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Des idées pour lutter contre le coronavirus

La lutte contre le coronavirus est devenue une lutte mondiale. Chaque pays essaie de trouver l’antidote ou met tout en œuvre pour soutenir les soignants dans leur combat contre cet ennemi invisible dont il est difficile d’appréhender les contours. Il nous place devant l’adage ‘il vaut mieux prévenir que guérir’. Il demande désormais de prendre la santé comme un objectif premier.

Des entreprises françaises s’unissent contre le coronavirus

Quatre entreprises françaises s’unissent pour la bonne cause. En réponse à la sollicitation de l’État d’étudier la possibilité d’augmenter la production de respirateurs dont les hôpitaux ont cruellement besoin, Air Liquide, PSA, Schneider Electric et Valeo ont créé un consortium le 31 mars dernier. L’objectif est de fabriquer 10 000 respirateurs en 50 jours, de début avril à mi-mai. Chacune des entreprises tiendra un rôle précis. Air liquide coordonnera le projet avec ses lignes de production. Schneider Electric fournira des opérateurs et du matériel pour améliorer les lignes de fabrication. Valeo se chargera de la gestion des approvisionnements. Elle fera appel à ses meilleurs ingénieurs et techniciens pour accélérer la production. Enfin, PSA, avec l’aide de salariés volontaires de l’usine de Poissy, assemblera les pièces du bloc principal des respirateurs. 

Un test de diagnostic Covid-19 rapide grâce à NG Biotech

Pouvoir savoir si un patient est porteur ou non du coronavirus en 15 minutes, en prélevant une simple goutte de sang. C’est désormais possible grâce à la société bretonne NG Biotech avec son test sérologique en bandelette réservé aux professionnels de santé. Validé lors d’une campagne d’évaluations cliniques auprès d’établissements hospitaliers comme l’AP-HP, ce test fonctionne via un dispositif intégrant un auto-piqueur et un collecteur de sang capillaire. Celui-ci permet de détecter s’il y a une présence d’anticorps spécifiques qui se multiplient en cas d’infection au Covid-19. Avec l’obtention du marquage CE, la société NG Biotech prévoit de commercialiser entre 50 000 et 70 000 tests dès avril, puis viser les 2 millions par mois, à court terme. En prévision de la demande, elle pourrait également ouvrir un second site de production, en complément du premier site de 2 500 m2. 

Le coronavirus permet le développement rapide des robots de livraison

Alors que des millions de personnes ont été mises en quarantaine, les rues des villes chinoises ont été le théâtre de l’apparition de véhicules de livraison autonomes, notamment celle de la start-up Neolix. Leurs robots-véhicules, vendus à plus de 30 000 dollars, ont permis de régler de nombreuses difficultés dans plusieurs régions de Chine particulièrement touchées par le virus : la désinfection des rues, la livraison de médicaments et fournitures médicales auprès des hôpitaux ainsi que la livraison de nourriture pour les habitants et le personnel de santé. Alors que l’entreprise ne comptait que 125 commandes depuis 2019, plus de 200 mini-véhicules autonomes ont été commandés depuis le début de la crise. La start-up prévoit de livrer plus de 1 000 navettes cette année. 

Les casques de police connectés

La société KuangChi Technology utilise des casques à technologie d’intelligence artificielle intégrée afin d’aider la police et les unités épidémiologiques à dépister les cas de COVID-19.
Ces casques sont constitués de matériels extrêmement légers et équipés de caméras, de verres à réalité augmentée, wifi, Bluetooth et 5G.
Ces casques permettent de mesurer la température, de faire de la reconnaissance faciale, afin d’identifier les citoyens ayant de la fièvre.

Les étapes clés pour réussir une affiche publicitaire

L’affiche publicitaire où que vous vous situiez dans l’hexagone que ce soit dans la capitale, les villes de province ou la campagne se trouvent omniprésentes. Les supports de l’affiche publicitaire  ne manquent : un mur sur une habitation, un mur dans le métro, les panneaux des arrêts de bus ou tout simplement des panneaux prévus pour son insertion.  L’affiche publicitaire reste l’un des supports de communication les plus connus. Adaptable à de nombreuses surfaces, elle représente un moyen pour développer la notoriété de votre entreprise. Voici quelques étapes pour réussir votre affichage.

L’objectif d’une affiche publicitaire

L’objectif premier d’une affiche publicitaire ? Attirer le regard et marquer l’esprit des consommateurs. Si cette dernière peut être présente dans de nombreux endroits urbains (ruelles, abris de bus, métro etc…) elle peut considérablement augmenter la notoriété auprès d’un public plus ciblé en sélectionnant les zones géographiques dans laquelle vous souhaitez mettre vos publicités. De nombreuses entreprises utilisent ce support de communication.

Une préparation en amont

Avant de réaliser une affiche publicitaire, fixez-vous certains objectifs en vous posant les questions suivantes :

  • Qui êtes-vous ?
  • Quelle est votre cible ? Une affiche qui s’adresse à une femme active sera très différente de celle qui parle à une adolescente.
  • Quel est le message que vous souhaitez véhiculer ? Lancement de la marque, offre promotionnelle, nouveaux produits…
  • Ou souhaitez-vous diffuser cette affiche ? Réseaux sociaux, espaces publics…
  • Quel style comptez-vous utiliser ? Humour, séduction, émotion : le registre doit être clairement défini car c’est souvent à travers lui que passe l’originalité.
  • Cette préparation en amont vous permet d’établir le fil conducteur de votre affiche, qui devra de manière simple et efficace transmettre votre message.

Incorporer des éléments essentiels

Votre affiche, même si elle souhaite se démarquer, doit demeurer composée des éléments essentiels qui permettent à celui qui la visionne d’identifier à la fois le message et la marque qui le diffuse : un logo, slogan, texte, ainsi qu’un visuel demeurent généralement une base. Si l’un de ces éléments est omis, vous risquez de perdre une partie de l’attention de votre public ou tout simplement qu’il n’identifie pas clairement votre offre.

Prendre en compte le sens de la lecture

En Occident on a tendance à lire de gauche à droite, il en est de même lorsque nous visionnons une affiche publicitaire. Les experts en communication expliquent que l’œil a tendance à visionner une image en partant de son coin supérieur gauche et en continuant vers la droite, il traverse l’affiche pour recommencer le même trajet : ce qui forme une trajectoire en forme de « Z ». Les grandes marques le savent et placent généralement l’élément clé de leur affiche en bas à droite, étant donné qu’il représente le dernier endroit où va se porter notre vision et forcément demeurer la dernière image qui imprègne l’esprit.

Élément-clé : le visuel (photo ou image)

Le visuel demeure l’élément capital d’une affiche publicitaire et doit occuper au minimum 50 % de l’espace de cette dernière. Rien ne sert de trop charger une image en texte car ce dernier pourrait dissuader le lecteur d’aller plus loin. Ce visuel doit transmettre un message et le faire de manière aussi efficace qu’un texte. Celui-ci permet d’éviter la surcharge écrite et de rendre l’affiche plus épurée. Certaines marques prennent le partie d’incorporer au sein de leur affiche, le visage d’icônes ou de mannequin pour expliquer de façon « subtile », au consommateur, que les produits vendus permettent d’obtenir le même charisme que les égéries utilisées.

A titre d’exemple, le leader mondial de cosmétique l’Oréal, décide pour promouvoir un de ces gloss stick hydratant, d’utiliser le visage de la star internationale Beyoncé et notamment ces lèvres imbibées du fameux produit. Un message clairement assimilé par le client. Si cette technique reste très appréciée, certaines sociétés utilisent la carte de l’originalité. Ainsi comme l’a fait la marque de joaillerie Gemmyo, en présentent un chat rose fluo portant sur son oreille un bijou étincelant. Un choix judicieux pour la marque qui se détache des autres bijoutiers et séduit les consommateurs.

Un texte des plus accrocheurs

Votre affiche comprend un message principal, qui en plus d’être diffusé par le visuel, est généralement complété par un texte. Ce dernier peut être votre slogan ou une phrase accrocheuse pour une offre promotionnelle. A titre d’exemple, la marque française de vêtements Eram, décide de se démarquer des égéries photos habituelles pour présenter ses nouvelles bottes. Elle placarde en plein milieu de son affiche, un message  » Le photographe a demandé une fortune, le styliste est sous anti-dépresseur et le mannequin fait semblant d’être gay, tout ça pour des boots a 49.99 euros.  » Une nouvelle démarcation pour la marque, qui à la fin de son message présente sa nouvelle paire de bottes. Un contre-pied des affiches habituelles réussi et qui devient source d’inspiration.

La palette de couleurs

Les couleurs employées jouent également un rôle dans la perception du consommateur. Il est inutile d’utiliser une palette de couleurs trop vives pour attirer l’œil, ce qui chargera votre affiche publicitaire et la rendra « too much ». Au contraire, tentez de coordonner ces dernières pour qu’elles soient agréables à regarder. Faîtes en sorte qu’elles respectent la charte graphique de la marque, pour une nouvelle fois lui être associées.

La réalisation d’une affiche demande des compétences en matière de graphisme. Si vous êtes débutant en la matière n’hésitez pas à vous faire aider par un professionnel.

8 conseils pour que vos e-mails professionnels ne finissent pas à la corbeille

Dans ce monde de l’immédiateté, nous appuyons sur la touche envoyer avant même d’avoir relu notre e-mail. Pressé par le temps, nous finissons par oublier que l’e-mail est avant tout un moyen essentiel de communication. Focus sur des conseils que vous ne regretterez pas d’avoir lu.

Chaque minute, des millions d’e-mails circulent. En un clic, notre e-mail parvient à notre destinataire. Si dans notre vie quotidienne on peut contourner les difficultés de l’écriture et ses méandres par des abréviations ou des phrases tronquées, il n’en est pas de même dans la relations avec nos clients, nos fournisseurs, nos partenaires professionnels ou les business Angels… L’entrepreneur et le créateur sont très souvent soumis à l’urgence, leur temps est compté, chronométré…

Or, internet a transformé chacun de nous en assistante de direction supposé maîtriser l’écriture professionnelle, ses formules introductives, ses formules de politesse, ses mots de liaison et un vocabulaire empli de nuances modulées selon chacun de ses interlocuteurs.

Les questions des professionnels 

« Comment saluer le destinataire ? », « Faut-il ajouter une phrase d’introduction ? », « Quelle formule de politesse choisir ? » 

Conseil 1 : le champ « Objet », essentiel et incontournable

Le nombre d’e-mails reçus est en constante augmentation. Le correspondant est donc obligé de réaliser un tri dans la lecture de ses e-mails. Votre destinataire voit en premier votre nom. Alors soit votre nom l’incite à ouvrir votre e-mail, soit votre nom l’incite à remettre la lecture à plus tard. Tout dépend de l’intérêt qu’il vous porte et des liens qui sont tissés entre lui et vous. C’est donc l’objet, quelle que soit la relation que vous entretenez avec le destinataire qui va le conduire à lire votre mail et y à y répondre. Il s’agit donc de capter son attention.


Si votre objet n’est pas explicite,

il aura tendance à le lire en dernier. Surtout dans le cas où il pense ou sait que vous envoyez sans discernement des e-mails. Remplissez donc l’objet.
Si vous envoyez de nombreux e-mails dans une journée au même interlocuteur c’est l’objet et donc la nouveauté de l’information qui s’affiche dans le champ « objet » qui le conduira à lire et à ouvrir votre e-mail. Une fois que vous êtes rentré en conversation avec quelqu’un, évitez de laisser le champ objet ressembler à : RE :RE :RE :RE :RE : objet. Par exemple, si vous êtes en train de finaliser un devis pour un client, après plusieurs allers-retours, préférez un format qui permet à votre destinataire de s’y retrouver en modifiant le champ objet avec un simple : RE : devis proposition 3 du 5 décembre
Le champ Cc :
– les copies Le champ Cc (Copie carbone) permet de mettre en copie les destinataires qui ont besoin d’avoir l’information : supérieurs hiérarchiques, personnel d’un service… Ces derniers ne sont pas tous censés, en règle générale, répondre à l’e-mail mais seulement en prendre connaissance.
– Le champ Cci : les copies cachées Vous pouvez envoyer un e-mail à un grand nombre de destinataires tout en masquant à chacun d’entre eux le nom des autres destinataires. Le champ Cci (Copie carbone invisible) permet de respecter la vie privée de vos contacts c’est-à-dire de ne pas diffuser leurs adresses e-mails sans leur consentement.
Quels sont les risques d’utiliser le champ Cc au lieu du champ Cci ?
– Tous les noms des destinataires seront affichés. Dès lors n’importe quel destinataire pourra récupérer l’adresse des autres destinataires sans leur autorisation. En effet, si l’un des destinataires est un spammeur, il n’hésitera sans doute pas à utiliser toutes les adresses à des fins qui pourraient se révéler nuisibles à vos destinataires autant qu’à vous-même.

Comment faire pour protéger vos destinataires des spams ? 

Ne saisissez pas la liste de vos destinataires dans les champs suivants : – champ À (en anglais To) – champ Cc (Copie carbone) mais saisissez-la dans le champ Cci (Copie carbone invisible, appelée également copie cachée) intitulé en anglais Bcc (Blind carbon copy).

Conseil 2 :  la phrase courte, votre alliée

Les phrases courtes et bien reliées entre elles par des mots de liaison permettent de faciliter la lecture pour le destinataire. En faisant les liens entre vos idées, vous le guidez et simplifiez sa compréhension. 

Conseil 3 : utiliser la ponctuation à bon escient

Il faut à tout prix éviter, dans le contexte professionnel car les points d’exclamation et les points de suspension sont une expression des sentiments.

Conseil 4 : peaufinez votre formule de conclusion

La formule de conclusion est obligatoire à la fin d’un premier mail. Elle marque un respect et montre que vous avez cherché à soigner votre courrier. Vous pouvez utiliser par exemple “Je vous remercie de l’attention que vous avez bien voulu porter à ma demande ”.

Conseil 5 : Choisir la bonne formule de politesse 

Enfin, la formule de politesse à la fin des e-mails est allégée. Il n’y a pas de règles établies. “Cordialement” et “Bien cordialement” sont souvent les formules consacrées. On peut varier avec “Bien à vous”, qui sous-entend un lien de sympathie ou une marque de profond respect envers l’interlocuteur. D’autres formules peuvent être utilisées comme “respectueusement” ou “salutations distinguées”.

Conseil 6 : supprimer les abréviations

Dans un e-mail professionnel, les abréviations sont à supprimer ! L’e-mail n’est pas un texto. Il requiert de s’adresser avec courtoisie aux personnes.

Conseil 7 : contrôler votre orthographe

Ecrivez vos e-mails sous Word qui a un très bon correcteur orthographique. Et surtout, avant d’appuyer sur la touche “Envoyer”, relisez-vous plusieurs fois.

Conseil 8 : respecter votre destinataire

Un courriel bien soigné, bien écrit, qui respecte les règles de politesse, met en valeur son auteur et atteste du respect qu’il porte au destinataire. Or, sous de faux airs de convivialité, l’e-exige que chacun acquière des compétences en écriture.

Pour en savoir davantage et devenir un professionnel de la rédaction des e-mails, consultez l’en poche Savoir rédiger vos e-mails professionnels.

Savoir rédiger vos e-mails professionnels

Après le confinement, le retour à l’apéritif et aux Happy Hour

Rien n’a plus manqué aux Français que les cafés pour se détendre dans cette période de confinement. L’apéritif et les happy hour sont des moments favoris et cela quelle que soit la tranche d’âge avec ou sans alcool. Chacune a d’ailleurs ses habitudes et même on pourrait dire ses horaires et ses jours de prédilection.

Des tendances et des innovations gustatives multiples.

Avec le succès toujours aussi présent de l’apéritif, de nouvelles formes de plaisirs gustatives s’installent sur le marché, avec parfois des produits atypiques. Le fait de manger des insectes comestibles s’est peu à peu fait une place notamment à l’occasion de l’apéritif. Des start-up se sont successivement lancées dans ce business comme la jeune pousse parisienne, Jimini’s. Plus d’un million de personnes ont ainsi été séduites par ses criquets au goût poivre et tomates séchées, ses grillons à l’oignon fumé et saveur barbecue ou encore ses vers épicés.

La charcuterie est également un élément important de l’apéro dînatoire. Lors de l’édition 2018 du Salon international de l’alimentation (Sial,ndlr) à Paris fin octobre, l’entreprise Kokiriki bretonne a ainsi présenté ses produits de charcuterie destinés aux consommateurs végétariens, mais aussi aux intolérants au gluten et aux personnes allergiques. Des aliments 100 % végétaux composés de tournesol, de bambou, de quinoa ou encore d’algues qui ressemblent trait pour trait à du jambon, du saucisson ou du chorizo.

Les Français, des dingues de l’apéritif.

Entre les Français et l’apéritif, c’est une grande histoire qui dure depuis des décennies. Selon une étude de Digest Etude NellyRodi et IRI pour le Syndicat des apéritifs à croquer publiée en juin 2018, 87,5 % de la population se sent concernée par le plaisir de ce début de repas, qui se prend autant dans un restaurant, un bar que chez soi. D’après un sondage réalisé en mars 2018 par l’IFOP, 47 % des Français prennent l’apéro au moins une fois par semaine, 20 % au moins deux fois alors que seulement 2 % des personnes interrogées disent ne pas en prendre du tout. Une aubaine pour les acteurs du marché des produits apéritifs, qui représentait en 2017 plus de 2,07 milliards d’euros de chiffres d’affaires, soit un bond de 50 % en 10 ans, selon LSA ( Libre Service Actualités, magazine hebdomadaire français
professionnel consacré à la consommation et à la grande distribution, ndlr). Conformément à une étude révélée en août 2017 par The NPD Group (leader mondial en étude de marché, ndlr), les foyers dans l’Hexagone dépensent plus de 62 euros par an, en accompagnements tels que les cacahuètes ou les chips.

Le business de la bière en pleine forme

Le business de la bière en pleine forme pour l’instant… Selon la société d’études de marché Zion Market Research, le marché mondial de la bière devrait atteindre les 750 milliards de dollars en 2022. En France, avec un chiffre d’affaires de 3,4 milliards, la consommation de cette boisson alcoolisée a repris des couleurs après 36 années de recul notamment grâce aux brasseries artisanales et aux innovations entreprises par les acteurs traditionnels.

Reste que l’Hexagone est un petit consommateur de bière, avec environ 30 litres consommés par habitant par an, la plaçant au 27e rang européen. Mais à terme, le business de la bière pourrait être véritablement menacé. En cause, le changement climatique. Selon une étude réalisée en octobre dernier au Royaume-Uni par des chercheurs de l’université d’East Anglia, des conditions météorologiques extrêmes comme les sécheresses pourraient entraîner une pénurie généralisée, soit une baisse de 16 % de la consommation mondiale de bière, l’équivalent de 29 milliards de litres, ce que boit en moyenne par an, l’ensemble de la population des États-Unis. A la clé, une augmentation du prix du breuvage alcoolisé.

12 outils pour partager et transférer des gros fichiers

La période de confinement et donc de télétravail intensif a développé le partage des documents. Partager et transférer des documents est venu à l’appui du travail à distance. Envoyer une pièce jointe par e-mail de taille ordinaire est l’apanage de tous. Mais comment partager et transférer des gros fichiers qui ne peuvent donc pas être transféré par mail ?

Les entreprises utilisent de multiples applications dans le cloud (gestion relation client, comptabilité, applications métiers…) et partage des documents en interne mais aussi en externe. Certains de ces logiciels sont en accès gratuit, d’autres sur abonnement et vous permettent de transférer les fichiers qui ont un volume important (plus de 10 Mo). Zoom sur quelques outils.

Google Drive 

Un service de stockage et de partage de fichiers. Vous pouvez modifier et visualiser différents types de fichiers puis les synchroniser à distance avec des terminaux fixes ou mobiles. Avec Google Drive, établissez un suivi du travail des uns et des autres et intervenez en temps réel sur le document partagé. Vous disposez des outils de base et notamment d’Excel.

WeTransfer 

Un service qui vous permet d’envoyer jusqu’à 2 Go de données. Les fichiers téléchargés sont en ligne durant 2 semaines (version gratuite). Pour envoyer un fichier, sélectionnez le(s) fichier(s) à envoyer, entrez l’/les adresse(s) mails des destinataires et cliquez sur « Transfert ». Vous recevrez un e-mail de confirmation et votre collaborateur recevra le sien avec le lien de téléchargement.

Dropbox 

Une application de stockage en ligne de fichiers, gratuite et facile à utiliser. Cet outil est accessible depuis n’importe quel navigateur Web et désormais en français. Offrant un espace gratuit de 2 Go, Dropbox crée automatiquement un nouveau dossier dans le disque dur : il vous suffit d’y placer les fichiers que vous souhaitez synchroniser puis de le partager en ligne.

Smash 

Un outil gratuit qui permet de transférer sans limite de poids et sans publicités commerciales. La suppression du fichier uploadé a lieu au bout de 7 jours au maximum. Il donne la possibilité de diffuser des contenus promotionnels de votre entreprise  pendant le temps de téléchargement de vos fichiers. Une valeur ajoutée.

pCloud 

Un outil gratuit qui permet l’envoi de fichiers volumineux jusqu’à 5 GB . Il permet d’envoyer un mail à 10 destinataires maximum.Il est un service de stockage dans le Cloud qui permet de sauvegarder, de synchroniser et de partager documents, photos, musique et vidéos…

Filemail 

Un outil qui permet de transférer des pièces jointes jusqu’à 30 Go et donc d’envoyer un dossier en une seule fois). Sa version gratuite propose un délai de suppression de 7 jours.

Send Anywher : un outil qui permet l’envoi de fichiers lourds pouvant atteindre 4 GB (avec 7 jours de validité). Il possède la particularité de pouvoir envoyer un lien sous la forme d’un QR Code pour faciliter le téléchargement sur mobile.

Grosfichiers 

Un outil qui permet de transférer des fichiers lourds (4 Go maximum) gratuitement. Vous pouvez personnaliser votre message et envoyer jusqu’à 30 emails à la fois.  Ce service est proposé par la société GrosFichiers Sarl, basée à Sion, en Suisse. Les serveurs sont situés en Suisse et en France.

Framadrop

n outil qui permet de partager facilement des fichier pour envoyer une pièce jointe par email si le fichier dépasse la taille maximale et cela de manière confidentielle. Le délai d’expiration est personnalisable (24 h, 7 jours, 30 jours ou 60 jours).

Sendbox

Un outil de partage et de stockage de fichiers dans le cloud qui permet de les utiliser au moment opportun. Vous pouvez facilement envoyer un fichier volumineux de 3 GB maximum. Vous choisirez un mot de passe pour que seul votre destinataire puisse l’ouvrir.

Firefox Send 

Un service gratuit conçu par la fondation Mozilla, à l’origine du navigateur Firefox. Il permet de mettre en ligne des fichiers jusqu’à 1 Go. Ces fichiers sont supprimés au bout de 24h mais aussi après un nombre de téléchargements que vous choisissez.

MeeroDrop 

Un service gratuit est un outil de partage qui permet d’échanger avec des visuels. Avec ses 10 Go de capacité et ses liens de partage (Drops) qui de plus sont disponibles pendant 3 mois, MeeroDrop facilite les échanges. Par ailleurs, il aide à la gestion de projet. En effet, les intervenants peuvent prévisualiser les contenus avant de les télécharger, d’ajouter des fichiers en continu et de collaborer.

Réaliser un diagnostic financier de son activité : Comment ? Pourquoi ?

Le diagnostic financier est une boussole pour piloter son entreprise. Il permet de ne jamais se contenter d’a priori et de cerner les points forts comme le points faibles et d’avoir une vue juste de la situation. Vous êtes chef d’entreprise et manquez de visibilité sur la situation financière de votre entreprise ? Vous avez des difficultés à dialoguer avec vos partenaires financiers ? Vous ne voyez plus comment améliorer la rentabilité de votre entreprise ? Alors, l’heure est venue de prendre du recul et de réaliser un diagnostic financier de votre activité !

En quoi consiste un diagnostic financier ?

La réalisation d’un diagnostic financier est basée sur l’analyse historique des états financiers d’une entreprise. Ce diagnostic permet d’étudier la performance globale d’une entreprise au fil du temps et par rapport à ses concurrents puisqu’il implique toujours :

– La comparaison de la performance de l’entreprise avec celle d’autres entreprises du même secteur d’activité
– L’identification de tendances dans la situation financière de l’entreprise

Les experts financiers ont imaginé un certain nombre de ratios afin de faciliter cette analyse. Chacun de ces ratios mettent en lumière un aspect diffèrent de la performance globale d’une société.

Ainsi, les ratios de profitabilité permettent d’étudier la marge réalisée par l’entreprise. 

Les ratios des actifs analysent l’efficacité de la gestion des actifs par l’entreprise et se concentrent sur l’étude des immobilisations, des stocks et des créances clients.

Les ratios de structure financière permettent d’évaluer la structure financière et étudient par exemple l’importance du recours à l’endettement par rapport aux capitaux propres ou le recours à l’endettement à long terme, par rapport à l’endettement court terme.

Les ratios de liquidité évaluent la solvabilité à court terme de l’entreprise et permettent de répondre à la question suivante : votre entreprise dispose-t-elle d’une trésorerie suffisante pour faire face aux dettes qui arrivent à échéance à court terme et ainsi éviter la cessation de paiement ?

Le diagnostic financier : une boussole

Vous l’aurez compris, l’objectif d’un diagnostic financier consiste à analyser le présent et le passé. Ce travail d’analyse présente de nombreux avantages. Il vous permettra notamment de : 

1. Dialoguer avec succès avec vos partenaires financiers

L’établissement du diagnostic financier vous donne la possibilité de voir votre entreprise sous le même angle que vos partenaires financiers. En effet, il y a fort à parier que votre banquier, par exemple, a déjà mené ce diagnostic. Il se base d’ailleurs sur celui-ci pour prendre ses décisions de financement. Cette étape vous permettra ainsi de le convaincre bien plus facilement puisque vous adopterez son langage et son vocabulaire. Il aura également la certitude que vous maitrisez tous les aspects de votre activité.

2. Identifier les leviers d’amélioration 

L’étude des ratios et leur comparaison par rapport aux chiffres de votre secteur vous permettront de mettre en lumière des leviers d’amélioration et de performance. Prenons un exemple : l’analyse des ratios de gestion des actifs fait apparaître un délai de règlement client moyen nettement supérieur à la moyenne de votre secteur. Ces délais plus élevés peuvent signifier une mauvaise gestion des factures ou une mauvaise politique des conditions de règlement. La mise en place rapide d’actions correctrices vous permettra ainsi d’encaisser vos factures plus rapidement et de diminuer vos frais financiers.

3. Se projeter dans l’avenir

L’analyse des ratios permet également d’anticiper le futur. Le dirigeant peut, en effet, se baser sur l’analyse tendancielle des ratios et sur les normes de son secteur d’activité afin de détecter en amont les risques de solvabilité et de rentabilité de son entreprise. Il peut également utiliser ces analyses afin d’établir des prévisions financières.

Les innovations autour du monde

Les innovations même les plus insolites ne cessent de fleurir autour du monde. Si dans un premier temps, elles paraissent farfelues, elles vont s’immiscer dans la vie quotidienne dans peu de temps. Zoom sur quelques innovations autour du monde.

Espagne

Un steak imprimé en 3D dans nos assiettes

Il y a quelques années, on aurait pu croire que l’impression alimentaire n’était qu’une invention loufoque sortie d’un film de science-fiction. Pourtant le fait de créer des aliments via une imprimante 3D est aujourd’hui une réalité. Le steak fabriqué par la start-up espagnole NOVAMEAT se compose de petit pois, d’algues et de jus de betterave, remplaçant ainsi la viande. Dans le but de préserver la vie des animaux et d’avoir un impact environnemental moindre, l’entreprise a utilisé une formulation végétale nouvelle composée à environ 20 % des aliments comme des protéines de riz et des graisses de colza. Avec l’aide d’une imprimante 3D, cette pâte végétale a été superposée couche par couche pour former un authentique « faux » morceau de viande traditionnel. NOVAMEAT veut aller plus longtemps dans l’avenir, en proposant d’autres denrées comestibles végétales comme du « porc » ou du « saumon ».

Suisse

ClearSpace, la volonté de nettoyer l’espace

Si la planète Terre est fragilisée par la pollution due aux activités humaines, elle n’est pas la seule à être polluée. L’espace en fait aussi les frais. Près de 2 000 satellites opérationnels seraient dans l’espace tandis que plus de 3 000 seraient hors service. Quant à l’Agence Spatiale Européenne, elle estime que plus de 34 000 débris seraient en orbite. Une start-up suisse créée en 2018, ClearSpace, s’est donné la mission de résoudre cette problématique.

Dotée d’un budget initial de 86 millions d’euros de fonds publics apportés par huit pays européens, elle est en train de développer une sorte de satellite araignée robotisé à quatre bras . Celui-ci serait capable de capturer les satellites hors d’usage et débris de fusées pour les expédier vers l’atmosphère terrestre, où ils se désintégreront. Selon le fondateur de la jeune pousse, Luc Piguet, le lancement de ce robot nettoyeur de l’espace serait prévu fin 2024 ou début 2025. 

Allemagne

Un détecteur de peau pour activer son smartphone ?

Après les détecteurs d’empreinte digitale puis la reconnaissance faciale des smartphones, une nouvelle technologie pourrait voir le jour. La société TrinamiX, une des divisions du géant chimique allemand BASF, serait en mesure de résoudre les failles de la reconnaissance faciale qu’utilisent de nombreux pirates ou arnaqueurs pour débloquer un téléphone et usurper l’identité d’une personne vivante ou décédée. Elle a développé un capteur de détection capable de reconnaître une peau vivante et de faire la distinction avec des milliers de matériaux grâce à un ensemble d’algorithmes reposant sur un système d’imagerie infrarouge et de scanner 3D. En partenariat avec Qualcomm, entreprise américaine renommée dans le domaine de la technologie mobile, TrinamiX promeut sa technologie auprès des fabricants de smartphones comme Apple ou Google pour leur téléphone Iphone ou Android. 

États-Unis/Finlande

Google et Oura se passent la bague au doigt

Google a l’ambition de révolutionner la santé notamment dans les nanotechnologies, les biotechnologies et les sciences cognitives. En se lançant dans des secteurs divers comme les montres connectées, elle veut donner à ses clients la possibilité de comprendre leur santé. Le géant s’est ainsi lancé dans un marché encore peu mis en lumière, celui des bagues connectées, en investissant massivement dans une start-up finlandaise, Oura. Avec l’apport d’autres investisseurs comme Will Smith ou encore Lance Armstrong, la jeune pousse a pu lever plus de 28 millions de dollars. Ayant déjà vendu 150 000 bagues connectées à travers le monde, elle mise sur un produit qui propose des services pratiquement identiques aux montres connectées, comme la mesure du pouls, de la température et des mouvements ainsi que l’analyse du sommeil. Son principal atout réside dans son autonomie, plus d’une semaine en une seule charge. 

États-Unis

Un robot qui change vos pneus en quelques minutes

Fondée en 2018 à San Francisco, une jeune pousse, « RoboTire », s’est associée avec Mitsubishi Robotics de Mitsubishi Electric. La start-up a développé un système robotisé qui remplace les pneus d’une voiture. Avec l’aide de bras robotisés, les pneus usagés seront démontés, puis changés par des neufs en moins de 10 minutes. Or, selon le créateur, « il faut normalement environ 60 minutes à un opérateur humain pour faire une série de quatre. ». Il accélére la réalisation des tâches et pourrait se vendre aux garages et autres centres automobiles pour 250 000 dollars (230 000 euros). Pour s’offrir cette prestation, les clients devront débourser entre 10 et 15 dollars par pneumatique, soit entre 9 et 13 euros. 

Royaume-Uni

Phasa-35, le drone à énergie solaire

Le drone solaire, Phasa-35, a réussi son premier vol en Australie du Sud, en volant au-dessus de la Royal Australian Air Force. Selon BAE Systems, à l’initiative de ce projet, il représente une « alternative durable et abordable aux satellites, combinée à la flexibilité d’un avion ». Conçu pour évoluer dans la stratosphère, jusqu’à 21 000 mètres d’altitude, sans pilotes, il mesure plus de 35 mètres d’envergure pour un poids relativement léger, 150 kg. L’appareil hybride serait capable d’atteindre 145 km / h, pendant un an sans se poser, grâce à ses panneaux solaires. Ceux-ci alimentent ses batteries lithium-ion. L’engin pourrait être utile pour diverses actions civiles et militaires. Ainsi, surveiller les océans et les frontières, détecter des incidents comme les incendies ou encore servir de relais télécom pour permettre l’accès à Internet dans des zones non desservies. 

Clause de non-concurrence, Loyauté et clause d’exclusivité

A une époque où il arrive souvent que pour des raisons économiques, le salarié occupe plusieurs emplois ou se retrouve soit licencié, soit en rupture conventionnelle, la clause de non-concurrence suscite de nombreuses interrogations.

La clause de non-concurrence est une clause insérée dans le contrat de travail. Elle vise à limiter la liberté d’un salarié d’exercer des fonctions équivalentes chez un concurrent ou à son propre compte après la rupture de son contrat. La validité de la clause est conditionnée au respect de certains critères soumis à l’appréciation du juge. A l’expiration de son contrat de travail, le salarié, qui n’est pas lié par une clause de non-concurrence, est libre de se faire embaucher dans une entreprise concurrente ou de créer une entreprise concurrente de celle de son ancien employeur, à condition de le faire loyalement.

Afin d’éviter ce risque concurrentiel, les employeurs insèrent fréquemment dans les contrats de travail une clause de non-concurrence. Comme elle restreint la liberté de travailler du salarié, cette clause est strictement encadrée par la jurisprudence quant à ses conditions de validité, ce qui donne lieu à un contentieux important devant les tribunaux.

Pendant la durée du contrat de travail

• Obligation de de loyauté du salarié.

Le salarié doit exécuter son contrat de travail de bonne foi en veillant notamment à ne pas accomplir d’acte de concurrence ou contraire à l’intérêt de son entreprise. Ainsi, il lui est interdit de créer une entreprise concurrente avant la fin dudit contrat, de participer à l’activité d’une entreprise concurrente créée et dirigée par un membre de sa famille ou encore de remettre avant la fin de son contrat à des tiers des devis pour un service ou produit concurrent.
Cependant, le salarié peut préparer la création ou reprise d’une entreprise dès lors qu’il ne cause pas de préjudice à son employeur ni n’empiète sur son temps de travail.
En cas de non-respect : le salarié peut être licencié.

• respect de la clause d’exclusivité du salarié.

Cette clause vise à interdire au salarié le cumul de son emploi et d’une autre activité professionnelle, salariée ou non. La clause d’exclusivité est inopposable au salarié créateur ou repreneur d’une entreprise durant une année ou deux s’il se conforme à son obligation de loyauté à l’égard de son employeur. Aucune autorisation ou information de l’employeur n’est en effet requise pour une telle création durant cette période. Le salarié peut en outre demander à l’employeur de prévoir par écrit une dérogation à la clause d’exclusivité. Enfin, l’insertion de cette clause est envisageable dans les contrats de travail à temps partiel si les fonctions du salarié imposent d’interdire l’exercice d’une autre activité.
En cas de non-respect : le salarié peut être licencié.

Après la rupture du contrat de travail

• les droits et obligations du salarié 

Cette clause vise à interdire à un ancien salarié qui quitte l’entreprise d’exercer une activité professionnelle concurrente, salariée ou non, portant atteinte à la sauvegarde des intérêts légitimes de son ancien employeur.
Afin de ne pas être frappée de nullité, la clause de non-concurrence doit figurer au contrat de travail ou dans la convention collective, être limitée dans le temps et l’espace, tenir compte des spécificités de l’emploi du salarié, comporter une contrepartie financière et apparaître indispensable à la sauvegarde des intérêts légitimes de l’entreprise.
La clause d’exclusivité est inopposable au salarié si l’une seule de ces conditions fait défaut. Elle est alors frappée de nullité. Le salarié peut en outre demander à l’employeur de prévoir par écrit une dérogation à cette clause de non-concurrence.

• l’interdiction de concurrence déloyale de l’ancien salarié

Une fois le contrat de travail qui le liait à l’entreprise arrivé à son terme, le salarié est libre d’exercer à son compte une activité concurrente ou d’entrer immédiatement au service d’un nouvel employeur dès lors qu’il ne commet pas d’actes assimilables à de la concurrence déloyale.

Quelles sont les interdictions ?

Sont considérés comme des actes de concurrence déloyale

  • La désorganisation d’un réseau
  • Le détournement de clientèle, détournements de fichiers,
  • La désorganisation d’un réseau,
  • Le débauchage de salariés de l’ancien employeur préparé avant la fin du contrat de travail, 
  • Le dénigrement de la politique de l’ancien employeur ou de ses produits et services. Le dénigrement : consiste à jeter le discrédit sur une entreprise et/ou sur ses produits ou services.
  • La confusion volontaire de la nouvelle entreprise avec l’ancienne en raison d’un nom ou d’un sigle quasi-similaires. C’est aussi le fait de créer, par imprudence ou négligence, une confusion (ou un risque de confusion) en imitant soit l’entreprise d’un concurrent, soit ses produits ou services constitue un acte de concurrence déloyale.
  • Le parasitisme : regroupe l’ensemble des comportements par lesquels un agent économique s’immisce dans le sillage d’un autre afin d’en tirer profit (utilisation de la réputation). L’utilisation d’un signe distinctif d’une entreprise peut également être sanctionnée.

En cas de non-respect

le non-respect de cette interdiction peut donner lieu à condamnation à cesser l’activité concurrente et/ou au versement de dommages et intérêts en réparation du préjudice subi.

Rappel des conditions de validité

Selon la Cour de cassation, la clause de non-concurrence n’est licite que si elle est indispensable à la protection des intérêts légitimes de l’entreprise, limitée dans le temps et dans l’espace, qu’elle tient compte des spécificités de l’emploi du salarié et comporte l’obligation pour l’employeur de verser au salarié une contrepartie financière, ces conditions étant cumulatives (Cass. soc., 10 juillet 2002, Bull. V, n° 239).

Les conditions nécessaires à la validité de cette clause :

  • être justifiée par la protection des intérêts légitimes de l’entreprise ; 
  • prendre en compte les spécificités de l’emploi du salarié ; 
  • être limitée dans le temps (sans que la durée soit excessive) et dans l’espace (une zone géographique doit être prévue) à une activité spécifiquement visée ;
  • contenir une contrepartie pécuniaire au profit du salarié.

S’il manque une de ces conditions, la clause de non-concurrence est nulle.

Mise en œuvre et violation de la clause

La clause de non-concurrence s’applique dès qu’il a été mis fin au contrat de travail à l’issue du préavis (c’est-à-dire à la date effective de la fin du contrat) ou en cas de dispense de préavis, dès le départ du salarié.

Une contrepartie financière ? 

En cas de violation de la clause de non-concurrence par le salarié, ce dernier doit rembourser l’indemnité compensatrice perçue. Il peut également être condamné par le juge au paiement de dommages et intérêts. La responsabilité du nouvel employeur peut aussi être engagée pour complicité de violation d’une obligation contractuelle.
Il résulte de cette décision que l’employeur peut renoncer unilatéralement à la clause de non-concurrence, au cours de l’exécution du contrat de travail, à condition que cette faculté de renonciation en cours d’exécution du contrat ait été prévue dans le contrat de travail.
Le salarié retrouve alors un périmètre complet en matière de recherches d’emploi dès la rupture de son contrat de travail.

Accroître sa productivité pour une réussite assurée !

Le sentiment d’avoir été productif à la fin de chaque journée est toujours extrêmement satisfaisant. Pour les planificateurs incontestés, disposer d’une liste claire et précise de choses à faire au moment de se coucher est la meilleure formule pour une bonne nuit de sommeil.

La productivité, c’est travailler efficacement et rapidement pour atteindre tous les objectifs de sa journée. Le problème, c’est qu’il est facile de se laisser déborder et de ne plus réussir à s’organiser comme on le souhaiterait. Se sentir productif est un sentiment agréable, tant qu’il ne devient pas une source de pression écrasante qui cause plus davantage de stress que de satisfaction.

Tout est question d’équilibre et d’état d’esprit. Aussi contradictoire que cela puisse paraître, pratiquer des activités sans lien avec le travail et prendre des pauses régulièrement aident à être plus efficace et donc plus productif. Selon Francesco Cirillo, qui a créé la technique Pomodoro, le cerveau humain ne peut rester concentré sur une tâche que pendant 25 minutes. Par conséquent, son secret pour être ultra productif est de se concentrer sur une tâche pendant 25 minutes intenses avant de prendre une pause de 5 minutes. Il existe également différentes activités qui vous aideront à vous concentrer et à être plus performant :

Faire du sport le matin

Faire de l’exercice le matin augmentera votre niveau d’énergie tout au long de la journée et vous mettra de bonne humeur. Qu’il s’agisse de jogging, de pilates, de Zumba ou de natation, bouger votre corps améliore la circulation sanguine et nourrit votre cerveau avec des endorphines, les hormones du bonheur. Le plus difficile, on le sait, c’est sortir du lit, mais une fois que vous êtes debout et en route pour la salle de sport, vous avez fait le plus dur. Non seulement vous vous réveillerez tôt, mais vous aurez aussi plus de temps pour prendre soin de vous.

Manger sain et faire le plein de vitamines

Une routine sport efficace va toujours de pair avec un petit déjeuner équilibré, complet et nutritif surtout. Veillez à inclure des glucides complexes, des protéines et des fruits et légumes. Quoi qu’il arrive, ne sautez jamais le petit déjeuner, car cela vous empêcherait de vous concentrer le matin. Au lieu de se concentrer sur votre cerveau, votre corps sera en « mode survie », car vous êtes à jeun depuis plus de 12 heures. La productivité est liée à un métabolisme qui fonctionne bien et la consommation de repas complets contribuera à alimenter votre cerveau tout au long de la journée.  

Jouer à des jeux qui boostent la concentration

Des études ont démontré que les jeux de stratégie augmentent la productivité des gens. Lorsque vous devez résoudre un problème complexe pour gagner un jeu, vous vous immergez complètement et votre cerveau se concentre uniquement sur le jeu. Comme il s’agit également d’un problème, vous apprenez à réfléchir rapidement et à élaborer des stratégies efficaces. Et comme il en faut pour tous les goûts, certains opteront pour les jeux de cartes stratégiques comme le Blackjack ou le Poker par exemple, d’autres choisiront les jeux en solo comme le Sudoku ou les jeux de société comme le Scrabble.

Se concentrer sur le moment présent

Certains matins, vous pouvez avoir du mal à vous concentrer, car vous ne pouvez pas vous empêcher de penser à toutes les choses que vous devez faire ce jour-là. Au lieu de vous concentrer sur la fin d’une tâche et de passer à la suivante, votre esprit se met en « mode anxiété » et vous rappelle constamment les échéances. Une façon d’être plus présent est de prendre une pause de cinq minutes pour se débarrasser des pensées parasites et de recentrer votre esprit sur le moment présent.

Le fait d’inclure un ou deux de ces points dans votre journée contribuera à augmenter votre productivité. Être actif et manger sainement vous mettra dans de meilleures conditions physiques, tandis que la méditation et les jeux en ligne amélioreront votre concentration.

Faire un bilan de compétences entrepreneuriales

Le bilan de compétences n’est pas réservé seulement pour les salariés pour qu’ils puissent se développer pour trouver le travail qui correspond le mieux à leur personnalité. Il est aussi fort utile quand on veut se lancer dans la création ou la reprise d’entreprise. Le bilan des compétences est un atout pour utiliser toutes ses compétences ou les développer. Dans le cadre d’un projet entrepreneurial, il est possible de réaliser un bilan de compétences entrepreneuriales avant de de mettre en œuvre son projet de création. Il est possible d’utiliser le CFP, (compte personnel de formation) pour financer son bilan.

A quoi sert un bilan de compétences ?

Le bilan de compétences permet au salarié ou au demandeur d’emploi ou retraité de faire le point sur ses expériences et son parcours professionnel, et d’identifier ses atouts et compétences.
Accompagné d’un expert, vous définissez les emplois et métiers qui vous conviennent, et qui correspondent aux besoins des entreprises. Ce bilan vous permet de définir votre projet professionnel (qui peut être de créer une entreprise) et les actions à mettre en œuvre pour les réaliser, confronter aussi votre volonté de créer à vos réelles motivations et vos capacités à mener à bien le projet, valider vos compétences entrepreneuriales et identifier celles qui s’avèreront incontournables, valider la cohérence de votre projet avec ses atouts ou contraintes (financières, familiales, etc.) qu’il ne faut jamais sous-estimer.
Dans certains cas, le bilan de compétences se fait à la demande de l’entreprise, avec l’accord du salarié. C’est ainsi une occasion de mieux organiser la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences, mais également de favoriser la mobilité professionnelle.

Un bilan de compétences, oui mas comment ?

Le bilan de compétences se fait en 3 temps :

  • La phase préliminaire. Elle a pour objectif de définir vos besoins précis afin de vous informer sur le déroulement du bilan.
  • La phase d’investigation. Elle permet d’analyser vos motivations, d’identifier vos compétences et aptitudes professionnelles, de déterminer vos possibilités d’évolutions professionnelles. Mais aussi de prendre conscience de ses contraintes familiales et financières, de réaliser des enquêtes auprès de partenaires et chefs d’entreprise afin de voir les possibilités du marché.
  • Grâce à la phase de conclusion, vous prenez connaissance des résultats détaillés de la phase d’investigation et prévoyez les étapes de la mise en œuvre de votre projet professionnel. 

Quels sont les moyens financiers ?

Si vous êtes en poste, vous pouvez demander un congé de bilan de compétences. Pour cela, vous devez justifier d’au moins 5 années d’activité salariée. Vous pouvez également utiliser votre CPF (compte personnel de formation), droit à la formation ouvert à tous les actifs depuis le 1er janvier 2015. Il permet de financer des actions éligibles.

Depuis le 1er janvier 2019, dans le cadre de la loi pour la Liberté de choisir son avenir professionnel, le CPF se crédite en euros et non plus en heures.

Le Compte personnel de formation (CPF) s’est substitué au droit individuel à la formation (DIF) le 1er janvier 2015, avec reprise des droits acquis sur ce dernier. Par conséquent, le reliquat des heures DIF non consommées peut se transférer dans le Compte personnel de formation (CPF). Cette opération se fait sur la base d’une attestation remise par l’employeur aux salariés. Les salariés qui disposent d’heures de DIF non utilisées ont jusqu’au 31 décembre 2020 pour les déclarer et conservent désormais leurs droits sans limitation de durée. En outre, ces heures se convertissent automatiquement en euros.

Attention ! Conversion en euros des heures acquises avant le 1er janvier 2019

Les heures acquises au titre du Compte personnel de formation (CPF) et du DIF avant le 1er janvier 2019 seront converties en euros à raison de 15 euros par heure à partir du 1er janvier 2019.

L’inscription du crédit en euros s’effectue dans le courant du premier trimestre suivant l’année d’acquisition (par exemple, pour un salarié. Par ailleurs, l’inscription du crédit en euros se fait au cours du premier semestre 2019, au titre de l’activité salariée exercée en 2018).

Le bilan de compétences accessibles avec le CFP !

Les formations éligibles au compte personnel de formation permettent entre autres :

  • de faire un bilan de compétences,
  • d’effectuer une formation à la création et à la reprise d’entreprise,
  • de préparer son permis de conduire (hors permis B1 et BE).

A savoir !

Agents publics (fonctionnaires, contractuels, agents des chambres consulaires…)

Depuis le 1er janvier 2017, si vous êtes agent public, titulaire ou agent contractuel, vous bénéficiez d’un compte personnel d’activité. Celui-ci comprend un compte personnel de formation (CPF) et un compte d’engagement citoyen (CEC). Vous pouvez dès maintenant utiliser vos droits acquis au titre du droit individuel à la formation, non consommés au 31 décembre 2016. Par ailleurs, si vous avez un projet de formation, rapprochez-vous de votre service formation ou en charge des ressources humaines. Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site Service-Public.fr.

Travailleurs indépendants

A partir de 2018, un compte personnel de formation sera ouvert aux travailleurs non-salariés (indépendants, artisans, commerçants, micro-entrepreneurs, auto-entrepreneur, agriculteur, artiste auteur…), aux professions libérales ou professions non salariées, et à leurs conjoints collaborateurs. Si vous souhaitez dès aujourd’hui vous engager dans un parcours de formation, rendez-vous dans la rubrique « Ressources humaines » du site Service-Public-Pro.fr

Le Compte personnel de formation (CPF) est alimenté à hauteur de 500 euros par année de travail, dans la limite d’un plafond de 5 000 euros au titre des activités professionnelles accomplies en 2019. Lorsque le travailleur indépendant n’a pas exercé son activité au titre d’une année entière, ses droits CPF sont calculés au prorata du temps d’exercice de l’activité au cours de l’année.

Pour bénéficier d’une alimentation de son compte, le travailleur indépendant doit être à jour du paiement de la contribution à la formation professionnelle (CFP).

N’hésitez pas avant de lancer votre projet à réaliser un bilan de compétences !

A savoir !
Le ministère du Travail a mis en place un modèle de Certificat de réalisation des actions de formation, bilans de compétences, actions VAE et actions de formation par apprentissage, applicable à compter du 1er juin 2020 par les associations « Transitions Pro » (ATpro). Ce certificat permet d’harmoniser les pratiques entre les opérateurs de compétences (OPCO), avec les entreprises, organismes de formation et centres de formation d’apprentis (CFA).