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La réalité augmentée ou virtuelle, un marché prometteur ?

En 2020, le chiffre d’affaires du marché mondial des biens et des services de réalité virtuelle et augmentée (VR-AR) devrait atteindre 18,8 Md$ (dont 3,3 Md$ en Europe de l’Ouest), soit une hausse de  78,5%  par rapport à cette année. IDC anticipe une hausse annuelle moyenne de la valeur du marché de 77% jusqu’en 2023.

Connue à travers les filtres de Snapchat ou encore le jeu de smartphone Pokémon Go, la réalité augmentée ne cesse de séduire les jeunes générations et les développeurs. Le marché commence réellement à se développer dans de nombreux secteurs à travers les smartphones et les tablettes. Mais une question reste entière après l’échec cuisant des Google Glass, où en sont les lunettes intelligentes et de réalité augmentée ?

Réalité augmentée ou virtuelle ? Une différence pour deux secteurs différents

Les lunettes de réalité augmentée fascinent bon nombre d’entreprises qui souhaitent désormais en faire leur business. Comme leur nom l’indique elles augmenteraient la réalité contrairement à la réalité virtuelle qui plonge l’utilisateur dans un monde virtuel. Elles consistent seulement à superposer du virtuel sur la réalité. Les entreprises ont bien conscience que les utilisateurs seraient très intéressés par un tel objet. Un vrai marché devrait se développer d’ici les prochaines années, mais pour le moment la réalité augmentée apparaît encore en retrait contrairement à la réalité virtuelle.

Si les deux éléments restent tout de même proches, un détail les différencie. La réalité virtuelle consiste à se plonger dans un monde virtuel généralement grâce à un casque doté d’un écran 3D. L’utilisateur reste complètement immergé et ne peut voir ce qui l’entoure. À l’inverse, la réalité augmentée consiste à insérer des éléments virtuels dans le quotidien. L’utilisateur peut voir ce qui l’entoure à travers le verre des lunettes tout en apercevant les éléments réalisés de toutes pièces. Une autre différence doit aussi se faire dans ce domaine entre les lunettes de réalité augmentée, et celles dites intelligentes. Les premières consistent à insérer des personnages, des éléments dans le paysage quand les secondes sont plutôt destinées à assister l’utilisateur. Avec des lunettes intelligentes, l’utilisateur pourra voir son agenda, être guidé par un GPS en direct. Elles donnent des informations directement sur les verres à l’aide d’un petit écran, mais en aucun cas elles consistent à « augmenter » la réalité.

Des lunettes en réalité augmentée dans différents secteurs

Contrairement aux casques de réalité virtuelle, les lunettes de réalité augmentée restent encore dans l’ombre. Mais les entreprises ont bien compris l’engouement qu’elles pourraient provoquer et s’y intéressent pour de nombreuses raisons. Si les lunettes intelligentes assistent seulement l’utilisateur, la réalité augmentée possède plusieurs atouts. Des prototypes commencent à se développer autour de différents secteurs comme l’art, l’éducation, ou encore le divertissement.

Si un tel prototype suppose forcément la création de jeux vidéos pour faire de votre salon, un univers à part entière, les lunettes de réalité augmentée pourraient bien servir à d’autres fins. De nombreux prototypes tentent de développer des expériences hors du commun autour du tourisme ou encore de l’art. Epson par exemple avec ses Moverio BT-350 a développé une expérience d’immersion pour visiter Barcelone. Plus performantes qu’un audioguide, elles aident l’utilisateur à se plonger dans l’histoire de la ville catalane. Ils peuvent se balader normalement avec ces lunettes tout en apercevant la ville au passé. Cette expérience permet notamment de découvrir Barcelone sous un autre angle et d’avoir un accès simplifié à la culture. Les lunettes de réalité augmentée peuvent contribuer largement à l’éducation et la culture pour les jeunes générations. Les projets paraissent pertinents pour de nombreux domaines, mais les constructeurs en sont toujours à la phase du prototype.

Google Glass, l’échec des lunettes intelligentes

Que ce soit des lunettes intelligentes ou en réalité augmentée, les prototypes ne font pas toujours sensation. Les différentes entreprises de la Silicon Valley ont presque toutes développé un projet de lunettes mais pour la plupart elles rencontrent des difficultés. Si l’échec cuisant des Google Glass parle à tout le monde, ce fut tout de même les premières lunettes à avoir été commercialisées. Pour un prix de 1500 dollars, elles permettaient d’assister les utilisateurs dans leur quotidien. Conçues notamment pour prendre des photos et des vidéos d’un simple clin d’œil, elles ont vite créé la polémique. L’entreprise américaine pourtant bien en avance sur son temps, s’est vu reprocher la possibilité de filmer la vie des utilisateurs à leur insu. Provoquant alors une polémique sur le respect de la vie privée et du stockage de données personnelles, Google a préféré retirer ses lunettes de la vente.

Les promesses des entreprises américaines

Cet échec cuisant a refroidi plus d’un constructeur sur le projet de lunettes intelligentes ou en réalité augmentée. Plusieurs entreprises désormais ont annoncé le lancement de leurs lunettes. Microsoft avait promis il y a deux ans, le lancement de ses Hololens, des lunettes en réalité augmentée, Intel a annoncé réaliser des lunettes intelligentes avec ses IntelVaunt et Epson continue de développer son prototype des Moverio BT-350. D’autres entreprises comme Bose ont gardé le concept pour faire des lunettes intelligentes auditives. Elles repéreront l’environnement de l’utilisateur pour ensuite l’assister à l’oral. Toutes ces entreprises ne cessent d’annoncer leur différent modèle, mais la commercialisation n’est toujours pas d’actualité. L’annonce des projets, couplé au retard des différentes sorties de chaque produit ne présage rien de bon. Pour certaines, la technologie n’est pas au point, d’autres ont un concept peu pertinent pour continuer à développer leur prototype entrainant des questionnements dans le secteur de la Tech.

Les lunettes intelligentes ou de réalité augmentée fascinent toujours, mais pour le moment, la réalité virtuelle et ses casques restent sur le devant de la scène. Les entreprises ne se pressent pas, ce qui présage des difficultés au sein de leur technologie. Si certaines annoncent tout de même que leurs lunettes sont accessibles aux développeurs, pour le moment elles restent inconnues auprès des consommateurs. Le marché s’avère relativement intéressant pour les entreprises ce qui les motive à créer ce type de technologie. Le retard accumulé peut être vu comme inquiétant, mais d’ici les prochaines années, un ou deux projets devraient bien voir le jour.

Les lunettes connectées, toujours le vent en poupe

Pour Mark Zuckerberg,  l’avenir se trouve avec  lunettes connectées. Le PDG de Facebook= estime que les lunettes connectées vont être la prochaine révolution technologique.  Mark Zuckerberg.“La plate-forme technologique des années 2010 était le téléphone mobile. La plateforme des années 2000 était le web, et les années 1990 étaient [celles de] l’ordinateur de bureau. Chaque plateforme informatique devient plus accessible et plus naturelle pour nous. Je m’attends à ce que les téléphones restent nos principaux appareils pendant la majeure partie de cette décennie, mais à un moment donné dans les années 2020, nous aurons des lunettes de réalité augmentée révolutionnaires qui redéfiniront notre relation avec la technologie”.

 
Infographie] Réalité virtuelle et augmentée, tendances et chiffres ...

L’aménagement de l’entreprise

Aménager son entreprise afin de la rendre plus agréable n’est pas le fruit de hasard. Quelques règles restent à suivre si vous souhaitez rendre vos locaux plus conviviaux. Zoom sur les bonnes pratiques avant de refaire votre décoration.

Prenez en compte votre activité

Rendre très accueillant vos locaux passe d’abord par les rendre un minimum fonctionnel, vous devez penser votre aménagement afin qu’il corresponde à votre activité et votre manière de travailler. Vous devez avant tout élaborer un cahier des charges qui permettent à ceux-ci de prendre en compte l’ergonomie et le confort. Rien ne sert de vouloir à tout prix faire dans le design si par exemple le confort n’est pas présent. Vos locaux sont avant tout un lieu de travail et vous ne devez pas forcément céder à une atmosphère qui pourrait les rendre contreproductifs. Pour bien aménager vos locaux vous devez prendre en compte le besoin de chacun notamment en communiquant avec vos salariés afin de cerner leurs besoins en termes de réunions ainsi que d’optimisation de leurs tâches. La tendance par exemple du flex desk ne s’applique pas à toutes les activités.

Pensez en termes de luminosité et de naturel

Une des tendances reste l’aménagement paysager ainsi que la végétalisation. Notre rapport à la nature est fondamental et la productivité globale en dépend. Mettre des espaces qui permettent de voir loin ou encore d’être en contact avec des éléments n’est pas à prendre à la légère. A chaque pause, vos salariés pourront ainsi porter leur regard au loin ou encore regarder des éléments naturels notamment si vous êtes en ville. Les études montrent que la performance en entreprise seraient directement liés à ces deux éléments et qu’ils ne sont donc pas à négliger. Des sociétés spécialisées dans le mobilier urbain existent et peuvent vous guider dans cet aménagement.

Impliquez vos salariés dans vos choix

Si chacun pense toujours avoir bon goût, il se peut que les vôtres diffèrent complètement de ceux de vos équipes. Evidemment, vous vous sentir bien dans votre entreprise est un point essentiel mais vous devez prendre en compte que ce qui vous plaît peut complètement déplaire à vos salariés. Les impliquer dans le choix de votre aménagement leur permettra de s’approprier leur lieu de travail et vous évitera les fautes de goût. Vous n’êtes pas le seul qui doit se sentir bien au sein de votre entreprise alors n’hésitez pas à prendre leur avis en compte et éventuellement à créer différentes atmosphères de travail afin que chacun s’y retrouve et se sente à l’aise. Ils pourront ainsi se sentir mieux et ne pas venir à reculons dans l’entreprise.

Pensez en termes d’image

Vos locaux doivent évidemment correspondre à l’image que vous souhaitez dégager et être en adéquation avec votre ADN de marque. Ils servent de vitrine à votre entreprise et chacun doit donc retrouver votre identité dans leur aménagement. N’hésitez pas à inscrire les valeurs de l’entreprise ou à mettre votre logo à différents endroits. Ils peuvent reprendre votre charte graphique et vous pouvez la mettre un peu partout. Dans tous les cas ils doivent véhiculer l’image que vous souhaitez renvoyer à l’extérieur notamment si vos collaborateurs sont amenés à inviter leurs clients ou des fournisseurs.

Prévoyez des espaces d’isolement

Tout le monde n’aime pas forcément être tout le temps dans l’open space que ce soit pour des raisons de confort dans le travail, comme par exemple lorsque des personnes utilisent souvent leur téléphone alors que d’autres ont besoin de concentration. Aussi, vous devez prendre en compte que les salariés ne sont pas que des individus au service de l’entreprise mais qu’ils ont une vie et qu’ils ont besoin de s’isoler pour passer un coup de fil personnel. Ils n’ont pas forcément envie que toute l’entreprise soit au courant et perdront du temps à sortir de l’entreprise s’ils ont des impératifs personnels à régler.

Prendre en compte l’avenir de votre entreprise

Quand on prend des locaux, on pense souvent en termes d’espaces de travail immédiat et de nombre de collaborateurs actuels. La plupart des entreprises prévoient ainsi entre 5 et 15m2 par salarié. Mais ceci ne prend en compte les futures évolutions de l’entreprise et vous pouvez vite vous sentir bloqué ou avec un espace insuffisant pour accueillir les nouveaux entrants. Or, déménager coûte cher et crée une forte instabilité donc autant anticiper a minima ce que seront vos futurs besoins si vous ne voulez pas perdre du monde sur la route. A défaut, vous pourriez vous installer dans multisites ou encore à devoir rapatrier tout le monde notamment pour être plus efficace. N’hésitez pas à prendre en compte vos projections d’accroissement ou de diminution d’équipe. Le déménagement personnel ou professionnel reste l’un des éléments les plus stressants. Vous pouvez penser votre mobilier afin qu’il soit modulable ou à la future répartition de vos équipes au sein de votre espace.

Prendre en compte le changement de position de travail

Les TMS sont reconnus comme le mal du siècle en entreprise. Permettre à vos salariés de varier leur position de travail s’avère une bonne solution pour diminuer le nombre d’absence maladie ou encore augmenter tout simplement la productivité. Vous devez prendre en compte que les maux de dos sont fréquents par exemple et acheter du matériel adapté notamment en cas de position assise prolongée. Permettre à chacun de pouvoir travailler dans des conditions optimales n’est pas un luxe. N’hésitez pas à investir plus d’argent car les remplacements coûtent chers.

Musique : ces rappeurs américains devenus des businessmen

Le bilan annuel du SNEP (syndicat national de l’édition phonographique) met en exergue le potentiel du business du rap dans l’industrie musicale. Le monde du rap  est le cœur de l’industrie musicale.  Parmi les vingt meilleures ventes 2019, neuf sont des rappeurs ou viennent de ce qu’on appelle vulgairement, la « musique urbaine ».  PNL, Ninho, Nekfeu, Jul, Soprano ou encore Aya Nakamura font partie de cette sélection des rappeurs américains devenus des businessmen.

Un courant musical qui a acquis ses lettres de noblesse

Courant musical qui a émergé au début des années 1970 aux États-Unis puis dans l’Hexagone à la fin de la décennie 1980, le rap a vu apparaître des chanteurs aux talents vocaux et aux textes atypiques. Cet univers n’a jamais dissimulé son goût pour le succès et l’argent et ses personnalités peuvent s’avérer être d’excellents hommes d’affaires. Depuis plusieurs années, des rappeurs du monde entier notamment américains ont réussi à devenir des entrepreneurs à succès et ont construit des véritables empires, pesant plusieurs millions, voire un milliard de dollars. Zoom sur deux d’entre eux.

Un business  florissant

Le marché du rap français a atteint en 2017, 583 millions d’euros de chiffre d’affaires, selon une étude du SNEP (Syndicat National de l’édition Phonographique, association interprofessionnelle des producteurs de disques, ndlr). Aux États-Unis, ce style musical représente 25 % de la consommation totale de musique, dépassant ainsi le rock, selon un rapport de Nielsen en mai 2017 (groupe américain de mesure et analyse des données consommateurs, ndlr). Il séduit de plus en plus notamment les jeunes générations. Pour se diversifier et fructifier leur succès auprès du public, de nombreux rappeurs américains multiplient les investissements ou créent des entreprises. Indépendamment de la musique, ils se lancent dans d’autres secteurs comme la mode, le sport, l’alcool, la restauration ou les médias.

Puff Daddy, numéro un des rappeurs businessmen

Le rappeur américain Puff Daddy ou P. Diddy, de son vrai nom Sean Combs, fait partie du top 100 des entrepreneurs les plus illustres de sa génération selon le classement établi par Forbes (magazine économique américain, ndlr) en mai 2017. Le chanteur a su ériger un empire colossal atteignant presque le milliard de dollars. Son goût pour l’entrepreneuriat s’est dévoilé très tôt. À l’âge de vingt-quatre ans, en 1993, il fonde son propre label de musique, Bad Boy Records où il produit Notorious B.I.G. qui devient un grand nom du rap au milieu des années 90 et permet la réussite du label. En 1997, l’entrepreneur se lance lui-même dans la chanson avec son album No Way Out, qui remporte un succès avec sept millions de disques vendus aux États-Unis. Il poursuit sur sa lancée en créant entre 1999 et 2015, cinq albums.

Il profite de sa notoriété pour créer plusieurs sociétés dans la mode et les boissons alcoolisées. P. Diddy a lancé sa marque de vêtements de sports « Sean John » en 1999 puis a été nommé au CFDA (Council of Fashion Designers of America, Conseil des créateurs de mode américains en français, chargé de promouvoir le prêt-à-porter, ndlr) comme meilleur concepteur de vêtements pour hommes. Ensuite, Il a fondé plusieurs sociétés concernant la production d’alcool comme Combs Wine & Spirits pour le vin et CÎROC pour la vodka.

Le rappeur s’est également investi dans le cinéma et la télévision

en fondant REVOLT FILMS, société de production audiovisuelle et le média Revolt axé sur la musique. Sean Combs n’échappe pas aux échecs puisqu’il a dirigé deux restaurants Justin’s à New York et à Atlanta qui ont fermé en 2012. Tout en ayant stoppé sa carrière musicale, le chanteur a réussi à fructifier sa fortune par le biais de ses investissements et entreprises. Depuis mars 2018, P.Diddy n’est plus le rappeur le plus riche du monde, avec 825 millions de dollars, soit environ 665 millions d’euros, selon le classement du magazine Forbes. C’est Jay Z qui le détrône.

Jay Z, le « serial entrepreneur »

Avec 900 millions de dollars, Shawn Corey Carter surnommé Jay Z, est l’artiste hip-hop le plus riche de la planète aujourd’hui. Il dépossède P. Diddy de sa première place que celui-ci conservait depuis sept ans. « I’m not a businessman, I’m a business, man ! » chante l’artiste sur le son Diamonds From Sierra Leone Remix de Kanye West.

Cette citation résume à elle seule, le succès et la volonté d’entreprendre du mari de la chanteuse Beyoncé . Il a su vendre sa personnalité et diversifier son business personnel, en signant des partenariats commerciaux ainsi qu’en lançant ses propres marques et entreprises. Il commence sa carrière de chanteur en 1995 sans label puis cofonde une maison de disque Roc-A-Fella Records, avec Damon Dash et Kareem Biggs. Enfin, iI la quitte en 2008 pour en créer une autre, Roc Nation. Depuis son premier album « Reasonable Doubt » en 1996, Shawn Corey Carter a vu l’ensemble de sa discographie parvenir à la première place du classement américain des ventes de disques, avec plus de 100 millions d’albums écoulés.

Véritable « serial entrepreneur »

il multiplie les opportunités dans des secteurs comme la mode, le sport et les boissons alcoolisées. En 1999, il lance sa marque de vêtements Rocawear, qu’il revend à Iconix Brand Group pour 204 millions de dollars en 2007. Il est propriétaire d’une chaîne américaine de bars sportifs et de boîte de nuit, « 40/40 Club » et fut actionnaire de l’équipe de basket, Les Nets de Brooklyn.

Le rappeur a acquis en 2014, le champagne Armand de Brignac, produit par la maison Cattier. Jay Z a tenté de s’engager dans l’hôtellerie en achetant un bien immobilier de 4650 m2 sur le Lower West Side de Manhattan pour le transformer en hôtel de luxe intitulé « J Hotels ». Il a déboursé plus de 52 millions de dollars dans ce projet, mais celui-ci est tombé à l’eau à cause de la crise économique mondiale de 2008. Quant à Tidal, sa plateforme de streaming musical lancé en mars 2015, elle a perdu 37 millions d’euros en 2016 et ne parvient pas à concurrencer Spotify, le leader du secteur.

Ces deux artistes américains célèbres ont réussi à utiliser leur notoriété pour se diversifier dans d’autres domaines que la musique, afin d’augmenter leur fortune. Du côté des rappeurs français, Élie Yaffa alias Booba, a repris les codes de ces personnalités. Lui aussi a bâti un empire autour de divers business, avec près de 185 millions d’euros récoltés. Il a lancé sa marque de vêtements et de parfum Ünkut ainsi que son label Tallac Recordsen en 2004. Le chanteur a également créé son propre whisky baptisé « D.U.C » et son média OKLM consacré au rap, qui regroupe un site web, une radio en ligne et une chaîne de télévision.

Passer de l’idée au projet d’entreprise

Malgré la tempête épidémique  qui sévit en ce moment créer son entreprise est loin d’avoir découragé celles ou ceux pour qui l’ entrepreneuriat fait partie de  leur  ADN.  Dynamique, depuis plus de 12 ans,  soutient les entrepreneurs. Si certains ont une idée depuis leur plus jeune âge, d’autres la cherchent car ils sont entrepreneurs dans l’âme.  Le premier pas vers la création d’entreprise, c’est trouver une idée. Aucune idée ne peut être considérée comme supérieure à une autre. Tout dépend de son originalité, de son modèle économique, de l’équipe qui la soutient…Une fois l’idée trouvée, il va falloir lui donner une chance qu’elle devienne une entreprise pérenne.

Mon idée est -elle viable ?

Trouver la bonne idée ne se fait pas sur un coup de tête. Il faut travailler et retravailler son concept avant d’en avoir un bien défini. Il faut peser le pour et le contre, en parler à ses proches et/ou collègues… L’idéal, c’est de se lancer dans un domaine que l’on connaît déjà. Pourquoi ? La maîtrise du sujet. Choisir un milieu déjà connu permet de mettre à profit son expérience passée et ainsi d’optimiser son savoir-faire.

Il ne faut pas non plus se sentir trop en confiance en pensant gérer à la perfection son domaine de prédilection. Et à défaut d’être un grand passionné, il faudra avoir une envie forte de réaliser l’idée que vous avez en tête. Elle peut avoir comme origine un besoin d’indépendance, d’aider à améliorer la vie des autres ou de se lancer un défi particulier…

Le dirigeant avant tout un passionné !

Un dirigeant d’entreprise doit être investi, si l’idée porte sur une passion, elle sera plus facile à développer. Le gain ne doit pas être le but premier. Dans le monde de l’entrepreneuriat, il y a souvent des périodes creuses. L’argent ne peut donc pas être une réelle source de motivation.

La confrontation de son idée à la réalité

Avoir une idée, c’est un bon début, reste à savoir si ce concept est réalisable. Il faut pour cela connaître le marché. Est-ce que mon idée répond à une demande, un besoin ? Qui sont mes concurrents ? Qu’apportera l’entreprise créée par rapport aux autres ? Meilleurs tarifs? Meilleures prestations ?

L’idée choisie doit pouvoir séduire d’éventuels investisseurs. Si le futur créateur n’a que son idée en tête et n’a pas d’apports financiers, il devra avant de se lancer, trouver des financements.

Comment s’y prendre ?

Établir un business-idée : Prendre du recul par rapport aux précédentes étapes et se réapproprier son idée. Il convient ensuite d’établir un business-plan. Il ne faut pas oublier que le but ultime est de réaliser du profit.

Passer de la réalité à la création en rencontrant des entrepreneurs déjà installés, mener son enquête. Trouver les tarifs des concurrents et adapter la potentielle idée en fonction des besoins. Il faut connaître le client pour concevoir le produit ou service le mieux adapté à la demande.

La transformation vers la réalité va donc commencer, il ne vous reste plus qu’à vous lancer ! Trouver l’idée, la viabiliser et la confronter à la réalité n’est que le début de l’aventure… !

Les 10 bonnes raisons de déprimer lorsqu’on crée sa boîte !

Vous pensiez que monter votre propre entreprise était la clé pour vous épanouir professionnellement ? Dommage, voici les 10 bonnes raisons de déprimer lorsqu’on crée sa boîte !

Votre salaire est à peine suffisant… 

… pour rembourser les intérêts de vos emprunts. à 35 ans, vous avez dû retourner vivre chez vos parents quand vos collègues de promo, eux, s’offrent leur premier appart.

Vous n’avez plus d’amis. 

Plus d’amoureux(se) non plus d’ailleurs. Personne ne comprend pourquoi vous vous démenez tant pour développer votre projet. Et puis, soyons clairs, vous saoulez tout le monde avec vos explications techniques sur votre appli révolutionnaire !

Votre famille a honte de vous…

… car vous êtes passé du côté obscur du capitalisme. C’est sûr, votre objectif ultime est de ruiner des familles en fermant des usines pour les délocaliser !

Votre quotidien est très riche…

c’est vrai : vous devez gérer au moins 20 énormes problèmes dans la journée. Vous avez aussi appris à être complètement polyvalent : vous êtes désormais commercial, manager, réparateur technique, livreur, femme de ménage…

Les banquiers qui s’occupent de vos comptes perso et pro…

…semblent s’être ligués entre eux pour vous harceler à horaires réguliers. Ils ont également dû se passer le mot avec vos fournisseurs, qui réclament le paiement immédiat des factures. Autre petite particularité de la vie d’entrepreneur : vous recevez désormais beaucoup de courriers. Hé oui, les avis d’imposition en tout genre, les courriers de fausse administration/vraie arnaque… ça remplit vite une boîte aux lettres !

Vous pouvez prendre vos vacances quand vous le voulez…

enfin quand ce sera possible pour l’entreprise, c’est-à-dire minimum dans 5 ans. En attendant, vous prenez tout de même quelques week-ends de repos… chez votre mamie, à quelques kilomètres seulement.

Vous n’avez plus de patron certes. 

Mais vous avez pire : des actionnaires et des clients ! No comment…

Vous avez pris 20 kilos. 

Les pizzas commandées lorsque vous devez finir des dossiers urgents, soit tous les soirs, commencent à peser. Accessoirement vous faites aussi de la tachycardie à cause des 7 cafés ingurgités chaque jour pour tenir (sans oublier les boissons énergisantes en tout genre…).

Vous avez découvert les joies de la prospection téléphonique…

…et de ces dizaines de râteaux que vous mettent quotidiennement des prospects peu délicats. Bien sûr, comme vous êtes entrepreneur, vous êtes censé encaisser facilement, sans état d’âme, sans vous remettre en question.

« Tu n’avais qu’à pas te lancer…

…arrête de te plaindre », « je t’avais prévenu », « oui mais toi tu n’as pas de patron, c’est cool », « c’est toi qui a choisi de mener cette vie, il fallait t’y attendre », « c’était quand même mieux quand tu avais ton salaire tous les mois, tu ne veux pas revenir au salariat »… Et oui, vos proches ne comprennent pas toujours votre envie d’entreprendre. Pas facile de garder le moral quand personne ne vous soutient.

Gagnez en visibilité en achetant de nombreux liens vers votre site Web

L’immense majorité des professionnels dépendent de la visibilité de leur entreprise sur Internet. C’est encore plus vrai des entreprises B2C pour qui il est vital d’attirer l’attention des clients. Résultat, beaucoup d’entrepreneurs achètent des espaces publicitaires auprès de Google. Pourtant, il est préférable à long terme d’investir dans une campagne de netlinking pour gagner en visibilité.

Pourquoi est-il important d’avoir des liens vers son site Web ?

Pour gagner en visibilité sur Google, il faut d’abord savoir comment fonctionne ce moteur de recherche. Des millions d’algorithmes et de robots parcourent et classent toutes les pages sur Internet. Ils choisissent ensuite de mettre en avant les pages qui correspondent le mieux à leurs attentes pour certaines recherches. Voilà pourquoi il est si important de mettre en avant un champ lexical précis dans son contenu et que celui-ci corresponde à la requête cible.

Cependant, Google fonctionne aussi grâce à la réputation d’un site. Plus votre site est cité par d’autres sites, meilleure sera sa position. Bien sûr, il faut qu’il soit cité dans des articles qui abordent le même thème que votre site. Voilà pourquoi une plateforme pour acheter des liens peut vous faire gagner en visibilité facilement. Elle vous permet d’améliorer la réputation de votre site.

Pourquoi cela vaut-il mieux que d’acheter des publicités Google ?

Pour apparaître dans les premiers résultats, il est aussi possible de payer tout simplement Google. Le problème, c’est que ces publicités en question ne s’affichent pas toujours. Effectivement, si l’internaute a installé un bloqueur de publicités, votre investissement sera inutile.

Heureusement, Google vous fait payer pour chaque clique et les bloqueurs de publicité ne vous coûtent rien.

En revanche, même si un internaute clique sur votre site, cela ne veut pas dire qu’il achètera. Or, vous payerez quand même. Un travail sur le contenu de votre site et sur son image est donc nécessaire. Autant faire ce travail jusqu’au bout en travaillant sur son référencement à travers des campagnes SEO de netlinking. Les résultats sont également plus durables.

Attention aux pénalités Google

Le netlinking est une excellente stratégie pour améliorer son référencement. Cependant, elle n’est pas infaillible. Si vous intégrez trop souvent des liens vers votre site sur des mots-clés, Google risque de pénaliser votre site. Tous vos efforts auront alors été totalement contre-productifs.

Heureusement, la solution à ce problème, c’est de faire un peu plus de netlinking. On appelle cela « diluer ses ancres ». Il s’agit d’intégrer des liens vers son site sur des phrases ou des mots qui n’ont rien à voir avec le champ lexical visé. Cela permet de limiter les risques de pénalités, sans pénaliser les gains de vos ancres optimisées ! D’où l’importance d’acheter en masse des liens pas chers.

Mieux manger : une volonté des Français qui nécessite de revoir le packaging

La volonté des Français est désormais de mieux manger. Certains produits alimentaires contiennent des colorants et des conservateurs dangereux pour la santé. Les Français prennent conscience de leur nocivité et souhaitent s’en défaire. Pour s’assurer du contenu de leurs assiettes, ils n’hésitent plus à regarder les packagings et à les analyser. Afin de répondre à ces nouvelles habitudes, les marques jouent sur des indicateurs pour convaincre les acheteurs et mettent le packaging au cœur de leurs préoccupations.

Selon Isabelle Kaiffer, Directrice Insights Consommateurs et Shoppers : « Depuis quelques années, le mot « plastique » représente une véritable psychose collective en France et en Europe. Nous avons tous été marqués ces dernières années par les images de continents de plastique ou d’animaux blessés dans l’océan, et plus généralement par les ravages de celui-ci sur l’environnement. »

La prise de conscience environnementale

A l’occasion des Ateliers de l’Emballage organisés par Process Alimentaire, Nielsen a analysé l’attente des consommateurs envers des emballages respectueux de l’environnement. 45% des consommateurs s’attachent à acheter des produits avec moins d’emballage, et 80% se disent favorables à l’utilisation d’emballages rechargeables.

Contrôler les aliments, une nouvelle habitude

Dans une étude OpinionWay Team Créatif, 1046 personnes ont été interrogées sur leurs achats. Pour les Français manger mieux correspond à manger sainement pour 39 % d’entre eux et pour 35 %, il s’agit de manger équilibré. Avoir un meilleur régime alimentaire nécessite de consommer des produits faibles en sucres et en sel. Ils sont 49 % à rechercher la quantité de sucre, 42 % à s’intéresser au sel et 45 % à vérifier les matières grasses au sein des produits. Ces données s’avèrent extrêmement pertinentes pour avoir un régime alimentaire équilibré. Pour se renseigner sur les composants des aliments, les acheteurs prennent le soin d’observer le packaging des produits. Malgré les apparences, 89 % des sondés déclarent prêter attention aux informations sur les packagings. Il ne s’agit pourtant pas d’une habitude régulière. Seulement 23 % déclarent lire ces informations à chaque fois.

Le packaging, désormais un point essentiel pour vendre

Pour les marques de produits alimentaires, le packaging constitue désormais un point essentiel dans la vente du produit. Dans les rayons, les clients peuvent être facilement convaincus par l’esthétisme d’un packaging, mais une deuxième étape entre en jeu dans l’acte d’achat. Les consommateurs soucieux de leur alimentation et de leur santé feront attention aux produits présents. Avec des conservateurs et des colorants ou même de l’huile de palme, ils seront prêts à se diriger chez le concurrent. Les marques l’ont bien compris et font le choix de se diriger vers une production responsable. Mais pour convaincre d’autant plus les acheteurs, elles doivent désormais prêter attention à la présentation des composants sur le packaging. Au sein du sondage OpinionWay, la composition est le troisième facteur influençant la décision d’achat, derrière le prix et la date de péremption du produit.

Etre lisible dans la présentation des composants, une nécessité

Les marques font le choix d’être transparentes avec leur clientèle. Il est préférable que les composants soient lisibles et bien présentés pour convaincre d’autant plus l’acheteur. Pour certaines, il est même nécessaire de rendre la lecture des informations plus amusante. C’est le cas de la marque Michel et Augustin, elle présente la composition de ses produits avec humour. En introduisant les informations avec des phrases comme « Pas de panique et pas de quoi fouetter un Mammouth », l’humour donne une plus-value au packaging pouvant aussi impacter l’acte d’achat.

Une étude du packaging et de ses implications, un enjeu

Diffuser ses produits dans la grande distribution demande une étude au préalable du packaging. Avec une volonté des Français d’avoir une alimentation équilibrée, les marques mettent en avant des labels et des logos « bio », « AOC », etc. Mais encore 2 Français sur 5 notifient un manque d’informations sur les packagings. Ils souhaiteraient avoir plus d’informations sur la sécurité alimentaire, la traçabilité et les qualités nutritionnelles. La lecture du packaging est une étape pouvant devenir longue, lorsqu’elle est multipliée par le nombre de produits achetés. En tant que marque, il s’avère utile de faciliter cette étape. Des entreprises ont décidé de trouver des solutions simplifiant l’achat chez les clients.

Des solutions pour manger mieux mais sans se compliquer la vie

L’application Yuka

Pour beaucoup de consommateurs, il s’avère fastidieux de faire attention à la composition des produits. Les végétariens ou encore les végétaliens représentent 5 % de la population française et leur nombre ne cesse de croitre. Ils s’intéressent très souvent à la composition des produits pour s’assurer qu’ils ne contiennent pas de produits d’origine animale. Pour répondre à ce problème, des entreprises se sont lancées dans la vulgarisation des étiquetages comme Yuka.

Sous forme d’application Yuka aide les consommateurs à faire le bon choix dans leurs achats. À l’aide de leur smartphone, ils peuvent scanner les produits directement en magasin pour connaître la note accordée par Yuka. Elle se base sur 3 critères : la qualité nutritionnelle, la présence d’additifs et la dimension biologique. Avec cette note, les utilisateurs n’ont pas l’obligation de prêter attention aux informations sur le packaging. Cette application répond à la volonté de 55 % des Français souhaitant mieux manger chaque jour. Téléchargée par 3,5 millions d’utilisateurs, elle s’inscrit comme une réponse à la simplification des étiquetages réclamée par les utilisateurs particulièrement chez les jeunes générations. Le numérique à travers le smartphone devient une réponse à tout. Avec la démocratisation de ce type d’application, 1 possesseur de smartphone sur 3 entre 18 et 24 ans déclare avoir scanné un produit alimentaire au cours du dernier mois.

Manger mieux, une volonté irréversible

Le manger mieux devient une préoccupation au sein de nombreux ménages mais consommer plus équilibré et plus sain ne s’avère pas simple. Les entreprises tentent de s’adapter avec des logos, des pastilles ou même des informations rédigées de manière humoristique. Le packaging garde tout de même un rôle crucial mais l’étape de la lecture des composants peut freiner plus d’un acheteur, de quoi repenser son marketing et son packaging. Alors à vous le brainstorming !

Nutri score, la nouvelle manière de consommer

Dans le cadre de la loi de Santé de 2016, le gouvernement français a recommandé la mise en place d’une information nutritionnelle claire, visible, et facile à comprendre pour tous.  Il s’agit du Nutri-Score, un logo à 5 couleurs apposé sur la face avant des emballages, qui a été retenu pour présenter cette information.

Le Nutri-Score, par le biais d’une lettre associée à une couleur, informe les consommateurs sur la qualité nutritionnelle d’un produit. Chaque produit est ainsi positionné sur une échelle à 5 niveaux allant du produit  le plus adapté sur le plan nutritionnel (classé A) au produit le moins adaptésur le plan nutritionnel (classé E).

Comment se préparer aux fortes chaleurs en entreprise dans le contexte du COVID ?

Nous sommes à la veille des vacances d’été et les fortes chaleurs ont commencé et de plus nous sommes dans le contexte de l’épidémie du COVID-19. En entreprise, travailler lorsqu’il fait trop chaud devient parfois un vrai calvaire pour les salariés. Dans le code du travail, il n’est pas stipulé qu’une température maximale empêche les salariés de venir travailler, par ailleurs, en tant que dirigeant prendre soin de la santé de vos salariés fait partie de vos obligations. Alors quelles solutions s’offrent à vous pour faire de vos bureaux un endroit agréable lors des grosses chaleurs.

Canicule  : une surveillance et des mesures de prévention adaptées au contexte épidémique de la COVID-19

Depuis le 1er juin 2020, le plan national canicule est activé. Santé publique France a mis à jour le dispositif de surveillance et les messages de prévention canicule, pour proposer de nouveaux outils adaptés au contexte de l’épidémie de COVID-19.   La situation épidémique est prise en compte en tant que facteur aggravant dans la vigilance canicule, sachant que les populations vulnérables sont en partie les mêmes pour la COVID-19 que pour les fortes chaleurs (personnes âgées, souffrant de maladies chroniques, obèses…).  Le dispositif national de communication est aussi révisé. Quel que soit le nouveau support (spots TV, spots radios, affiches), les messages prévention canicule sont adaptés au contexte de l’épidémie et complétés par des messages rappelant les gestes barrières contre la COVID-19. 

Comprendre le risque pour mieux agir en cas d’épisode de canicule

La chaleur a un impact très rapide. L’état de santé des personnes les plus fragiles peut se dégrader rapidement et nécessiter des soins urgents. Chaque année, on observe pendant les épisodes de fortes chaleurs des recours aux soins pour des pathologies spécifiquement ou en grande partie dus à l’exposition à la chaleur : coup de chaleur ou hyperthermie, déshydratation et hyponatrémie. Les atteintes les plus graves peuvent conduire à des séquelles très importantes voire au décès.

Schéma risque liés à la chaleur

Dans le cadre du Plan national canicule, Santé publique France pilote le dispositif de prévention et de communication, en lien avec le Ministère chargé des Solidarités et de la Santé, afin de sensibiliser la population en fonction des niveaux de vigilance.

Investir dans du matériel

Lors d’une canicule, l’air devient parfois irrespirable au point que les salariés ne se sentent pas très à l’aise au bureau. Une des premières solutions reste d’investir dans du matériel adéquat pour rafraîchir la température. Si certains bureaux possèdent de vrais systèmes de climatisation, d’autres se retrouvent dépourvus dès l’arrivée de l’été. Pour répondre à ce problème, vous pouvez investir dans différentes solutions entre les climatiseurs, les rafraîchisseurs d’air ou bien les ventilateurs. Tous ont leurs avantages et leurs inconvénients.

Le climatiseur mobile

Il s’agit d’une pompe à chaleur qui s’occupe de récupérer l’air de la pièce afin de le refroidir pour redistribuer de l’air froid. Les versions mobiles peuvent être une solution si vous souhaitez les déplacer d’une pièce à l’autre. Attention toutefois, avec les climatiseurs mobiles, il s’avère nécessaire d’avoir un accès vers l’extérieur à proximité pour y faire passer la gaine qui rejette l’air chaud. Cette solution est envisageable pour les bureaux d’une surface entre 10m2 et 75m2.

Le climatiseur fixe

Le concept reste similaire au climatiseur mobile, cependant, il nécessite une réelle installation ainsi que des travaux. Il est préférable de prévoir cette solution pour vos bureaux un peu avant l’été afin de les faire installer en amont. Grâce à une meilleure puissance, ils permettent de diffuser un air frais au sein d’une grande surface comme les open space.

Le rafraîchisseur d’air

Les climatiseurs sont souvent envisagés par les entreprises. Leur consommation d’énergie reste assez élevée et selon les modèles, ils peuvent diffuser des gaz nocifs. Pour éviter de s’orienter vers ce type de solution, il existe les rafraîchisseurs d’air. Il suffit d’alimenter l’appareil en eau pour qu’il puisse générer de l’air. Plus écologique et respectueux de la santé de vos salariés, l’appareil par ailleurs ne propose aucun choix de température.

Le ventilateur

Il se peut que les rafraîchisseurs d’air ainsi que les climatiseurs ne trouvent pas grâce à vos yeux, alors pourquoi pas investir dans un ventilateur ? De nombreux modèles existent sous différentes formes. Il s’agit de la solution la plus écologique même si elle permet seulement de brasser de l’air. Elle pourra permettre à vos salariés de se sentir plus à l’aise. Attention toutefois, pour garder une bonne ambiance de travail mieux vaut envisager un ventilateur silencieux.

Proposer des rafraîchissements

Lors de grosses chaleurs, il s’avère toujours agréable d’avoir des rafraîchissements. Ces périodes arrivant particulièrement durant l’été, vous pouvez envisager d’acheter des glaces ou bien des boissons fraîches. Une excellente occasion pour partager un moment de détente avec vos salariés ou seulement pour leur permettre de se rafraîchir au cours de leur travail.

Garder un espace frais

Les hautes températures demandent une certaine organisation pour tenter de s’en préserver ou pour ne pas aggraver la situation. Il s’avère donc préférable de fermer vos stores ou bien les volets afin d’éviter de faire rentrer la chaleur. En ce qui concerne tout ce qui peut produire de la chaleur supplémentaire dans votre bureau, mieux vaut prendre des précautions. Il s’agit d’éteindre les lumières quand vous le pouvez ou bien de ne pas laisser les ordinateurs tourner si ce n’est pas nécessaire. Les appareils électriques produisent souvent de la chaleur et peuvent aggraver la situation, c’est pourquoi, pensez uniquement à privilégier ce qui vous sert.

Toujours penser à s’hydrater

Comme pour toute canicule ou simplement lors de fortes chaleurs, l’hydratation reste primordiale. Le code du travail précise que vous avez pour responsabilité de prendre soin de la santé de vos salariés et vous devez toujours penser au bien-être de vos salariés. Vous pouvez alors investir dans la livraison de plusieurs packs d’eau ou simplement prévoir une fontaine à eau pour que vos salariés ne se déshydratent pas. Il se peut que certains n’y pensent pas forcément, dans ce cas, n’hésitez pas à leur rappeler régulièrement de boire de l’eau, à travers des affiches dans vos locaux ou simplement lorsque vous passez dans les bureaux.

Moduler les horaires

La canicule devient parfois très difficile à supporter pour certaines personnes. Bien que vous preniez toutes les précautions nécessaires, il arrive que vos salariés soient très mal à l’aise lors d’une telle période, particulièrement dans les transports pour venir au bureau. Pour répondre à un tel problème, vous pourriez envisager de laisser des horaires libres à vos salariés, si ce n’est déjà pas le cas. En les laissant s’organiser, ils se sentiront mieux et pourront être plus performants. Certains préféreront venir plus tôt et d’autres envisageront de terminer tard dans la journée.

Envisager le télétravail

Parmi les solutions pour faire face à la canicule, il sera parfois préférable de penser au télétravail. Il permet aux salariés de ne pas affronter les transports ou encore d’éviter le bureau semblable à un four. Même si les locaux peuvent être désertés, il ne s’agit pas d’une fatalité, il suffit seulement de leur laisser la possibilité s’ils se sentent dans de meilleures conditions chez eux. Plus détendus et moins accablés par la chaleur, ils seront plus à même de fournir du bon travail.

Comment bien reprendre une entreprise ?

La reprise d’une entreprise n’est pas le fruit du hasard. La préparation demeure essentielle si vous souhaitez que celle-ci se fasse en douceur et que vous ne rencontriez pas des difficultés et surtout qu’elle devienne une réussite. Pour réussir celle-ci quelques conseils restent à prendre en compte et à suivre.

L’examen de vos motivations

Premier préalable : celui de faire une analyse de vos motivations et de vos objectifs. Vous devez bien connaître les raisons qui vous conduisent à reprendre spécifiquement cette entreprise plutôt qu’une autre ainsi que celles qui vous motivent. Le cédant qui possède très certainement un affect particulier avec son entreprise examinera avec soin ce que vous souhaitez en faire et pourrait bien choisir un autre postulant si votre vision n’est pas claire et s’il constate que vous n’avez pas les compétences pour assumer la reprise. Il doit pouvoir comprendre où vous souhaitez mener l’entreprise et les moyens que vous mettrez pour parvenir à votre objectif car même une fois cédée il aura à cœur de voir son entreprise se développer. La pérennisation représente un des facteurs clés dans le choix du repreneur car il s’agit pour le cédant souvent d’assurer l’avenir de l’entreprise et pas seulement de récupérer un montant. Il a partagé avec ses salariés plusieurs années de sa vie et investi son énergie à construire l’entreprise qu’il veut céder et son souhait est de ne pas trahir ses salariés et les mettre en difficultés avec un repreneur peu fiable.

Choisir avec précision l’entreprise 

Il ne s’agit pas de reprendre n’importe quelle entreprise à tout prix. Vous devez cibler précisément celle qui vous convient. A défaut, vous pourriez rapidement vous retrouver dans une impasse. Évitez donc de cibler trop largement mais déterminez bien vos critères comme le secteur d’activité. Il ne s’agit pas d’avoir un spectre trop large. Par exemple, vous pouvez définir la région, la taille, l’activité ou encore le nombre de salariés. N’oubliez pas que l’entreprise doit correspondre à votre savoir-faire en termes de management ou encore de secteur. On ne s’improvise pas chef d’entreprise du jour au lendemain et l’acquisition de savoir sera souvent nécessaire si vous souhaitez pouvoir emmener les équipes et les faire adhérer à votre projet qui aura des difficultés à croire en vous si elles constatent que vous être néophyte. De plus, elles craindront de voir l’entreprise aller dans la mauvaise direction parce que vous ne cernez pas le secteur, les habitudes.

Ne jamais oublier pas que le cédant vous choisit

Souvent, les repreneurs ont tendance à arriver dans l’entreprise en pensant la partie jouée. Mais le cédant peut rapidement changer d’avis s’il voit que votre comportement n’est pas adéquat et pour cela l’arrogance n’est pas de mise. Vous n’arrivez pas en pays conquis mais à conquérir. N’oubliez pas qu’il a très certainement dirigé l’entreprise pendant des dizaines d’années et qu’il a mis sa vie au service de son développement. Il a très certainement créé un lien profond avec l’ensemble des salariés. Il ne s’agit pas de la vente d’un objet banal mais bien d’une partie de la vie du cédant qui sera donc tout particulièrement attentif à ce que vous ne meniez pas l’entreprise droit dans le mur ou que vous ne soyez pas le premier venu. Votre capacité à tisser un lien et négocier sera donc mise à rude épreuve et vous devez rentrer dans un schéma de séduction. Ceci sera d’autant plus vrai si le cédant n’est pas dans l’urgence. Vous pourrez même faire descendre le prix s’il estime que vous êtes le mieux placé pour la mener à la réussite. 

Evaluez les forces et faiblesses de l’entreprise

Avant de reprendre une entreprise, il vous faut bien décortiquer son fonctionnement et appréhender ses forces et faiblesses. Vous devez absolument en évaluer tous les aspects afin de cerner les risques qu’ils soient financiers ou autres. Vous devez bien connaitre son fonctionnement afin de ne pas vous retrouver dans une situation difficile par la suite parce que n’auriez pas vu certaines contraintes ou évolutions. Il est indispensable d’observer les aspects autant stratégiques que juridiques ou environnementaux et sociaux. Sachez que la reprise d’une entreprise peut s’avérer particulièrement difficile si vous n’arrivez pas à remporter l’adhésion des équipes car une entreprise est avant tout constituée de Femmes et d’Hommes. Vous devez ensuite trouver les solutions qui vous permettront d’avancer sans perdre de temps à gérer les réticences.. 

Arrêtez de penser en termes de prix

Souvent lors d’une reprise, on se fixe sur l’aspect financier de l’opération. Or, le prix ne reste qu’un facteur souvent secondaire car en réalité le prix se base souvent sur le potentiel ou encore sur le passé. Prenez en compte avant tout le potentiel et pas seulement le passif sans toutefois en faire trop part au cédant qui pourrait bien augmenter son prix si l’opération s’avérait trop juteuse pour vous. N’oubliez pas que vous allez passer du temps avec le repreneur pour qu’il vous accompagne dans la reprise et qu’il vérifiera votre engagement dans la reprise. Cet accompagnement se révèle souvent essentiel dans la réussite de votre projet de reprise notamment vis-à-vis des clients et des salariés qui peuvent bien ou mal vivre la transmission. 

La montée du femvertising

Alors qu’on a souvent reproché à la publicité et au marketing d’être sexiste en véhiculant une image lissée  et ré de de la femme, une nouvelle forme de marketing fait parler et fait vendre depuis quelques années. Il s’agit du femvertising, mot anglo-saxon né de la contraction de feminist et advertising, utilisés par de plus en plus de marques qui diffusent des messages pro-féminins afin de briser les stéréotypes de genre. 

© Pixabay / miawicks9

Suite au mouvement global #MeToo, de nombreuses entreprises ont pris part au femvertising, une nouvelle tendance publicitaire qui se veut la contraction des deux mots “féminisme” et “advertising”. Des campagnes telles que Like A girl d’Always ou Share The Load d’Ariel ont contribué à populariser cette mouvance. 

Marketing féministe ou marketing genré ?

Le marketing féministe se pose en opposition au marketing genré, qui reprend les codes stéréotypés de la publicité de papa. Il prône l’acceptation de soi, l’émancipation des femmes et la fin des clichés sexistes, bien trop courant dans la publicité. Dans la vague du body positivisme, il appelle les femmes à s’accepter comme elles sont. Exit les corps de top modèle filiformes, les peaux non colorées et parfaitement épilées, le femvertising met en avant de nouvelles silhouettes, à l’image de ce que fait Dove depuis 2013 avec Real Beauty, comme le rappelle Laura Goudreau, spécialiste mode et beauté du site Superbelles.fr. Pour elle, il s’agit d’une nouvelle manière de s’adresser aux femmes et surtout aux consommatrices. Avant on s’adressait aux femmes en leur vantant les bienfaits d’un aspirateur ou d’une machine à laver dans leur vie de femme aux foyers maintenant on leur rappelle à quel point elles sont uniques et que tel produit concourra à mettre en valeur leur beauté naturelle. 

Le féminisme est bankable

Et le féminisme fait vendre. De nombreuses marques ont depuis succombé aux sirènes du femvertising telles que Dove, qui enchaine succès et polémiques, Always, Pantene, Ariel ou encore Benetton. D’autres marques sautent le pas des actions concrètes, comme Contrex qui a lancé le programme Les Elles en partenariat avec My Little Paris pour encourager l’entreprenariat féminin. 

Récupération commerciale ou enjeu sociétal ?

Certains crient au “feminism washing” à des fins de récupération commerciale. Pour éviter de tomber dans cet écueil, les marques se doivent de jouer l’honnêteté et doivent prouver leur engagement. Actions de sensibilisation, engagement dans la lutte féministe ou l’entreprenariat féminin, création de fondations dédiées aux femmes… il existe de nombreux moyens pour les marques de se féminiser honnêtement. Et cette tendance risque encore de s’accentuer dans les années à venir avec la loi PACTE, qui vise à encourager les entreprises à s’engager davantage dans les sujets environnementaux et sociaux et à définir des vraies valeurs.