Selon leurs personnalités, les uns préfèrent travailler au bureau et d’autres sur le terrain. Parfois les entrepreneurs choisissent au détriment de la réussite de l’entreprise le confort de leurs préférences.Allier le travail sur le terrainet au bureau s’avère souvent complexe et nécessite une organisation rigoureuse. L’efficacité de ces deux aspects du travail repose sur la coordination optimale des activités avant, pendant et après les actions sur le terrain. Voici 10 conseils pour vous permettre de mieux vous organiser.
Avant tout, précisons que ce que l’on appelle le terrain peut prendre plusieurs aspects selon la fonction que vous occupez : rencontrer un client, rendre visite aux équipes des filiales, présenter vos produits à un salon…
Établir un planning à court, moyen et long terme
Prévoyez un planning à court, moyen et long terme pour optimiser l’organisation de votre travail au bureau et vos déplacements sur le terrain. Par ailleurs, ce planning peut être dressé pour quelques jours, voire une semaine ou même sur une période plus longue et vous permettra d’obtenir une vue d’ensemble sur votre organisation.
Bien organiser votre travail la veille de tout déplacement
La veille de votre action sur le terrain, effectuez un planning rigoureux de votre travail. À quelle heure quitterez-vous le bureau ou à quelle heure partirez-vous de votre domicile, selon le cas ? Comment aborderez-vous votre journée sur le terrain ? Une organisation à l’avance de votre journée vous permettra d’être plus efficace sur le terrain.
Faire un dispatching avec ses équipes
Dispatchez à vos collègues les différentes tâches au bureau pour ne pas « disparaître » pendant vos actions sur le terrain. Vous pourriez demander à un collaborateur de gérer les affaires à votre place pendant votre absence, de vous contacter ou de prendre certaines décisions en cas d’urgence. De même, travaillez en amont avec vos équipes les différentes situations qui pourraient survenir.
Réaliser un mapping géographique de vos déplacements
En organisant préalablement vos déplacements et vos itinéraires, vous économiserez du temps en dehors du bureau. Ainsi, vous enchaînerez efficacement chaque tâche que vous aurez à entreprendre sur le terrain. Le mapping de vos déplacements permettra également à vos collaborateurs au bureau de rester au courant de votre situation géographique approximative à un moment donné, et de pouvoir vous joindre le cas échéant.
Choisir les bons moyens de locomotion
Prendre le train, conduire une voiture ou une moto ou encore prendre le bus ? Après avoir planifié vos déplacements, identifiez les moyens de locomotion les plus efficaces en fonction de votre destination, et surtout ceux qui vous feront gagner du temps, car ce dernier est précieux pour tout entrepreneur. Les transports en commun offrent l’opportunité d’étudier un dossier, ou de préparer une rencontre avec un client.
Confirmer un rendez-vous avant le départ
Si votre action sur le terrain implique une rencontre avec un client, un fournisseur, un prestataire ou un collaborateur, vous avez certainement déjà pris un rendez-vous. Pensez toutefois à faire une dernière confirmation avant votre départ, car un imprévu peut toujours arriver !
Apporter un terminal connecté
Les nouvelles technologies et la connectivité permanente à internet constituent un moyen efficace pour organiser parfaitement le travail au bureau et les déplacements en temps réel. Grâce à un smartphone, une tablette numérique ou un ordinateur portable, vous pourrez prendre des notes, consulter des documents du bureau et interagir efficacement avec vos collègues.
Penser aux imprévus
Prenez de la marge lorsque vous établissez votre planning d’action sur le terrain. Pensez aux imprévus et aux éventuelles prolongations du délai que vous passerez sur le terrain pour ne pas désorganiser votre retour au bureau.
Établir des rapports de déplacements
Faites un rapport et une évaluation de votre déplacement pour votre propre utilisation, et pour d’éventuelles transmissions à vos collaborateurs ou à vos associés. Ces rapports vous permettront de dégager les éventuels travaux inaccomplis en vue d’une rencontre ultérieure.
Effectuer un planning si vous êtes accompagné par votre équipe
Lorsque vous dirigez votre équipe, effectuez un planning des travaux de groupe sur le terrain. Répartissez les tâches de manière optimale en fonction des compétences de chacun pour assurer la plus grande efficacité d’exécution sur le terrain.
En tant que dirigeant, vous avez sûrement déjà dû faire face à des employés qui arrivent en retard au travail. Et avec chaque retard vient une excuse, parfois créative, parfois farfelue. Dans cet article, nous allons vous présenter avec humour le guide du dirigeant pour décoder les excuses des employés en retard. Apprenez à distinguer la vérité de la créativité débordante et à gérer ces situations délicates avec diplomatie et humour.
L’excuse classique du trafic
Lorsqu’un employé arrive en retard, l’excuse du trafic est un classique. « Il y avait un énorme embouteillage », « le bus était en retard » ou « il y avait un accident sur la route » sont des phrases que vous avez probablement entendues maintes fois. Pour distinguer la vérité de la créativité débordante, observez les indices subtils. Si l’employé arrive avec un café à emporter ou des miettes de croissant sur sa chemise, il y a de fortes chances que son retard soit dû à un arrêt non programmé dans une boulangerie. Gardez votre sang-froid et proposez-lui un trajet en hélicoptère pour éviter les embouteillages la prochaine fois. Après tout, qui a besoin de routes quand on peut voler au-dessus du trafic ? Vous pourriez même organiser une journée « Transport Alternatif » au bureau, où tout le monde peut venir en trottinette ou à dos de licorne volante pour éviter les tracas du trafic.
Les excuses improbables
Certains employés ont un don pour inventer des excuses qui sortent de l’ordinaire. « Mon réveil a été mangé par mon chien » ou « je me suis perdu dans le temps ». Ce sont des excuses qui vous font sourire, mais qui ne tiennent pas vraiment la route. Pour décoder ces excuses, il faut faire preuve d’un sens de l’humour aiguisé. Laissez l’employé raconter son histoire avec conviction, puis proposez-lui de consulter un exorciste pour chasser les extraterrestres. Vous pouvez également proposer d’acheter un réveil qui résiste aux crocs du chien. N’oubliez pas de noter ces excuses originales dans un carnet spécial pour les moments où vous avez besoin d’une bonne histoire à raconter lors des dîners mondains. Vous pourriez même organiser un concours de l’excuse la plus improbable de l’année au bureau pour encourager la créativité de vos employés.
Les excuses médicales
Les excuses médicales sont parmi les plus courantes. « mon chat a mangé mon certificat médical » ou « je souffre d’une étrange allergie aux lundis matins » sont des excuses qui défient toute logique médicale. Pour décoder ces excuses, jouez le jeu avec humour. Proposez à l’employé d’appeler la NASA pour connaître les traitements recommandés pour la grippe de l’espace ou suggérez-lui de faire une recherche sur Internet pour trouver des preuves de cette étrange allergie. Vous pouvez même organiser une journée spéciale où tout le monde porte des masques de chat pour célébrer le certificat médical disparu. L’important est de prendre ces excuses avec légèreté et de montrer à vos employés que vous êtes ouvert à l’humour et à la créativité. Vous pourriez même organiser des séances de yoga anti-lundi matin pour soulager l’allergie collective.
Les excuses réalistes
Dans certains cas, les employés ont des excuses parfaitement réalistes pour leur retard. « Ma voiture a eu une panne », « mon enfant est tombé malade » ou « j’ai eu un problème de santé soudain ». Ce sont des excuses qui méritent d’être prises au sérieux car elles peuvent être réelles. Lorsque vous êtes confronté à ces excuses, montrez de l’empathie et proposez votre soutien. Offrez de l’aide pour trouver un garagiste fiable, demandez si l’enfant se porte mieux. Proposez ensuite de prendre des nouvelles régulièrement, ou une journée de congé pour que l’employé puisse se remettre sur pied.
Même si ces excuses ne sont pas aussi amusantes que les excuses farfelues, elles nécessitent une approche plus sérieuse et attentionnée. Vous pourriez mettre en place une politique de covoiturage au bureau pour aider les employés dont la voiture est en panne, ou proposer des services de garde d’enfants sur place pour faciliter la vie des parents. Montrez à vos employés que vous êtes là pour les soutenir, même lorsque les excuses sont réalistes.
Conclusion
Décoder les excuses des employés en retard peut se révéler un véritable défi pour un dirigeant. Entre les excuses créatives, farfelues et réalistes, il est important de garder un équilibre entre le sérieux et l’humour. Les excuses farfelues peuvent ajouter une touche de légèreté à l’environnement de travail. Les excuses réalistes nécessitent de l’empathie et du soutien. En tant que dirigeant, il est essentiel de cultiver un environnement de travail. Votre communication doit être ouverte et les employés doivent se sentir à l’aise de s’exprimer. Encouragez-les à être honnêtes lorsqu’ils sont en retard et à fournir des explications claires. En retour, soyez prêt à écouter et à comprendre leurs circonstances.
Gardez à l’esprit que les employés sont des individus avec des vies et des situations uniques. Il peut y avoir des problèmes personnels ou des imprévus qui causent leur retard. Montrez de la compréhension et de l’empathie, tout en rappelant l’importance de la ponctualité et de la responsabilité.
N’oubliez pas de faire preuve d’humour lorsque cela est approprié. L’humour peut contribuer à détendre l’atmosphère et à renforcer les liens entre vous et vos employés. Organisez des activités amusantes au bureau pour créer un sentiment de camaraderie et d’appartenance.
D’autres obligations existent en termes de formation. On pensera notamment à toutes celles qui touchent à la sécurité et santé au travail ou encore à la promotion de l’égalité des chances et la lutte contre la discrimination.
La sécurité et la santé au travail !
La sécurité et la santé au travail représentent également les préoccupations majeures des entreprises. Ainsi, elle sont dans l’obligation de dispenser à leurs employés une formation en la matière. Cela englobe des aspects tels que l’utilisation adéquate de l’équipement de protection individuelle, les procédures d’évacuation en cas d’urgence, la manipulation sécuritaire des produits dangereux, entre autres. Ces formations visent à prévenir les accidents et à garantir un environnement de travail sûr pour tous les employés. Tout d’abord, les entreprises doivent légalement former leurs employés aux règles et aux procédures de sécurité en vigueur dans leur secteur d’activité. Cette formation initiale conduit les employés à comprendre les risques liés à leur travail, à apprendre les bonnes pratiques de sécurité et à se familiariser avec les mesures de prévention et les équipements de protection individuelle. Il s’agit d’une étape essentielle pour garantir la sécurité des travailleurs dès leur intégration dans l’entreprise.
Des formations parfois spécifiques en cas de risques
Les entreprises doivent également veiller à former spécifiquement les travailleurs occupant des postes à risque élevé ou des fonctions particulières. Cela peut inclure des formations spécialisées pour les opérateurs de machines, les travailleurs en hauteur, les agents chimiques, les manipulations de produits dangereux, etc. Ces formations approfondies sont essentielles pour garantir que les employés sont pleinement conscients des dangers liés à leur poste et qu’ils sont capables de les gérer de manière sécurisée. Par ailleurs, les entreprises doivent mettre en place des formations d’urgence pour prévenir et gérer les situations critiques telles que les incendies, les évacuations d’urgence, les premiers secours, etc. Ces formations permettent aux employés d’acquérir les compétences nécessaires pour réagir rapidement et efficacement en cas de situation d’urgence, minimisant ainsi les risques pour leur sécurité et leur santé.
Des sanctions non négligeables
A quoi s’exposent les entreprises ?
En cas de non-respect de ces obligations de formation, les entreprises s’exposent à diverses conséquences. Cela peut inclure des sanctions administratives, des amendes, des litiges avec les employés ou les autorités de régulation, ainsi qu’une détérioration de la réputation de l’entreprise. Les organismes de régulation compétents dans le domaine de la sécurité et de la santé au travail peuvent infliger des sanctions administratives à l’entreprise. Ces sanctions peuvent prendre différentes formes. Ces mesures visent à rappeler à l’entreprise l’importance de se conformer à ses obligations en matière de sécurité et de santé.
La responsabilité civile ?
En cas d’accidents ou de préjudices causés par le non-respect des obligations de formation, l’entreprise peut également être tenue responsable civilement. Cela signifie qu’elle peut faire l’objet de poursuites en justice de la part des travailleurs blessés ou de leurs représentants légaux. Elle peut être dans l’obligation de verser des dommages-intérêts pour compenser les préjudices subis. Dans les cas les plus graves de non-respect des obligations de formation sur la sécurité et la santé au travail, des poursuites pénales peuvent être engagées. Les entreprises et leurs dirigeants peuvent faire face à des condamnations pénales, qui peuvent inclure des amendes substantielles et même des peines de prison, en fonction de la gravité des infractions et des lois en vigueur. Dans les situations les plus extrêmes, lorsque les infractions persistent malgré les avertissements et les sanctions, les autorités compétentes peuvent décider de suspendre temporairement l’activité de l’entreprise. Cette mesure vise à protéger la sécurité des travailleurs et à forcer l’entreprise à prendre les mesures nécessaires pour se conformer aux obligations de formation sur la sécurité et la santé. Le non-respect de ces obligations peut également entraîner l’exclusion de l’entreprise des marchés publics. Les entités publiques peuvent refuser de contracter avec des entreprises ne respectant pas les normes de sécurité et de santé requises, ce qui peut avoir un impact significatif sur les opportunités commerciales de l’entreprise.
La promotion de l’égalité des chances et lutte contre la discrimination
La promotion de l’égalité des chances et la lutte contre la discrimination constituent des obligations légales pour les entreprises en France. Cela se traduit par la nécessité de sensibiliser les employés à la diversité et de prévenir le harcèlement au travail. Les formations sur l’égalité et la diversité visent à créer des environnements de travail inclusifs et respectueux, en éliminant les préjugés inconscients et en favorisant une culture d’égalité des chances. Les entreprises doivent respecter le principe de non-discrimination. Cela signifie qu’elles doivent traiter tous les individus de manière équitable, sans distinction fondée sur leur sexe, leur origine ethnique, leur religion, leur handicap, leur orientation sexuelle, leur âge ou tout autre critère protégé par la loi. En éliminant toute forme de discrimination, les employeurs contribuent à créer un environnement de travail où chacun a les mêmes chances de réussir.
La rémunération
En ce qui concerne la rémunération, les entreprises doivent également garantir l’égalité salariale. Cela signifie qu’elles doivent rémunérer de manière équitable les employés qui accomplissent un travail de valeur équivalente. L’égalité salariale est une étape cruciale vers l’égalité des chances et permet de reconnaître et de valoriser le travail de chaque individu, indépendamment de son identité.
L’accès à l’emploi
En matière d’accès à l’emploi, les entreprises doivent offrir des opportunités équitables à tous les candidats. Cela implique de mettre en place des processus de recrutement transparents et non discriminatoires, en évaluant les candidats uniquement sur la base de leurs qualifications, de leurs compétences et de leur expérience. En éliminant les préjugés et les discriminations lors du recrutement, les entreprises favorisent une réelle égalité des chances pour tous. Pour lutter activement contre la discrimination, les entreprises doivent mettre en place des politiques et des mesures internes. Ces politiques visent à prévenir, détecter et résoudre les cas de discrimination au sein de l’entreprise. En sensibilisant les employés à la diversité et à l’inclusion, en organisant des formations spécifiques et en mettant en place des canaux de signalement, les entreprises créent un environnement où chacun se sent respecté et valorisé.
Le handicap
Elles sont dans l’obligation de fournir des adaptations aux employés en situation de handicap. Ces adaptations permettent aux personnes en situation de handicap de bénéficier des mêmes opportunités d’emploi et de participer pleinement à la vie professionnelle. Qu’il s’agisse d’aménagements physiques, d’ajustements de tâches ou d’autres formes d’accommodement, ces mesures sont essentielles pour garantir l’inclusion et la participation de tous les employés.
Sanctions en cas de non-respect des obligations
L’égalité des chances et la lutte contre la discrimination sont des valeurs fondamentales qui ne peuvent faire l’objet de compromis. Pour garantir le respect de ces principes au sein des entreprises, des sanctions peuvent être imposées en cas de non-respect des obligations. Les organismes de régulation et les autorités compétentes chargées de faire respecter les lois en matière d’égalité des chances peuvent infliger des sanctions administratives aux entreprises fautives. Ces sanctions peuvent prendre différentes formes, allant des avertissements et des mises en demeure aux amendes et aux pénalités financières. Ces mesures visent à rappeler aux entreprises l’importance cruciale de respecter leurs obligations et de lutter contre toute forme de discrimination. En cas de violation des principes d’égalité des chances et de discrimination, les entreprises s’exposent également à des poursuites civiles. Les personnes discriminées ou lésées peuvent intenter des actions en justice contre l’entreprise, réclamant des dommages-intérêts pour compenser les préjudices subis. Ces poursuites peuvent non seulement entraîner des conséquences financières significatives pour l’entreprise, mais également porter atteinte à sa réputation et à sa crédibilité. Attention car lorsque des actes de discrimination persistent malgré les avertissements, des poursuites pénales peuvent être engagées à l’encontre de l’entreprise. Outre les sanctions administratives et judiciaires, les entreprises peuvent également subir des conséquences sur le plan commercial. Lorsque des cas de discrimination sont rendus publics, cela peut avoir un impact significatif sur la croissance de l’entreprise. Les clients, les partenaires commerciaux et le grand public peuvent se désengager de l’entreprise, ce qui peut entraîner une perte de clients, des contrats résiliés et une diminution de la rentabilité globale de l’entreprise.
Apprendre à manager, un incontournable
Manager, bien des personnes pensent que c’est un talent inné. Certes il est essentiel de posséder certaines qualités comme celle de l’empathie par exemple. Mais apprendre à manager, c’est acquérir les comportements qu’il est nécessaire d’adopter dans toutes les situations et s’entraîner à développer une posture qui permettra aux équipes d’avancer dans la cohésion. Apprendre à manager, c’est aussi apprendre à écouter c’est-à-dire pouvoir saisir à la fois les évidences mais aussi les pensées et émotions sous-jacentes des collaborateurs pour mieux les piloter dans leurs actions. Apprendre à manager, c’est aussi savoir prendre du recul et développer la bonne attitude pour dénouer les situations conflictuelles mais en partant de sa propre personnalité. En un mot, Manager, cela s’apprend !
Développer la crédibilité et la visibilité de son entreprise pour accroître son chiffre d’affaires fait partie des enjeux de toute entreprise. Parmi les outils à la disposition du dirigeant, créer un événement professionnel peut être un tremplin pour conquérir clients et partenaires. Aujourd’hui, la notoriété d’une entreprise se construit à la fois en interne, en externe, sur le terrain concret des points de vente physiques, et sur le terrain plus virtuel d’Internet et des réseaux sociaux.
Dans cette conjoncture particulière de basculement amorcé vers le commerce numérique, l’événementiel tient toujours une place à part, car il demeure un levier efficace pour booster la notoriété d’une société. Cet univers commercial multicanal fortement concurrentiel induit toutefois une interrogation légitime : comment créer un événement susceptible de mettre une entreprise en valeur ?
Bien définir l’objectif de son événement professionnel
Dans l’optique de l’organisation d’un événement à caractère professionnel, la première démarche consiste à définir très précisément l’objectif à atteindre. Les forces vives sollicitées, l’aspect chronophage de l’organisation, mais aussi le budget alloué, doivent être en corrélation avec l’objectif fixé. S’il s’agit par exemple de récompenser les collaborateurs en interne, l’ampleur de l’événement et son coût seront différents d’un objectif à visée commerciale pure. Si le but est de trouver des fournisseurs professionnels, le lieu et la communication autour de l’événement devront se faire dans un salon professionnel spécifique et au travers de supports médias spécialisés. Si le but de l’événement est de se faire connaître du grand public, d’augmenter ses parts de marché et son fichier client, les démarches seront multiples, incluant de nombreux canaux simultanés. De nombreuses décisions découlent donc du fait de cerner précisément l’objectif de l’événement.
Les biais événementiels porteurs
La seconde démarche consiste à choisir le biais événementiel le plus porteur, le plus susceptible de toucher la cible définie à l’étape de l’objectif. Il peut s’agir de s’adosser à un événement existant, ou bien de créer une occasion de toute pièce. Pour une entreprise, la participation à un vaste salon professionnel dont la thématique recoupe son activité constitue un événement porteur. Pour une entreprise à l’activité déjà pérennisée, le fait de fêter l’anniversaire de sa création, dans les locaux de l’entreprise dont les activités s’arrêteront plus tôt exceptionnellement, ou bien au travers d’une sortie thématique, constitue également un biais événementiel porteur, notamment pour récompenser les employés et fidéliser ses collaborateurs.
Toujours dans une optique de fidélisation interne, l’organisation de séminaires et d’incentives, parfois à caractère sportifs ou ludiques, représente également une occasion événementielle porteuse de sens. Le sponsoring sportif est également une source événementielle très efficace, notamment pour booster sa notoriété auprès du grand public. Participer, par le biais de stands thématiques et de distributions de produits dérivés aux flocages institutionnels, à un grand match de football ou à un tournoi de tennis majeur, constitue une manière très efficace de s’adosser à des événements préexistants, pour profiter d’une partie des retombées médiatiques.
Le lancement des innovations
Le lancement d’un nouveau site web, d’un nouveau produit ou d’une nouvelle application pour Smartphone permettant d’utiliser vos services, constituent aussi l’occasion de créer des événements et des animations sur les points de vente, en conviant les clients à des démonstrations gratuites.
Une organisation qui ne souffre pas l’improvisation
Si l’événement met en valeur les allures festives, son organisation en revanche demande une absolue rigueur. Le budget doit être précis, la cible clairement identifiée et les participants listés précisément au sein d’un fichier. Il est indispensable de cibler avec précision les canaux de communication pour promouvoir l’événement, qu’il s’agisse de mails en internes, de courriels externes, de flyers, de campagnes d’annonces sur la page d’accueil du site web, de campagnes d’annonces par SMS ou de courriers écrits ciblés. Le canal de communication choisi doit correspondre à celui privilégié par la cible lors de ses échanges avec l’entreprise.
Des prestataires réputés pour leurs qualités
Ainsi, les prestataires sont choisis en fonction de leurs références, les tenues des hôtes et des hôtesses qui tiennent les stands véhiculent l’image de la société. Sur la toile, les campagnes d’annonces sont rédigées par des professionnels du webmarketing, capables d’inclure les mots clés qui séduiront les algorithmes des moteurs de recherche et qui augmenteront la visibilité de l’entreprise et relayeront au maximum l’annonce de l’événement. Les pages ouvertes par l’entreprise sur les différents réseaux sociaux relaient l’annonce de l’événement, et l’entreprise enverra des tweets ciblés à l’ensemble des followers.
En ciblant son objectif précisément, en choisissant son biais événementiel judicieusement et en s’appuyant sur une organisation sans faille, notamment en matière de communication, l’événement provoquera un retour sur investissement durable et mettra l’entreprise en valeur.
Renouer le contact avec un client perdu peut être une démarche stratégique pour raviver une relation commerciale et récupérer une source de revenus. Cependant, cela nécessite une approche réfléchie et efficace. Voici quelques conseils pratiques pour renouer le contact avec un client perdu de manière professionnelle et augmenter vos chances de succès.
Faites un rappel de l’historique
Avant de recontacter un client perdu, il est important de se remémorer l’historique de votre relation commerciale. Passez en revue les échanges passés, les projets réalisés ensemble, les achats effectués, etc. Par exemple, si vous êtes une agence de marketing digital et que vous avez travaillé avec le client sur une campagne publicitaire réussie par le passé, mentionnez les résultats positifs obtenus. Vous pouvez vous baser sur les chiffres de conversion ou les commentaires positifs des clients.
Exemple : « Nous avons eu le plaisir de collaborer avec vous il y a deux ans sur une campagne publicitaire qui a généré une augmentation de 25% des ventes de votre produit X. Nous avons été impressionnés par les résultats et l’impact positif sur votre entreprise. »
Choisissez le bon canal de communication
Le choix du bon canal de communication est essentiel pour recontacter un client perdu. Considérez les préférences du client et utilisez le canal qui a fonctionné le mieux dans le passé. Par exemple, si vous aviez l’habitude de communiquer principalement par e-mail. Vous pouvez alors choisir d’envoyer un e-mail personnalisé pour reprendre contact.
Exemple : « Cher M. Dupont, j’espère que ce message vous trouve bien. J’ai récemment repensé à notre collaboration passée et aux résultats positifs que nous avons obtenus ensemble. Je me demandais si vous seriez intéressé par une discussion pour explorer de nouvelles opportunités de collaboration. »
Rédigez un message personnalisé
Lors de la prise de contact, rédigez un message personnalisé. Cela montre votre intérêt sincère pour le client et son entreprise. Mentionnez des détails spécifiques sur votre relation antérieure. N’hésitez pas à faire référence à des projets communs ou des conversations passées pour établir un lien. Expliquez clairement pourquoi vous souhaitez renouer le contact et comment vous pouvez apporter de la valeur ajoutée.
Exemple : « Je me souviens de notre discussion sur votre souhait d’élargir votre présence sur les réseaux sociaux pour toucher une nouvelle audience. Nous avons réussi à augmenter votre nombre d’abonnés de 30% en seulement trois mois. Je pense que nous pourrions travailler ensemble pour développer une stratégie de contenu ciblée qui vous permettrait de générer davantage d’engagement auprès de votre public cible. »
Offrez de la valeur ajoutée
Pour susciter l’intérêt du client, proposez-lui quelque chose de valeur dès votre prise de contact. Cela peut prendre la forme d’une offre spéciale, d’une ressource utile, d’une information pertinente ou d’un conseil professionnel. Montrez au client que vous avez pris le temps de comprendre ses besoins. Montrez que vous êtes prêt à apporter une réelle valeur ajoutée à son entreprise.
Exemple : « Je voudrais vous offrir une analyse gratuite de votre présence en ligne actuelle et vous fournir des recommandations personnalisées pour améliorer votre visibilité et augmenter l’engagement de votre audience. Cela vous aidera à optimiser votre stratégie numérique et à atteindre vos objectifs de croissance. »
Suivez avec persévérance
Si vous ne recevez pas de réponse immédiate, il est important de ne pas abandonner. Relancez de manière polie après un certain délai pour vous assurer que le message est reçu. Gardez à l’esprit qu’une persévérance raisonnable est nécessaire pour maintenir l’intérêt du client sans devenir intrusif.
Exemple : « J’apprécierais grandement si vous pouviez prendre quelques minutes pour me faire savoir si mon offre suscite votre intérêt. Je comprends que vous êtes occupé, mais je pense sincèrement que nous pouvons réaliser de grandes choses ensemble, comme nous l’avons fait par le passé. »
Montrez votre volonté d’écouter et de résoudre les problèmes
Lorsque vous établissez à nouveau le contact avec un client perdu, montrez-vous ouvert à écouter ses préoccupations et ses besoins. En cas d’identification de problèmes ou d’insatisfactions par le passé, proposez des solutions concrètes pour les résoudre. Démontrez que vous avez pris en compte les commentaires du client et que vous êtes prêt à travailler en étroite collaboration pour améliorer la relation.
Exemple : « Je me souviens que lors de notre dernière collaboration, vous avez exprimé votre préoccupation concernant le manque de suivi après l’achat. Je tiens à vous assurer que nous avons apporté des améliorations significatives à notre service client depuis lors. Je serais ravi de discuter de vos besoins actuels et de mettre en place des mesures supplémentaires pour garantir votre satisfaction. »
Conclusion
Recontacter un client perdu demande une approche réfléchie et professionnelle. En se remémorant l’historique de la relation, en choisissant le bon canal de communication, en rédigeant un message personnalisé, en offrant de la valeur ajoutée et en faisant preuve de persévérance, vous pouvez augmenter vos chances de renouer avec des clients précédents. Montrez votre volonté d’écouter et de résoudre les problèmes, tout en étant patient et respectueux des délais de réponse du client. Avec une approche stratégique, vous pourrez rétablir la relation commerciale et ouvrir de nouvelles opportunités de collaboration.
Dans le domaine des affaires et de la gestion, on entend souvent parler des termes « dirigeant » et « leader ». Mais qu’est-ce qui distingue réellement ces deux concepts ? Alors que certains les considèrent comme des synonymes, d’autres insistent sur les différences significatives entre les deux. Explorons les raisons pour lesquelles on fait souvent la distinction entre un dirigeant et un leader.
Les compétences et les rôles du dirigeant
Un dirigeant est souvent associé à la gestion, à la prise de décision stratégique et à la responsabilité opérationnelle d’une organisation. Les compétences clés d’un dirigeant peuvent inclure la planification, l’organisation, la coordination et le contrôle des activités. Les dirigeants ont tendance à se concentrer sur l’atteinte des objectifs fixés. Mais aussi sur la gestion des ressources et la supervision des équipes. Il est souvent le visage public de l’organisation et doit prendre des décisions difficiles dans l’intérêt de l’entreprise.
Il est responsable de l’élaboration et de la mise en œuvre de la stratégie, de la gestion des opérations quotidiennes, de la supervision des équipes et de la réalisation des objectifs fixés. Les compétences de gestion, telles que la planification, l’organisation, la coordination et le contrôle, sont essentielles pour un dirigeant. Il doit savoir comment diriger son équipe vers le succès. Pour cela, il prend des décisions informées et en allouant les ressources de manière judicieuse.
Un dirigeant est également responsable de la gestion des ressources. Ceci que l’on parle de finances, du personnel ou des actifs de l’organisation. Il s’assure que les ressources sont utilisées de manière efficace et efficiente pour atteindre les objectifs fixés. Un dirigeant doit être capable de hiérarchiser les tâches, de prendre des décisions stratégiques et de résoudre les problèmes qui se présentent.
Les qualités et les compétences du leader
Le leadership, quant à lui, est plus lié à l’influence, à la motivation et à la mobilisation des individus vers un objectif commun. Un leader inspire, guide et motive les autres à atteindre leur plein potentiel. Les qualités clés d’un leader peuvent inclure la vision ou la communication efficace. Mais ce ne sont pas les seules puisqu’on évoque souvent l’intelligence émotionnelle et la capacité à inspirer et à développer les autres.
Aussi, le leader est vu comme une personne qui inspire les autres à travers sa vision, sa passion et sa capacité à communiquer efficacement. Il est capable d’articuler une vision claire de l’avenir. Il mobilise, autour d’elle, les membres de son équipe. Bien entendu, il doit savoir communiquer ses idées de manière convaincante et inspirante. Toiut cela, pour motiver les autres à se dépasser et à atteindre de nouveaux sommets.
Le leader doit être également capable de développer les talents et les compétences de son équipe. Il sait comment identifier les forces de chacun et les mettre à profit. Ceci, tout en fournissant un soutien et des opportunités de croissance. Un leader encourage la collaboration, favorise un environnement de travail positif et encourage l’apprentissage continu.
La combinaison idéale : un dirigeant-leader
Bien qu’il puisse y avoir une distinction entre les rôles et les compétences du dirigeant et du leader, de nombreux experts soutiennent que la combinaison des deux est essentielle pour un leadership efficace. Un dirigeant-leader est quelqu’un qui peut allier les compétences de gestion et de prise de décision avec les qualités d’inspiration et de mobilisation des autres.
Autrement dit, il possède à la fois les compétences nécessaires pour gérer efficacement les opérations quotidiennes et les compétences de leadership pour inspirer et mobiliser les membres de son équipe. Il est capable de prendre des décisions éclairées tout en tenant compte des besoins et des aspirations de ses collaborateurs. Il sait comment établir des relations de confiance, encourager la collaboration et développer le potentiel de chaque membre de l’équipe.
La culture organisationnelle et le contexte
Il est important de noter que la distinction entre dirigeant et leader peut également dépendre de la culture organisationnelle. Celle-ci évolue de plus dans un contexte spécifique. Certaines organisations mettent davantage l’accent sur la gestion et la hiérarchie. D’autres encouragent une approche plus participative et inspirante du leadership. Les besoins de l’organisation et des membres de l’équipe peuvent également influencer la manière dont les rôles de dirigeant et de leader sont définis et pratiqués.
Dans certaines cultures, il peut y avoir une hiérarchie rigide où le dirigeant est considéré comme la figure d’autorité suprême. Dans d’autres cultures, l’accent est mis sur la collaboration et l’implication de tous les membres de l’équipe. Certaines organisations encouragent activement le développement du leadership. Ceci, à tous les niveaux, tandis que d’autres privilégient une structure plus traditionnelle et hiérarchique. Le contexte spécifique de l’organisation peut également influencer la façon dont le leadership est exercé.
En résumé
La distinction entre dirigeant et leader est souvent faite pour mettre en évidence les nuances du leadership et de la gestion. Alors que le dirigeant se concentre davantage sur la gestion opérationnelle et la prise de décision, le leader inspire, motive et mobilise les autres vers un objectif commun. Cependant, la combinaison des compétences de gestion et des qualités de leadership peut être la clé d’un leadership efficace.
En comprenant ces nuances, les individus peuvent développer leur propre style de leadership. Ils contribuent ainsi à la réussite de leur organisation. Que ce soit en tant que dirigeant, leader ou dirigeant-leader, l’essentiel est de développer les compétences nécessaires pour guider, inspirer et mobiliser les autres vers l’excellence.
Les soldes et les périodes de promotion exceptionnelles mais aussi les ventes liées, à des dates clefs comme les fêtes des mères, des pères, fête de noël, Saint-Valentin…) entraînent un trafic intense que ce soit pour se renseigner, ou commander. Il s’avère donc impératif de s’y préparer en amont.Comment faire pour absorber les pics de connexion sur votre site pendant les soldes ?
Les pics de connexion, un moment crucial
Pour un e-commerçant, ces pics de connexion représentent une période particulièrement propice à la vente, avec des hausses de chiffre d’affaires pouvant atteindre entre 30 et 40%. Pour se démarquer de ses concurrents et proposer un service client irréprochable, la planification des capacités informatiques devient alors un enjeu majeur. Que ce soit en termes de bande-passante, de puissance de calcul et de stockage, comment optimiser au mieux son site pendant cette période ?
Le test de montée en charge, une solution préventive pour éviter l’interruption de trafic
Selon une définition reprise lors d’une table ronde du café du e-commerce, le test de montée en charge « consiste à simuler un pic de trafic important sur un site afin de mesurer sa capacité à absorber une affluence inhabituelle ». Il permet ainsi d’estimer le nombre d’utilisateurs que le site peut supporter, et de repérer les éventuelles défaillances techniques qui pourraient survenir. De nombreux sites marchands négligent ce test alors qu’il reste très utile pour se préparer à une importante augmentation du volume de fréquentation. De nombreuses sociétés, tel que le Français Quotium, proposent des outils logiciels performants qui vous permettront de réaliser ce test.
Augmenter ses capacités : la solution du Cloud Computing
Si la capacité technologique à absorber les pics de connexion demeure insuffisante pour gérer les pics d’activité, cela entraînera nécessairement une chute de la qualité de l’expérience client et une baisse des ventes. Pour augmenter la capacité de leurs sites, de plus en plus de e-commerçants font appel au Cloud Computing. Cette technologie permet de provisionner en données des machines virtuelles sur des serveurs hébergés dans des Cloud publics ou privés. La souplesse et la flexibilité du Cloud Computing représentent alors des atouts majeurs pour gérer des pics ponctuels de fréquentation. Étant liée au concept de consommation à l’usage, cette technologie vous permet de ne payer que ce dont vous avez besoin, au lieu d’investir en interne pour disposer de serveurs supplémentaires qui seraient inutiles le reste du temps. De nombreuses sociétés proposent un Cloud Computing fiable et performant, tels que Windows ou encore Google.
Renforcer la sécurité du site
Ces périodes de fortes affluences semblent extrêmement propices aux attaques informatiques en tout genre. Afin d’éviter une rupture de service qui serait extrêmement dommageable à votre activité, il convient donc de tout mettre en œuvre pour sécuriser votre site. En plus des outils habituels (antivirus, firewall, etc.), il peut être utile de scanner le site avec un outil logiciel approprié, tel que HackerProof de la société Comodo, afin de repérer les failles dans la sécurité et de les corriger.
Éviter les goulots d’étranglement et prévoir un système de délestage
Bien identifier le client en fonction de son profil et de son panier vous permettra de mieux l’orienter sur votre site. Ainsi, le client prêt à acheter sera directement dirigé vers la page de commande, tandis que les autres utilisateurs se verront redirigés vers des pages d’attente (informations produits, catalogue…). Ce procédé permet de ne pas ralentir le processus d’achat.
Mettre en place un système de délestage
Enfin, en dernier recours, et si toutes les autres solutions ont échoué, il est nécessaire de mettre en place un système de délestage. Son but sera de faire en sorte que la plateforme n’accepte que les utilisateurs qu’elle est capable de desservir. En favorisant les utilisateurs déjà connectés au site, il permet de garantir le fonctionnement optimal de celui-ci pour ainsi vous permettre de réaliser le meilleur chiffre d’affaires possible en cette période clé.
Ah, les réunions d’entreprise, ces moments où les idées fusent et où chacun essaie de briller. Mais parfois, juste parfois, un collaborateur se lance dans une proposition tellement farfelue qu’on se demande s’il est sérieux ou s’il a regardé un film de science-fiction la veille. Pas de panique, chers dirigeants, ce manuel de survie vous donnera les clés pour garder un visage impassible lorsqu’on vous propose une idée farfelue, même lorsque votre collaborateur propose de remplacer tous les ordinateurs par des hamsters géants.
L’art du « sourire poli »
Face à une idée farfelue, maîtriser l’art du « sourire poli » est essentiel. Imaginez que vous êtes en train de poser pour une photo officielle : détendez votre visage, ouvrez légèrement les lèvres et laissez apparaître un sourire subtil. Cela montrera que vous êtes attentif et ouvert à toutes les idées, même les plus farfelues. Gardez à l’esprit que le sourire poli ne doit pas être exagéré, au risque de ressembler à un mannequin de cire ou à un personnage de dessin animé. La clé est d’adopter un sourire naturel et équilibré qui ne trahit pas vos pensées intérieures. Certaines idées farfelues peuvent se révéler très bonnes donc ne jugez pas trop vite.
Le regard dans le vide
Si le sourire poli ne suffit pas à contenir votre hilarité intérieure, détournez simplement le regard. Fixez un point au loin, comme si vous étiez profondément absorbé par une pensée transcendante. Imaginez que vous contemplez les étoiles ou méditez sur les mystères de l’univers. Cette technique vous permettra de garder votre sérieux en évitant le contact visuel avec votre collaborateur farfelu. Vous pouvez également prétendre étudier attentivement un tableau blanc imaginaire ou analyser avec une grande concentration les motifs du tapis. L’important est de donner l’impression que vous êtes totalement absorbé par la proposition cosmique qui vient de vous être faite, tout en gardant votre calme intérieur.
La maîtrise du langage corporel
Votre langage corporel peut trahir vos émotions, même lorsque vous essayez de garder votre sérieux. C’est pourquoi il est crucial de maîtriser chaque geste et chaque expression. Gardez une posture droite et digne, comme si vous étiez en train de méditer profondément sur la proposition farfelue qui vous est présentée. Contrôlez vos épaules pour éviter tout tressautement de rire involontaire. Évitez également les grimaces ou les froncements de sourcils qui pourraient révéler votre incrédulité. Au lieu de cela, optez pour une expression neutre, presque mystérieuse, qui laisse vos interlocuteurs se demander ce que vous pensez réellement. Rappelez-vous, votre corps parle aussi fort que vos paroles, alors assurez-vous qu’il envoie le bon message.
Les notes mystérieuses
Une autre technique pour garder votre sérieux lorsqu’une idée farfelue est proposée est de prendre des notes de manière frénétique. Sortez votre stylo et votre carnet. Notez chaque mot prononcé comme si votre vie en dépendait. Vous pouvez même donner l’impression d’écrire dans une langue secrète ou de tracer des symboles mystérieux. Cette approche vous permet de paraître profondément absorbé par la proposition farfelue, alors qu’en réalité, vous écrivez secrètement votre liste de courses ou votre prochain tweet humoristique sur la situation. L’avantage de cette technique est qu’elle détourne l’attention de votre réaction intérieure tout en donnant l’impression que vous êtes pleinement engagé dans la discussion.
Le rire intérieur
Lorsque la pression devient trop forte et que vous sentez le fou rire monter en vous, il est temps de pratiquer le « rire intérieur ». C’est un art subtil consistant à s’amuser intérieurement sans que cela transparaisse sur votre visage. Pour y parvenir, visualisez des images amusantes dans votre esprit, comme des pingouins dansant la salsa ou des licornes en tutu. Imaginez des scènes comiques ou répétez mentalement des blagues. Ces pensées humoristiques vous permettront de vous détendre et de détourner votre attention de la proposition farfelue. L’essentiel est de garder votre calme extérieur tout en laissant votre esprit s’amuser en secret.
Voilà, chers dirigeants, vous êtes désormais prêts à affronter les idées farfelues qui surgissent lors de vos réunions. Avec le sourire poli, le regard dans le vide, la maîtrise du langage corporel, les notes mystérieuses et le rire intérieur, vous pouvez garder votre sérieux et préserver la confiance de votre collaborateur sans vous laisser submerger par des propositions complètement farfelues. N’oubliez pas, parfois, l’absurde peut mener à l’innovation la plus géniale. Alors, tenez bon et profitez de ce spectacle pour ajouter une touche de folie à vos réunions !
L’été c’est le moment pour s’équiper et prendre le temps de choisir sans précipitation. Découvrez notre sélection idées shopping high-tech pour l’été 2023.
Dell U3224KBA : le premier moniteur Black IPS 2
Dell a dévoilé son nouveau moniteur U3224KBA, le premier moniteur à utiliser une dalle Black IPS 2. La dalle de 32 pouces affiche une définition élevée 6K (6 144 x 3 456 px), des angles de vision très ouverts de 178° et un contraste à 2000:1. Elle offre une luminosité maximale de 450 cd/m² en usage classique et de 600 cd/m² avec du contenu HDR et la couverture de l’espace de couleur P3. La dalle reproduit 99 % des couleurs de l’espace colorimétrique DCI-P3 et 100 % des espaces Rec.709 et sRGB. Elle est limitée à une fréquence de 60 Hz.
Le moniteur dispose d’un réglage en hauteur sur 16 cm, une inclinaison entre -5 et +21°, une rotation sur ±60°. Il peut aussi pivoter en mode portrait. Coté connectivité, Dell a intégré une entrée HDMI 2.1, un Mini DisplayPort, deux ports Thunderbolt 4 dont un délivrant 140 W, trois ports USB-C, cinq ports USB 3.1 et un port Ethernet 2,5 Gb/s. A noter que le port Thunderbolt 4 se comporte comme un port USB-C pour les ordinateurs non compatibles. De plus, il peut recharger tous les ordinateurs portables du marché. Le moniteur dispose d’une fonction KVM qui permet de brancher et de contrôler deux sources différentes. Il se démarque par sa webcam 4K. Celle-ci dispose d’un capteur Sony Starvis deux micros avec suppression des bruits ambiants et deux enceintes de 14 W. Le moniteur Dell U3224KBA est en vente à 2 900 €.
Philips Welcome Eye Look : une caméra de surveillance connectée
Après une première caméra de sécurité connectée d’extérieur, Philips dévoile la Philips Welcome Eye Look, une caméra de surveillance pour l’intérieur. Cette caméra est en plastique blanc brillant, associée à une bande de tissus et une base couleur aluminium. C’est un produit écoresponsable avec une conception qui comprend 70 % de plastique recyclé à 70 % et un packaging 100 % recyclé et recyclable. Elle propose une caméra motorisée « 2K » avec un champ de vision de 85°. Сеttе реrfоrmаnсе еѕt ѕоutеnuе раr lа fоnсtіоn аutо-trасkіng. Celle-ci оffrе unе vіѕіоn tоtаlе, ѕаnѕ аnglе mоrt, аvес un mоuvеmеnt dе 355° à l’hоrіzоntаlе еt 75° à lа vеrtісаlе.
De plus, la vіѕіоn nосturnе іnfrаrоugе оffrе, quаnt à еllе, unе роrtéе dе 100 m. La caméra propose la détection intelligente de mouvement. Elle lui permet de distinguer les silhouettes humaines et de les différencier de celles des animaux. Sa connexion Wi-Fi permet de la piloter depuis une application mobile disponible sur Android et iOS. Le stockage se fait sur une carte SD de 8 Go, livrée avec la caméra. Ce produit est compatible avec les assistants vocaux Google ou Alexa. La caméra Philips Welcome Eye Look est disponible sur le marché au prix public de 129,90 euros.
Huawei Watch 4 et Watch 4 Pro : deux montres connectées axées sur la santé
Huawei a dévoilé ses deux nouvelles montres connectées ! Les Huawei Watch 4 et Watch 4 Pro, deux modèles au design premium. Le Watch 4 Pro dispose d’un LTPO AMOLED de 1,5 pouce avec un verre saphir. Son boîtier de 48 mm est fabriqué à partir d’un alliage de titane TC4. La Watch 4 dispose d’un boîtier en acier inoxydable de 46 mm. Les deux modèles profitent d’un affichage Always On et sont étanches jusqu’à 50 mètres (5ATM). Sur la Watch 4 Pro, on dispose d’une connectivité LTE via eSIM et d’un GPS embarqué.
Les deux nouvelles montres proposent un mini bilan de santé évaluant sept points : la fréquence cardiaque, le SpO2, l’ECG, la température de la peau, la rigidité artérielle, le stress et des données liées à la respiration. Côté autonomie, toutes les deux peuvent compter sur un mode Éco permettant de booster jusqu’à 14 jours pour la Watch 4 et 21 jours pour la Watch 4 Pro. Disponible à partir du mois de juin, la série HUAWEI Watch 4 sera vendue à partir de 449,99 euros. Cependant, la Watch 4 Pro débutera à 550 euros avec bracelet en cuir contre 700 euros pour le modèle équipé d’un bracelet en titane.
Powershot V10 : un appareil pour séduire les vloggers
Canon a développé une caméra destinée aux vloggers et aux vidéastes web. Le Canon Powershot V10, un petit appareil vidéo doté d’un capteur au format 1 pouce associé à un objectif ultra grand-angle équivalent 19 mm ouvrant à f/2,8 avec possibilité de zoom numérique. Il dispose ainsi d’un bouton d’enregistrement proposé en façade et d’un écran tactile de 2 pouces pour la prise de vue en selfie. Plus compact qu’un smartphone avec des dimensions de 63,4 x 90 x 34,3 mm pour seulement 211 g. Le Canon PowerShot V10 enregistre des séquences sur une carte micro SD jusqu’en 4K 30 i/s ou 1080p 60 i/s, en 9:16 ou 16:9 selon les besoins.
L’appareil embarque deux microphones stéréo permettant d’enregistrer les sons à 360 degrés. Il profite aussi d’une entrée jack 3,5 mm stéréo pour y connecter un micro filaire, une prise USB-C pour la recharge, d’un slot pour tiroir microSD pour les cartes mémoires et une prise micro-HDMI. De plus,il est compatible avec les protocoles UVC/UAC. Il permet de plus le streaming directement vers les réseaux sociaux. La marque propose deux packs. Le Vlogger Kit, disponible en gris ou en noir à 449 € qui comprend la caméra, une dragonne, une pochette de transport, un bouchon d’objectif ainsi que des bonnettes anti-vent pour le micro. L’Advanced Vlogger Kit, qui y ajoute une cage de protection, est affiché à 479 €.
Vous le savez bien ! Il vous faut vous renouveler. Quitter les idées reçues, sortir des sentiers battus et ne jamais se laisser influencer par les pessimistes ni par les rumeurs ! Le principe d’un entrepreneur qui recherche toujours la nouveauté et à toujours se diversifier et être un précurseur. Repérer qu’une nouvelle habitude de vie des clients va vous obliger à ouvrir de nouveaux secteurs et à vous adapter vous permet d’envisager l’avenir avec un œil neuf. Certes, le contexte économique est tendu et de nombreux secteurs sont en perte de vitesse. Cependant, les entreprises doivent évoluer et se remettre en question pour continuer à assurer leurs missions et le maintien de l’emploi. Une conviction pas toujours facile à appliquer. Attachées à des traditions et une certaine organisation, de nombreuses TPE et PME ne parviennent pas à suivre le mouvement. Alors, comment y parvenir ?
Inciter à partager les bonnes idées
Tout conseil d’administration, gérant ou responsable opérationnel ne peut pas forcément demander conseil auprès des salariés. Il faut bien souvent attendre des situations de crise pour voir des employés faire remonter de nouvelles idées et des propositions d’amélioration et, finalement, qu’ils soient entendus. Parfois les conseils les plus avisés viennent des personnes les plus inattendues. En ce sens, toute idée, même la plus saugrenue, doit être analysée avant d’être écartée. Il y a toujours du bon dans toute proposition. Ainsi, grâce à l’ouverture d’esprit, on peut parvenir à des améliorations spectaculaires.
L’exemple le plus frappant en la matière est un établissement qui autorisait ses agents commerciaux avant la crise sanitaire à faire leur travail chez eux lorsqu’ils n’étaient ni en réunion ni en prospection, ou entre deux visites. Une mesure qui a constitué un avantage essentiel. Cependant, elle nécessitait d’avoir confiance en son personnel, qui investissait ses temps de trajets dans le travail et gagnait ainsi en efficacité.
Observer la concurrence
La question primordiale : comment la concurrence fait-elle face aux défis actuels et s’organise-t-elle pour gagner en clientèle ? Cette information est assez simple à trouver, pour peu que l’on prenne vraiment le temps de la chercher.
Analyser en temps réel les échecs et les succès
Pris dans son travail, les entrepreneurs oublient souvent l’analytique. Comment expliquer la perte de certains clients ? Pourquoi changent-ils de fournisseur ? L’analyse doit recouper autant les succès que les échecs. Comment s’approprier un marché ? Quel argument a convaincu le client ? Il faut prendre le temps de récupérer les informations commerciales et techniques en organisant une veille afin de permettre aux collaborateurs de ne pas se tromper. Si le dirigeant ne dispose pas du temps nécessaire pour mener à bien cette activité, celle-ci doit être confiée à un salarié qui devra constituer un fichier d’analyse commerciale. Il n’est pas forcément nécessaire de faire un rapport hyper-détaillé mais juste de clarifier quels sont les succès et les échecs.
Les traditions et leur utilité
Le fait d’avoir des principes rigides est tout à fait compréhensible, et même souhaitable car souvent la rigueur s’impose. Cependant, ne pas évoluer alors que le monde change est inacceptable. Si telle société fabrique des produits selon un procédé unique et mis en œuvre depuis le 19ème siècle, il peut être intéressant de bousculer la tradition en analysant si on peut améliorer le procédé et gagner du temps. Au diable la tradition pour la tradition !
N’hésitez pas à vous forcer à la remettre perpétuellement en question. En effet, les besoins évoluent et il vous faut éviter de rater le coche. Ainsi La Poste dont la mission essentielle était de distribuer le courrier s’est vue supplantée par le mail et donc a dû redéfinir ses missions d’une part pour rester compétitive et d’autre part pour protéger ses salariés. Elle est toujours en recherche d’idées novatrices et cherchent à anticiper et demandent à ses salariés de rechercher des solutions. Il est bien évident que les consommateurs préfèrent ne rien payer pour envoyer un courrier. Ils sont devenus des utilisateurs de l’e-mail. Heureusement la multiplication des livraisons de colis grâce au sites e-marchands lui ont permis de rebondir mais lui ont demandé parallèlement de revoir les postes de travail.