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Fixer la rémunération

D’un point de vue strictement juridique, la rémunération, qui sert à rétribuer la prestation de travail, constitue l’un des éléments essentiels du contrat de travail. En pratique, fixer la rémunération permet à l’entrepreneur de maîtriser le budget dédié au poste à pourvoir. Elle est utile pour de rédiger une offre d’emploi qui offre aux candidats un aperçu des perspectives financières de l’entreprise.

Composantes du salaire

Bien souvent, le salaire se trouve constitué de divers éléments. L’on trouve tout d’abord le salaire de base qui correspond à la rémunération stable, en contrepartie du travail fourni. Ce salaire de base peut se calculer au forfait, au temps, à la pièce, … 

Viennent ensuite les compléments de salaire qui s’ajoutent à celui-ci. Ils revêtent les formes les plus diverses : primes, pourboires, mutuelles, titres restaurant, avantages divers, … Leur versement est obligatoire lorsqu’ils figurent au contrats de travail ou dans la convention collective concernée. Ils peuvent avoir un impact considérable sur la rémunération totale et ne sont donc à négliger.

Montant du salaire

Le montant du salaire de base se fixe d’un commun accord par l’employeur et le salarié. Il doit toutefois être conforme au salaire minimum de croissance (SMIC), à la convention collective applicable ainsi qu’aux dispositions relatives aux heures supplémentaires. Au 1er mai 2023, le Smic a atteint 1 747,20 euros bruts par mois, soit 1 383,08 euros nets pour 35 heures hebdomadaires. Le SMIC vaut pour tous les salariés même si le contrat de travail prévoit une rémunération à la commission. Seule exception : les représentants de commerce dont les horaires de travail ne peuvent être contrôlés. À noter aussi l’existence de règles spécifiques pour certaines catégories professionnelles comme le personnel des hôtels, cafés et restaurants, les apprentis, les jeunes travailleurs, …

Respect de la convention collective

Le Code du travail régit les rapports salarié-employeur sont. Il peut éventuellement complété par des accords négociés et ratifiés par les syndicats de salariés et les employeurs. La convention collective est un texte réglementaire définissant les conditions d’emploi et de travail des salariés. Elle résulte d’une négociation entre les organisations représentatives des salariés et des employeurs. Elle possède une applicabilité professionnelle ou territoriale. D’un point de vue salarial, la convention collective peut prévoir un salaire minimum garanti plus favorable que le SMIC pour un emploi donné. Soumis à cette convention, l’employeur se doit de respecter le montant de ce salaire minimum.

Comment identifier la convention collective applicable ? En consultant le site internet de Légifrance. Cette identification peut notamment résulter de l’activité économique exercée par l’entreprise. À ce titre, le code APE attribué par l’Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques (INSEE) lors de la création de l’entreprise peut s’avérer riche d’enseignements.

Comment savoir si son application est obligatoire ?

Un employeur ne doit mettre en œuvre les dispositions d’une convention collective que s’il en est signataire ou adhérent. Toutefois, et même si ces deux conditions ne sont pas satisfaites, il peut être tenu de respecter la convention collective si son application a été étendue. Elle s’impose alors à toutes les entreprises du champ professionnel ou territorial visé. Même cas de figure si son application a été élargie. Elle vaut alors pour toutes les entreprises du champ territorial ou du secteur d’activité concernée par cet élargissement.

Respect des dispositions applicables aux heures supplémentaires 

Les heures supplémentaires correspondent aux heures travaillées au-delà de la durée légale de travail. Celle-ci est de 35 heures par semaine pour tous les salariés. Il existe toutefois des règles propres à certaines catégories professionnelles et à certains secteurs d’activité. 

Le cas des heures supplémentaires

Le droit du travail prévoit un « contingent annuel d’heures supplémentaires » qui correspond à un volume d’heures supplémentaires. Celles-ci peuvent être effectuées chaque année par un salarié et ce, sans autorisation préalable de l’inspection du travail. Limité, le nombre d’heures supplémentaires est de 220 heures maximum par salarié et par an depuis le décret du 21 décembre 2004 relatif à la fixation du contingent annuel d’heures supplémentaires. La convention ou l’accord collectif applicable à l’entreprise peut prévoir un contingent d’heures supplémentaires inférieur ou supérieur aux dispositions légales.

Les heures supplémentaires ouvrent droit à une majoration de salaire à un taux toujours supérieur à 10%. Il est fixé par convention collective. À défaut de convention, on applique les taux suivants : 25% de la 36ème à la 43ème heure et 50% au-delà de la 43ème heure. Sous certaines conditions, le paiement des heures supplémentaires peut être remplacé par un repos compensateur.

Durées journalière et hebdomadaire maximales 

L’employeur doit aussi respecter les durées légales de travail journalières et hebdomadaires. À défaut de dérogations et de dispositions particulières, une journée de travail ne peut dépasser 10 heures et une semaine de travail ne peut excéder 48 heures ou 44 heures sur une période de douze semaines de travail consécutives. Qu’est-ce que le repos compensateur obligatoire ?  Il s’agit du repos obligatoirement accordé au salarié dont les heures supplémentaires réalisées dépassent un certain seuil.

Quelles sont les informations utiles sur les clients ?

Les entreprises disposent désormais d’une quantité massive d’informations sur leurs clients. Cependant, toutes les données ne sont pas utiles ou égales. Certaines informations sont essentielles pour comprendre les besoins et les comportements des clients. D’autres peuvent être redondantes ou peu pertinentes. Examinons les informations qui sont réellement utiles sur les clients.

Les données démographiques

Les données démographiques fournissent des informations de base sur les clients, telles que l’âge, le sexe, la localisation géographique, le niveau d’éducation et la profession. Ces informations peuvent être utiles pour segmenter le marché et mieux comprendre les préférences des différents groupes de clients. Par exemple, une entreprise de vêtements pour enfants utilisera des données démographiques pour adapter ses offres aux besoins spécifiques des parents et de leurs enfants.

Les données démographiques sont également utiles pour cibler les publicités et les campagnes marketing. Par exemple, une entreprise de cosmétiques ciblera probablement ses publicités de maquillage différemment en fonction de l’âge et du sexe de ses clients potentiels.

Le comportement d’achat

Les données sur le comportement d’achat sont essentielles. Elles servent à comprendre comment les clients interagissent avec une marque, quels produits ou services ils achètent, à quelle fréquence et à quel prix. Ces informations aident les entreprises à identifier les produits les plus populaires, les tendances d’achat, les périodes de forte demande et les moments propices pour lancer de nouvelles offres ou promotions.

Les entreprises peuvent collecter ces informations grâce à des programmes de fidélité, des cartes de crédit, des historiques d’achats, des enquêtes ou des études de marché. Ces données sont précieuses pour améliorer la personnalisation des offres et créer des stratégies de marketing plus ciblées. Elles peuvent également vous aider à mieux gérer vos stocks. Par exemple, une entreprise de commerce électronique peut utiliser les données d’achat pour proposer des recommandations de produits personnalisées à ses clients, améliorant ainsi leur expérience d’achat et augmentant les chances de ventes supplémentaires.

Les préférences et les opinions

Connaître les préférences et les opinions des clients est essentiel pour répondre à leurs besoins de manière efficace. Les entreprises peuvent obtenir ces informations grâce à des sondages, des commentaires sur les réseaux sociaux, des évaluations de produits ou des focus groupes. Ces données aident les entreprises à adapter leurs produits et services en fonction des attentes des clients. Par exemple, une entreprise de restauration rapide peut utiliser les commentaires des clients pour améliorer la qualité de ses produits, développer de nouvelles options de menu ou offrir des promotions spéciales sur les produits les plus appréciés.

Les entreprises doivent être à l’écoute des commentaires des clients et les utiliser pour améliorer leur offre. En répondant aux attentes et aux besoins des clients, les entreprises peuvent développer une relation de confiance et fidéliser leur clientèle.

Les données comportementales en ligne

À l’ère du numérique, les entreprises collectent également des données comportementales en ligne, telles que les pages web visitées, les produits consultés, le temps passé sur un site, les clics et les achats en ligne. Ces informations sont cruciales pour comprendre le parcours d’achat des clients en ligne et améliorer l’expérience utilisateur sur un site web ou une application. Les entreprises utilisent souvent des outils d’analyse web et des cookies pour collecter ces données. Cela leur permet de personnaliser le contenu du site en fonction des intérêts des visiteurs, de cibler des publicités pertinentes et de réduire les taux d’abandon de panier.

Par exemple, un site de vente en ligne peut analyser les données de navigation de ses clients pour améliorer la navigation sur le site, rendre le processus d’achat plus fluide et offrir des recommandations de produits plus précises.

La rétroaction des clients

La rétroaction directe des clients est l’une des sources d’informations les plus précieuses pour les entreprises. Les clients qui fournissent des commentaires ou des plaintes peuvent aider les entreprises à identifier les problèmes potentiels, les lacunes dans les produits ou services, ainsi que les domaines à améliorer. Les entreprises devraient encourager activement les clients à partager leur expérience et leur opinion. Cela peut se faire par le biais de formulaires de commentaires, d’enquêtes de satisfaction, de centres d’aide en ligne ou de service client réactif.

Lorsque les clients prennent le temps de fournir des commentaires, les entreprises doivent répondre de manière appropriée, en prenant en compte leurs préoccupations et en proposant des solutions. Cela montre que l’entreprise valorise les retours de ses clients et qu’elle est prête à s’améliorer en conséquence.

Votre base de données clients / prospects

C’est peut-être la donnée la plus importante. Elle comporte généralement vos prospects et vous pouvez ainsi distinguer ceux qui se sont transformés en clients. Elle sert de manière basique à les contacter plus facilement ou à les relancer. Vous pouvez ainsi suivre au mieux votre clientèle et adapter vos relances. 

Cependant, vous pouvez aller plus loin puisqu’elle peut être analysée. Vous pouvez ainsi déterminer les méthodes de vente qui ont été le plus efficace ou encore le délai moyen de transformation. Cela vous permettra d’affiner vos projections mais également à voir les moyens qui ont été les plus efficaces. Votre base doit impérativement être la plus complète possible et ceci pour de multiples raisons, à commencer par avoir l’historique de vos échanges lorsque vous recontactez un prospect ou un client. 

Collecter des informations utiles sur les clients est un élément essentiel de la stratégie de toute entreprise. Les entreprises peuvent ainsi améliorer leurs relances, personnaliser leurs offres, améliorer l’expérience client, développer de nouveaux produits et services adaptés, et finalement renforcer leur compétitivité sur le marché. Cependant, il est crucial de respecter la vie privée des clients et de veiller à ce que les données soient utilisées de manière éthique et sécurisée. N’oubliez pas que vous devez obtenir le consentement des clients pour collecter leurs données et veiller à ne pas les exploiter de manière abusive.

Les influenceurs : savoir lequel est le bon pour mon entreprise

Avec la montée en puissance des réseaux sociaux, les influenceurs jouent un rôle de plus en plus important dans le marketing et la publicité. Ces personnalités en ligne, dotées d’une base de fans parfois considérable, peuvent avoir un impact significatif sur les décisions d’achat des consommateurs. Avec une pléthore d’influenceurs disponibles sur différentes plateformes, il est essentiel de savoir comment choisir le bon pour mon entreprise. 

Définissez vos objectifs

Avant de choisir un influenceur parce qu’il vous plait, vous devez définir clairement vos objectifs. Voulez-vous accroître la notoriété de votre marque ? Générer des ventes ? Promouvoir un nouveau produit ou améliorer l’engagement des utilisateurs ? Chaque objectif nécessite une approche différente, et l’influenceur qui va avec. Si votre objectif est d’augmenter la notoriété de votre marque, vous pourriez rechercher des influenceurs avec une large audience. Dans le cas où vous souhaitez générer des ventes, vous pourriez vous concentrer sur des influenceurs qui ont une base de fans engagée et fidèle.

Identifiez votre audience cible

Une fois les objectifs fixés, vous devez comprendre votre audience cible. Il s’agit d’un critère essentiel pour sélectionner le bon influenceur. Analysez les caractéristiques démographiques et les intérêts de votre public pour déterminer le type d’influenceur qui serait le plus susceptible de l’atteindre. Par exemple, si vous ciblez les jeunes amateurs de fitness, un influenceur dans le domaine pourrait être idéal. Utilisez des outils d’analyse des réseaux sociaux pour connaître les habitudes et les intérêts de votre audience actuelle sur les médias sociaux. Cela vous aidera à identifier les influenceurs qui correspondent le mieux à votre marché cible.

Recherchez l’authenticité et l’engagement

L’authenticité est un facteur clé pour les influenceurs. Les audiences sont plus enclines à faire confiance aux influenceurs qui semblent authentiques, honnêtes et transparents dans leurs recommandations. Évitez les influenceurs qui ont une réputation de promouvoir des produits ou des services de manière peu sincère. Cela pourrait nuire à la crédibilité de votre marque et à votre image. Pour évaluer l’authenticité d’un influenceur, regardez la manière dont ils interagissent avec leur audience. Sont-ils honnêtes dans leurs avis sur les produits ? Sont-ils ouverts à répondre aux questions des followers ? Des commentaires positifs et négatifs sont-ils visibles sur leurs publications ?

Le nombre d’abonnés n’est pas le seul indicateur de la portée de l’influenceur. Analysez l’engagement réel de leur audience en regardant le nombre de likes, de commentaires et de partages sur leurs publications. Un influenceur avec un taux d’engagement élevé indique une véritable connexion avec son audience, ce qui est essentiel pour que votre message soit bien reçu. Les influenceurs avec des taux d’engagement élevés ont généralement une base de followers plus impliquée et attentive. Leurs messages ont plus de chances d’être vus et partagés, ce qui augmente la visibilité de votre marque et de votre produit.

Évaluez le contenu de l’influenceur

Examinez attentivement le contenu que l’influenceur publie sur ses réseaux sociaux. Assurez-vous qu’il est en ligne avec les valeurs de votre marque. Il doit correspondre à l’image que vous souhaitez véhiculer. Si l’influenceur produit régulièrement du contenu de qualité et pertinent, cela peut être un signe que votre collaboration sera bénéfique. Par exemple, si vous êtes une marque de produits de beauté, recherchez des influenceurs qui partagent des conseils de maquillage, des avis sur les produits de beauté ou des tutoriels qui correspondent à votre gamme de produits.

Vérifiez leur historique de collaborations

Renseignez-vous sur les collaborations passées de l’influenceur avec d’autres marques. Ont-ils déjà travaillé dans votre secteur d’activité ? Quels types de produits ou de services ont-ils promus auparavant ? Si l’influenceur a déjà collaboré avec des marques similaires à la vôtre et a obtenu de bons résultats, cela peut être un indicateur positif de la réussite potentielle de votre campagne.

Recherchez également les commentaires des marques avec lesquelles l’influenceur a travaillé par le passé. Ont-elles été satisfaites de la collaboration ? Les résultats étaient-ils à la hauteur de leurs attentes ?

Négociez un partenariat équitable

Une fois que vous avez identifié l’influenceur qui répond le mieux à vos critères, il est temps de négocier les termes de la collaboration. Assurez-vous que les attentes sont claires des deux côtés et que le partenariat est équitable pour les deux parties. Soyez transparent sur vos objectifs et définissez clairement les livrables et les délais. Un partenariat réussi est basé sur une communication ouverte et honnête. Discutez des attentes en termes de publications, de fréquence, de ton, et assurez-vous que l’influenceur est d’accord avec les directives de votre marque.

Choisir le bon influenceur pour votre campagne de marketing peut faire toute la différence dans son succès. Prenez le temps de faire des recherches approfondies et de trouver l’influenceur qui correspond le mieux à votre marque et à vos objectifs. Avec une approche stratégique, vous pourrez bénéficier de la puissance du marketing d’influence.

La détermination du prix

Le client est aujourd’hui mieux informé et capable pour la plupart des produits et services de comparer les prix pratiqués. Il reste particulièrement sensible au prix et il sera donc nécessaire de bien fixer son prix. Plusieurs méthodes qui peuvent être complémentaires sont disponibles pour la détermination du prix.

Comment déterminer son prix de manière classique

Le prix peut être soit déterminer par l’analyse :

  • du client.
  • de la concurrence
  • des coûts de revient

1/ Détermination du prix par le client

Le client est aujourd’hui mieux informé et capable pour la plupart des produits et services de comparer les prix pratiqués. Il reste particulièrement sensible au prix et il sera donc nécessaire de bien fixer son prix. De manière basique, pour pouvoir le fixer, il est nécessaire de pouvoir répondre à deux questions :

  • En dessous de quel prix le produit ou service ne lui semble pas bon ?
  • Au-dessus de quel prix, le produit ou service lui semble cher ?

Une étude par le biais d’un questionnaire pourra permettre de répondre à cette question. Cependant, les résultats d’une étude doit être prise avec du recul. L’intention d’achat à un prix donné et le prix d’achat réel peuvent subir un véritable décalage. L’analyse des résultats permettra cependant de fixer la tranche de prix acceptable par le plus grand nombre de clients. En effet, l’étude permettra de mieux appréhender ses attentes (prix psychologique)

A prix égal, le consommateur pourra être prêt à choisir le produit ou le service de l’entreprise voire à le payer plus cher si celui-ci lui apparaît de meilleure qualité. Cette qualité peut s’apprécier à travers : le conseil, les garanties, la présence ou la qualité du service après-vente, l’installation sur site, l’échange, le remboursement en cas d’insatisfaction, le choix ou la nouveauté technologique.

Evolution dans les mentalités : aujourd’hui la théorie du rapport qualité-prix ne se vérifie plus toujours, ceci en raison des nouveaux moyens de distribution (internet) et d’une politique plus agressive des grandes surfaces. Le client peut parfois vouloir un très bon prix même avec des produits de qualité en fonction des canaux de distribution utilisé par exemple. Cependant, cette conception même malmenée reste valable dans de nombreux secteurs et pour de nombreux produits.

2/ Détermination par la concurrence

Pour compléter l’analyse de clientèle, une analyse de la concurrence est primordiale. On peut aller se comparer de plusieurs manières aux concurrents (internet, analyse terrain…)

Lors du relevé, il faudra prendre en compte qu’un concurrent peut parfois utiliser la technique des « produits d’appel » c’est-à-dire qu’il aura fait une offre promotionnelle sur un produit afin d’attirer les clients. Plusieurs facteurs en dehors du prix peuvent être relevés lors de l’analyse de la concurrence : Présence d’un conseil ou non, mise en valeur du produit, la réaction des clients, la date du relevé, le nom du produit… Il s’agit en effet de comparer les prix mais aussi de relever si les différences du produit (avantage concurrentiel du produit ou non)

3/ Détermination par le prix de revient

Le prix de revient correspond à l’ensemble des coûts supportés par une entreprise pour mettre sur le marché le bien ou le service. Il faut prendre en compte tous les coûts depuis la fabrication jusqu’à la distribution. Pour fixer son prix, il est nécessaire de prendre en compte tous les coûts car l’entreprise peut facilement se mettre à vendre à perte. Les coûts comprennent :

  • Les coûts directs (fixes et variables) : achat de matières premières et/ou de marchandises, rémunérations, sous-traitants, entretien du matériel, les machines…
  • Les coûts indirects (fixes et variables) : étude de marché, publicité, commissions, loyer, électricité, assurances, frais de recherche et développement….

Les manières avancées de déterminer son prix

Ce ne sont pas les seules méthodes qui peuvent vous conduire à déterminer un prix. Déjà, vous pouvez opter par une définition via votre positionnement. Allez-vous proposer un produit haut de gamme avec des fonctionnalités exclusives, ou visez-vous plutôt à offrir un produit abordable et accessible au plus grand nombre ?

Autre manière de faire, celle d’établir votre prix selon les objectifs. Il s’agit de fixer des objectifs clairs pour votre entreprise en termes de part de marché, de rentabilité et de positionnement. Votre stratégie de tarification doit être alignée sur ces objectifs.

Enfin et peut-être surtout, vous pouvez agir via des tests et itérer. N’ayez pas peur de tester différentes approches de tarification et de les ajuster en fonction des résultats obtenus. Le marché évolue, et il est essentiel de rester agile dans votre stratégie. Au final c’est par la confrontation réelle au marché que l’on sait si son prix est adapté.

Les entrepreneurs : grands fans de randonnée ?

L’entrepreneuriat est un voyage rempli de défis, d’émotions fortes et d’incertitudes. Et si vous vous êtes déjà aventuré sur les sentiers escarpés de l’entrepreneuriat, vous avez sûrement remarqué que cela ressemble étrangement à une randonnée en montagne. Voici pourquoi les entrepreneurs sont de grands fans de randonnée. Il faut dire que chaque journée dans l’univers des affaires est comme une ascension en montagne !

Beaucoup d’efforts, mais une vue imprenable

Lorsqu’on se lance dans l’entrepreneuriat, il ne faut pas s’attendre à une promenade tranquille. C’est comme grimper une montagne escarpée, cela demande beaucoup d’efforts. Les entrepreneurs doivent travailler dur, prendre des décisions difficiles et faire face à des obstacles imprévus. Mais tout comme dans une randonnée difficile, une fois que vous atteignez le sommet, la vue est imprenable. La satisfaction d’avoir surmonté les difficultés, d’avoir construit quelque chose de nouveau et d’avoir atteint ses objectifs est comparable à la récompense d’admirer le panorama somptueux après une randonnée épuisante. Chaque étape de l’entrepreneuriat est un pas de plus vers la réussite, et chaque effort supplémentaire nous rapproche un peu plus du sommet tant convoité.

Des hauts et des bas, comme les montagnes russes émotionnelles

L’entrepreneuriat est un voyage émotionnel intense. Les entrepreneurs connaissent des moments d’euphorie lorsque tout se passe bien. Cependant, il y a aussi des périodes de doutes et de stress lorsque les choses vont mal. C’est comme monter et descendre sur une montagne russe émotionnelle. Au fur et à mesure que l’on grimpe dans sa carrière entrepreneuriale, les hauts et les bas font partie intégrante du parcours. L’important est de garder la tête froide dans les moments difficiles et de célébrer les succès avec enthousiasme. Après tout, c’est la diversité des émotions qui rend la vie d’entrepreneur si passionnante et mémorable.

Chaque défi surmonté nous procure une poussée d’adrénaline, tout comme une descente vertigineuse sur une montagne russe. Mais c’est aussi dans les moments de doute que l’on apprend le plus sur soi-même et que l’on développe sa résilience.

La peur de tomber à tout moment

Tout comme lors d’une randonnée en montagne, les entrepreneurs doivent toujours rester vigilants et conscients du risque de chute. Le monde des affaires est imprévisible, et une mauvaise décision ou un revirement du marché peut entraîner une chute vertigineuse. Cependant, cette peur de tomber est aussi ce qui pousse les entrepreneurs à se dépasser, à être créatifs et à innover. Comme un alpiniste aguerri, un entrepreneur apprend à gérer ses peurs, à analyser les risques et à prendre des décisions éclairées pour éviter les chutes brutales.

La peur peut être un moteur puissant pour se perfectionner. Elle permet de rechercher l’excellence et d’anticiper les défis potentiels. Elle nous incite à être prudents et à agir avec prévoyance, en prenant en compte les conséquences possibles de nos actions.

Se préparer pour l’ascension

Les entrepreneurs doivent se préparer avant de se lancer dans leur aventure commerciale. Il faut planifier, faire des recherches, se former et acquérir les compétences nécessaires pour affronter les défis à venir. Une bonne préparation est essentielle pour maximiser ses chances de réussite et pour faire face aux imprévus. L’expérience d’une randonnée nous apprend que l’équipement adapté, la bonne stratégie et une attitude positive sont des éléments clés pour surmonter les obstacles, que ce soit sur les sentiers de montagne ou dans le monde des affaires.

Les entrepreneurs doivent également être prêts à s’adapter rapidement aux changements et à saisir les opportunités qui se présentent. La capacité d’improvisation est souvent essentielle pour contourner les obstacles et trouver des solutions créatives.

La satisfaction de la réussite

Après une longue randonnée, atteindre le sommet d’une montagne est une source de fierté et de satisfaction. De même, réussir dans l’entrepreneuriat procure une immense gratification. La persévérance, l’effort et le courage nécessaires pour surmonter les défis valent la peine lorsque les objectifs sont atteints. Les entrepreneurs peuvent ressentir une grande fierté lorsqu’ils voient leur entreprise prospérer, leurs idées se concrétiser et leurs efforts porter leurs fruits. La réussite de l’entrepreneuriat n’est pas seulement mesurée en termes de profits, mais aussi en termes de réalisations personnelles et de contribution à la société.

L’entrepreneuriat est une aventure épique qui rappelle étrangement une randonnée en montagne. Alors, chaussez vos bottes de randonnée et préparez-vous pour l’ascension vers le succès entrepreneurial ! La randonnée de l’entrepreneuriat est remplie d’aventures, de découvertes et de défis passionnants. Profitez du voyage, car chaque étape vous rapproche de votre sommet personnel. Bonne route !

L’éthique et l’entrepreneuriat : la voie d’un avenir responsable

Comme nous le rappelle le récent film Paradise, l’éthique n’est pas une option dans l’entrepreneuriat. Avec les évolutions rapides viennent également des défis éthiques croissants auxquels les entrepreneurs doivent faire face. L’approche de l’éthique et l’entrepreneuriat est devenue un sujet d’une importance capitale, car les actions et les décisions des entreprises peuvent avoir un impact profond sur la société et l’environnement. Comment adopter une approche responsable pour construire un avenir durable ?

L’éthique au cœur de l’entrepreneuriat

L’éthique est la boussole morale qui doit guider les décisions des entrepreneurs. Elle se réfère à la manière dont les entrepreneurs prennent en compte les implications de leurs actions. Ils doivent regarder les conséquences sur l’environnement, la société, les employés et les parties prenantes. Loin d’être une simple question de conformité aux règles et régulations, l’éthique dans l’entrepreneuriat est une approche proactive pour créer un impact positif dans le monde.

Les entrepreneurs éthiques s’efforcent de faire preuve d’intégrité et de transparence dans toutes leurs interactions professionnelles. Ils reconnaissent leur responsabilité envers la société dans laquelle ils opèrent. Ils doivent chercher à contribuer de manière significative à son bien-être et l’inscrire dans leurs valeurs. Elle repose sur des valeurs fondamentales telles que le respect, l’équité, la durabilité et l’inclusion.

Les défis éthiques de l’entrepreneuriat moderne

Dans un contexte où la compétition est féroce et où les pressions financières sont élevées, certains entrepreneurs pourraient être tentés de privilégier la rentabilité à court terme. Ceci, au détriment de considérations éthiques plus larges. Cela peut conduire à des pratiques commerciales douteuses mais qui seront demain vite sanctionnées. On pensera à l’exploitation des travailleurs, la pollution de l’environnement ou la promotion de produits nocifs pour la santé.

L’un des défis majeurs auxquels les entrepreneurs sont confrontés est de trouver le bon équilibre entre la réalisation des objectifs financiers de leur entreprise et le respect de principes éthiques. Cette tension peut parfois être difficile à surmonter. Ceci, surtout lorsqu’il s’agit de prendre des décisions difficiles qui ont des répercussions à long terme.

Responsabilité sociale des entreprises (RSE)

Heureusement, de plus en plus d’entrepreneurs ont compris l’importance de la Responsabilité Sociale des Entreprises (RSE). Cette dernière encourage les entreprises à adopter des pratiques éthiques en intégrant des préoccupations sociales et environnementales dans leurs opérations quotidiennes. Les entreprises qui embrassent la RSE cherchent à avoir un impact positif sur la société. Elles soutiennent des initiatives caritatives, adoptent des pratiques de travail équitables, et mettent en œuvre des politiques de développement durable.

La RSE peut prendre différentes formes en fonction des spécificités de chaque entreprise. Certaines entreprises mettent l’accent sur la réduction de leur empreinte environnementale en adoptant des pratiques de production durables. D’autres peuvent chercher à minimiser leur consommation d’énergie. Les entreprises peuvent également s’engager à soutenir des causes sociales en versant une partie de leurs bénéfices à des organisations caritatives. Elles peuvent également mettre en place des programmes d’aide communautaire, par exemple. La RSE ne se limite pas aux grandes entreprises. Même les startups et les petites entreprises peuvent jouer un rôle significatif en intégrant des pratiques éthiques dès le début de leur développement.

Un avantage concurrentiel

Au-delà des bénéfices pour la société et l’environnement, l’éthique peut aussi devenir un avantage concurrentiel. De plus en plus de consommateurs préfèrent soutenir des entreprises dont les valeurs sont alignées avec les leurs. Ainsi, une réputation d’entreprise éthique peut non seulement attirer davantage de clients, mais aussi fidéliser ceux déjà acquis. Les entreprises éthiques bénéficient également d’une meilleure image de marque et d’une plus grande confiance de la part du public. Les clients sont plus enclins à faire des affaires avec des entreprises qui se soucient de leur bien-être et qui sont transparentes dans leurs opérations.

De plus, l’éthique peut jouer un rôle crucial dans l’attraction et la rétention des talents. Les employés sont plus susceptibles de rester engagés et motivés lorsqu’ils travaillent pour une entreprise qui accorde une grande importance à l’éthique et à la responsabilité sociale.

Les défis de l’éthique dans un monde globalisé

Avec la mondialisation, les entrepreneurs doivent également relever des défis éthiques complexes liés aux chaînes d’approvisionnement mondiales. Ils doivent s’assurer que leurs produits ne sont pas fabriqués dans des conditions de travail inhumaines ou à partir de matières premières obtenues de manière irresponsable. Ceci demande une diligence accrue et une transparence totale tout au long de la chaîne d’approvisionnement.

Certains pays ayant des normes éthiques différentes, les entrepreneurs doivent naviguer dans des eaux troubles. Il s’agit de garantir que leurs partenaires commerciaux partagent des valeurs similaires en matière d’éthique et de responsabilité sociale. Les audits éthiques et les certifications peuvent être des outils précieux. Ils peuvent servir à évaluer la conformité des fournisseurs et des partenaires commerciaux.

Se former en la matière ? 

Pour cultiver une culture d’entreprise éthique, il est essentiel que les entrepreneurs et leurs équipes soient formés à celle-ci dès le début. Des programmes de formation et de sensibilisation peuvent aider à développer une compréhension approfondie des enjeux éthiques. Ils renforcent les compétences en matière de prise de décisions responsables. Les entrepreneurs doivent être encouragés à réfléchir de manière critique aux conséquences de leurs actions. Ils est nécessaire d’adopter des pratiques qui reflètent leur engagement. Les établissements d’enseignement, les organisations professionnelles et les associations commerciales peuvent tous jouer un rôle dans la promotion de l’éthique entrepreneuriale.

Le mix marketing

Le mix marketing, également connu sous le nom de « les 4P du marketing », est un concept fondamental en marketing. Il se réfère à l’ensemble des variables et des décisions que les entreprises prennent pour commercialiser efficacement leurs produits ou services sur le marché. Il a été popularisé par E. Jerome McCarthy dans les années 1960. Les 4P représentent les quatre éléments clés du mix marketing. Ainsi pour agir sur son marché, le chef d’entreprise peut utiliser quatre grands moyens d’action, ce sont : le prix, l’offre, la distribution et la communication.

L’offre

Si l’offre peut être définit comme ce que l’on vend aux clients, le plus important est de comprendre qu’elle doit absolument correspondre à un besoin du consommateur. Une offre qui ne répondrait à aucune demande entraînerait des difficultés de ventes. Deux notions sont fondamentales à appréhender sur les produits avant de se lancer : celle de « gamme » qui peut être plus ou moins grande et celle de « cycle de vie ».

Le prix

Le prix est un des éléments fondamentaux du mix marketing. La réaction de la majorité des chefs d’entreprises et d’agir sur lui quand ils arrivent sur le marché (en cassant les prix). Ils prennent alors seulement en compte le coût de revient du produit. Cependant, il est évident que le prix ne doit pas être fixé n’importe comment. Souvent quand le produit n’est pas cher, il est synonyme pour le client de mauvaise qualité. Il est donc important de prendre en compte les prix de la concurrence et de bien connaître les attentes tarifaires. Il ne s’agit souvent pas d’être le moins cher et d’entrer dans une guerre des prix mais de fixer le « juste prix ». Finalement, le prix peut apparaître comme un moyen de différenciation lorsque plusieurs entreprises proposent le même produit.

La distribution

La distribution s’inscrit dans la vente. L’enjeu de la distribution réside dans le fait qu’il faut prendre en compte trois dimensions:

  • le client. Celui-ci a des attentes et des habitudes qu’il faudra prendre en compte (il sera donc nécessaire de se demander quel est le meilleur moyen de lui faire parvenir le produit/ service)
  • le prix de revient pour l’entreprise. Suivant les moyens dont elle dispose une entreprise peut utiliser différents canaux de distribution,
  • les réseaux de distribution existants,

La communication

La communication est un moyen d’augmenter les ventes en faisant connaître soit un produit, soit une marque (ou une entreprise). Le but final est d’augmenter les ventes. Il existe différents moyens de communications mais avant tout on distingue souvent la communication « média » ou « hors média ». La communication permet de positionner l’entreprise tant sur son image pour les clients, que pour les fournisseurs et les concurrents.

Une bonne action de communication s’implique généralement dans un ensemble cohérent : Il faut éviter d’agir de manière épisodique et se fixer des objectifs précis et quantifiables.

D’autres critères sont importants à prendre en compte comme la construction du message. Le plus difficile reste de choisir son support de communication et choisir les bons supports de communication pour atteindre ses clients.

Une remise en cause du mix marketing

Alors que ce modèle a longtemps été le pilier des stratégies marketing, il est désormais confronté à des défis liés à l’évolution rapide des marchés et des comportements des consommateurs.

L’un des principaux facteurs de cette remise en question est l’évolution des marchés et des comportements des consommateurs. Avec l’émergence de nouvelles technologies, les attentes des clients évoluent rapidement. Ils recherchent davantage des expériences personnalisées et des interactions émotionnelles avec les marques, plutôt que de simples produits. En conséquence, de nouvelles variables telles que l’expérience client, la preuve sociale et la fidélisation sont devenues cruciales pour les stratégies de marketing modernes.

Le marketing numérique a également bouleversé la donne. Les canaux en ligne offrent des opportunités uniques pour interagir avec les clients, cibler des segments spécifiques et adapter les messages en temps réel. Cette évolution a poussé les entreprises à repenser leur approche du marketing traditionnel et à adopter des stratégies plus axées sur le numérique.

Par ailleurs, la complexité croissante du marché mondial a incité les entreprises à chercher des approches plus holistiques et intégrées. Le Mix Marketing traditionnel, centré sur les produits et les objectifs de l’entreprise, pourrait s’avérer insuffisant pour faire face à la concurrence et répondre aux demandes des clients de manière satisfaisante.

En réponse à ces changements, de nouvelles approches marketing ont émergé, mettant l’accent sur la satisfaction des besoins des clients et la création de valeur pour eux. Des concepts tels que le marketing orienté client, le marketing de l’expérience et le marketing numérique ont gagné en popularité en tant que compléments ou alternatives au Mix Marketing traditionnel.

Comment devrait se transformer le travail dans l’avenir ?

L’évolution rapide des technologies, les changements sociétaux et les défis économiques façonnent le monde du travail. Dans un avenir proche, le travail devrait profondément se transformer. Si les changements ont déjà commencé et certains sont déjà perceptibles, il faut s’attendre à des transformations majeures. Voici les tendances qui pourraient redéfinir le travail dans l’avenir. Celles-ci pourraient bien nécessiter d’ajuster votre organisation. Elle devra, en effet, s’adapter à ce nouvel environnement.

L’automatisation et l’intelligence artificielle

L’automatisation et l’intelligence artificielle (IA) devraient continuer à jouer un rôle majeur dans la transformation du travail. De nombreuses tâches répétitives et routinières vont être automatisées. Les logiciels offrent de plus en plus de fonctionnalités de base qui vous permettent d’automatiser au maximum. Certes, cela peut prendre un peu de temps à mettre en place. Mais, en contrepartie, vos collaborateurs (ou vous) pouvez vous concentrer sur des activités à plus forte valeur ajoutée.

Cela exige une certaine adaptabilité notamment car les changements seront fréquents. Il faudra développer une culture autour de la capacité de se former en permanence. Les entreprises devront également repenser leur organisation pour intégrer harmonieusement les technologies émergentes et les compétences humaines. Certes, les robots et l’IA ne remplaceront pas complètement les humains. Cependant, ils travailleront en collaboration avec eux pour améliorer l’efficacité et la productivité. Les travailleurs devront apprendre à interagir et à se servir de ces technologies pour tirer pleinement parti de leurs avantages.

Le travail à distance et la flexibilité

La pandémie de COVID-19 a accéléré l’adoption du travail à distance. Si dans un premier temps, beaucoup ont pensé que le travail sera uniquement à distance, ce n’est pas ce qui semble le plus populaire. Pour le travail dans l’avenir, de nombreuses entreprises pourraient ainsi opter pour un modèle hybride. Celui-ci permet aux employés de travailler à distance mais également de conserver l’esprit d’équipe. 

Le travail à distance offre de nombreux avantages. Déjà, une plus grande flexibilité aux travailleurs. Il leur permet de mieux concilier vie professionnelle et vie privée. Cependant, cela pose également des défis en termes de gestion de l’équilibre entre vie professionnelle-personnelle. Surtout, il existe un défi : celui de maintenir une communication efficace. C’est pourquoi, les entreprises s’appuient de plus en plus sur des outils de communication et de collaboration à distance pour assurer une coordination efficace entre les équipes. Les gestionnaires devront également adopter un style de gestion basé sur la confiance et les résultats. 

L’importance des compétences transversales

Les compétences transversales telles que la créativité, la résolution de problèmes, la pensée critique et la collaboration deviendront de plus en plus importantes. Avec l’automatisation prenant en charge des tâches spécifiques, les compétences humaines uniques deviendront une valeur ajoutée majeure. Les entreprises devront investir dans la formation et le développement des compétences de leurs employés. Il s’agit de les préparer aux défis futurs. Les salariés devront également être proactifs dans l’amélioration de leurs compétences et de leur employabilité. Celui implique donc une plus grande implication. 

Les compétences en gestion de projet, en leadership, en communication interculturelle et en résolution de conflits seront également très recherchées. Les travailleurs devront développer une combinaison de compétences techniques et non techniques pour rester compétitifs sur le marché du travail.

La quête de sens au travail

Pour impliquer vos collaborateurs, il faut donner du sens à leur travail. Vous pouvez le faire en contribuant à des causes qui leur tiennent à cœur. Les entreprises devront s’efforcer de créer des environnements de travail qui favorisent un sentiment d’accomplissement et d’impact positif. Les initiatives en matière de responsabilité sociale des entreprises, d’égalité et de durabilité joueront un rôle important dans l’attraction et la rétention des talents. Les entreprises devront être transparentes dans leurs valeurs et leurs pratiques pour attirer les travailleurs qui partagent leur vision.

Aussi, les ressources humaines devront être attentives aux besoins et aux aspirations de leurs employés. La reconnaissance et les opportunités de développement personnel seront essentielles pour maintenir la motivation et l’engagement des travailleurs.

La requalification et la reconversion professionnelle

Avec tous ces changements rapides sur le marché du travail, de nombreux emplois actuels pourraient devenir obsolètes. Cependant, de nouveaux emplois émergeront. Cela nécessitera une requalification et une reconversion professionnelle pour une bonne partie des salariés. Les gouvernements, les entreprises et les individus devront collaborer pour mettre en place des programmes de formation et des opportunités de reconversion. Il s’agira de permettre aux travailleurs de s’adapter aux nouvelles exigences du marché du travail.

Les entreprises devront jouer un rôle actif dans la requalification de leur main-d’œuvre. Elles devront investir dans des programmes de formation interne et faciliter l’accès à des programmes externes. De la même manière, les individus devront adopter une attitude proactive envers leur développement professionnel. Il y aura donc des résistances au changement à prévoir. Il s’agit au final de développer leur employabilité, en identifiant les compétences qui seront les plus recherchées sur le marché du travail. 

Conclusion

Le travail dans l’avenir sera façonné par l’automatisation, l’intelligence artificielle, le travail à distance, les compétences transversales et la recherche de sens. Pour réussir dans ce nouvel environnement, les entreprises devront être flexibles et innovantes, les salariés devront s’adapter. Les entreprises, quant à elle, devront investir dans leur développement. L’avenir du travail est rempli de défis mais aussi de possibilités. C’est une opportunité de repenser la façon dont nous travaillons et de créer un environnement où les individus peuvent s’épanouir. 

Comment créer un bon post Facebook ?

Avec plus de 2,8 milliards d’utilisateurs actifs mensuels, Facebook est devenu un outil incontournable pour les entreprises. Même s’il n’est plus le seul, ce réseau social permet de promouvoir ses produits, services ou idées. Pour tirer le meilleur parti de cette plateforme, il est essentiel de créer des posts efficaces et engageants. Voici les étapes pour créer un bon post Facebook qui capte l’attention de votre audience et génère des interactions positives.

Identifiez votre objectif

Avant de commencer à rédiger votre post, déterminez clairement votre objectif. Voulez-vous informer votre audience sur un nouveau produit ? Promouvoir un événement ? Susciter des réactions émotionnelles ? Ou simplement interagir avec vos abonnés ? Chaque objectif nécessite une approche différente et influencera le ton et le contenu de votre post. Il faut donc débuter par cette étape pour proposer le bon contenu. 

Si votre objectif est d’augmenter la notoriété de votre marque, vous n’utiliserez pas les mêmes moyens. Par exemple, il se peut dans ce cas que vous décidiez de rechercher des influenceurs qui ont une large audience et une grande visibilité sur les réseaux sociaux. Autre exemple : si vous souhaitez générer des ventes, vous pourriez vous concentrer sur ceux qui ont une base de fans engagée et fidèle.

Choisissez le bon format

Facebook offre plusieurs formats de post, tels que les publications avec texte, les photos, les vidéos, les diaporamas et les carrousels. Choisissez le format qui convient le mieux à votre message et à votre audience. Aujourd’hui, les vidéos et les photos attrayantes sont souvent plus efficaces pour capter l’attention. En revanche, les publications avec texte bien rédigées peuvent être idéales pour communiquer des informations détaillées. Tout dépend, vous l’aurez compris, de votre objectif.

A noter que les vidéos sont particulièrement populaires sur Facebook et ont tendance à générer plus d’engagement que les autres formats de contenu. Une vidéo captivante qui raconte une histoire ou démontre l’utilisation d’un produit peut susciter l’intérêt des utilisateurs. Elle les encourage à s’engager avec votre marque.

Rédigez un texte accrocheur

Le texte de votre post est essentiel pour attirer l’attention des utilisateurs. Il faut qu’il soit court, direct et accrocheur. Commencez par une phrase percutante qui incite les utilisateurs à lire la suite. Utilisez des mots clés pertinents pour votre audience. Et mettez en valeur les avantages de votre produit ou service ! 

Le texte doit être clair, concis et facile à comprendre. Utilisez des phrases courtes et percutantes pour captiver rapidement l’attention des utilisateurs. Vous pouvez également poser une question ou susciter la curiosité pour inciter les utilisateurs à en savoir plus sur votre offre.

Utilisez des visuels de qualité

Les visuels jouent un rôle clé dans l’engagement des utilisateurs sur Facebook. Choisissez des images ou des vidéos de haute qualité, attrayantes et en lien avec votre message. Les visuels captivants augmentent les chances que votre post soit partagé ou commenté, ce qui élargit la portée de votre publication. Ainsi, vos images doivent être, à minima, nettes et bien éclairées. Ceci est d’autant plus vrai si elles représentent votre produit ou service. Les images avec des visages humains peuvent également susciter davantage d’émotions et d’engagement. N’oubliez pas d’en avoir les droits. Vous ne pouvez pas utiliser une photo que vous avez tout simplement prises sur Google Image.

Ajoutez un appel à l’action

N’oubliez pas d’inclure un appel à l’action dans votre post. Que vous souhaitiez que les utilisateurs visitent votre site web, s’inscrivent à une newsletter, laissent un commentaire ou effectuent un achat, indiquez clairement ce que vous attendez d’eux. Un appel à l’action bien formulé peut inciter les utilisateurs à passer à l’action. Le bouton d’appel à l’action de Facebook peut être personnalisé en fonction de vos objectifs. Vous pouvez choisir parmi une sélection d’options, telles que « Acheter maintenant », « Inscription », « En savoir plus », « Contacter » et bien plus encore.

Personnalisez pour votre audience

Adaptez votre post en fonction de votre audience cible. Si vous avez des segments d’audience différents, utilisez la fonction de ciblage de Facebook. Elle vous permettra de diffuser des messages personnalisés à chaque groupe. Les utilisateurs sont plus susceptibles de réagir positivement à un contenu qui leur parle directement.

Utilisez les données démographiques et les intérêts de votre audience pour personnaliser le contenu de votre post. Si vous ciblez une audience plus jeune, adaptez votre ton. Il doit être généralement plus décontracté dans ce cas. Les emojis sont aussi plus utilisés pour rendre votre message plus convivial. Si vous ciblez des professionnels, adoptez un ton plus formel et mettez l’accent sur les avantages et les fonctionnalités de votre produit.

Planifiez le moment de publication

Le timing est crucial sur Facebook. Publier aux heures où votre audience est la plus active augmentera les chances d’obtenir un engagement élevé. Utilisez les outils d’analyse de Facebook pour déterminer les meilleurs moments pour publier. Les habitudes d’utilisation de Facebook varient en fonction des fuseaux horaires et des jours de la semaine. Publier lorsque votre audience est la plus susceptible d’être en ligne augmentera la visibilité de votre post et améliorera son potentiel d’engagement.

Analysez les résultats

Après avoir publié votre post, surveillez attentivement ses performances. Analysez les statistiques telles que le nombre de vues, les likes, les partages et les commentaires. Cela vous permettra de comprendre ce qui fonctionne bien avec votre audience et d’ajuster votre stratégie en conséquence. Les outils d’analyse de Facebook vous fourniront des informations sur l’engagement de votre post, le nombre de personnes atteintes, les clics sur votre appel à l’action, et bien plus encore. Utilisez ces données pour identifier les contenus les plus performants et améliorer vos futurs posts.

Créer un bon post sur Facebook nécessite une approche réfléchie et stratégique. Identifiez vos objectifs, choisissez le bon format, rédigez un texte accrocheur, utilisez des visuels de qualité et ajoutez un appel à l’action clair. N’oubliez pas de personnaliser votre message en fonction de votre audience et de planifier le moment de publication de manière stratégique.

Les factures

La factures constitue à la fois un document comptable et une preuve d’une opération de nature commerciale. Entre professionnels, la facturation est obligatoire et il ne faut pas la négliger. Les factures se délivrent à la fin de l’exécution de la prestation de services. Elles le sont au moment de la livraison de la marchandise pour les contrats de vente de marchandise. Elles doivent en principe toujours être émise en double exemplaire par le professionnel lui-même ou en son nom et pour son compte. 

Les mentions de la facture 

D’un point de vue formel, elle doit faire apparaître diverses mentions :

  • le numéro de la facture
  • la date de la facture
  • la désignation du vendeur et de l’acheteur (n° SIREN, raison sociale, structure juridique, adresse), pour commerçants, le numéro de SIREN doit être suivi de la mention : « dispensé d’immatriculation en application de l’article L123-1-1 du code de commerce ». Pour les artisans, ce numéro doit être suivi de la mention « dispensé d’immatriculation en application du V de l’article 19 de la loi n° 96-603 du 5 juillet 1996 relative au développement du commerce et de l’artisanat »
  • le numéro individuel d’identification de TVA du vendeur ou du prestataire. Le cas échéant, celui du représentant fiscal pour les entreprises établies hors de la Communauté européenne
  • la date de la vente de la marchandise ou de la réalisation de la prestation de service
  • la dénomination précise et la quantité des produits ou services rendus
  • le prix unitaire des produits ou services rendus, montant total HT des produits, répartition selon le taux applicable et le montant total de la TVA due, ou le cas échéant la mention de l’article du code général des impôts prévoyant une exonération de TVA
  • toute réduction acquise à la date de la vente ou de la prestation, et directement liée à cette opération, à l’exclusion des opérations d’escomptes non prévues sur la facture et toute réduction différée en pied de facture
  • la date à laquelle le règlement doit intervenir.
  • Les conditions d’escompte applicables en cas de paiement à une date antérieure à celle résultant de l’application des conditions générales de vente
  • Le taux des pénalités exigibles en cas de non-paiement à la date de règlement inscrite sur la facture.

Les autres mentions possibles

Les mentions supplémentaires possibles :

  • la qualité de membre d’un centre de gestion agréé ou d’une association agréée (avec la mention « Acceptant le règlement des sommes dues par chèque en sa qualité de membre d’un centre de gestion agréé »),
  • la qualité de locataire-gérant,
  • la qualité de franchisé.

Les sanctions à ne pas négliger

Pour chaque mention inexacte ou manquante, l’entreprise devra s’acquitter d’une amende de 15€ avec pour chaque facture un plafond correspondant au ¼ de son montant. À noter que seule la facture définitive peut servir de preuve d’achat et de vente. La facture proforma présente un caractère provisoire et ne peut donc pas être assimilée à une facture définitive ni servir de preuve.

Particularité de la facturation d’un professionnel pour un particulier

S’agissant de la vente de marchandises, la facturation ne constitue une obligation que si le client en fait la demande. Elle l’est également en cas de ventes à distance et pour les livraisons intracommunautaires exonérées de toute TVA. À noter que, pour la vente à distance, la facture doit notamment faire état de l’existence d’un délai de rétractation. Elle doit également faire figurer ses conditions d’application. Elle doit aussi porter mention des garanties contractuelles et légales applicables à la vente. Hormis ces cas de figure, le professionnel remet le plus souvent un ticket de caisse à l’acheteur.

Concernant les prestations de service bénéficiant à des particuliers, il faut réaliser une note en double exemplaire. L’original doit être remis au client, à charge pour lui de le conserver pendant au moins deux années.

Cette note ne doit être rédigée que si le prix dépasse un certain montant, s’il s’agit de travaux immobiliers ou si le client en fait la demande. Cette note doit aussi présenter certaines mentions telle que :

  • la date de sa rédaction,
  • les nom et adresse de l’entreprise,
  • le nom du client à moins d’un refus de sa part, les date
  • et lieu d’exécution de la prestation,
  • la somme totale à payer
  • et le décompte détaillé, en quantité et en prix de chaque prestation fournie.

Toute absence de l’un de ces éléments est sanctionnée par une contravention de 1 500 à 3 000 € en cas de récidive. À noter que certaines activités doivent respecter des obligations spécifiques en matière de facturation. C’est le cas notamment des pensions de familles, des restaurants, des garages, des autoécoles, des syndics de propriété, des experts-comptables,…etc.

Délai de conservation des factures

Suivant son support et sa nature, une facture doit être conservée entre 3 et 10 années. Il est toutefois conseillé de les conserver pendant 10 ans. Elles peuvent durant ce laps de temps servir de moyen de preuve devant les tribunaux.

Modalités de transmission

Il existe plusieurs façons de transmettre une facture, en fonction des préférences et des possibilités techniques des parties concernées. Voici quelques méthodes courantes pour transmettre une facture :

  • E-mail : L’e-mail est un moyen rapide et pratique de transmettre une facture. Vous pouvez créer la facture au format PDF ou un autre format de fichier compatible et l’envoyer en pièce jointe à l’e-mail.
  • Plateforme de facturation électronique : De nombreuses entreprises utilisent des systèmes de facturation électronique. Ceux-ci permettent d’envoyer et de recevoir des factures de manière sécurisée et automatisée. Ces plateformes s’intègrent souvent aux systèmes comptables des entreprises.
  • Courrier postal : Vous pouvez imprimer la facture et l’envoyer par courrier postal si la personne ou l’entreprise destinataire préfère recevoir des documents papier.
  • Fax : Bien que moins courant de nos jours, le fax peut être utilisé pour envoyer une facture.
  • Portail en ligne : Si vous avez un portail en ligne dédié à la gestion des factures et des paiements, vous pouvez inviter la partie concernée à se connecter et à télécharger la facture.
  • Applications de messagerie instantanée : Si vous êtes en contact régulier avec la personne ou l’entreprise, vous pouvez envoyer la facture via une application de messagerie instantanée, comme WhatsApp ou Slack.

Assurez-vous de demander à la partie concernée son mode de communication préféré pour les factures. Adaptez-vous à ses préférences si possible. Veillez également à inclure toutes les informations nécessaires sur la facture, telles que les coordonnées du destinataire, le montant à payer, la date d’émission, etc., pour faciliter le traitement et le paiement.

Facture d’avoir

Somme d’argent qu’un fournisseur ou vendeur doit à son client, l’avoir résulte d’un évènement survenu postérieurement à l’établissement de la facture ou se produit lorsque le client s’accorde un escompte suite à un paiement anticipé. Le fournisseur doit alors établir une facture d’avoir en plusieurs exemplaires comportant la mention « avoir » accompagnée des éléments suivants : références de la facture initiale, montant HT de la remise consentie à l’acheteur et montant de la TVA correspondante.

Textes de référence

  • Loi n° 2001-420 du 15 mai 2001 relative aux nouvelles régulations économiques
  • Article L441-3 et L441-6 du Code de Commerce
  • Arrêté n° 83-50 du 3 octobre 1983, article 1er alinéa 1er
  • Article 289 du Code Général des Impôts (CGI)
  • Article 242 nonies et 242 nonies A du CGI (décret n° 2003-632 du 7 juillet 2003)
  • Instruction fiscale n° 136 du 7 août 2003 Modèle de facture /! TABLEAU