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Faites de votre temps un levier de réussite

Le temps, il file si vite ! C’est la fin de la journée et vous constatez que vous n’avez pas effectué la moitié des tâches que vous aviez prévu de faire ! Vous allez vous esclaffer : c’est à cause de… et vous allez commencer à vous lamenter sur votre sort.

Le temps court après vous : vous êtes surmené, débordé et votre liste de tâches est un remake de « mission impossible » ! C’est le moment de vous ressaisir. Une mauvaise gestion de votre temps peut rapidement impacter l’efficacité globale de votre entreprise et vous conduire au « burn out ». Pour éviter d’en arriver là, il existe des techniques éprouvées et simples qui offrent un gain d’efficacité et un gage de sérénité. Prise de conscience, rigueur et discipline suffiront à faire de vous un « time performer ».

La positive attitude

Les six « maladies du temps »

• L’« urgentophilie »

L’urgentophile est le priotariste de l’urgence. Son moteur se résume à la formule : « dépêche-toi ! ». Il se précipite sur les urgences, sans tenir compte du degré d’importance d’une tâche : « Si c’est urgent, c’est automatiquement important », dit-il. Il a des difficultés à se projeter à long terme. De plus, il attend généralement la dernière minute pour faire les choses, car ce sentiment d’urgence le stimule. Il reporte au lendemain les tâches dont l’échéance est éloignée (procrastination).

• La « tempsdinite »

Il a l’impression de manquer de temps pour aller au bout de ses tâches. Son leitmotiv : « Sois parfait ! ». Il privilégie la qualité, quitte à y passer plus de temps. Ah ! Si les journées étaient plus longues et si on n’était pas obligé de courir après les autres, le travail serait tellement plus facile ! Difficile d’évaluer sa charge de travail. Du fait, il accumule les soirées au bureau et apporte des dossiers à la maison.

• La chronophagie

Le chronophage pense que les autres lui mangent son temps. Il est victime de l’« infobésité » et de la « réunionite » aiguë. Le manque d’organisation (qui fait quoi où quand comment) et l’agencement de bureaux en open space peuvent générer la chronophagie.

• La maladie du « cavalier seul »

Le « cavalier seul » éprouve des difficultés à faire confiance à ses collaborateurs. Il délègue difficilement ou mal et préfère agir, plutôt que de faire agir. Son leitmotiv : « sans moi, rien n’est possible ! ». Ce profil de dirigeant fonctionne en mode artisanal et a tendance à s’enfermer dans la croyance selon laquelle on ne peut faire confiance à personne. Ses équipes sont réduites à de la pure exécution.

• La « ouïte »

La ouïte est la maladie de celui qui dit oui quand il faudrait dire non. Son leitmotiv : « pas de conflit, être aimé ! ». Il a tendance à s’oublier et à se centrer davantage sur les besoins et attentes des autres (clients, collaborateurs, fournisseurs…). Ce dernier en oublie ses propres priorités. Il a des difficultés à s’affirmer, à négocier ses priorités et ses délais, à affronter les réactions de mécontentement.

• La maladie du « sans structure »


Le « sans structure » souffre d’une désorganisation chronique. Son leitmotiv : « fais des efforts ». Ce rebelle refuse de se fixer un cadre de travail clair et bien défini. Sa principale difficulté : se synchroniser avec son environnement. Il peut parfois percevoir les délais imposés comme des ordres venus d’en haut.

Les trucs et astuces pour gagner du temps

• Prenez le temps

  • D’abord, asseyez-vous… Les champions s’imprègnent de leur match avant de le jouer et gagnent dans leur tête avant de gagner sur le terrain. Pensez à visualiser l’avenir avant d’agir.
  • Ensuite, pensez… Demandez-vous : « Où en suis-je ? De quoi ai-je besoin ? quel est le problème ? » Puis listez en vrac les tâches à faire du lendemain, de la semaine, du mois, de l’année.
  • Enfin, priorisez, même quand tout est prioritaire… Regroupez les tâches selon leur type, en commençant par les tâches urgentes et importantes, sans négliger les tâches importantes qui ne sont pas encore urgentes.

Optimisez vos réunions

La réunion est préparée et l’ordre du jour envoyé à l’avance, elle commence et se termine à l’heure. Un temps est défini pour chaque point à l’ordre du jour, ainsi qu’un temps pour les points inattendus. Chaque point est traité et fait l’objet d’une décision et d’un plan d’action et de suivi.

Ne soyez pas indispensable : déléguez

La meilleure minute dépensée est celle que le dirigeant investit sur les personnes, à commencer par ses collaborateurs. Il est essentiel de déléguer des responsabilités et non de simples tâches à exécuter. Cela vous évitera de devoir « repasser derrière » eux et suscitera davantage d’engagement et de motivation. Dès aujourd’hui, listez l’ensemble de vos responsabilités et décidez d’en déléguer plusieurs à des collaborateurs, sous-traitants ou fournisseurs. Voici les cinq questions essentielles à se poser au démarrage d’une délégation : Que fait-il (elle) ? Qui doit le faire ? ; Pourquoi doit-il (elle) le faire ? ; Comment doit-il (elle) le faire ? ; Pour quand doit-il (elle) le faire ?

• Utilisez activement votre agenda

L’agenda doit permettre de voir la semaine, le mois, l’année complète et la mise à jour doit être simple et immédiate. Notez toutes les tâches et pas seulement les RDV, sans oublier de fixer une durée réaliste et de réserver du temps de battement entre celles-ci, pour gérer les imprévus et les transitions. Gardez-le toujours sur vous et pensez à le consulter.

• Gagnez du temps au bureau

  • Débarrassez votre bureau de tout ce qui n’est pas lié à une action en cours
  • Ne placez rien sur votre bureau qui ne soit prêt à être traité immédiatement
  • Écrivez la version définitive du premier jet et manipulez un papier une seule fois
  • 80 % des lettres ne devront pas dépasser la longueur d’un simple recto
  • Déléguez à des participants les rôles de décideur, animateur, secrétaire et gestionnaire du temps.

Le temps : un concept créé par l’Homme

• Le temps est relatif

Einstein disait que « le temps est relatif » et la nature rend hommage à sa théorie. Les animaux et les végétaux vivent en temps réel. Leur seule horloge est l’instant présent, que nous appelons « l’ici et maintenant ». La nature ne connaît ni le passé, ni l’avenir. Le calendrier est une création de l’être humain. L’Homme se distingue de ses congénères grâce à son cerveau préfrontal, qui lui permet de s’abstraire de l’« ici et maintenant » pour se projeter ailleurs autrement.

• Monochrone ou polychrone ?

Le temps est le même pour tous. Ce qui diffère, c’est la façon dont chacun le perçoit et l’utilise. Le temps est un des systèmes fondamentaux d’une culture. Que dire de la ponctualité française et de l’efficacité de nos réunions ? La France, pays latin, est de culture polychrone : les individus sont engagés dans plusieurs évènements à la fois et le temps n’est pas un élément essentiel. L’accent est mis sur l’engagement à accomplir le contrat plutôt que sur le respect des horaires. Les anglo-saxons et l’Europe du Nord, pionniers de la gestion du temps, sont de culture monochrone. Pour eux, le temps est étroitement mêlé à la trame de l’existence et l’on fait une seule chose à la fois. Ils accordent plus d’importance aux résultats qu’à la qualité des relations.

Article par SANDRINE VICTOIRE | CAOCH DE DIRIGEANTS ET MANAGERS | CABINET BEHAVE |

L’impact environnement : une donnée devenue majeure

Si l’impact environnemental était un sujet qui semblait réservé à quelques entreprises et dirigeants particulièrement sensibles à la question, il est aujourd’hui au cœur de la préoccupation de chacun. 7 dirigeants sur 10 considèrent aujourd’hui qu’il s’agit d’un enjeu fort.

Selon les résultats du baromètre Eurogroup Consulting 2020 des Grandes Entreprises Françaises (BGE) qui mesure chaque année le dynamisme et les défis de l’économie française, l’impact environnemental ne serait plus une donnée secondaire. Ils mettent en exergue que 70% des dirigeants répondants considèrent sa prise en compte de l’impact comme un enjeu fort, un enjeu partagé de plus par 45 % des collaborateurs. 

Un risque pourtant pas considéré comme majeur

Les dirigeants le considèrent aujourd’hui comme un enjeu fort mais pas un risque majeur. En effet, si nous considérons les risques qui les préoccupent, ils ne sont que 19% à penser qu’il s’agit d’un risque majeur ou fort. Bien loin derrière « la concurrence, la guerre des prix, les risques juridiques et législatifs ou encore le niveau de la croissance ». En réalité nous pouvons considérer que les entreprises ont conscience qu’elles doivent donner du sens à leur action mais qu’elles l’associent avant tout à un enjeu auprès de la clientèle et des collaborateurs. Ils sont ainsi 53% à le prendre en compte dans leurs produits et/ou services et 45 à le faire % dans leurs actions publiques (type mécénat). Les investissements ne sont pas en reste pour 39% (financiers, R&D) alors que seulement 36% le prennent en compte dans leur système de production et organisation interne. 

Une transformation des mentalités

Il faut dire que l’impact environnemental semblait il y a quelques années l’apanage de quelques entreprises soucieuses mais aussi fondée sur une volonté de communiquer sur les valeurs de l’entreprise. Aujourd’hui, ce n’est clairement plus le cas et les entreprises considèrent cet investissement comme une nouvelle donne. A noter que pour les dirigeants, il ne s’agit donc plus d’utiliser ce thème comme une opportunité pour acquérir crédibilité et notoriété puisque seulement 38% le considèrent comme une opportunité forte (à 38%) alors que 95% y voit un enjeu ou un moyen. D’après cette étude, il se situe ainsi « bien avant les acquisitions ou la conquête de nouveaux marchés à l’international, et même que le renouvellement de l’offre, la dynamisation des forces commerciales ou la réduction des coûts ».

Anticipation ou sensibilité ?

S’il reste difficile de se mettre à la place de chaque dirigeant, il est clair que la mise en place d’actions comme le déploiement d’un plan de réduction des plastiques ou le lancement d’une gamme de produits durables reste une priorité. Il est clair que l’ignorer pourra fortement nuire à l’image des entreprises si les entreprises ne prennent pas en compte le gâchis, la maltraitance animale, l’exploitation de mineurs ou encore la discrimination. La sensibilité par rapport à l’environnement a très largement pris le pas chez la plupart des Français et les bad buzz dans le domaine devraient pleuvoir dans les prochaines années et pourront défaire une réputation durement acquise par les entreprises. Les dirigeants ne le conçoivent pas encore comme un risque fort mais ont quand même conscience qu’il sera au cœur d’un enjeu déterminant dans l’avenir. 

Un enjeu pour les collaborateurs

Il est évident que le fait d’intégrer du sens au travail de chaque collaborateur deviendra un motif non seulement de rétention des talents . Celui-ci engendrera comme corollaire du sens aux actions portées par les entreprises sur l’impact environnemental. Il reste donc nécessaire de le prendre en compte dès aujourd’hui pour ne pas subir un turn over délétère dans les prochaines années. Il semble aujourd’hui inconcevable de considérer que la jeune génération ne portera pas un particulier intérieur à l’impact de leur société sur l’environnement alors qu’elle relaie désormais au second plan le salaire. La transformation dans la consommation semble également imminente et l’image d’une entreprise ne se fait pas en une journée. L’anticipation semble donc de mise dans le domaine et ne devrait pas être qu’un effet de mode mais représenter une véritable préoccupation de chacun dans les années à venir. 

Cette sensibilité sans risque majeur reste une bonne nouvelle et les entreprises auront leur rôle à jouer dans la préservation de notre environnement.

Comment bénéficier des événements sportifs en tant que professionnel ?

Cette année l’Euro se déroule non pas sur le l’hexagone mais en Europe. C’est le moment de saisir les opportunités de rencontrer de nouveaux clients à l’échelle de le l’Europe et pour cela il faudra aux entreprises bien étudier en amont toutes les opportunités pour tisser des liens business.

Avec la multiplication des compétitions sportives et leur attrait auprès du grand public, les entreprises ont plus que jamais intérêt à chercher à en tirer parti. Avec la tenue de l’Euro 2020 en Europe du 12 juin au 12 juillet, des opportunités particulièrement intéressantes vont se présenter à elles. Ainsi, de quelle manière les entrepreneurs peuvent-ils agir pour profiter de l’engouement suscité par un événement sportif ?

Le sponsoring et les partenariats

Pour les entreprises, la communication constitue aujourd’hui un facteur de développement essentiel. Faire connaître sa marque est un moyen de supplanter la concurrence et de gagner de nouvelles parts de marché. Depuis quelques années, les sociétés n’hésitent plus à recourir massivement au sponsoring et au partenariat pour les compétitions sportives. Intégré dans une campagne de communication, le sponsoring constitue un moyen extrêmement puissant de diffuser l’image d’une marque de façon positive, en l’associant à un événement festif et aux performances de grands champions. Ce procédé permet en outre de s’adresser aux clients à travers leur quotidien.

Être partenaire d’un événement sportif marquant augmente sensiblement la notoriété d’une marque, tout en permettant de fédérer les équipes autour d’un projet commun. Pour les grands événements, un sponsoring peut apparaître comme extrêmement coûteux, mais le retour sur investissement est colossal. Au final, le sponsoring peut s’avérer moins cher que la publicité pour un résultat plus efficace auprès du grand public.

Des retombées économiques importantes

Tout événement sportif génère un impact économique pour différents secteurs d’activité. Lorsqu’il s’agit d’une compétition bénéficiant d’une caisse de résonance médiatique maximale, les retombées économiques peuvent être des plus importantes pour certaines entreprises. L’exemple de l’Euro 2016 est à cet égard éclairant. Organisée en France, la compétition a engendré sur l’ensemble du territoire des dépenses estimées à 1,3 milliard d’euros. Si l’euro 2020 se déroule au stade olympique de Rome (Italie) et stade olympique de Bakou (Azerbaïdjan), il devrait permettre d’avoir une retombée sur la notoriété internationale des entreprises.

Exploiter l’ambush marketing

Un autre moyen efficace pour les entreprises de bénéficier de l’attrait des événements sportifs est de pratiquer intelligemment l’ambush marketing. Cette technique consiste à axer sa communication sur le sport à l’approche d’une grande compétition, afin de profiter de son rayonnement sans être pour autant sponsor ou partenaire officiel. Cette méthode a su porter ses fruits par le passé, comme lors de la Coupe du monde de rugby en 2007 où la marque Dim a procédé à des opérations de marketing ciblées. Avec l’Euro 2020, les entreprises parvenant à surfer sur les valeurs de partage et le soutien à l’équipe nationale ont toutes les chances de séduire de nouveaux clients. La marque Vico  s’était ainsi positionnée avec succès sur ce créneau, en s’autoproclamant « partenaire des supporters à domicile » sans jamais évoquer la compétition en elle-même.

L’IT : un domaine pas si facile que cela

Si l’informatique fait rêver, l’IT s’agit souvent d’un service plus difficile qu’il n’y paraît et où tout est loin d’être reposant. L’image du coder qui passe sa nuit sur son PC serait loin de n’être qu’une fiction. Une récente enquête Ivanti met en lumière cette réalité.

Les temps de repos n’existent pas

Selon cette récente enquête 70 % des professionnels de l’IT déclarent travailler pendant leur temps de repos. Ce phénomène serait d’abord dû à des demandes de support. Les demandes telles que «j’ai oublié mon mot de passe » représenteraient 31 % des demandes ou encore « je n’arrive pas à me connecter » pour 27 % d’entre eux, des demandes somme toute basiques et qui gagneraient à être automatisées. Si ses demandes sont courantes, d’autres peuvent nécessiter la présence d’un professionnel de l’IT telles que « Pourquoi l’Internet / mon ordinateur est-il si lent ? » (22 %), « J’ai supprimé un fichier par accident » (ou « Je n’arrive pas à trouver tel fichier ») (6 %), « L’imprimante ne fonctionne pas » (6 %), « Pouvez-vous m’aider à accéder à mes emails sur mon nouveau téléphone ? » (3 %), « Je pense avoir reçu un email de phishing » (3 %) et « Je pense avoir attrapé un virus » (1 %).

Un problème d’immédiateté

Si l’informatique connaît un grand succès car il implique une accessibilité 24/24, il faut noter que les service IT sont donc fortement sollicités pour éviter des coupures informatiques. Et les professionnels de l’IT le disent les demandes de réinitialisation de mot de passe, de lenteur ou les imprimantes qui ne fonctionnent pas les agacent. D’autant plus que la résolution serait souvent à faire tout de suite. Ils seraient ainsi 17 % à travailler toujours durant leur temps de repos et 53 % parfois. Chiffre qui contraste avec les 8 % qui déclarent ne pas le faire. Si pour 35% d’entre eux, c’est un signe de valorisation, il n’en reste pas moins que 29 % sont agacés. 

Des sollicitations qui demandent une réponse rapide

On parle souvent de la concentration des difficultés dans les services internet mais cette étude met en exergue qu’il faut donc bien constater que les demandes sont nombreuses et que chaque problème n’est pas forcément lié au fonctionnement du matériel / site internet mais bien parfois à son utilisation. Chaque problème rencontré par l’utilisateur peut vite engendrer de nombreuses demandes alors que le tout fonctionne parfaitement. Celles-ci doivent être traitées rapidement. Un conseil ? Automatiser rapidement le maximum possible. En dehors de ces problèmes basiques, d’autres soucis peuvent arriver comme des bugs qui peuvent empêcher d’accéder au service, des coupures de serveur ou encore tout simplement un piratage. Une difficulté donc supplémentaire pour les webmasters de plus en plus tenus par le RGPD.  

Un problème de formation

Autre difficulté pour ceux qui évoluent dans l’informatique : la rapidité d’évolution du savoir-faire. Si hier, il suffisait d’apprendre quelques techniques pour faire un site internet, ceux-ci se sont énormément complexifiés et les exigences sont de plus en plus fortes en termes de compétences. Les innovations ne cessent d’affluer et se tenir à la page représente un véritable challenge pour ceux de l’informatique. Ceci ci est d’autant plus vrai si vous possédez un site internet car les règles changent et les technologies aussi, autant de paramètres à prendre en compte avant de se lancer dans un domaine en constante évolution. L’utilisation de la data devrait dans l’avenir un nouvel enjeu pour ceux qui créent les sites internet par exemple. 

De nombreux soucis un peu partout. 

Finalement les problématiques des professionnels de l’IT sont nombreuses et il faut d’abord comprendre qu’il peut y avoir un manque de communication entre l’IT et la direction (25 %). Le recrutement de talents (20 %) pose particulièrement problème et il est devenu difficile aujourd’hui de trouver de bons profils. La crainte d’une faille (19 %) est de plus en plus omniprésente, ce qui démontre l’angoisse de la profession. Enfin les professionnels de l’IT communiquent désormais avec tous les services puisqu’ils sont présents partout. 

Ouvrir un compte professionnel

Depuis l’instauration de la loi PACTE, des modifications sensibles ont été apportées à l’ouverture d’un compte professionnel. Votre société vient de voir le jour et vous commencez à voir venir vos premiers clients ? Pour encaisser les premiers règlements, mais également pour faciliter le paiement de vos charges, il vous faut un compte bancaire professionnel. Suivez le guide.

Ouvrir un compte pro, est-ce obligatoire ?

D’un point de vue législatif aujourd’hui, seuls les commerçants et les sociétés sont dans l’obligation de détenir un compte bancaire dédié à leurs activités « pro ». En ce qui concerne les autres professionnels, qui exercent en tant qu’entreprise individuelle, artisan, profession libérale ou artiste, il n’existe pas d’obligation légale. Néanmoins, toutes les personnes physiques ouvrant un compte de dépôt auprès d’une banque pour des besoins professionnels doivent signer une convention spécifique intitulée « convention de compte », laquelle doit comporter des informations essentielles, comme les coordonnées du prestataire de services de paiement, les informations relatives au compte, la durée et les conditions qui régissent la convention de compte, ainsi que les modalités de communication entre le prestataire et son client.

La convention de compte est une convention écrite sur un support durable : support papier ou support numérique (par exemple : mail). Vous devez signer la convention de compte (signature papier ou signature électronique). La convention de compte donne des informations sur la durée de la convention, les services proposés et leurs tarifs, les moyens de communication utilisables entre la banque et vous, les conditions de procuration, le devenir du compte en cas de décès, les possibilités de modification et de résiliation de la convention, les voies de médiation et de recours en cas de contestation.

Une convention doit également donner des informations précises sur les moyens de paiement associés au compte. Notamment sur : la mise à disposition ou non de chèques, les obligations en matière de sécurité et de protection relatives à l’utilisation des moyens de paiement, les procédures en cas d’opérations mal exécutées, les procédures en cas d’incidents de paiement, les possibilités de limitation du montant des dépenses offertes pour chaque moyen de paiement, les frais, les taux d’intérêt et de change applicables.

L’avantage du conseiller. 

Si toutes les professions ne sont pas soumises à l’obligation d’ouvrir un compte professionnel, notez qu’il est fortement recommandé de le faire. Cela vous permettra de séparer vos activités bancaires personnelles et professionnelles,. Ainsi, vous pourrez enregistrer les transactions de votre entreprise séparément de celles qui vous concernent en tant qu’individu. Le bénéfice essentiel réside dans le fait qu’en ouvrant un compte bancaire à titre professionnel, un chargé de clientèle dédié vous suivra et vous accompagnera directement. Les conseillers qui traitent des sujets liés aux entrepreneurs sont compétents pour répondre aux besoins et aux interrogations des dirigeants d’entreprise. À l’occasion d’une ouverture de compte, vous programmerez notamment plusieurs rendez-vous à l’année avec votre conseiller, ce qui vous permet de développer un lien de confiance avec le banquier.  

De nombreux services bien souvent sur-mesure. 

A travers l’ouverture d’un compte pro, l’entrepreneur bénéficie d’un certain nombre d’avantages, puisqu’il s’agit d’un compte disposant des services bancaires traditionnels, auxquels viennent s’ajouter l’ensemble des services propres à une utilisation professionnelle (gestion des impayés, encaissement des cartes bancaires, etc.). Les services fournis par l’établissement bancaire sont bien souvent réalisés sur-mesure, il est donc conseillé de faire appel à sa banque directement pour que votre conseiller identifie vos besoins. En général, parmi les services basiques, on retrouve la gestion des comptes sur internet, la diffusion de moyens de paiement (carte bancaire, chéquier), des outils de gestion de trésorerie (compte à terme par exemple), des offres de financement adaptées (crédit-bail), des autorisations de découvert ou encore des facilités d’encaissement (paiement sur le point de vente, paiement sans contact, etc.). 

Quels documents dois-je fournir à ma banque ? 

Un choix libre

Vous disposez du droit de choisir librement votre établissement bancaire, ce dernier n’étant pas obligatoirement le même que celui dans lequel vous détenez déjà votre compte personnel. Une fois votre organisme bancaire sélectionné, il vous faudra simplement réunir quelques documents nécessaires à l’ouverture de votre compte et prendre rendez-vous avec le banquier. Vous devrez fournir une copie de votre carte nationale d’identité ou de votre passeport.

Les documents nécessaires

Si vous désirez partager la gestion de votre compte avec un tiers, il faudra également fournir sa pièce d’identité. Munissez-vous également de vos derniers avis d’imposition, du bilan des trois dernières années d’activité et si vous exercez dans un local professionnel, du bail commercial. Si vous êtes porteur de projet, vous devrez également rajouter au dossier le compte de résultat prévisionnel et le projet de statut, en plus de la copie de votre pièce d’identité et d’un justificatif de domicile.

Selon les statuts de votre entreprise, vous devrez fournir le document attestant de votre immatriculation au Répertoire des Métiers ou au Registre du Commerce et de Sociétés. Dans le cas où vous exercez votre activité sous forme de société, la banque vous demandera de fournir les documents relatifs aux statuts et, éventuellement, l’attestation de parution dans un journal d’annonces légales. Enfin, sachez qu’après la réception de votre dossier, la banque par la voie de son directeur, possède le droit de vous refuser l’ouverture du compte bancaire. Si elle n’est pas obligée de vous mentionner les raisons de son refus, celui-ci reste souvent dû au fait que vous avez rencontré précédemment des difficultés bancaires.

Refus possible de la banque ?

Parfois, la banque peut également refuser l’ouverture d’un compte pour certains secteurs considérés « à risque », comme celui du BTP ou de la sécurité. Néanmoins, votre organisme bancaire devra vous notifier le refus par écrit. En possession de cette lettre de refus et de certains justificatifs, vous pourrez alors vous présenter dans une agence de la Banque de France pour bénéficier du « droit au compte ». Elle vous redirigera vers une agence bancaire de proximité, où vous pourrez ouvrir un compte d’office.

Combien ça coûte ? 

Le compte professionnel et le compte personnel ne fonctionnent pas de la même manière en matière de facturation. L’ouverture d’un compte professionnel vous coûtera un certain montant, lié aux frais de fonctionnement. Les tarifs sont très variables. Comptez entre 10 et 35 euros par mois en fonction de l’organisme bancaire choisi, auxquels s’ajoute une commission de quelques pourcent (entre 0,05 et 0,2 environ) liée aux frais de mouvements. Attention : tous les organismes bancaires ne fonctionnent pas sur ce type de tarification.

Compte bancaire professionnel, facultatif pour les entreprises individuelles ?

Les fondateurs d’entreprises individuelles n’ont pas l’obligation d’ouvrir un compte bancaire professionnel puisque leur entreprise n’a pas de capital social. En ce qui concerne les travailleurs indépendants, ils ont l’obligation de créer un compte dédié à l’activité de leur entreprise si leur chiffre d’affaires a dépassé pendant 2 années civiles consécutives un montant de 10 000 €. Cette mesure instituée par la loi PACTE du 22 mai 2019 s’applique également aux micro-entrepreneurs.

Un compte bancaire dédié n’est pas un compte professionnel. En pratique, il s’agit d’un autre compte personnel uniquement relié à votre activité professionnelle. Ce compte est distinct du compte courant que vous utilisez pour vos dépenses privées afin que vos transactions personnelles et professionnelles se différencient.

Ces activités business qui nécessitent forcément des équipes conséquentes

Anticiper ses besoins en recrutement dès l’origine fait partie des incontournables. Les sous-estimer induit deux conséquences : le problème de la trésorerie et le problème de trouver des personnes qualifiées et des équipes conséquentes.

Les chiffres du nombre de création d’entreprises ne cessent d’augmenter chaque année. Les personnes désireuses de se lancer dans l’aventure passionnante de l’entrepreneuriat sont de plus en plus nombreuses, et la majeure partie d’entre elles choisit de ne pas avoir recours à d’autres employés pour développer l’activité de l’entreprise. Mais il existe certains domaines pour lesquels il semble impossible de ne pas s’entourer, de ne pas avoir recours à d’autres employés pour exécuter certaines tâches particulières. Quels sont les domaines d’activité, les business qui nécessitent, de nos jours, des équipes conséquences pour pouvoir arriver sur le chemin de la réussite et de la pérennisation économique d’une entreprise ?

Les métiers de la communication et de la publicité

En toute évidence, le premier secteur qui nous vient à l’esprit dès lors que l’on se pose la question de savoir dans quel business il est impossible de rester seul, c’est bel et bien celui de la communication. Les chiffres laissés par l’INSEE sont sans appel. Moins de 1% des auto-entreprises se trouvent dans le domaine de la communication et de l’information. Des chiffres qui nous éclairent sur la réalité d’un secteur d’activité qu’il est compliqué d’aborder en solitaire. Sur un marché qui, en plus de cela, est en pleine phase de développement et d’accroissement, les personnes désireuses d’y lancer une activité ne peuvent faire autrement que de s’entourer de divers talents, d’autres personnes compétentes pour réaliser des tâches qui peuvent être très diverses.

Gestion des relations avec les parties prenantes, démarchage des entreprises pour obtenir des contrats sur le long terme, définition des plans de communication pour les entreprises clients, et tant d’autres activités encore que l’on ne peut exécuter, du moins avec brio, par une seule et même personne.

Les activités bancaires

Autre secteur qui nous vient à l’esprit. Si l’on se penche sur la question de savoir quels sont les secteurs où il est encore complexe de se lancer seul, le secteur bancaire. En effet, bien que des connaissances particulières puissent être acquises par une seule et même personne, force est de constater que ces activités nécessitent un effectif conséquent pour pouvoir répondre à toutes les sollicitations. Que ce soit dans le domaine du crédit aux entreprises ou aux particuliers, de la gestion de portefeuille ou encore du trading boursier, il est indispensable de compter dans ses rangs plusieurs personnes et ce pour assurer de la qualité des opérations réalisées et permettre une vérification par plusieurs mains en amont et en aval de ces mêmes opérations.

Le secteur du BTP

Certes, de nombreux artisans parviennent à réaliser leur activité courante de façon parfaitement autonome. Mais nous connaissons tous le problème du travail non déclaré qui ronge un secteur qui peine à se remettre d’une crise qui l’a grandement affecté. Ainsi, le secteur BTP est un domaine où s’entourer, très tôt, d’une main-d’œuvre qualifiée est une chose nécessaire voire même indispensable.

Le secteur des médias

Maison d’édition, radio, chaîne télévisée, réalisation de programmes audiovisuels … Tous ces domaines, bien que très passionnants ne peuvent être exécutés par une seule et même personne. Il reste nécessaire de disposer de toutes les connaissances nécessaires pour produire du contenu de qualité qui suscitera l’attention et l’intérêt d’une audience importante. Et pour cela, pas d’autre solution qu’un effectif étoffé, divers et varié.

Les métiers de la restauration

Certes les métiers de la restauration sont très divers que ce soit les snackings ou les restaurants mais il faut bien un cuisinier, un plongeur et des serveurs. Si au départ on peut se limiter à employe peu de personnes très vite les besoins se font ressentir d’autant plus que l’amplitude horaire est très large et nécessitent souvent deux salariés pour chaque poste.

Les nouvelles attentes des collaborateurs

Si les entreprises ont été fortement impactées par de lourds changements souvent structurels, les attentes des collaborateurs ont changé. Par ailleurs, on ne manage plus comme il y a deux décennies. Zoom sur l’enquête de Bloom at Work, qui s’est penchée sur les nouvelles attentes à venir.

Aujourd’hui, plus que jamais le bien-être au travail est devenu LA composante essentielle et celle qui est la première recherchée par les collaborateurs. C’est en effet le souhait pour 84% des jeunes diplômés alors qu’à titre de comparaison ils sont seulement 46% à mettre en avant la rémunération. L’argent motive mais moins. 

1/ Mettre du sens dans le travail

Comme le souligne bien l’étude, le sens du travail a deux facettes. Déjà le sentiment d’ « avoir un impact, de servir ses intérêts et de comprendre le but de sa mission » et plus largement la deuxième qui est celle de travailler en cohésion avec ses « valeurs, l’éthique, l’engagement solidaire, l’impact social et les effets positifs sur la planète et l’humanité ». Aujourd’hui, on veut travailler et comprendre pourquoi on le fait dans un premier temps. Et ensuite que la mission de l’entreprise aille plus loin que la simple vente d’un produit/ service. Elle doit dans l’idéal s’inscrire à l’échelle globale et donner du sens à l’action. Les collaborateurs attendent de comprendre et de vérifier l’impact qu’ils ont à l’échelle de la société. 

2/ La reconnaissance

Fini le temps où on ne faisait que remplir des objectifs et on repartait à la maison, simplement satisfait d’avoir fait son travail. Les salariés veulent désormais se sentir reconnus et pas seulement financièrement. La reconnaissance passe par de nombreuses attitudes à commencer par un simple merci. Elle peut également se traduire par une mise en avant devant les autres collaborateurs ou encore une capacité à prendre davantage d’initiatives. La reconnaissance de l’esprit d’initiative et de l’inventivité sera (est) au cœur des attentes des collaborateurs. Les résultats ne sont plus le diktat, il faut également considérer des critères comme l’engagement et les efforts fournis. Parallèlement le droit à l’erreur doit de plus en plus s’intégrer aux nouvelles manières de manager. 

3/ L’implication du collaborateur dans la stratégie

Le changement passe souvent par l’implication de vos collaborateurs au plus haut niveau de décision. Nombreux sont ceux qui veulent participer à la transformation de l’entreprise et à la mettre sur la voie de l’excellence. Il s’agit d’une bonne pratique pour éviter la résistance au changement déjà mais surtout pour renforcer l’implication des collaborateurs. Il ne s’agit plus seulement de prendre les décisions pour eux mais de les faire participer à une aventure dont ils seront les héros. L’implication participe à l’adhésion et à mettre du sens au travail de chacun. 

4/ L’éclatement de l’entreprise austère

L’entreprise est aujourd’hui devenue un véritable lieu de vie et non plus un lieu de travail. Chacun peut y faire des rencontres, apprendre, échanger, partager et s’épanouir. Les entreprises cherchent de plus en plus à les transformer en lieux agréables avec des design permettant de sentir bien. Il faut tout de même prendre en compte que le lieu doit rester adapté et que trop de design peut aussi nuire à l’exécution des tâches. Une attente sur la possibilité de faire varier son espace de travail en fonction de la tâche exécutée est en train d’émerger. Les collaborateurs recherchent désormais des lieux permettant d’exprimer leur créativité, de favoriser les échanges mais aussi d’avoir aussi des bulles plus individuelles pour pouvoir se concentrer. Ce sont les besoins du moment qui vont désormais être au centre de la vie au travail : bureau pour les appels, salle de réunion parfaitement équipée, bulles d’isolement…. 

5/ Un travail fluide 

Aujourd’hui exit le fait qu’il soit difficile de se procurer un document ou d’accéder à son agenda. Les collaborateurs attendent de la fluidité notamment grâce aux évolutions technologiques. Ils sont désormais connectés et veulent pouvoir à tout moment et de tout lieu accédé à l’ensemble des données qui leur sont utiles pour exécuter leur travail. De la même manière, ils veulent pouvoir avoir des réponses rapides et à tout moment. Ils veulent se sentir libres de leur déplacement et que le travail soit accessible de partout et simplement. 

6/ L’éclatement de la hiérarchie

La hiérarchie n’est plus vraiment ce qu’elle était. Avec l’apparition des open space, les relations directes se sont généralisées. Il n’est plus rare de ne pas avoir à passer par son n+1 qui en réfèrera lui-même à son N+1 pour avoir la réponse des années plus tard du N+50. Les relations interpersonnelles vont devoir être fluidifiées et la pyramide hiérarchique remise en cause afin d’abord de gagner du temps. Les collaborateurs veulent désormais des retours et des échanges avec le plus haut niveau hiérarchique. La transparence va jouer un rôle déterminant dans les années à venir et il n’est plus incongru que le chef d’entreprise n’est lui-même plus de bureau attitré.  

7/ Communauté ET soi

Cela peut sembler un paradoxe comme le souligne cette étude puisqu’il peut paraître difficile d’allier en même temps appartenance à une culture d’entreprise et expérience unique. Les collaborateurs voudront désormais à la fois bénéficier d’une expérience au sein de l’entreprise qui soit personnalisée à leur attente et besoin mais également faire partie de la culture d’entreprise. La capacité à faire du télétravail est au cœur de cette attente car il permet de personnaliser les horaires et lieux de travail et donc de prendre en compte ses besoins personnels tout en permettant d’aller dans l’entreprise et de profiter de l’ambiance de la communauté, une manière de faire qui a bien évolué ces dernières années et qui pourraient permettre à bon nombre de personne exclu du cercle du travail de pouvoir y revenir sans en vivre les inconvénients. 

L’Identifiant National de Santé et le nouvel enjeu de l’identification

Enfin en France des mesures sont prises en matière d’identification nationale. Le 28 décembre dernier, un arrêté est un peu passé inaperçu à cause de l’atmosphère sociale actuelle, un arrêté pourtant décisif en matière de santé.

Cet arrêté approuve le numéro INS, Identifiant National de Santé, comme « critère de la bonne qualité d’identification du patient nécessaire à la confiance dans les services numériques ». 

Cet arrêté est un pas de plus vers une santé mieux gérée et une identification rapide et fiable des usagers. Protégé par la CNIL, ce numéro d’identification est un exemple parmi tant d’autres des bienfaits des organismes d’identification numérique. 

La question de l’identification n’est pas une question anecdotique, c’est un enjeu qui fait pleinement partie de notre présent, à toutes les échelles. 

Il est essentiel, de nos jours, de pouvoir se sentir en sécurité, se sentir protéger, où que nous allions, qui nous soyons et dans n’importe quelles circonstances.

La France, toujours craintive vis-à-vis de ses droits, n’est pas en avance sur le sujet. Mais ailleurs dans le monde et en Europe, de grandes avancées sont faites en la matière et des entreprises soucieuses de notre sécurité sont devenues leaders sur le marché. Notamment Matica Technologies, entreprise italienne fondée par Sandro Camilleri

« Voulons-nous un monde fermé, basé sur des barrières, avec des frontières strictes ? Ou un monde ouvert, basé sur l’échange, où il est possible de bouger avec plus de liberté ? Si nous sommes en faveur de la deuxième hypothèse, la condition fondamentale pour que cela se produise est la sécurité, et la sécurité commence nécessairement par l’identification. », nous explique Camilleri qui a à cœur l’intérêt des citoyens.  

La population doit pouvoir se sentir en sécurité sans être privée de ses libertés personnelles et du respect de sa vie privée, c’est une condition essentielle pour Camilleri, dont son entreprise, Matica Technologies est un parfait exemple.

Matica Technologies est une entreprise présente dans le monde entier qui travaille avec des technologies extrêmement modernes, basées sur l’utilisation de lasers et d’hologrammes, pour garantir des niveaux de sécurité maximum. Implantée dans 8 pays à travers le monde, avec plus de 20 ans d’expérience dans le secteur et un chiffre d’affaires d’environ 60 millions d’euros par an, la société Matica Technologies est une preuve que l’on peut allier identification numérique et sécurité des informations qui leur sont confiées. 

« Nous parlons de fichage, de limitation de la liberté individuelle, nous parlons d’une question très sérieuse, qui implique notre vision du monde et de l’avenir, nous explique Camilleri, il appartient aux gouvernements de se doter des outils adéquats pour protéger les données qu’ils ont acquises et de veiller à ce qu’elles ne soient utilisées qu’en cas de nécessité, en prévoyant des sanctions sévères en cas d’utilisation abusive. »

De nos jours, il n’est plus envisageable de se passer d’un l’outil tel que l’identification numérique. Le numéro national de santé nous le prouve encore une fois, être identifié, en 2020, est un enjeu capital, qui peut sauver des vies. Mais il est primordial que les différents acteurs de ce nouveau domaine d’activité soient aussi performants que fiables ; et partage les mêmes valeurs que Matica Entreprises et Sandro Camilleri pour nous promettre sécurité et liberté. 

Ces marques qui ont changé de nom

Dans le cycle de vie d’une entreprise, changer de nom n’est pas rare. Cette modification se fait pour diverses raisons : volonté d’avoir une dénomination plus simple à retenir, internationalisation, mise en avant des nouvelles valeurs et du sens, rachat de la marque… Zoom sur quelques exemples de sociétés qui ont décidé de substituer leur raison sociale.

Chèque déjeuner est devenu Updéjeuner pour grandir et s’internationaliser

La coopérative Chèque Déjeuner avait déjà changé de nom en 2015 pour devenir le groupe UP. Sa volonté de choisir une identité qui reflète l’internationalisation et la diversité de ses activités l’avait conduite à remanier sa dénomination. Elle avait décidé, pour ses 50 ans, d’opter pour une marque simple et optimiste, comme l’expliquait son PDG, Catherine Coupet lors de différentes interviews. L’entreprise, présente dans 14 pays à l’époque, s’adressait à plus d’une vingtaine de millions de bénéficiaires et avait pour caractéristiques d’avoir uniquement des salariés pour actionnaires. C’est également pour marquer sa dynamique de croissance que la société avait choisi le terme UP. C’est ainsi, et grâce à la dématérialisation des supports, que Chèque Déjeuner a changé de nom et est devenu UpDéjeuner. L’entreprise propose aujourd’hui des solutions via des cartes, chèques, applications mobiles et plateformes Web. D’ailleurs, vous pouvez trouver des solutions pour l’alimentation, pour les loisirs (Cadhoc, Chèque Lire…) ou encore pour d’autres besoins personnels (Chèque médical, Cesu…). Il faut dire que la notoriété de la marque était telle que le mot « chèque déjeuner » était presque devenu une erreur de langage quand on parlait de « titre restaurant ».

Covoiturage.fr s’est mué en BlaBlaCar pour l’internationalisation 

Autre entreprise qui a modifié sa raison sociale : la célèbre société de covoiturage BlaBlaCar. A l’origine créée sous le nom de Covoiturage.fr en France en 2004, la startup s’est développée à l’échelle européenne. Elle cherche alors une identité reflétant l’état d’esprit du covoiturage et compréhensible dans toutes les langues. Après un vaste sondage auprès des covoitureurs et après plus de 250 propositions, l’entreprise opte finalement pour « BlaBla + voiture », donc BlaBlaCar ! L’entrepreneur voulait également que le nouveau nom ne comporte qu’une seule voyelle et qu’il se prononce à l’identique toutes les langues. Une bonne manière de changer de nom et d’exprimer deux notions centrales chez Blablacar : la communauté et la fonctionnalité.

Voyages-sncf devient OUI.sncf pour l’uniformisation 

Alors que le site Voyages-sncf est à son apogée, la compagnie ferroviaire française décide de devenir Oui.sncf.  Elle décide ainsi de bouleverser sa dénomination en 2017 après 17 années d’existence. On est en droit de se demander pourquoi opérer un tel changement (l’affaire avait d’ailleurs fait grand bruit à l’époque). Il s’agit avant tout d’une volonté d’uniformisation des différentes marques de l’entreprise. Celle-ci fait écho aux marques plus récemment crées telles qu’inOUI (TGV), OUIgo (TGV low-cost), OUIbus (autocar) ou encore OUICar (location de voiture entre particuliers). Le but premier était donc de simplifier la vie des utilisateurs mais aussi de rajeunir l’identité de la SNCF en vue de la libéralisation du marché du train à grande vitesse en Europe. Quant au mot Oui, c’est pour sa connotation positive qu’il a été choisi. 

Bio est devenue Activia pour des questions légales

Autre changement de nom mais pour des raisons totalement différentes, la marque de yaourt Bio est devenue Activia. On pourrait se dire que la firme a changé sa recette et que c’est la raison de cette transformation. En réalité, la marque Danone a utilisé cette appellation très porteuse mais trompeuse. En effet, la commission européenne a rappelé l’enseigne à l’ordre car pour s’appeler Bio, il fallait justement l’être ! Eh oui, c’est la loi, même si ce nom était déjà utilisé dans d’autres pays pour le même produit. Et dire que de nombreuses personnes ne juraient que par le « bifidus actif ».

Snap pour exprimer le fait d’être plus qu’un chat

L’entreprise qui s’est rebaptisée en septembre 2016 a modifié son nom « Snapchat » en « Snap » pour signifier que ses fonctionnalités avaient évolué. La société n’en est pas à son coup d’essai puisqu’elle a déjà eu trois identités en l’espace de 6 ans. On se rappellera peut-être un jour qu’elle fut nommée « Picaboo » lors de son lancement en juillet 2011. Elle servait cependant davantage à échanger des photos coquines éphémères (on ne juge pas). Ayant évolué ensuite vers « Snapchat » on aurait pu penser que le nom n’allait plus évoluer. C’était sans compter sur la volonté de mettre non plus le « chat » en avant mais plus globalement l’appareil photo. La diversification de l’entreprise aura eu raison de la seconde syllabe. 

Alphabet, ancien Google Inc, pour plus de clarté

La société qui s’appelait anciennement Google Inc. a décidé de modifier sa raison sociale en août 2015. Cela s’explique avant tout par la mise en place d’une holding afin de chapeauter l’ensemble des sociétés de Google Inc. Il faut dire que la société n’a cessé d’évoluer et de s’agrandir depuis ses débuts. Si son cœur de métier était la recherche, la publicité en ligne et la cartographie, il s’agissait avant tout de la distinguer de ses autres activités futuristes. Par ce biais, l’entreprise a donné plus de lisibilité à ses investisseurs. 

Zoom sur la protection de la marque

Aujourd’hui protéger sa marque se fait en quelques clics car l’INPI a développé un outil en ligne performant mais surtout sécurisé. Cet outil disponible 24heures/24, 7jours/7 facilite le quotidien des créateurs et inventeurs et des entreprises. Interview d’Aurélie Floret de l’Institut National de la Propriété Industrielle (INPI). Zoom sur la protection de la marque.

Quelle est la différence entre une marque et le nom de l’entreprise ?

Tout ce qu’on nomme « titre de propriété industrielle », à savoir les brevets, la marque ainsi que les dessins et modèles. La marque protège un signe distinctif qui va permettre de reconnaître l’entreprise : le nom, le logo ou encore un design. Le brevet, lui, protège l’invention purement technique. Le dessin et modèle protège la création esthétique. S’il est impossible de protéger une idée, celle-ci étant dite « de libre parcours », sa réalisation peut être protégée. La marque inclut tous les signes qui permettent à un produit ou à un service de se distinguer. S’appliquent les règles du code de la propriété intellectuelle. La dénomination sociale de l’entreprise est protégée par une inscription au Registre du Commerce et des Sociétés (RCS). S’appliquent alors les principes dégagés du code civil en matière de concurrence déloyale.

Concernant la marque, comment se passe un dépôt à l’INPI ? Le dépôt s’effectue par voie électronique.  : il faut remplir un formulaire comprenant l’identification du propriétaire de la marque, du modèle de la marque et des produits et services pour lesquels la marque sera protégée.

Un guide d’aide en ligne est accessible sur la page de dépôt


Rappelons qu’il existe aujourd’hui 45 catégories de produits ou services et que l’on peut protéger sa marque dans une ou plusieurs catégories, définies lors du dépôt.

Comment les similarités s’apprécient-elles ?

Elles s’apprécient de quatre manières : visuellement, phonétiquement, orthographiquement et intellectuellement. Pour la similarité intellectuelle, on pourrait citer en exemple : « la vache qui rit » / « la vache qui pleure » ou encore des traductions telles que « butterfly » / « papillons ». Rappelons que l’INPI n’interdit pas les dépôts et que le déposant garde l’entière responsabilité du jugement de similitude. Même s’il n’existe pas de noms identiques au vôtre, des noms proches de celui que vous avez choisi peuvent constituer une “antériorité” (c’est-à-dire un droit antérieur) et vous conduire à devenir contrefacteur malgré vous. Cette prestation payante pour ne pas vous mettre en difficultés est proposée par l’INPI.

Combien coûte ce dépôt ?

Le dépôt d’une marque en ligne est facturé 190 euros pour une classe, et 40 euros pour chaque  classe supplémentaire. Cependant, cette formalité aura préalablement nécessité des travaux préparatoires qui ont aussi un coût.

La démarche de dépôt

Il faut s’assurer que le nom est distinctif et disponible. Le titulaire peut se rapprocher d’un conseil spécialisé.

En premier lieu le mot doit être distinctif. Certains mots ne peuvent être déposés comme marque, comme par exemple un mot qui pourrait être considéré comme trompeur ou qui décrirait le produit. L’appréciation se fait au regard des produits ou services désignés et au jour du dépôt.

En deuxième lieu, il faut vérifier sa disponibilité.

  • 1re étape : Si le titulaire le fait seul, il peut utiliser les bases de données de l’INPI afin de s’assurer que le nom n’est pas déjà déposé pour la même catégorie de produits ou services. Il a accès à l’INPI gratuitement sur place (sur rendez-vous) et sur www.inpi.fr.
  • 2e étape : L’INPI lui propose alors une recherche de similarité dans trois catégories de produits ou services. Cette démarche est assez complexe puisque la personne doit s’assurer que le nom est disponible et qu’il n’est pas proche d’un autre nom existant pour la même catégorie de produits ou services.
  • 3e étape : Une fois la marque déposée, un recours en opposition, par les titulaires de marque antérieure, est possible durant deux mois, à compter de la publication de la marque au bulletin officiel de la propriété industrielle. S’il n’y a pas d’opposition, la publication finale intervient environ 5 mois à compter du dépôt.