californienne a dans ce cadre annoncé le 18 août dernier son rapprochement avec Volvo. Ainsi, le 20 octobre 2016, un semi-remorque Otto, propriété d’Uber depuis août 2016, a mené à bien la première livraison mondiale en mode de pilotage automatique sur une autoroute entre Fort Collins et Colorado Springs. Un pas important vers l’émergence de sociétés de livraison fonctionnant sans chauffeur grâce à l’automatisation et la robotisation.

AIRBNB

Créée en 2008, par Brian Chesky, Joe Gebbia et Nathan Blecharcyk, la plateforme communautaire de location temporaire de logements entre particuliers est désormais présente dans 194 pays, 34 000 villes et propose 1.5 million d’annonces. Une idée de génie qui génère un chiffre d’affaires de 900 millions de dollars ! La plateforme Airbnb donne accès à tous les types de logement, permet d’effectuer leur réservation et le paiement de celle-ci de manière sécurisée.

Les revenus d’Airbnb sont assurés par une commission sur des frais de réservations compris entre 6 % et 12 % et sur le traitement par carte de crédit de 3 %. L’entreprise s’impose partout comme un acteur majeur de l’hébergement temporaire sans avoir à entretenir de succursales coûteuses et un nombre de collaborateurs pléthorique ! La start-up a réussi le tour de force de révolutionner l’univers de l’hébergement en quelques années et ce, dans le monde entier. L’exemple parfait de la capacité de cette e-économie à changer le monde sans salariés. Les vendeurs étant les particuliers qui souhaite faire louer les appartenants ou maisons.

SAFTI

Fondée en 2010, SAFTI ambitionne de conquérir le secteur de l’immobilier sans agence physique ni agent immobilier salarié. Ce business model repose sur le web et un réseau de 1 200 conseillers en transactions indépendants. Dans les faits ces derniers sont au statut d’auto-entrepreneur ou de la micro entreprise. Liés par un contrat de collaboration, ils perçoivent de 70 à 99 % du montant de la commission d’une vente en fonction de leur chiffre d’affaires réalisé et achètent à SAFTI le pack qui leur permet d’exercer.

Ces indépendants mandatés sont en augmentation constante. Ils sont 340 à avoir rejoint le réseau en 2016 qui ambitionne les 30 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2017. La croissance de ce dernier est tirée principalement par l’accroissement du nombre d’agents mandataires. SAFTI qui assure sa notoriété par une campagne de communication télévisuelle importante constitue la partie émergée de l’iceberg. De plus en plus d’agences immobilières tendent à copier ce modèle en ne recrutant plus d’agents immobiliers salariés.

HELLOCASA

L’application 100 % tricolore, cherche, quant à elle, à s’imposer dans l’univers des travaux à domicile et du bricolage. Après le règlement d’un forfait par le commanditaire, la plateforme web met ce dernier en relation avec son réseau de professionnels indépendants agréés par ses soins. Qu’il s’agisse de travaux de plomberie, de peinture, d’électricité, de pose d’une cuisine ou de jardinage, la start-up propose des tarifs hyper compétitifs.

Lancée par Mathieu Desarnauts, un ex-d’Airbnb, celle-ci se voit comme un prestataire de services : les clients Hellocasa achètent des interventions que la start-up achète à son tour à des intervenants professionnels en appliquant sa marge.

MON CAVISTE A LA MAISON

Lancé en 2012 par Christophe Guicheteau, ce réseau de vendeurs à distance indépendants propose des bons crus à l’occasion de soirées dégustation-vente à domicile. Mon Caviste à la Maison séduit la clientèle par son univers convivial, son approche pédagogique et ludique du vin qui devient accessible à tous.

La société prélève sur chaque vente une commission comprise entre 18 et 22 % selon le chiffre d’affaires réalisé par ses cavistes ambassadeurs. Le mois dernier, Le Club Français du Vin a racheté Mon Caviste à la maison et son réseau de 400 VDI qui génèrent une croissance à 3 chiffres depuis sa création. L’acquéreur de la société a expliqué avoir été motivé par un modèle commercial qui a démontré son succès.

CLEANIO

Fondée en mars 2014 par Richard Gozlan, Florian Legris et Guilherme Decampo, cette start-up parisienne propose un service de nettoyage et de livraison des vêtements en 24 heures. Cleanio s’appuie sur un réseau de pressing partenaires et des livreurs indépendants. L’application mobile de Cleanio permet aux parisiens de réserver l’un de ces grooms qui passera chercher à l’heure convenue, dans un créneau de 30 minutes, les vêtements à nettoyer et à repasser et les ramènera le lendemain.

Les grooms Cleanio sont en réalité des chauffeurs livreurs au statut d’auto-entrepreneurs formés aux exigences de la société. Ils doivent être disponibles au moins trois fois par semaines entre 6h – 9h et/ou entre 18h – 23h, posséder un véhicule cinq portes, un Smartphone et habiter Paris ou sa proche banlieue. Ces auto-entrepreneurs sont rémunérés 13 €/h.

ECOLAVIE

Créée en 2005 par Jean-Pierre Bertrand, l’entreprise s’est spécialisée dans la vente de produits bio pour le bien-être, cosmétiques ou détergents pour la maison. La société qui joue « à fond » la carte du naturel et du développement durable s’appuie sur son réseau de plusieurs centaines de vendeuses à domicile indépendantes appelées déléguées ou conseillères environnementales.

En moyenne, une déléguée environnementale Ecolavie perçoit environ 250 € par mois tandis qu’une vente génère 500 € TTC de chiffre d’affaires. Clairement, Ecolavie mise sur des mères au foyer qui disposent d’un peu de temps et qui souhaitent acquérir un revenu complémentaire pour le fonctionnement du foyer.

Le marketing prédictif, comment ça marche ?

Au cœur de la stratégie de bon nombre d’entreprises, le marketing prédictif participe à leur développement voire, bien souvent, à l’optimisation de leurs performances. Pouvant être orientée BTOC mais aussi BTOB, cette technique 3.0 est au cœur de la stratégie d’entreprises pionnières. Bien appréhender ce concept et savoir comment il fonctionne peut pourtant vous être utile. Les détails. 

Qu’est-ce que le marketing prédictif ?

Avant de se lancer, bien connaître le concept du marketing prédictif (ou « database marketing », en anglais, ndlr) demeure essentiel. Son principe est simple : il repose sur l’anticipation des besoins et comportements probables de clients ou prospects en matière d’intentions d’achat en s’appuyant sur des données et probabilités. En résumé, il est question de prévoir des actions futures à partir de celles réalisées au présent et passé. Côté entreprises, ces prévisions servent à optimiser le ciblage des campagnes marketing afin d’augmenter les performances, de rationaliser les coûts ou encore d’améliorer la relation client. L’idée demeure de viser, prioritairement, les consommateurs les plus susceptibles d’être réceptifs à un contenu spécifique, en principe, une offre, à un instant donné. 

Concrètement, il s’agit de comparer ce qu’a pu acheter tel consommateur et de proposer des produits similaires à un autre consommateur au comportement proche du premier. Il peut aussi être question d’éplucher les achats ou pages visitées, tracées par cookies, comme le font certains sites de e-commerce. Ces derniers affichent alors leur liste de suggestions étonnamment précise, sur la page d’un internaute non choisi au hasard… À titre d’illustration, le site Manageo agrège et collecte des milliards de données et propose une base inédite de dix milliards d’informations sur les entreprises françaises. La plateforme regroupe ainsi des milliers d’entreprises « datactivées ».

Faut-il prédire « en ligne » ou « hors ligne » ?

Si cette stratégie de « database marketing » s’effectue, principalement, « en ligne » dans les domaines de la distribution, de l’industrie ou de la banque, elle peut également être utilisée « hors ligne ». Prenons un exemple : dans le secteur de l’automobile, il est fréquent que de grands constructeurs aient recours aux techniques du marketing prédictif. De la sorte, ils peuvent déterminer, par exemple, les consommateurs détenteurs d’un véhicule les plus susceptibles de le changer dans les mois à venir. Un atout de taille quand on connaît l’importance de savoir, le plus précisément possible, le nombre de véhicules qui doivent être construits pour être vendus. Notez que son efficacité reste optimale lorsqu’il s’agit d’e-marketing. Les données et informations délivrées puis analysées étant plus nombreuses, le niveau d’anticipation se révèle plus précis et les calculs peuvent se faire en temps réel, de quoi profiter d’un taux de réactivité maximal.

Des techniques prédictives poussées…

Si le but du marketing prédictif demeure l’amélioration des taux de conversion et du ROI (Return On Investment, qui signifie littéralement « retour sur investissement », en français, ndlr), il ne se limite pas seulement au fait d’attirer de nouveaux clients mais consiste également à fidéliser. Des propositions personnalisées et pertinentes doivent ainsi être réalisées auprès de la clientèle existante, ce qui implique une stratégie efficace déclinée tout azimut. Parmi les techniques utilisées, la recommandation produit permise par des plateformes de personnalisation et de recommandation e-commerce, la prédiction de churn, qui consiste à prévenir les risques liés à la perte de clientèle, la prédiction d’achat ou de consommation et la détection d’intentionnistes,… Quoi qu’il en soit, le marketing prédictif a recours à des techniques de data-science de machine learning, « processus de fonctionnement d’un système d’intelligence artificielle par lequel le système est doté d’un système d’apprentissage », selon le site Définitions Marketing, de plus en plus poussées. 

… issues du marketing 3.0

L’essor du Big Data mais aussi la digitalisation de l’information ont, largement, contribué à ce qu’on appelle le marketing 3.0. Ce dernier fait, en réalité, référence à une nouvelle forme de marketing qui met davantage l’accent sur l’aspect émotionnel. Bien que les prédictions se fassent, en grande partie, par le biais de techniques d’analyse classiques, ce sont désormais des algorithmes spécifiques qui ont été élaborés afin d’anticiper les comportements humains, notamment ceux des consommateurs. Vous n’en avez probablement pas conscience mais le célèbre moteur de recherche Google use, lui aussi, du marketing prédictif en attribuant une note à chaque internaute. Afin de modéliser chaque individu présent sur la toile, des données client comme la liste des sites visités ou des emails sont, minutieusement, analysées. Certains sites poussent l’anticipation un peu plus loin. Le géant Amazon, par exemple, va jusqu’à préparer les colis de ses clients avant même que ceux-ci n’aient passé commande !

Les entreprises, prises pour cible par le marketing prédictif

Les particuliers ne sont pas les seuls à pouvoir devenir bénéficiaires du marketing prédictif. Celui orienté BTOB (Business to Business, ndlr) s’adresse particulièrement aux entreprises. Du point de vue des techniques utilisées, celles-ci ne sont pas si éloignées des techniques qui s’adressent aux particuliers. Bien que les circuits de décisions soient plus complexes à identifier qu’en BTOC (Business to Consumer, ndlr), la principale différence se mesure sans doute dans la nature des produits vendus : ceux issus du marketing BTOB sont spécifiquement utilisés par un type spécifique d’entreprises qui peuvent, néanmoins, acheter des produits vendus en BTOC, selon leur activité. Le positionnement de ces derniers dans la chaîne de valeur doit également être pris en compte.

Stop aux nuisances pour plus de réussite et de bonheur !

Petites ou grandes, les nuisances sont une espèce d’esclavage, des petites chaines, un encombrement spatial et psychologique qui vous freinent dans vos réalisations.

Les trois ingrédients nécessaires pour arriver à faire ce que vous décidez : la volonté, le temps et l’énergie.

Vous n’arrivez pas toujours au bout de ce que vous entreprenez ? La volonté est un ingrédient nécessaire pour réaliser vos souhaits professionnels mais elle n’est pas suffisante. Que vous manque-t-il pour atteindre vos objectifs : généralement soit le temps, soit l’énergie.

Vos journées sont certainement bien remplies, elles ne feront toujours que 24H donc que faire pour gagner du temps ?

Il suffit d’éliminer une par une les nuisances qui peuvent vous parasiter. S’en détacher vous permettra de vous sentir plus performant, plus créatif et plus disponible pour votre entreprise. Vous vous sentirez plus allégé, plus libre et plus heureux. La plupart du temps vous acceptez de subir ces parasitages pour certaines raisons.

Demandez-vous avec bienveillance lesquelles. Avant de les éliminer il est important de les cerner et de savoir en quoi elles vous étaient utiles. Internet par exemple donne l’impression d’être relié au monde tout en restant seul derrière un écran. Les nouvelles technologies sont merveilleuses, mais attention à ne pas se laisser prendre au piège. Les réseaux sont à double tranchant et si vous n’y prenez garde ils peuvent vous isoler au lieu d’élargir vos relations. Le virtuel peut devenir une véritable dépendance ! Il peut vous asservir en vous entrainant dans un monde factice et en vous volant le temps nécessaire pour la bonne marche de votre entreprise. On peut gagner 50 pour 100 de sa productivité avec une bonne organisation.

Solutions pour vous débarrasser de vos nuisances.

Listez une par une chaque chose qui vous parait une nuisance et sur laquelle vous pouvez avoir une action. Cela peut être dans votre/ vos :

  • environnement : votre maison / appartement, votre profession, vos relations…
  • émotions,
  • style de vie,
  • loisirs,
  • finances
  • ou tout autre domaine

Cherchez ce que cela vous apporte et ce que cela vous retire.
Puis décidez ce qui est le mieux pour vous : l’apprivoiser, la réduire ou la supprimer.
Après un bilan concret, vous vous rendrez compte qu’il est possible de réaliser vos objectifs professionnelles tout en vous laissant le temps pour votre vie privé. Ainsi vous conjuguerez bonheur et productivité !

Article par Alexandra de Roulhac

Le secteur de la coiffure : un marché en évolution ?

Deuxième secteur d’activité de l’artisanat français, le secteur de la coiffure fait bel et bien partie des incontournables. Depuis quelques années, ce secteur subit la baisse du pouvoir d’achat et doit faire face à un contexte économique difficile. Analyse. 

Un secteur économique à part entière

Parmi les services, le secteur de la coiffure a su trouver sa place. Ce marché affichait plus de 6,16 milliards d’euros de chiffre d’affaires pour l’année 2015, selon l’UNEC (Union Nationale des Entreprises de Coiffure). Il constitue un véritable gisement d’emplois. Au sein de l’hexagone, ce sont plus de 83 200 établissements de coiffure qui ont été recensés en fin d’année dernière. Avec près de 188 000 actifs incluant 95 370 salariés, 17 700 apprentis et 2 350 contrats de professionnalisation, la profession compte parmi les acteurs majeurs du commerce de proximité. à cette même période, le Régime Social des Indépendants (RSI) enregistrait 20 249 auto-entrepreneurs, ce qui représentait 27,9 % des travailleurs non-salariés.

Une progression en perte de vitesse

Depuis l’année 2014, le nombre d’établissements de coiffure progresse moins rapidement, alors qu’entre 2009 et 2013, celui-ci avait connu une forte hausse. L’année dernière, ce sont 6 906 entreprises de coiffure qui ont vu le jour en France, et 1 125 qui ont été reprises. Au total, 8 031 immatriculations, dont 1 225 pour l’Ile-de-France. à compter de 2010, leur nombre a enregistré une baisse régulière (ndlr : hormis pour l’année 2013). Par rapport à l’année précédente, il a diminué de 5,2 % en 2014, contre 7,2 % en 2015. Et en termes de chiffre d’affaires, le secteur connaît une quasi-stagnation de celui-ci en valeur, mais aussi une baisse en volume.

Une clientèle plus volatile

Malgré une tendance à la stabilisation chez les femmes, une baisse continue du recrutement et de la fidélisation des nouveaux clients est constatée. Cette diminution a eu pour conséquence un rétrécissement des fichiers clients à la fin du premier semestre 2016 (ndlr : selon une analyse basée sur 700 828 clients de salons équipés du logiciel Shortcuts, en France métropolitaine). Une note positive se fait toutefois sentir du côté de la gente masculine qui progresse à la fois en quantité et en volume de visites, ainsi qu’en chiffre d’affaires. Globalement, ils représentent 35 % du fichier clients pour 24 % du chiffre d’affaires. Les femmes, quant à elles, représentent 55 % de la clientèle ainsi que 72 % du chiffre d’affaires. Enfin, les juniors représentent 10 % du fichier clients pour 4 % du chiffre d’affaires.

Des disparités entre les professionnels

D’un point de vue structurel, le secteur de la coiffure connaît certaines disparités qui profitent aux réseaux sous enseigne, lesquels poursuivent leur politique de maillage territorial. De leur côté, les indépendants font état d’une image de marque vieillissante. L’émergence de ces réseaux, qui fait suite à l’évolution des modes de consommation du marché, rend la concurrence rude. Il faut savoir que leur succès découle en grande partie de leur capacité d’adaptation. Les réseaux sous enseigne détiennent une capacité d’investissement plus importante, qui leur permet de proposer des prestations plus techniques que celles de leurs confrères, de moderniser leurs salons… Des espaces de soins et détente sont également proposés. Un panel de prestations qui présente une valeur ajoutée non négligeable aux yeux de leur clientèle. En parallèle avec ce constat, l’on remarque que cette forme de diversification des services tend à stimuler la vente de produits liés à la coiffure et aux soins. D’ailleurs, ce type de produits est vendu majoritairement en grandes surfaces et non dans les salons, leur potentiel de développement s’avère élevé.

Une tendance tournée vers les réseaux sous enseigne ?

Ces dernières années, le marché de la coiffure tend, de fait, de plus en plus vers le développement des réseaux sous enseigne. Les multi-salons, groupements, franchises locales ou nationales prennent le pas et affichent une progression de leur chiffre d’affaires. De leur côté, les indépendants, isolés, peinent, pour la plupart, à maintenir leur activité. Certes, ils demeurent majoritaires, mais le niveau concurrentiel est tel qu’il devrait pousser ces derniers à rejoindre progressivement ce type de réseaux. En parallèle, avec l’essor et le développement de la coiffure à domicile, les organisations professionnelles exigent un alignement des qualifications professionnelles ainsi que l’application d’un taux de TVA réduit. Des requêtes qui devraient se révéler une fois de plus profitables aux réseaux sous enseigne.

Du côté de l’emploi de salariés

Entre 2008 et 2015, le nombre de salariés de la coiffure connaît une baisse inquiétante. Pour l’année dernière, l’effectif moyen annuel s’élevait à 95 372, contre 108 374 en 2008. Autrement dit, une perte de 13 200 salariés en six ans, soit une diminution de 12,2 %. Une légère hausse peut toutefois être constatée entre 2014 et 2015, de l’ordre de 0,22 %, soit une augmentation de 212 salariés. De manière plus générale, l’on remarque que, pour l’année précédente, la région Ile-de-France est celle qui concentre le plus de salariés, au nombre de 20 269. Une telle attractivité s’explique sans doute par un important regroupement d’offres d’emploi à proximité de la capitale.

Des établissements qui recrutent moins

Allant de pair avec la baisse du nombre de salariés, le nombre d’établissements qui emploient connaît une période de déclin. Sur quatre années d’affilée, le secteur a subi une perte de 1 632 unités. En comparaison avec 2014, une perte estimée à 116 établissements employeurs est enregistrée pour l’année dernière, soit une diminution de 0,3 %. Toujours pour l’année 2015, l’on recense par ailleurs près de 52 % d’établissements qui ne comportent aucun salarié. Enfin, passant de 2,38 à 2,39 salariés en moyenne (hors intérimaires, apprentis et stagiaires de la formation professionnelle), l’effectif moyen des établissements employeurs repart légèrement à la hausse avec + 0,1.

La formation, au service des jeunes

Juste derrière celui du bâtiment, la coiffure se positionne comme le second secteur artisanal français à former des jeunes par le biais de la filière apprentissage. Ce sont environ 28 000 jeunes qui sont actuellement formés aux métiers de la coiffure. Ces formations concernent aussi bien celles dispensées en alternance (en apprentissage et contrat de professionnalisation) que par voie scolaire. Parmi ces jeunes, on compte 17 700 apprentis et 2 350 contrats de professionnalisation pour l’année 2015.

Le modèle de « l’ubérisation », l’avenir de la coiffure ?

Devenue en l’espace de sept ans un incontournable, la société de services Uber donne le ton. Ces dernières années, ce phénomène s’est vu accentuer par plusieurs facteurs, et particulièrement l’explosion d’internet, l’essor des Smartphones et tablettes, la qualité des services, mais également la possibilité pour certaines entreprises de se développer sans avoir recours à un investissement particulier. Pour ce qui concerne le secteur de la coiffure, il est important de noter que la création ou la reprise d’un établissement représente une lourde part de charges au démarrage de l’activité. Il faut aussi considérer le fait que la qualité des prestations proposées varie d’un salon à l’autre. Des salons de coiffure vont même jusqu’à proposer la location de certains de leurs espaces de coiffure aux indépendants. Une sorte d’espace de coworking dédié aux coiffeurs ! Autant d’éléments qui pourraient pousser les entreprises, au même titre que les clients, à se tourner vers des applications similaires à celle d’Uber. La nécessité de disposer de qualifications et diplômes, pour les clients, et la contrainte de mettre son logement aux normes, induite par le travail à domicile, pourraient néanmoins freiner l’émergence de ce nouveau modèle économique.

Attention à l’abus du statut d’auto-entrepreneur !

Un certain nombre d’entreprises abusent même sans le savoir du régime du micro-entrepreneur. Elles oublient souvent qu’il ne s’agit pas de remplacer un salarié par une personne exécutant, dans des conditions totalement identiques, la mission au sein de l’entreprise. Le statut d’auto-entrepreneur ne peut pas être choisi pour exercer une activité dans le cadre d’un lien de subordination pour laquelle seul le salariat doit être retenu, sous peines de lourdes sanctions.

Auto-entrepreneur et travailleur salarié : définition

Rappelons d’abord que les auto-entrepreneurs sont des travailleurs indépendants qui ont décidé de créer leur entreprise. Ils sont autonomes dans la gestion de leur temps de travail et quelle que soit la qualification de votre rapport avec eux, n’oubliez pas que les juges ne sont pas tenus par celle que vous avez stipulée au contrat. à noter que l’existence d’un contrat de travail ne dépend pas de son existence mais des conditions de fait dans lesquelles s’exerce l’activité du travailleur. Un indépendant maîtrise en principe l’organisation de ses tâches ou de son emploi du temps. Il n’est donc pas possible d’imposer des horaires à des personnes sous ce statut sauf exception. Rappelons au besoin que ce ne sont pas des salariés de l’entreprise et donc qu’ils n’ont aucun lien de subordination.

Les indices de la ligne rouge à ne pas franchir

Si de nombreuses entreprises prétendent « ubériser » des fonctions en servant d’intermédiaire, vous pouvez vous retrouver rapidement dans une situation difficile. Deux grands points doivent vous alerter sur le fait que vous abusez de ce statut : vous donnez des ordres et vous en contrôlez l’exécution. Il s’agit d’un indice révélateur du lien de subordination entre vous et la personne. La relation que vous avez a pour contrepartie une rémunération. Si celle-ci est proportionnelle au temps de travail et non aux caractéristiques d’une prestation précise, il s’agit d’un second indice indiquant que le deuxième élément caractéristique du contrat de travail est réalisé.

Profiter d’un conflit avec ses clients

Crainte de beaucoup de commerciaux, et de leurs patrons, les conflits avec un client font partie des « sales moments » de l’activité. Et pourtant ! Et si un conflit avec ses clients s’agissait de la véritable opportunité pour fidéliser un client ?

Pour comprendre la situation

Imaginez un repas supposé être sympathique : le restaurant est agréable, la musique superbe mais vous subissez les comportements indifférents de votre serveur qui gâchent ce qui devrait être d’abord une soirée de détente. Bref, il vous snobe, fait la tête, oublie vos requêtes et vous fait attendre ; tous les ingrédients sont là pour pourrir votre dîner. Pourtant, vous êtes dans un de vos restaurants favoris dont vous adorez la nourriture et la musique !

Lorsque vient le moment de l’addition, vous ne laissez, bien sûr, aucun pourboire. Pas d’importance, contrairement aux USA, le service est compris. C’est peut être pour cela qu’Outre Atlantique, un serveur vous fait des sourires jusqu’au bout ! D’ailleurs, pour ceux qui estiment qu’il s’agit de faux sourires, personnellement je préfère un enjouement feint.

Après l’addition 2 choix s’offrent à vous :

  • Soit aller directement vers la sortie : ce qui signifie que vous ne reviendrez probablement pas avant longtemps.
  • Soit vous allez faire savoir au patron votre insatisfaction : ce qui induit, a priori, que vous souhaitez revenir, que vous lui laissez une chance de se rattraper !

Ce que l’on constate souvent si vous allez protester, c’est que le patron va se mettre en position de défense et de justification, trouvant les excuses qui expliquent des comportements pourtant inadmissibles.

Le réflexe suivant demeure le geste commercial . Il vaut mieux montrer se débarrasser du « râleur » par un cadeau non désiré (« je vous offre le café » énoncé distraitement : c’est-à-dire « laissez moi tranquille, et contentez vous de ce que je vous donne »).

Une opportunité de progression

En réalité, nous, dirigeants, devrions REMERCIER « le râleur » et chercher à comprendre l’origine du mécontentement ! Car le client qui se manifeste, affirme, de manière sous jacente, son désir de rester fidèle au lieu. Or, un client fidèle n’est pas la cerise sur le gâteau, c’est LE gâteau. A nous d’utiliser les (rares ?) litiges exprimés pour les fidéliser encore mieux

Les clients mécontents et qui sont venus nous le dire, devraient être considérés comme une source indispensable de progrès pour toute entreprise. Les autres n’ont probablement rien dit et nous quittent, ne nous aidant pas à progresser. En l’absence de retour, il naturel d’attribuer les pertes à « la crise ».

Cette histoire nous montre que nous devrions désormais prendre en compte le mécontentement car il ne s’agit pas d’une critique mais du moyen de mettre en place des actions de correction efficaces !

Article par Franck Fiszel

Les basiques du bon chef d’entreprise

Des basiques incontournables sont à maitriser par les chefs d’entreprise qui se lancent dans l’aventure entrepreneuriale et qu’il ne faudra pas négliger tout au long de celle-ci. Pour que soit pérenne votre entreprise sur le temps, voici quelques conseils qui pourront, à coup sûr, vous aider.

1/ Bien connaître vos marges

Avant de lancer votre produit/service, quel qu’il soit, vous devez, impérativement, savoir si, lorsqu’une vente se réalise, vous gagnez de l’argent. Si souvent l’équation : « prix de vente – coût d’achat » du produit/service est effectuée, elle ne prend pas en compte tout ce qui grève votre résultat à savoir votre salaire, les coûts d’acquisition client, les coûts de fonctionnement de l’entreprise… Pour faire simple, ce n’est pas parce que vous vendez un article 3€, acheté 1€, que vous avez atteint la rentabilité. Pour cela, il vous faudra prendre en compte des éléments essentiels : amortir votre salaire, le coût de livraison…. Ne minimisez jamais les coûts !

2/ Mettre en place des tableaux de bord

Un bon dirigeant doit pouvoir suivre son entreprise dans le temps. Le premier indicateur à mettre en place reste la projection de trésorerie. Vous devez anticiper son évolution au fur et à mesure de votre développement. A défaut et même si vos ventes s’accélèrent, votre société pourrait bien ne pas avoir les reins assez solides pour résister dans le temps. Prenez en considération les différentes échéances quelles qu’elles soient mais, surtout, dites-vous bien que vos ventes ne seront pas au niveau escompté ou que vos encaissements seront retardés par des clients qui ne vous paieront pas rubis sur l’ongle. Ne soyez pas idéaliste, la réalité vous rattrapera !

3/ Anticiper les échéances fiscales

De même, connaître les échéances fiscales demeure essentiel à la survie de l’entreprise.
Déjà, parce qu’au début de l’aventure, les décalages entre les dépenses et les recettes peuvent conduire à la faillite. A titre d’exemple, les cotisations sociales et patronales sont décalées, ou plus simplement, la TVA qui devra être régulée, notamment en cas de croissance de l’activité. Suivre de près vos échéances fiscales vous permettra d’anticiper les creux de trésorerie et de valider vos plans d’investissement pour l’avenir.

4/ Savoir présenter son produit ou service

Savoir présenter avec brio son produit/service fait partie des fondamentaux lorsque l’on monte son entreprise. Que ce soit pour le vendre, le présenter dans les médias ou encore trouver des fournisseurs, vous devrez pouvoir mettre en valeur votre société  car celle-ci ne se développera pas toute seule. Présenter son produit implique de connaître son positionnement sur le bout des doigts notamment par rapport à la concurrence. Vous montrerez ses qualités uniques, ses avantages mais vous devrez aussi maitriser les atouts des produits de la concurrence. Vous pourrez ainsi argumenter sans difficultés. Elaborer un pitch accrocheur et le tester dans des clubs de dirigeants de sorte à savoir si votre discours porte ses fruits peut s’avérer une bonne astuce pour débuter. Si vous sentez que vous n’intéressez personne, alors peut-être, probablement même, devrez-vous le modifier pour conquérir votre public.

5/ Savoir démarcher

On ne le répètera jamais assez mais le premier commercial de l’entreprise reste son dirigeant. Si vous n’avez pas la compétence pour  vendre produit, n’hésitez pas à vous associer rapidement avec un profil complémentaire qui vous aidera dans cette tâche plus difficile qu’il n’y paraît. Nombreuses sont les entreprises à développer des innovations hors du commun mais qui ne rencontrent jamais de clients car personne n’est là pour les vendre.

6/ Savoir prendre du recul et gérer son stress

Devenir chef d’entreprise implique de ne plus avoir de responsable et donc personne qui vous dictera vos taches. C’est à vous de prendre la charge morale de la pression et à vous de prendre les décisions. Souvent dans l’urgence, il reste difficile de prendre du recul. Vous aurez tendance à vous plonger dans l’opérationnel et à exécuter le plus rapidement possible toutes les tâches qui viennent à vous. Mais attention ! Une entreprise doit perdurer sur le temps et devra souvent être repositionnée selon les circonstances, les évolutions économiques. Les changements de business model sont courants et vous devrez vous adapter atteindre vos objectifs mais aussi subsister.

7/ Montrer l’exemple et manager

Lorsque l’entreprise grandit, vous ne pouvez pas tout gérer par vous-même. Vous décidez donc de recruter des collaborateurs. Ce n’est, toutefois, pas parce que vous avez été seul ou presque jusqu’à la réussite de l’entreprise que vous êtes désormais dispensé de montrer l’exemple. Vos salariés se calquent sur vous et même si vous travaillez la nuit,  si vous adoptez des horaires fantaisistes, ne vous attendez pas à ce que vos équipes s’impliquent avec sérieux.  D’autre part, prenez en compte que personne n’a envie de se donner à fond pour une patron qui ne les respecte pas.

8/ Prendre le recrutement au sérieux

Le recrutement est, lui aussi, décisif, surtout le premier ! Un salarié mal recruté et qui ne s’épanouit pas dans son métier peut, rapidement, nuire au développement et à l’ambiance de votre société. Sans compter les conséquences financières et la perte de temps en termes de formation, le recrutement reste l’une des phases importantes de l’évolution de la société. Ceci reste vrai autant pour celles qui connaissent l’hyper-croissance que pour celles qui débutent.
Préparez vos entretiens et traitez-les avec sérieux et en prenant le temps nécessaire car les personnes issues de ces derniers seront les futures collaborateurs avec qui vous serez amené à travailler.

Professionnels : votre profil LinkedIn vous met-il en valeur ?

LinkedIn est le 1er réseau social professionnel en France en terme d’audienceIl vous permet de trouver des professionnels et de rester en relation avec les personnes rencontrées. En résumé c’est l’outil idéal pour étendre vos connections business. Mais savez-vous vraiment vous mettre en valeur sur LinkedIn ? Exploitez-vous tout son potentiel ? Voici des astuces pour optimiser votre profil sur LinkedIn.

LinkedIn, pour quel(s) usage(s) ?

LinkedIn demeure avant tout un réseau social professionnel : cette plateforme est donc par essence destinée à …  un usage professionnel. La principale force de LinkedIn demeure de constituer votre réseau, d’enregistrer vos contacts, et de suivre leur actualité.  Selon Wikipédia, le réseau rassemble plus de 500 millions de membres en France en 2018 et pas moins de 106 millions d’utilisateurs par mois. Ce n’est pas sa seule force, loin de là…

Ce réseau peut avoir plusieurs utilités : En tant que chef d’entreprise, LinkedIn vous permet notamment de rechercher de nouveaux collaborateurs, ou préparer activement votre recrutement, d’effectuer une veille sur les profils en vue d’une embauche ultérieure. Le réseau peut également vous aider à communiquer et à affirmer votre expertise, à identifier des clients potentiels ou des fournisseurs.

En tant que candidat à l’emploi, vous pouvez vous servir de LinkedIn afin d’effectuer une recherche d’emploi, de stage, vous renseigner sur l’entreprise, trouver le bon interlocuteur, encore mieux celui qui pourrait devenir votre n+1. LinkedIn est également un formidable outil pour mettre en avant votre expertise, accroître votre notoriété, notamment via les groupes de discussion et les réponses que vous apportez aux membres.

Les fonctionnalités et les astuces à connaître

Le profil

Il va de soi que pour profiter pleinement des ressources offertes par LinkedIn, votre profil doit être renseigné et complet.

Astuces : LinkedIn vous permet de connaitre le taux de remplissage de votre profil, et vous propose régulièrement d’effectuer des mises à jour si celui-ci n’est pas totalement renseigné.
Indiquez clairement votre poste ou celui que vous visez si vous êtes en recherche d’emploi. Pensez à la personne qui fera une recherche, elle indiquera un intitulé de poste… Pensez également à Google, il référencera ce titre avec votre nom.
Si vous voulez bénéficier d’une plus grande visibilité, que les membres visitent votre profil, préférez les informations de votre profil et vos flux d’activité comme apparents pour les autres.

La photo

Une photo récente et professionnelle est un atout, c’est en quelque sorte la première impression que vous aller donner sur votre profil. Un élément visuel accroche le regard avant le texte. Les profils ne possédant pas de photo peuvent vite apparaître comme innactif

Astuce  : Votre photo doit être professionnelle bien sûr, oubliez les photos de vacances, ou celles coupées où l’on aperçoit d’autres personnes.

Le résumé

Une biographie claire et concise sera votre alliée ! Cet espace s’intitule « résumé » dans votre profil. Les visiteurs de votre profil doivent comprendre d’où vous venez, quel a été votre parcours, et ce que vous proposez. C’est en quelque sorte votre pitch. Comment vous présentez-vous ? Dans tous les cas, n’hésitez pas à donner envie de vous contacter

Astuce : Remplissez cet espace en soignant l’écriture, le style mais avec concision. La lecture doit être fluide, agréable et rapide. Vos études, vos expériences professionnelles, vos centres d’intérêt constitueront une sorte de CV en ligne.

Les mots clés et les compétences

Les mots clés et les compétences ont une importance particulière. Permettez à la personne qui recherche un profil comme le vôtre de vous trouver plus facilement.

Astuce  : Inspirez-vous des membres dont le profil ressemble au vôtre. Pensez à la place de la personne qui va effectuer la recherche. Quels termes vont utiliser les personnes qui souhaitent trouver votre profil ? Pensez aussi à ceux qui ne connaissent pas votre jargon.

Les recommandations

Collègues actuels ou non, clients, partenaires… n’hésitez pas à les recommander ou à solliciter une recommandation de leur part. Celles-ci seront visibles sur votre profil seulement si vous acceptez de les y faire figurer. Il va sans dire que c’est un gage de sérieux, apprécié par les professionnels qui ne vous connaissent pas encore.

Astuce : Pensez à recommander les professionnels avec lesquels vous avez eu une relation de travail réussie. Ils penseront à vous en retour. Attention toutefois aux recommandations croisées systématiques, qui peuvent avoir un effet « artificiel ».

Votre adresse LinkedIn à votre nom

Egalement appelée « vanity url », il est possible et souhaitable de personnaliser son adresse LinkedIn. Les personnes qui vous cherchent et les moteurs de recherche qui pourront indexer votre profil ! Un gain de visibilité non négligeable.

Astuce  : Cela sera plus lisible sur vos cartes de visites ou dans votre signature d’email. L’adresse se présente ainsi :

Un profil complet, et ensuite… ?

Lorsque que votre profil est complet, invitez des contacts à vous rejoindre, développez votre réseau, créez un groupe ou participez à des discussions, rencontrez les membres physiquement… nouez des contacts, créez votre page entreprise, connectez vos autres comptes à LinkedIn…

N’oubliez pas qu’un réseau social virtuel s’accompagne souvent de rencontres physiques qui matérialisent la relation.

Article par Bérangère Gautron

À vous de l’appliquer dans votre boîte !

Retrouvez nos conseils du jour tirés de notre interview dans la rubrique stratégie de Jean-Stéphane Arcis, fondateur de Talentsoft

Utiliser votre propre expérience !

Votre parcours pré-entrepreneuriat peut se révéler un sérieux atout pour la création de votre entreprise. Servez-vous en pour vous lancer dans un secteur que vous connaissez.

S’associer pour monter sa boîte.

Trouver des associés peut décupler la force de votre entreprise en y ajoutant les compétences de chacun.

Mettre au point une solution utile.

Rien ne sert d’inventer ou concevoir un produit ou service dont personne n’a besoin. Pour s’assurer de son utilité, écoutez les besoins de votre marché.

Miser sur la qualité de votre produit ou service.

Des clients satisfaits feront à nouveau appel à vous et parleront de votre concept autour d’eux. Et quoi de mieux que le bouche à oreille

Ouvrir le capital aux investisseurs.

Faire le choix de laisser rentrer des actionnaires dans votre entreprise permet de réunir des fonds et d’investir en fonction des évolutions du marché.

Ne pas changer systématiquement de business model.

On dit souvent que son premier  business model n’est pas le bon. Attention à ne pas faire de généralités : le modèle initial peut n’avoir qu’à être ajusté.

Être convaincant !

La confiance des partenaires ne se gagne pas aussi facilement que ce qu’il n’y paraît. C’est à vous de démontrer que votre projet est viable.

Ne pas hésiter à exporter le concept.

Certains pensent que l’international n’est pas fait pour une entreprise française. Pourtant, nombreuses sont celles à avoir réussi en sortant des frontières de l’hexagone.