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Les ragots : la plaie au travail

Les entreprises sont des lieux de vie et certains collaborateurs ne peuvent s’empêcher de colporter des ragots au travail, une pratique qui demeure trop usitée. En effet, 45 % des travailleurs estiment que certains collègues en ferait trop selon une étude “Workplace Boundaries”, réalisée par Udemy.

Une dernière étude révélatrice de la plaie au travail

Selon une étude menée par l’Ifop pour Compte Pro,   réalisée par questionnaire auto-administré en ligne du 20 au 31 octobre 2023 auprès d’un échantillon de 948 salarié(e)s, 69 % des salariés et trois quarts des managers indiquent que les commérages, potins, ragots  sont leurs sujets favoris au bureau.

Les salariés aiment également critiquer leur entreprise. Les deux tiers des sondés confient ainsi qu’ils aiment se plaindre de la politique de leur employeur et 69 % s’en prennent même à leurs collègues en les critiquant derrière leur dos. Une majorité des personnes interrogées (55 %) n’hésite ainsi pas à critiquer les compétences de leurs collaborateurs, jetant ainsi le discrédit sur eux.

Mais de sujets tabous

En effet, les salariés évitent pour 68 % d’entre eux de parler de rémunération. Ils sont également 52 % à laisser de côté les relations sentimentales ou sexuelles entre collègues et 46 % à éviter les questions de religion ou de laïcité. Les personnes interrogées affirment dans leur ensemble que les liens tissés au sein de leur entreprise sont précieux. Près des trois quarts des salariés ont un collègue préféré avec qui ils peuvent évoquer toutes sortes de sujets, même les plus intimes.

Cette étude souligne l’effet positif ou a contrario négatif du fait que les discussions entre collègues peuvent parfois avoir fonction de « défouloir ».

Si l’environnement de travail a fortement évolué avec notamment l’arrivée du travail à distance, il semblerait que quelques mauvaises habitudes aient la vie dure. Les tenues vestimentaires strictes comme le costume-cravate ont été délaissées au profit du jean. Cependant, malgré l’arrivée de la génération Y et la génération Z, qui représenteront environ 50% de la population active en 2020, les ragots persistent au sein des entreprises. 

Une évolution liée en partie à l’entreprise

S’il y a plus de ragots aujourd’hui, c’est d’abord parce que les employés sont influencés par la nouvelle habitude et tendance du partage d’informations. Les réseaux sociaux, les open space, le travail à distance ou encore la présence de lieux de vies ont favorisé les échanges entre les collaborateurs. Mais s’ils bavardent davantage, ce n’est pas forcément pour le plaisir de tous puisque 45% des personnes interrogées estiment que « leurs collègues bavardent excessivement au travail ». Certains sujets mettent particulièrement mal à l’aise comme la politique (39 %) et même les relations amoureuses (32 %). L’utilisation d’un vocabulaire familier (31%) et donc parfois inadapté à l’environnement de travail semble être également considéré par un tiers des interrogés comme inapproprié. 

Les situations gênantes les plus fréquentes.

Si discuter n’est pas en soi quelque chose de négatif, les comportements inappropriés peuvent affecter les performances commerciales, la satisfaction des employés ou encore leur productivité. Pour les managers pas de doute, partager une chambre d’hôtel avec un collègue lors d’événements organisés par l’entreprise n’est pas une bonne chose puisque 41% d’entre eux reconnaissent qu’ils sont mal à l’aise. De la même manière prendre soin de l’enfant ou de l’animal du collaborateur n’est pas forcément au goût du jour puisque le même pourcentage se sent gêné. Dernière situation parmi les plus gênantes, celle de partager les transports avec un collègue quand le voyage n’a pas de rapport avec le travail. 

Les solutions à mettre en place

Pour éviter les dérapages, les bonnes vieilles réunions restent une des pratiques à privilégier. Lors de celles-ci, vous pouvez définir les normes afin que le travail reste respectueux de la vie personnelle et professionnel. Ce n’est pas parce que vous avez une ambiance à la cool que vous devez tout admettre. S’il est toujours bon pour le moral d’avoir nos bêtes près de nous, il faut prendre en compte que 66% des répondants de l’étude estiment qu’il s’agit d’un comportement inacceptable tout comme les vêtements de sport dans les bureaux (65%). Vous pouvez ainsi définir les limites de ce que vous trouvez acceptable ou non dans l’entreprise ainsi que les limites que chacun ne doit pas franchir. 

L’exemplarité avant tout

Les limites étant propres à chacun, c’est bien entendu à vous de montrer l’exemple. Inutile d’exiger des autres ce que vous ne faites pas vous-même ou encore de vouloir définir des limites si vous passez vous-même votre temps à les franchir. Il ne s’agit pas de tout accepter et de tout faire comme à la maison. Vous restez dans un cadre de travail et certaines tenues, par exemple, peuvent ne pas être au goût de tout le monde. Il vous faudra également respecter l’intimité de vos collaborateurs en ne posant pas, par exemple, de questions indiscrètes sur leur vie personnelle si l’information n’est pas utile dans le cadre professionnel. Rien n’empêche d’échanger mais dans l’idéal, garder une frontière permet d’éviter les écueils comme le fait d’être invasif et de franchir le pas de la familiarité et du manque de respect. 

Des cours et un code ? 

Certaines entreprises n’hésitent plus à former aujourd’hui les salariés et à mettre en place un code de bonne conduite afin d’éviter les débordements. Au cours de ces séances ou à la lecture du code de conduite, vous transmettez votre culture d’entreprise et les limites à ne pas dépasser. A défaut, vous pourriez vite vous retrouver dans une situation difficile avec des salariés par exemple pour qui la frontière vie privée– vie professionnelle ne doit pas être remise en question. Il reste difficile d’interdire ou de promouvoir car en réalité tout dépend énormément de la sensibilité de chacun. Une personne trouvera acceptable la présence d’animaux alors que d’autres non. Certains tolèreront les claquettes, les shorts et bermudas alors que d’autres trouveront que cela va trop loin. 

Dans tous les cas, c’est par votre attitude et vos réactions que vous fixez les limites. 

Comment restaurer de bonnes relations hiérarchiques quand celles-ci ont été brisées ?

Votre entreprise s’est développée en peu de temps et l’équipe familiale s’est transformée en plusieurs équipes qui assurent de nombreuses activités. Les relations hiérarchiques sont dans une complète confusion et vous sentez que vous devez prendre une nouvelle dimension.

Lorsque l’entreprise évolue et qu’il y a d’un seul coup un recrutement élevé de salariés, vous ne pouvez plus dirigez de la même façon. Si certains collaborateurs vont apprécier l’apport de nouveaux salariés, véritable bouffée d’oxygène, d’autres vont vivre avec souffrance les changements. En effet, vous devez mettre en place de nouvelles procédures qui vont être ressenties comme un carcan pour les anciens.

En tant que dirigeant, créer une bonne ambiance de travail peut sembler bénéfique. Néanmoins, des rapports trop laxistes ou mal gérés avec vos employés génèrent rapidement des conflits et finissent par briser les relations hiérarchiques. Que faut-il faire alors pour renverser ce rapport professionnel et retrouver votre position de dirigeant au sein de votre entreprise ?

Annoncer les « changements » à vos employés

Si vous comptez restaurer des relations hiérarchiques au sein de votre entreprise, ne le faites surtout pas de manière implicite. Autrement dit, plutôt que de laisser vos employés cogiter à propos de votre changement soudain, annoncez-le et donnez-en la raison essentielle : atteindre les objectifs fixés et éviter les pertes de temps inutiles.

Il est clair qu’il ne s’agit pas de les accuser et de sous-entendre qu’ils sont responsables de la détérioration des relations. Mais annoncez des changements concrets :

  • Confiez davantage de responsabilités au manager afin que celui-ci soit une véritable interface. Cela vous permettra de prendre du recul et d’analyser les situations avec davantage de sérénité.
  • Expliquez que les demandes ou questions devront passer par le manager sauf bien sûr des cas d’extrême urgence ou de l’absence du manager.
  • Rappelez que les pauses ne peuvent s’éterniser et expliquez avec rigueur votre nouvelle organisation.

Gérer les sollicitations à votre égard

Si vous ressentez que les liens hiérarchiques au sein de votre entreprise se sont brisés, vous avez sûrement expérimenté des moments d’interruptions innombrables. Vos employés se permettent de débarquer dans votre bureau à n’importe quel instant de la journée. Sachez alors que lorsqu’on vient vous voir à l’improviste vous devez :

  • Ne pas arrêter brusquement ce que vous êtes en train de faire. Terminer l’écriture de votre mail, votre coup de fil ou la lecture de votre bilan. Si cela s’avère plus long que prévu, demandez à l’employé de revenir plus tard.
  • Garder toujours en tête que vous ne pouvez pas être partout et que vous êtes le chef d’orchestre.
    Demander clairement à la personne qui vous interrompt de prendre rendez-vous ou de s’adresser à son manager si l’affaire est urgente.
  • Ne vous excusez pas, mais gardez un ton poli et respectueux. Si vos employés habitués à un autre type d’attitude, ils auront un sentiment de malaise au début, ils finiront par s’y accoutumer et prendront conscience que le développement de l’entreprise impose de nouvelles règles.

Fixer des règles et s’y tenir

Si les rapports hiérarchiques dans votre entreprise ont fini par se briser, c’est parce que vous n’arrivez sûrement pas à être rigoureux envers vous-même en tant que dirigeant. Si vous dites que tel dossier doit être terminé le 25 du mois, vous ne devez en aucun cas tolérer un dépassement. Pour cela vous devez établir des retroplanning et demandez au fur et à mesure l’état d’avancement. 

La ponctualité et l’assiduité doivent également être respectées. Confiez cette tâche au manager, mais faites-lui comprendre que vous ne tolérerez dorénavant aucun écart et qu’il doit prendre la responsabilité de l’organisation

Il s‘agit de les responsabiliser. Chacun d’entre eux (et vous aussi) doit comprendre son rôle et sa position au sein de l’entreprise avec ce que cela implique comme devoirs. Si les liens hiérarchiques commencent à se distendre, il faut vite reprendre le contrôle. Pensez seulement à instaurer de nouvelles règles progressivement pour ne pas bouleverser l’équilibre préétabli de votre entreprise.

Pourquoi les open space ne font pas l’unanimité ?

Si les open space ont fait longtemps parler d’eux comme la panacée, ils ne font pas l’unanimité dans les entreprises. Nombre de dirigeants les verraient même d’un très mauvais œil. Zoom sur les critiques adressées à cette nouvelle méthode de travail.

Selon une première étude de la DARES en 2029, 3,2 millions de salariés, soit deux salariés de bureau sur cinq, travaillent en open space. C’est-à-dire dans un espace de travail collectif où les bureaux ne sont séparés ni par des murs ni par des cloisons.

La deuxième étude de la DARES, en décembre 2023, a approfondi les conditions de travail des salariés en open space en comparaison avec ceux en bureaux classiques. Il apparaît que les travailleurs en open space se trouvent notamment davantage exposés au bruit et à la chaleur, avec des conséquences sur le travail (distraction accrue, difficultés de concentration).

Cependant, la DARES note que les selariés en open space sont moins nombreux que les salariés en bureaux classiques à se trouver dans un lieu de travail sale, humide et à subir des courants d’air ou des mauvaises odeurs.

Enfin, l’étude met en évidence que les arrêts maladie sont plus fréquents ainsi que les absences pour raisons de santé. La DARES l’explique par deux causes principales. La première : une exposition au bruit et aux virus plus importante. La deuxième : des facteurs de risques psychosociaux tels que le manque d’autonomie.

L’impossibilité de se concentrer

C’est la première des critiques faite aux open space en terme général puisque les perturbations ambiantes seraient fort nombreuses. La possibilité d’être dérangé à tout moment par un collaborateur qui a une demande ou encore par une distraction environnante comme une personne qui renverse son café ou parle trop fort au téléphone serait la raison numéro 1 de ne pas adopter ce type d’aménagement. Tout le monde n’est en effet pas à même de rester concentré dans un endroit qui ne serait pas calme. 

Un aménagement non optimisé

Chaque fonction a besoin d’éléments divers pour effectuer ses missions. L’open space qui met tout le monde dans le même environnement peut rapidement s’avérer inefficace en termes d’outils de travail. Si le matériel reste souvent disponible, l’organisation peut se retrouver chamboulée par ce fonctionnement. Notamment, si vous aimez que l’ordre et le rangement et que vous aimez par exemple les classeurs. Ceci est d’autant plus vrai si les places ne sont pas attribuées et que vous ne pouvez avoir à portée de main tous les outils qui vous sont utiles. 

L’éclatement de la hiérarchie

Si certains voient d’un bon œil l’éclatement de la pyramide hiérarchique, d’autres non. Cela est particulièrement vrai dans les sociétés où les signes distinctifs de réussite sont présents comme celui d’avoir une voiture 4 places, un bureau attribué d’une taille plus ou moins grande ou le fait de ne pas partager son bureau. Les open space éclatent les niveaux hiérarchiques de manière naturelle en mettant tout le monde au même niveau. Dans le cas où c’est le but, il se peut que les dirigeants qui sont les seuls, par exemple, se retrouvent isolés par la même de l’ensemble du groupe. Une manière de fonctionner qui peut vite se révéler à double tranchant. 

La sensation du regard de l’autre

Les open space peuvent créer le sentiment d’avoir toujours quelqu’un derrière son dos qui observe ce que vous faites au travail. Même si vous n’avez rien à cacher, cela peut vite se révéler pesant. Cela peut également être déplaisant si vous souhaitez faire quelque chose de personnel temporairement entre deux tâches. Vous ne souhaitez pas forcément partager votre vie privée pendant les 3 minutes où vous allez faire vos courses par internet. En effet, vous n’aurez pas le temps de les faire car vous devez finir tard ce soir au bureau. Il peut aussi s’avérer, tout simplement, que vous ne vous sentiez pas à l’aise quand quelqu’un passe derrière vous par exemple. 

Le manque de confidentialité

Certaines fonctions impliquent une confidentialité renforcée et ne peuvent se permettre de laisser filtrer des informations confidentielles. Si de nombreuses entreprises font de la transparence une clef de voûte, d’autres préfèrent laisser au secret bon nombre d’informations notamment stratégiques de l’entreprise. Même dans le cadre où vous effectuez vos coups de fils dans des salles spécifiques, la confidentialité peut rapidement être mise à mal par un document qui traîne ou un coup d’œil sur l’écran de votre collaborateur. 

Une déco pas au goût de tous

La décoration fait partie de l’ambiance de travail. Les uns adorent les plantes, d’autres les détestent. Il y a ceux qui sont fans de décors de type moderne et ceux qui n’aiment que l’ancien. Difficile de plaire à tout le monde alors que « chacun ses goûts » comme on le dit. La difficulté à personnaliser un open space peut se révéler un obstacle dans le fait de se sentir bien dans l’entreprise. Certains salariés portent une particulière attention et s’implantent dans leur lieu de travail avec leur différence. Ils sont d’ailleurs nombreux à amener des photographies de leurs enfants ou leurs derniers grands chefs-d’œuvre. 

Le besoin d’isolement

Nombre de personnes ressentent le besoin de ne pas être toujours en présence des autres. Ils se ressourcent lorsqu’ils sont seuls. Même s’ils peuvent apprécier leur compagnie, ils peuvent souhaiter ne pas les voir tout le temps. Il arrive que des collaborateurs ne s’entendent pas. Or, les mettre sans arrêt dans le même bureau peut vite virer au cauchemar intellectuel. Vous êtes alors dans l’obligation de voir toute la journée quelqu’un que vous détestez sans jamais pouvoir le quitter. Il peut aussi s’avérer bénéfique d’avoir son propre bureau en cas de conflit temporaire afin de se calmer, plutôt que faire bénéficier aux autres d’une ambiance délétère. Parfois le temps fait son travail et les choses peuvent se calmer d’elles-mêmes.

Le squat des salles de réunion

Cela peut paraître impensable mais dans les locaux avec les open space, les salles de réunion sont très souvent suroccupées. Il en devient difficile de trouver une salle au moment opportun afin de préparer une présentation par exemple ou de trouver un endroit isolé pour passer ses coups de téléphone. Il n’est pas rare de voir des comportements déplacés où des personnes occupent toute la journée une salle sous prétexte d’appel afin de ne pas se retrouver avec les autres. Cela peut bien évidemment générer des tensions au sein des équipes. Notamment pour ceux qui utilisent peut souvent ces salles et qui s’en trouvent privés lorsqu’ils en ont besoin. 

Réaliser un tableau de bord de pilotage

Un tableau de bord de pilotage pour qu’il ait une réelle utilité doit être capable de s’adapter à la situation de chaque entreprise et ne pas être plaqué comme un modèle à suivre. Il nécessite en amont une réflexion sur les choix des indicateurs et des étapes pour qu’il puisse servir de guide à l’entreprise. Il doit inclure l’humain, les circonstances et les évolutions à envisager.

Les tableaux de bord avec l’apport du numérique sont un atout précieux pour diriger une entreprise. Ils permettent d’avoir une boussole et d’ajuster au fur et à mesure des circonstances ou des évènements en utilisant tout le potentiel de l’entreprise et de ses collaborateurs.

Les tableaux de bord utilisés en entreprise ne sont généralement que de classiques instruments comptables. En effet, ils listent les ratios de gestion les plus courants. Des instruments simples à réaliser, mais bien insuffisants pour piloter la performance de l’entreprise d’aujourd’hui.

Les tableaux de bord classiquement conçus sont des outils utiles pour constater les résultats d’une entreprise ou d’une activité. Mais la perception de la performance ne s’apprécie qu’a posteriori ; il est alors trop tard pour corriger. Si les tableaux de bord de ce type ont pu sembler suffisants lorsque le contexte économique était stable, il est désormais urgent de les remplacer sans délai par de vrais tableaux de bord de pilotage.

Le tableau de bord est l’instrument du déploiement de la stratégie

Dans ce contexte de concurrence particulièrement intense, la réussite de l’entreprise est directement dépendante de sa capacité à agir et à réagir en accord avec une stratégie finement élaborée et soigneusement déployée. Mais concevoir la stratégie, c’est établir un projet d’avenir. Pour qu’il devienne réalité, ce projet doit être décliné sur le terrain. Tous les responsables de l’entreprise sont concernés. Chacun disposera d’un tableau de bord de pilotage afin de mesurer et d’orienter son action et celle de son équipe. 

Le tableau de bord est un instrument d’aide à la décision

Le classique tableau de bord de type « constat », présenté brièvement en introduction de ce texte, ne propose que des résultats échus. Ces informations sont intéressantes pour émettre un jugement. Elles sont bien insuffisantes pour prendre rapidement les décisions qui s’imposent et assurer ainsi le cap selon les objectifs fixés. En ce sens, le tableau de bord de pilotage est un instrument d’aide à la décision.

La performance ne se mesure pas uniquement en termes financiers

Les tableaux de bord classiques et conçus sans méthode sont généralement limités aux seules mesures financières. Cela est bien insuffisant pour assurer un pilotage efficace. La performance ne peut être mesurée en se tenant à cette seule dimension réductrice. Les autres formes de performance contribuant à la compétitivité de l’entreprise, comme la valeur ajoutée des partenaires, des clients, du personnel, le degré d’innovation ou la qualité des processus internes et du système d’information, méritent d’être considérées à leur juste mesure.

Le tableau de bord n’est plus réservé aux dirigeants

La prise de décision n’est plus exclusivement réservée aux seuls dirigeants. Le besoin de réactivité favorise l’essor de nouvelles structures organisationnelles fondées sur un principe de délégation de responsabilité. Toujours plus d’acteurs de l’entreprise sont tenus de prendre des décisions ad hoc. Ils ont chacun besoin d’un tableau de bord de pilotage parfaitement adapté à l’activité sous contrôle.

L’offre technologique est désormais suffisamment mâture pour bâtir des tableaux de bord de pilotage parfaitement optimisés pour remplir les fonctions d’aide à la décision. Enfin, pour réussir son projet tableau de bord, il est important de respecter les étapes de la conception.

Étape 1 : Identifier les axes de progrès

Le système de pilotage est orienté. Cela tombe sous le sens. La première opération sera donc de préciser les axes de développement prioritaire ou « axes de progrès » selon la stratégie choisie. On sélectionne les axes de progrès en tenant compte des attentes des clients existants ou potentiels, des points forts de l’entreprise et des capacités de réaction des principaux concurrents.

Étape 2 : Fédérer autour des objectifs

De multiples acteurs de l’entreprise participent à la mise en action de la stratégie sur le terrain. Chacun, dans son contexte (commercial, marketing, production, approvisionnement, administratif…), disposera d’objectifs précis afin de matérialiser la déclinaison de la stratégie au niveau local. Ce sont les objectifs « tactiques ». C’est une étape particulièrement délicate. Il est important de s’assurer que chaque responsable participe aux choix des objectifs afin que ceux-ci soient correctement exprimés selon le contexte et les capacités disponibles.

Étapes 3 : Choisir les indicateurs pertinents

Malgré une croyance bien ancrée, il n’existe pas d’indicateurs types ou standards. Un indicateur pertinent est un indicateur soigneusement choisi par les décideurs chargés de le suivre, en tenant compte du contexte et des objectifs poursuivis. Chaque entreprise, chaque activité a sa propre spécificité. Un indicateur efficace pour une entreprise ne le sera peut-être pas pour une autre. Les entreprises n’appliquent pas nécessairement la même stratégie.

Étape 4 : Elaborer le tableau de bord

Choisir un nombre réduit d’indicateurs
Il est préférable de ne pas multiplier le nombre d’indicateurs. Lorsque ceux-ci sont soigneusement choisis, une petite dizaine est largement suffisante. Un tableau de bord bien conçu est un tableau de bord que l’on consulte d’un « seul coup d’œil ». Sans réfléchir trop longuement, le décideur se forge rapidement une opinion sur la situation.

Choisir une présentation et des graphiques explicites
Les représentations graphiques seront choisies avec soin en tenant compte de la nature de l’information et du message porté. Le code couleur sera standardisé afin de ne pas causer de confusion lors de l’affichage des alertes.

Structurer le tableau de bord selon les besoins
Les indicateurs sont regroupés selon les préoccupations. Il est aussi important de contrebalancer deux à deux les indicateurs afin d’assurer un point de vue plus complet. à titre d’exemple trivial, une entreprise adoptant une stratégie fondée sur la compression des coûts, équilibrera l’indicateur des gains réalisés en interne avec des indicateurs complémentaires comme le taux de recours à la sous-traitance, le moral des salariés (absentéisme et turn over) et la qualité du service rendu au client.
Lorsque le décideur est intrigué par un indicateur, il doit pouvoir d’un simple clic accéder à une vue de détail proposant des éléments complémentaires afin de mieux comprendre l’information.

Les bons réflexes quand vous faites du commercial

Établir des relations commerciales c’est d’abord l’opportunité de faire des rencontres et des échanges. Au lieu de vous focaliser sur l’idée seulement de la vente, dites vous que chaque entretien est pour vous l’occasion de découvrir une nouvelle personne, un nouvel environnement et donc cherchez avant tout à profiter de votre curiosité. Il ne s’agit pas lors de l’entretien d’évoquer les dernières actualités qui peuvent vous mettre en difficultés surtout si elles sont liées à des points de vue différents des vôtres et sujets à polémiques mais à rechercher ce qui peut intéresser votre interlocuteur et grâce à ses réponses vous enrichir.

Il existe de nombreux concours pour montrer qu’une entreprise est au service du client et est la meilleure et d’être l’élu du service client que l’on affichera sur tous ses supports et dans toutes les interactions avec la clientèle. Et pour cela, il vous faudra acquérir de bons réflexes !!!

Le commercial est souvent considéré comme une tâche à part, dédiée à ceux qui ont du bagout, de la « tchatche » et qui sont prêts à tout pour vendre. Or, tout entrepreneur a pour vocation d’être avant tout un commercial s’il est attaché au développement de son entreprise. Le développement de l’entreprise est crucial, certes, mais le passage obligé est le commercial. Difficile quand on est persuadé que l’on n’a pas l’âme d’un commercial…

Pour devenir un bon commercial, il faut d’abord quitter les idées reçues qui vous empêchent d’agir à bon escient.

Abolissez vos conceptions préétablies sur l’agenda de vos clients

Vous avez pris l’habitude de réduire l’agenda de vos clients à une journée de la semaine en ayant supprimé le lundi parce c’est le lendemain du week-end, le mardi parce c’est le lendemain du lundi, le mercredi parce que c’est le jour des enfants, le vendredi c’est la veille du week-end mais plus encore vous avez rayé les vacances scolaires…

En fait, vous avez en réalité transformé l’agenda de vos clients en un véritable agenda scolaire ! Vous oubliez peut-être que dans les entreprises les vacances ne durent au maximum que cinq semaines et que donc vos clients travaillent le reste du temps et que tous vos clients n’ont pas forcément des enfants ou des enfants en âge scolaire et ne rythment pas leur emploi de temps selon des obligations qui ne font pas partie de leur vie. Alors n’hésitez pas à contacter vos clients du lundi au vendredi, et pendant les périodes scolaires, vous aurez toutes les chances de pouvoir décrocher un rendez-vous !

Allez à un entretien en l’ayant préparé

Vous avez du mal à prospecter. Alors, il vous faudra transformer ce défaut car l’entrepreneur d’aujourd’hui doit développer ses capacités à vendre. Allez vers l’autre pour lui présenter son produit devrait être un geste naturel. Pour cela, décidez de mener des entretiens win-win en les préparant.

Votre enjeu est de transformer cette pénible austérité en un moment agréable : il faut se lancer le défi de réussir et extraire de son vocabulaire la notion de corvée. Pour réussir, ne contournez pas étapes incontournables. Aucun commercial n’échappe à l’entraînement aussi bon soit-il !

Pour construire l’entretien, B.A. BA du commercial, il faut d’abord se donner des objectifs aussi bien quantitatifs que qualitatifs. Ecartez de votre esprit, les faux objectifs, ceux qui vous donnent bonne conscience mais qui ne donnent aucun résultat probant : celui de faire connaissance avec le client car il n’a pas de temps à perdre et vous non plus. Qu’est-ce qu’un vrai objectif : c’est par exemple l’objectif financier. A vous de cerner vos objectifs, votre entretien n’en sera que meilleur.

Entraînez-vous au pitch

Vous avez 60 secondes pour présenter votre entreprise à des interlocuteurs différents les uns des autres. Entraînez-vous donc au pitch jusqu’à ce que vous soyez capable de vous adresser à tous types d’interlocuteurs et donc de vous adapter à chacun pour pouvoir les conquérir.

Réduisez votre temps de paroles : apprendre à écouter est le meilleur atout des commerciaux.
Le flot de paroles qui conduit votre interlocuteur à ne souhaiter qu’une chose votre départ est à proscrire même s’il vous rassure. Alors comment écouter, en prenant des notes tout en n’oubliant pas de regarder votre interlocuteur et d’arrêter d’en prendre pour montrer que vous l’écoutez avec intérêt, en faisant des gestes d’approbation de la tête….

Le meilleur entraînement : la glace ou le Zoom. Écoutez devant votre glace des émissions courtes de radio et regardez-vous en train d’écouter. Vous verrez ce que votre client voit, vous pourrez ainsi améliorer votre attitude.

Documentez-vous avant d’aller chez le client

Facile aujourd’hui avec les moyens dont on dispose : Google, Facebook … Mais le secret est d’aller plus loin en prenant le temps de mieux cerner votre client (le sport, les relations amicales, les relations professionnelles…).

Ôtez de votre esprit que le client vous rend service !

Vous allez vendre des produits dont le client a besoin, vous lui proposez des solutions, des produits nécessaires à la bonne marche de son entreprise. Il a besoin de vous presque autant que vous avez besoin de lui. Comme ce que vous lui proposez est performant c’est donc bien vous qui lui rendez service.

Aujourd’hui, les dépenses ne sont plus jamais des dépenses inutiles dans une entreprise car un des enjeux de l’entreprise, c’est de réduire les coûts tout en apportant à l’entreprise ce qui lui permet de gagner du temps et donc de réduire les coûts.

Eh oui avant de vous piéger, votre interlocuteur a besoin de faire le bon choix et votre différenciation est capitale car votre client est lui-même en situation de risque : Il n’a pas le droit de faire un mauvais choix. Changez votre mental : les questions du client sont légitimes car lui-même doit bien acheter au meilleur prix.

En conclusion, soyez meilleur que les autres

Le 7 points clés à vérifier lors de la rédaction de vos statuts

Vous allez choisir la forme juridique qui correspond aux besoins de votre business, il ne vous reste plus qu’à rédiger de vos statuts … Ceux-ci définissent les règles de fonctionnement de votre société et les relations entre vos associés et vous. 

Cependant, l’obligation de rédiger des statuts lors de la création d’une entreprise dépend de la forme juridique que vous choisissez de lui donner. Ainsi, vous n’avez pas à rédiger de statuts si vous choisissez de créer :

  • une entreprise individuelle (EI)
  • une entreprise individuelle à responsabilité limitée (EIRL)
  • une micro-entreprise.

En revanche, il est obligatoire de rédiger des statuts si vous optez pour une des formes juridiques suivantes :

  • l’entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée (EURL)
  • la société à responsabilité limitée (SARL)
  • la société anonyme (SA)
  • la société par action simplifiée (SAS)
  • la société en nom collectif (SNC)
  • la société coopérative de production (SCOP)
  • la société en commandite par actions (SCA) et société en commandite simple (SCS).

En effet, certaines mentions sont obligatoires. Vous ne pouvez pas passer outre : 

  • L’article L210-2 du Code de commerce : « La forme, la durée ne peut excéder quatre-vingt-dix-neuf ans, la dénomination sociale, le siège social, l’objet social et le montant du capital social sont déterminés par les statuts de la société »
  • L’article 1835 du Code Civil : « Les statuts doivent être établis par écrit. Ils déterminent, outre les apports de chaque associé, la forme, l’objet, l’appellation, le siège social, le capital social, la durée de la société et les modalités de son fonctionnement ».

Point 1 : le nom de la société ou dénomination sociale

Vous pouvez choisir n’importe quel nom, sauf :

  • S’il s’agit d’une marque connue
  • Si le nom a déjà été déposé à l’INPI
  • Si une autre société a déjà utilisé ce nom et qu’elle exerce son activité dans un domaine voisin (référence à la clientèle et à la zone géographique)

La dénomination sociale identifie votre entreprise en tant que personne morale. 

La nomination du dirigeant doit être citée soit dans les statuts eux-mêmes, soit dans un acte séparé, appelé annexe aux statuts. L’avantage de cette seconde pratique c’est que vous pouvez modifier les statuts et les faire réenregistrer à chaque changement de dirigeant. 

Dans le cas d’une nomination du dirigeant par acte séparé, les statuts doivent le préciser clairement au chapitre nomination du dirigeant. Ainsi, on doit préciser la durée de fonction du dirigeant, l’étendue de ses pouvoirs, éventuellement sa rémunération, la possibilité de le révoquer, les conditions de nomination d’un autre dirigeant…

A noter qu’il est important de bien définir le statut du dirigeant car celui-ci peut avoir des répercussions sur ses biens propres.
Pensez également à prendre un nom de domaine internet pour votre entreprise, avant de déposer vos statuts au greffe du tribunal de Commerce, c’est-à-dire à rendre public le nom de votre société. 

Point 2 : le nom des associés

Vous devez dans vos statuts, inscrire les noms, prénoms, date et lieu de naissance, domiciliation et régime matrimonial des personnes physiques (et nom, domiciliation et N° SIRET des personnes morales). Les statuts organisent la répartition des pouvoirs dans votre société, notamment entre le dirigeant et l’assemblée des associés. Vous devez citer les associés de votre société, ainsi que leurs nombres de parts sociales détenues. Prévoyez dans vos statuts une clause d’agrément en cas de cession des parts sociales détenues par vos associés. Dans le cas contraire, et sans précision sur la cession de parts sociales, les associés pourraient à tout moment céder leurs parts à des personnes étrangères à la société. Notamment, permettre l’entrée de nouveaux associés sans que vous puissiez vous y opposer.

Point 3 : l’activité de la société

N’hésitez pas à rédiger une définition assez large de votre activité, pour ne pas être gêné, si le champ de vos interventions s’élargit. Toutefois, vous pouvez prévoir une solution de secours en inscrivant une phrase élargissant votre activité. L’objet de la société définit les domaines d’activités dans lesquels votre entreprise interviendra. Si vous n’êtes pas assez large dans la définition de votre champ actions, la loi vous apportera une contrainte. Cette partie vous servira aussi de référence pour l’attribution du code APE (activité principale exercée). Celui-ci classe les entreprises françaises par type d’activité. 

Point 4 : le montant du capital social

Dans les statuts, le montant du capital, ainsi que sa décomposition doivent être mentionnés. Si le capital est de 5.000 €, il pourra se répartir en 500 actions (ou parts sociales pour une SARL), de 10 € de valeur chacune, par exemple. 

Point 5 : l’adresse du siège social

Il est obligatoire de préciser l’adresse du siège social dans vos statuts et aussi lors de l’immatriculation de la société. L’entrepreneur doit être en mesure de justifier qu’il peut utiliser cette adresse pour son entreprise. Si le siège social se trouve au domicile du président ou du gérant, il suffira de compléter une attestation et fournir la copie d’un justificatif de domicile.

Point 6 : la date de clôture des comptes

Pour finaliser la rédaction de statuts, vous devez préciser la date de clôture des comptes. La durée du premier exercice n’est pas nécessairement de 12 mois. Votre exercice comptable n’est pas forcément basé sur l’année civile.

En règle générale, vous devez inscrire une phrase de ce type dans vos statuts :

« La date de clôture des comptes annuels est fixée au 31 décembre »

Point 7 : l’enregistrement des statuts

Vous devez établir ou faire établir 4 exemplaires originaux de vos statuts. Ces 4 exemplaires doivent être datés et signés par les associés (présents au moment de la création) et sur chaque original des statuts. Vous avez un mois pour faire enregistrer les statuts que vous avez datés et signés. L’enregistrement de ces statuts se fait auprès du Centre de Formalités des Entreprises ou au Service des Impôts des Entreprises le plus proche de l’adresse du siège de votre société.

L’esprit d’entrepreneur en quelques citations

Dans certaines écoles en France, il était pris l’habitude d’émailler ses discours, conférences de citations pour mettre en quelque sorte du piment dans leurs présentations ou dans leurs échanges. Les étudiants se devaient de les changer régulièrement et ainsi ils pouvaient paraître cultivés et en imposer. Il en est d’un tout autre esprit celui des entrepreneurs qui grâce aux citations s’encouragent à dépasser les difficultés. Cet article vous en propose quelques-unes et à la fin de chaque magazine de Dynamique vous trouverez une page relative aux phrases inspirantes car rien de mieux que ceux qui ont traversé les difficultés pour devenir des modèles d’encouragements, telle est notre conviction et la partager fait sens.

Au-delà d’être une simple fonction, bien que pas si simple qu’il n’y paraît, être entrepreneur, c’est aussi un état d’esprit. Retour sur ces citations qui resteront pour la plupart intemporelles et qui animent la manière de penser de tout entrepreneur qui se respecte.

Il apparaît évident aujourd’hui que les entrepreneurs peuvent avoir mille raisons de se retrouver découragés car les difficultés s’accumulent et il est difficile dans le contexte actuel de rester optimistes. Mais comme l’a dit un philosophe japonais : Si vous n’avez plus d’espoir, créez-le !

« Dites au monde ce que vous comptez faire, mais d’abord montrez-le », Napoléon Hill

Rien ne sert de prétendre à quelque chose si l’on ne met rien en œuvre pour en faire une réalité. Entreprendre est déjà une belle preuve que vous vous donnez les moyens de réussir et que vous souhaitez aller au bout de votre projet. Vous devez tout mettre en place pour aller au bout des choses, ne pas juste parler d’une idée ou d’un projet mais le faire.

« Le succès est un mauvais professeur. Il pousse les gens intelligents à croire qu’ils sont infaillibles », Bill Gates.

Une citation portée par le fondateur de Microsoft qui vous ramène sur terre. Le message qu’il cherche à faire passer repose sur le fait que l’on ne doit pas se reposer sur ses acquis. Réussir est une chose, mais il faut garder à l’esprit vos autres objectifs. Ne vous laissez pas distraire, recentrez-vous sur l’essentiel. Ce n’est pas parce que vous connaissez une période plus que profitable à votre activité que vous devez raisonner de manière à croire que votre succès est éternel. Anticipez les éventuelles difficultés, vous pourriez en effet tomber de haut. Ne vous laissez donc pas aveugler par le succès.

« Une personne qui n’a jamais commis d’erreurs n’a jamais tenté d’innover », Albert Einstein.

Innover c’est d’abord expérimenter. Vous ne trouverez peut être pas une idée démontrée comme viable tout de suite ou porteuse de succès, mais vous ne devez pas désespérer pour autant. « Rome ne s’est pas faite en un jour ». Entreprendre comme innover induit nécessairement une prise de risques et parfois de faire plusieurs tentatives. L’expérience que vous en tirerez est parfois source d’une innovation révolutionnant le marché.

« La meilleure raison pour lancer une entreprise est de créer du sens, de créer un produit ou un service qui contribue à améliorer le monde », Guy Kawasaki.

Donner naissance à une entreprise est un fait. Mais créer une entreprise dont le concept contribue à améliorer le monde donne un sens à votre activité. Outre la volonté de gagner de l’argent, il peut y avoir une vertu morale dans la création d’une entreprise. Conférer un sens à ce que vous faites est d’autant plus motivant pour vous. Votre désir de réussite est animé par un certain aspect moral, voire une passion. Ce qui semble être une excellente raison.

« La première loi du succès, c’est d’abord se rendre accessible aux autres, savoir les écouter, partager leurs confidences, les aider aux besoins, les convaincre de persévérer dans la poursuite d’un but », Raymond Viger.

Certes, vous ne devez compter que sur vous-même. Mais vous ne devez pas rester fermé à votre entourage. Un bon entrepreneur sait se montrer compréhensif. Savoir écouter les autres est une qualité indispensable chez un entrepreneur afin de pouvoir déceler un éventuel dysfonctionnement au sein de l’entreprise.

« Un pessimiste voit la difficulté dans chaque opportunité, un optimiste voit l’opportunité dans chaque difficulté », Winston Churchill.

Une difficulté est parfois dure à surmonter. Elle induit souvent une remise en question et généralement, le moral en prend un coup. Il existe pourtant deux façons de voir les choses : l’une voit les choses de manière optimiste, l’autre de manière pessimiste. La vision d’un entrepreneur quant aux difficultés doit être de nature objective. Il doit savoir déceler, malgré la difficulté, chaque opportunité qui se présente à lui. Une difficulté s’apparente en effet comme une épreuve à surmonter. Dans chaque épreuve se cache une opportunité dans le sens où, si l’on parvient à dépasser la difficulté, l’on apprend de ses erreurs. Cela permet de ne pas refaire les mêmes. Une remise en question vous donne d’ailleurs la possibilité de percevoir les choses différemment dans la logique d’une perspective d’amélioration.

« Rien n’est plus dangereux que d’être moderne ; on risque de devenir soudain ultra démodé », Oscar Wilde.

Avoir recours à l’innovation n’est pas toujours la meilleure solution. Vous ne devez pas tenter d’innover juste par défaut. Vouloir à tout prix proposer un produit innovant sur le marché demande parfois de plus gros moyens. Rien ne sert de vouloir révolutionner le monde si l’on n’en est pas capable, soit par l’émergence de l’idée innovante, soit par la viabilité du projet compte tenu de son activité et de sa capacité financière. Les meilleures idées émanent parfois de choses simples.

Quelles sont les mentions obligatoires sur les factures ?

La facture est un document dont vous avez besoin pour gérer votre entreprise. Celle-ci est soumise à des obligatoires incontournables.

La facture est obligatoire lors de toute prestation de service ou de vente de marchandise entre professionnels, y compris lors des ventes à distance.

Report de l’obligation d’émission et de réception de factures électroniques

Afin de garantir le passage à la facturation électronique des entreprises dans les meilleures conditions possibles, la loi de finances pour 2024 a fixé un nouveau calendrier d’application de cette réforme.

Ainsi, l’obligation d’émettre des factures électroniques se fera :

  • le 1er septembre 2026 pour les grandes entreprises et les entreprises de taille intermédiaire (ETI) ;
  • le 1er septembre 2027 pour les petites et moyennes entreprises (PME) et les micro-entreprises.

Par ailleurs, l’obligation de recevoir des factures électroniques s’appliquera pour l’ensemble des entreprises dès le 1er septembre 2026.

Les dates fixées par ce calendrier ne pourront être repoussées, le cas échéant, que de 6 mois maximum.

Les mentions obligatoires

La facture doit comprendre les mentions obligatoires suivantes :

  • Date d’émission de la facture
  • Numérotation de la facture (sur toutes les pages)
  • Date de la vente ou de la prestation de service
  • Identité de l’acheteur (nom, adresse)
  • Identité du vendeur ou du prestataire (dénomination sociale, forme juridique, adresse, numéro d’immatriculation ou « Siret en cours d’attribution »)
  • Numéro individuel d’identification à la TVA du vendeur (à condition que la facture soit supérieure à un montant total HT de 150 €)
  • Numéro individuel d’identification à la TVA du client professionnel (à condition que ce dernier soit redevable de la TVA, que la facture soit supérieure à un montant total HT de 150 € et que le client professionnel soit étranger)
  • Désignation du produit ou de la prestation
  • Décompte détaillé de chaque prestation et produit fourni
  • Prix catalogue (prix unitaire ou taux horaire hors TVA)
  • Majoration éventuelle de prix (transport, emballage…)
  • Taux de TVA légalement applicable et montant de TVA correspondant
  • Remises ou rabais
  • Sommes totales à payer (HT et TTC)

Les mentions obligatoires entre professionnels

Il faut rajouter les mentions suivantes :

La date de paiement

Il s’agit de la date à laquelle le paiement doit intervenir. En l’absence de stipulations contractuelles, le délai de paiement sera de maximum 30 jours après la réception des marchandises ou l’exécution de la prestation.

Mais il est possible de négocier contractuellement un délai différent :

  • 60 jours maximum après la date d’émission de la facture ;
  • 45 jours maximum après la date d’émission de la facture en cas de facture périodique ;
  • 45 jours maximum après la fin du mois de réception de la facture.

Il est impossible de prévoir des délais supérieurs. 

Les conditions d’escompte en cas de paiement anticipé

La mention doit faire figurer les conditions d’escompte ou « escompte : néant » en cas d’absence d’escompte.

Les pénalités en cas de retard de paiement

Entre professionnels, des pénalités de retard sont dues à compter du jour suivant la date d’exigibilité du paiement. Ces pénalités s’appliquent automatiquement, sans qu’il soit nécessaire de faire un rappel ou une mise en demeure.

L’indemnité forfaitaire pour le recouvrement

La facture doit mentionner une indemnité forfaitaire pour les frais de recouvrement de 40 euros, non soumis à TVA. Cette mention doit également figurer dans les conditions générales de ventes (CGV), le contrat ou le bon de commande.

Comment calculer les pénalités de retard

Le calcul est le suivant :

Intérêts de retard = montant dû (TTC) X taux d’intérêt X (nombre de jours de retard / 365)

Il y a deux possibilités pour fixer le taux d’intérêt des pénalités de retard :

  • soit rien n’est précisé dans le contrat/bon de commande : on applique le taux BCE (Banque Centrale Européenne) « refi », majoré de 10 points ( 10 % en 2017) ;
  • soit le taux est fixé contractuellement et dans ce cas, il doit être supérieur ou égal à 3 fois le taux d’intérêt légal (2,70 % au premier trimestre 2017). 

Nous vous conseillons cependant de prévoir dans le contrat/bon de commande un taux d’intérêt compris entre 10 et 15%.

Les clauses à ajouter

Clause de pénalité à insérer dans le contrat (CGV)/ bon de commande ainsi que sur les factures

« Conformément aux articles L.441-6 et D.441-5 du Code de commerce, tout retard de paiement entraînera l’exigibilité de pénalités de retard à un taux égal à 10 % et d’une indemnité forfaitaire de (40) quarante euros pour frais de recouvrement, dues de plein droit, sans qu’un rappel soit nécessaire. Si les frais de recouvrement réellement engagés sont supérieurs au montant forfaitaire de 40 €, il est possible de demander une indemnisation complémentaire sur justification. »

Clause à insérer dans les factures si ni rien n’est mentionné dans le contrat (CGV)/bon de commande

« Conformément aux articles L.441-6 et D.441-5 du Code de commerce, tout retard de paiement entraînera l’exigibilité des pénalités de retard équivalent au taux BCE (Banque Centrale Européenne), majoré de 10 points, et d’une indemnité forfaitaire de (40) quarante euros pour frais de recouvrement. Si les frais de recouvrement réellement engagés sont supérieurs au montant forfaitaire de 40 €, une indemnisation complémentaire sur justification peut être demandée. »

A savoir qu’il est donc inutile d’éditer une nouvelle facture pour les pénalités de retard et qu’elles ne sont pas soumises à TVA.

Les sanctions possibles

Chaque partie devra conserver un exemplaire de la facture pendant 3 ans, sans préjudice de délais plus longs en matière fiscale (6 ans) et pour le code de commerce (10 ans). En cas d’omission de l’une des mentions obligatoires susmentionnées, de défaut de délivrance de la facture ou de non conservation de la facture pendant le délai susmentionné, la loi prévoit une sanction pénale : Une amende de 75 000 euros, pouvant être portée à 50% de la somme facturée ou qui aurait dû être facturée. Les personnes morales encourent une peine d’exclusion des marchés publics pour une durée de 5 ans au plus.

Selon le site du gouvernement l’entreprise qui ne respecte pas ces obligations s’expose à :

  • une amende fiscale de 15 € par mention manquante ou inexacte pour chaque facture, plafonnée au 1/4 de son montant ;
  • une amende de 75 000 € pour une personne physique (375 000 € pour une personne morale). Cette amende peut être doublée en cas de défaut de facturation, factures de complaisance et factures fictives.

Sécurisation et conservation des factures électroniques

  • La loi de finances pour 2023 donne la possibilité d’avoir recours au cachet électronique qualifié afin de sécuriser les factures électroniques. En effet, ce cachet est utilisé par les personnes morales afin de garantir l’authenticité de l’origine, l’intégrité du contenu et la lisibilité de la facture. En réalité, Il permet d’attester que le créateur de cachet est bien à l’origine du document.
  • Il a été également posé que les documents (dont les factures) établis ou reçus sur support informatique doivent être conservés sous cette forme pendant un délai de 6 ans. Par ailleurs, ce délai court à compter de la date à laquelle la facture a été établie.

Repas en entreprise : comment gagner du temps durant la pause déjeuner ? 

Si la pause déjeuner de vos collaborateurs est particulièrement courte, il existe plusieurs manières de leur faire gagner du temps à midi. Vous pouvez notamment prévoir un espace de restauration entièrement équipé ou encore envisager la livraison de repas en entreprise tous les midis. De cette manière, vous leur évitez d’avoir à rentrer à leur domicile ou d’aller au restaurant le plus proche. Autant de trajets et de dépenses extérieures en moins, c’est un gain de temps et d’argent pour vos collaborateurs. 

Gagner du temps grâce à un espace de restauration dédié et bien équipé 

À l’approche des beaux jours du printemps et de l’été, vous pouvez par exemple prévoir une terrasse extérieure avec une grande table de jardin et un store banne ou un parasol. Concept Usine, expert en mobilier de jardin, vous propose différents designs et coloris pour le choix de votre parasol. Vous pouvez opter pour un parasol rectangulaire, un parasol carré ou un parasol rond, en rouge, gris, vert, bleu, orange, écru ou marron, selon vos préférences. Vos collaborateurs n’auront ainsi plus à chercher un restaurant aux alentours équipé d’une terrasse à l’ombre pour manger en extérieur lorsqu’il fait beau. 

Quelle que soit la période de l’année, il vous faudra de toute manière prévoir une salle de restauration dédiée et équipée d’un coin cuisine avec évier, réfrigérateur et micro-ondes. Vos collaborateurs doivent pouvoir stocker leur repas, manger chaud et bénéficier d’un espace de restauration confortable au sein de vos locaux professionnels. Vous leur fournirez des assiettes, verres, couverts et serviettes en papier, ainsi que des éponges, du liquide vaisselle, un nettoyant de surface et des torchons pour garantir l’hygiène des lieux. 

Gagner du temps avec un prestataire de livraison de repas 

Pour gagner du temps durant la pause de midi au travail, il est possible de faire appel à un prestataire pour la livraison quotidienne de repas en entreprise. Ces repas peuvent être chauds ou froids, proposés sous la forme de sandwichs ou de véritables plats. 

Il faudra toutefois bien choisir ce prestataire. Vous devez vous assurer d’une ponctualité exemplaire chaque midi, pour éviter que vos collaborateurs ne perdent du temps et ne stressent à cause d’un retard de livraison récurrent. Il est important de vérifier la conformité des livraisons par rapport aux commandes passées (respect des cuissons, pas d’oubli d’une partie des éléments), afin que les salariés soient pleinement satisfaits et adhèrent à cette possibilité.

Vous pourrez demander des tarifs préférentiels ou des réductions ponctuelles, en faisant valoir le nombre et la régularité des commandes de repas. La négociation des prix est très importante si les salariés payent partiellement ou totalement leur repas. 

Gagner du temps grâce à une cantine d’entreprise 

Si l’espace disponible et les moyens financiers le permettent, vous pouvez envisager la mise en place d’une cantine d’entreprise, avec une équipe dédiée et un choix de menus variés. En optant pour cette solution, il faut toutefois veiller au respect strict des normes d’hygiène et à la réactivité des cuisiniers. 

Une cantine d’entreprise doit proposer une certaine variété des plats, pour tenir compte des régimes alimentaires spécifiques et des préférences des collaborateurs. Il convient d’offrir des portions adaptées pour éviter les fringales ou les digestions lourdes qui feraient perdre leur productivité aux salariés. Vos collaborateurs apprécieront des menus qui font la part belle aux produits de saison, avec si possible des fournisseurs locaux proposant des aliments bio. 

Gagner du temps avec des distributeurs automatiques 

Pour permettre à vos collaborateurs de profiter pleinement de leur pause de midi, vous pouvez installer des distributeurs automatiques de sandwichs et de boissons dans la salle de pause. 

Réfrigérés et rechargés régulièrement afin de garantir la fraîcheur des produits, ces distributeurs permettent aux salariés de manger rapidement et convenablement à moindre coût. Ce gain de temps permet de conserver une partie de la pause-déjeuner pour se détendre en lisant, passer un coup de fil ou aller faire une marche digestive. Il contribue à la meilleure productivité de vos collaborateurs qui reviennent détendus et rassasiés à leur poste de travail.

Comment faire de soi une marque ?

Les entrepreneurs et leurs entreprises qui se sont confondus sont légions quel que soit le secteur d’activité. Cependant plus d’un y sont davantage propices comme la mode, les restaurants, les maisons d’édition… Il est certain que dans un contexte de mondialisation, il faut en amont penser à la prononciation et au sens de son nom dans une langue étrangère qui peut devenir un atout comme un frein et de nombreuses entreprises ont dû changer leur nom.

Choisir son nom comme marque, pas une évidence

Pour réaliser un tel défi, cela demande avant tout d’avoir des valeurs. Il faut donc non seulement en être l’ambassadeur mais surtout être intègre et donc agir en conséquence. Aujourd’hui, des valeurs comme la protection de la planète, la relocalisation, la protection des enfants sont à prendre en considération. En effet, toutes les informations sont à portée de clic et il suffit d’un bad buzz pour se retrouver en difficultés.

Dirigeants ou salariés, nous cultivons à peu près tous aujourd’hui notre image et notre notoriété, particulièrement grâce au web. Pour ce faire, nous utilisons notre nom pour qu’il devienne une marque ancrée dans les mémoires et une véritable référence pour nos cibles. Faire de soi une marque mais comment développer son personal branding ? Dynamique vous conseille.

Pourquoi faire de soi une marque ?

Depuis toujours, le nom de certains hommes est porteur de références qui ont traversé les siècles, qu’il s’agisse d’André Le Nôtre pour la réalisation des jardins à la française, Monsieur Lépine devenu une véritable institution avec son concours d’invention, ou encore Monsieur Poubelle dont le nom est entré comme un mot courant de notre vocabulaire. Plus récemment, Cyril Lignac a fait de son nom une valeur de l’art culinaire qui lui a permis d’ouvrir plusieurs restaurants mais aussi de créer son propre magazine. De nombreuses stars profitent également de leur célébrité pour décliner leur nom en parfum ou marque de vêtements.

Aujourd’hui, tout un chacun développe plus ou moins son personal branding. En tant que dirigeant d’entreprise, faire de son nom une marque permet de se construire une notoriété et une image positive, pour se démarquer de ses concurrents. A terme, cette démarche permet à l’entrepreneur de devenir une référence dans son domaine, d’être synonyme de valeurs pour ses partenaires, de créer un sentiment d’appartenance, et également de gagner des clients et donc de développer son chiffre d’affaires. Du côté des salariés, construire son personal branding est un moyen de faire la différence lors d’une recherche d’emploi, ou d’être approché directement et d’ainsi pouvoir saisir des opportunités. Enfin, cette démarche permet de travailler sur soi-même, d’apprendre à mieux se connaitre et d’accroître sa confiance en soi.

Comment procéder pour devenir une marque ?

S’il permet de répondre à des enjeux considérables pour son utilisateur, le personal branding repose sur la mise en œuvre d’une véritable stratégie de communication. La première étape consiste à déterminer votre profil en vous attachant notamment aux faits marquants de votre histoire : votre domaine d’expertise, vos forces, vos valeurs, vos faiblesses, votre vision à 5 ans voire plus. L’avis de l’entourage, amis et clients par exemple, est très important, d’une part pour calibrer votre image au plus juste, et d’autre part pour la résumer à des points essentiels et d’intérêts pour vos cibles, mais aussi différenciants.

Selon le profil arrêté, il convient ensuite de définir son message, ses actions de communication et les moyens employés. Les outils les plus couramment utilisés, que ce soit par les salariés ou les dirigeants, sont les blogs, les réseaux sociaux, la participation à des évènements professionnels (salons, conférences, petits déjeuners débats…) ou encore les communiqués de presse. D’autres, moins répandus, comme la réalisation d’une application pour téléphone ou la publication d’un livre, existent également.

Quelle vigilance quand on devient une marque ?

Faire de son nom une marque n’est pas anodin et requiert une attention particulière. Dans le choix des outils tout d’abord, rien ne sert de se lancer sur tous les fronts en même temps. Il est en effet préférable d’avoir un seul profil bien complet plutôt que plusieurs mal renseignés. Ensuite, les informations et les messages diffusés doivent être cohérents entre eux pour un ensemble homogène, qui ne soient pas contradictoires avec votre image ou vos objectifs. De plus, ils doivent être clairs pour être facilement mémorisés.

 Concernant la fréquence de diffusion des messages, il est important d’être actif et de publier régulièrement des contenus, pour développer votre visibilité d’une part, celle-ci prenant du temps à s’installer, mais aussi pour maintenir l’intérêt des lecteurs d’autre part ; on parle alors d’animation de son réseau. Toutefois, chaque action doit être menée avec une certaine réflexion pour que les diffusions restent simples, pertinentes, et n’entravent pas votre vie privée selon les limites que vous vous êtes fixées.

Enfin, la vigilance doit aussi porter sur les informations qui pourraient émaner de tierces personnes. Pour ce faire, vous devez surveiller ponctuellement les publications à votre sujet, de sorte à pouvoir supprimer ou signaler celles susceptibles de nuire à votre image le cas échéant.